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NUMERO 82 |
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Edition du 28 Janvier 2000
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Edito
Le monde rural est tenu à l'écart du développement des Nouvelles Technologies
Dans quelques jours, le 31 janvier, des tonnes de dossiers vont être déposés auprès de l'ART (Autorité de Régulation des Télécommunications) par les nombreux candidats qui voudraient s'installer sur la boucle locale radio (BLR) .Il est à craindre que, lors de l'ouverture des plis, il soit constaté que les opérateurs s'engagent à équiper en boucle locale radio les seules villes et agglomérations dont la population est supérieure à 30.000 habitants. En sachant que, dans notre Pays, la boucle locale radio ne peut être, actuellement, en milieu diffus, que la seule alternative à la classique paire de fils en cuivre de téléphone de France Télécom pour disposer de hauts débits, cette annonce ne ferait que confirmer un mouvement de fond qui se développe en France depuis quelques mois : le monde rural est tenu à l'écart des Nouvelles Technologies. Ainsi, tour à tour, nous avons appris dans ces dernières semaines que l'ADSL serait proposé par France Télécom dans les 230 premières villes de France, que la télévision numérique hertzienne ne pourrait être accessible que par 80 % des français. S'il se confirmait dans ces prochains jours que la boucle locale radio n'était déployée que dans les villes de plus de 30.000 habitants et si nous apprenions ultérieurement que les relais portant la future norme UMTS, large bande pour les téléphones portables, ne seraient construits que dans les zones urbanisées, une réelle et grave question d'aménagement du territoire serait alors posée. En effet, dans quelques courtes années, moins de dix ans affirment les personnes trop prudentes, dans cinq ans précisent les réalistes, l'accès aux réseaux de télécommunications large bande sera aussi vital pour les entreprises que peut l'être aujourd'hui l'électricité ou le téléphone. Comme le métier de demain, si nous en recherchons une définition générique, reposera essentiellement sur la capacité de chacun d'ajouter du savoir à un signal, ceci signifie clairement qu'on ne pourra pas exercer ces métiers du futur, soit dans son entreprise, soit chez soi, si l'on n'est pas relié à un réseau large bande. Ceci voudrait dire, si nous ne réagissons pas rapidement, alors que nous avons le privilège d'habiter le plus beau pays du monde mais qui est aussi le plus grand pays d'Europe (France : 549.000 km², les deux Allemagne réunies : 357.000 km²) que nous prenons la décision de laisser en dehors de l'avenir quelque 80 % de notre territoire et près de 20 % des français. Il ne faut pas laisser se créer une France à deux vitesses car le fossé entre les inforiches et les infopauvres se creuserait si rapidement qu'il serait très difficile à combler. Pour éviter ce développement injuste de l'aménagement du territoire de la France qui pourrait avoir des répercussions particulièrement graves sur le Monde Rural, il est nécessaire que les Pouvoirs Publics prennent sans tarder la décision de mettre en place toutes les technologies qui permettront d'irriguer l'ensemble du territoire de notre Pays. Il faut ainsi que les fréquences, qui sont une richesse particulièrement rare, et qui supporteront la boucle locale radio soient attribuées dans un souci profond d'aménagement du territoire. Ainsi, le spectre de fréquences adapté au monde rural (fréquences adaptées à de plus longues distances permettant l'amortissement des investissements dans des zones peu denses) doit être attribué exclusivement à des opérateurs qui s'engagent à investir dans le monde rural. Il aurait ainsi fallu que l'appel d'offres lancé par l'ART différencie les fréquences attribuées pour la boucle locale radio, entre celles affectées au monde urbain permettant des échanges plus denses mais dans un rayon de 3 à 5 km seulement, et celles affectées au monde rural ne permettant pas la même densité mais autorisant de connecter les utilisateurs dans un rayon de 15 à 20 km autour de chaque relais. Ce n'est pas le choix qui a été fait et c'est dommage. De son côté l'Etat, qui est le principal actionnaire de France Télécom, pour remplir sa mission essentielle d'Aménagement du Territoire, devrait demander à notre opérateur national d'installer la technologie ADSL sur l'ensemble du territoire en apportant les compensations financières qui seraient nécessaires. Ce n'est qu'ainsi que la solidarité nationale pourrait pleinement s'exprimer dans des choix technologiques qui joueront un rôle fondamental sur l'avenir des français. René Trégouët Sénateur du Rhône
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TIC |
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Information et Communication
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Une étude publiée conjointement par l'éditeur de technologies de recherche Inktomi et le NEC Research Institute (NRI) annonce que le nombre de pages existantes sur le web dépasserait maintenant un milliard. Un chiffre impressionnant puisqu'une précédente étude, déjà co-réalisée par le chercheur du NRI Steve Lawrence, donnait le nombre de 800 millions de pages en février 1999. Une première étude, réalisée en septembre 1997 recensait, elle, 320 millions de pages. Les chercheurs de NEC affirmaient en juillet dernier que le plus performant des moteurs de recherche ne couvrait qu'un 1/6 de l'ensemble des pages du web. Et cette capacité semble décroître puisqu'elle était estimée à 1/3 en février. La couverture du web par les onze meilleurs moteurs de recherche n'avoisinait alors que 42 % de ses pages. La société Inktomi, basée en Californie, se vante pourtant de recenser la totalité de ces pages. Une allégation étonnante puisque, selon les calculs de Search Engine Showdown, qui surveille les performances des moteurs de recherche dans le monde, le moteur le plus performant est Northern Light avec 200 352 984 pages recensées. ZDNet : http://www.zdnet.fr/
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L'important n'est pas le contenant, mais le contenu. Avec son concept-car " 24/7 ", Ford a voulu créer la surprise au Salon automobile de Detroit, début janvier. Formes cubiques, prenant à contre-pied les canons ambiants du design automobile, couleurs acidulées d'auto-tamponneuse, le " 24/7 " se veut résolument anticonformiste. Car l'essentiel est à l'intérieur, explique le constructeur. Cette Ford du futur est équipée d'un ordinateur permettant de se relier à Internet 24 h/24, 7 j/7. " 24/7 " est conçu pour être utilisé comme un ordinateur familial. Sur une large planche de bord, des icônes s'allument, selon la fonction que l'on veut utiliser : consultation de son courrier électronique, des dernières informations, l'état de la circulation ou la navigation. Autant de services personnalisables pour chaque utilisateur de la voiture. Seule différence avec votre PC : l'absence de souris. Ici tout peut être exécuté grâce à un système de commande vocale. Sécurité oblige. Science-fiction ? Pas vraiment. Ford ne compte pas commercialiser le " 24/7 ", mais prévoit d'équiper, pour la fin de l'année, certains de ses modèles avec des systèmes télématiques. Le dispositif sera disponible en série sur les Lincoln - l'une des marques haut de gamme - et en option sur les Focus en Europe. " Pour le moment, les clients sont surtout demandeurs pour les fonctions sécurité et appel d'urgence plutôt que pour les fonctions Internet. C'est pourquoi nous ne les développons pas en priorité ", explique Brian Kelley, président de Consumer Connect, la filiale télématique et commerce électronique de Ford. General Motors proposera bientôt des services similaires sur ses Cadillac. Outre une meilleure sécurité, un confort renforcé et une plus grande attractivité apportés à leurs véhicules, les constructeurs voient dans Internet un nouveau moyen pour rendre le client plus captif. Grâce à la télématique, dès qu'il aura besoin de réparer, entretenir, renouveler son véhicule, le conducteur sera directement mis en relation avec le centre d'appels du constructeur qui lui fournira une panoplie de services. Selon Jürgen Schrempp, le PDG de Daimler Chrysler, l'achat ne représente que 30 % du coût total de la voiture sur toute sa durée de vie. Les constructeurs ont décidé de s'attaquer à l'autre partie du " gâteau ". Ford fonde de grandes ambitions sur ce marché : à terme, il veut réaliser 50 % du chiffre d'affaires dans les services. Internet peut lui faciliter la tâche. Mais pour assurer la diffusion au grand public, il faut respecter deux points-clés : un prix abordable et un standard technique. Motorola estime que le système d'Internet embarqué ne doit pas excéder 3 % du prix total de l'automobile. Pour faciliter la communication entre les modèles, il est indispensable d'adopter le même standard électronique. Le standard européen Controler area network (CAN) tend à s'imposer au détriment de l'américain J1850. C'est la fameuse idée de l'" Internet partout " chère à Steve Case, le nouveau patron d'AOL-Time Warner. Les acteurs de l'Internet travaillent sur ce concept. " La voiture est le meilleur portail possible. C'est un univers clos, facilement localisable par GPS et dans lequel on passe beaucoup de temps ", s'exclame Jean-Yves Hardy, président de Valtech, société de conseil Internet. . En coulisse, les grands groupes nouent des partenariats avec des petites sociétés innovantes capables d'inventer une " killer application ", le service-clé qui emportera l'adhésion du public. Le Monde (article résumé par @RTFlash) : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2058-39400-QUO,00.html
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Il y a quelques semaines, Ford et General Motors annonçaient à Detroit que l'ensemble de leurs véhicules seraient progressivement reliés à l'internet à partir de septembre 2000. La riposte française ne se sera pas faite attendre puisque le constructeur automobile français Citroën vient d'annoncer qu'il commercialiserait en mars une voiture reliée à l'internet, la Xsara Windows CE. Cette voiture à commande vocale, développée en partenariat avec Microsoft et Clarion, sera initialement vendue en série limitée en France et dans les pays francophones. La marque aux chevrons prévoit un lancement en douceur pour ce véhicule destiné à "une clientèle très ciblée de gens passant beaucoup de temps dans leur voiture", marquant son engagement dans le développement d'automobiles communicantes. "Elle sera produite à environ 500 exemplaires dans les six premiers mois", indique-t-on chez Citroën. "Mais Xsara Windows CE annonce une série de véhicules qui ne fera que grandir, où le mariage du micro-ordinateur, du téléphone et du GPS offrira des possibilités infinies". Citroën sera "l'un des premiers constructeurs automobiles au monde à offrir un véhicule équipé d'un système d'information multimédia sous Windows CE", indique-t-il. Cette voiture, qui répond à des commandes orales formulées par l'utilisateur, permet d'accéder à l'internet, est équipée d'un système de navigation par satellite et d'un téléphone mobile. "Nous allons la commercialiser dans la foulée du salon de Genève (Suisse), où elle sera présentée", a indiqué lundi un porte-parole. Elle a également été exposée au salon de Francfort (Allemagne) en septembre. Le groupe PSA Peugeot Citroën a par ailleurs annoncé en septembre un partenariat avec Vivendi pour développer en commun des voitures communicantes équipées de téléphone mobile (GSM), du positionnement par satellite GPS et de l'internet. Les deux groupes français devraient présenter "d'ici quelques semaines" ces nouveaux services et les premiers prototypes de voitures équipées. L'objectif du groupe PSA est d'équiper progressivement toutes ses gammes de véhicules à partir du printemps 2000 en matériel de communication embarquée. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000124/32/887o.html
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Les internautes américains sont à fond pour l'accès internet dans la voiture. Un énorme coup de pouce aux ambitions des Web-Cars et autres projets combinant Internet et automobiles. A en croire un sondage réalisé par le cabinet E-Valuations , 94% des utilisateurs de la Toile, pas moins, attendent impatiemment l'intégration de services internet à leurs véhicules. En tête de leur liste de souhaits, l'aide à la navigation (75% des internautes), la prédiction d'embouteillages (72%) et le diagnostic automobile en ligne (70%). Côté amusant, les trois quarts des sondés aimeraient aussi être informés via Internet quand la police établit discrètement des contrôles de vitesse. Mais ce souhait-là est plus délicat à réaliser... Encore plus intéressant; le sondage a peu de réponses négatives. Seuls 6% des internautes ne voient pas d'intérêt à l'intégration auto-Internet. Mieux, 85% des sondés affirment être prêts à payer, environ dix dollars par mois, pour recevoir le service souhaité. On sait que c'est généralement là où le bât blesse en matière de d'études de marché. 85% accepteraient également une solution de rechange dans laquelle le service serait fourni gratuitement et financé par la publicité, sous forme de bannière type Web sur un ordinateur de bord. La nouvelle est considérable pour une entreprise comme Infomove, commanditaire du sondage, et créée en 1998 précisément pour intégrer Internet, GPS et services sur mesure à l'expérience automobile. Mais elle est aussi prometteuse pour les constructeurs. Depuis trois ans au moins, via divers projets comme l'AutoPC de Microsoft le Network Vehicle et l'architecture Communiport de Delphi, constructeurs et équipementiers ne manquent pas, en effet, de prototypes mirobolants présentés dans les salons. Mais ils se demandent encore si le marché est prêt à les suivre. Avec cette nouvelle étude, les problèmes techniques sont toujours aussi délicats. Mais l'industrie a désormais de bonnes raisons d'espérer. Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
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Selon une étude Pricewaterhouse Coopers sur les conséquences induites par l'usage d'Internet sur les autres activités de loisir, les Français - qui ne sont pourtant pas parmi les plus connectés - abandonneraient beaucoup plus facilement leurs activités de loisirs que les citoyens des autres nations. Exception faite toutefois pour la télévision, à laquelle nos concitoyens semblent plus attachés. Ainsi, l'enquête PricewaterhouseCoopers - menée auprès de 800 ménages branchés sur le Net aux Etats-Unis, en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne - montre que 12 % des Français sacrifient le cinéma à Internet. Ce pourcentage est nul dans les pays anglo-saxons et de seulement 1 % en Allemagne. Même disproportion pour l'écoute de musique, à laquelle 22 % des Français renonceraient, contre seulement 1 % des Américains, 2 % des Anglais et 5 % des Allemands. Certains n'ont visiblement pas encore compris qu'il est possible d'écouter de la musique tout en surfant! Dans le même ordre d'idée, 17 % des habitants de l'Hexagone sont prêts à tirer un trait sur leurs sorties et à s'enfermer, en tête à tête avec leur micro, contre 4 % des Américains, 3 % des Anglais et 5 % des Allemands. Internet professionnel : http://www.internet-professionnel.com/ip/actus/0/1007.html
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Tandis que les messages publicitaires vantant les mérites des accès gratuits à Internet envahissent les écrans et les pages des journaux, l'avenir de ces services serait compromis si l'on en croit une étude publiée en septembre dernier par Forrester Research. Selon ce rapport, 2002 devrait être une année fatale pour cette activité dans la mesure où les sommes que reversent les entreprises de télécommunication à ces fournisseurs d'accès devraient considérablement baisser - d'environ 30 %. Et pas question de compter sur les revenus publicitaires et le commerce électronique pour couvrir les dépenses importantes liées à la promotion et à l'entretien des infrastructures. En effet, les internautes qui utilisent ces accès gratuits rejettent la présence intempestive de bandeaux publicitaires, sans parler des risques de spam, ces courriers électroniques à caractère commercial qui envahissent nos messageries. Aux Etats-Unis, où ce type de services a mis plus longtemps à décoller qu'en Europe - le coût des communications locales y étant particulièrement bas -, nombreux sont les abonnés qui utilisent des logiciels ayant la propriété d'éliminer les publicités envahissantes, ce qui est loin de faire l'affaire des annonceurs moins enclins à passer des accords avec les fournisseurs d'accès. Pourtant, ces derniers veulent rester optimistes. Outre-Atlantique, NetZero, entreprise créée en 1998, revendique aujourd'hui 3 millions d'abonnés à son service gratuit, ce qui fait d'elle le second fournisseur d'accès du pays derrière America Online. AltaVista, qui s'est également lancée dans ce secteur, dispose de 1,5 million d'abonnés. Ces chiffres impressionnants, qui devraient encore grossir, d'après Jupiter Communications, ne doivent cependant pas cacher les difficultés financières de la plupart de ces sociétés. Ne pouvant pas espérer gagner de l'argent au travers des subsides versés par les opérateurs télécoms, elles doivent attirer un maximum d'abonnés pour constituer d'importantes bases de données (nom, adresse, âge, mél, etc.) qui prendront rapidement de la valeur. NetZero vient d'ailleurs de signer avec General Motors un accord de plus de 100 millions de dollars (650 millions de FF) qui donne au constructeur automobile l'usage exclusif des informations concernant les abonnés de NetZero. Reste que tout le monde n'a pas la même chance. En Grande-Bretagne, par exemple, certains prestataires parmi les plus importants, comme Freeserve, commencent à perdre des clients faute de pouvoir assurer une qualité constante de service en raison de leurs moyens limités. Si les fournisseurs d'accès gratuit veulent perdurer et se développer, il leur appartient de fournir davantage qu'une simple passerelle vers le réseau des réseaux pour fidéliser leur clientèle. La mise en place de contenu et de services complémentaires constitue une première réponse, mais cela suppose également des moyens financiers. Bref, il est fort probable que les prévisions de Forrester Research se concrétisent, confirmant une fois de plus que gratuité et Internet ne font pas bon ménage.
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La Bibliothèque nationale de France (BnF) a présenté lundi son nouveau serveur, Gallica 2000, qui propose plus de 12 millions de pages et 35.000 ouvrages en ligne, soit, selon ses concepteurs, le plus grand nombre de volumes aujourd'hui disponibles sur le réseau mondial. Avec cette "bibliothèque multimédia, généraliste et encyclopédique, la BnF n'est plus seulement à Paris et réservée à des happy few mais est ouverte sur le monde entier", s'est félicité devant la presse le président de l'établissement, Jean-Pierre Angrémy. Lancé en 1997, le projet Gallica a rapidement connu une première mise à jour, suivie par la création de Gallica Classique et d'un serveur consacré à Proust. "Gallica 2000 marque la dernière étape de la phase expérimentale et constitue l'évolution la plus importante de ce service avec une nouvelle interface, une refonte éditoriale et surtout des dizaines de milliers de ressources documentaires inédites", selon la BnF. Aux 35.000 ouvrages numérisés, majoritairement du 19ème siècle, s'ajoutent 45.000 images. Tous les documents numérisés offerts aujourd'hui sont libres de droit. D'autres, inscrits au catalogue de la BnF mais encore sous droits, seront disponibles ultérieurement. Quelque 70 millions de francs ont été investis dans ce projet. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000124/32/889i.html http://gallica.bnf.fr/
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L'Académie des sciences a publié le 25 janvier son rapport, rédigé à la demande du Président de la République, sur trois grandes questions : l'accès de tous à la connaissance, la préservation du cadre de vie et l'amélioration de la santé de chacun. Dans son rapport, l'Académie formule des propositions concrètes pour éclairer, au seuil du 21ème siècle, les choix politiques concernant le traitement informatique du savoir, la connaissance de la planète et le cadre de vie, la compréhension du vivant. La question de l'accès de tous à la connaissance et du traitement informatique du savoir donne lieu, sous des angles variés, à de nombreuses demandes d'expertise et de débats publics. Nous sommes en train de vivre une mutation technologique qui conduit à une rupture culturelle : nouvelles approches de l'enseignement et de la formation, universités virtuelles, réseaux de laboratoires, projets collectifs de jeunes collégiens européens, neurosciences. C'est l'ensemble du rapport à la connaissance qui est remis en question quand les moyens d'accès et les outils changent. Alors que notre société prend conscience de la valeur et de la fragilité de son environnement, le refus croissant des risques et des incertitudes impose des contraintes sans cesse plus difficiles à satisfaire. Il est possible de dépasser ces appréhensions en adoptant une démarche dynamique et ouverte : la transition vers le développement durable. Mais notre connaissance des mécanismes qui régissent l'évolution de la planète est encore partielle ; nous avons donc des besoins de recherche importants qui sont soulignés dans ce rapport. La science, le droit international, la mesure, la comptabilité et le contrôle doivent être les guides de l'action. La biologie est aujourd'hui une des premières priorités scientifiques. Mais tout est il fait pour répondre à la demande de notre société ? La définition d'axes de recherche prioritaires et de solutions pour la suppression de certains blocages sont explicités dans plusieurs domaines (vieillissement, prévention, maladies infectieuses émergentes, maladies orphelines, médicament et nouvelles thérapeutiques,...) La nécessité de la poursuite de recherches fondamentales en neurosciences, en biologie du développement, et en biologie végétale - recherches toujours complétées par la génomique - est soulignée. Ce rapport étudie, de manière approfondie et sans concession, les questions posées à l'Académie, rappelant les succès de la Science et de la Technologie, évoquant les espoirs, signalant les difficultés, s'interrogeant sur la notion de risque, sur le principe de précaution et le développement durable, sur l'avenir de la simulation, sur la maîtrise de la complexité notamment par l'étude des systèmes dont l'enseignement devrait être renforcé, tout cela en insistant sur le respect de l'Homme et de la Nature. Il devrait contribuer à réconcilier Science et Société. "Accès de tous à la connaissance - Préservation du cadre de vie - Amélioration de la santé. Trois enjeux" : http://www.academie-sciences.fr/
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Comment mieux appréhender l'avalanche d'informations venant d'Internet ? Avec le projet Wearable City, qui sera présenté au prochain Salon Imagina, le Media Laboratory, centre de recherches installé au sein du MIT (Massachusetts Institute of Technology), à Boston, entend révolutionner la manière de consulter le Web. " L'objectif principal est de faciliter la mémorisation d'une grande quantité d'informations glanées lorsqu'on navigue sur Internet, explique Flavia Sparacino, qui participe aux recherches sous la direction du professeur Alex Pentland. L'idée consiste à représenter graphiquement l'itinéraire de l'internaute d'un site à l'autre comme s'il se déplaçait dans une cité. ". " Le défi est de construire une représentation mentale de la navigation, souligne la chercheuse. Notre laboratoire a donc développé un navigateur qui est basé sur la métaphore de la ville. Ce navigateur recherche les pages Web qui forment des gratte-ciel de textes et d'images que l'internaute peut visiter comme s'il explorait un paysage urbain. Une représentation graphique et familière des lieux aide en effet l'internaute à retenir les informations qu'il découvre sur les sites car il peut les associer à des données spatiales 2D et 3D. Il suit des chemins et construit dynamiquement un monde virtuel d'enchaînement d'informations 3D. " " Equipé de lunettes de vision grand angle, précise Flavia Sparacino, l'internaute se promène dans un Internet qui a l'apparence d'une ville en images de synthèse. Nous avons créé une démonstration appelée Wearable City qui se déroule dans un lieu donné. " Ce prototype a été présenté par le MIT au salon Siggraph'99. Là-bas, l'internaute se déplaçait dans un périmètre de l'exposition. Des capteurs infrarouges dissimulés dans son équipement lui signalaient s'il était près de certains objets. Pour s'orienter, il disposait d'un plan 3D de l'endroit qu'il explorait sur l'écran de ses lunettes. La version Wearable Cinema ajoute une vidéo interactive. Celle-ci a pour but de guider le visiteur dans un endroit particulier (un musée, par exemple) en lui donnant des informations et des images sur les lieux, au fur et à mesure qu'il se déplace. " Imaginez les changements dans votre vie, remarque Flavia Sparacino, lorsque vous serez connecté en permanence sur Internet grâce à ces lunettes de vision 3D. Vous pourrez accéder, pratiquement n'importe quand, à toute l'information dispensée sur l'Internet. C'est l'équivalent d'une gigantesque encyclopédie accessible en permanence. Il faut s'attendre à un bouleversement total dans notre façon de penser. Par la suite, vous pourrez aussi vous promener chez vous et en même temps parcourir les rues commerçantes de Tokyo ou de New-York et faire du shopping sur Internet. " Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2081-39843-MIA,00.html Media La : http://www.media.mit.edu/ Siggraph'99 : http://www.siggraph.org/s99/site/index.html
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Son nom résonne comme un cri de victoire : houra.fr. Le premier cybermarché national vient d'ouvrir ses pages. Le projet a été rondement mené. Démarré il y a neuf mois, le site a ouvert discrètement, en avant-première, la semaine dernière. Son point fort: un assortiment record (50 000 références) et la livraison dans toute la France. Revers de la performance, on ne trouve chez houra.fr aucun produit frais: ni viande, ni produits laitiers, ni surgelés. Et il faut attendre un peu, jusqu'à 48 heures maximum, pour être livré. Pour le reste, le cybermarché est imbattable. Epicerie, boissons, hygiène et entretien, bébé, chiens et chats, papeterie, jusqu'à l'aspirateur et la machine à laver. Houra.fr ne fixe aucune limite à son expansion. Ce matin, il devait ouvrir un espace jardinage et animalerie. Pour ce rayon, le cybermarché s'appuie sur Truffaut, une enseigne spécialisée qui appartient au groupe Cora. Au menu, brouettes, tondeuses, tronçonneuses (en rupture de stock pour cause de tempête...) et petites graines. Les tests, menés tambour battant auprès d'un échantillon de clientes, ont convaincu Pierre Bouriez que les produits frais n'étaient pas la revendication première des ménagères branchées. "Elles aiment choisir la viande et les légumes à proximité." En revanche, elles sont insatiables pour la profondeur de l'assortiment. Cela tombe bien: "Ce n'est pas la place qui manque." Alors que les linéaires de supermarchés ne sont pas extensibles, un cybermarché peut empiler les références sans engorger ses allées virtuelles. Le cybercommerçant livre dans le village le plus reculé de France comme à Paris intra-muros, sans minimum à la commande, pour une somme forfaitaire de 47 francs. "C'est très loin du prix de revient de la prestation." Mais nécessaire pour faire décoller les commandes. Si le site arrive à rallier 100 000 clientes actives à la fin de l'année, il sera satisfait. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000119merz.html Cyber-marché Houra : http://www.houra.fr
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Nomad vient de trouver une météorite. Le robot expérimental, qui parcourt la banquise de l'Antarctique depuis le début de janvier en analysant les roches qu'il rencontre, a donc atteint son objectif principal. Les chercheurs de l'Université Carnegie Mellon, aux États-Unis, qui parrainent l'expérience, sont aux anges. Ils espèrent en effet que l'intelligence artificielle de l'engin serve bientôt à effectuer une exploration automatisée et autonome de la Lune ou de Mars. La météorite avait déjà été repérée par les chercheurs, lorsqu'ils avaient choisi le terrain sur lequel lancer le robot. Mais l'important, c'est que Nomad ait pu l'analyser de manière autonome, à l'aide de ses appareils de détection et son intelligence artificielle et en arriver à la conclusion exacte qu'il ne s'agissait pas d'une roche terrestre. La découverte a eu lieu samedi le 22 janvier. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/0_0_0.asp
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Il ne se passe pas de jour sans que l'on apprenne que tel ou tel groupe de hackers s'en est pris aux ordinateurs d'une administration importante ou d'une grande entreprise. Le 12 janvier dernier, l'Etat de la Californie révélait que 5 jeunes âgés de 15 à 17 ans avaient mené une attaque en règle contre le système informatique de deux laboratoires travaillant sur le programme d'armement nucléaire des Etats-Unis. Ce nouvel épisode de la cyber-criminalité rappelle que la plupart des hackers sont jeunes, qu'ils agissent souvent par jeu et pour démontrer qu'aucun système n'est infaillible. D'ailleurs, on notera que ce dernier argument a été soulevé par la défense de Mitnick, lors de son procès, mais rejeté par l'accusation. On ne peut certes pas cautionner ces activités ; néanmoins, elles ne peuvent être mises sur le même plan que les actes criminels motivés par le seul appât du gain. La récente tentative d'extorsion de fonds dont a été victime CD Universe, un marchand de disques en ligne, révèle un bouleversement radical chez certains hackers. Un pirate a menacé cette entreprise de e-commerce de publier en ligne les numéros de cartes de crédit de ses clients, si 100 000 dollars (650 000 FF) ne lui étaient pas versés. CD Universe a refusé ce chantage. Pour ces hackers, s'attaquer aux administrations et aux grandes entreprises pour "titiller" leurs responsables informatiques n'a plus de sens ni d'intérêt ; il est plus profitable, pour eux, de s'en prendre aux petites et moyennes entreprises, moins bien préparées à résister à ce genre de menace. Une récente étude publiée par Security Forum.com, société spécialisée dans les questions de sécurité, souligne l'extrême fragilité des PME par rapport à cette nouvelle forme de crime. Il est intéressant de noter qu'aux Etats-Unis le comité spécial chargé du bogue de l'an 2000 vient de se voir confier une "mission permanente d'observation du cybercrime". Enfin, une information diffusée sur un forum de discussion, mais qui reste à confirmer, indique que l'Union européenne, les Etats-Unis, le Japon, le Canada et d'autres pays comme l'Afrique du Sud préparent actuellement un traité international contre le crime électronique. Ce texte pourrait être signé d'ici à la fin de l'année. En tout état de cause, les Mitnick et autres hackers ont du souci à se faire, même si l'on peut penser que ce n'est pas un traité, même international, qui les empêchera de semer la panique sur nos réseaux informatiques. Courrier International : http://www.courrierinternational.com/actual/multimedia.asp
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La Metro Goldwyn Mayer (MGM) va autoriser le téléchargement de ses films sur internet, ce qui constitue une première parmi les grands studios de Hollywood. La MGM vient en effet de conclure un accord avec la chaîne américaine de location de films et de jeux vidéos Blockbuster, numéro un mondial dans son secteur. Cet accord permettra au cinéphile de récupérer les films de la MGM sur le site internet de Blockbuster, moyennant paiement, en même temps que les productions seront mis en vente, sous forme de cassette vidéo ou de disque DVD, dans les magasins. Blockbuster envisage de proposer les premiers films sur son site d'ici la fin de l'année. D'autres grands studios de Hollywood devraient suivre prochainement, selon Variety. Le développement de la bande large, qui permet de diffuser des informations via le câble 20 fois plus vite qu'avec les moyens techniques actuels, encourage aussi cette convergence des médias. MGM et Blockbuster ont également étendu un accord de coopération existant, qui limitait la location de films dans les 6.900 boutiques de la chaîne aux nouvelles productions. Blockbuster pourra désormais ajouter les classiques de MGM dans ses rayons. Brève rédigée par @RTflash Variety : http://www.variety.com/
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Matière |
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Malgré l'autonomie toujours plus grande des téléphones mobiles, arrive toujours le moment tant redouté où les batteries de votre portable sont épuisées. À l'avenir, ce problème agaçant pourrait bien disparaître. C'est en tout cas ce qu'espère Trevor Baylis, qui vient de breveter un système de génération d'électricité par la pression du pied. Grâce à son invention, l'appareil se chargera d'électricité à chaque fois que vous ferez un pas. Trevor Baylis, qui a déjà inventé la radio à manivelle, pour le Tiers-Monde, a, en fait, trouvé deux manières de mettre à profit la source d'énergie. La première technique expérimentée également par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), fait appel aux propriétés piézo-électriques du quartz. Comprimée puis relâchée, la matière dégage des impulsions électriques susceptibles d'être stockées dans une batterie, elle-même intégrée à la semelle. Le second système repose sur la haute pression. Un tuyau microscopique serpentant à l'intérieur de la semelle conduit un fluide à une dynamo qui fonctionne à chaque impact de la chaussure sur le sol. L'un ou l'autre des systèmes serait susceptible, d'après son inventeur, de générer suffisamment de courant pour alimenter des appareils légers. Reste cependant à régler le problème du fil d'alimentation qui passe dans la chaussette et courre le long de la jambe. Brève rédigée par @RTFlash MIT News : http://web.mit.edu/news.html
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Espace et Cosmologie
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Un monstre, mais vraiment très, très discret. C'est, selon l'annonce faite par l'astrophysicien américain Frederick Baganoff, la description du trou noir qui dormirait au centre de notre galaxie, la Voie lactée. Une conclusion émise sur la foi des observations de Chandra, "le Hubble des rayons X", vante la Nasa. Cet énorme télescope spatial mis sur orbite par une navette de la Nasa en juillet 1999 est capable de localiser très précisément les sources émettant ces radiations dures, produites par une matière chauffée à des millions de degrés. Ce qu'il a fait, en scrutant le centre de la Voie lactée, éloigné de plus de 20 000 années-lumière de la Terre, une région autour de laquelle tournoient les cent milliards d'étoiles de la Galaxie. Dans cette région, a révélé Chandra, une source de rayons X coïncide absolument avec une célébrité du centre galactique: Sagittarius A* (SgrA*), la zone la plus brillante d'une nébuleuse d'ondes radio, située dans la constellation du Sagittaire . "Avant Chandra, explique Jean-Pierre Lasota de l'Institut d'astrophysique de Paris, nous pouvions seulement dire que les rayons X observés faisaient partie d'une boîte comprenant SgrA." Mais impossible de discerner les X émis par le milieu interstellaire, les gaz chauds du centre galactique, et une source compacte éventuelle. Chandra a tranché, il y a bien des rayons X qui sortent de SgrA. Mais, ajoute le télescope, un tout petit filet de rayons X. Si peu, que l'on pourrait même douter qu'il y a là, comme l'affirme Baganoff, un trou noir équivalent à deux millions et demi de soleils. Un trou noir, a prédit Albert Einstein, c'est ce qui arrive quand la trame de l'espace-temps est par trop gavée de matière. Quand la gravitation veut à toute force la concentrer au même endroit. Alors, molécule, atome, noyau, neutrons, quarks... rien ne supporte la pression et la matière prend une forme que les physiciens ne savent même pas imaginer. Une fois né, le monstre se fait invisible, sa gigantesque force de gravitation retenant jusqu'à la lumière qu'il pourrait émettre. En revanche, tout ce qui passe à sa portée - gaz, poussières, ou étoiles - lui fait ventre. Il l'avale illico, augmentant ainsi son espace de nuisance, la distance à laquelle il peut puiser sa nourriture. Au coeur de galaxies lointaines, les astronomes ont découvert des trous noirs de dizaines de millions, de milliards même, de masses solaires. Invisibles, mais trahis par les crissements émis par leurs victimes. En tombant sur le trou noir, la matière s'échauffe et transforme une part de cette énergie en rayons X. On s'attend donc à voir de véritables fleuves cosmiques de rayons X autour des monstres. Problème : "le modèle classique prévoit, pour SgrA, cent mille fois plus de rayons X que ce que nous observons", souligne Jean-Pierre Lasota. L'astronome propose, pour résoudre la contradiction, une théorie monacale : peu nourri, le trou noir fait voeu de silence. Selon Lasota, "moins le trou noir avale de matière, plus le rendement de la transformation énergétique à l'origine des rayons X est faible". Les calculs restent toutefois grossiers, tant la physique extrême qui règne autour d'un trou noir reste mystérieuse. "D'ailleurs, estime Lasota, dans leur jeunesse, les trous noirs sont abondamment nourris. D'où la violence des quasars, ces galaxies lointaines, donc vus dans un passé lointain, aux coeurs hyperactifs. Mais si l'on ne trouve pas de tels monstres dans la Voie lactée, ou les galaxies proches comme Andromède, c'est peut-être que devenir discret faute de nourriture est le destin inévitable d'un trou noir.". Libération : http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/20000125marzf.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Ils vivent dans le grès, 3000 mètres en dessous du fond des océans et leurs découvreurs, des scientifiques en Australie de l'Université du Queensland les appellent les nanobes parce que leur taille se mesure en nanomètres (un nanomètre est égal à un milliardième de mètre ou encore un millième de micron)). Mesurant entre 20 et 150 nanomètres de longueur, ils sont plus petits que nos cellules, plus petits que la plus petite bactérie connue et de la même taille que les virus, qui se situent à la limite du vivant car ils ont besoin d'hôtes pour se reproduire. Ces nanobes remettent en question les conditions minimales de taille pour la vie terrestre. Ces nanobes sont composés de carbone, d'azote et d'oxygène et contiennent un noyau d'ADN. S'il se confirme que ces nanobes sont bel et bien vivant, ce qui fait encore débat, il s'agirait d'une découverte fondamentale dans le domaine de la biologie car elle voudrait dire que notre planète une biosphère cachée recelant de multiples formes de vie totalement inconnues. Une telle découverte aurait également de grandes conséquences en matière d'exobiologie et ouvrirait de nouvelles perspectives de présence se vie dans notre système solaire, y compris dans les milieux les plus inhospitaliers. La vie cesserait alors d'être considérée comme le résultat d'un accident très improbable, pour ne pas dire miraculeux, qui n'aurait eu lieu que sur terre. Brève rédigée par @RTflash New York Times : http://www.nytimes.com/library/national/science/011800sci-space-nanobes.html
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Les quatre veaux clonés sont âgés de 10 et 12 mois et se portent bien." Une annonce de clonage de plus? Non, car ces petits-là sont un peu particuliers. D'abord, leur "papa", un taureau noir japonais primé, a déjà 17 ans. Surtout, les cellules de ses oreilles, une fois prélevées, sont restées en culture entre deux et trois mois, au lieu des quelques jours habituels, avant d'être utilisées pour le clonage. Pour l'équipe américano-japonaise qui vient d'annoncer (1) cette réussite, le défi était d'importance. Comme l'explique Xiangzhong Yang (université du Connecticut, Etats-Unis), ce délai est nécessaire pour pratiquer des manipulations génétiques sur l'ADN du donneur. "En fait, ce délai, finalement pas très long, a déjà été appliqué par d'autres équipes, même si les animaux ne sont pas encore nés. Les auteurs préparent une expérience avec une culture beaucoup plus longue, qui sera sans doute plus parlante, explique Xavier Vignon, spécialiste du clonage à l'INRA. Ce travail montre cependant qu'il devient possible de pratiquer une transgénèse ciblée: on aura désormais le temps de modifier des gènes spécifiques dans le génome des animaux." Une des applications possibles, soulignée par l'auteur, est ainsi la possibilité de produire des animaux "knock-out" - possédant des gènes inactivés - indispensables pour l'étude de certaines maladies. Cerise sur le gâteau: non seulement les cellules conservées durant trois mois peuvent encore être clonées mais elles se révèlent même plus performantes pour obtenir des clones viables que celles clonées immédiatement. "Un aspect très intéressant de ce travail est l'âge du donneur, ajoute Xavier Vignon. Obtenir des clones d'animaux très âgés, incapables de se reproduire naturellement, ouvre en effet de nouvelles perspectives pour la préservation d'espèces en voie de disparition." Restera à résoudre la question de l'âge réel des clones: une étude précédente avait révélé que la "fille" de Dolly (la première brebis clonée) avait l'âge génétique de sa "mère". "Le taureau donneur a encore trois ou quatre ans à vivre, il faut attendre pour savoir si les veaux vivront normalement au-delà de cet âge." Dernier atout de cette nouvelle méthode: les cellules utilisées sont des cellules de la peau, des fibroblastes, disponibles en grand nombre, faciles à cultiver et offrant un bon rendement pour le clonage. Un avantage qui ne laissera pas indifférents les amis des animaux puisque le prélèvement est sans douleur. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000118marzk.html
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Trois mois après son opération, Micheline peut à nouveau bouger normalement. Grâce à une prothèse totale d'épaule, cette femme de 68 ans, qu'une sévère arthrose de l'épaule droite avait contrainte au repos, a retrouvé son dynamisme. Les douleurs étaient telles que ''je ne pouvais plus faire le ménage, jardiner, coudre ou nager, aujourd'hui, je ne souffre plus, j'ai retrouvé l'usage de mon épaule''. Arthrose, maladies inflammatoires, nécrose ou encore fractures: en France, le nombre de prothèses d'épaule mises en place augmente chaque année. Actuellement, il est estimé à 2.700 par an. ''C'est une chirurgie d'ébéniste, difficile car minutieuse'', a souligné le Dr Dominique Gazielly, de l'Unité d'épaule de l'Institut de la main à la Clinique Jouvenet à Paris. L'épaule est formée de la partie supérieure de l'humérus, l'os qui va du coude à l'épaule et s'articule dans la cavité de l'omoplate appelée glène ou cavité glénoïde. Lorsque cette articulation est abîmée, le chirurgien a la possibilité de la remplacer par une prothèse. La prothèse humérale est constituée d'un seul implant et d'une tête humérale qui remplace la tête de l'humérus défectueuse. La prothèse totale d'épaule, en revanche, est composée de deux implants: le premier décrit ci-dessus est complété par un second, appelé glenoïdien, qui est scellé dans l'omoplate. La prothèse totale est par exemple indiquée dans les cas d'arthrose lorsque le cartilage articulaire qui recouvre la tête de l'humérus et la surface articulaire de l'omoplate sont tous les deux dégradés par l'usure. A la différence de la hanche qui est une articulation osseuse, et du genou qui est une articulation ligamentaire, l'articulation de l'épaule fonctionne grâce à une vingtaine de muscles et de tendons qui travaillent en synergie les uns avec les autres. D'où la difficulté de l'intervention. Quelle que soit la compétence du chirurgien, le travail du kinésithérapeute est indispensable. ''La rééducation postopératoire dont dépend le succès de l'opération à 50% doit être confiée à un kinésithérapeute ayant une bonne connaissance de l'épaule. Quant au coût, il est de 5.200 à 10.300FF pour l'implant huméral en chrome-cobalt, et de 2.000 à 3.500FF pour l'implant glénoïdien en polyéthylène. Six mois de rééducation pratiquée en ville reviennent environ à 6.000FF. Un mois de rééducation en centre spécialisé s'élève à 30.000FF, il doit être suivi de cinq mois de rééducation en ville. AP : http://fr.news.yahoo.com/actualite/20000121/sante/948470400-0948470462-000000122...
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Guérir un rhume est en soi un exploit. Alors trouver un médicament capable d'agir aussi sur la méningite, la grippe, les infections du nouveau-né et même la polio, semble impensable. Et pourtant! Cette molécule miracle pourrait être disponible dans moins d'un an aux Etats-Unis. Le Pleconaril est un antiviral capable de s'attaquer à toute une famille de virus -169 au total- responsables chez l'homme de nombreuses maladies virales. La Food and Drug Administration (FDA) n'attend plus que les résultats au printemps prochain des deux vastes études que mène le laboratoire pharmaceutique ViroPharma pour donner son approbation. Pour combattre le rhume, cet antiviral agit sur le rhinovirus, le plus répandu des virus humains. Mais ce n'est pas tout. Cette molécule agit aussi sur les enterovirus, des virus très répandus responsables de méningites, de fièvres chez l'enfant, de maladies inflammatoires du coeur, de la polio... Tout aussi remarquable que son action antivirale est la façon dont ce produit a été mis au point par les chercheurs. Cette molécule est la dernière née d'une technique de fabrication des médicaments qui consiste à passer au crible la cible à attaquer, le virus dans le cas présent, avant de mettre au point le médicament. ''Le Pleconaril a été fabriqué grâce à la connaissance de la structure tridimensionnelle du virus'', explique le Dr Catherine Laughlin, directrice du département de virologie de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Géométriquement conforme à sa cible, le Pleconaril a été conçu comme une clé, capable de se glisser au bon endroit sur sa cible. Elle se fixe dans un sillon situé à la surface du virus, détruisant par là tout ce dont le virus a besoin pour infecter la cellule. Les chercheurs caressent l'espoir de mettre rapidement au point d'autres médicaments susceptibles de combattre les virus contre lesquelles la médecine ne peut rien faire à l'heure actuelle. Associated Presse : _ http://fr.news.yahoo.com/actualite/20000120/sante/948384120-0948384172-000000101... Identification d'une protéine qui évite les fausses-couches chez la souris Le foetus dispose de certaines substances lui permettant de se protéger contre la mère, qui autrement le rejette en faisant une fausse-couche, indique une étude sur la souris, publiée dans la revue Science du 21-01-2000.Les chercheurs de l'Université Washington à Saint Louis (Missouri, centre) ont découvert que les embryons ne produisant pas une certaine protéine, appelée Crry, ne pouvaient pas lutter contre le système immunitaire de la mère, qui a tendance à rejeter tout organisme contenant des gènes étrangers. Des expériences sur la souris réalisées par l'équipe du Pr. Hector Molina ont montré que des foetus, ne disposant pas du gène exprimant la protéine Crry et manquant d'un élément (C3) renforçant le système immunitaire, ne pouvaient pas survivre jusqu'à la naissance. Chez l'homme, soulignent les chercheurs, il semblerait que deux protéines, DAF et MCP, joueraient ce rôle protecteur vis-à-vis de la mère et seraient donc essentiels pour l'arrivée à terme de la grossesse. "En utilisant comme cadre les études sur la souris, nous pouvons passer à des recherches chez l'homme et vérifier si les fausses-couches de la femme impliquent également" un défaut du système immunitaire du foetus, souligne le Pr. Molina. Progrès : http://www.leprogres.fr/ Vers de nouveaux traitements contre les bactéries résistantes Les antiprotéases, utilisées actuellement contre les virus comme le VIH, pourraient aussi devenir des armes de poids contre les bactéries. Ronald Taylor, professeur de microbiologie à la Dartmouth Medical School, et son étudiant Christian La pointe ont découvert un inhibiteur de protéase capable d'empêcher l'invasion de l'hôte par les bactéries ainsi que la libération de leurs toxines. Publiés dans le dernier numéro du Journal of Biological Chemistry, ces travaux offrent l'espoir de trouver des solutions efficaces contre les micro-organismes résistant aux antibiotiques courants. "Aujourd'hui, les gens s'attendent à ce que les antibiotiques guérissent tous leurs maux, de l'acné aux otites, indique Ronald Taylor. Mais les microbes contre-attaquent et un nombre croissant d'entre eux devient résistant à une vitesse alarmante. Les chercheurs ont en fait identifié le site actif et les processus biochimiques de la prépiline peptidase de type 4 (TFPP), une protéase dont la fonction est de cliver les précurseurs du pilus et certaines protéines avant leur sécrétion. Le pilus est une excroissance qui se développe à la surface de la bactérie et qui lui permet de coloniser son hôte. Sans la TFPP, ni lui ni le dispositif de sécrétion des toxines ne peuvent se former, rendant ainsi les bactéries pathogènes incapables de se multiplier. Et après plusieurs mois de recherche, les scientifiques ont enfin réussi à synthétiser un inhibiteur de la TFPP. Les tests effectués ont alors rapidement montré qu'une telle substance pouvait arrêter une invasion bactérienne. Et Ronald Taylor de conclure : "cette découverte récente va servir de point de départ aux recherches d'autres composés susceptibles de devenir des agents thérapeutiques ou prophylactiques d'un nouveau genre". Info Science : http://www.infoscience.fr/
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