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NUMERO 766 |
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Edition du 26 Septembre 2014
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Edito
Pour faire face au défi climatique : savoir réconcilier économie et écologie
Presque 8 ans après son premier rapport qui avait fait l’effet d’une bombe en montrant que le coût de l’inaction en matière de lutte contre le changement climatique pourrait atteindre 20 % du produit mondial brut en 2050, l’économiste Nicolas Stern (ancien Vice-Président de la Banque mondiale) vient de publier, à la demande de l’ONU, un nouveau rapport, en compagnie de l’ancien Président mexicain Felip Calderon, intitulé "Une meilleure croissance et un meilleur climat" (Voir The New Climate Economy).
Cette étude remarquable montre que le développement économique n’est plus concevable s’il n’intègre pas comme composante essentielle un plan d’action mondiale pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et décarboner massivement notre économie d’ici le milieu de ce siècle. "La réalité est que, quoiqu’il arrive, les 15 prochaines années verront des transformations structurelles majeures dans l’économie mondiale" préviennent les auteurs.
Ce rapport souligne que, sous l’effet de la croissance démographique et de l’urbanisation continue, la production globale de biens devrait augmenter de plus de 50 % d’ici 2030. Au total, les investissements dans l’économie devraient atteindre de 230 à 300 trillions d’euros (de 2 300 à 3 000 milliards d’euros) d’ici 2030. Sur ce montant, environ un quart, soit 70 trillions, devraient être consacrés aux infrastructures urbaines et aux transports. "Le caractère mondial et la vitesse à laquelle vont intervenir ces investissements sont sans précédent et ne vont pas se traduire par des changements marginaux ou progressifs de l’économie, mais par des bouleversements sans précédent".
Cette étude montre à quel point nous sommes à la croisée des chemins : soit ces investissements massifs renforcent le modèle économique actuel, fortement consommateur de ressources naturelles et fortement émetteur de CO2, soit ils s’orientent vers une croissance maîtrisée de manière à réduire massivement les émissions humaines de gaz à effet de serre et limiter ainsi les effets catastrophiques du changement climatique en cours.
Le rapport souligne que plus de la moitié des 7,2 milliards d'habitants de la planète vivent désormais dans les villes et que celles-ci génèrent 80 % de la croissance économique mondiale et environ 70 % des émissions de gaz à effet de serre.
Les auteurs du rapport estiment que 90.000 milliards de dollars (70.000 milliards d'euros) sont nécessaires au cours des 15 prochaines années, soit 6.000 milliards de dollars par an, pour mettre en œuvre à l'échelle de la planète un modèle urbain acceptable, avec les réseaux de transports et de distribution d'eau et d'électricité qui l'accompagnent.
Comme toujours, Nicholas Stern fonde son d’analyse prospective sur une vision économique solide et très argumentée. Il souligne également avec force que le basculement vers un nouveau modèle de développement urbain intelligent et sobre, reposant sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, ne coûterait que 208 milliards d'euros supplémentaires par an à l’échelle mondiale.
En outre, cette hausse modeste et tout à fait supportable de 4,5 % de la « facture » énergétique et climatique pourrait être largement compensée par les économies réalisées, notamment sur la consommation de carburant. "Investir dans une économie à faible teneur en carbone est une forme rentable d'assurance contre le risque climatique", précise le rapport qui rappelle que les ravages de la pollution atmosphérique entraînent des coûts pour la collectivité qui s’élèvent dès maintenant à 4,4 % du produit mondial brut.
Soulignant les inconvénients du modèle existant, ce rapport estime que la pollution atmosphérique engendre des coûts représentant 4,4 % du PIB mondial (58 000 milliards d’euros en 2013), soit environ 2 500 milliards d’euros par an, un montant supérieur au PIB de la France !
Le Directeur du rapport, Jeremy Oppenheim, rappelle que, dans nos pays développés, l'inefficacité énergétique caractérise encore largement le fonctionnement urbain et l’organisation de nos économies. Il souligne par exemple que dans les grandes mégapoles comme New York, Londres ou Paris, 20 % du carburant consommé dans les villes sert uniquement à chercher un endroit où se garer. Concrètement, ce rapport formule 10 recommandations qui méritent d’être toutes rappelées.
La première consiste à intégrer l'impact du changement climatique dans toutes les décisions économiques, publiques et privées. La seconde concerne la signature d’un accord mondial sur le climat ambitieux et équitable. Le troisième consiste à supprimer les subventions aux énergies fossiles qui s’élèvent à plus de 460 milliards d’euros, un montant six fois supérieur aux aides consenties aux énergies renouvelables. La quatrième concerne la mise en place d’une taxation suffisamment forte des émissions de CO2 au niveau mondial. Cinquième recommandation : donner un avantage financier aux investissements « bas carbone ». Le rapport préconise également de tripler les dépenses de recherche et de développement en faveur des technologies propres.
Autre recommandation qui ne manquera pas de susciter de vifs débats : concevoir et bâtir des villes beaucoup plus denses et donc moins gourmandes en énergie. Sur ce point crucial, le groupe C40 Cities Climate Leadership Group, qui réunit les maires de très grandes villes, estime que les mégapoles peuvent réduire leurs émissions de 8 gigatonnes d’ici à 2050 (deux fois les émissions annuelles de CO2 de l’Union européenne), en augmentant leur efficacité énergétique, leur gestion des déchets et bien sûr leur réseau de transport.
Huitième recommandation : parvenir à stopper la déforestation d'ici à 2030. Neuvième recommandation : restaurer au moins 500 millions d'hectares dégradés, soit environ 12 % des terres agricoles, d'ici à 2030, ce qui permettrait de nourrir 200 millions de personnes supplémentaires d’ici 2030. Enfin, 10e et dernière recommandation, faire le choix politique résolu au niveau mondial de renoncer à l’utilisation du charbon.
Le rapport Stern survient alors que le dernier bilan publié par le Global Carbon Project, un consortium d'organismes de recherche internationaux de référence, a rendu public le 21 septembre le bilan des émissions anthropiques de CO2 pour l'année 2013. Selon cet organisme, la combustion des ressources fossiles a émis 36 milliards de tonnes de CO2, en hausse de 2,3 % par rapport à l'année précédente. Si l’on ajoute les 3,3 milliards de tonnes de CO2 résultant de la déforestation, on arrive à un total de 39,3 milliards de tonnes de CO2 émis en 2013 au niveau mondial. On mesure mieux l’explosion de ces émissions humaines de CO2 quand on sait qu’elles ont été multipliées par plus de dix en un siècle et qu’elles ont quasiment doublé au cours des 25 dernières années.
« Nous connaissons à peu près la quantité totale de carbone que nous pouvons émettre dans l'atmosphère en restant 'probablement', c'est-à-dire avec deux chances sur trois, sous la barre des 2°C », explique le climatologue Philippe Ciais, chercheur mondialement réputé au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Celui-ci ajoute « si nous examinons le bilan carbone de l’humanité, nous pouvons constater que nous avons déjà émis depuis la révolution industrielle les deux tiers de la quantité de carbone que notre Terre peut supporter sans basculement climatique majeur. Il faut savoir que le tiers qui reste - notre crédit carbone - représente moins de 30 ans d’émissions au rythme actuel ». Cet éminent spécialiste souligne également qu’à présent moins de la moitié du CO2 anthropique est absorbé par les océans, les sols et les forêts et rappelle que l’efficacité globale de ces « puits de carbone » a diminué de 10 % au cours du dernier demi-siècle, ce qui confirme que la Terre arrive au point de saturation en terme de capacité d’absorption naturelle du CO2.
Il est également intéressant de constater que ce rapport "Stern-Calderon" est en cohérence avec le dernier rapport américain sur "L'économie à faible intensité carbone", publié début septembre. Selon ce sixième rapport annuel, et pour la première fois depuis six ans, des pays émergents comme la Chine ou le Mexique, très gros émetteurs, ont réduit l'intensité de leurs émissions de carbone (tonnes de CO2 par point de PIB) à un rythme plus rapide que certains pays industrialisés.
En effet, la Chine a réduit l'intensité de ses émissions de CO2 de 4 % en 2013 (-1,4 % en 2012). Avec 561 tonnes de CO2 émises par point de PIB en 2013, la Chine reste toutefois le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière l'Afrique du Sud (635 tonnes) et chaque Chinois génère à présent plus de 7 tonnes de CO2 par an, c’est-à-dire plus qu’un Européen !
Ce rapport rappelle également que cinq pays ont accru l'intensité de leurs émissions de CO2. La France (145 tonnes de CO2 par point de PIB) ne brille d’ailleurs pas par ces résultats, avec une hausse de 0,3 % de l’intensité de ses émissions de CO2. Les émissions des États-Unis (326 tonnes) ont également augmenté de 0,6 %, celles de l'Inde (271 tonnes) de 0,9 %. L’Allemagne voit son intensité carbone augmenter de 2,9 % et atteindre 224 tonnes, en raison notamment du recours accru aux énergies fossiles pour compenser les effets énergétiques de sa sortie progressive du nucléaire.
Ce rapport "Low Carbon Economy Index" rappelle enfin que pour atteindre l'objectif international de limitation de la hausse des températures mondiales à moins de deux degrés Celsius par rapport à ce qu'elles étaient à l'époque préindustrielle, les émissions mondiales anthropiques de CO2 devront être réduites de 6,2 % par an, à comparer au rythme annuel de 1,2 % constaté entre 2012 et 2013.
Selon un autre rapport publié le 17 septembre et intitulé « estimation mondiale des populations déplacées à la suite de catastrophes naturelles » (Voir Rapport), le nombre de personnes déplacées en 2013 à cause des catastrophes naturelles a atteint 22 millions de personnes et a été trois fois supérieur au nombre de réfugiés liés à la guerre. Cette étude montre qu’environ un tiers des personnes sinistrées ont dû quitter leur lieu de vie à cause de désastres hydrologiques (inondations) et les deux tiers restants à cause de catastrophes météorologiques (tempêtes, ouragans, typhons).
Dans ce sombre scénario, il serait illusoire de penser que notre Pays sera miraculeusement épargné par les effets considérables et parfois catastrophiques du changement climatique en cours. Selon un rapport publié le 6 septembre par le ministère de l’écologie, la France pourrait, dans le pire des cas, voir ses températures augmenter de 5°C d'ici à la fin du siècle. Une telle hausse, si elle accélère la fonte des grands glaciers du Groenland et de l’Antarctique, pourrait entraîner une élévation du niveau des mers de plus d’un mètre d’ici la fin de ce siècle. Or, il faut savoir qu’une simple hausse de 80 cm du niveau de la mer affecterait, ne serait-ce que dans la région Nord-Pas-de-Calais, près d’un demi-million d'habitants.
D’autres pays européens seraient bien plus touchés que la France par ce scénario catastrophe. C’est bien entendu le cas des Pays-Bas, dont les deux tiers du territoire sont situés sous le niveau de la mer et qui ont annoncé il y a quelques jours qu'ils allaient investir 20 milliards d'euros sur trente ans pour renforcer leur système de digues.
Un autre rapport de l'organisation humanitaire espagnole DARA, commandé par Climate Vulnerable Forum (CVF), un organisme qui regroupe 20 pays menacés par les changements climatiques, estime pour sa part que la famine, la pollution et les maladies qui résultent du changement climatique sont responsables, chaque année, de plus de 5 millions de décès.
Rejoignant les estimations très alarmistes du rapport Stern, une étude du Giec, publiée en début d’année estime pour sa part à 1 050 milliards d'euros le coût global du changement climatique à l'horizon 2100, dans l’hypothèse, malheureusement probable, d'une hausse de la température globale de 2,5°C d’ici la fin de ce siècle. Dans ce scénario, pour les seules céréales, qui représentent 15 % des surfaces cultivées de la planète, la production mondiale devrait baisser entre 0,2 % et 2 % chaque décennie.
Face à cette situation, Nicholas Stern a appelé les gouvernements à abandonner la "course artificielle" entre croissance économique et lutte contre le changement climatique. "Le défi est de combiner les deux", souligne ce remarquable économiste dont les travaux sont à présent devenus une référence au niveau mondial.
A l'issue de la conférence internationale sur le climat qui vient de se tenir mardi 23 septembre à New York et a réuni plus de 120 chefs d’État, le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon a également appelé le monde à "changer de cap" devant la menace du réchauffement climatique et à « fixer un prix pour le carbone". Il a rappelé à quel point il était capital pour la Planète de parvenir à un accord international très ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l’occasion de la conférence de Paris qui doit se tenir fin 2015.
Juste avant cette conférence de New York, des manifestations ont été organisées dimanche dernier dans toutes les grandes villes du monde pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique. À New York, cette manifestation a réuni, contre toute attente, plus de 300 000 personnes, ce qui est le signe que l’opinion publique mondiale est en train de prendre conscience de la réalité et de la gravité de ce défi planétaire.
Il faut également évoquer une initiative forte de la Banque mondiale et révélatrice du changement d’état d’esprit qui s’opère dans les milieux économiques et politiques : en marge de ce sommet de l’ONU sur le climat, plus de 1000 entreprises et 73 pays se sont déclarés favorables, le 22 septembre, à un système permettant de faire payer la pollution au CO2 via une taxe carbone ou un système de quotas échangeables (Voir The World Bank).
Même si, pour l’instant, les USA et les grandes sociétés pétrolières restent absents de cette initiative, cette coalition, qui pèse pour plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, compte notamment la Chine, l'Union européenne et la Russie, et regroupe de grands noms de l'industrie et des services (BP, Statoil, Pfizer, ArcelorMittal, Allianz...)
Cette initiative rejoint celle très remarquée, prise en juin dernier par les milieux d’affaires américains qui ont publié, sous la direction de trois grands patrons réputés (Henry Paulson, Tom Steyer et Michael Bloomberg) un rapport sans langue de bois qui expose clairement les menaces considérables que fait peser le réchauffement climatique sur l’économie américaine et la sécurité du pays.
Il faut souhaiter que sous l’effet de la triple pression de plus en plus forte de leurs populations, de leurs acteurs économiques et de la communauté scientifique internationale, nos dirigeants politiques aient enfin le courage de prendre les mesures ambitieuses et radicales qui s’imposent. Et comme l’a magistralement démontré Nicholas Stern, ces mesures ne doivent pas opposer développement économique et protection de l’environnement et s’inspirer d’une vision idéologique étroite et punitive mais, au contraire, faire de ce défi climatique le moteur de la nouvelle croissance mondiale, de l’innovation technologique et de l’amélioration globale du niveau et de la qualité de vie de tous les habitants de notre Terre.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Actuellement, les centrales solaires thermiques à concentration reposent encore sur des technologies relativement coûteuses et des rendements qui ne sont pas à la hauteur des besoins. Cela va peut-être changer grâce à une découverte faite par plusieurs chercheurs du MIT qui viennent d’exposer leurs travaux dans un article de Nature Communication.
La galette mise au point par les chercheurs du MIT pour générer de la vapeur à partir de la lumière du soleil est constituée de deux couches : d'une part, une couche isolante (insulating) en mousse de carbone, sur laquelle se trouve une autre couche composée de flocons de graphite. Poreuse, elle est suffisamment légère pour flotter sur l’eau contenue dans le récipient qu’elle recouvre.
Lorsqu’un faisceau de lumière solaire concentrée touche la galette, le graphite s’échauffe, provoquant une pression qui va faire remonter l’eau par capillarité à travers les pores de la mousse de carbone. L’eau finit par se vaporiser dans la couche de graphite de sorte que la galette fonctionne comme une éponge qui, placée dans l’eau pendant une journée chaude et ensoleillée, peut continuellement absorber et évaporer du liquide. Par ailleurs, la couche de carbone sert aussi d’isolant, empêchant la chaleur de s’échapper de l’eau sous-jacente.
Les chercheurs ont constaté qu’avec un faisceau de lumière dont l’intensité était seulement 10 fois supérieure à celle d’une journée ensoleillée typique, ils pouvaient atteindre un taux de conversion record de 85 % de l’énergie solaire en vapeur. Et il semble possible d’augmenter ce taux de conversion avec une intensité lumineuse encore moindre…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
MIT
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Des chercheurs de l'Université de Stanford ont mis au point un dispositif bon marché sans émissions qui utilise une pile standard AAA pour produire de l'hydrogène par électrolyse de l'eau. La batterie envoie un courant électrique à travers deux électrodes qui séparent l'eau en hydrogène et en oxygène gazeux. Contrairement à d'autres électrolyseurs qui utilisent des catalyseurs constitués de métaux précieux, les électrodes ici sont faites de matériaux peu coûteux et abondants comme le nickel et le fer.
"Avec l'utilisation du nickel et du fer, qui sont des matériaux bon marché, nous avons pu concevoir des électro-catalyseurs assez actifs pour séparer l'eau à la température ambiante avec une seule pile de 1,5 volt", a déclaré Hongjie Dai, professeur de chimie à Stanford.
La décomposition de l'eau pour produire de l'hydrogène ne nécessite pas de combustible fossile et n'émet pas de gaz à effet de serre. Mais les scientifiques cherchent à mettre au point des catalyseurs efficaces et bon marché capables de travailler à l'échelle industrielle. Ces recherches montrent que ce nouveau catalyseur nickel / nickel-oxyde réduit considérablement la tension nécessaire pour décomposer l'eau.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Stanford
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La directive concernant la mise en décharge des déchets impose aux pays de l'Union Européenne qu'ils réduisent d'ici 2020 la quantité de déchets municipaux mis en décharge à 35 % de la totalité produite en 1995.
Pour relever ce défi urgent, Le projet européen NOWASTE, actuellement expérimenté en Sicile, porte sur les déchets biodégradables produits par les ménages. Il teste un appareil baptisé «robot mangeur de déchets». Il s'agit d'un appareil ménager anaérobie, mesurant la moitié d'un lave-vaisselle, dans lequel on peut jeter les déchets de cuisine. La machine broie et compacte les déchets, sépare les liquides des matières solides et crée un «pré-compost» qui peut être collecté par les municipalités dans le cadre des services habituels de ramassage des ordures. Cet étonnant appareil, mis au point par l'IRSSAT (Istituto di Ricerca, Sviluppo e Sperimentazione sull'Ambiente ed il Territorio), bloque aussi les odeurs des déchets alimentaires et dispose d'un système d'auto-nettoyage.
Au-delà de sa dimension technique, NOWASTE offre aux collectivités un nouvel outil performant pour la collecte du compost, qui peut ensuite être vendu pour un usage agricole ou pour la production de biogaz. Giuseppe Lo Bianco, président de l'IRSSAT, affirme que ce système pourrait être « appliqué partout où le tri des déchets est déjà implanté et où le système de ramassage public fonctionne bien ». Il s'agit selon lui d'une « solution cohérente, conforme aux principes de l'économie circulaire ».
Cet appareil ménager de compostage a été expérimenté dans 75 familles en Sicile et va bientôt être étendu à un millier de familles en vue d'une analyse à plus grande échelle des coûts et des revenus. A terme, ce système pourrait permettre de convertir les déchets ménagers biodégradables en compost ou en biogaz. Les revenus ainsi générés rembourseraient l'acquisition du système de collecte. Selon les chercheurs associés à ce projet, on pourrait ainsi réduire de 70 % le volume des déchets biodégradables et de 30 à 35 % le volume total de déchets mis en décharge.
article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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La thermoélectricité, découverte depuis deux siècles, permet de transformer la chaleur en électricité. Largement utilisée pour la réfrigération, cette énergie requiert l’utilisation de matériaux spécifiques dotés de propriétés thermoélectriques efficaces. Mais aujourd’hui, les matériaux existants capables de générer de l’électricité avec de la chaleur sont souvent chers ou toxiques. L’entreprise Alphabet Energy basée en Californie a eu l’idée d’utiliser les nanotechnologies pour créer une alternative aux semi-conducteurs utilisés actuellement et équipés de composants rares et chimiques comme le tellurure de bismuth.
En utilisant de la tétraédrite, espèce minérale composée notamment de cuivre, cette firme a trouvé une solution plus économique pour produire des conducteurs thermoélectriques performants. Cette ressource naturelle a l’avantage d’être abondante, contrairement aux autres matériaux thermoélectriques actuellement utilisés. Autre argument de poids, son utilisation est nettement moins coûteuse avec un prix divisé par huit au minimum, soit 4 dollars le kilogramme contre 24 à 146 dollars/kg pour les autres matériaux thermoélectriques.
L’entreprise a lancé son premier produit en juin 2014 auprès du producteur d’énergie Encana. Elle a développé des modules thermoélectriques pour les installer dans les oléoducs ou gazoducs d’Encana afin de capter la chaleur rejetée et la transformer en électricité. Ce nouveau type de module pourrait également être utilisé dans l’industrie automobile. En effet, le rendement électrotechnique généré par les matériaux actuels ne serait que de 2 %, tandis qu’avec l’utilisation de la tétraédrite, le rendement pourrait atteindre de 5 à 10 %.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Au terme d'une étude internationale de 6 ans réalisée sur plus de 7 000 personnes et associant notamment des chercheurs canadiens ef français, des scientifiques ont montré, en étudiant 1 796 cas de maladie d'Alzheimer, que la prise de benzodiazépines durant plus de trois mois était associée à un risque accru de maladie d'Alzheimer pouvant atteindre 51 %. L'association était notamment liée à la durée d'exposition et était plus importante en cas d'utilisation de benzodiazépines ayant une longue durée d'action.
Les chercheurs, sans remettre en cause l'intérêt thérapeutique de ces médicaments pour traiter des troubles de l'anxiété et des insomnies temporaires, préconisent des traitements plus courts, ne dépassant pas trois mois.
Les résultats de l'étude vont dans le sens des mises en garde lancées par les autorités sanitaires de plusieurs pays contre l'utilisation des benzodiazépines, notamment chez les seniors, en raison d'effets secondaires d'ordre cognitif. Selon l'ANSM, 11,5 millions de Français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine en 2012, dont 7 millions pour l'anxiété et 4,2 millions pour des troubles du sommeil.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Des chercheurs de l'Université de Barcelone, de la firme espagnole Starlab et de la société française Axilum Robotics ont annoncé avoir transmis pour la première fois un message mental simple entre deux personnes séparées par des milliers de kilomètres, l'une se trouvant à Mumbaï, en Inde et l'autre à Paris. Pour cette expérience, un des sujets en Inde portait des électrodes sur la tête transmettant, via Internet, ses activités cérébrales comme un électroencéphalogramme alors qu'il pensait à des messages très simples comme "bonjour" ou "salut".
L'ordinateur convertissait ces impulsions électriques en code binaire, avant de les envoyer à un autre ordinateur qui les transmettait au cerveau d'une autre personne en France sous forme de flash lumineux. Le sujet ne pouvait ni entendre ni voir les mots eux-mêmes, mais a été capable d'interpréter les signaux lumineux pour saisir le message.
"Nous voulions voir s'il était possible de communiquer directement entre deux personnes en lisant les activités cérébrales de la première puis en les transmettant à une autre, et ce, sur de vastes distances via les systèmes de communication existants comme Internet", a expliqué Alvaro Pascual-Leone, Professeur de neurologie à la faculté de médecine de Harvard, coauteur de cette expérience. Ces travaux semblent confirmer qu'il est possible d'envisager la réalisation d'interfaces directes entre les ordinateurs et le cerveau humain.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Plos One
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Une récente étude de l'Université d'Umea en Suède vient de faire une découverte étonnante : les neurones présents dans la peau, et en particulier celle des doigts, ne se limiteraient pas seulement à la transmission des informations tactiles, mais interpréteraient eux-mêmes ces informations.
Ces recherches ralisées par des chercheurs suédois chez une trentaine de volontaires ont montré que les neurones qui innervent la peau du bout des doigts sont capables de coder des informations complexes dès l’origine du stimulus (toucher un objet), et qu’ils se comportent donc comme des neurones du cortex cérébral.
Jusqu'à présent, l’idée dominante était que les neurones venant de la périphérie du corps ne pouvaient véhiculer que des informations simples. L'autre postulat était que les neurones de notre cortex avaient seuls la capacité de décoder ces informations élémentaires.
Mais ces recherches remettent en question ces dogmes. Ces travaux montrent en effet que l’information spatiale qui permet de reconnaître une forme est encodée dès l’origine, grâce à la position des petits récepteurs, des petits senseurs que nous avons sous la peau et qui sont connectés aux nerfs des doigts. Ces derniers seraient donc capables par eux-mêmes de traiter une grande partie de l’information qui permet de se représenter l’objet et de comprendre ce que l’on touche.
Ces travaux semblent donc montrer que nos organes sensoriels sont bien capables non seulement de traiter l'information très rapidement mais également d'interpréter cette information et de lui donner un sens, avant même que ces signaux ne parviennent au cerveau…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Selon une étude anglo-américaine, un tiers de la population mondiale risque d'avoir des problèmes de santé ou de mourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique. Ces recherches ont surtout porté sur ce type de pollution qui provient essentiellement d'activités comme la préparation des repas, le chauffage ou l'éclairage et qui est mesuré à l'intérieur des maisons.
Cette pollution domestique serait à l'origine de 4,3 millions de décès en 2012, contre 3,7 millions de décès attribués à la pollution atmosphérique extérieure, selon des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais elle menace au total la santé d'environ 2,8 milliards de personnes à travers le monde, un chiffre resté stable ces dernières années malgré une augmentation de la population mondiale, relèvent les chercheurs.
Ces combustibles sont souvent utilisés dans des feux ouverts et dans des locaux mal ventilés, ce qui explique la gravité de la pollution de l'air intérieur. "Les femmes et les enfants sont particulièrement sensibles aux effets toxiques de cette pollution et exposés aux concentrations les plus élevées", soulignent les chercheurs. Parmi les maladies les plus directement liées à la pollution domestique, ils mentionnent les infections respiratoires, les bronchites chroniques ou BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), l'asthme, le cancer du poumon et les cancers du nez ou de la gorge.
Selon le Professeur Stephen Gordon, de l'École de médecine tropicale de Liverpool (Royaume-Uni), la solution passe par l'adoption de combustibles et de méthodes de cuisson "plus propres et aussi abordables, efficaces et durables que les méthodes traditionnelles qu'ils sont censés remplacer".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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On savait déjà que la production de neurones et le nombre de leurs interconnexions influaient sur nos émotions et nos capacités cognitives mais une étude de l'Institut Pasteur et du CNRS, dirigée par Pierre-Marie Lledo, a montré que le contraire est également vrai : nos états mentaux semblent en effet influencer la production de nouveaux neurones.
Dans ce travail, les chercheurs se sont intéressés à la production de nouveaux neurones chez des souris adultes, plus particulièrement ceux qui s’intègrent dans le bulbe olfactif, la région du cerveau qui participe à l’analyse des odeurs. En utilisant des stimulations olfactives, ils ont réalisé deux types d'apprentissage auprès des souris : un apprentissage motivé par une récompense et un apprentissage sans récompense. Ils ont constaté que, lors d'un apprentissage motivé par l’obtention d’une récompense, les connexions des néo-neurones avec les régions du cortex cérébral sont bien plus renforcées qu'en l'absence de récompense.
Ce travail confirme que le contexte psychophysiologique s’avère déterminant dans la formation des liaisons entre les nouveaux neurones et le cortex cérébral. C’est donc à travers la signification attribuée aux différentes sensations, et non à travers la simple exposition sensorielle, que s’organise la maturation fonctionnelle des jeunes cellules nerveuses dans le cerveau adulte.
Ces travaux pourraient permettre de mieux appréhender le rôle joué par divers états psychophysiologiques dans l’intégration fonctionnelle des néo-neurones, et réciproquement de mieux comprendre la contribution de la neurogenèse dans les capacités d’apprentissage et de mémorisation chez l’adulte.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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Une étude menée pendant 7 ans par le docteur Huaidong Du, de l'université anglaise d'Oxford a montré que la consommation quotidienne de fruits pouvait abaisser le risque de maladies cardiovasculaires de 40 %.
Les 451.681 participants à cette étude provenaient de dix régions de Chine, ils n'avaient pas d'antécédents cardiaques ni de traitement contre l'hypertension. Les scientifiques ont enregistré la consommation quotidienne de fruits des sujets, les classant dans différentes catégories : ceux qui n'en consommaient jamais, mensuellement, de 1 à 3 jours par semaine, entre 4 et 6 jours par semaine ou quotidiennement. Environ 18 % des participants mangeaient quotidiennement des fruits et 6,3 % n'en consommaient jamais.
Les chercheurs ont découvert que le risque cardiovasculaire était réduit de 25 à 40 % chez les personnes qui consommaient au moins un fruit chaque jour. Les fruits permettent aussi de faire baisser la tension, toujours selon cette même étude.
Une autre étude a porté sur la mortalité en lien avec la consommation de fruits chez 61.000 sujets chinois exclus de l'étude précédente du fait d'antécédents cardiovasculaires et d'hypertension. Chez ces personnes à risque, la consommation quotidienne de fruits réduisait leur risque global de mortalité de 32 % par rapport aux personnes qui ne mangeaient jamais de fruits.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
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Des recherches dirigées par Thomas Geisbert, de l’Université du Texas à Galveston, s'appuyant sur l’analyse du génome du MARV (Virus de Marburg), ont permis d' identifier sept protéines impliquées dans la réplication virale.
En ciblant les gènes codant ces protéines avec de petits ARN interférents (ARNi) encapsulés dans des lipides, les chercheurs sont parvenus à soigner des singes Rhésus infectés, même trois jours après la contamination. Ce délai est extrêmement important car il correspond à l’apparition des premiers symptômes et à la date où le diagnostic biologique devient possible. Tous les singes traités ont survécu alors que tous les animaux contrôles sont morts dans les neuf premiers jours.
D'autres travaux ont démontré l’efficacité d’ARNi pour traiter une contamination à Ebolavirus 48 heures après la contamination. En retardant la limite d’efficacité du traitement, ces travaux sur le MARV se rapprochent de la réalité clinique. Non seulement ils constituent un espoir pour lutter contre le MARV, responsable de deux cas importés en 2008, mais ils pourraient également déboucher sur de nouvelles armes contre les filovirus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Finger Lakes Health
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Selon une vaste étude française, les flavonoïdes, antioxydants contenus dans le thé, protègeraient du risque de décès prématuré. Le professeur Nicolas Danchin du centre de médecine préventive à Paris a comparé le mode de vie des consommateurs de thé d'une part et de café d'autre part ainsi que l'incidence de ces boissons sur leur santé. En tout, 131 401 personnes âgées de 18 à 95 ans ont participé à l'étude entre 2001 et 2008. 95 d'entre elles sont décédées de cause cardiovasculaire et 632 sont mortes de cause non cardiovasculaire.
A l'inverse du café, chez les adeptes du thé, le tabagisme semble diminuer avec le nombre de tasses. Autre signe que la théine est corrélée à un mode de vie sain, les buveurs de thé sont plus nombreux à pratiquer un sport et leur activité physique augmente avec la consommation. Enfin, boire du thé abaisse la pression artérielle. "Le thé abaisse le risque de décès non cardiovasculaire de 24 %", précise Nicolas Danchin.
Mais cette étude ne doit pas conduire pour autant à opposer thé et café qui possèdent chacun, indépendamment des modes de vie de leurs consommateurs, des bénéfices spécifiques en matière de santé. Une étude réalisée sur 40 000 personnes buvant du café et suivis pendant 13 ans publiée dans la revue New England Journal of Medicine a en effet montré en mai 2014 qu'une consommation régulière de café permet d'augmenter l’espérance de vie et de diminuer le risque de décès de 10 % chez les hommes qui boivent du café et de 15 % chez les buveuses de café ! Il est vrai que le café semble diminuer les risques de certains cancers (foie, côlon et sein) et réduire également les risques de diabète et de maladie de Parkinson...
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Selon une étude allemande qui a suivi plus de 5.000 adultes actifs durant plus de 13 ans, un employé sur 5 subit un stress élevé au travail, Chez ces employés stressés, le risque de diabète de type 2 augmente de 45 %. Ces scientifiques de la Helmholtz Zentrum Münich rappellent les multiples effets néfastes du stress sur la santé, notamment en matière de risque cardiaque.
L’étude a suivi durant plus de 13 ans 5 300 employés âgés de 29 à 66 ans, participant à la cohorte Monica Kora, au départ exempts de diabète. Au cours du suivi, 300 d'entre eux ont été diagnostiqués avec un diabète de type 2. L'augmentation du risque de diabète constatée semble indépendante des facteurs de risque classiques tels que l'obésité, l'âge ou le sexe. Les facteurs environnementaux et de mode de vie jouent un rôle clé dans le développement des maladies chroniques dont le diabète de type 2.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Psychosomatic Medicine
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Un nouveau test rapide et peu coûteux pour détecter le paludisme, maladie tropicale qui coûte la vie à 600.000 personnes chaque année, a été mis au point par des chercheurs américains et singapouriens.
"Notre système offre un niveau élevé de sensibilité, est moins sujet à l'erreur humaine, utilise un faible volume de sang, requiert peu de préparation et a un coût très faible par test (moins de 10 cents)", affirment ces universitaires qui ont mis au point une technique innovante permettant de détecter les globules rouges infectés par le parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme.
Cette technique repose sur la relaxométrie par résonance magnétique nucléaire (RMN). La RMN expose le sang du patient à un champ magnétique auquel réagissent les déchets laissés par le parasite : les cristaux d'hémozoïne. L'examen consiste à mesurer la concentration de ces déchets caractéristiques, et évaluer ainsi la gravité de l'infection. Actuellement, le diagnostic nécessite le prélèvement d'échantillons sanguins soumis à un test de réaction biochimique.
Le développement de tests à la fois rapides, sensibles et fiables pour détecter le paludisme est un point clé pour la lutte contre cette maladie dont on enregistre plus de 200 millions de cas chaque année, selon une estimation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour 2012.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Peut-on intentionnellement modifier et embellir des souvenirs douloureux ? Oui, si l'on en croit une étude réalisée par une équipe de neurobiologistes du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) de Boston.
Les chercheurs américains, dirigés par Roger Redondo, ont développé une technique récente appelée optogénétique, qui permet de commander l'activité de certains neurones à l'aide de faisceaux de lumière. En activant certains neurones chez la souris, ces chercheurs ont artificiellement pu lui faire revivre des souvenirs et également modifier les émotions qui y sont associées.
Dans ces travaux, les chercheurs sont parvenus à rendre agréable un souvenir effrayant, et vice-versa. Les neurobiologistes pensent que les informations contextuelles d’un souvenir sont codées dans l’hippocampe, tandis que les émotions le sont dans une structure distincte, l’amygdale.
Les chercheurs ont alors constaté que les souris aux souvenirs initialement effrayants retournaient dans leur boîte et entraient dans la zone illuminée. Inversement, celles conditionnées d’abord par le plaisir puis électrisées ensuite fuyaient les zones illuminées. "Nous avons pu remplacer un souvenir de peur par un souvenir de plaisir et vice-versa", conclut le scientifique américain.
En observant les neurones au microscope, Roger Redondo a remarqué que les connexions entre amygdale et hippocampe ont été modifiées. Chez les souris conditionnées par la peur, les connexions initialement établies disparaissent pour laisser la place à un autre réseau formé après le contact avec les femelles. Leur présence agréable pour les mâles aurait contribué à reformer d’autres connexions qui associent alors une sensation plaisante au souvenir initial.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
MIT
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