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Edito
Les nanosciences vont changer le Monde
Le 29 décembre 1959, Richard Feynman, l’un des plus grands scientifiques du XXe siècle (Prix Nobel de physique en 1965) prononça, à l’occasion du congrès annuel de physique des États-Unis, un discours tout à fait extraordinaire qui est resté célèbre (Voir discours).
Son intervention s’intitulait « Il y a un monde en dessous de nous » et imaginait rien de moins que la possibilité de maîtriser un jour l’énergie et la matière au niveau atomique ! Feynman illustra son propos d’un exemple qui résonne aujourd’hui d’un écho singulier en prédisant qu’il serait possible de stocker toute une encyclopédie dans un volume de l’ordre d’une tête d’épingle !
Plus de 50 ans après cette intervention visionnaire, la prédiction de Feynman n’est pas loin de se réaliser puisqu’aujourd’hui, la totalité des 20 volumes de l’encyclopédie britannique tiendrait sans problème sur une clé USB de capacité moyenne et même sur les dernières puces mémoire du type « Micro SD » qui peuvent stocker 64 Go sur moins d’un centimètre carré.
Plus d’une génération après le discours de Feynman, en 1985, la découverte des fullerènes, une structure composée de 60 atomes de carbone formant des facettes pentagonales ou hexagonales, marqua véritablement le début des nanotechnologies. En 1991, la découverte des nanotubes de carbone par le physicien japonais Sumio Iijima constitua une nouvelle étape décisive dans le développement de ce nouveau champ d’exploration et d’utilisation de l’infiniment petit.
Il n’est pas question ici de faire une présentation exhaustive de l’ensemble des bouleversements que sont en train de provoquer les nanotechnologies dans les différents secteurs d’activités industriels.
Mais il faut néanmoins rappeler que trois domaines éminemment stratégiques sont en train de connaître une véritable révolution en entrant dans ce Nanomonde : l’énergie, l’électronique et les sciences de la vie.
Dans le domaine de l’énergie, des chercheurs de l'école polytechnique de Zurich en Suisse, dirigés par Maksym Kovalenko, sont ainsi parvenus à mettre au point des batteries lithium-ion, composées de nano cristaux en étain, capables de stocker une plus grande densité d'énergie.
Grâce à cette avancée technologique, cette batterie peut stocker deux fois plus de puissance à volume égal que les meilleures batteries actuelles.
Autre exemple : une équipe de recherche helvéto-danoise a mis au point un «nanofil» capable de concentrer la lumière du soleil jusqu'à un niveau 15 fois supérieur aux technologies actuelles.
Grâce à leurs propriétés physiques exceptionnelles, ces nanofils ont pulvérisé la barrière théorique, réputée infranchissable du rendement énergétique des cellules solaires et pourraient permettre de produire des panneaux solaires photovoltaïques ayant un rendement 10 fois supérieur aux panneaux actuels.
Dans ce domaine si crucial de l’énergie, il faut évidemment citer à nouveau la société McPhy Energy, qui a mis au point une solution très innovante de stockage de l’hydrogène sous forme solide, en utilisant des hydrures de magnésium.
Là encore, le recours aux nanotechnologies s’est avéré décisif puisque cette percée n’a été possible qu’en maîtrisant la production de cristaux d’une taille de seulement 10 nm, dont la structure atomique permet la capture et la libération d’hydrogène à basse pression.
Dans le domaine des piles à combustible, les nanotechnologies sont également en train de permettre des avancées majeures. Le CEA a ainsi annoncé il y a quelques mois qu’il avait réussi à mettre au point un nouveau type de piles à combustible dans lesquelles les métaux nobles et coûteux, comme le platine, sont remplacés par du nickel pour l’anode et des nanotubes dopés à l’azote pour la cathode.
Cette prochaine génération de piles à combustible, tout en étant aussi performante que les piles actuelles, devrait être bien moins coûteuse à fabriquer. Grâce aux nanotechnologies, c’est donc un verrou majeur qui est en train de sauter et ouvre la voie à la généralisation des véhicules à hydrogène.
Mais les nanotechnologies sont également en train de révolutionner un autre domaine stratégique, celui de l'électronique et des télécommunications (Voir IBM).
Fin 2012, des chercheurs IBM ont ainsi annoncé qu’ils avaient réussi à intégrer sur une seule puce plus de 10 000 nanotubes de carbone faisant office de transistors. Ces scientifiques précisent qu’ils maîtrisent la fabrication de transistors en nanotubes d’une taille de seulement 9 nm et que ces nouveaux composants, ne reposant plus sur le silicium, seront au moins 10 fois plus rapides que les transistors actuels.
Outre-Rhin, des physiciens de l'université de Munich, en Allemagne ont démontré qu'il était possible de stocker les informations dans des nanotubes, sous forme de "qbits" quantiques.
Ces chercheurs allemands sont en fait parvenus à stocker l’information sous forme de vibrations mécaniques, en utilisant les nanotubes de carbone comme des cordes d’instruments que l’on fait vibrer à des fréquences particulières. L’information produite par cette technique peut être conservée suffisamment longtemps -environ une seconde- pour être lue et écrite par un faisceau laser.
Mais les nanotechnologies peuvent également s’afficher de manière concrète dans notre vie quotidienne. Des chercheurs de l'Agence de recherche scientifique et technique de Singapour viennent ainsi de présenter un film de 0,1mm d’épaisseur qui permet de transformer son écran de mobile en écran 3D.
Pour réussir cette prouesse, les chercheurs singapouriens ont conçu des nano-lentilles qui ont une taille de seulement 50 nm. En assemblant rigoureusement 500 000 de ces nano-lentilles, il devient possible, à l’aide d’applications logicielles spécifiques, d’afficher des images en trois dimensions de très bonne qualité.
Le dernier domaine, mais sans doute le plus important, dans lequel les nanotechnologies vont avoir un impact absolument majeur est celui de la biologie et de la médecine.
En matière de dépistage et de diagnostic, les nanotechnologies sont également en train de s’imposer. Des chercheurs de l'Université de Californie, menés par Hsian-Rong Tseng, ont par exemple développé une méthode qui permet d'isoler et d'analyser les cellules cancéreuses qui se détachent des tumeurs et circulent dans le sang.
Concrètement, lorsque le sang passe à travers la puce, des fibres nanométriques, recouvertes d'anticorps de protéines qui correspondent à des protéines sur la surface des cellules cancéreuses, agissent comme du velcro, et piègent les cellules malades. Ce système permet une analyse biochimique très fine de la tumeur et fournit des informations précieuses sur les risques de métastases.
D’autres chercheurs américains de l’université de Stanford ont mis au point une nouvelle technique qui utilise des nanoparticules de silice comme vecteur pour acheminer des cellules-souches jusqu’à l’organe-cible.
Grâce à cette méthode, ces cellules-souches deviennent parfaitement visibles et traçables et il est possible de suivre le trajet dans le corps du malade, pour vérifier notamment l'efficacité thérapeutique du traitement choisi.
Cette vague d’innovations nanomédicales ne cesse de s’amplifier et il y a quelques semaines, des chercheurs de l’université du Missouri ont annoncé qu’ils avaient mis au point un procédé permettant d’attaquer les cellules cancéreuses à l’aide de nanoparticules d’or rendues radioactives (Voir PLOS).
La France est également à la pointe de ces recherches et il faut citer les remarquables travaux (que nous avons à plusieurs reprises évoqués dans notre lettre) du professeur Patrick Couvreur qui travaille au CNRS.
Son équipe a conçu un nouveau type de nanoparticules biocompatibles à base de caoutchouc naturel synthétique, qui sert de vecteur à des molécules anticancéreuses. Ces macromolécules sont capables de s’auto assembler de manière à devenir biologiquement actives.
Il faut également citer, dans cette émergence de la nanomédecine, le succès mondial de l’entreprise française Nanobiotix, dont le fondateur et président, Laurent Lévy, vient de se voir décerner il y a un mois, le Prix de l'entrepreneur de l'université de Buffalo aux États-Unis.
Le produit phare de cette société, le NBTXR3, vise à détruire des cellules cancéreuses en décuplant localement, au sein de la tumeur, la dose de rayons émis par un appareil de radiothérapie classique. Pour parvenir à ce résultat, on injecte dans la tumeur des nanoparticules d'oxyde d'hafnium, une molécule qui a pour particularité d'émettre des quantités très importantes d'électrons quand elle est exposée à des radiations ionisantes.
Cette technique permet d’administrer aux patients des radiothérapies d’une intensité et d’une efficacité qui seraient simplement impossibles à atteindre avec les méthodes actuelles.
Fin 2012, les premiers essais sur des patients atteints de sarcome ont confirmé l’efficacité de cette technique révolutionnaire.
Enfin, les nanotechnologies ont également bouleversé les recherches concernant le fonctionnement et l’organisation du cerveau humain.
Après trois ans de travail, des chercheurs français de l’institut des neurosciences des systèmes de l’université d’Aix-Marseille (Inserm), ont annoncé récemment la mise au point d’une puce, dix fois plus fine qu’un cheveu et 10 fois plus sensible que les composants actuels, constituée de matériau organique et de transistors microscopiques, capable de capter et d’enregistrer l’activité électrique du cerveau.
Ce nouvel outil devrait permettre des avancées majeures dans le domaine des neurosciences et pourrait également faciliter la réalisation d’interfaces cerveau-machine bien plus performantes pour les personnes paralysées (Voir Nature).
Ce rapide panorama des avancées fulgurantes des nanotechnologies dans l’ensemble du champ scientifique montre de manière particulièrement éclairante à quel point les frontières disciplinaires multiséculaires, longtemps considérées comme immuables, sont en train de se brouiller et d’évoluer.
On voit en effet que, dans des domaines aussi différents que les nouveaux matériaux, l’électronique, l’énergie, le fonctionnement du cerveau ou le traitement du cancer, les nouvelles avancées conceptuelles et les innovations de rupture ne sont possibles que dans le cadre d’une approche transversale et transdisciplinaire qui associe de manière étroite mathématiques, informatique, physique et biologie.
La « contamination » conceptuelle est d’ailleurs à double flux : on voit en effet à quel point les structures et mécanismes biologiques fondamentaux sont devenus des sources d’inspiration incontournable pour faire progresser les innovations dans tous les domaines technologiques industriels.
Mais le contraire est également vrai et il est à présent impensable de vouloir réaliser des avancées majeures en biologie et médecine sans recourir à l’utilisation massive des mathématiques et de l’informatique mais également des outils d’analyse physique les plus pointus.
Si l’on peut se réjouir que l’Europe ait eu la volonté politique de lancer un ambitieux programme de recherche sur le cerveau humain (Le Human Brain Project), on peut regretter qu’elle n’ait pas fait la même chose concernant les nanotechnologies car l’exploration et la maîtrise de cette nouvelle dimension scientifique et technique sera décisive au cours de ce siècle, comme l’ont bien compris les États-Unis et le Japon qui se donnent, eux, les moyens de rester en tête dans cette compétition mondiale.
Souhaitons que nos responsables politiques aient la clairvoyance nécessaire pour lancer un grand projet de recherche fondamentale, dégagé des contraintes économiques du moment, pour explorer ce nanomonde extraordinaire qu’avait pressenti Feynman et en exploiter les immenses potentialités.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Nanotechnologies et Robotique
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1er janvier 2020 : Paul se réveille et saisit sa tablette flexible. Il pense à ses parents et à ses amis les plus proches et, instantanément, ses pensées se traduisent par l'apparition d'une liste de diffusion sur sa tablette. Il pense ensuite, pour chacune des personnes qui lui sont chères, à un petit message de vœux personnalisé et le message s'affiche également directement sur l'écran.
Science-fiction ? Peut-être plus pour longtemps. Samsung travaille en effet activement sur un système de commande cérébrale directe des terminaux et appareils mobiles.
Il est vrai que le marché pour ce type de commande est immense. Pouvoir commander directement par la pensée son Smartphone ou sa tablette permettrait non seulement aux personnes handicapées ou âgées d'utiliser bien plus facilement ces terminaux numériques mais serait également bien plus simple pour l'ensemble des utilisateurs.
En collaboration avec Roozbeh Jafari, professeur à l'Université du Texas, les chercheurs de Samsung essayent, dans un premier temps, d'évaluer la faisabilité d'une commande cérébrale simple, déclenchant une instruction ou un ordre, du type "ouvrir mon courrier électronique", "envoyer un nouveau courriel", ou encore "aller sur le site Web des impôts".
Les interfaces cerveau-ordinateur utilisant les ondes cérébrales commencent déjà à sortir des laboratoires. Le casque de NeuroSky utilise ce procédé et permet de contrôler par la pensée certains jeux.
Pour utiliser les signaux cérébraux émis par le cerveau, les chercheurs utilisent la capacité des sujets à concentrer leurs pensées sur une instruction particulière en observant une icône clignotant à une fréquence spécifique. "Nous devons permettre aux utilisateurs d'utiliser toujours plus facilement nos appareils mobiles", précise Insoo Kim, qui dirige ces recherches chez Samsung.
Celui-ci ajoute "il y a encore quelques années, le clavier était la seule façon d'utiliser un téléphone mais aujourd'hui l'utilisateur peut également recourir à la commande vocale, à la reconnaissance d'écriture et au suivi oculaire. Demain, j'en suis persuadé, il pourra commander directement son Smartphone par la pensée, ce qui lui permettra de faire beaucoup plus de choses et beaucoup plus facilement".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
MIT
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Matière et Energie
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Des scientifiques du centre de recherche IBM à Zurich travaillent sur un nouveau système de panneaux solaires capables de concentrer 2000 fois le rayonnement solaire avant de le transformer en chaleur et en électricité.
Baptisé "système photovoltaïque haute concentration thermique » (HCPVT), cette technique pourrait permettre de produire simultanément de l'électricité et de l'eau chaude, en utilisant 80 % du rayonnement solaire.
Ce procédé utilise des antennes paraboliques constituées de petits miroirs qui focalisent les rayons du soleil sur des cellules photovoltaïques fixées sur des structures refroidies par des microcanaux.
L'avantage décisif de cette technologie hybride à faible coût est qu'elle permet non seulement de convertir directement 30% du rayonnement solaire en électricité mais est également capable de récupérer plus de la moitié du flux thermique solaire.
"Nous allons utiliser toutes les ressources de la modélisation informatique pour optimiser la configuration optique et obtenir un flux solaire uniforme supérieur à 2 000 soleils focalisé sur la cellule photovoltaïque", souligne Aldo Steinfeld qui supervise ce projet Concrètement, le rayonnement solaire est réfléchi sur un miroir intégrant plusieurs puces photovoltaïques à triple jonction, refroidies par un liquide acheminé par microfluidique. D'une puissance électrique de 25 kW, le récepteur intègre plus d'une centaine de puces.
Le coût d'une installation complète atteindrait les 250 dollars par m2, soit trois fois moins qu'un système équivalent. Le coût moyen de l'électricité ainsi produite serait d'environ 10 cents par kilowatt-heure (kWh).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
IBM
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La municipalité allemande d'Essen, en Rhénanie, vient de lancer un chantier unique au monde consistant à installer un nouveau type de câble supraconducteur qui sera testé sur 1 km, un record mondial.
Cette expérimentation, menée conjointement par l'Institut technologique de Karlsruhe, le géant d'énergie RWE et le fabricant de câbles Nexans, consiste à évaluer la faisabilité technique et la viabilité économique d'un transport supraconducteur du courant électrique à moyenne tension.
Contrairement à un câble classique, un câble supraconducteur n'offre plus aucune résistance et ne produit plus d'effet "Joule" qui provoque la perte sous forme de chaleur d'une partie de l'électricité transportée. Ce type de câble permet donc de transporter le courant électrique avec des pertes bien plus faibles qu'en utilisant des câbles classiques.
Les câbles supraconducteurs sont réalisés en matériaux composites à base de céramique et refroidis par azote liquide à moins 200°C, température en dessous de laquelle se manifeste l'effet supraconducteur.
Du fait de ses propriétés physiques exceptionnelles, un câble supraconducteur, en dépit de sa gaine d'isolation thermique, peut transporter, à diamètre égal, une intensité du courant cinq fois plus forte qu'un câble classique.
Autre avantage, les câbles supraconducteurs enterrés permettent de limiter l'extension des réseaux urbains de surface à haute tension et de se passer des postes de transformation au sol dont la construction et l'entretien sont coûteux.
Selon les estimations scientifiques, les câbles supraconducteurs devraient être compétitifs dans les zones urbaines, par rapport aux câbles classiques, d'ici la fin de cette décennie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Ministère de l'Economie d'Allemagne
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Malgré une croissance remarquable, les énergies solaire et éolienne ne réduisent pas de manière significative les émissions mondiales de CO2, souligne un récent rapport rapport de l'Agence internationale de l'énergie.
L'explication de ce paradoxe est simple : les effets de la montée en puissance réelle et souhaitable des énergies renouvelables sont malheureusement annulés par la très forte augmentation mondiale de la consommation de charbon et des émissions de CO2 qui l'accompagnent.
Selon le rapport, la capacité solaire installée a augmenté de 42 % en 2012 et celle de l'éolien de 19 %. En comparaison, la consommation de charbon n'a augmenté que de 6 % au cours des deux dernières années mais le problème, c'est que les ordres de grandeur ne sont pas du tout les mêmes. La production énergétique globale à partir du charbon est bien plus grande - au moins 25 fois plus importante - que celle assurée par l'énergie solaire et éolienne.
Cette compétition énergétique est donc inégale. Un chiffre le montre : de 2001 à 2010, la quantité d'électricité produite à partir du charbon a augmenté de 2 700 térawatts/heure. Sur la même période, l'électricité produite à partir de l'ensemble des énergies non émettrices de CO2 a augmenté de seulement 1 300 térawatts/heure !
Selon cette étude, en 2011, la Chine a ouvert autant de centrales au charbon que toutes celles déjà installées au Texas et dans l'Ohio.
L'AIE souligne que la situation est vraiment préoccupante car la planète émet aujourd'hui plus de CO2 par unité d'énergie consommée, en raison de la très forte croissance de la consommation de charbon.
L'impact de cette forte augmentation de la consommation de charbon est d'autant plus grand que les espoirs mis dans les technologies de capture et de séquestration de carbone ne se sont pas réalisés, car ces technologies restent trop complexe et trop coûteuses.
Le rapport de l'AIE indique enfin qu'il faudrait tripler le financement des recherches sur l'énergie pour accélérer le remplacement des énergies fossiles par les énergies renouvelables. Mais au lieu de cela, sous l'effet la crise financière, on constate une diminution de ces dépenses de recherche dans la plupart des pays développés.
Cette étude pointe enfin une anomalie qui contribue à l'utilisation massive des énergies fossiles : celles-ci bénéficient chaque année, au niveau mondial, de subventions publiques d'un montant de 523 milliards de dollars, un niveau six fois plus élevé que l'ensemble des subventions accordées aux énergies renouvelables !
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
MIT
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Une étude réalisée fin 2012 par deux chercheurs américains, Willett Kempton (université du Delaware) et Cory Budischak (Delaware Technical Community College), montre que la combinaison d'énergies renouvelables et du stockage de l'hydrogène pourrait sans difficultés majeures alimenter, à l'horizon 2030, un réseau électrique important à un coût comparable au coût actuel.
Kempton et Budischak ont conçu un modèle informatique fondé sur un approvisionnement en énergies solaire et éolienne et le stockage de l'hydrogène qui répond à la demande d'un cinquième du réseau américain.
L'étude précise qu'un gigawatt de puissance installée correspond à environ 200 grosses éoliennes ou encore à 250.000 panneaux solaires photovoltaïques.
Selon ces recherches, la fiabilité et la stabilité de ce système de production énergétique est atteint en élargissant la zone géographique de production d'énergie renouvelable, en utilisant diverses sources d'énergie et en plusieurs systèmes de stockage pour assurer un « lissage » des pics de production et faire face aux pics de demande quand la production est insuffisante.
Pendant les heures où il n'y aurait pas assez d'électricité renouvelable pour répondre aux besoins de puissance, le modèle a des capacités de stockage et, dans les rares heures sans électricité renouvelable ou énergie stockée, il serait fait appel exceptionnellement aux combustibles fossiles.
Le résultat contredit "l'idée reçue selon laquelle les énergies renouvelables sont peu fiables et chères", affirme Willett Kempton.
"En utilisant l'hydrogène pour le stockage, dit Cory Budischak, nous pouvons par exemple faire fonctionner un système électrique qui répond à une demande de 72 gigawatts pendant 99,9 % du temps, avec 17 gigawatts d'énergie solaire, 68 gigawatts d'énergie éolienne offshore et 115 gigawatts d'énergie éolienne terrestre."
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
GDN
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Des chercheurs de l'Université de Cincinnati ont mis au point et expérimenté avec succès un "nano filtre" solaire qui est capable de dépolluer l'eau et d'en éliminer de nombreuses substances toxiques notamment des antibiotiques et des produits cancérogènes.
Selon les premiers essais, cette technique serait plus efficace que les technologies actuelles de filtrage utilisant du charbon actif .
Cette étude précise que ce filtre utilise deux protéines bactériennes qui peuvent éliminer 64 % des antibiotiques dilués dans l'eau, contre 40 % avec les technologies actuelles. Mais le plus étonnant est que les antibiotiques piégés à l'aide de ce filtre sont réutilisables.
Concrètement, ce filtre se présente sous forme de microsphères d'une taille inférieure à 100 micromètres, soit le diamètre d'un cheveu.
La présence accrue d'antibiotiques dans l'eau est néfaste car elle engendre des bactéries résistantes et tue des micro-organismes utiles au maintien du bon équilibre biologique des milieux aquatiques. Ce nano-filtre tire son énergie de la lumière du soleil, ce qui constitue un avantage supplémentaire.
Les premiers essais ont montré que ce nouveau système de filtration pouvait éliminer et récupérer sélectivement des antibiotiques comme l'ampicilline et la vancomycine, couramment utilisés mais également le bromure d'éthidium, un puissant cancérigène pour l'homme et l'animal.
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
UC
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Le télescope spatial Kepler de la Nasa a détecté deux exoplanètes situées dans une "zone habitable" par rapport à leur étoile, et donc susceptibles d'abriter une forme de vie, ont rapporté récemment des scientifiques américains. Au total, environ 700 planètes ont été découvertes en dehors de notre système solaire depuis 1995.
Ces deux planètes sont en orbite autour d'une étoile un peu plus vieille que notre soleil, appelée Kepler-62, située à 1 200 années-lumière de le Terre, dans la constellation de la Lyre. Les deux planètes de Kepler-62, baptisées 62e et 62f, ont environ 1,4 fois la taille de la Terre et orbitent suffisamment loin de leur soleil pour avoir à leur surface une eau liquide, une condition capitale pour l'apparition de la vie. Le système Kepler-62 possède cinq planètes, 62b, 62c, 62d, 62e et 62f.
Kepler-62e fait une révolution complète autour de son étoile en 122 jours et sa cousine, Kepler-62f, en 267 jours. "Ces deux planètes sont les meilleures candidates pour être habitables", souligne William Borucki, chercheur à la NASA. Le système solaire de Kepler-62 comporte trois autres planètes, mais elles sont trop proches de leur soleil pour abriter une forme de vie.
Les scientifiques ont également découvert tout récemment deux planètes en orbite autour d'une autre étoile, Kepler-69, située à 2 700 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Cygne.
Comme le souligne l'astronome Tomas Barclay, "Ces observations montrent que nous approchons de la découverte des premiers mondes comparables à la Terre".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NASA
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Une étude internationale réalisée par la Fondation scientifique nationale américaine montre, après avoir reconstitué l'évolution historique du climat mondial sur les 2000 dernières années, que que la tendance au refroidissement à long terme - causée par des facteurs tels que la variation de la quantité de chaleur provenant du soleil et l'augmentation de l'activité volcanique - s'est terminée à la fin du 19ème siècle.
L'étude, réalisée par 78 chercheurs de 24 pays montre également que le XXe siècle a été la période la plus chaude de ces 2000 dernières années sur tous les continents, sauf l'Antarctique.
"Le réchauffement climatique qui a eu lieu depuis la fin du 19ème siècle a renversé une tendance au refroidissement global à long terme", précise le rapport.
Comme le refroidissement à long terme a été causé par des facteurs naturels qui ont continué d'exercer leurs effets au cours du XXe siècle, le réchauffement enregistré depuis 100 ans est très probablement causé en grande partie par la multiplication par 10 des émissions humaines de gaz à effet de serre.
"Nous cherchons à montrer que le changement climatique s'effectue de façon plus complexe que prévu et n'est pas linéaire. Mais ce qui est certain, c'est que depuis le milieu du XIXe siècle, il est très difficile d'expliquer l'accélération du rythme du réchauffement climatique planétaire sans faire intervenir des activités humaines".
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
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Le mécanisme de production et de transformation de l'azote par les plantes reste encore très mal connu mais les chercheurs de l’Inra et de l’École normale supérieure de Paris ont élucidé une partie de ce processus.
Cette équipe a montré qu'une protéine, appelée NPL7, jouait un rôle-clé dans l’adaptation des plantes à la disponibilité des nitrates. Elle a également découvert un système de régulation inconnu chez les végétaux.
Les chercheurs ont travaillé sur des plants d’Arabidopsis thaliana (encore appelé Arabete des dames), une plante commune en Europe et en Asie, dont le cycle de vie est de six semaines et qui peut s'autoféconder, ce qui en fait un modèle de recherche très utilisé.
Cette plante a été génétiquement modifiée afin d’exprimer une protéine NPL7 fluorescente. Cette manipulation a permis aux chercheurs de suivre le parcours de cette protéine en fonction de la disponibilité en azote.
Les scientifiques ont alors pu observer que cette protéine restait confinée dans le noyau des cellules en présence d'azote et se libérait quand le niveau d'azote devenait insuffisant. C'est la première fois qu'un tel mécanisme, qui existe chez les animaux, est découvert chez les végétaux.
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
Nature
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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On le sait depuis longtemps, alcool et travail ne font pas bon ménage. En France par exemple, on estime qu'au moins 20 % des 670 000 accidents du travail annuels sont dus à l'alcool, ce qui correspond à une centaine de décès par an.
La situation est comparable dans les grands pays d'Europe et notamment en Grande-Bretagne, où les salariés pourraient être prochainement soumis à une nouvelle machine, la True Touch, qui affiche en quelques instants, par une simple apposition du doigt, le taux d'alcoolémie dans le sang d'une personne.
Ce "Big Brother" qui traque les fêtards peut contrôler 300 personnes par heure et, comme le signale non sans humour la presse britannique, « elle ne vous ratera pas si vous avez démarré votre journée par un café-calva ».
Ce système ultrarapide de détection alcoolique pourrait équiper l'ensemble des bâtiments et espaces publics mais intéresse également nombre d'entreprises qui pourraient ainsi s'assurer de la sobriété de leurs employés, notamment quand ceux-ci doivent effectuer des tâches pouvant s'avérer dangereuses sous l'empire alcoolique.
Il reste que les syndicats et les associations de défense des libertés individuelles ne voient pas d'un bon œil la généralisation de ce système de contrôle et font valoir qu'il serait préférable de développer la prévention contre l'alcoolisme et de proposer aux personnes fragiles des soutiens médico-psychologiques personnalisés.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
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Des chercheurs de l'Université d'Exeter, associés à la compagnie pétrolière Shell, ont découvert une méthode qui permet de produire du biodiesel à partir de certaines bactéries. Ce biodiesel, produit grâce à des souches génétiquement modifiées de la bactérie Escherichia coli, est presque identique au diesel conventionnel et n'a donc pas besoin d'être mélangé aux produits pétroliers, comme cela est souvent le cas pour les biodiesels dérivés d'huiles végétales. Autre avantage, ce biodiesel peut être utilisé dans le cadre des infrastructures de distribution actuelles.
Commentant cette découverte, le Professeur John Love, de l'Université d'Exeter, précise « il est capital de parvenir à produire à faible coût des biocarburants qui puissent être utilisés sans modifier les véhicules ni les infrastructures de distribution. Si nous parvenons à ce but, nous aurons accompli un grand pas vers la réduction massive de nos émissions de gaz à effet de serre ».
La bactérie E. coli transforme très efficacement et naturellement les sucres en graisse pour construire ses membranes cellulaires. La production industrielle de composés chimiques utilisant E. coli comme catalyseur est déjà courante dans l'industrie pharmaceutique et une production massive de biodiesel à l'aide de cette même bactérie semble envisageable.
Rob Lee, directeur des projets technologiques chez Shell, souligne pour sa part que "nous sommes décidés à explorer de nouvelles voies biotechnologiques permettant de produire massivement des biocarburants avec un bilan carbone neutre, ce qui nous permettra de répondre à la fois à la demande mondiale et de satisfaire aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique".
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
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Une équipe de recherche tchèque, dirigée par le professeur Michal Dvorak, a réussi à élucider le mécanisme utilisé par les cellules leucémiques pour migrer de la moelle osseuse vers le sang.
La leucémie est un cancer des cellules de la moelle osseuse, le tissu où sont produites les diffèrentes cellules sanguines, globules rouges, globules blancs et plaquettes. Elle se caractérise par une prolifération anormale et excessive des précurseurs des globules blancs. Ces globules blancs finissent par envahir la moelle osseuse avant de passer dans le sang, ce qui se traduit par une détérioration rapide de l'état de santé du patient.
En travaillant sur un modèle aviaire, les chercheurs tchèques ont pu établir une corrélation très nette entre le degré d'envahissement de la moelle osseuse, le nombre de cellules leucémiques dans le sang et la durée de l'affection.
Ces recherches ont également pu montrer la présence, dans l'environnement des cellules cancéreuses, d'une molécule qui entraîne la mort des cellules saines et permet le passage des cellules malignes. Les scientifiques ont pu établir que ces molécules étaient composées de fragments d'ADN provenant des cellules malignes.
Ces travaux ont également montré que cet ADN déclenche de façon intempestive chez les cellules saines des mécanismes de réparation génétique, ce qui finit par entraîner une destruction de ces cellules. La découverte de ce mécanisme fondamental de la leucémie a été saluée par la communauté scientifique et a fait l'objet d'un article dans la revue de référence "Nature".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Des chercheurs américains de l'université de Buffalo (Etat de New York), dirigés par le professeur Zivadinov, viennentt de montrer qu'une anomalie du thalamus pourrait constituer un indicateur précis de la sclérose en plaques.
La sclérose en plaques se traduit par une destruction de la gaine protectrice de myéline qui entoure les cellules nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière. Cette pathologie entraîne de multiples symptômes, faiblesse musculaire, troubles visuels, troubles de la coordination et de l'équilibre et parfois troubles du langage.
Ces recherches, qui ont porté sur plus de 92 000 patients, ont montré qu'une atrophie du thalamus pourrait être associée à la sclérose en plaques. Cette réduction du volume thalamique en effet été retrouvée chez 42 % des patients.
"Nos travaux montrent, d'une part, que l'atrophie du thalamus est bien associée à la sclérose en plaques et, d'autre part, que cette diminution du volume thalamique est un meilleur prédicteur de cette pathologie que la méthode actuelle qui repose sur la visualisation des lésions cérébrales par imagerie", souligne le professeur Zivadinov qui ajoute "l'atrophie thalamique est un biomarqueur IRM idéal car il est détectable à un stade très précoce".
Selon cette étude, cette atrophie thalamique ne peut s'expliquer entièrement par l'accumulation de lésions et doit avoir une autre cause qui reste à identifier.
Selon la Fondation internationale contre la sclérose en plaques, cette pathologie très invalidante affecte plus de 2 millions de personnes dans le monde. À ce jour, on ne sait pas guérir cette maladie mais on peut en retarder l'évolution et en diminuer la gravité grâce à un certain nombre de médicaments.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Neurology
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En travaillant sur des jumeaux génétiquement identiques, des chercheurs britanniques du King College de Londres ont découvert des transformations épigénétiques associées aux troubles du spectre autistique (TSA)
Cette étude, la plus importante du genre sur cette question, éclaire d'une lumière nouvelle le mécanisme biologique par lequel les influences environnementales régulent l'activité de certains gènes dont l'expression est impliquée dans le déclenchement de l'autisme.
Les troubles du spectre autistique affectent environ une personne sur 100 au Royaume-Uni et se caractérisent par des symptômes différents en fonction des sujets.
Les patients peuvent être classifiés en trois catégories, en fonction des symptômes dominants : ceux qui présentent des déficits dans les interactions sociales, ceux qui sont atteints de troubles du comportement et de la compréhension et enfin ceux qui présentent des déficiences importantes au niveau du langage et de la communication.
De précédentes études ont montré une forte composante génétique dans cette pathologie puisque, chez les vrais jumeaux, si l'un est touché par l'autisme, l'autre risque de l'être également avec une probabilité de 70 %.
Cependant, le fait que dans 30 % des cas, les vrais jumeaux ne soient pas simultanément touchés par l'autisme montre qu'il existe des facteurs épigénétiques qui interviennent dans l'apparition de ce trouble.
Ces modifications épigénétiques ont la capacité de modifier l'expression des gènes, sans pour autant altérer la structure de l'ADN. Ce mécanisme complexe et subtil permet aux multiples facteurs environnementaux de rétroagir sur le fonctionnement de nos gènes en les activant ou au contraire en les empêchant de s'exprimer. Certaines de ces transformations épigénétiques sont réversibles, ce qui ouvre la voie à une possible action thérapeutique.
En procédant à une vaste analyse comparée portant sur la méthylation de l'ADN sur environ 25 000 sites du génome de 50 paires de vrais jumeaux, les chercheurs ont pu identifier des modèles distinctifs de méthylation de l'ADN associés à l'autisme ainsi qu'à la gravité des symptômes observés.
Selon le Professeur Jonathan Mill, qui dirige ces recherches «ces travaux sur les interactions entre les influences génétiques et environnementales sont très importants et montrent qu'il est sans doute possible de prévenir ou de diminuer le risque d'autisme par le biais de ces facteurs épigénétiques encore mal identifiés ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
EurekAlert
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Des chercheurs de l'université de Chicago ont montré que l'alcoolisme ponctuel ou "binge drinking" à l'adolescence, augmente sensiblement les risques de maladies cardio-vasculaires à la vie adulte.
Selon le professeur Phillips qui a dirigé cette étude, "La consommation excessive répétée d'alcool est un grave problème de santé chez les jeunes qui s'exposent par ce type de comportement à des pathologies cardio-vasculaires précoces à l'âge adulte". Selon ces travaux, les étudiants de 18 à 25 ans sont nombreux à avoir une consommation excessive d'alcool : plus de la moitié pratiquerait la consommation ponctuelle d'alcool jusqu'à l'ivresse. La consommation ponctuelle excessive d'alcool est définie comme une consommation de cinq verres ou plus de boissons alcoolisées en moins de deux heures (quatre verres pour les femmes).
Ces travaux montrent que les buveurs excessifs présentaient des altérations précoces de la fonction cardiaque et augmentaient sensiblement leurs risques d'athérosclérose, d'AVC ou d'infarctus.
« Contrairement à beaucoup d'idées reçues, le fait d'être jeune ne permet pas à l'organisme de supporter sans aucun dommage tous les excès en matière de surconsommation d'alcool et il n'est pas certain que le retour à une consommation modérée ou à l'abstinence à l'âge adulte suffise à effacer les conséquences néfastes des consommations ponctuelles excessives d'alcool pendant l'adolescence », précise l'étude.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
Eurekalert
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Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Cardiff au Pays de Galles, un faible niveau de transpiration chez le nourrisson pourrait constituer un indicateur de comportement agressif au cours de l'enfance et l'adolescence.
Les chercheurs émettent l'hypothèse que les enfants agressifs ont une capacité et une réaction émotionnelles plus faibles que les enfants normaux, ce qui les inciterait à s'engager plus facilement dans des comportements violents ou asociaux.
"Ces résultats montrent qu'il est possible d'identifier les enfants à risque, bien avant qu'ils n'expriment un comportement violent ou agressif", conclut le Professeur Van Goozen.
Sous réserve d'être confirmés par d'autres études plus vastes, ces travaux pourraient permettre la mise en œuvre de programmes de prévention médico-sociaux efficaces, destinés aux enfants présentant un fort risque de comportement violent.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
Medical Xpress
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La polyarthrite rhumatoïde entraîne une détérioration fonctionnelle progressive qui peut aboutir à l'incapacité d’exercer un métier. Dans ce contexte, il est donc important de pouvoir identifier précocement les malades qui risquent le plus de se retrouver en situation d'invalidité et de perte professionnelle.
Des chercheurs suédois ont analysé les facteurs prédictifs de congés maladies ou d’invalidité durant les 3 première années après un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde chez 3 000 patients adultes.
L'étude montre que 71 % des malades qui travaillaient à temps plein au moment du diagnostic continuaient d’exercer leur métier après 3 ans d’évolution, contre seulement 36 % des malades qui présentaient déjà une incapacité partielle de travail au moment du diagnostic.
Autre enseignement : seuls 3 % des patients qui travaillaient à temps complet au moment du diagnostic ont basculé vers une incapacité totale au bout de trois ans, contre 10 % pour les patients qui travaillaient à temps partiel et 46 % pour ceux qui étaient déjà en arrêt de travail.
Il semble donc, selon ces recherches, que la capacité de travail au moment du diagnostic constitue un indicateur important des risques d'évolution de cette pathologie vers une invalidité permanente et une perte d'emploi. En revanche, l'importance des lésions et l'intensité des douleurs ressenties par les patients au moment du diagnostic ne semblent pas constituer un facteur déterminant de prévision d'évolution cette pathologie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
ARD
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Selon une étude réalisée par des chercheurs du centre des neurosciences cognitives de Lyon, Les joueurs compulsifs pathologiques se caractériseraient par un optimisme excessif qui fausserait leur évaluation rationnelle des probabilités et les inciterait à prendre des décisions exagérément risquées. Ce comportement expliquerait la vulnérabilité de certains individus face aux jeux d'argent et pourrait permettre d'explorer de nouvelles voies thérapeutiques.
Chez les joueurs pathologiques, il est difficile de faire la part de ce qui relève d'un manque de contrôle des pulsions ou d'une addiction comparable à celle des fumeurs ou des sujets alcooliques.
Il reste que cette pathologie psychiatrique semble de plus en plus fréquente et peut entraîner des conséquences économiques, professionnelles et humaines dramatiques pour les personnes concernées. Mais les facteurs qui provoquent ce type de comportement restent mal connus, ce qui rend d'autant plus difficile l'établissement d'un diagnostic précis et la prise en charge thérapeutique adaptée à ce type de pathologie.
Ces travaux se sont fondés sur l'hypothèse que les joueurs pathologiques ne sont plus capables d'effectuer une évaluation rationnelle des probabilités de pertes et de gains.
En utilisant un modèle mathématique permettant de mesurer à la fois l'écart de distorsion des probabilités et le différentiel d'optimisme par rapport aux prises de risques, des chercheurs ont montré que ces joueurs pathologiques avaient une représentation subjective altérée des probabilités liées au jeu. L'étude montre par ailleurs que cette attirance incontrôlable pour le jeu n’est pas liée à cette altération dans l'évaluation des probabilités mais résulterait d'une attitude excessivement optimiste.
Selon ces recherches, il semblerait que les joueurs, même quand ils parviennent à prendre conscience du caractère risqué de leur choix, se persuadent que leurs chances de gain est supérieure à l'analyse rationnelle qu'ils peuvent en faire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NCBI
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Les chercheurs canadiens de l'hôpital Saint Michael de Toronto ont réalisé une méta-analyse, couvrant 5 200 études, pour essayer de déterminer les moyens de prévention les plus efficaces face au déclin cognitif.
Ces scientifiques arrivent aux conclusions suivantes :
Les traitements différents pharmacologiques et anti-inflammatoires n'ont pas fait la preuve de leur efficacité sur le déclin cognitif. Il en va de même pour l'ensemble des thérapies hormonales.
La prise de vitamines et d'acides gras ne semble pas non plus avoir des effets bénéfiques sur la mémoire et la concentration. Quant à une activité physique régulière, les résultats des études analysées sont contradictoires.
En revanche, et c'est la bonne nouvelle de cette méta-analyse, l'entraînement cognitif à l'aide d'exercices mentaux semble être en mesure de prévenir efficacement le déclin cérébral et cognitif.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
CMAJ
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Dans les pays développés, on estime qu'au moins 15 % de la population souffrent de douleurs chroniques, sous une forme ou une autre. Des chercheurs américains ont essayé de comprendre pourquoi il arrivait fréquemment que l'organisme continue à percevoir la douleur, alors que la lésion initiale était guérie.
Selon ces scientifiques de l'université McGill, la douleur chronique provoquerait des changements épigénétiques dans le cerveau, ce qui expliquerait pourquoi l'organisme conserve définitivement le "souvenir" de la blessure.
Les chercheurs ont révélé l'existence d'un mécanisme qui intègre le souvenir d'une blessure directement dans l'ADN de notre cerveau en utilisant un mécanisme biochimique chiffre appelé méthylation de l'ADN.
La méthylation se traduit par l'ajout de groupements méthyles - des composés simples constitués de carbone et d'hydrogène - à l'ADN qui modifient la structure des gènes.
"Nous savons que les modifications épigénétiques peuvent être réversibles", souligne le professeur Szyf qui ajoute : "nos travaux montrent qu'il est envisageable de mieux traiter la douleur chronique en utilisant des médicaments ou des thérapies comportementales qui renversent les modifications épigénétiques entretenant la perception de la douleur".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PLOS
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Des chercheurs américains de l'université Albert Einstein de New York ont montré chez la souris que l'utilisation de bactéries listéria, rendues radioactives, peut constituer une nouvelle approche thérapeutique dans le traitement du cancer du pancréas en infectant sélectivement des cellules cancéreuses de cet organe.
Ces bactéries, qui permettent un traitement radiologique ciblé, ont fortement réduit le nombre de métastases chez des souris génétiquement modifiées pour développer un cancer agressif du pancréas.
"Nous sommes très satisfaits par ces premiers essais car nous avons pu réduire de 90 % le nombre de métastases par cette méthode", souligne Claudia Gravekamp, qui dirige ces recherches.
La cancer du pancréas reste l'un des plus difficiles à traiter avec un taux de survie à cinq ans de moins de 5 %.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The Scientist
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Les liens entre inflammation chronique et troubles mentaux restent mal connus bien qu'on soupçonne depuis longtemps certains processus inflammatoires de provoquer ou d'aggraver certaines pathologies mentales.
Pour essayer d'y voir plus clair dans ce lien, une équipe de recherches européenne a analysé les dossiers de 4 600 sujets adultes, ne présentant aucune pathologie mentale en début d'étude.
Les chercheurs ont notamment analysé l'évolution de la concentration de cytokine pro-inflammatoire IL-6 pendant 10 ans et ont rapproché ces données de l'évolution des troubles mentaux et psychiatriques dans cette population.
Ces travaux montrent que les participants présentant un niveau élevé d'IL-6 sur toute la durée de l'étude avaient un risque d'apparition de troubles mentaux, après ajustement des différents facteurs de risque, augmenté de 75 %.
Ces résultats confortent l'hypothèse que la persistance d'une inflammation chronique et de niveaux élevés d'IL-6 constituent un facteur de risque important d'apparition de trouble mental.
Une raison supplémentaire, selon l'étude, de traiter précocement l'inflammation chronique avec des anti-inflammatoires puisque ce traitement pourrait également contribuer à prévenir les risques de troubles mentaux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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En s'inspirant des travaux du Professeur Yamanaka, prix Nobel de médecine 2012, sur les cellules-souches pluripotentes induites, des chercheurs suisses, dirigés par les professeurs Karl-Heinz Krause et Luc Stoppini, ont réussi, en reprogrammant des cellules pluripotentes, à créer du tissu neural présentant les caractéristiques de notre cerveau.
"Ces cellules sont capables d’acquérir les caractéristiques des neurones mais également des cellules gliales", souligne Mathurin Baquié, qui vient de fonder la société de biotechnologies "Neurix".
Neurix va produire ce micro-tissu cérébral qui peut vivre plusieurs mois et devrait permettre d'analyser l'effet de milliers de molécules toxiques sur notre système nerveux central mais également de faire avancer la recherche sur l'ensembles des maladies touchant le cerveau, à commencer par Alzheimer, Parkinson et l'épilepsie.
"A terme, nous allons pouvoir réaliser des modèles spécifiques, liés à telle ou telle maladie. Si, par exemple, le donneur est atteint de la maladie d’Alzheimer, nous pourrons façonner un modèle avec les caractéristiques exactes de la maladie", souligne Mathurin Baquié.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Wiley
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L’infection à Helicobacter pylori est l’une des infections les plus répandues dans le monde : en moyenne, plus d'un tiers des adultes serait infectés.
Cette bactérie très courante est retrouvée chez plus des trois quarts des patients atteints par un ulcère de l'estomac.
On sait depuis longtemps qu’une consommation excessive de sel augmente le risque de cancer gastrique. Ainsi, une étude de l’Université Vanderbilt (Nashville) montre qu'une alimentation trop salée, lorsqu'elle est associée à une infection par Helicobacter pylori augmente considérablement le risque de cancer.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé sur de petits rongeurs, infectés avec H. pylori et répartis en 2 groupes, un groupe à régime alimentaire normal, un autre groupe avec un régime riche en sel.
A l'issue de l'étude, les chercheurs ont constaté que tous les rongeurs qui étaient soumis à un régime salé présentaient un cancer, contre seulement 58 % de ceux soumis à un régime alimentaire normal.
Selon ces travaux, ce risque spécifique résulterait de l'activité d’une oncoprotéine bactérienne, la CagA, produite par Helicobacter pylori et déclenchée par un excès de sel.
C'est la première fois qu'une étude scientifique établit un lien rigoureux entre une surconsommation de sel, l'infection par Helicobacter pylori et le risque accru de cancer gastrique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
ASM
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Des chercheurs de la Northeastern University de Boston ont développé une approche de thérapie génique qui pourrait, à terme, être utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. Cette nouvelle piste thérapeutique présente en outre l'avantage d'utiliser la voie nasale pour l'administration des nanoparticules contenant le gène capable de préserver les neurones de cette pathologie.
Parkinson est une maladie neurodégénérative dévastatrice, causée par la mort des neurones dopaminergiques dans une zone du moteur clé du cerveau, la substance noire (SN). La perte de ces neurones entraîne des tremblements caractéristiques de cette maladie. Actuellement, plus de 1 % des Américains de plus de 60 ans sont touchés par cette pathologie et environ 60.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année aux États-Unis.
Les médicaments disponibles permettent dans une certaine mesure de se substituer à la dopamine manquante mais il ne s'attaquent pas à la cause de la maladie, c'est-à-dire la perte progressive et irréversible des neurones dopaminergiques.
Les chercheurs ont montré le potentiel du facteur neurotrophique dérivé des cellules gliales (GDNF) dans la préservation et la restauration des neurones dopaminergiques. Toutefois, l'action du GDNF restait limitée jusqu'à présent car il ne pouvait pas franchir la barrière hémato-encéphalique qui protège notre cerveau.
Pour contourner ce problème, les chercheurs ont mis au point une méthode de vectorisation d'un plasmide commandant l'expression du gène produisant le GDNF, à l'aide de nanoparticules qui peuvent être utilisées dans un spray nasal. Les essais chez le rat ont montré que l'administration par voie intranasale de ces nanoparticules avait bien pour effet d'augmenter la production de GDNF dans le cerveau pendant de longues périodes.
Ces recherches montrent que cette méthode d'administration intranasale de nanoparticules peut constituer un moyen efficace et sans danger de pratiquer différentes formes de thérapie génique destinées à traiter plusieurs pathologies du cerveau, dont la maladie de Parkinson.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Selon une étude réalisée par des chercheurs américains des universités du Missouri et du Kansas, la prise régulière d'aspirine à faible dose pourrait prévenir le risque de certains cancers du sein. Ces travaux ont pu confirmer que l'aspirine permettait de ralentir la croissance des cellules cancéreuses et de réduire corrélativement la taille des tumeurs chez la souris.
On sait depuis 30 ans que l'aspirine semble avoir un effet protecteur vis-à-vis d'un certain nombre de cancers. C'est notamment le cas pour le cancer colorectal, le cancer de l'œsophage et le cancer de la prostate.
Cette nouvelle étude montre que l'aspirine est capable de bloquer la prolifération de deux types de cancers différents dont le cancer du sein "Triple négatif", moins fréquent mais plus agressif et plus difficile à traiter.
L'aspirine peut également améliorer l'efficacité des traitements actuels pour les femmes dont le cancer du sein est hormono-dépendant. L'étude montre que l'aspirine renforce l'effet du tamoxifène, le traitement chimiothérapique habituel pour un cancer du sein à récepteurs hormonaux.
Néanmoins, compte tenu des effets secondaires non négligeables de l'aspirine, d'autres études seront nécessaires pour évaluer si les s'effets bénéfiques de ce médicament l'emportent sur ses inconvénients.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Selon des chercheurs canadiens, la magnétoencéphalographie (MEG), une technique reposant sur la mesure des champs magnétiques induits par l’activité électrique cérébrale, permettrait de confirmer le diagnostic d’autisme chez l’enfant avec une fiabilité de plus de 90 %.
Les scientifiques sont arrivés à cette conclusion en travaillant sur un groupe de 19 enfants dont neuf atteints d'autisme. Les chercheurs ont constaté des différences spécifiques marquées entre les enfants autistes et les enfants du groupe témoin concernant le niveau d'interconnexion entre les aires cérébrales.
Chez les enfants autistes, les chercheurs ont observé des connexions plus importantes entre les régions frontales et occipitales, avec un flux asymétrique d’informations vers la région frontale.
Cette nouvelle technique pourrait donc, en association avec les différents outils d'évaluation existants, permettre de confirmer le diagnostic de trouble autistique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
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Serait-il possible de se débarrasser du paludisme à l'aide d'un vaccin élaboré à partir d'algues génétiquement modifiées ?
Si le sujet n'était pas si grave, la question pourrait paraître saugrenue. Mais cette hypothèse est pourtant sérieusement envisagée par des chercheurs de l'université de Californie à San Diego qui viennent de montrer qu'il était possible, en théorie, de modifier génétiquement certaines algues pour leur faire produire un vaccin qui bloque la transmission du paludisme.
Ces scientifiques ont réussi à fusionner une protéine qui provoque une réponse d'anticorps chez des souris contre le parasite qui cause le paludisme,Plasmodium falciparum (qui touche 225 millions de personnes à travers le monde), avec une protéine produite par la bactérie responsable du choléra, Vibrio cholerae, qui se lie aux cellules épithéliales intestinales.
Ils ont alors utilisé des algues génétiquement modifiées pour produire cette combinaison de protéines puis ont alimenté les souris avec cette algue en poudre, en espérant que les protéines ainsi ingérées pourraient agir comme un vaccin.
C'est effectivement ce qui s'est passé puisque les souris ont développé des anticorps contre le parasite du paludisme et la bactérie du choléra.
Néanmoins, comme ces anticorps sont produits dans l'intestin, ils ne protègent pas contre les parasites du paludisme qui sont injectés directement dans le sang par les moustiques.
Ces résultats n'en sont pas moins très encourageants , comme le souligne le professeur Stephen Mayfield, qui a mené cette étude. Celui-ci précise « nos travaux démontrent qu'il est possible d'obtenir une très bonne réponse immunitaire à partir d'une protéine recombinante contenue dans les algues qui vont servir de "vaccins alimentaires" pour prévenir différents types d'infections ».
Il y a trois ans, des chercheurs de la même université avaient déjà montré qu'il était possible de produire des anticorps monoclonaux et des hormones de croissance à partir d'une algue verte commune comme Chlamydomonas.
Deux milliards de personnes vivent dans des régions touchées par le paludisme et, même si l'on parvient à mettre au point un vaccin classique contre ce parasite, il sera très difficile, pour des raisons financières et logistiques, de vacciner l'ensemble des populations à risque.
En revanche, selon ces chercheurs, on peut envisager d'utiliser des algues génétiquement modifiées pour produire à faible coût et de manière bien plus simple, des protéines directement ingérables par voie alimentaire et permettant une vaccination efficace contre ce fléau paludéen.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
UCSD
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Une étude suédoise montre que le risque de développer une démence aurait diminué au cours des 20 dernières années, contrairement aux idées reçues.
«Nous savons que les maladies cardiovasculaires sont un important facteur de risque de démence. Cette diminution du risque de démence serait liée à la réduction globale sensible de l'incidence des maladies cardio-vasculaires au cours des dernières décennies», souligne le Professeur Chengxuan Qiu, du Centre de recherche sur le vieillissement de Stockholm.
La démence est caractérisée par un ensemble de symptômes, parmi lesquels on trouve des troubles de la mémoire et l'altération des fonctions cognitives. Après 75 ans, la démence est souvent due à de multiples causes, notamment la maladie d'Alzheimer.
Ces travaux qui ont porté sur plus de 3000 personnes âgées de plus 75 ans, ont montré que la prévalence de la démence est restée globalement sur cette population, en dépit de l'amélioration de la survie des personnes démentes depuis 20 ans.
Les chercheurs en déduisent que le risque global de démence a diminué au cours de cette période, sans doute grâce à une meilleure prévention des maladies cardio-vasculaires.
L'étude souligne néanmoins que ces résultats encourageants ne doivent pas faire oublier qu'en raison du vieillissement accru de la population, le nombre de personnes démentes va continuer à augmenter en valeur absolue. Il est donc particulièrement important, soulignent les chercheurs, d'améliorer la prévention de cette pathologie qui reste incurable pour l'instant.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Karolinska
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Les chercheurs de l'université de Manchester ont montré que les jeunes adultes présentant un fort risque de développer une psychose pouvaient sensiblement diminuer ce risque, à condition de bénéficier d'une thérapie cognitive et comportementale précoce.
Selon cette étude, le risque de psychose pourrait être diminué de moitié pour les sujets à risque lorsqu’ils ont accès à ce type de thérapie.
Ces travaux confirment de précédentes études qui avaient déjà montré l'efficacité des thérapies cognitives et comportementales pour éviter que certains sujets fragiles n'évoluent vers un état psychotique.
Les chercheurs ont montré, par une étude en double aveugle sur une cohorte de 800 personnes présentant un fort risque de développer une psychose, que ce type de thérapie pouvait diminuer de moitié le risque d'évolution vers une psychose.
Selon Paul Hutton, qui a dirigé ces recherches "ces résultats montrent que les jeunes en détresse qui présentent un certain type de fragilité psychologique devraient pouvoir bénéficier d'une thérapie cognitive comportementale".
Le professeur Alison Yung, de l'université de Manchester a été l'un des premiers chercheurs à développer des outils fiables permettant d'identifier les personnes présentant un risque de psychose.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
Manchester
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Une étude américaine, réalisée par l'université du Michigan et publiée dans le journal américain d'obstétrique et de gynécologie, montre que les très jeunes mères ont sensiblement plus de risques de devenir obèses.
"Quand nous prenons en charge les mères adolescentes, nous nous préoccupons de nombreuses questions pratiques immédiates telles que le logement, la garde des enfants, l'école ou l'alimentation mais nous ne savons pas grand-chose des effets à long terme de cette grossesse précoce sur la santé des adolescentes", souligne le professeur Chang, auteur principal de cette étude.
Ces travaux ont montré que les jeunes mères constituaient un groupe à haut risque en matière d'obésité. Après ajustement des différents facteurs (race, éducation, niveau socio-économique), les chercheurs ont constaté que les jeunes femmes qui avaient eu un enfant entre 13 et 19 ans avaient un risque d'obésité augmenté de 32 % par rapport aux femmes qui avaient eu leur premier enfant après 20 ans.
Le nombre de grossesses chez les adolescentes aux États-Unis continue à être l'un des plus élevés des pays développés. Le taux d'obésité chez les femmes américaines en âge de procréer aux Etats-Unis reste également élevé, de l'ordre de 30 %
"L'obésité est un fléau médical et social dont le coût économique est considérable pour la société et qu'il est difficile de combattre. C'est pourquoi il est extrêmement important de bien identifier les groupes à risque, comme les jeunes mères, pour pouvoir intervenir auprès de ces populations le plus tôt possible", ajoute le professeur Chang.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
uofm
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Des chercheurs du CNRS, de l'Inserm, du CEA et de l'École Normale Supérieure, dirigés par Sid Kouider, ont montré que les nourrissons possèdent très tôt une conscience perceptive proche de celle des adultes.
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont mis au point une méthode permettant de savoir si les marqueurs neuronaux de la conscience connue chez l'adulte étaient également présents chez le nourrisson.
On sait à présent que, chez le sujet adulte la perception d'un objet extérieur s'effectue en deux temps. Au cours de la première phase qui dure environ un tiers de seconde, la perception est inconsciente et elle est sous-tendue par une activité neuronale dont l'intensité augmente de façon proportionnelle au temps de perception sensorielle des événements ou objets. Mais dans un deuxième temps, quand l'exposition d'un objet a été suffisamment longue, l'activité neuronale bascule et devient consciente.
Les expériences de présentation de visages réalisées par ces chercheurs sur 80 nourrissons ont montré que ceux-ci possédaient dès cinq mois le même mécanisme à double détente aboutissant à la conscience perceptive.
La seule différence observée par ces chercheurs n'est pas une différence de nature mais de degré : chez les plus jeunes des enfants, le seuil de déclenchement de la conscience perceptive n'intervient qu'au bout d'une seconde (au lieu de 300 ms chez l'adulte).
Il semblerait donc, selon ces expérimentations, que les tous jeunes bébés possèdent déjà les structures neurobiologiques leur permettant de prendre conscience du monde qui les entoure.
Simplement, ce processus de prise de conscience se ferait plus lentement chez les très jeunes enfants, leur cerveau n'ayant pas encore atteint la maturité de développement leur permettant d'enchaîner rapidement les deux phases de ce processus menant à la conscience.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Medical Xpress
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Chez les personnes en bonne santé, les globules blancs ont la capacité d'adapter leur riposte aux différents agents pathogènes, microbes, virus ou cellules cancéreuses.
Dans le processus de production d'anticorps, les lymphocytes B utilisent une enzyme, la cytidine désaminase (AID°), qui agit comme une sorte de ciseau moléculaire qui coupe les chromosomes à l'intérieur de la cellule hôte. Ce mécanisme permet de restructurer les composants des chromosomes de ces lymphocytes et de produire différents types d'anticorps dont le système immunitaire a besoin.
Mais dans certains cancers, ce processus se dérègle et produit des mutations et des réarrangements chromosomiques qui rendent la tumeur plus agressive. Ces cancers peuvent ainsi s'étendre en profitant d'un mécanisme cellulaire de réparation appelé recombinaison homologue (RH).
Des chercheurs américains dirigés par le professeur Kevin Mills ont identifié une molécule appelée DIDS (acide 4,4 '-diisothiocyanatostilbène-2-2'-disulfonique) qui bloque l'action de réparation de l'ADN dans la leucémie lymphoïde chronique (LLC) , forçant les cellules cancéreuses à mourir.
"Le grand avantage de ce traitement est qu'il ne touche que les cellules tumorales exprimant l'AID et qu'il est inoffensif pour les cellules normales" souligne le professeur Mills qui a baptisé cette technique "chimiothérapie génétique".
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont prélevé 74 échantillons de LLC de patients puis ont mesuré le niveau de l'enzyme AID dans ces cellules leucémiques. Ils ont constaté que 40 % des patients expriment l'AID. Selon les chercheurs, ce mécanisme d'expression de l'enzyme AID serait impliqué dans plusieurs types de tumeurs et cette nouvelle approche thérapeutique pourrait donc être étendue à d'autres formes de cancer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
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Après la découverte récente d'une "5eme saveur", il semble que les odeurs jouent un rôle bien plus important en biologie qu'on ne le pensait jusqu'à présent.
Notre nez n'a peut-être pas le monopole de l'odorat et il n'est pas impossible que certaines cellules de notre organisme soient également capables de percevoir certaines odeurs.
La question a été abordée très sérieusement à l'occasion du grand colloque annuel de la société américaine de chimie. Le professeur Peter Schieberle, de l’Université de Munich, a notamment annoncé que son équipe avait découvert l'existence de récepteurs olfactifs sur certaines cellules sanguines, ce qui constitue une véritable surprise. Selon ces travaux, il semblerait que certains globules rouges soient attirés par certains types de molécules aromatiques.
Plus largement, ces chercheurs tentent de mieux comprendre comment se combinent le goût et l'odeur des aliments et pourquoi certains aliments sont pour l'homme plus appétissant que d'autres. Dans le cas du café par exemple, les scientifiques ont identifié plus de 1000 composants aromatiques. Mais 25 seulement interagissent avec nos récepteurs olfactifs.
Le nez humain comprend un ensemble d'environ 1000 cellules dont chacune comporte un récepteur olfactif mais seule la moitié de ces récepteurs semble capable de sentir une odeur et de la transmettre au cerveau.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
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Des chercheurs britanniques ont montré que chez le rat, la consommation régulière de nitrates alimentaires avait un effet très bénéfique sur l'hypertension artérielle.
Cette étude souligne que les nitrates, présents dans certains aliments, dont la betterave, les épinards, le poireau et le persil, dilatent les vaisseaux sanguins et entraînent une diminution de la pression artérielle.
Ces travaux ont également montré, sur 15 participants, que les personnes consommant environ un verre de jus de betterave par jour voient leur pression artérielle baisser pendant plus de 24 heures, comme l'avait déjà montré une étude en 2008.
La consommation de nitrates alimentaires semble donc entraîner une diminution sensible et prolongée de la pression artérielle. Cet effet bénéfique serait provoqué après transformation par la salive des nitrates contenus dans les aliments en nitrites.
Cette étude confirme l'intérêt d'une prévention alimentaire de l'hypertension artérielle et plus largement des maladies cardio-vasculaires.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
AHA
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À l'occasion du congrès mondial des vaccins organisé à Washington, la firme américaine PDS Biotechnology a présenté les derniers résultats concernant son traitement immunothérapeutique, baptisé PDS0101.
Ce traitement très prometteur a été expérimenté sur le cancer du col de l'utérus. Le PDS0101 permet "d'apprendre" au système immunitaire à repérer et à éliminer les cellules cancéreuses. De plus, il désactive également certaines cellules du système immunitaire qui empêchent ce dernier de détecter les cellules malignes.
Ce nouveau traitement immunothérapeutique a pu être développé grâce à Versamune, une technologie de modulation immunitaire fondée sur les nanotechnologies. Elle agit en utilisant un nouveau mécanisme qui pousse le système immunitaire à repérer les cellules malades et les agents pathogènes.
Cette technique permet de concevoir et de développer plus rapidement des vaccins et immunothérapies.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PDSBT
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Des chercheurs britanniques de l'université d'York, dirigés par le professeur Norman Maitland, ont montré que la vitamine A pouvait permettre de réactiver certains gènes fortement impliqués dans la lutte contre le cancer de la prostate.
La vitamine A produit de l'acide rétinoïque dont l'action freine la dissémination des cellules cancéreuses de la prostate aux tissus environnants.
Ces recherches ont montré que le cancer de la prostate s'étendait plus vite lorsque des gènes pacifiques étaient inactifs. Les chercheurs ont ensuite observé que l'acide rétinoïque contenu dans la vitamine A pouvait réactiver ces gènes, ralentissant ainsi sensiblement la progression du cancer.
"On savait déjà que l'acide rétinoïque était très efficace dans certaines formes de leucémie mais nos travaux ont montré que l'acide rétinoïque pouvait également supprimer le caractère agressif de certains cancers de la prostate", précise le Professeur Maitland.
Selon les dernières données britanniques en matière de santé, le taux de survie du cancer de la prostate a atteint 81 % à cinq ans. Néanmoins, ce cancer entraîne encore 10 000 décès par an en Grande-Bretagne.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NAR
HNGN
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Des chercheurs américains de l'université de Pennsylvanie, dirigés par le professeur George Coukos, ont mis au point un nouveau traitement reposant sur l'immunothérapie pour combattre le cancer avancé des ovaires.
Ce traitement appartient à la catégorie des "vaccins thérapeutiques" (à ne pas confondre avec les vaccins préventifs). Il utilise les propres cellules dendritiques de la patiente et a montré son efficacité sur les trois quarts des patientes sur lesquelles il a été expérimenté.
Les chercheurs ont pu isoler, à partir de cellules tumorales prélevées, des cellules dendritiques des patientes (Cellules du système immunitaire chargées de reconnaître des "agresseurs"). Ils ont ensuite exposé ces cellules aux antigènes de la tumeur puis les ont réinjectées dans les tumeurs des malades, en association avec une chimiothérapie.
Résultats : cette stimulation immunothérapie puissante a provoqué une réponse vigoureuse des lymphocytes T contre les cellules tumorales.
Comme le souligne le Professeur Coukos, "les vaccins thérapeutiques, qui stimulent de façon très ciblée le système immunitaire des malades contre le type de cancer dont ils souffrent, vont jouer un rôle majeur dans les traitements anticancéreux de demain".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Oncoimmunology
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Plusieurs études ont déjà montré un lien de causalité entre l'exposition régulière à la pollution et au bruit provoqués par le trafic routier et le risque de maladies cardio-vasculaires. En 2012, une vaste étude réalisée au Danemark a montré que le bruit du trafic automobile était significativement associé à un risque de crise cardiaque : chaque augmentation de 10 décibels à l'exposition au bruit augmentait de 12 % le risque cardio-vasculaire.
Cette fois, une nouvelle étude présentée dans le cadre du congrès annuel EuroPRevent montre que l'exposition à long terme à des particules fines (PM) est également associée à une augmentation sensible du risque d'athérosclérose.
L'étude a été réalisée sur une population de 4 800 participants ayant un âge moyen de 60 ans. Le niveau de l'athérosclérose des participants a été évaluée par tomodensitométrie.
Ces travaux montrent que l'exposition régulière à des particules fines émises par le trafic routier augmentait le risque d'athérosclérose, à mesure que les sujets vivaient ou travaillaient plus près de grandes voies de circulation routière.
Compte tenu de ces résultats, l'étude propose que l'exposition à la pollution automobile soit considérée désormais comme un facteur de risque à part entière en matière cardio-vasculaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Décidément, l'optogénétique, bien qu'elle ait moins de 10 ans d'existence, n'en finit pas de bouleverser nos connaissances sur le cerveau.
Des chercheurs allemands de la Technische Universität München (TUM) viennent de découvrir, grâce à cette technique de stimulation lumineuse, que les ondes "lentes", produites par notre cerveau au cours du sommeil profond à un rythme d'un cycle par seconde, trouvaient leur origine dans le cortex cérébral et provenaient d'un minuscule groupe de neurones.
"Le cerveau est une vraie boîte à rythmes, produisant toutes sortes de rythmes tout le temps", explique le professeur Arthur Konnerth qui ajoute, "Ce sont ces différentes horloges qui permettent à notre cerveau de bien synchroniser toutes les activités qu’il doit accomplir ".
Les ondes à basse fréquence, émises au cours du sommeil profond par le cerveau, semblent jouer un rôle important dans la mémorisation des événements et dans l'apprentissage. Mais jusqu'à présent, il n'avait pas été possible de cartographier l'origine et la propagation de ces ondes.
Mais grâce à la stimulation lumineuse, l'équipe munichoise de Konnerth, en collaboration avec des chercheurs de Stanford, a pu montrer chez la souris que les ondes lentes proviennent uniquement du cortex et, ce qui est encore plus étonnant, sont émises par un tout petit groupe de moins d'une centaine de neurones.
Comme le souligne le professeur Konnerth, "il est remarquable de constater que quelques neurones produisent un phénomène ondulatoire qui s'étend à l'ensemble du cerveau et il est tout aussi étonnant d'observer que, dans ce processus, chacun de ces neurones envoie tour à tour une onde, comme si chaque neurone de ce petit noyau savait exactement ce qu'il a à faire".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Neuron
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Une équipe de recherche franco-américaine, associant des chercheurs de l'institut Pasteur et de l'université du Texas, a identifié cinq sites de liaison de l'éthanol dans une bactérie (Gloeobacter violaceus) et a pu observer comment la liaison de l'éthanol stimule l'activité du récepteur.
Ces résultats sont transposables à l'homme et éclairent le fonctionnement des récepteurs du GABA (le plus important neurotransmetteur inhibiteur du cerveau), qui constituent la principale cible de l'éthanol dans le système nerveux central.
Présents à la surface des neurones, ces récepteurs régulent la transmission de l'influx nerveux par le biais d'un canal ionique qui est soit ouvert, soit fermé.
Ces chercheurs ont découvert de quelle façon les molécules d'éthanol activaient l'ouverture de ce canal du récepteur et perturbaient les fonctions cérébrales en dérégulant le fonctionnement des neurones.
L'étude précise que ces observations ouvrent la voie à la synthèse de composés antagonistes à l'éthanol, susceptibles de s'opposer à l'effet de l'alcool sur le cerveau en bloquant ses canaux en position fermée.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Des chercheurs de l'Université de Montréal, dirigés par le professeur Côté, ont découvert une nouvelle cible potentielle pour freiner la progression des métastases. Les métastases sont des extensions de la tumeur initiale, responsables de la quasi-totalité des décès en matière de cancer. Pourtant, les mécanismes biologiques qui régissent leur formation restent mal connus.
Ces recherches ont permis de montrer que la protéine DOCK1 jouait un rôle important dans la formation de ces métastases.
Travaillant sur le cancer du sein, les chercheurs ont notamment pu montrer que le blocage de cette protéine chez la souris entraînait une diminution sensible des métastases. A contrario, lorsque cette protéine s'exprime fortement, elle semble provoquer l'apparition de métastases.
Outre la découverte du rôle de cette protéine DOCK1, ces recherches ont également permis d'identifier d'autres marqueurs qui pourraient devenir des cibles thérapeutiques pour bloquer la progression des métastases.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
PNAS
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Des chercheurs canadiens de l'université de Winnipeg ont essayé d'établir des liens entre les modes de communication préférés des étudiants et leur système de valeurs personnel.
Ces scientifiques ont réalisé une étude qui a analysé pendant trois ans les habitudes et les usages de communication de plus de 2000 étudiants et a croisé ces données avec leur style de vie et leurs objectifs socioprofessionnels.
Selon ces travaux, les étudiants qui utilisent le plus le texto comme mode de communication (Plus de 100 messages par jour) ont des préoccupations éthiques et morales sensiblement moins importantes que ceux recourant le moins à ce type d'échange (Moins de 50 échanges par jour).
L'étude a également montré que plus les étudiants étaient gros utilisateurs de textos, plus ils avaient tendance à considérer que la richesse et la réussite étaient plus importantes que la moralité et la spiritualité.
Ces travaux confirmeraient donc l’hypothèse que Nicholas Carr avait développée en 2009 dans son essai retentissant et controversé « Le véritable impact d'Internet sur notre cerveau », dans lequel il expliquait que l'utilisation exclusive des outils numériques pouvait conduire à une "surcharge cognitive" et à une réflexion fragmentée et superficielle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Université de Winnipeg
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Comme chaque année, le MIT vient de publier dans sa revue le palmarès des 10 ruptures technologiques qui lui semblent les plus marquantes. Quelles sont-elles ?
- L'apprentissage global : ce concept intègre de nouvelles capacités dont sont dotés les ordinateurs, traduction automatique, reconnaissance des objets et intelligence artificielle.
- Les médias sociaux "ponctuels" : il s'agit d'un nouveau type de message destiné à un utilisateur particulier et qui disparaît aussitôt que celui-ci en a pris connaissance, ne laissant ainsi aucune trace.
- Le séquençage génétique prénatal : cette technique pourrait permettre de connaître, avant même la naissance d'un enfant, ses risques génétiques de prédisposition à certaines maladies.
- La production 3D : il s'agit de l'ensemble des techniques qui permettent de produire directement un objet complexe par impression 3D. Général Electric s'apprête à produire certaines pièces d'avions grâce à cette méthode révolutionnaire.
- Le robot autonome : il s'agit d'un nouveau type de robot comme le "Blue Collar", développé par la NASA, capable de s'adapter à un environnement complexe et de faire face à une situation nouvelle, non prévue dans sa programmation.
-Les neuro implants : on sait à présent "leurrer" la mémoire chez le rat et lui implanter certains souvenirs artificiels. Certains scientifiques pensent qu'il sera possible d'ici quelques années "d'implanter" certains souvenirs dans le cerveau de personnes souffrant de pathologies affectant la mémoire à long terme.
- La montre intelligente : tous les géants de l'informatique et de l'électronique travaillent sur ce type de montre qui deviendra une sorte de « couteau suisse » intégrant de multiples fonctions : téléphone, dictaphone, accès Internet, consultation vocale des courriels, GPS, surveillance des paramètres biologiques…
- Les panneaux solaires souples à très haut rendement : des progrès en physique des matériaux et en nanotechnologies permettent à présent d'envisager la production industrielle de cellules solaires flexibles, légères et possédant un très haut rendement de conversion. Ce type de cellules, qui seraient applicables partout (murs, vêtements, appareils numériques) pourrait révolutionner le secteur de l'énergie.
- Les données "à haute valeur sociale" : on sait à présent recueillir et analyser, à partir de l'utilisation que font de leur téléphone et tablette les utilisateurs, une multitude de données présentant un grand intérêt collectif et concernant les modes de déplacement, les habitudes de consommation et même l'état de santé de la population.
- Les réseaux en "super grille": il s'agit de réseaux intelligents de production de distribution d'énergie, intégrant de multiples sources d'énergie et de multiples niveaux de production (locale, intermédiaire et global) permettant d'ajuster en temps réel l'offre et la demande d'énergie au niveau d'un pays ou même d'un continent.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
MIT
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La firme japonaise Hitachi a conçu un nouveau type de navette robotisée, capable de transporter une personne d’un point à un autre de façon autonome en milieu urbain. Baptisé Ropits, ce petit véhicule électrique autonome se déplace grâce à un logiciel de navigation, de capteurs, radars électroniques et plusieurs caméras.
Le robot de transport personnel a été spécialement conçu pour être utilisé dans les grands espaces piétonniers : centre-ville, centre commercial, usine. L'utilisateur a simplement à indiquer à cette navette sa destination finale en utilisant son Smartphone.
Mesurant 1,60 mètre de haut pour 70 cm de large, ce système de transport robotisé à propulsion électrique est à l'essai depuis 2011 dans l'agglomération de Tsukuba et il se distingue par sa souplesse et son confort. Il est en effet doté d'une suspension électronique interactive qui lui assure une grande stabilité, quel que soit l'état de la chaussée. L'engin peut atteindre une vitesse maximale de 6 Km/h.
Grâce à sa batterie de capteurs et de caméras et à son télémètre laser, cette navette peut évoluer avec aisance dans un environnement à trois dimensions et éviter les différents obstacles qui peuvent gêner sa progression.
Hitachi présentera son Ropits à l'occasion du salon Robomec, qui se tiendra du 22 au 25 mai 2013 à Hamamatsu, au Japon.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
CNET
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