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NUMERO 74 |
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Edition du 03 Décembre 1999
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Edito
Une planète intégralement communiquante en 2025
Sur le site Internet de Lucent Technologies, l'un des géants mondiaux des télécommunications (38 milliards de dollars de CA pour 237 milliards de dollars de capitalisation boursière), on pouvait lire, ces jours derniers, un article tout à fait étonnant, plus proche d'une nouvelle de science-fiction que des habituels communiqués commerciaux d'entreprises. Intitulé " Vers une mutation radicale de la communication pour le 3ème millénaire ", cet article prévoyait rien moins qu'une interconnexion intelligente de tous les objets de notre vie quotidienne via l'Internet. De notre voiture à nos chaussures, de notre frigo à notre agenda électronique souple, en passant par nos vêtements et même notre stylo, tous les objets que nous utilisons chaque jour sans même y penser seront reliés entre eux par l'Internet d'ici 25 ans, prédit cet article. Ce réseau planétaire constitué de dizaines de milliards d'objets interconnectés sera comparable à une véritable " peau " vivante et réactive aux modifications de son environnement. Dès 2010, selon les experts de Lucent, les communications inter-objets dépasseront en volume les communications entre êtres humains. Fini le temps des objets inertes, sans mémoire ni capacité d'adaptation. Nos assistants numériques personnels se mettront à jour automatiquement et en permanence, et sauront hiérarchiser pour nous les urgences et les tâches à accomplir. Nos habitations comme nos appareils électroménagers seront capables de nous informer d'une anomalie et nous rappelleront qu'il faut commander les yaourts ou prévoir le changement de l'amortisseur du lave-linge. Notre voiture se rappellera de notre position de conduite préférée ; elle saura nous indiquer en toutes circonstances le meilleur itinéraire possible et nous préviendra, de surcroît, d'une défaillance mécanique avant que celle-ci ne survienne. Nos bureaux et nos maisons sauront se souvenir de nos visages pour nous en autoriser l'accès et se souviendront aussi de nos habitudes de travail, de nos besoins et même de nos goûts pour s'y adapter de manière aussi discrète qu'efficace. Nos vêtements intégreront des micro-capteurs qui surveilleront tout aussi discrètement notre état de santé et notre condition physique et pourront nous prévenir par exemple de ne pas prendre le volant si nous sommes trop fatigués. Bien sûr, il faudra attendre une à deux décennies pour voir ce scénario se réaliser totalement mais la première étape de ce scénario se réalisera avant 5 ans. En effet, dès 2004, le nombre de terminaux portables reliés à l'Internet sera supérieur au milliard et dépassera le nombre total de micro-ordinateurs fixes connectés au Web. La transmission des données sans fil et à haut débit sera assurée en combinant le numérique hertzien et satellitaire, dans le cadre de la nouvelle norme mondiale UMTS qui permettra à nos mobiles et assistants personnels de recevoir de la vidéo. En outre, la généralisation des modems sans fils sur l'ensemble de nos appareils permettra de travailler avec un confort sans commune mesure avec celui dont nous disposons aujourd'hui. Mais il est clair que cet Internet intégral des années 2010-2020 aura toujours besoin de grandes artères matérielles et d'un réseau secondaire desservant l'utilisateur, capables d'absorber l'explosion prévisible du trafic que va générer un milliard d'internautes. Dans ce domaine, 2 innovations techniques majeures devraient permettre de révolutionner la rapidité d'accès au Web. En premier lieu, l'UDWDM qui permet de multiplexer plus d'un millier de longueurs d'onde par fibre optique et autorise des débits de plus de 10 terrabits/s (un terrabit est égal à 1000 milliards de bits). Avec une telle capacité, on pourra véhiculer sur une seule fibre plus de 15 millions de communications téléphoniques ou encore plus de 500.000 films simultanément ! Enfin, pour aller jusqu'à l'utilisateur final, une autre innovation remarquable, le VDSL, permettra de proposer aux foyers des accès à 10 mégabits/s en voie descendante, de quoi permettre le développement de la visiophonie et de la vidéo à la demande. Ce monde intégralement communiquant qui nous attend dans une génération sera-t-il pire ou meilleur que celui que nous connaissons aujourd'hui ? La réponse à cette question n'est pas de nature technique mais politique et éthique car la technologie, quelle que soit sa puissance, n'est jamais qu'un outil qui doit être mis au service du plus grand nombre pour contribuer à l'épanouissement intellectuel et à l'accomplissement personnel de tous. (voir article sur le site de Lucent http://www.lucent.com/press/1199/991112.bla.html) René TREGOUET Sénateur du Rhône
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TIC |
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Information et Communication
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San Jose Mercury News La Federal Communications Commission (FCC) a décidé de consacrer plus de moyens financiers pour accélérer les connexions à l'internet des écoles et bibliothèques. Cette initiative de l'organe réglementaire américain, qui finance depuis déjà deux ans les accès réticulaires des écoles et bibliothèques publiques du pays qui en ont le plus besoin, a été saluée par Bill Kennard, le président de la FCC, et Bill Clinton, qui ont souligné l'importance de cette opération. Cet effort très important est possible grâce à une taxe prélevée à cet effet sur les revenus des compagnies téléphoniques, qui, n'oublient pas cependant-business is business-d'en répercuter le coût sur leurs clients. C'est la société Universal Service Administrative qui est chargée de redistribuer cette manne, sous le contrôle de la FCC. Ainsi, les établissements concernés disposent de réductions allant de 20% à 90% sur leurs frais de connexion à l'internet. Près de deux milliards de dollars ont été consacrés à cet objectif en 1998, 1,7 milliard ont été dépensé en 1999, et 2,25 milliards seront investis en l'an 2000, l'ensemble touchant une population estimée à 700 000 personnes. Brève @RT Flash
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Il possède son cartable électronique, travaille sur écran intégré à son pupitre, fréquente un lycée en réseau et pioche ses stages en entreprise sur Internet : lui, c'est l'élève de demain, qui se dessine à travers la visite de quelques stands installés au Salon de l'éducation, foire aux innovations du système éducatif, plus connu pour ses dysfonctionnements que pour son appétit à s'approprier et à tester les nouveautés. Au lycée professionnel (tertiaire et industrie) Charles-de-Gaulle du Muret, près de Toulouse, chacun des 900 élèves dispose de son cartable électronique, accessible sur mot de passe personnel, l'établissement mettant à disposition un ordinateur pour trois élèves. Cette mémoire est divisée en une partie personnelle et une partie commune à sa section, là où les enseignants déversent devoirs, documents, etc. Le lycée fournissant gratuitement le logiciel, l'élève peut également se connecter chez lui, à condition de s'être procuré les logiciels de traitement de textes nécessaires. Dès son entrée au lycée, chaque élève signe une charte, dans laquelle il s'engage à ne pas faire mauvais usage de son " cartable " (pas de sites pornographiques, pas de logiciels piratés...), le tout supervisé par la Commission nationale informatique et libertés, qui a primé l'établissement pour ses (bonnes) pratiques. Si l'ordinateur et le mot de passe sont en train de remplacer le cahier de textes et le crayon, " le contact direct avec l'enseignant reste indispensable ", insiste Abbas Salloum, qui se partage entre ses cours de mathématiques et l'administration du réseau. Le souci de ne pas faire de l'informatique " une machine à enseigner " est précisément au coeur de ce qu'André Bienaimé, membre du service technologies de l'information et de communication du rectorat de Lille, préfère appeler une " aventure " plutôt qu'une expérience, tant les aléas sont encore nombreux. Quarante classes primaires et de collège sont concernées par cette opération baptisée " le pupitre électronique ". Chaque élève est face à un terminal d'ordinateur, l'enseignant pouvant, depuis son bureau-écran, verrouiller, converser, faire un groupe de niveau, ramasser les copies, etc. Siemens et Hewlett-Packard ont été, entre autres, sollicités pour résoudre les " problèmes technico-pédagogiques " du projet auquel une quarantaine de profs, déchargés à mi-temps, sont associés. Le logiciel de pilotage a été développé par une entreprise que le rectorat a repéré sur le Net, tout simplement. Afin de plaider son dossier auprès des collectivités locales avec un maximum de chances de succès, le rectorat veut parvenir à " une classe à 100.000 francs ", contre 250.000 actuellement. Les Echos : http://www.lesechos.fr/jj19991126/articleg/662165.htm
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Au cours du 82è Congrès des Maires de France, Christian Pierret, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, a annoncé que les collectivités locales pourront, comme elles en ont émis le souhait, se raccorder aux intranets mis en place en région par les services administratifs déconcentrés de l'Etat. Ces intranets territoriaux seront généralisés d'ici à la fin 2000. Le secrétaire d'Etat a tenu à rappeler que la loi sur l'aménagement du territoire, votée en juin, permet aux collectivités d'établir des réseaux de fibres optiques et de les mettre à disposition des opérateurs, à condition que ces derniers n'aient pas développé eux-mêmes de tels réseaux et que l'offre à haut débit reste insatisfaisante (notion de "carence") Atelier : http://www.atelier.fr
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Vous le regardez, mais c'est lui qui vous observe. Il en sait même peut être davantage sur vous que votre propre famille. L'internet vous espionne. Car lorsque vous surfez sur le réseau, vous laissez, tel un Petit Poucet, des empreintes un peu partout : sur votre navigateur, sur votre disque dur, sur les sites que vous visitez ou sur des serveurs de données. " Il y a vingt ans on redoutait la constitution de grosses bases de données sur les citoyens par l'Etat. Avec l'internet nous sommes confronté aux problèmes des traces. Ce sont ces petits fichiers qui posent désormais problème ", explique Thierry Jarlet, responsable de la communication de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Cet organisme indépendant, chargé de veiller au respect de la loi informatique et libertés, s'est ému dans son rapport annuel, remis à Jacques Chirac au début de l'été, des " problèmes que pose le développement de l'informatique, et notamment de l'internet, au regard du respect de la vie privée ", selon son président Michel Gentot. Et le climat n'est pas rassurant. Les utilisateurs de RealJukebox, un logiciel de lecture de fichiers musicaux, viennent ainsi de découvrir que le fabricant RealNetworks y avait placé un mouchard destiné à recueillir les goûts de chacun. Une affaire qui rappelle les récents déboires d'Intel et de Microsoft, les deux géants de l'informatique, qui se sont attirés les foudres des consommateurs. Intel avait placé des identifiants dans ses microprocesseurs Pentium III et Microsoft dans Windows 98. Le dérapage de la firme de Bill Gates a valu cette année à son puissant patron un Big Brother Award, sorte d'oscar " récompensant " le " meilleur ennemi " de la vie privée. Ces empreintes numériques font frémir, car ce sont des marques au fer rouge. En leur associant des données sur les sites que vous vous visitez, elles permettent de monter de véritables fichiers personnels. De quoi entamer sérieusement la confiance des consommateurs. La Cnil est d'ailleurs de plus en plus souvent interpellée par des utilisateurs du Net angoissés par un risque de fichage abusif. En France, 78% des sites déclarés auprès de la Cnil collectent des informations sur les internautes et plus de la moitié des sites comportant une messagerie électronique transmettent des adresses e-mail à des tiers. La collecte n'est pas illégale si elle est " loyale " : l'intéressé doit en être averti et a un droit d'accès et de rectification. Nouvel Obs : http://www.nouvelobs.com/economie/medias1.html
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Co-inventeur du world wide web, Robert Cailliau soutient la mise en place d'un permis pour tous les utilisateurs d'Internet afin qu'ils soient aussi responsables que les automobilistes sur une route. Le Belge, qui a conçu le web en 1990 avec le Britannique Tim Berners-Lee, estime que la régulation d'Internet permettra aussi de repérer les sites racistes ou pédophiles. "Le Net est un autre monde, un endroit potentiellement dangereux. Vous pouvez faire mal mais l'on peut aussi vous faire mal, comme sur la route. Si vous recevez une formation avant d'ouvrir un compte (Internet), alors vous serez mieux préparé avant de sortir", a déclaré Cailliau à Reuters Television. En revanche, le chercheur insiste pour que le système reste ouvert, sans propriétaire et sans règlement nationaux. "L'Internet et le web sont hors de toutes frontières géographiques. Ils ressemblent à l'air. Si vous polluez en un endroit, la pollution va franchir les frontières", explique t-il. Mais, pour ces mêmes raisons, Cailliau estime indispensable une régulation au niveau international pour suivre le comportement des utilisateurs et les trouver en cas de violations droits de l'Homme. Le co-inventeur du web espère aussi que le Consortium du World Wide Web (W3C) - qui fixe les normes techniques du web - pourra se mettre d'accord sur un système de micro-paiement qui permettra aux utilisateurs d'accéder à des pages sans publicité. Sur l'avenir du web, Cailliau estime qu'il devra être plus rapide et plus riche en informations fiables et de qualité et il compte sur la mise en place du micro-paiement optionnel pour pouvoir réellement travailler sur le web. Reuters:27/11:99 : http://fr.news.yahoo.com/991127/32/7gpa.html
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Alors que le Parlement doit prochainement examiner le Projet de loi légalisant la signature électronique, les ministres de l' Union européenne chargés des télécommunications ont adopté le 30 novembre à Bruxelles une directive fixant un cadre réglementaire pour les signatures électroniques. Présentée en mai 1998, cette directive établit un cadre juridique homogène au sein de l'Union pour l'utilisation des signatures électroniques. Le projet reconnaît notamment la validité de ces signatures à l'égal des signatures manuelles, à condition de remplir un certain nombre de conditions de sécurité. La signature électronique peut revêtir diverses formes, des plus simples comme l'insertion sur un document d'une signature manuelle scannée, jusqu'aux plus complexes utilisant des codes informatiques cryptés, qui sont aujourd'hui les plus utilisés. Il s'agit évidemment, d'authentifier l' auteur sans risque d'erreur ou de fraude. Le système doit également assurer qu'un document portant une signature électronique ne puisse pas être modifié a posteriori sans que cela soit détectable. De façon à s'appliquer aussi aux futures évolutions technologiques, la directive a prévu une approche "neutre" pour ce qui concerne les technologies utilisées pour les signatures électroniques ainsi que pour les services habilités à authentifier les signatures. La Commission européenne a de son côté salué l'adoption de ce nouveau cadre légal, soulignant qu'il "assure la sécurité demandée par les acteurs du marché des transactions électroniques et renforce la position de l'Union européenne face à a concurrence dans le contexte d'un marché mondial". La sécurité des transactions est en effet un élément essentiel pour le commerce électronique, un secteur porteur de créations d'emplois que la Commission européenne entend contribuer à développer. D'ici 2002, le commerce électronique en Europe devrait atteindre 30 milliards de dollars et plus de 50% des foyers européens auront alors un accès à l'internet, selon des estimations de British Telecom. Communiqué de la Commission : http://europa.eu.int/rapid/start/cgi/guesten.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/99/91...|0|RAPID&lg=FR Texte de la Directive : http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/dat/1999/fr_599PC0195.html Projet de Loi sur la signature électronique : http://www.senat.fr/leg/pjl98-488.html
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Si l'Europe parvient à devancer les Etats-Unis en matière de commerce électronique, ce sera principalement grâce au développement des technologies mobiles sans fil. Et non, comme on pourrait le penser, à celui du net. Telle est l'une des surprenantes conclusions d'une étude menée par le sérieux Gartner Group. Selon ce dernier en effet, les technologies sans fil constitueront les principaux vecteurs de la percée des applications commerciales b-to-c (business to consumers) en Europe. Plus performante, la téléphonie mobile offrirait un accès simplifié à la Toile. Non seulement, elle devrait, selon l'enquête, devenir une plate-forme commerciale séduisante, surpassant les standards des PC et de la télévision, mais elle bénéficierait aussi d'un engouement spécifique à notre vieux continent. Le téléphone mobile devrait ainsi enregistrer en Europe un taux de pénétration supérieur à 60 % en 2004. La même année, 95% des portables seront logiquement équipés de la technologie WAP (Wireless Application Protocol). Et celle-ci devrait alors, selon les prévisions, engendrer à elle seule 40% des transactions électroniques hors Amérique du Nord. Mais pour atteindre de telles performances, encore faut-il résoudre la question cruciale de la sécurisation de ce type de transactions. Schlumberger, le leader mondial en matière de solutions liées à la technologie des cartes à puce, vient de présenter sa nouvelle carte à puce permettant de sécuriser les transactions de commerce électronique depuis un téléphone mobile. Premier WIM (Wap Identity Module), ce dispositif a pour principaux avantages de permettre de passer d'une application à l'autre (prise d'appel pendant une transaction) mais aussi de pouvoir se localiser sur n'importe quel support : carte bancaire, carte Sim ou même une carte autonome... Un atout qui n'a pas échappé à Visa International qui a rejoint en octobre le Forum WAP. Selon un rapport publié par Allied Business Intelligence (ABI), 500 millions de ces téléphones mobiles seront vendus entre 2000 et 2005, ce qui revient à dire qu'en 2005, ces téléphones représenteront le tiers du parc total produit... Encore à ses prémisses, le m-commerce ou commerce électronique à partir d'un mobile connecté à Internet devrait, soufflent déjà certains professionnels, enregistrer dès 2003 un volume annuel de ventes supérieur à celui des PC. Tribune : http://www.latribune.fr/Tribune/Articles.nsf/ArticlesWeb/
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Le groupe d'électronique japonais Pioneer vient d'annoncer la commercialisation au Japon, pour le mois de décembre, des premiers lecteurs-enregistreurs DVD effaçables. Ces lecteurs-enregistreurs feront leur apparition en Europe et aux Etats-Unis à la fin de l'année prochaine. Appelé DVD-1000, l'enregistreur sera commercialisé 250 000 yens, soit environ 12 500 F. Les disques vierges seront vendus 3 000 yens (150 F). Ils ont le même format qu'un DVD (12 cm de diamètre), une capacité de stockage de données de 4,7 gigaoctets, soit l'équivalent de six heures de film. Ils peuvent être réenregistrés un millier de fois. Voulant devenir le numéro un mondial du DVD, Pioneer prévoit de commercialiser cette année 1,3 million de lecteurs classiques, soit le double de l'année précédente. Le groupe espère avec le DVD vidéo enregistrable, précipiter la fin de la cassette vidéo. Atelier : http://www.atelier.fr
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Comme chaque année, la lecture du programme de la conférence internationale des circuits semiconducteurs (ISSCC) réserve son lot de nouveautés. En février prochain. Compaq, Samsung et Alpha processor doivent présenter ensemble une puce Alpha dessinée en 180 nanomètres qui fonctionne à 1 GHz. Pas moins de 24 chercheurs signent l'article! Chez IBM, on présentera un PowerPC à la même fréquence, tandis que Motorola se contente d'un G4 modifié à 780 MHz. Intel n'est pas en reste, qui outre son IA-64, montrera que ses Pentium III peuvent encore grimper en fréquence. Les ingénieurs disposent d'un prototype qui animera ses 25 millions de transistors à 1 GHz. Comme les produits de série, la puce utilise une technologie de gravure 180 nm avec des connexions en aluminium. Côté stockage, IBM présentera les avancées de ses technologies à très haute densité. Les chercheurs du laboratoire de Zürich décriront leur mille-pattes (Millipede), une technologie dérivée du microscope à force atomique. La tête d'enregistrement peut, avec ses 1024 aiguilles de 4 nanomètres de diamètre, lire et écrire jusqu'à 31 gigabits de données sur chaque centimètre carré de support. C'est dix fois plus que les disques durs de laboratoire, et trente fois mieux que ceux du commerce... Sur le front de la consommation d'énergie, c'est sans doute le MIT qui devrait remporter la palme. Le laboratoire américain présente un processeur de signaux (DSP) qui absorbe seulement 560 nanowatts. Un niveau de consommation qui, expliquent les chercheurs, permet d'envisager de l'alimenter par conversion électrique des vibrations ambiantes. A quand un téléphone qui se recharge tout seul? Yahoo : http://fr.news.yahoo.com/991125/32/7g3v.html
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La sonde américaine Mars Polar Lander doit atterrir aujourd'hui sur la planète rouge, où elle tentera de découvrir de l'eau en sous-sol. Pour les scientifiques, il s'agit d'une étape supplémentaire vers le débarquement de l'homme sur Mars dans une quinzaine d'années. Après l'échec de la mise sur orbite de la sonde américaine Mars Climate Orbiter, Mars Polar Lander et les deux mini sondes Deep Space 2 devraient se poser en douceur sur le sol martien, à l'issue d'une randonnée de 11 mois et 757 millions de kilomètres. MPL doit pénétrer dans l'atmosphère martienne en suivant un étroit couloir de 10 km de large et 40 km de long commençant à une altitude de 125 km. La sonde, qui voyage à la vitesse de 19.300 km/h, doit se poser dans une plaine située à quelque 800 km du pôle Sud, par 76 degrés de latitude sud et 195 degrés de longitude ouest. Le site choisi, une ellipse d'une surface de 4.000 km2, ne présente qu'une difficulté, la présence de deux cratères dont l'un de 14 km de diamètre. MPL sera dirigée vers le centre de l'ellipse, un rectangle de 200 km de long pour 20 km de large. La sonde plongera directement dans l'atmosphère, protégée de la chaleur du frottement par un bouclier thermique. Un parachute s'ouvrira ensuite à environ 7 km d'altitude pour ralentir sa chute jusqu'à un kilomètre de hauteur. Enfin, le moteur sera allumé pour l'atterrissage en douceur. Cette technique avait été essayée avec succès pour les deux Viking qui s'étaient posées en 1976. Mais MPL se réserve un certain nombre de "premières". Ainsi, sa descente sera filmée par une caméra extérieure. D'autre part, elle lâchera en altitude les deux mini-sondes de l'expérience Deep Space 2, Scott et Amundsen, qui tomberont sans freinage pour se ficher à un mètre de profondeur afin de rechercher de l'eau dans le sous-sol. Leur mission principale sera de tenter de détecter de l'eau, sous forme de glace ou de vapeur, dans le sol martien. Mars Polar Lander dispose d'un bras robotisé qui lui permettra de racler la croûte de la surface et de placer les échantillons recueillis dans un mini-four laboratoire. Ils y seront chauffés pour en extraire les gaz volatiles éventuels, comme la vapeur d'eau ou le dioxyde de carbone. c'est en 1964 que la sonde Mariner 4 nous a envoyé les premières photos de Mars prises de l'espace. En 1976, les deux sondes Viking ont été les premiers vaisseaux américains à se poser sur Mars. Avec leurs deux modules restés sur orbite, elles tracent un premier portrait de la planète. Toutefois, elles ne permettront pas de déterminer la présence d'une vie sur l'astre. En 1997, la sonde Mars Pathfinder crée à son tour l'événement en atterrissant avec son petit robot mobile Sojourner. Pour la première fois, l'homme peut se déplacer sur une autre planète par robot interposé. Photographies saisissantes, études météorologiques, analyses de roches, la sonde a apporté des éléments uniques sur la présence, dans le passé, de grandes quantités d'eau ou sur l'activité volcanique. Cette même année, la sonde américaine Mars Global Surveyor se mettait sur orbite autour de l'astre. Depuis, elle ne cesse de renseigner sur les détails de la planète - dunes, canyons... - et cartographie systématiquement sa surface. Mars Polar Lander n'est qu'un maillon de la chaîne de sondes qui arriveront sur Mars au cours des prochaines années. Les Américains doivent envoyer désormais tous les deux ans deux vaisseaux vers l'astre. L'Agence spatiale européenne (ESA) entrera dans la course avec " Mars Express ". Et en 2005, la France et les Etats-Unis lanceront la première " mission retour " pour ramener sur Terre des échantillons du sol de Mars. La grande aventure martienne, l'arrivée de l'homme sur Mars, s'inscrira dans cette longue lignée, peut-être dès 2014. Pour les fanas du cyberespace, la sonde Mars Polar Lander spacecraft diffusera en direct sur l'internet images et sons de la planète rouge dès son accostage, le 3 décembre. La sonde se posera près du pôle sud de la planète. Elle transporte un microphone spécial qui retransmettra tous les sons ratissés sur le sol martien, qui seront disponibles sur le site de la Société planétaire, à l'origine du projet. Lancée en 1980, l'entreprise a réuni des universitaires de Berkeley, des scientifiques, dont David Juergens, du Laboratoire de propulsion de la Nasa (le JPL), pour mener le projet à bien et intégrer un micro à la sonde. Quant aux différentes prises de vues que nous offrira la sonde, elles seront retransmises sur un autre site. Articles résumés par @RT Flash AFP http://fr.news.yahoo.com/991202/2/7jca.html http://fr.news.yahoo.com/991202/32/7iz9.html Progrès/3/12:99 http://www.leprogres.fr/infodujour/France_Monde/index.html#1 BBC News http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_546000/546366.stm Le projet Mars Polar Lander http://mars.jpl.nasa.gov/msp98/index.html Images de Mars http://movies.go.com/m2m/index.html Sons martiens http://www.planetary.org/
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Une équipe internationale d'astronomes a découvert six nouvelles planètes hors du système solaire, rapporte le WP. Leur taille s'échelonne entre une et plusieurs fois celle de Jupiter, dont elles se rapprochent par leur nature gazeuse. La découverte de ces planètes, permise par l'observation des infimes perturbations qu'elles infligent à la position de l'étoile autour de laquelle elles gravitent, porte à 28 le nombre de planètes découvertes hors du système solaire. Cinq de ces nouveaux astres se trouvent à l'intérieur de la zone d'habitabilité entourant leur étoile, ce qui permet aux astronomes d'espérer qu'elles abritent des organismes vivants. L'orbite elliptique autour des étoiles dont elles sont un satellite est telle qu'elles pourraient contenir de l'eau sous forme liquide. brève rédigée par @RTFlash BBC News : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_542000/542251.stm
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Les sociétés développant des logiciels d'application destinés au traitement des images satellitaires doivent revoir leur stratégies pour répondre aux nouvelles attentes crées par l'arrivée sur le marché de nouvelles sources de données brutes. Selon le Président d'Earth Resources Data Analysis System, les mathématiques même qui suffisaient il y a vingt ans pour exploiter les images des premiers satellites Landsat ne permettent pas aujourd'hui d'extraire suffisamment d'information de celles produites par le satellite Ikonos, qui présentent des pixels de seulement un mètre de coté. Par ailleurs, ces développeurs ne doivent plus se contenter de servir une communauté de chercheurs et d'experts en informatique, mais fournir des logiciels exploitables par des non-initiés. La vente pour seulement 600 dollars l'unité, par le gouvernement américain, d'images produites par le nouveau satellite Landsat 7 ouvre le marché de l'imagerie spatiale à de nombreux nouveaux clients, dans des secteurs aussi variés que la planification urbaine ou le développement de jeux vidéo. Selon de nombreux observateurs, une place prédominante sera donnée aux outils basés sur le réseau Internet, qui permettra notamment le stockage des données brutes sur des serveurs distants, évitant les surcharges inutiles des ressources mémoires des utilisateurs. Etats-Unis- Espace : http://www.france-science.org/usa-espace
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a découvert une enzyme qui élimine de manière "spectaculaire" la substance qui jaunit le papier, ce qui pourrait rendre moins polluante une industrie qui utilise massivement des produits chimiques blanchissants. Il y a quelques mois, les chercheurs français ont découvert les propriétés d'un champignon filamenteux qui produit une enzyme, la lacasse, capable d'éliminer de manière très ciblée la lignine, substance contenue dans la paroi des cellules végétales et qui jaunit le papier, a expliqué Marcel Asther, directeur de l'Unité de Biotechnologie des champignons filandreux de l'INRA à Marseille. Le résultat est spectaculaire", a-t-il commenté lors d'un point de presse. "Nous avons aussi découvert que cette enzyme fonctionne trois fois mieux dans les usines qui utilisent de la paille de riz et du blé, comme c'est le cas en Chine, et non du bois", a précisé le chercheur. L'industrie du papier est l'une des plus polluantes au monde", a déclaré M. Asther. "Pour blanchir la pâte à papier, il faut utiliser des produits blanchissants qui sont rejetés avec les eaux usées, avec des risques cancérigènes. Il faut aussi de grandes quantité d'eau: 20 m3 d'eau en France par tonne de pâte à papier et 100 m3 d'eau en Chine". Ce procédé biologique permet de réduire de moitié la quantité de produits chimiques nécessaires. Autre avantage, l'enzyme s'attaque spécifiquement à la lignine sans altérer la qualité du papier, contrairement aux produits chimiques: la résistance à la déchirure est accrue de 25%, élément capital pour les industriels, a poursuivi le chercheur. L'enjeu est de taille en Chine, deuxième producteur mondial de pâte à papier, élaborée à 75% à partir de paille de riz et de blé, mais qui doit importer du papier de haute qualité (3 milliards de dollars en 1996).Actuellement, la Chine utilise 20 kilos de papier par habitant et par an, contre 250 kilos par habitant en Europe. "Le jour où les Chinois augmenteront leur consommation de papier, il risque de ne plus y avoir de bois disponible sur Terre", a lancé M. Asther. AFP/2/12/99 : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=87705&cat=14
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Un patient a bénéficié pour la première en France d'une nouvelle forme de greffe pour réparer la cornée lésée, une greffe de membrane amniotique déjà expérimentée aux Etats-Unis et au Japon, selon les chirurgiens de l'Hôtel-Dieu, l'hôpital parisien où l'intervention s'est déroulée le 10 novembre. "La greffe a été un succès", a indiqué jeudi le Pr Jean-Marc Legeais, du service d'ophtalmologie dirigé par le Pr Gilles Renard. Cette greffe de morceaux de membrane amniotique, qui entoure le bébé dans le ventre de sa mère, a été précédée par des essais cliniques sur l'homme aux Etats-Unis et au Japon, précise-t-il. Dans le meilleur des cas, la membrane utilisée, qui comporte fort peu de cellules, peut se transformer en cornée, paroi transparente protectrice de l'oeil. Le patient, un homme de 40 ans, souffrait d'un ulcère consécutif à une brûlure accidentelle causée par un produit caustique. "Il y a un an, il avait subi une greffe de cornée, mais malgré un traitement anti-rejet avec la cyclosporine, il avait rejeté le tissu greffé". Le trou (l'ulcère) dans la cornée a pu être bouché grâce aux petits morceaux de membranes de 3 cm sur 4 cm, qui sont bien tolérés par l'organisme du receveur. ""Dans le futur, des greffes en urgence, dans les 48 heures après une lésion accidentelle, pourraient être envisagées. Cette dernière indication n'a pas encore été testée chez l'homme, mais parait prometteuse d'après l'expérimentation sur l'animal", relève-t-il. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=87874&cat=14
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Le rapport conjoint de l'OMS et l'ONUSIDA, publié quelques jours avant la journée mondiale contre la maladie qui aura lieu le 1er décembre, souligne encore une fois l'ampleur de l'épidémie. En 1999, le sida aura entraîné 2,6 millions de décès et 5,6 millions de personnes auront été infectées par le vih. Depuis le début de l'épidémie, 50 millions de sujets ont été infectés, 16 millions sont décédés. Actuellement, la plus forte progression est observée dans les nouveaux Etats indépendants de l'ancienne union soviétique, bien que "l'épicentre" reste incontestablement l'Afrique. Dans cette zone du monde, les femmes paient un lourd tribut: 12,2 millions d'africaines vivent aujourd'hui avec la maladie et le risque d'infection est, chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans, cinq fois plus élevé que chez les hommes du même âge. En Asie, les efforts de prévention semblent porter leurs fruits, la prévalence de la séropositivité étant certes en progression, mais moins rapidement que ce que les estimations laissaient prévoir. Quotidien du médecin : http://www.quotimed.com/flash/view.cfm?infoID=1764&Random=66
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Une équipe de chercheurs britanniques menée par le professeur Roy Calne expérimentent actuellement une nouvelle méthode de transplantation qui permet aux patients d'accepter leurs nouveaux organes sans avoir à prendre de médicaments contre les rejets. La technique, qui a essayée sur une trentaine de patients, donne de si bons résultats qu'elle pourrait être étendue à toutes les transplantations de Grande Bretagne . Actuellement, dans les transplantations le système immunitaire considère l'organe greffé comme un corps étranger et, logiquement il tente alors de le détruire, comme il le ferait avec un microbe. C'est ce qui explique le phénomène de rejet. Pour lutter contre ce dernier, on doit utiliser des médicaments qui affaiblissent le système immunitaire. Au prix d'un traitement très lourd, le patient conserve son organe greffé, mais devient plus vulnérable aux maladies. La technique développée par les chercheurs anglais consiste à affaiblir le système immunitaire du patient avant la greffe à l'aide d'un médicament spécifique. Lorsque les défenses immunitaires se reconstituent naturellement, elles croient que l'organe nouvellement implanté a toujours été là. Elles ne l'identifient donc pas comme un intrus et ne cherchent pas à le détruire. Pour l'instant, les patients qui ont reçu une greffe avec ce traitement prennent par précaution une légère dose de médicaments immunosuppresseurs. Cette nouvelle technique devrait permettre une diminution sensible du taux de rejet, limiter le nombre d'organes perdus et augmenter finalement le nombre d'organes disponibles pour les malades en attente de greffe. brève rédigée par @RT flash BBC News : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_538000/538565.stm
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Découvrir exactement comment nous sentons, c'est une tâche titanesque à laquelle s'est attelée l'Américaine Linda Buck, l'une des invitées vedettes du récent colloque à Marseille consacré à "l'écologie chimique". Cette chercheuse de la Harvard Medical School est à l'origine des découvertes parmi les plus récentes sur l'olfaction. Les questions qu'elle se pose, qui pourraient être celles d'un enfant de 5 ans, cachent une redoutable complexité: pourquoi le parfum de cette rose jaune est-il différent de celui de cette rose rouge? Comment sait-on reconnaître des milliers d'odeurs sans se tromper? On ne le sait toujours pas très bien. C'est au début des années 90 que Linda Buck commence à résoudre l'énigme. Sa stratégie est originale: plutôt que de chercher les récepteurs des odeurs, qui se cachent au bout des millions de neurones olfactifs, elle préfère humer leur cuisine biochimique. Dis-moi quelle cuisine tu fais, je te dirai qui tu es. En l'occurrence, elle découvre que les "cuistots" ne peuvent être que des molécules très spéciales, répondant au nom de "protéines à sept domaines transmembranaires". Elles seules, à l'approche d'une molécule odorante, sont capables de déclencher une telle cascade de réactions biochimiques dans les neurones. Le chaînon manquant entre le nez et l'odeur est découvert! Elle vérifie très vite son hypothèse grâce à la génétique. Dans les tissus olfactifs, Linda Buck trouve la famille de gènes qui sert justement à la fabrication de ces protéines-récepteurs. Au final, chez le rat, mille gènes différents codent mille types de récepteurs. A côté, la vision semblerait presque primaire, avec ses trois types seulement de photorécepteurs! En d'autres termes, chez le rat, 1 % du patrimoine héréditaire est dédié à l'olfaction, autant que pour le système immunitaire! On savait l'odorat vital chez les animaux, la preuve en est faite par les gènes. Chez l'homme, entre 500 et 750 gènes sont impliqués .Lancée sur la piste des récepteurs-sentinelles du nez, Linda Buck remonte maintenant vers le cerveau. Quel chemin, quel réseau emprunte donc l'odeur pour se faire reconnaître? Même mille sentinelles différentes ne suffisent pas à reconnaître les 10 000 molécules odorantes de l'environnement. "Il faut une combinaison des récepteurs pour coder l'identité de chaque odeur", explique donc Linda Buck. Ainsi pour le patchouli: une panoplie de récepteurs capte ce cocktail de molécules odorantes. Le message chimique est ensuite traduit en excitation électrique, qui court le long des neurones jusqu'au cerveau. Là "s'allument" comme autant de loupiotes des régions particulières du bulbe olfactif. Un motif illuminé qu'il doit reconnaître pour conclure que "c'est du patchouli"! Reste à comprendre le mécanisme par lequel le cerveau identifie l'odeur comme il sait reconnaître une forme. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/991130marzj.html
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L'événement est à la fois historique et symbolique : la structure de l'un des plus petits des chromosomes humains, le chromosome 22, vient d'être publiée, jeudi 2 décembre, par le magazine scientifique Nature. Le chromosome 22 fait depuis longtemps, l'objet d'études particulières car un grand nombre de maladies sont provoquées par des anomalies situées sur ce chromosome. C'est ainsi que la perte d'une partie du chromosome 22 a pu être mise en évidence chez des enfants ayant une maladie de coeur congénitale connue sous le nom de " syndrome de Di George ". Di George avait décrit dès 1965 le syndrome qui porte son nom. Il cumule deux défauts de développement qui portent respectivement sur le thymus et sur les glandes parathyroïdes, impliquées dans le métabolisme du calcium. S'y ajoutent des anomalies de la face avec fente du palais, ainsi que des anomalies cardiaques . " C'est la seconde anomalie chromosomique la plus fréquente dans les maladies cardiaques congénitales de l'enfant, après la trisomie 21, décrit le docteur Damien Bonnet, cardiologue à l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Le type de malformations cardiaques qu'on observe dans le syndrome de Di George représente 50 % des cardiopathies diagnostiquées chez le nouveau-né. "La deuxième maladie rapportée, dans certains cas, au chromosome 22, est la schizophrénie. C'est une maladie mentale sévère, affectant environ 1 % de la population mondiale. Elle est caractérisée par une dissociation progressive et chronique de la personnalité, pouvant associer discordance, ambivalence, sentiment de dépersonnalisation, délires et hallucinations. Son caractère héritable a été suggéré par les études de familles et de jumeaux. " L'identification de gènes de prédisposition à la schizophrénie reste l'un des défis actuels de la génétique médicale. Nous avons découvert que les problèmes psychiatriques étaient fréquents chez les personnes présentant un syndrome de Di George (20 %) et que, chez les schizophrènes, la recherche de délétions dans le chromosome 22 était positives dans 2 % des cas, indique Denis Lacombe. Le chromosome 22 a aussi été impliqué dans des tumeurs cérébrales familiales dues à des mutations du gène responsable de la neurofibromatose de type II. Tout cela n'est qu'un aperçu rapide de certaines des maladies génétiques qu'on a jusqu'à présent attribuées à un mauvais fonctionnement de ce chromosome. Il reste à découvrir les gènes en cause, qui sont encore pour la plupart inconnus. Cette étape va être grandement facilitée par la connaissance de la séquence complète de son ADN. La découverte événement d'une équipe internationale de chercheurs marque une étape importante dans la grande aventure destinée à percer les secrets de l'identité génétique humaine. Après le décryptage du chromosome 22, ils espèrent en effet déchiffrer les 23 paires qui composent le génome au printemps 2000. . Les scientifiques seront alors capables d'identifier quelques unes des 200 000 à 300 000 protéines dont la production est commandée par les gènes et qui servent à faire les êtres humains. La connaissance complète du génome devrait déboucher sur une véritable révolution médicale au début du siècle prochain. Articles résumés par @RT flash Nature/2/12/99 : http://www.nature.com/server-java/Propub/nature/402489A0.abs_frameset Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2077-32530-QUO,00.html Le progrés/2/12:99 : http://www.leprogres.fr/infodujour/France_Monde/
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Le "syndrome ICF" (pour Immunodeficiency, Centromere instability and Facial anomalies) associe, chez les malades, des signes cliniques variables d'immunodéficience, entraînant des infections à répétition, des anomalies faciales plus ou moins marquées. Le diagnostic est confirmé par l'étude du caryotype (agencement des chromosomes dans le noyau des cellules), qui révèle alors des anomalies caractéristiques : les cellules présentent un défaut de condensation de l'ADN dans certains chromosomes (chromosomes 1, 9 et 16). Une équipe de l'unité 383 de l'Inserm, en collaboration avec des chercheurs américains, anglais et danois, a identifié plusieurs mutations d'un même gène à l'origine d'une enzyme, une "méthyltransférase", qui commande la méthylation de l'ADN. Une autre équipe de l'INSERM avait précédemment montré que ce syndrome était lié à un défaut de méthylation de l'ADN, défaut qui touche préférentiellement certaines régions centromériques des chromosomes. Les derniers travaux de l'INSERM montrent aujourd'hui que ce défaut provient précisément de l'existence de mutations, chez les 5 malades étudiés, dans un gène qui code pour une enzyme, la méthyltransférase 3B, dont la fonction consiste à ajouter de nouveaux résidus "méthyls" sur l'ADN. Or, la méthylation de l'ADN est un moyen privilégié de contrôle de l'activité des gènes : en règle générale, un gène méthylé est un gène inactif. Cette voie de contrôle joue un rôle déterminant, en particulier, au cours du développement de l'embryon, où se produit un jeu constant et subtil de modifications des profils de méthylation du génome. Chez les malades atteints du syndrome ICF, les mutations du gène de la méthyltransférase 3B empêchent cette reméthylation soulignant ainsi l'importance de ce processus dans le développement normal de l'embryon. L'étude des différents gènes des méthyltransférases (on en connaît au moins 4 à ce jour) devrait donc fournir un moyen de choix pour suivre les processus complexes de régulation du génome au cours de l'embryogenèse. Cette perspective devrait permettre, notamment, de mieux appréhender les protocoles de procréation médicalement assistée. Autre enjeu majeur de cette étude : la cancérologie. En effet, on sait depuis longtemps que certains cancers sont associés à des perturbations de la méthylation de l'ADN. Pour mieux comprendre les mécanismes à l'origine de ces cancers, les chercheurs s'intéresseront de près aux profils d'activation ou d'inhibition de ces méthyltransférases. Enfin, dernier grand domaine concerné par cette découverte : l'étude des remaniements chromosomiques. Il s'agira, ici, de vérifier la validité d'une hypothèse étayée par de solides arguments : un déficit de méthylation favoriserait l'apparition de cassures de l'ADN et de remaniements entre chromosomes. INSERM-Actualités : http://www.inserm.fr/servcom/servcom.nsf/titre/actualite
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Le dictionnaire, c'est un peu une histoire de famille chez les Robert. Jérôme, petit-fils de Paul, le fondateur du dictionnaire Robert, s'est inspiré des techniques lexicographiques et analogiques qui ont fait le succès de son illustre grand-père, pour proposer la première encyclopédie scientifique à consulter gratuitement sur l'Internet. Le Dictionnaire interactif des sciences et techniques est en ligne depuis la mi-novembre. Il propose 5 000 définitions à destination d'un public le plus vaste possible, sous le parrainage d'un aréopage prestigieux d'hommes de science, du physicien Jean-Louis Basdevent au président de l'Académie des sciences Guy Ourisson en passant par le pionnier de l'informatique Jacques Arsac. Liens hypertextes multiples, série de niveaux de complexité dans les définitions, possibilité d'obtenir des bibliographies et d'aller plus loin via des forums... le Dictionnaire, qui a nécessité près de trois ans de travail, est la vitrine qualitative de Sciences en ligne, le site des éditions de l'analogie, créées sur les fonds propres de Jérôme Robert en 1996. Pour soutenir un multimédia "didactique" qui contribue à "l'élargissement de la diffusion de l'information scientifique et technique, notamment en direction de publics non spécialistes", Sciences en ligne a fait appel à des scientifiques, mais aussi à des rédacteurs spécialisés, dont les écrits sont en permanence vérifiés par le comité de parrainage. Ambition affichée : lutter contre l'absence de validation des contenus scientifiques sur l'Internet tout en rendant l'information accessible. Le dictionnaire est d'ailleurs enrichi par des fiches d'actualité. Jérôme Robert, 32 ans, passé par l'Ecole polytechnique et celle des Mines, est persuadé que l'offre éditoriale gratuite ne peut que se multiplier en matière de diffusion des sciences et techniques sur l'Internet. Libération : http://www.liberation.com/multi/actu/semaine991122/spec991126d.html http://www.sciences-en-ligne.com/Frames_Dictionary.asp
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