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NUMERO 70 |
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Edition du 05 Novembre 1999
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Edito
Le temps va devenir le bien le plus précieux pour l'Homme
Ce sont les outils utilisés par l'Homme qui ont déterminé, depuis des millénaires, le temps réel qu'il a dû consacrer au travail. Cela est aussi vrai pour le paysan de Mésopotamie il y a 5000 ans avec l'araire, que pour le canut il y a 150 ans avec le métier à tisser, que pour l'agent de production de nos jours, assemblant une automobile sur une ligne automatisée. Ce qui est nouveau depuis quelques courtes décennies est que l'outil qui, depuis la roue, avait comme finalité de se substituer à la force musculaire, donc de diminuer l'effort physique de l'homme, a maintenant comme fonction complémentaire de conforter sinon remplacer sa mémoire et plus encore de l'aider sinon se substituer à lui pour prendre des décisions. Par ailleurs, l'outil qui fut essentiellement individuel pendant plusieurs millénaires était devenu collectif depuis plus d'un siècle avec la production de masse. De nouveau, grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, nos outils ont tendance à redevenir individuels. Cette tendance lourde de l'évolution de notre Monde et cette nouvelle approche du travail qu'elle induit ne pourra être entravée, ni même déviée, par aucun gouvernement mais, par contre, n'est-il pas dans la mission fondamentale du responsable politique de savoir anticiper sur cette mutation inexorable pour éviter que se creuse un fossé abyssal entre ceux qui bénéficieront de l'usage de ces nouveaux outils et ceux qui en seront exclus ? De plus, le rapport au travail sera très différent entre ceux dont le travail (intellectuel ou physique) sera amplifié par l'outil, en quantité produite dans un temps de référence, et de l'autre côté ceux dont les tâches ne pourront pas être accélérées par la machine. Ainsi, alors que la productivité brute (en capacité de calcul) a été multipliée par 10.000, en moins de 30 ans, par un ingénieur qui, par exemple, simule le fonctionnement d'une machine complexe et ce, pour des coûts fortement décroissants, dans cette même période, il faut toujours le même temps aujourd'hui qu'il y a 30 ans à une infirmière pour faire un pansement, à une coiffeuse pour réaliser une coupe de cheveux, à une serveuse pour servir un repas, à un chauffeur-routier pour livrer ses colis aux clients. Les classifications anciennes décrites par Colin CLARK vont laisser place à une nouvelle division du travail qui va rapidement nous faire découvrir un paysage nouveau. Ainsi, ne soyons pas surpris si dans quelques courtes années nous voyons manifester côte à côte le médecin, le carreleur et la femme de ménage. Ils ont tous comme handicap fondamental dans le monde nouveau de ne pouvoir amplifier leur " productivité " par la machine. D'ailleurs, et cela se vérifie actuellement dans tous les pays développés, ces métiers non " automatisables " connaissent partout un déficit de recrutement parmi les jeunes. Face à la montée en puissance d'un tel nouveau monde, le gouvernement français voudrait apporter une réponse singulière, qu'il est le seul dans le monde à proposer, en voulant imposer une réduction uniforme du temps de travail. Nous devrions prêter attention, devant une telle volonté politique, à un type de réponse venant des entreprises françaises, qui pourrait nous surprendre. Le défi lancé par la réduction autoritaire du temps de travail aura de telles conséquences vitales sur certaines entreprises qu'elles vont accélérer la mutation qui leur est suggérée par les nouvelles technologies. Ne pouvant, à terme, faire face à une trop forte augmentation de leur masse salariale, elles vont, beaucoup plus rapidement que dans les autres pays industrialisés, se redéployer et externaliser un nombre grandissant de tâches pour les confier à des individus connectés dont aucun gouvernement, aussi dirigiste soit-il, ne pourra heureusement contrôler la durée réelle du temps de travail. S'il en était ainsi et si ce mouvement d'externalisation d'un nombre grandissant de fonctions d'une entreprise, s'appuyant sur des individus rémunérés à la tâche, reliés les uns aux autres par les réseaux, prenait de l'ampleur, nous pourrions alors entrer dans un mouvement long mais inexorable de régression du salariat que sa jeunesse rend encore bien vulnérable puisqu'il ne compte, réellement, de façon massive, qu'un siècle d'existence dans la déjà longue histoire de l'homme. Mais dans le profond débat qui s'ouvre dans notre Pays sur la durée réelle du temps de travail, il y a une mutation bien plus fondamentale encore qui est en train d'émerger et qui va bouleverser nos sociétés. Dorénavant, dans nos pays comblés, et malheureusement marqués par un égoïsme que nous risquons de payer très cher dans quelques décennies, l'un des biens essentiels ne sera plus uniquement l'argent. C'est le temps qui va devenir le bien le plus précieux. Serait bien imprudent le gouvernement qui dorénavant ne voudrait pas parler du temps que chacun doit réserver au travail dans sa vie. Il serait même mortel pour tout nouveau gouvernement de vouloir considérer comme non avenu le débat qui, actuellement, s'ouvre dans notre Pays sur la durée du temps de travail et vouloir revenir au statu quo ante. Mais ce débat qui est un vrai débat de société mérite d'être mieux abordé qu'il ne l'est actuellement. Il ne faudra plus traiter le temps que nous devons réserver au travail à la " petite semaine " comme cela est actuellement discuté par notre Parlement mais le peser dans sa globalité sur toute une vie : c'est du bonheur de vivre des Français dont nous parlons. René Trégouët Sénateur du Rhône
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Information et Communication
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Un carnet de correspondance sur l'internet : c'est la solution développée depuis quelques mois par certaines écoles américaines pour assurer la liaison parents/enseignants. Jusqu'à présent, les parents étaient prévenus de l'absentéisme de leurs enfants par des appels téléphoniques avec le risque de voir ces appels interceptés. Avec l' internet, ils ont accès à l'intégralité du "dossier" de leur(s) enfant(s). Assiduité, objectifs, notes, progrès, devoirs... tout y est consigné et il est même possible de dialoguer et de prendre rendez-vous avec les enseignants. Afin de sauvegarder la confidentialité des informations, un mot de passe est attribué lors de chaque inscription. La démarche et la consultation sont gratuites. Seul le dossier de leur(s) enfant(s) est accessible aux parents mais le mot de passe peut être communiqué à des tierce-personnes. Deux logiciels se partagent le marché. Isis, développé par Edulink, est facturé 3 000 dollars (18 000 francs) aux écoles, et Thinkwave, un logiciel entièrement gratuit financé par des annonces publicitaires. Seule planche de salut pour les cancres : l'absence d'ordinateur dans les foyers les moins favorisés ou encore l'allergie de certains parents (et professeurs) au monde informatique ! ZDnet/28/10:99 : http://www.zdnet.fr/
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Le nombre d'ordinateurs dans les écoles américaines a doublé en six ans : il atteint 8 millions d'unités dans l'ensemble du pays. Cependant, beaucoup d'États restent à la traîne et fournissent un accès à l'internet encore insuffisant pour leurs étudiants. L'étude de Market Data Retrieval scrute chaque année, depuis 1993, le niveau d'équipement informatique et l'état de connectivité des 87 000 écoles publiques américaines. Intitulée "Technologie dans l'éducation", cette enquête donne le ratio étudiant-ordinateur pour chaque État. En 1993, ce ratio était en moyenne de 10,8 étudiants par ordinateur ; en 1999, il est descendu à 5,7. Le rapport révèle, néanmoins, de grandes disparités selon les États. Naturellement, les États qui mènent une vraie politique vis-à-vis de l'enseignement de l'informatique ont un ratio élève-ordinateur plus faible que la moyenne (Indiana : 4,5 élèves par ordinateur ; Floride : 5 ; Texas : 5,1). Dans le cas du Wyoming, le ratio tombe à 3,5 mais c'est parce que la population étudiante est plutôt faible. En revanche, le rapport de 8,5 élèves par ordinateur en Californie, la couveuse de l'industrie de la Silicon Valley, surprend. Le document insiste sur le fait qu'au-delà des ordinateurs à fournir aux classes, il faudrait aussi, et surtout, former les professeurs pour qu'ils enseignent autre chose que l'utilisation de la messagerie électronique et la navigation sur l'internet. Par ailleurs, une étude parallèle sur les professeurs enseignant les nouvelles technologies montre que les plus inexpérimentés (ceux ayant moins de deux ans de pratique) n'ont pas eu à faire la preuve de leurs compétences en informatique pour enseigner cette matière ! Si 67,3 % possèdent un diplôme en la matière, 82,9 % ont été affectés à un poste sans être évalués. Cette enquête, réalisée par téléphone, a obtenu 49 % de réponses. Tous les établissements publics américains - écoles, collèges ou lycées - ont été appelés. L'enquête ne concerne pas le secteur privé, très développé aux Etats-Unis. Yahoo : http://fr.news.yahoo.com/991029/32/73vf.html
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Après le Sénat en août dernier, la Chambre des représentants vient de voter une loi contre le détournement d'adresses sur Internet. Le Trademark Cyberpiracy Prevention Act vise à décourager l'acquisition de noms de domaine (en .com, .net ou .org) dans le but exclusif de les revendre à des sociétés homonymes. La pratique est courante sur le réseau. Des firmes comme Apple et Microsoft ont déjà intenté des procès contre des personnes ayant abusé de leur notoriété. Le texte prévoit, sous sa forme actuelle, "une amende de 100000 dollars pour tout contrevenant dont la mauvaise foi serait établie". L'objectif semble louable: préserver le développement du commerce électronique. Mais le projet est loin de faire l'unanimité. L'administration Clinton aurait souhaité une législation plus souple. Elle critique cette décision qui, en incitant d'autres pays à légiférer en la matière, est une véritable source d'insécurité juridique. Les défenseurs des libertés publiques, eux, redoutent que ce texte ne réduise les droits de l'internaute et fasse, à terme, le jeu des grands ténors de l'économie. Outre-Atlantique, le débat ne fait que commencer. OI Informatique : http://www.01-informatique.com/01/index.html
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Surfer : glisser à toute allure sur la crête d'une lame. Appliqué au Web, le vocable, vu la lenteur de l'affichage des pages, est ridicule. L'irruption dans quelques jours de l'ADSL (asymmetric digital subscriber line) justifiera-t-elle enfin la métaphore sportive? Le 3 novembre, trois fournisseurs d'accès à l'Internet - Club-Internet, Wanadoo et WorldNet - vont commercialiser leurs forfaits. Les internautes auront donc, avec l'ADSL, l'embarras du choix! Dans un premier temps, le service ne sera accessible qu'aux résidents de six arrondissements parisiens (du Ier au VIe) et de trois villes de banlieue, Neuilly-sur-Seine, Vanves et Issy-Les-Moulineaux. France Télécom, qui équipe à toute vitesse ses centraux téléphoniques de la technologie ADSL, promet qu'à la fin de l'an 2000, tout Paris sera accessible et, fin 2001, 250 autres villes. L'ADSL est une invention française astucieuse. Elle exploite la capacité des lignes de téléphone classiques (des fils de cuivre) à transporter des signaux dans une large gamme de fréquences. Premier avantage: la navigation sur le Net ne bloque pas la ligne puisque les données informatiques mobilisent les hautes fréquences, tout en haut du spectre, tandis que les voix s'épanouissent aux étages inférieurs (300 à 3 000 Hz). Deuxième avantage: la qualité de réception. Jean-Marc Spira, médecin à Issy-les-Moulineaux, a testé l'ADSL pour France Télécom. Il a passé une heure entière devant son ordinateur équipé d'une petite caméra en "netmeeting" (conversation téléphonique sur l'Internet) avec sa belle famille au Brésil: "Le son est impeccable pour zéro franc." Equiper son micro de l'ADSL n'est pas très compliqué. Un technicien de France Télécom pose à hauteur de la prise murale du téléphone, un "répartiteur", petit boîtier qui sépare les hautes des basses fréquences. Il installe aussi un modem dédié à l'ADSL. Le micro doit être équipé d'une carte Ethernet (en vente dans le commerce pour environ 150 F). Reste à l'internaute à choisir son fournisseur d'accès. Les tarifs sont encore élevés: de l'ordre de 440 F par mois, connexions téléphoniques comprises, sans limitation ni de durée, ni de taille des fichiers transmis. Cette somme se décompose en 265 F versés à France Télécom pour la ligne ADSL, 45 F de location du modem auquel s'ajoute l'abonnement à l'Internet (130 F pour Club-Internet et WorldNet et 165 F pour Wanadoo, hors promotion). France Télécom offre deux qualités de service: l'ADSL haut de gamme pour professionnels avec un débit de 1 mégabit par seconde, ou grand public à 500 kilobits par seconde. L'opérateur public jure qu'il s'agit d'un débit confortable, "dix fois le débit actuel de l'Internet", ajoutant que "ce n'est pas comme avec le câble, qui répartit le débit sur la zone entre tous les internautes du moment". Le paysage pourrait évoluer rapidement. France Télécom devra vite faire de la place aux opérateurs concurrents. Et on annonce des "routeurs", boîtiers qui permettront, à partir d'une même ligne ADSL d'alimenter plusieurs micros. Pendant ce temps, sites web et portails développent de nouvelles familles de services très gourmands en débit, conçus sur mesure pour l'ADSL. Wanadoo a déjà fait une place, sur sa page d'accueil, à Speedo, une gamme de services spécial ADSL. Tandis que Club-Internet travaille avec Première, le magazine de cinéma, pour proposer bandes-annonces et extraits de films. La course-poursuite entre les capacités des tuyaux et la taille des programmes ne fait que commencer.
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Psion vient d'annoncer la sortie de son premier assistant numérique NetBook capable de communiquer avec les bases de données Oracle 8i Lite. Compatible Java, l'appareil utilise le système d'exploitation Epoc de Symbian et affiche une mémoire vive extensible de 32 Mo a 64 Mo. Dépliable, équipe d'un écran couleur VGA et d'un navigateur Web, il se positionne comme ses concurrents (munis de Palm OS ou Windows CE) sur le marché des ordinateurs de poche qui amélioreront le partage d'information chez les salaries des entreprises. Jusqu'à présent, les flottes d'assistants numériques, déployées dans les métiers de l'assurance, de la banque ou de la santé n'ont séduit que quelques entreprises. 'C'est un phénomène encore récent en France, qui ne se développe que depuis quelques mois', prévient Pascale Julian, responsable des partenariats chez Psion France. Mais la demande augmente rapidement, qu'il s'agisse de communiquer a distance avec son PC de bureau, consulter son courrier electronique, mettre a jour une base de données de clients ou simplement travailler avec un appareil peu encombrant. A Toulon, les équipes commerciales de la compagnie d'assurance AGPM ont adopté le Psion Series 3 pour référencer les données de leurs assures et avoir sous la main les tarifs des prestations, grâce a une application développée en interne. Reste que l'intégration d'assistants numériques dans un parc informatique n'est pas toujours simple, surtout s'il faut prendre en compte plusieurs systèmes d'exploitation et dont les applications ne sont pas compatibles entre elles. Les constructeurs s'orientent donc vers des solutions client/serveur qui permettent de synchroniser en une seule fois des données vers tous les assistants numériques de la flotte. Ainsi, Palm Computing a présenté a la mi-octobre deux nouveaux produits, une station d'accueil HotSync Ethernet et un logiciel serveur capable de gérer jusqu'à 2000 assistants Palm en réseau. Accessible au bureau sur la station HotSync ou en déplacement a l'aide d'une connexion modem, la partie HotSync Server compatible POP3/IMAP4 supprime le recours a l'ordinateur pour retirer son courrier electronique ou mettre a jour ses rendez-vous. En France, le modèle de la gamme le plus récent (le Palm V), possède 2 Mo de mémoire vive et permet de stocker environ 6000 fiches de contact clientèle. Un nouveau modèle professionnel fraîchement dévoile par Casio, désigne au Japon sous le nom Cassiopeia E-80, dépasse allègrement cette capacité avec 288 Mo de mémoire disponible. Network news : www.http://nn.vnunet.fr
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CallNet 0800 lance le premier service d'accès à l'internet véritablement gratuit le 1er novembre 1999. L'accès se fait sans abonnement ni coût de communication, une stratégie assez révolutionnaire en provenance de Grande-Bretagne. Le projet a vu le jour grâce au concours de quatre entreprises : le canadien North American Gateway, la société britannique de téléphonie mobile Phones 4U, le magazine F1-Racing et le fournisseur d'accès Call Net. L'intérêt de North American Gateway est de s'offrir un tremplin pour le marché européen. " Des services identiques devraient être lancés dans d'autres pays d'Europe très prochainement ", affirme Chris Klopper, responsable de la communication pour CallNet 0800. " North American Gateway amène des infrastructures télécoms précieuses, ce qui garantit à nos utilisateurs un service sur le long terme ", précise-t-il. En France, Freesbee est le seul fournisseur d'accès pouvant se permettre de facturer les minutes de communication moins cher que France Telecom, sans toutefois les offrir ! Pour Gérard Gabella, son directeur marketing, le modèle de CallNet 0800 " peut se révéler viable si les infrastructures techniques derrière sont suffisantes pour supporter le trafic généré. Le seul exemple de vrai gratuit que l'on ait eu était suisse (OpenWeb access), né il y a 8 mois, mais il n'a pas tenu pour cause d'extrême lenteur. Si Call Net a des ambitions à long terme, avec les moyens d'attendre que le marché y croie, alors il faudra y regarder de plus près. " ZDnet/30/10:99 : http://www.zdnet.fr/actu/inte/a0011402.html
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Le constructeur automobile américain General Motors a présenté mardi la première voiture équipée de l'internet, que le conducteur pourra consulter en toute sécurité grâce à un logiciel de reconnaissance de la voix. Les utilisateurs auront accès à des informations personnalisées comme l'actualité, les résultats sportifs, la bourse, ainsi qu'au courrier électronique, grâce à une connexion mobile. Il n'y pas écran ou d'affichage susceptible de distraire le conducteur. Le système, présenté sur une Cadillac Seville modèle 2000, exploite les capacités du service d'ordinateur de bord Onstar de GM. Onstar a près de 100. 000 abonnés et plus d'un million de véhicules équipés de ce système seront fabriqués annuellement. AFP : http://fr.news.yahoo.com/991103/4/75p6.html
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Oracle, deuxième éditeur de logiciels au monde, vient d'annoncer la création d'une filiale qui va vendre des ...ordinateurs de réseau (Network Computer). Le PDG d'Oracle, Larry Ellison, a été le premier - il y a plusieurs années - à lancer l'idée d'un terminal non-Windows qui devrait se connecter à un serveur, via Internet, pour disposer de ressources et d'applications. Un concept, depuis, battu en brèche - malgré quelques tentatives de la part de Sun et d'IBM - mais que l'éditeur californien tente de remettre au goût du jour. Les NC d'Oracle seront équipés du système d'exploitation Linux (gratuit), afin d'éviter le coût de Windows et d'un simple logiciel de navigation. Le tout devrait être commercialisé prochainement à 199 dollars aux Etats-Unis. Les Echos : http://www.lesechos.fr/silval/
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Red Hat a décidé de créer une organisation à but non lucratif dans le but de sponsoriser et permettre de financer les projets scientifiques et éducatifs inspirés par la philosophie du logiciel libre. Marc Ewing, Bob Young et Frank Batten, les trois fondateurs et investisseurs principaux de la société ont fait don d'une somme totale de 8 millions de dollars afin d'offrir des bourses aux projets retenus par le centre Red Hat du logiciel libre (RHCOS). Ce centre sera constitué de représentants du monde de la recherche, de la technologie, de la justice et des affaires. Il accordera des bourses aux projets scientifiques ou éducatifs qui suivront la philosophie qui a permis l'existence du logiciel libre. Pour Colin Tenwick, Vice-Président et Responsable des activités européennes de la société, " dans le monde du logiciel libre, c'est l'utilisateur qui contrôle la technologie et par conséquent la qualité de celle-ci. Totalement basée sur un travail de recherche collaboratif bénévole, cette révolution dans l'industrie informatique a depuis longtemps dépassé le stade du simple succès d'estime". Pour Bob Young, le fondateur et actuel dirigeant de Red Hat, Inc." nous souhaitons avec cette organisation étendre la philosophie du logiciel libre à d'autres secteurs, technologiques ou non, de la société. Encore aujourd'hui, les travaux de recherche sont généralement financés au seul bénéfice de sociétés privées. Il est temps d'introduire une nouvelle approche fondée sur la croyance en un partage universel et désintéressé de la connaissance et de l'innovation". Cyperus : http://www.cyperus.fr/Cyperus/FR/Societes.nsf/EnvCommuniques/NT00176432 RHCOS : http://www.redhat.com/community/rh_center.html.
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Il est déjà possible de lire à distance des documents écrits sur un ordinateur en interceptant les fréquences radio, mais cela nécessite pour l'instant un équipement très coûteux. Mais de nouveaux logiciels d'interception pourront bientôt transformer n'importe quel micro-ordinateur en capteur d'émission radio. "L'équipement coûte actuellement environ 30.000 livres sterling (50.000 euros), mais dans cinq ans, il coûtera moins de 1.000 livres (1.600 euros), et les pirates eux-mêmes écriront les programmes", estime Markus Kuhn, un étudiant de Cambridge. M. Kuhn et Ross Anderson, expert en cryptographie à Cambridge, ont déposé un brevet pour un système de protection contre ce type d'espionnage. Leur système évite de devoir entourer l'ordinateur d'une gaine de métal coûteuse, encombrante et peu esthétique. Il s'attaque aux trois sources de fréquences radio émises par un PC standard et qui peuvent être interceptées par un espion. D'abord les têtes de lecture magnétiques d'un disque dur, qui restent généralement positionnées au-dessus de la dernière section visitée, continuent à émettre un signal aisément captable. Les deux chercheurs proposent donc un logiciel qui repositionne les têtes de lecture sur une portion vide du disque dur. Mais l'écran de l'ordinateur transmet également un signal, variable selon le texte affiché : un simple écran de télévision peut à distance reproduire le texte. MM. Anderson et Kuhn suggèrent d'utiliser des polices de caractères aux contours adoucis et non des caractères aux contours nets, qui génèrent davantage d'émissions haute fréquence captables à plus longue distance. Enfin les claviers émettent également un signal qui révèle chaque touche utilisée. La solution des deux chercheurs consiste à utiliser un générateur de nombre aléatoire qui déforme ce signal en permanence. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/telecoms/depeche.cfm?depeche_Index=37985&cat=108&f=... New Scientist : http://www.newscientist.com/
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Avec l'arrivée des disques numériques, les éditeurs ont essayé de se protéger des copies illégales en intégrant des fonctions de cryptage pour empêcher la copie des DVD. mais la technologie va plus vite et un utilitaire baptisé DeCSS permet de copier la plupart des films DVD vidéo sur un disque dur ou un CD-Rom. Développé par des programmeurs anonymes au sein de l'organisation MoRE (Masters of Reverse Engineering), ce logiciel compact - il pèse 57 Ko en format compressé Zip- exploite un code existant dans les lecteurs logiciels du commerce, comme XingDVD. N'importe quel fichier vidéo au format VOB (le standard des DVD) peut être sauvegardé sous forme décryptée sur un disque dur. Les auteurs de DeCSS ont réussi à se procurer l'une des nombreuses clés susceptibles de décrypter les DVD vidéo. cette copie nécessite un gros disque dur car un DVD vidéo en version simple face/simple couche permet de stocker 4,7 Go de données. mais Il est aussi possible de transformer les vidéos au format MPEG qui permet de compresser la vidéo pour qu'elle tienne sur des CD-Roms. desormais, les éditeurs de DVD ne se font plus d'illusions et considèrent qu'il sera très difficile, en dépit de tous les systèmes de cryptage utilisés, d'empêcher la copie illégale de DVD. Brève rédigée par @RT flash Wired/1/11/99 : http://www.wired.com/news/technology/0,1282,32249,00.html
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Trop chères, les télévisions haute définition ne trouvent, pour le moment, guère d'acquéreurs, malgré la grande qualité de l'image et les possibilités d'interactivité qu'offre cette nouvelle génération de téléviseurs. Mais les ordinateurs pourront bientôt se changer en TVHD (Télévision haute définition), par la seule magie d'un petit logiciel et d'un microprocesseur bon marché. Un coup de pouce inattendu du PC à la TV...La surprise vient de l'alliance entre deux firmes fabriquant les éléments qui transformeront le PC en un téléviseur haute définition. Conexant Systems adaptera son microprocesseur Fusion 878A pour qu'il convertisse le signal vidéo HD en flux compatible avec l'entrée PCI de l'ordinateur. Et Ravisent Technologies fournira un décodeur MPEG-2 permettant d'afficher les images de TV haute définition sur l'écran du PC. Pas question néanmoins de faire tourner tout ça sur un " vieux " PC à 400 MHz, acheté il y a trois mois. Le minimum requis sera un processeur à 500 MHz Pentium III couplé à un accélérateur graphique musclé. Mais rien de bien méchant au regard des machines qui se vendront au début 2000... Il ne restera plus qu'à se payer un bon écran de 20 pouces ou davantage, pour que le PC puisse détrôner la télé du salon. Ravisent Technologies prévoit de faire la démonstration de sa technologie TVHD pour ordinateur lors du prochain salon informatique Comdex de Las Vegas, qui se déroulera du 15 au 18 novembre 1999 Transfert : http://www.transfert.net/mail/mfmel227.htm http://www.ravisent.com/news/index.html http://www.conexant.com
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Nanotechnologies et Robotique
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Venus de neuf pays différents, de nombreux physiciens étaient réunis en août dernier à Stanford, Californie, pour l'inauguration officielle d'un nouvel observatoire de l'infiniment petit, installé au laboratoire de l'accélérateur de particules SLAC (Stanford Linear Accelerator Center). Depuis le 26 mai dernier, les désintégrations de mésons beaux*, des particules à la durée de vie éphémère, fruits de la collision frontale de faisceaux d'électrons et de leur antiparticule, les positons, s'y succèdent au rythme de quelques milliers par seconde. Par un patient travail de dépistage qui devrait prendre plusieurs années, les physiciens espèrent bien déceler dans ces désintégrations quelque indice de la faillite du tout-puissant modèle standard des particules et des interactions fondamentales, qui règne sans partage depuis une bonne trentaine d'années sur la physique des constituants élémentaires de la matière Car paradoxalement, devant les multiples confirmations expérimentales de ce modèle, les physiciens des particules finiraient presque par s'ennuyer ! D'où le tenace espoir placé dans cette nouvelle expérience, conçue pour explorer l'un des derniers domaines inconnus du modèle, celui de la violation d'une symétrie fondamentale en physique, la symétrie charge-parité CP. Dans le bestiaire des particules élémentaires, les mésons beaux arrivent en effet en tête des candidats susceptibles de violer cette symétrie. Et la compréhension de cette violation serait une étape clé dans la résolution d'une des grandes énigmes de la physique contemporaine, à savoir... l'existence même de notre Univers ou, plus exactement, l'absence d'antimatière dans l'Univers observable. Les processus élémentaires étudiés par la physique des hautes énergies, susceptibles de s'être déroulés dans les tout premiers moments de l'histoire de l'Univers, nous enseignent en effet que matière et antimatière sont toujours produites en quantité égale. Comment dans ce cas un univers de matière comme le nôtre a-t-il pu se développer ? Où est passée l'antimatière qui a dû être formée au moment du big-bang et qui devait, aux origines, préserver la symétrie du monde physique ? Pourquoi notre Univers est-il asymétrique ? Pour mesurer les asymétries attendues avec des erreurs de 10 % ou mieux, il sera nécessaire d'observer des dizaines de millions de paires B0d B-0d. Depuis le démarrage de BABAR et de BELLE cependant, les performances obtenues, tant par ces accélérateurs d'un type nouveau que par les détecteurs associés, montrent que cet objectif sera atteint avant la fin de l'année 2000. Si la course est ouverte entre ces deux usines à B, d'autres compétiteurs se profilent à l'horizon 2000 : l'expérience HERA-B au laboratoire DESY à Hambourg (Allemagne) et les expériences CDF et D0 au laboratoire Fermi à Chicago (Etats-Unis). Les usines à B ont l'avantage de couvrir tout un programme de mesures permettant de contraindre l'explication de la violation de CP proposée par le modèle standard. Celui-ci expliquera- t-il l'ensemble des résultats escomptés ? Ces prochaines années verront-elles s'ouvrir enfin une porte sur une physique nouvelle ? La Recherche : novembre 1999 http://www.larecherche.fr/VIEW/325/03250751.html
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Dans sa quête de miniaturisation, l'industrie électronique est avide de nouveauté. Les ingénieurs le savent, à force de diminuer la taille des circuits, il faudra bien un jour revoir tous les principes de fonctionnement des puces de fond en comble. Parmi les pistes explorées, l'électronique moléculaire défraye de plus en plus souvent la chronique. Dernier exemple en date, la mise au point aux Etats-Unis d'une mémoire qui s'appuie sur une seule molécule. Une technique qui, de l'avis des chercheurs, offre une durée de conservation des informations un million de fois supérieure à celle des composants de mémoire dynamique, les Dram. Mieux, Mark Reed et son équipe ont expliqué que leur dispositif s'obtient en utilisant les propriétés d'auto-assemblage des molécules. Autrement dit, les composants se fabriqueraient tout seuls pour un prix de revient très faible! Aucun détail sur le fonctionnement de cette mémoire moléculaire n'a été précisé. Les scientifiques en réservent la primeur à leur collègue. Leur méthode sera présentée début décembre prochain lors d'un colloque international. Network news/4/11:99 : http://www.vnunet.fr/NN/pgs/actu_infos_article.htm?date=1999-11-04&id=3
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Matière |
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Matière et Energie
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Le silicium est le matériau de choix dans toute l'industrie électronique. Sous forme cristalline, il permet de fabriquer des puces de la taille d'un ongle dotées de dizaines de millions d'éléments, les transistors, dont l'organisation méthodique donne naissance aux processeurs ou aux mémoires. Sous forme amorphe, autrement dit de "verre", le silicium se transforme en écran plat, ou en panneaux solaires. Mais dans tous les cas de figure, il se manipule à très haute température, ce qui empêche, par exemple, de le déposer sur des surfaces plastiques et souples. C'est justement cette souplesse que recherchent désormais les chercheurs. D'où l'idée de l'équipe de Cherie Kagan à IBM qui, comme beaucoup de chercheurs, s'intéresse aux matériaux organiques, dont est issue la vie, pour éviter les défauts des composants minéraux comme le silicium. Les scientifiques d'IBM se sont intéressés à un mélange d'iodure d'étain (minéral) et de phénylethylammonium (organique). Ils présentent cette semaine leurs résultats dans la revue Science. Principal avantage, les deux se manipulent en solution, liquide donc, à température ambiante et s'assemblent spontanément en couches successives qui permettent d'obtenir la fonction transistor: un interrupteur dont on commande l'action à distance. Les chercheurs tiennent donc un sérieux candidat à la fabrication d'affichages souples. Comme les chercheurs ont parfois de la chance, la méthode conçue chez IBM affiche un prix de revient plus faible que les procédés de manipulation du silicium. Mais son industrialisation est encore une chimère. Les scientifiques vont devoir explorer de nouvelles combinaisons de matériaux pour trouver le composé le plus efficace, en attendant de pouvoir transformer leurs éprouvettes en lignes de production. Yahoo:29/10:99 : http://fr.news.yahoo.com/991029/32/7498.html
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Lors des journées internationales d'électrochimie à Honolulu au Japon, Ingrid Fritsch, professeur en chimie à l'université d'Arkansas, devait présenter le plus petit analyseur électrochimique du monde...utilisable dans le domaine de la médecine et de l'industrie. Il devrait ouvrir la voie, un jour, à des dispositifs miniatures plus rapides et efficaces. D'une taille de 10 à 50 microns de diamètre et 8 microns de profondeur (pour le mettre en perspective, les cheveux humains ont un diamètre variant de 200 à 300 microns) cette minuscule cellule électrochimique devrait pouvoir, à terme, examiner la teneur sanguine en glucose des diabétiques, les niveaux de pollution des lacs, des jets d'eau et des sources urbaines... Besok http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/NEWaffich/231986DDA4EBD37180256813005B348...
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une équipe de chirurgiens allemands a réalisé mercredi la première implantation au monde d'un coeur artificiel longue durée qui assure au patient une autonomie de mouvements inconnue jusqu'à présent, a annoncé mercredi soir le Centre de cardiologie et de diabète de Rhénane du Nord-Wesphalie, à Bad Oeynhausen (ouest de l'Allemagne). L'opération, sur un homme âgé de 67 ans, qui a eu lieu mardi et a duré cinq heures, a été menée par le professeur Reiner Koerfer, responsable du département de cardiologie du centre, un spécialiste mondialement connu, et trois autres chirurgiens. Le Pr Koerfer, qui a surnommé ce coeur artificiel "Lion-heart" ("Coeur de lion"), a indiqué qu'il fonctionnait sans aucun câble ou fil grâce à une mini-pompe électrique en titane pesant 1,6 kg et une batterie. "La pompe joue le rôle du ventricule gauche", a-t-il expliqué avant de préciser que cette technique, développée aux Etats-Unis, n'avait jusqu'à présent été expérimentée que sur des boeufs. La batterie est alimentée par conduction au moyen d'un chargeur, qui se porte dans une ceinture que le malade peut même quitter pendant une demi-heure pour prendre une douche. Ainsi il dispose d'une autonomie de mouvements encore jamais connue par les autres patients vivant avec un coeur artificiel. "L'implantation d'une telle mécanique constitue une véritable alternative à la transplantation d'un coeur de donateur", a estimé le chirurgien, affirmant que "Lion-heart", contrairement à un coeur artificiel traditionnel qu'il fallait à plus ou moins long terme remplacer par le coeur d'un donateur, pouvait rester dans la poitrine du patient indéfiniment. Il a aussi indiqué que cette innovation présentait des avantages évidents en réduisant les risques d'infection. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=32825&cat=28&f=0...
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Après l'opération à coeur ouvert menée en mai 1998 à l'hôpital Brousses, le CHI d'Eaubonne-Montmorency vient, pour la première fois, de poser avec l'aide d'un robot deux prothèses de hanche. Cet appareil devrait permettre de mieux adapter le matériel destiné au patient .Un homme de soixante-cinq ans et une femme de soixante et onze ans ont bénéficié, pour la première fois en France, de l'assistance d'un robot pour la pose d'une prothèse en remplacement de leur hanche malade et douloureuse. Les deux interventions ont eu lieu, lundi 25 et mardi 26 octobre, au centre hospitalier intercommunal d'Eaubonne-Montmorency (Val-d'Oise). Pourquoi une telle opération a-t-elle été menée ? Pourquoi a-t-on laissé entrer dans le saint des saints, la salle d'opération, cette mécanique protégée par des plastiques ? Parce que " le robot nous apporte une précision de l'ordre du dixième de millimètre au lieu des deux millimètres que nous obtenons manuellement ", explique le docteur François Aubart, chef du service chirurgie orthopédique et traumatologie de l'hôpital, qui a pratiqué ces deux opérations. Le robot, baptisé Caspar (Computer Assisted Surgical Planning And Robotises) et fabriqué par l'entreprise suisse Stäubli dans son usine française de Faverges (Jura), est adapté à la chirurgie orthopédique par la firme allemande Orto Maquet. Il ne se distingue pas des bras articulés utilisés par l'industrie mécanique de précision. Il est simplement " habillé " comme un chirurgien pour garantir les meilleures conditions d'hygiène. Pendant l'opération, son travail se limite à fraiser l'os du patient qui recevra la prothèse. " La grande précision de l'usinage permet d'obtenir un ajustage parfait, ce qui évite de recourir au ciment traditionnellement utilisé pour compenser les petites aspérités de l'os ", indique François Aubart. En fait, la pose de prothèse de hanche s'appuie essentiellement aujourd'hui sur la dextérité du chirurgien, qui fait appel à des outils mécanisés (scie, perceuses, marteau...) qu'il tient à la main. Le robot automatise ces opérations délicates. Pour le patient, c'est la promesse d'une amélioration sensible de la qualité de ses prothèses. L'intervention elle-même est ensuite réalisée virtuellement sur l'écran. Cela permet de mettre en mémoire la succession d'opérations que réalisera le robot. Au-delà de la prothèse de hanche, Caspar doit en également s'attaquer au remplacement du ligament croisé du genou, dont la rupture affecte de nombreux sportifs. La première opération de ce type est prévue en Allemagne pour avril 2000. L'hôpital d'Eaubonne devrait suivre rapidement. Ensuite, François Aubart estime que Caspar pourra étendre ses compétences à la chirurgie de la colonne vertébrale et au redressement de membres. Le Monde/30/10:99 : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2077-28809-QUO,00.html
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Le traitement chirurgical des maladies vasculaires est aujourd'hui très courant. Seulement, il nécessite parfois l'emploi de vaisseaux synthétiques. Dans ce domaine, des chercheurs américains viennent de mettre au point un tube de 4 mm de diamètre à partir d'un collagène dérivé de la sous-muqueuse de l'intestin grêle et de collagène bovin de type I. Ce nouveau dispositif peut servir de structure à la reconstruction naturelle des vaisseaux sanguins et, malgré son petit diamètre, ne provoque pas d'occlusion comme les autres tubes de même taille. Les tests sur des lapins ont notamment montré qu'au bout de trois mois de greffe, il est colonisé par des cellules et forme ainsi un nouveau vaisseau sensible aux agents vasoactifs. Info-sciences : http://fr.news.yahoo.com/991029/45/73ym.html
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Une nouvelle thérapie, l'angiogénèse, consistant à favoriser la naissance de vaisseaux sanguins, offre une méthode alternative prometteuse pour les patients pour lesquels un pontage coronarien est inadapté. Chez les patients ayant subi un pontage coronarien, cette méthode peut aussi contribuer à améliorer le flux sanguin, lorsque l'opération n'a pas donné tous les résultats escomptés, affirme l'équipe de chercheurs dirigée par le Pr Michael Simons, de la faculté de Harvard (Massachusetts). La méthode consiste à injecter dans le coeur du patient un facteur de croissance, contenu dans une minuscule capsule. La substance se libère progressivement et favorise un processus appelé angiogénèse résultant en la naissance de nouveaux vaisseaux sanguins dans les parties endommagées de l'artère coronaire. "Les patients recevant une dose élevée de ce facteur de croissance ont montré une amélioration du flux sanguin et de la fonction cardiaque, contrairement à ceux qui n'en ont pas reçu", a déclaré le Pr Michael Simons. Le pontage coronarien consiste à établir une déviation simple ou multiple dans la circulation du sang lorsqu'une artère est bouchée, et ce à l'aide d'une greffe d'une section d'artère ou de veine prélevée en général sur un membre postérieur du patient. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=37295&cat=28&f=0...
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il y a un an, Kevin Warwick, professeur de cybernétique à l'Université de Reading, en Angleterre, est devenu célèbre lorsqu'il s'est fait implanter dans le bras une puce de silicone qui permettait à un ordinateur de suivre ses déplacements à travers l'université. Cette fois, le chercheur entend pousser plus loin l'interface homme-machine, en reliant son système nerveux à une machine qui pourra éventuellement lui ordonner de faire certains mouvements. Il fera pour cela implanter une nouvelle puce conçue pour capter et transmettre à un ordinateur les signaux qui parcourent son système nerveux. Dans le cadre de son expérience, le chercheur fera quelques mouvements. La puce enregistrera les impulsions nerveuses correspondant à ces gestes, puis les enverra vers l'ordinateur. Un logiciel les analysera, puis les renverra à la puce. Si tout se passe bien, le chercheur reproduira les mêmes gestes, mais cette fois ce sera l'ordinateur qui contrôlera son corps. Kevin Warwick met en avant l'intérêt d'une telle interface en matière de sécurité et de téléassistance mais il admet également qu'une telle liaison homme-machine présente un risque de dérive vers un cyber-contrôle du type " Big Brother". Brève rédigée par @RT flash BBC/3/11/9 : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_503000/503552.stm
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Plus de 45 % des entreprises françaises interrogées n'ont toujours pas finalisé la mise à jour de leur système informatique en vue du passage à l'an 2000 selon la dernière étude du cabinet IDC France. Cette étude-sondage, intitulée Impact de l'an 2000 sur l'investissement informatique des entreprises françaises, a été réalisée à la fin du troisième trimestre 1999 en interrogeant, au total, 552 responsables de PME-PMI et de très petites entreprises. D'après son auteur, Pierre Bonnard, responsable des programmes Services d'IDC France, malgré une prise de conscience réelle au cours des 12 derniers mois, " Il continue néanmoins de peser une incertitude sur le segment des PME-PMI et des très petites entreprises. "La dépense des entreprises pour le passage à l'an 2000 peut s'estimer à 71,3 milliards de francs en 1999, soit environ 17 % de leur dépense informatique totale pour la même année. Le report des achats informatiques "classiques", dû à une mise en conformité de dernière minute, vont représenter un certain manque à gagner pour les principaux fournisseurs pendant les quatre prochains mois. Premiers touchés selon IDC : Microsoft, IBM, Hewlett Packard... et France Télécom. Unique réconfort, pourrait-on écrire : seulement 0,4 % des entreprises interrogées ont déclaré à IDC n'avoir encore " rien entrepris " pour le passage à l'an 2000 et 4,5 % prévoient avoir terminé leur projet " avant la fin de l'année ". De quoi donner du grain à moudre aux prestataires de services, appelés en renfort à la dernière minute. ZDnet/4/11:99 : http://www.zdnet.fr/
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Porter des biopuces pour pouvoir déterminer le traitement médical correspondant à vos gènes ; faire un petit tour à Noël dans le premier Hilton en orbite ; mettre des chaussettes bactéricides pour faire son jogging du jeudi (la semaine de trois jours vient d'être décrétée par le gouvernement de Bruxelles) ; ne pas oublier ce vendredi de commander sur Internet la robe (ou le costard) que vous porterez le lendemain soir pour la fête virtuelle organisée depuis Sydney par une cousine ; le dimanche, louer la voiture volante inventée par Paul Moller pour se rendre en banlieue et assister à la projection (sur écran géant) d'un film montrant le plus grand animal vivant, une pieuvre de 75 mètres repérée dans la fosse des Mariannes, dans l'océan Pacifique ; et, pourquoi pas, le prochain semestre, se faire greffer un corps nouveau sur une tête qu'on espère bien faite et bien pleine... Voilà quelques-uns des rêves (et des cauchemars) scientifiques et technologiques de cette fin de siècle. Mais, n'ayez crainte, rien de tout cela n'arrivera exactement comme c'est prévu. Les fameux robots domestiques qui, pensait-on au début des années 70, devaient effectuer toutes les tâches à notre place ne sont pas encore au point. Et personne n'avait alors imaginé le formidable développement des ordinateurs et d'Internet. Tant va le futur qu'à la fin il se casse... dans une autre direction. En attendant, voici les pistes suivies par les ingénieurs, médecins et autres inventeurs du réel pour le XXIe siècle. Bon rêve ! Courrier International (remarquable numéro spécial dont certains articles sont disponibles en ligne) http://www.courrierint.com/hebdo/somheb.htm
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