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NUMERO 737 |
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Edition du 07 Février 2014
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Edito
2020 : le triomphe des robots…
Il y a deux semaines, j’avais évoqué, dans mon éditorial consacré au Consumer Electronics Show de Las Vegas, l’explosion de la robotique professionnelle, éducative et personnelle qui a marqué ce grand salon mondial des technologies numériques.
Il n’est pas question ici de passer en revue toutes les nouveautés qui ont été présentées en matière de robots au cours de cette manifestation mais quelques machines méritent tout de même l’attention car elles sont particulièrement représentatives de l’évolution foisonnante qui caractérise actuellement l’ensemble de la robotique.
Dans le domaine des robots destinés à l’accueil et au contact avec le public, il faut par exemple évoquer Thespian, un robot de nouvelle génération, particulièrement innovant avec ses articulations souples qui lui confèrent une grande fluidité de mouvements et lui donnent un aspect plus humain. Cet androïde conçu par l’ingénieur Morgan Roe, pour la société britannique Engineer Arts (Voir Youtube), est défini par son créateur comme « humanoïde intelligent ». Il est destiné à remplir différentes fonctions dans des établissements culturels : accueil, présentation des œuvres ou encore orientation des visiteurs…
Mais, comme l’a bien montré le CES 2014, les robots ne se cantonnent plus aux domaines culturels ou militaires, ni même aux secteurs industriels éducatifs, médicaux ou industriels, ils font également leur entrée en force dans les foyers. Développé en France par la société du même nom, le robot Keecker est un assistant domestique destiné au divertissement. Cette machine intègre une véritable plate-forme multimédia et peut transformer les différentes surfaces de votre habitation en autant d’écrans géants, en y projetant des contenus vidéo, photo ou web.
Disposant évidemment d’une connexion Wifi, ce robot peut également être utilisé pour jouer à des jeux vidéo, établir des communications téléphoniques ou visiophoniques et afficher à la demande une multitude d’informations pratiques en fonction des besoins des utilisateurs. Cette machine polyvalente intègre évidemment un système informatique complet comprenant un projecteur, une caméra prenant des images sur 360 degrés, 6 hauts parleurs ainsi qu’une station de rechargement.
Mais Keecker ne fait pas que distraire et informer les membres du foyer. Il est également capable de surveiller efficacement votre habitation en analysant les différents paramètres domestiques (niveau d’éclairage, humidité, température, niveau sonore, taux de CO2…). Ce nouveau type de robot hybride vient donc directement concurrencer les différents types de systèmes d’alarme traditionnels sur un marché de la sécurité et de la protection en plein essor.
En revanche, malgré ses nombreux talents, Keecker ne fait pas encore le ménage mais qu’à cela ne tienne : un autre constructeur, Moneual, vient de présenter son nouveau robot aspirateur Rydis H68 Pro, une étonnante machine de ménage hybride qui, non seulement passe l'aspirateur mais peut également nettoyer vos sols avec une serpillère, sèche ou humide. Pour être encore plus efficace, cet étonnant auxiliaire domestique est même muni d'une caméra et d'un logiciel qui lui permet d'établir une cartographie de votre appartement. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il n’essaiera pas d’aspirer ou de nettoyer votre chat…
Là encore, l’arrivée de ces auxiliaires ménagers polyvalents, dont le prix baisse très rapidement, est en train de bouleverser le secteur de l’électroménager. Mais ce type de machine de plus en plus performante risque également d’avoir à court et moyen terme un impact important sur l’emploi car on peut se demander qui voudra bientôt avoir encore recours à un employé de maison, dont il faut payer non seulement le salaire mais encore les charges sociales, quand il sera possible, pour quelques centaines d’euros d’acquérir un robot multifonction qui fera parfaitement le ménage !
Dans le secteur industriel, les robots sont présents depuis de nombreuses années et pendant très longtemps il s’agissait majoritairement d’automates programmables, des machines statiques destinées à accomplir une tâche précise et peu capables d’évolution. Mais cette époque est révolue, comme le montre par exemple le projet novateur en cours chez Airbus. Confronté à une rude concurrence et à la nécessité d’améliorer sa productivité, l’avionneur souhaite faire évoluer son outil industriel et réduire de moitié la durée de ses cycles de production, un objectif ambitieux qui ne peut être atteint qu’en combinant l’ensemble des technologies numériques et des nouvelles ressources de la robotique.
Airbus a tout naturellement baptisé son projet Asimov, du nom du célèbre auteur russo-américain de science-fiction Isaac Asimov. Ce génial visionnaire imagina, dès le début des années 50, l’avènement de robots humanoïdes intelligents et collaborant avec les êtres humains dans de multiples domaines. Ce projet Asimov est actuellement développé au sein de l'Institut de recherche Jules-Verne de Nantes auquel l'avionneur a délégué le projet. Il prévoit la mise au point, d’ici 2016, d’une nouvelle génération de robots industriels, mobiles et évolutifs, capables de travailler « en bonne intelligence » avec leurs collègues humains…
Le nouveau type de robot que prépare Airbus est en fait un « cobot », un robot collaboratif conçu pour l'aide à l'assemblage d'éléments d'aérostructures sur les appareils A 350 et A 380. Contrairement à la plupart des robots industriels actuellement en service, le «cobot» Asimov est prévu pour évoluer et travailler au milieu des êtres humains et en étroite coopération avec eux. Bien entendu ces « cobots » pourront effectuer simultanément ou successivement plusieurs tâches différentes mais surtout ils pourront à terme être commandés de manière intuitive par la voix, le geste ou le regard.
Dans l’éducation, les robots sont également en train de faire une entrée remarquée. Le 21 janvier dernier, la terminale SSI (Sciences de l’ingénieur) du lycée la Martinière-Monplaisir, à Lyon, a accueilli un nouvel élève d’un genre un peu particulier puisqu’il s’agit d’un robot destiné à permettre à un élève absent, pour cause de maladie par exemple, d’assister aux cours et d’interagir avec les enseignants et ses camarades via cette téléprésence robotique !
La partie logicielle de ce robot, conçu par le fabricant américain Anybots, a été développé conjointement par l’Institut français de l’éducation, l’Université Lyon-I, le Learning Lab de l’école centrale de Lyon et l’EM Lyon business School. A partir de la rentrée prochaine, trois exemplaires de ce robot seront testés pendant deux ans dans trois lycées pilotes de Rhône-Alpes, à Lyon (Rhône), Saint-Etienne (Loire) et Bourg-en-Bresse (Ain).
Mobile grâce à ses roues, ce robot-élève peut se déplacer à l’intérieur de l’établissement scolaire et bien entendu communiquer avec l’élève, via un réseau Wifi dédié ou une connexion 4G. Ce type de robot n’est d’ailleurs pas réservé au milieu scolaire et il est déjà employé dans certains hôpitaux où il permet au chirurgien ou au chef de service d’interagir à distance avec les patients et le personnel soignant.
Dans le domaine militaire, que j’avais déjà évoqué dans mon éditorial du 22 mars 2013 (voir RT Flash), les robots sont également en train de s’imposer. Il y a quelques jours, l’armée américaine a en effet annoncé qu’elle allait réduire ses effectifs globaux de 22 % d’ici 2020. Ceux-ci passeront donc de 540 000 à 420 000 hommes. Cette réduction n’a pas seulement des raisons financières ; elle répond également à une volonté de construire une défense plus efficace, plus souple et plus opérationnelle, capable de réagir très rapidement à de nouveaux types de menaces diffuses et changeantes, bien éloignées des conflits clairement identifiés que nous avons connus pendant des millénaires.
Dans ce nouveau cadre stratégique et tactique, l’armée américaine mise sur le recours à de nouvelles générations de robots, en cours de développement, capables d’évoluer sur tous les types de terrain de manière autonome et de démultiplier la capacité d’observation et d’action des soldats en mission. Il s’agit également d’exposer le moins possible la vie des soldats car les opinions publiques supportent de moins en moins l’idée de pertes humaines élevées, même dans le cadre d’un conflit militaire. Dans un premier temps, ces robots seront essentiellement utilisés dans la logistique, le ravitaillement, l’observation ou le recueil d’informations.
Mais les états-majors de tous les grands pays développés reconnaissent à demi-mot qu’à terme, c’est-à-dire d’ici une dizaine d’années, cette logique commencera à s’inverser : on assistera alors à l’émergence de configurations militaires composées d’un nombre restreint de soldats très protégés qui disposeront non seulement d’une multitude d’androïdes terrestres et volants d’assistance et observation mais qui commanderont également de redoutables robots de combat qui monteront en première ligne pour éviter d’exposer directement la vie des combattants…
Mais en attendant que se réalise ce scénario digne de « Terminator », le célèbre MIT de Boston travaille déjà sur un projet ambitieux visant à rendre la robotique accessible au plus grand nombre. En permettant à chacun de concevoir et de programmer son robot personnalisé en quelques heures ! Étalé sur cinq ans, ce projet baptisé « An Expedition in Computing for Compiling Printable Programmable Machines » (Voyage dans l’informatique pour l’assemblage de robot imprimés programmables - Voir CSAIL) est développé conjointement dans le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle (CSAIL) du MIT, l’Université de Pennsylvanie et l’Université Harvard.
Ces chercheurs partent du constat suivant : actuellement, le développement et la fabrication d’un robot constituent un processus long et coûteux qui peut prendre plusieurs années, ce qui freine sensiblement la diffusion de la robotique à l’ensemble des champs d’activité humaine. Pour faire sauter ce verrou technologique et industriel, ces scientifiques veulent combiner les avancées récentes en matière d’impression 3D, les outils numériques et l’intelligence artificielle. L’idée est de créer une plate-forme de développement qui permette à n’importe qui de concevoir et de fabriquer son robot personnalisé, à partir d’une bibliothèque de modèles et d’imprimer ensuite ce robot en quelques jours !
Cette accélération de l’arrivée des robots dans tous les domaines n’a pas échappé à tous les géants de l’informatique et du numérique et notamment à Google. Après avoir acheté, fin 2013, Boston Dynamics, qui conçoit des robots très évolués et capables de se déplacer sur tous les types de terrain, le géant numérique vient d’annoncer qu’il a racheté Deepmind, entreprise britannique spécialisée dans l'intelligence artificielle. La stratégie de Google est simple : en combinant les compétences de Boston Dynamics et de Deepmind, la firme tentaculaire vise la mise au point d’un robot humanoïde intelligent, qui pourra se déplacer, raisonner et réagir comme un être humain…
Cette irrésistible montée en puissance des robots dans tous les secteurs d’activité va évidemment avoir des conséquences économiques, sociales et humaines considérables. A cet égard, il faut lire le rapport éclairant publié en septembre 2013 par Carl Benedikt Frey et Michael Osborne, deux Professeurs de la célèbre Université d’Oxford (Voir Etude).
Dans cette étude de 73 pages, ces deux chercheurs ont étudié l’impact qu’auront les nouvelles technologies sur l’emploi. Ils ont estimé, en intégrant différents critères, comme le salaire et le niveau de formation, la probabilité d’automatisation pour 702 professions différentes sur le marché du travail américain. Le résultat est saisissant puisque, selon ces chercheurs, l’automatisation matérielle et informatique, combinée à la robotique intelligente, va toucher 47 % de l’ensemble des emplois américains d’ici 20 ans !
Pendant ce temps, le marché mondial de la robotique, estimé à environ 25 milliards d’euros en 2013, dont 85 % correspondent à la robotique industrielle et 15 % à la robotique de services, devrait connaître un formidable essor et atteindre au moins 100 milliards d’euros en 2020.
Cette évolution pose évidemment une question fondamentale : la généralisation des robots entraînera-t-elle finalement une destruction nette d’emplois ou provoquera-t-elle au contraire la création de nouveaux emplois qui viendront avantageusement se substituer aux anciens ? Ce débat est loin d’être tranché et fait l’objet de vifs affrontements entre économistes, notamment outre-Atlantique. Certains chercheurs, comme Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee du MIT sont persuadés que cette montée en puissance de l’automatisation et de la robotique vont entraîner, in fine, une destruction massive d’emplois, une évolution déjà perceptible selon eux, si on observe la progression du nombre de sans-emploi, qui a dépassé les 200 millions dans le monde en 2013, ou la destruction nette d’emplois aux États-Unis : plus de 7 millions d’emplois perdus en cinq ans !
Cet avis n’est pas partagé par tout le monde et d’autres économistes, comme Henrick Christensen, titulaire de la chaire robotique à l’Institut de technologie de Géorgie, est pour sa part persuadé que l’automatisation et la robotique, en améliorant la productivité et la compétitivité, permettront de créer finalement plus d’emplois qu’elles n’en auront détruits et de réindustrialiser nos vieilles économies sur de nouvelles bases technologiques. Ce chercheur prévoit en outre que ces nouveaux emplois seront plus créatifs, plus qualifiés et mieux payés que les anciens emplois industriels.
Quoi qu’il en soit, on voit bien que l’arrivée bien plus massive et rapide que prévu de ces robots polyvalents et autonomes dans tous les secteurs d’activité de notre société, va entraîner des bouleversements majeurs et imprévisibles sur le plan économique, social et culturel. Même si ces robots sont appelés à nous rendre de grands services en matière de santé, d’éducation ou encore de sécurité, il ne faut pas sous-estimer l’importance des représentations symboliques et de la part d’irrationnel et de sentiment d’altérité qui habitent chaque être humain.
Il n’est donc pas du tout impossible, comme l’avait d’ailleurs envisagé Asimov, que ces robots humanoïdes qui seront capables de comportements et de réactions proches de ceux des humains, puissent être victimes d’une nouvelle forme d’ostracisme et puissent susciter, selon l’évolution de la situation économique, un rejet violent…
Face à cette révolution économique, technologique, sociale et culturelle que représente l’arrivée massive et inéluctable des robots dans nos vies quotidiennes, nous ne devons pas céder aux illusions d’une technophilie naïve et béate et veiller, par une réflexion collective dans les champs philosophique, éthique et politique, à ce que cette coexistence inévitable entre l’homme et les robots soit porteuse d’une véritable finalité collective.
Dans cette perspective, il nous appartient de construire ensemble un projet politique et social qui utilise cet extraordinaire saut technologique pour augmenter la capacité de créativité et d’épanouissement individuel et produire une société non seulement plus prospère mais également plus juste et plus humaine.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Pour comprendre comment le cerveau parvient à effectuer de manière aussi efficace des tâches variées en peu de temps, une équipe de recherche franco-allemande, associant des chercheurs japonais du centre RIKEN et le centre Forschungszentrum Jülich allemand, a utilisé la machine K, le 4e plus grand supercalculateur du monde. Cet ordinateur, situé au Japon, est constitué de 705 024 processeurs et détient 1,4 million Go de RAM (mémoire aléatoire ou vive de l'ordinateur) à sa disposition.
Cette machine K a donc fait l'objet d'une batterie de tests afin de savoir combien de temps elle mettait à traiter les informations qu'un cerveau humain traite en une seule seconde. Pour des raisons pratiques, les chercheurs japonais ont simulé une seconde de l'activité de l'équivalent de seulement 1 % du cerveau humain. Résultat : cette simulation a demandé ... 40 minutes à l'ordinateur géant.
Si l'ordinateur K a été aussi long à effectuer cette modélisation, c'est parce qu'il a réalisé une cartographie d'une précision sans précédent de l'ensemble des informations qui circulaient dans le cerveau humain pendant une seconde. La machine a utilisé l'outil Neural Simulation Technology (NEST) afin de reproduire un réseau de 1,73 milliard de cellules nerveuses et 10,4 trillions de synapses.
Le Japon, représenté par le Ministère de la Science et de la Technologie, a investi plus de 770 millions d'euros, afin de lancer la construction, d'ici 2020, d'un supercalculateur d'une puissance de l'ordre de l'exaflop, capable de réaliser pas moins d'un milliard de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde.
Cette expérience confirme également que les ordinateurs pétaoctet comme l'ordinateur K ne sont pas assez puissants pour reproduire le fonctionnement global du cerveau humain et qu'il faudra attendre les machines exaflopiques, prévues pour 2018-2020 et capables, grâce à leur milliard de cœurs, d'accomplir un million de milliards d'opérations par seconde, pour disposer d'une puissance de calcul permettant de simuler correctement l'activité de notre cerveau.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The Telegraph
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Matière et Energie
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Une équipe associant des chercheurs de l'Institut des Techniques Energétiques (INTE) de l'Université Polytechnique de Catalogne (UPC), de l'Université de Auckland en Nouvelle Zélande et de l'Université du Roi Abdullah d'Arabie Saoudite, a mis au point un nouveau catalyseur pour produire de l'hydrogène à partir d'eau et de soleil.
Alors que les techniques actuelles de production d'hydrogène utilisent essentiellement des combustibles fossiles et nécessitent une température de 800°C, le mode de production développé par ces chercheurs permet de produire de l'hydrogène de manière propre grâce à un nouveau catalyseur qui combine les propriétés optiques des cristaux photoniques tridimensionnels (des opales inversées d'oxyde de titane) et de nanoparticules d'or.
Pour mettre au point ce catalyseur très puissant, les chercheurs ont réussi à utiliser un cristal photonique 3D qui retient la partie visible du spectre solaire dans les longueurs d'ondes auxquelles les nanoparticules d'or résonnent. Cette prouesse permet d'utiliser non seulement la partie ultraviolette du spectre solaire, mais également la partie visible.
Ces scientifiques aurait dépassé le seuil de 5 % de conversion de l'énergie solaire en hydrogène à température ambiante. Actuellement, une usine conventionnelle de production d'hydrogène, à partir de gaz naturel, produit environ 300 tonnes d'hydrogène par jour. Avec ce nouveau catalyseur, il est possible de produire 0.025 litre d'hydrogène en une heure avec un gramme de catalyseur.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Alstom vient de terminer, avec succès, les tests de son prototype de disjoncteur courant continu haute tension et confirme ainsi les résultats de ses recherches, menées avec le gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité (RTE).
L'avancée majeure a consisté à valider le comportement de l'équipement dans les conditions réelles d'exploitation, à un haut niveau de tension nécessaire au transport de l'électricité sur de longues distances. Ces tests ont notamment démontré la tenue de la structure au choc de foudre standard, à des courants transitoires dépassant les 10 kilo Ampères et aux échauffements dus au courant permanent et au courant de surcharge.
Au cours de ces essais, des coupures de courant interrompu de 5.200 Ampères avec une tension de 160 kilo Volts ont pu être réalisées en moins de 5.5 millisecondes. Le disjoncteur est une pièce majeure de la protection d'un réseau électrique en cas de court-circuit.
Cette avancée technologique devrait accélérer le déploiement des réseaux maillés en courant continu. Il va également permettre d'accroître considérablement la part des énergies renouvelables dans les réseaux électriques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Alstom
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Une équipe de recherche de l'Université de Harvard a montré la validité d'un nouveau type de batterie qui pourrait transformer fondamentalement la manière dont l'électricité est stockée sur le réseau, ce qui rendrait les sources d'énergie renouvelable comme l'éolien ou le solaire beaucoup plus compétitives.
Ces chercheurs ont mis au point une batterie à flux métallique qui repose sur de petites molécules naturellement abondantes, bon marché, à base de carbone (organique) appelées quinones, similaires aux molécules qui stockent l'énergie dans l'organisme des plantes et des animaux. Double avantage : la quinone est soluble dans l'eau et peut en outre transporter les électrons.
Le Professeur Alán Aspuru-Guzik, qui a dirigé ce travail, a commencé par passer au "crible moléculaire" les propriétés de plus de 10.000 molécules de quinone dans le but de trouver les meilleures candidates pour sa batterie à flux. Ce type de batterie stocke l'énergie dans les fluides chimiques, enfermés dans des réservoirs externes, comme les piles à combustible.
Dans les batteries solides à électrode, du type de celles que nous utilisons couramment dans nos voitures et terminaux mobiles, les matériaux de conversion d'énergie ainsi que la capacité de stockage sont fondus ensemble dans une unité qui ne peut être découplée. De ce fait, ce genre de batterie n'est pas capable de maintenir très longtemps un pic de puissance électrique avant d'être totalement épuisée et s'avère peu adaptée pour stocker l'électricité issue des énergies renouvelables, par nature intermittentes.
Or cette étude précise qu'il faut un à deux jours de stockage d'énergie pour que l'énergie solaire et éolienne soit disponible à travers le réseau électrique. Selon les chercheurs, le décalage entre la disponibilité des énergies éoliennes et solaires et l'évolution très rapide de la demande finale constitue le plus grand obstacle au développement massif des énergie renouvelables.
D'où l'idée de se tourner vers les quinones que l'on trouve en abondance dans les hydrocarbures ainsi que dans les plantes vertes. La molécule que l'équipe de Harvard a utilisée dans sa première batterie à flux à base de quinone est presque identique à celle trouvée dans la rhubarbe.
Selon ces travaux, les batteries conçues avec un électrolyte à base de quinones permettraient de stocker 1 kWh d'énergie pour un coût estimé à 27 dollars (20 euros), soit un tiers du prix actuel.
Cette technologie serait également utilisable par les particuliers car il suffirait d'un ensemble de la taille d'une cuve de fioul domestique installée dans le sous-sol de la maison pour fournir toute l’électricité nécessaire pour cette maison. Un tel système pourrait par ailleurs stocker l'électricité issue des panneaux solaires exposés sur le toit. Cette énergie pourrait alors être utilisée plus tard.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Harvard
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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La cigarette électronique est souvent présentée comme un substitut possible et sans danger au tabac car elle ne contient pas de goudron et de substances cancérigènes connues. Mais cette affirmation vient d'être remise en cause par une étude américaine.
Des chercheurs de la Brown University ont en effet montré, grâce à des expériences réalisées simultanément sur des cellules musculaires lisses vasculaires de rats et d’humains, que le mécanisme par lequel la nicotine agit sur ces cellules vasculaires et entraîne la formation de plaques d’athérome est impliqué dans de nombreuses maladies cardio-vasculaires.
Cette étude montre en outre que l’exposition des cellules lisses vasculaires à la nicotine augmente leur risque de détérioration. Finalement, la combinaison de ces deux facteurs provoque un risque accru de dégradation de la paroi artérielle d'apparition d’athérosclérose. Ces travaux ont également pu montrer que ces cellules, lorsqu'elles sont soumises à des substances inhibant l’action de la nicotine, ne sont plus exposées à ce mécanisme qui les détériore, ce qui démontre le rôle clé de la nicotine dans ce processus.
Le professeur Hai, qui a dirigé ces recherches, précise que ses travaux montrent pour la première fois de manière solide que la substitution de la cigarette électronique à la cigarette classique ne diminue pas le risque d'athérosclérose. Ce scientifique souligne néanmoins qu'il va falloir à présent essayer de mieux comprendre ces mécanismes de synergie entre le récepteur nicotinique de l'acétylcholine et la Protéine kinase C dans l'altération des cellules lisses vasculaires pour concevoir de nouveaux traitements capables de réduire les effets néfastes intrinsèques de la nicotine sur le système cardio-vasculaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Depuis 50 ans, les États-Unis n'ont cessé de développer leurs efforts pour limiter la consommation de tabac. Une nouvelle étude dirigée par Thedore R Holford essaie d'évaluer le nombre total de décès liés au tabac, toutes étiologies confondues, sur une période allant de 1964 à 2012 et le nombre de morts évitées, ou de vies sauvées, durant la même période, grâce aux mesures mises en place visant à la réduction du tabagisme.
Ce travail, qui s'est appuyé sur des données de diverses enquêtes du NHI, a d'abord montré que, chez l'homme, la prévalence du tabagisme avait commencé à décliner avant l’année 1964. La prévalence maximale, de l’ordre de 80 %, ayant été observée chez les hommes âgés de 30 ans en 1950. Pour les femmes, l'étude montre que cette évolution a été similaire à celle des hommes mais avec un décalage de 30 ans.
Cette étude conclut qu'en 2012, en l’absence de toute mesure anti-tabagique, la prévalence aurait continué à augmenter, passant de 50 % à 64 % chez l’homme et de 38 % à 52 % chez la femme. Mais dans la réalité, grâce aux différentes politiques de lutte contre le tabagisme, 8 millions de morts ont été évitées entre 1964 et 2012, dont 5,3 millions chez les hommes et 2,7 millions chez les femmes.
L'étude précise en outre que plus de 50 % de ces vies épargnées l’ont été avant l’âge de 65 ans, donc en pleine période d’activité professionnelle. L'espérance de vie des hommes au cours de cette période a progressé de 7,8 ans, passant de 31,1 ans en 1966 à 38,9 en 2011. Si aucune mesure contre le tabagisme n'avait été prise, l'étude estime que ce gain d'espérance de vie n'aurait été que de cinq ans et demi.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
JAMA
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Des chercheurs de l'Institut-Pasteur et du CNRS, dirigés par Shaynoor Dramsi et Patrick Trieu-Cuot, ont découvert un nouveau mécanisme biologique qui permet à certaines bactéries dangereuses d'échapper à la vigilance du système immunitaire.
Ces chercheurs ont notamment travaillé sur Streptococcus gallolyticus, une bactérie de la flore intestinale présente chez environ 10 % de la population humaine et qui peut entraîner des septicémies ou des endocardites chez certains sujets âgés dont le système immunitaire est affaibli. Cette bactérie semble augmenter de manière sensible le risque de cancer du côlon chez certains sujets.
Dans cette étude, les chercheurs ont montré que, dans une population de S. gallolyticus, le pilus Pil1 était présent pour chaque individu en quantité très variable. Ils ont également établi que l’expression du pilus Pil1 est gouvernée par des micro-remaniements génétiques au sein d’un gène situé en amont du gène du pilus Pil1.
Ces reconfigurations aléatoires se produisent à des fréquences élevées et permettent aux bactéries d'exprimer le pilus Pil1 à des niveaux très différents, ce qui confère à ces bactéries des propriétés immunogènes variables.
Ainsi, grâce à ce mécanisme biologique ingénieux, la bactérie S. gallolyticus parvient à diminuer la pression qu'exerce sur elle notre système immunitaire et à se maintenir active dans l'organisme. Ces résultats confirment l’intérêt des pili comme nouvelle cible thérapeutique pour combattre les infections provoquées par des bactéries pathogènes du genre Streptococcus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PLOS
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Face aux symptômes d’une maladie, les patients veulent désormais en comprendre le sens et la portée.
Aujourd’hui, à défaut de meilleure solution, ils cherchent des informations sur Internet, où ils peinent souvent à trouver des éléments de réponse adaptés à leur situation personnelle.
Que signifient leurs symptômes ?
Doivent-ils consulter leur médecin traitant, appeler le SAMU, se précipiter aux urgences ou se contenter dans un premier temps d’une auto-surveillance ?
Peuvent-ils prendre certains médicaments en automédication pour soulager les symptômes ?
Répondre à toutes ces questions, telle est l’ambition d’e-docteur, (http://www.e-sante.fr/e-docteur) le premier outil d’analyse des symptômes conçu et encadré par des médecins.
LaumaCom
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Des chercheurs de l'Université McGill, à Montréal, dirigés par Marc Roig, ont montré dans une méta-analyse qu'un effort intense et bien ciblé dans le temps semble être efficace pour améliorer les processus d'apprentissage et de mémorisation.
La démonstration faite par l'équipe québécoise confirme des résultats obtenus grâce aux modèles animaux. Selon Marc Roig, "chez les rats, on a la preuve formelle que l'exercice modifie le cerveau et booste la mémoire" : accroissement du nombre de neurones dans l'hippocampe (région cérébrale en charge de la mémoire), augmentation des connexions entre les neurones (synapses jouant un rôle fondamental dans l'apprentissage).
Ces changements physiques chez les rongeurs soumis à de l'exercice physique s'accompagnent de meilleures capacités de mémorisation : les rats sportifs se repèrent mieux dans un labyrinthe que leurs cousins sédentaires.
Selon ces travaux, cette action bénéfique sur la mémoire provoqué par un effort intense serait le résultat de trois facteurs conjugués : des neurotransmetteurs (adrénaline, noradrénaline et dopamine), le BDNF qui intervient dans la production de nouveaux neurones (Brain-Derived Neurotrophic Factor) et l'acide lactique.
Ces travaux pourraient à terme permettre d'améliorer les performances scolaires des enfants et à aider les personnes vieillissantes souffrant de perte de mémoire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NCBI
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Déjà soupçonnée de rendre les enfants plus stressés et plus dépressifs et de favoriser le surpoids, une consommation excessive de télévision pourrait également réduire la capacité d'empathie et d' interactions sociales des enfants, selon une étude de l’Université de l’Etat de l’Ohio, aux Etats-Unis.
L’équipe du Docteur Amy Nathanson a interrogé 107 enfants âgés de 3 à 6 ans et leurs parents pour essayer d'établir une corrélation entre le temps passé devant la télévision et le niveau de sociabilité et de communication avec autrui. Selon cette étude, les enfants qui ont une télévision dans leur chambre sont moins enclins à nouer des liens sociaux avec les autres enfants, indépendamment de l’âge et du statut socio-économique des parents.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Journal of Communication
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Depuis plus de 50 ans, les stimulateurs cardiaques ou pacemakers n'ont cessé de bénéficier des progrès de la miniaturisation électronique. Mais cette fois, une nouvelle étape technologique vient d'être franchie, avec le premier pacemaker sans sonde, mis au point par une société californienne rachetée par St Jude Medical.
Baptisée "Nanostim", ce pacemaker est dix fois plus petit qu’un appareil classique, grâce à sa batterie intégrée et à l’absence de sonde. Cette avancée lui permet d’être « implanté en position intra-cardiaque » explique le CHU de Grenoble. Cet établissement hospitalier a été le premier en France à poser ce stimulateur, fin 2013, chez un patient de 77 ans à l'aide d’un cathéter orientable via la veine fémorale. Ce malade a pu rentrer chez lui 48 heures après l’intervention…
Outre le confort bien plus grand pour le malade, l’absence de sonde permet d’éviter les nombreuses complications et notamment des infections par endocardite.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Qmed
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Un rapport intermédiaire de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) a souligné, le 17 janvier, les effets nocifs du Bisphénol A sur le foie, les reins et la glande mammaire.
Selon ce rapport, cette molécule constitue "Une préoccupation potentielle pour la santé humaine", notamment à cause de ses effets sur les systèmes reproductif, nerveux, immunitaire, métabolique et cardiovasculaire, ainsi que sur le développement de cancers.
Cette étude recommandent en conséquence que "la dose journalière tolérable (DJT) pour le BPA soit abaissée, de son niveau actuel de 50 µg par kg de poids corporel par jour à 5 µg par kg par jour". L'Efsa précise toutefois que "le risque sanitaire pour tous les groupes de population est faible, y compris pour les fœtus, nourrissons et jeunes enfants", compte tenu des niveaux réels d'exposition des consommateurs à cette substance chimique, présente dans de nombreux contenants alimentaires. Le BPA, également présent dans les tickets de caisse électronique, a ainsi été interdit dans les biberons depuis janvier 2011 dans l'UE.
Les recommandations de ce rapport sont confortées par une étude réalisée par des chercheurs de l’Ecole de Santé publique de l’Université du Michigan, dirigés par Caren Weinhouse. Ce travail révèle que 27 % des souris exposées à l’un des 3 dosages retenus de bisphénol A à travers l’alimentation de leur mère ont développé des tumeurs du foie et des lésions précancéreuses.
Selon les auteurs de ces recherches, c'est la première fois qu'une étude établit un lien aussi solide entre exposition au BPA et tumeurs caractérisées. Il semble, selon ces recherches, que le risque de tumeur du foie soit directement proportionnel à la dose de Bisphénol ingéré : les souris dont les mères ont reçu la dose de 50 mg de bisphénol A par kg d’aliment avaient 7 fois plus de risques de présenter une tumeur que celles dont les mères n’avaient pas été exposées au BPA pendant leur gestation.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
EFSA
EHP
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Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Inserm et de l'University College London (Royaume-Uni) sur une population de 5 054 hommes et 2 099 femmes, suivie pendant 10 ans, une consommation trop forte d'alcool entre 40 et 60 ans augmenterait sensiblement le risque de déclin cognitif au cours de la vieillesse.
Ces travaux précisent toutefois que ce risque concerne les hommes buvant plus de 36 grammes (plus de 3,5 verres) d'alcool par jour. Pour les femmes, aucun déclin cognitif lié à une consommation d'alcool n'a été observé.
Aucune différence n'a été observée entre les non-buveurs, les anciens buveurs et les buveurs légers à modérés. Mais les buveurs dits excessifs ont montré, par rapport aux buveurs modérés, un vieillissement cognitif prématuré allant de 1,5 à 6 ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Neurology
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La plupart des mammifères et notamment nos compagnons canins et félins, vivent en moyenne bien moins longtemps que nous ou nos cousins les singes. Quel est le secret de cette longévité exceptionnelle ? Jusqu’ici les scientifiques n’étaient pas parvenus à répondre à cette question. Des chercheurs de l’Université du Nouveau Mexique viennent enfin d’éclaircir le mystère.
Pour tenter de percer ce mystère, les chercheurs ont étudié le métabolisme de 17 espèces différentes de primates vivant en captivité ou en liberté. Pour ce faire, ils ont utilisé une méthode sûre et non invasive, appelée "doubly labeled water", qui consiste à donner de l’eau marquée avec des éléments non radioactifs aux animaux et à suivre la concentration de l’isotope dans les fluides biologiques comme l’urine, la salive et le sang.
Ils ont également mesuré le nombre de calories utilisées par chaque espèce sur une période de dix jours. En combinant ces données avec celles obtenues dans des études précédentes, les chercheurs ont pu comparer la dépense énergétique des primates à celle d’autres mammifères.
"Nous avons été étonnés par les résultats de nos travaux" souligne Herman Pontzer, responsable de l’étude. "Nous avons en effet constaté que les primates dépensaient seulement la moitié du nombre de calories utilisées par les autres mammifères", précise ce scientifique. A titre de comparaison, un homme devrait courir un marathon tous les jours pour parvenir à dépenser autant de calories qu’un mammifère non primate de sa taille !
Au cours de cette étude, les scientifiques ont fait une autre découverte surprenante. Ils ont montré que les primates en captivité dépensaient la même énergie que ceux vivant en liberté. Pourtant, les animaux enfermés dans les zoos font en général beaucoup moins d’effort physique que leurs homologues du monde sauvage. Selon eux, cela suggère que l’activité physique n’est pas la principale source d’utilisation d’énergie de l’organisme.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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Le 7e congrès sur les hépatites, qui vient de se tenir à Paris, s’est conclu sur l’espoir d’éradiquer dans un futur proche l’hépatite C. En effet, l'arrivée prochaine de deux nouveaux médicaments, le simeprevir, qui appartient à la deuxième vague des inhibiteurs de protéase du virus, et le sofosbuvir, premier inhibiteur de la polymérase du virus de l’hépatite C, constitue une rupture thérapeutique majeure.
Ces deux médicaments bloquent de façon puissante la multiplication du virus, et ils sont tous les deux extrêmement bien tolérés. L’un et l’autre peuvent être combinés à l’interféron alpha et à la ribavirine.
Pour les malades infectés par un virus de génotype 1, le taux de guérison avec le simeprevir est alors de l’ordre de 80 % après 24 semaines de traitement ; il est de l’ordre de 90 % avec le sofosbuvir après 12 semaines de traitement.
Maladie infectieuse transmissible par le sang qui se caractérise par une inflammation du foie, l'hépatite C toucherait 500 millions de personnes dans le monde et 300 000 en France. Chaque année, entre 3 000 et 4 000 personnes sont nouvellement contaminées.
Problème supplémentaire, de nombreux malades ignorent qu’ils sont atteints, l'infection étant souvent silencieuse. En l’absence de traitement, l’hépatite C peut évoluer en cirrhose et en cancer du foie et les médicaments existants ne sont pas efficaces sur tous les patients.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
APHC
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Qui n'a pas rêvé au cinéma en voyant James Bond se sortir d'un mauvais pas grâce à sa voiture volante. Depuis plus de 20 ans, Stefan Klein, ingénieur slovaque passionné d'aviation, développe son projet de voiture volante et celle-ci entre dans sa phase finale.
Long de six mètres et pesant seulement 450 kg grâce à une carrosserie composite à base de carbone, cet engin à ailes rétractables, baptisé "l’Aeromobil" est propulsé par un Rotax 912 (4 cylindres à plat), qui entraîne une hélice située à l'arrière de l'appareil, ce qui lui permet d'atteindre, avec ses deux passagers, une vitesse de plus de 160 km/h sur route (plus de 200 km/h en l’air) et de disposer d'une autonomie en vol d'environ 700 km.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BBC
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