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NUMERO 720 |
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Edition du 18 Octobre 2013
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Edito
L’ordinateur du futur
Depuis plus de 40 ans, tous nos ordinateurs fonctionnent grâce à l’électronique sur silicium qui a permis de passer de 2000 transistors sur une puce en 1971 à plus de six milliards aujourd’hui ! Mais cette course effrénée à la miniaturisation risque d’atteindre, d’ici une dizaine d’années, ses limites, dictées par les lois de la physique. De 22 nanomètres aujourd’hui, la gravure des puces électroniques devrait descendre à 16 nanomètres en 2016 et atteindre finalement 5 nanomètres vers 2020, soit l’équivalent d’à peine une cinquantaine d’atomes mis bout à bout !
Mais pour arriver à un tel niveau d’intégration, l’électronique et l’informatique vont se trouver confrontées à deux murs redoutables, l’un technologique, l’autre économique. Les scientifiques pensent en effet qu’il sera très difficile, voire impossible de descendre en dessous de cette limite des 5 nm sans changer radicalement l’approche technologique car, parvenue dans ce nanomonde, l’électronique est dominée par les étranges lois de la physique quantique.
En outre, beaucoup d’analystes soulignent que la loi de Moore, qui régit les progrès de l’informatique depuis près d’un demi-siècle et prévoit un doublement du nombre de transistors sur une même puce tous les deux ans, va également se heurter à la barrière économique des rendements décroissants.
Concrètement, lorsque nous serons parvenus à des transistors de 10 nm, chaque réduction dans la finesse de gravure des circuits électroniques exigera des investissements technologiques et industriels de plus en plus considérables pour un gain de rapidité et d’efficacité de moins en moins perceptible au niveau du consommateur.
Il est donc absolument nécessaire, pour les raisons qui viennent d’être indiquées, que l’informatique opère des ruptures technologiques majeures au cours de ces 10 prochaines années, de façon à se préparer à « l’après silicium » dont l’échéance se rapproche de manière inexorable.
Parmi les pistes technologiques explorées, celles des nanotubes de carbone et du graphène constituent actuellement les voies de recherche les plus prometteuses, combinées avec l’informatique quantique et la photonique, pour poursuivre cette course sans fin à la puissance et à la miniaturisation des ordinateurs.
On se rappelle qu’en octobre 2012, une équipe de recherche d’IBM était parvenue à intégrer 10 000 transistors en nanotubes de carbone sur un circuit grâce à un nouveau procédé utilisant un substrat à base de silicium et de dioxyde de hafnium (HfO2) plongé dans une solution de nanotubes de carbone et de détergent. Par cette technique, les chercheurs étaient parvenus à produire des transistors deux fois plus petits que ceux obtenus avec les finesses de gravures actuelles (Voir IBM).
Il y a six mois, l’équipe de Michael Hartmann (Université de Munich), avait montré qu'il était possible de stocker des informations dans des nanotubes, sous forme de "qbits" quantiques. Le procédé mis au point par les chercheurs allemands consiste à stocker l'information sous forme de vibrations mécaniques en utilisant un nanotube de carbone comme une minuscule corde de guitare dont on pince les deux extrémités pour produire des vibrations (Voir TUM).
Le tube vibre alors plus d'un million de fois, en raison de sa très petite taille, permettant à l'information d'être conservée pendant une seconde. Ces informations peuvent ensuite être lues et écrites de manière optoélectronique. Comme le souligne Michael Hartmann : "Nous avons ouvert une voie nouvelle et intéressante qui pourrait permettre de réaliser un ordinateur quantique".
Mais cette fois, c'est une autre étape décisive qui vient d'être franchie : une équipe de l'Université Stanford, en Californie, est en effet parvenue à mettre au point le premier ordinateur basique utilisant des nanotubes de carbone. La machine, d'à peine quelques millimètres, est certes très rudimentaire, mais elle ouvre une nouvelle voie prometteuse (Voir article Nature).
Jusqu’à présent, la production industrielle de nanotubes de carbone destinés à remplir les fonctions de transistors était très difficile à contrôler parfaitement et environ un tiers des nanotubes obtenus étaient métalliques, au lieu d’être semi-conducteurs, ce qui ne permettait pas leur utilisation en tant que transistors capables d’interrompre ou au contraire de laisser passer un courant électrique.
Mais l’équipe de Stanford, dirigée par Philip Wong et Subhasish Mitra, a réussi à surmonter cet obstacle en éliminant les transistors métalliques défectueux à l’aide d’un courant électrique de forte intensité. Ils ont alors pu produire des séries complètes de transistors opérationnels constitués de nanotubes de carbone.
Ces chercheurs ont enfin réalisé un processeur informatique composé de 178 transistors renfermant chacun une centaine de nanotubes. Bien que très simple, cette puce s’est montrée tout à fait capable de faire tourner un système d’exportation et de réaliser plusieurs types de calcul en parallèle.
Commentant cette avancée, le professeur Subhasish Mitra qui a supervisé ces travaux souligne que « Pour la première fois, nous avons fait la démonstration qu’il était possible de produire à un niveau industriel des puces et composants électroniques non plus basés sur le silicium mais sur le carbone, ce qui marque le début d’une véritable révolution technologique ».
Pour l’instant, les transistors en nanotubes de carbone qui ont été expérimentés en laboratoire ont une taille bien plus importante, de l'ordre du micromètre (millionième de mètre), que celle de leurs homologues en silicium (20 nm pour les plus petits).
Mais, comme le souligne Adrian Ionescu, du Laboratoire des dispositifs nanoélectroniques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, « il a fallu 40 ans à la technologie du silicium pour descendre à la finesse de gravure actuelle de quelques dizaines de nanomètres. L’important c’est que nous ayons apporté la preuve qu’il était possible de concevoir et de réaliser un ordinateur utilisant principalement des composants en nanotubes de carbone. Il n’y a aucun obstacle majeur à la fabrication de transistors en nanotubes de carbone aussi minuscules et même plus petits que ceux en silicium ».
La substitution des composants en silicium par des composants en nanotubes de carbone présente en outre d’autres avantages : d’une part, la quantité d’énergie nécessaire au basculement de ce type de transistors est très inférieure à celle requise par les transistors en silicium et d’autre part les nanotubes de carbone possèdent des propriétés physico-chimiques exceptionnelles de dissipation thermique et une nouvelle électronique reposant sur ce type de composant pourrait donc en grande partie s’affranchir des problèmes récurrents de ventilation et de refroidissement qui caractérisent nos ordinateurs et appareils numériques actuels (Voir MIT Technology Review).
Mais en attendant l’arrivée de cette électronique du futur utilisant des nanotubes de carbone, les scientifiques explorent en parallèle d’autres voies technologiques, parmi lesquelles celle de la photonique sur silicium semble particulièrement prometteuse.
En février 2013, le CEA-Léti a annoncé qu’il allait coordonner un projet européen de quatre ans pour accélérer à l’industrialisation de cette technologie. Ce programme, baptisé PLAT4M (Photonic Libraries And Technology for Manufacturing) doit permettre un transfert rapide des recherches de laboratoire à la production industrielle.
Il y a quelques semaines, une équipe américaine associant des chercheurs du MIT et de la firme Micron Technology, dirigée par Milos Popovic, de l'Université du Colorado, a dévoilé un microprocesseur dans lequel ce ne sont plus des électrons mais des photons, sous forme de rayons lumineux, qui assurent la circulation d’informations entre les différents composants (Voir University of Colorado Boulder).
« Cette solution technologique permet un débit d’information inégalé et nécessite très peu d’énergie. Elle est en outre transférable et intégrable sans difficulté majeure dans les processus industriels actuels de la fabrication de puces électroniques sur silicium », souligne Milos Popovic.
À travers le monde, de nombreux laboratoires, dont ceux d’IBM et d’Intel, travaillent sur ces technologies photoniques et leur intégration ou leur association à l’électronique classique. L’interconnexion optique repose sur l’utilisation d’un modulateur, qui convertit les signaux électriques en signaux optiques, et d’un photodétecteur, qui effectue l'opération inverse.
Il reste qu’à l’avenir l’utilisation croissante de la photonique passe également par l’abandon du silicium et son remplacement par d’autres substrats beaucoup plus performants, comme le germanium ou, à plus long terme, le graphène.
Dirk Englund, professeur au MIT, souligne à ce propos que, bien que les dispositifs de graphène soient encore à un ordre de grandeur derrière le germanium en termes de capacité à générer du courant en réponse à l'absorption de la lumière, ils ont fait d'immenses progrès depuis cinq ans et finiront par s’imposer dans ces technologies photoniques, compte tenu de leurs propriétés électroniques exceptionnelles en termes de débit et de fréquence.
Ces recherches récentes nous montrent que ces deux technologies prometteuses, électronique sur nanotubes de carbone et photonique, peuvent à terme converger pour aboutir à des composants et à des ordinateurs bien plus compacts et rapides qu’aujourd’hui.
Mais une autre rupture technologique majeure pourrait bien venir s’ajouter à ces deux avancées techniques et en décupler les potentialités : l’informatique quantique. En février 2013, des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ont ainsi découvert qu’il était possible, à l’aide de nanofils semi-conducteurs, de créer des « îlots quantiques », d’une stabilité et d’une efficacité sans précédent. Les propriétés de ces nouvelles structures quantiques sont en outre paramétrables avec une grande précision et permettent de contrôler des émissions uniques de photons.
Enfin, il y a quelques jours, des physiciens allemands de l'Université Friedrich-Schiller d'Iéna ont présenté un prototype de puce d'ordinateur quantique optique qui repose sur l’utilisation d’un circuit optique sur une puce en verre de la taille d'une paume de main. Dans ce dispositif, il est possible de traiter les informations en utilisant des photons intriqués, qui proviennent d’une même source et dont les propriétés quantiques sont corrélées.
On voit donc qu’à terme, va émerger une informatique radicalement nouvelle qui va combiner trois révolutions technologiques et conceptuelles : la première sera celle du changement du substrat et du passage à des nano matériaux issus du carbone. La seconde se caractérise par l’utilisation croissante des photons et de la lumière dans la production et la transmission d’informations. Enfin la troisième, qui utilisera toutes les potentialités des deux premières, concerne la maîtrise et l’utilisation des étranges propriétés quantiques de la matière, ce qui permettra d’atteindre des puissances de calcul défiant l’imagination.
Il est probable que ces ruptures technologiques et conceptuelles majeures se réalisent bien plus rapidement que prévu et convergent pour déboucher d’ici une dizaine d’années sur une informatique qui n’aura plus grand-chose à voir avec celle d’aujourd’hui et pourra probablement rivaliser dans de multiples domaines avec l’intelligence humaine.
Il serait souhaitable, compte tenu de l’enjeu scientifique, cognitif et économique décisif que représente ce saut technologique, que l’Europe, comme elle a su le faire dans le domaine du cerveau avec le Human Brain Project, lance un grand programme de recherche sur 10 ans pour accélérer l’avènement de cet ordinateur du futur.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Aujourd'hui, on estime que l'armée américaine possède environ 7000 drones et 12 000 robots terrestres. Les robots de combat ou d'assistance devraient représenter un tiers des effectifs militaires aux États-Unis d’ici 2020.
En seulement quelques années, l'utilisation des robots s'est imposée sur les champs de bataille mais également en matière de reconnaissance et de soutien logistique.
Selon une enquête réalisée par la psychologue Julie Carpenter auprès de 23 soldats américains utilisant régulièrement des robots pour les assister, il semblerait qu'un véritable lien affectif s'installe assez rapidement entre ces machines et leurs maîtres humains.
Bien que ces soldats soient tout à fait conscients du fait que les robots qu'ils utilisent ne sont que des machines perfectionnées et programmées, ils en prennent grand soin et se comportent avec eux un peu comme avec leurs animaux domestiques.
Selon cette étude, on pourrait même parler d'un véritable sentiment empathique vis-à-vis de ces robots. Ces conclusions, bien qu'elle ne soient guère étonnantes, suscitent tout de même quelques interrogations, voire quelques inquiétudes au sein de l'armée américaine. En effet, comme le souligne Julie Carpenter, "les robots militaires devenant de plus en plus perfectionnés et humanisés, il y a fort à parier que des liens affectifs réels puissent s'instaurer entre ceux-ci et les soldats qui les utiliseront. Le problème est que ce facteur d'attachement émotionnel risque de modifier de manière inattendue certaines prises de décisions sur le champ de bataille. Il va donc falloir apprendre à comprendre le type de relation qui peut s'instaurer entre les militaires humains et leurs homologues robots."
“Ils disent qu’ils sont en colère lorsqu'un robot est désactivé parce qu’il s’agit d’un outil important, mais ils ajoutent souvent ‘pauvre petit’ ou disent qu’ils ont organisé un enterrement pour lui”, affirme Julie. "Vous les sentez attachés à quelque chose, cela affectera leur prise de décision”, prévient-elle.
L’affection des soldats envers leurs robots pourrait grandir. Car si pour l’instant, ces machines ne ressemblent à rien d’humain, l’armée américaine envisage de les doter d’une apparence plus humaine ou animale.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
University of Washington
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Matière |
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Matière et Energie
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Des chercheurs américains de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), dirigés par le professeur Qibing Pei, ont mis au point un nouveau type d'écran Oled en polymère que l’on peut étirer jusqu’à deux fois sa taille d’origine et plier à 180° et qui reprend finalement sa forme initiale, même après des centaines de torsions.
Ce nouveau type d’écran pourrait révolutionner l'informatique portable et s'imposer rapidement dans de multiples domaines : vêtements intelligents, systèmes médicaux ou encore dispositifs d'éclairage. Comme le souligne le professeur Pei : "Ces écrans Oled interactifs entièrement extensibles aussi minces que du papier peint seront réalisables dans un avenir proche et vont s'imposer dans tous les produits et systèmes électroniques".
Pour parvenir à cette prouesse technologique, les chercheurs californiens ont intégré de fines couches de polymère dans les électrodes transparentes et élastiques qui constituent la trame de l'écran.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Zmescience
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En 1801, le scientifique britannique Thomas de Young réalisa une expérience aussi simple que géniale. Il fit passer un faisceau lumineux issu d'une source unique à travers de minuscules trous, percés sur une planche de bois. Il eut alors la surprise de constater, sur la toile placée derrière la planche, l'apparition de franges d'interférences, c'est-à-dire d'une alternance de bande sombre et claire, ce qui démontrait formellement, dans le cadre de ce dispositif expérimental, le caractère ondulatoire de la lumière.
Dans le prolongement de cette célèbre expérience, une équipe de recherche regroupant des scientifiques des universités de Trieste (Italie) et d'Uppsala (Suède) viennent de montrer qu’il était possible d’obtenir de façon très précise des informations cruciales sur la structure des molécules (telles que la distance entre les atomes qui les composent) en reproduisant l'expérience de Young mais au niveau microscopique.
Cette équipe internationale a montré que l’émission d’électrons à partir d’atomes provoque des interférences similaires à celles observées dans l’expérience des deux fentes de Young, il y a plus de deux siècles.
La distance entre ces franges dépend de deux paramètres : d'une part l’écart entre les deux fentes et d'autre part la longueur d’onde de la lumière utilisée pour l'expérience. L'intérêt de ce nouveau montage expérimental a été de montrer, en travaillant sur des molécules hydrocarbonées simples, que la distance entre deux franges était directement liée à la distance entre les atomes à partir desquels sont émis les électrons.
Les chercheurs pensent que cette nouvelle technique pourrait être étendue à des systèmes complexes comme par exemple les protéines, mais également à des nanoparticules de différentes natures.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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L'autonomie et le temps de recharge restent les deux points faibles des véhicules électriques actuels. Pour l'instant en effet, les voitures électriques disponibles dans le commerce ne dépassent guère les 200 km d'autonomie, et encore dans des conditions d'utilisation optimale.
Mais selon l'analyste économique et technologique Trip Chowdhry, Tesla pourrait bien faire sauter ce verrou en proposant prochainement une nouvelle technologie combinant les points forts de deux types de batteries complémentaires : la batterie lithium-ion et la batterie métal-air.
En effet, la batterie métal-air a une haute densité d'énergie mais ne peut délivrer une grande puissance alors qu'au contraire, la batterie lithium-ion a une plus faible densité d'énergie et peut fournir les pics de puissance importants.
Chowdhry pense que d'ici deux ans Tesla sera en mesure de proposer des systèmes hybrides de propulsion associant ces deux types de piles. Dans ce mode de propulsion, la batterie lithium-ion permettra d'alimenter le groupe motopropulseur, tandis que la batterie métal-air servira à recharger la batterie lithium-ion.
Cette nouvelle solution technologique pourrait permettre de proposer à l'horizon 2015-2016 des véhicules ayant une autonomie dépassant la barre symbolique des 400 Milles, soit 640 km.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Clean Technica
Dvice
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Une équipe de physiciens de Harvard et du MIT, dirigée par le professeur Mikhail Lukin, a réussi à produire un type particulier de photons capables de se regrouper pour former une molécule.
"Les propriétés physiques de la lumière telles que nous les connaissons proviennent du fait que les photons sont de masse nulle, et qu'ils n'interagissent pas les uns avec les autres", souligne le professeur Lukin qui ajoute : "Nous sommes parvenus dans nos travaux à créer un type particulier de milieu dans lequel les photons interagissent les uns avec les autres si fortement qu'ils commencent à se comporter comme s'ils avaient une masse et s'assemblent pour former des molécules. Cet état de la matière était prévu par la théorie mais il n'avait jamais été observé dans la réalité".
Pour réaliser cette prouesse, les chercheurs ont rempli avec des atomes de rubidium une chambre à vide refroidie à quelques degrés au-dessus du zéro absolu. Ils ont ensuite exposé des photons isolés à des faisceaux laser, de manière à leur faire perdre très rapidement une grande quantité d'énergie.
Compte tenu des lois de la physique quantique, lorsque deux photons issus d'une même source ont été ciblés simultanément, ils réagissent ensuite comme une molécule unique.
Cette expérience, bien que relevant encore de la recherche fondamentale, pourrait dans l'avenir déboucher sur de multiples applications, tant dans le domaine de l'informatique quantique que dans celui de la dissipation thermique en informatique. Ces travaux ouvrent également la voie vers la possibilité de créer des structures lumineuses tridimensionnelles dont la structure serait identique à celle des cristaux.
"Nous ne savons pas sur quoi déboucheront concrètement ces recherches mais nous avons bel et bien créé un nouvel état de la matière et nous faisons le pari que nous finirons par provoquer des ruptures technologiques majeures à partir de cette avancée expérimentale" conclut le professeur Lukin.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The Independent
Phys
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Le "Power to gas" (ou production d'énergie à partir du gaz) consiste à utiliser l'électricité excédentaire produite par les énergies renouvelables (biomasse, éolien et solaire) pour produire de l'hydrogène et du méthane qui pourront être stockés et utilisés ultérieurement, comme vecteur énergétique.
En partenariat scientifique avec le gouvernement fédéral allemand, la firme allemande MicrobEnergy GmbH travaille sur une version améliorée de ce procédé. Dans le système imaginé par les ingénieurs allemands, la transformation s'effectue directement dans le fermenteur et le CO2 présent dans le biogaz et l'hydrogène peut ainsi être transformé en méthane supplémentaire.
Ce procédé présente de nombreux avantages : il permet d'une part d'augmenter le rendement en méthane, mais il est également mieux adapté au stockage de l'électricité excédentaire produite à partir de sources d'énergie renouvelable intermittentes, notamment l'éolien et le solaire.
Pour pouvoir produire de l'hydrogène par électrolyse directement dans le fermenteur, les scientifiques vont recourir à certaines variétés de micro-organismes qui possèdent la capacité de transformer très rapidement l'hydrogène supplémentaire pour méthaniser le CO2. Ce procédé innovant devrait permettre d'atteindre un taux de méthanisation de 95 %.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
FNR
You Tube
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Une équipe de recherche britannique du département de biotechnologie et de biologie moléculaire de l'Université de Sheffield, dirigée par Milton Wainwright, aurait-elle découvert une trace de vie extraterrestre dans la stratosphère ?
Peut-être, si l'on en croit l'observation troublante réalisée par ces scientifiques. Fin juillet, cette équipe a envoyé un ballon-sonde dans la stratosphère au-dessus de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre. Ce ballon était muni d'un tiroir télécommandé qui s'est ouvert pendant 15 minutes, entre 22 et 27 kilomètres d'altitude.
Après avoir récupéré le ballon au sol, les scientifiques ont eu la surprise de constater, grâce à un examen microscope électronique à balayage, que le tiroir dont ils avaient déclenché l'ouverture contenait les restes d'une structure biologique, de quelques micromètres de long, proche d'une diatomée, une algue unicellulaire.
Or, ces chercheurs précisent dans leur communiqué que toutes les précautions avaient été prises pour que le fameux tiroir ne puisse pas être contaminé avant et pendant le vol de ce ballon-sonde. Non seulement ce tiroir avait fait l'objet d'un nettoyage approfondi mais il était en outre muni d'un système de protection, sous forme de galerie qui empêchait toutes particules venant du ballon de venir le polluer pendant son ouverture dans la stratosphère.
Selon ces chercheurs, aucun phénomène terrestre naturel (tempête ou éruption volcanique) ni aucune action humaine (vol aérien) ne peuvent expliquer la présence d'un micro-organisme de ce type à une telle altitude.
Le professeur Milton Wainwright en arrive donc à la conclusion "Qu'il est très probable que cette structure vienne de l'espace" et il va même plus loin en affirmant que "La vie voyage probablement dans l'espace sous différentes formes et arrive continuellement sur terre depuis très longtemps, sans doute transportée par les comètes".
Inutile de dire que cette thèse ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique mais il n'en demeure pas moins que cette curieuse observation renforce l'hypothèse d'un possible "ensemencement" de la terre des formes de vie primitive venue de l'espace.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Sci-News.com
The University of Sheffield
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Des chercheurs américains du département de sciences atmosphériques de l'université du Texas, dirigés par Andrew Dessler, viennent de montrer le rôle de la stratosphère dans la régulation climatique mondiale.
Leurs travaux démontrent en effet que la stratosphère est impactée par l’augmentation de la température de l’air à la surface terrestre, ce qui se traduit par une augmentation de la quantité de vapeur d'eau.
Or, cette vapeur d’eau est un gaz à effet de serre puissant et ce processus de rétroaction positive provoque donc, in fine, une augmentation de la température de l'air qui serait en moyenne de l'ordre de 0,3 W/m2.
Les chercheurs ont été étonnés par l'importance de la vapeur d’eau stratosphérique en matière de réchauffement climatique et soulignent que cette boucle rétroactive pourrait être responsable de 10 % du réchauffement total résultant de l’augmentation d’émission de CO2.
En conclusion, cette étude préconise une meilleure prise en compte de l'ensemble des rétroactions de la stratosphère en matière de réchauffement climatique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
PNAS
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des chercheurs de l'Institut de recherche en cancérologie de Montpellier, dirigés par Pierre Martineau, viennent d'identifier 33 nouveaux gènes fortement impliqués dans l'apparition des métastases hépatiques provenant d'un cancer primitif du côlon.
Cette découverte est d'autant plus importante que plus de 40 % des malades atteints d'un cancer du côlon développent des métastases qui apparaissent le plus souvent dans le foie.
Ces chercheurs ont pu identifier les gènes dont l'expression est dérégulée dans les cellules de métastases hépatiques associées à un cancer primitif du côlon. Ils ont ensuite comparé ces gènes à ceux de cellules cancéreuses issues de différents types de tumeurs et de métastases. Ce travail d'analyse comparative leur a permis de montrer que les 33 gènes identifiés présentaient bien des caractéristiques spécifiques qui constituaient la signature des métastases au foie provenant d'un cancer primitif du côlon.
S'appuyant sur ces résultats, cette équipe va à présent s'attacher à développer des traitements ciblés, à l'aide d'inhibiteurs enzymatiques ou d'anticorps monoclonaux, contre certaines protéines, afin d'empêcher la formation de métastases hépatiques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NCBI
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Des chercheurs britanniques du Royal Free Hospital de Londres, en Grande-Bretagne, dirigés par le professeur Mohammed Keshtgar, expérimentent depuis peu la thérapie photodynamique (PDT) contre certains types de cancer du sein.
Le principe de cette technique n'est pas nouveau mais ses applications récentes pourraient bien révolutionner la médecine. La thérapie photodynamique consiste à injecter un médicament dans la tumeur pour la rendre photosensible, c'est-à-dire sensible à certaines longueurs d'onde lumineuse.
Dans un deuxième temps, un faisceau laser est introduit dans la tumeur à l'aide d'une aiguille et vient détruire celle-ci en émettant précisément une lumière qui correspond à la longueur d'onde à laquelle ont été sensibilisées les cellules cancéreuses.
Jusqu'à présent, ce traitement présentait un inconvénient majeur : le produit photosensibilisant utilisé persistait dans l'organisme pendant plusieurs semaines, ce qui obligeait les patients concernés à rester enfermés chez eux. Mais à présent, les médecins disposent de nouvelles molécules photo sensibilisantes qui perdent leur pouvoir au bout de 48 heures, ce qui rend cette technique beaucoup plus facile à utiliser.
La presse britannique évoque également le cas d'Aine Shaw, une infirmière à la retraite âgée de 71 ans et vivant près de Buxton. Il y a plus de 10 ans un cancer du poumon avancé a été découvert dans son poumon gauche et une intervention chirurgicale classique était impossible car cette patiente, atteinte par ailleurs d'asthme et de bronchite, avait les poumons en très mauvais état.
Mais Aine Shaw a alors entendu parler du professeur Keyvan Moghissi, l'un des pionniers de la PDT au Royaume-Uni, qui mène ses recherches au sein du Centre Laser du Yorkshire, une structure caritative qu'il a créée en 1984.
Le professeur Moghissi a accepté d'utiliser la thérapie photodynamique pour traiter le cancer du poumon de cette patiente au cours de plusieurs interventions. Résultat : la tumeur a totalement disparu et les contrôles semestriels réalisés depuis 10 ans ne montrent aucune récidive de ce cancer. Aine Shaw a pu voir grandir ses petits-enfants et affirme que ce traitement ne lui a provoqué ni fatigue ni douleur.
Aujourd'hui, ce nouvel outil thérapeutique n'est utilisé en Grande-Bretagne que pour certains cancers (tête, cou, poumon ou œsophage) mais de nombreux médecins et chercheurs sont convaincus que cette technique prometteuse et peu coûteuse peut être étendue à d'autres cancers.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Daily Mail
The Telegraph
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Selon une vaste étude anglo-américaine publiée dans le prestigieux British médical journal et réalisée à partir de 300 études internationales regroupant une population totale de 339 000 personnes, la pratique régulière d'une activité physique aurait un effet thérapeutique largement aussi efficace que les médicaments pour prévenir ou traiter la plupart des pathologies cardio-vasculaires, infarctus et AVC notamment.
Ces recherches d'une ampleur sans précédent montrent également que l'activité physique serait même un peu plus efficace que les médicaments dans le cadre de la rééducation de patients ayant fait un AVC ou dans la prévention de la récidive pour les malades souffrant d'une affection coronarienne.
Pour parvenir à ces conclusions étonnantes, les scientifiques ont analysé une grande masse de données concernant une quantité importante de sujets, ce qui donne à cette étude une grande solidité épidémiologique. Ce travail a également permis de montrer que l'exercice physique était au moins aussi efficace qu'un traitement à base de statines, pour combattre l'excès de cholestérol.
L'étude montre aussi que l'exercice physique régulier est plus efficace qu'un traitement à base d'anticoagulants après un AVC. En revanche, les chercheurs soulignent que les diurétiques ont une plus grande efficacité thérapeutique que l'activité physique dans le traitement de l'insuffisance cardiaque.
En conclusion, l'étude estime que, globalement, on peut considérer que dans l'état actuel des connaissances, l'activité physique est, en matière de maladies cardio-vasculaires, potentiellement aussi efficace que la plupart des traitements à base de médicaments.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BMJ
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Selon une méta-analyse présentée par le Professeur Hodi à l'occasion du congrès européen contre le cancer et portant sur 1 900 patients, la survie globale des patients atteints de mélanomes à un stade avancé et traités par ipilimumab (une molécule développée par Bristol-Myers Squibb) est proche de 22 % à trois ans et elle se maintient à long terme sous la forme d'un plateau.
Cette étude très encourageante montre même que certains patients, dont l'espérance de vie ne dépassait pas dix mois peuvent survivre jusqu'à 10 ans après le diagnostic de leur maladie.
Une première analyse des 12 études cliniques préliminaires - 2 de phase III, 8 de phase II et 2 études observationnelles - a conclu que la médiane de survie de l'ensemble des patients traités par ipilimumab s'établissait à 11,4 mois.
« Il est remarquable de constater que 18 % des patients étaient encore vivants 5 ans après avoir reçu la première dose d'ipilimumab, alors que le taux de survie de ces malades était quasiment nul », souligne le Docteur Hodi.
A long terme, les résultats sont encore meilleurs puisqu'au bout de trois ans, le taux de survie globale est de 21 % et il reste à ce niveau à 48, 72, 108 et 120 mois. De manière surprenante, aucun des patients qui a survécu plus de 7 ans (20 patients) n'est décédé de son cancer. Et la survie la plus longue actuellement est de 10 ans. Il n'est donc plus utopique d'envisager de transformer le mélanome en maladie chronique.
L'ipilimumab appartient à un type d'anticorps monoclonal qui cible le récepteur lymphocytaire CTLA-4. En cas de mélanome, ce récepteur est désactivé par les cellules malignes, ce qui empêche les lymphocytes T de détruire les cellules tumorales. L'ipilimumab permet alors de restaurer ce mécanisme inhibiteur et de rétablir le bon fonctionnement du système immunitaire.
Ce nouveau traitement permet donc une véritable réactivation du système immunitaire (alors qu'il était bloqué) et constitue une avancée majeure contre le mélanome. Dans un proche avenir, il devrait pouvoir être utilisé en combinaison avec d'autres nouvelles molécules telles que les anticorps monoclonaux anti PD1/PDL1 actuellement en développement.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
UTD
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Bien qu'il faille toujours rester prudent dans ce type d'annonce, c'est peut-être une avancée majeure que viennent de réaliser des chercheurs britanniques.
Plusieurs scientifiques n'hésitent pas à parler d'un "tournant historique" dans la recherche contre cette maladie redoutable. Pour la première fois en effet, des chercheurs de l'Université de Leicester, dirigés par le professeur Giovanna Mallucci, sont parvenus à endiguer complètement chez la souris la destruction des cellules cérébrales provoquée par la maladie d'Alzheimer.
Ces scientifiques ont montré que le traitement par voie orale de souris atteintes de maladies à prions avec un inhibiteur spécifique d'une enzyme, la kinase PERK (Un médiateur clé de cette voie de signalisation cellulaire), permet de bloquer très efficacement le processus commun qui, en l'absence de certaines protéines, mène à la destruction des cellules cérébrales dans plusieurs pathologies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la maladie de Huntington.
Selon le professeur Malluci, "C'est un grand pas en avant vers la mise au point d'un traitement véritablement efficace, non seulement contre la maladie d'Alzheimer mais aussi, probablement, contre d'autres pathologies du cerveau. Jamais, jusqu'à présent, aucune substance n'avait donné chez l'animal de tels résultats thérapeutiques permettant notamment la restauration des fonctions cognitives altérées par la maladie".
Selon les chercheurs, il n'y a a priori aucune raison pour que ce traitement ne soit pas efficace chez l'homme mais il reste de nombreuses années de recherche pour arriver à un médicament utilisable car la molécule testée entraîne d'importants effets secondaires : perte de poids et risque de diabète notamment. Les scientifiques sont néanmoins persuadés que ces effets indésirables pourront être maîtrisés dans l'avenir.
Commentant ces recherches, le Professeur Roger Morris, biochimiste au Collège de Londres, souligne pour sa part que "ces travaux, bien qu'ils portent sur la souris et non sur l'homme et concernent la maladie à prion et non la maladie d'Alzheimer, sont très convaincants et confirment qu'il existe bien un processus commun de destruction des neurones dans plusieurs pathologies du cerveau, parmi lesquels la maladie à prions, Alzheimer et Parkinson".
Rappelons que 800.000 personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer au Royaume-Uni et 130 000 de la maladie de Parkinson et que ces deux pathologies constituent un véritable fléau social, doublé d'un fardeau économique considérable pour la Grande-Bretagne.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BBC
Science mag
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De nombreuses études scientifiques réalisées au cours de ces dernières années ont confirmé le rôle de l'alimentation dans la prévention contre le cancer.
Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains de l'Université de l'Ohio, dirigés par Andrea Doseff, vient de confirmer une nouvelle fois l'importance de nos choix alimentaires en matière de santé.
Dans ce travail, les chercheurs ont montré que l'Apigénine, un composé chimique appartenant à la famille des flavonoïdes et très présent dans le persil, le romarin, la camomille ou encore le céleri, possédait une action anticancéreuse.
Selon les chercheurs, l'apigénine interviendrait à un niveau très subtil, le niveau épigénétique qui régule la façon dont un gène va s'exprimer.
Concrètement, cette molécule permettrait à certains gènes de reprogrammer les cellules cancéreuses afin qu'elles redeviennent à nouveau mortelles et qu'elles s'autodétruisent.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
OSU
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Le fabricant de véhicules électriques Tesla Motors vient d'annoncer qu'il commercialisera, d'ici 2016, une voiture à "conduite autonome". Dans ce nouveau type de véhicule, le conducteur pourra confier 90 % du contrôle au système informatique.
Tesla précise que son véhicule n'aura recours qu'à des technologies "maison", développées par ses services de recherche. La stratégie industrielle et commerciale de Tesla vise à s'imposer d'ici cinq ans sur le créneau des véhicules à large autonomie, sans attendre l'arrivée sur le marché de voitures entièrement automatiques, une perspective technologique qui semble difficile à atteindre avant l'horizon 2030.
Il reste que ce type de véhicule ne devra pas seulement surmonter des obstacles technologiques mais également lever des barrières législatives et juridiques. En Europe par exemple, le cadre législatif impose au conducteur d'être, à chaque instant, "maître de son véhicule".
D'autres grands constructeurs mondiaux, comme le japonais Nissan ou encore l'allemand Daimler, travaillent également sur la conception de voitures autonomes mais ne prévoient pas de les commercialiser avant 2020.
Néanmoins, on trouve dès à présent, sur certains modèles haut de gamme, des technologies d'aide au stationnement, de freinage automatique ou encore de maintien d'une distance de sécurité qui préfigurent ce que seront les véhicules autonomes du futur.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
FT
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