RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 686
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 25 Janvier 2013
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Egalement dans ce numéro
TIC
Les jeux vidéo se branchent sur le cerveau !
Ray Kurzweil veut rendre Google intelligent...et serviable
Intel et Facebook s'allient pour développer les serveurs photoniques de demain
Avenir
Fabriquer des protéines grâce à une "machine" moléculaire
Matière
Un radar pas plus grand qu'une boîte d'allumettes !
Un moteur électrique sans néodyme
Grande Bretagne : la diagonale ventée qui booste les biocarburants
Des physiciens allemands créent de la "superlumière"
Le Japon va construire la plus grande ferme éolienne marine du monde
Les soldats américains bientôt invisibles ?
Des éoliennes plus efficaces grâce à la supraconduction
Une avancée mathématique pourrait rendre la téléportation plus efficace
Un "métamatériau" à mémoire de forme
Les Etats-Unis vont exporter leur charbon en Chine
Une cellule solaire en décalcomanie
Espace
Le « brouillard cosmique » mesuré pour la première fois
Terre
La forêt amazonienne durablement affectée par la sécheresse
La suie issue de la combustion des carburants joue un rôle majeur sur le climat
Production agricole : faire les bons choix pour la planète
Une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre peut réduire des deux tiers le changement climatique
Vivant
Le ciblage direct des protéines BCL-2 : une nouvelle voie thérapeutique contre les leucémies ?
Victimisation à l’école primaire : le poids des gènes serait important
Myopathie : un nouveau gène découvert
La découverte d'un ADN à quadruple hélice ouvre une nouvelle voie de recherche contre le cancer
Le mécanisme cellulaire du vieillissement de la peau élucidé
Lupus : l'efficacité du peptide P140 confirmée
Rester seul trop longtemps affaiblit les défenses immunitaires
Une personne tétraplégique commande un bras artificiel par la pensée
Arrêter de fumer diminue le stress
Une consommation excessive de sodas "light" augmenterait le risque de dépression
Cancer : tester l'efficacité du traitement directement sur la tumeur du malade !
Le nouveau vaccin anti-méningocoque B confirme son efficacité
Café : un brevet de longue vie ?
Le thé vert exercerait un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires et le cancer
Des fraises et des myrtilles pour réduire le risque de crise cardiaque chez les femmes
L'espérance de vie des Américains reste inférieure à celle des autres pays développés
Surdité et maladie d'Alzheimer : le lien se confirme
Les chimpanzés sont aussi équitables que les humains !
Autisme : Les troubles ne sont pas toujours irréversibles
Des neurones reprogrammés in vivo
Quelle alimentation pour préserver la masse musculaire chez les personnes âgées ?
Démonstration des effets néfastes du bisphénol A sur la reproduction humaine
De l'extrait de pépins de raisin contre le cancer agressif du colon
L'âge n'altère pas nos capacités de décision
Un simple test sanguin pour identifier les patients accidentés à risque
Rendre les cellules lumineuses pour mieux comprendre le cancer et le vieillissement
Vers un vaccin oral contre le cancer du sein
Le mécanisme neuro-biologique de la dépression se révèle
Une enzyme pour rendre les fibres cardiaques plus élastiques
Des gènes de la "construction" identifiés chez la souris
Le café contre la thrombose !
Fruits et légumes : un passeport de longue vie pour les seniors
Leucémie myéloïde chronique : le ponatinib montre son efficacité
Un vaccin en vue contre la maladie d'Alzheimer
Le vaccin contre le SIDA avance
Prévention du cancer de la prostate : faut-il plus de dosages PSA ?
La consommation de viande rouge augmenterait le risque de mortalité
Une nouvelle technique de production des cellules-souches
Découverte d'un nouvel interrupteur du cancer
Recherche
Peugeot dévoile une voiture hybride à air comprimé
Edito
Changement climatique : sortons la tête du sable !



Une étude publiée dans la revue Nature Geoscience fin décembre vient de montrer que l'Antarctique occidental connaît un réchauffement sans précédent. Selon ces travaux, cette partie du Pôle Sud s'est réchauffée de 2,4°C depuis 1958, c'est-à-dire trois fois plus vite que la moyenne constatée au niveau planétaire pour la même période (Voir Nature).

Depuis 1990, la partie ouest de l'Antarctique a perdu en moyenne 65 milliards de tonnes de glace par an, ce qui correspond au dixième des 3,2 mm d'élévation annuelle du niveau des mers, mesurée au cours de cette période.

La situation est d’autant plus préoccupante que cette région occidentale de l'Antarctique est particulièrement fragile et sensible au réchauffement global car les glaces s’ancrent sur un vaste socle rocheux situé sous le niveau de la mer.

Il y a donc un risque accru que d’immenses plates-formes de glace se détachent de la banquise, phénomène spectaculaire qui s’est notamment produit en 1995, quand des morceaux de glaciers plus grands que Manhattan se sont brusquement séparés de la banquise.

Il faut se rappeler, comme le montre une récente étude franco-japonaise, qu'il y a 14 000 ans, le niveau moyen des océans est monté de près de 16 m en moins de 300 ans, soit une élévation moyenne de 5 cm par an. Or, à l’époque, cette région ouest de l'Antarctique avait très probablement déjà connu une fonte rapide de ses glaces.

Selon une étude publiée le 29 mars 2012 dans la revue Nature, par des chercheurs français, anglais et japonais, cette rapide montée du niveau des mers coïncide avec le début de la première période chaude qui marque la fin de la dernière glaciation.

Ces travaux confirment la remontée très importante du niveau marin entre -14 650 et -14 300 : Selon ces travaux, la remontée du niveau global des océans aurait été de 14 à 18 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, c'est-à-dire 13 fois plus importante que l'élévation moyenne de 3 mm/an, observée au cours des dernières décennies (Voir étude dans Nature).

Les simulations et modélisations réalisées dans le cadre de cette étude montrent que la fonte rapide de la calotte antarctique aurait contribué pour moitié à cette élévation brutale du niveau des océans. Ces travaux confirment donc la fragilité et l'instabilité des calottes glaciaires. Compte tenu de l'accélération du changement climatique, cette étude a conduit la communauté scientifique à réévaluer très sensiblement l'impact que pourrait avoir une fonte rapide de la calotte antarctique sur la remontée du niveau des mers.

Cette fragilité spécifique de l'Antarctique occidentale a d’ailleurs été confirmée par les dernières données satellites publiées dans Nature, qui indiquent un réchauffement de 0,5°C au cours des cinquante dernières années.

Comme le souligne le climatologue David Bromwich, de l’Université de l'Ohio, « Toutes les études et analyses récentes montrent que le réchauffement estival continu de l'Antarctique occidental risque d’avoir des conséquences importantes sur l’évolution de la masse de la calotte glaciaire ».

En Arctique, la situation n’est pas plus rassurante. La fonte de la banquise arctique s'accélère au point qu'elle pourrait avoir totalement disparu en été d'ici 2020 selon Peter Wadhams, de l’Université de Cambridge, un spécialiste mondialement reconnu qui avait notamment prévu l'effondrement des glaces de mer au cours de l'été 2007, une année qui avait été marquée par une réduction sans précédent de la banquise à seulement 4,17 millions de km2.

Ce triste record devrait être largement battu cette année et la banquise ne s'étend actuellement que sur 3,4 millions de km2 et elle continue son retrait. Depuis trente ans, la surface des glaces de mer a diminué en moyenne de moitié ! La banquise se rétrécit également en volume et a déjà perdu 40 % de son épaisseur au cours des trente dernières années.

S’agissant de l’évolution du climat mondial, une étude de l’Institut pour le climat de Potsdam montre que le changement climatique rapide en cours est probablement responsable d'une très forte augmentation des épisodes caniculaires enregistrés ces dernières années partout dans le monde.

L'étude travaux souligne "qu'il y a, en moyenne, cinq fois plus de mois caniculaires qu’il n’y en aurait eu sans le réchauffement climatique et que dans certaines régions du monde, le nombre de mois très chauds a même été multiplié par dix.

Selon une étude de la NASA, publiée il y a quelques jours (voir étude NASA), notre planète a connu sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880.

Commentant ces différentes études, James Hansen, directeur du GISS et climatologue mondialement respecté, souligne que « cette tendance à l’accélération du réchauffement va se poursuivre ». Il précise que « Les océans se réchauffent, ce qui montre que la planète connaît un déséquilibre thermique en absorbant plus d'énergie qu'elle n'en libère : il est donc à craindre que la prochaine décennie soit encore plus chaude que la précédente ».

S’agissant de l’impact humain, de moins en moins contesté, sur ce changement climatique, la dernière étude du projet Global pour le Carbone (GCP) montre que les émissions de CO2 ont atteint 34,7 milliards de tonnes en 2012 et qu’elles ont augmenté, en moyenne, de 3,1 % par an depuis 10 ans, alors qu’elles auraient du être stabilisées à leur niveau de 1990 selon le Protocole de Kyoto.

C’est dans ce contexte très préoccupant qu’a été publié par la célèbre revue du MIT, le 7 janvier denier, un article intitulé « Changement climatique : il faut aller plus loin dans l’action » (Voir article).

Ce papier du MIT s’appuie sur les conclusions d’une étude beaucoup plus vaste publiée dans les « Lettres de la Recherche Environnementale » de janvier 2013 (voir étude).

Cette étude montre de manière rigoureuse que les émissions humaines de CO2, qui ont été multipliées par dix depuis 1940, doivent être réduites bien plus fortement et plus rapidement si nous voulons limiter le réchauffement climatique à deux degrés.

Selon ces travaux, la généralisation des technologies existantes, sans ruptures technologiques majeures, ne sera pas suffisante pour atteindre cet objectif.

Nous sommes donc loin de la précédente grande étude de 2004, co-rédigée par Robert Socolow, professeur à Princeton, montrant qu’il était encore possible de stabiliser le climat mondial en stabilisant nos émissions de CO2 et en généralisant l’utilisation d’un nombre de technologies connues.

L’étude du MIT montre qu’il est à présent indispensable de diminuer tout de suite et fortement nos émissions de gaz à effet de serre pour rester en dessous de la barre fatidique des 500 parties par million de CO2 dans l’atmosphère qui est considéré comme le niveau de rupture qui entraînerait un basculement climatique catastrophique.

Mais pour limiter la hausse moyenne de température à 2°C, les auteurs de l'article affirment avec force que les émissions humaines de carbone doivent être quasiment réduites à zéro d’ici 2060, ce qui semble très difficile, même en tablant sur des ruptures technologiques de premier plan .

En outre, en 2004, il était encore réaliste d’imaginer que l’intensité carbone de l'économie mondiale (nombre de tonnes de carbone émis par unité de PIB produit) allait continuer à s’améliorer « naturellement », sans efforts technologiques supplémentaires, mais on voit bien que l’explosion économique en cours en Asie, notamment en Inde et en Chine, a changé la donne car cette croissance est alimentée principalement par le charbon.

Chaque année, la Chine consomme à présent plus de 3 milliards de tonnes de charbon, soit 40 % de la consommation mondiale et cette consommation chinoise devrait représenter la moitié de la demande mondiale d'ici 2014. Selon l'AIE, la consommation de charbon dans le monde va dépasser celle du pétrole pour atteindre d’ici seulement cinq ans, les 4,5 milliards de tonnes équivalent pétrole.
 
Au niveau mondial, la consommation de charbon atteint 3,7 Mtep et a plus que doublé depuis 1980. A son rythme actuel de progression, cette consommation de charbon devrait atteindre 4,4 M tep en 2030, soit un tiers de plus qu’aujourd’hui !
 
Quant à la consommation mondiale de gaz de schiste, il est possible qu’elle triple au cours des vingt prochaines années. Or, de récentes études et notamment celle de l’université du Colorado, montrent que l’exploitation industrielle du gaz de schiste entraîne des fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre, plus importantes que prévues. Il est donc probable que le bilan carbone du gaz de schiste ne soit pas meilleur que celui du charbon.
 
Face à ce sombre tableau, l’étude du MIT n’exclut pas le recours à des « mesures extrêmes » et des solutions de «géoingénierie ». Parmi les solutions avancées, on note les réseaux de distribution à base de supraconducteurs, la fusion thermonucléaire contrôlée ou encore l'installation de grandes centrales solaires dans l'espace qui renverraient l’énergie captée sous forme de micro-ondes.
 
On peut cependant se demander si cette vision « hypertechnologique » du MIT, au demeurant passionnante, suffira à résoudre l’équation énergétique et le défi climatique qui nous attendent.
 
Nous ne devons pas oublier en effet que la solution la moins coûteuse et la plus efficace pour réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre consiste d’abord à limiter à la source nos besoins globaux en énergie et à améliorer l’efficacité énergétique dans l’ensemble des activités humaines, industrie mais également logement et transport.
 
Certes, il est indispensable de soutenir et d’accélérer la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l’énergie et de parvenir à des ruptures technologiques. Mais cela ne suffira pas à relever le défi gigantesque qui nous attend si nous voulons transmettre une planète habitable à nos descendants.
 
C’est pourquoi, il est temps de sortir la tête du sable et d’affronter la situation en face en évitant deux écueils tout aussi dangereux l’un que l’autre. Le premier consiste à nier l’ampleur du problème ou, ce qui revient finalement au même, à continuer de croire que l’homme n’est pas responsable de cette situation gravissime.
 
Ce premier écueil est en passe d’être surmonté et l’on voit que, partout dans le monde, y compris aux Etats-Unis, une majorité de l’opinion publique est à présent convaincue de la réalité du réchauffement climatique et de la responsabilité humaine dans ce phénomène.
 
Le deuxième écueil consiste à sombrer dans le fatalisme en se disant « Ce problème dépasse notre capacité d’action et les mesures qu’il faudrait prendre sont si contraignantes et si coûteuses que, finalement, il est préférable de ne rien faire et de compter sur notre capacité d’adaptation ».
 
Sauf que, comme l’a montré magistralement le rapport de Sir Nicolas Stern, peu suspect d’être inféodé au courant de pensée écologique, le coût de l’inaction serait bien plus élevé que celui d’une action résolue, cohérente, réaliste, équitablement répartie et inscrite dans le long terme.
 
Si nous voulons surmonter ce défi de civilisation sans précédent dans notre histoire, nous devons dès à présent réorganiser l’ensemble de l’organisation et du fonctionnement de nos sociétés, de nos économies et de nos systèmes politiques en fonction d’un objectif simple et intangible : tendre vers un monde sans émissions humaines de carbone d’ici la fin de ce siècle.
 
Atteindre un tel objectif supposera évidemment des innovations technologiques mais, bien au-delà, des innovations sociales, économiques et démocratiques qui restent à inventer. Si l’histoire nous enseigne quelque chose, c’est que le pire n’est jamais sûr et que l’avenir n’est jamais écrit. Rappelons-nous de ce que disait Sénèque « Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas mais parce que nous n’osons pas que c’est difficile".

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Les jeux vidéo se branchent sur le cerveau !
Jeudi, 24/01/2013 - 12:34

Il y a 15 ans, le réalisateur David Cronenberg imaginait, dans son film eXistenZ, un avenir proche, des jeux vidéo révolutionnaires dans lesquels les joueurs se branchaient directement sur des mondes virtuels.

Aujourd'hui, la réalité semble rattraper la fiction et le projet OpenVibe2 vise à utiliser des interfaces cerveau-ordinateur (ICO) dans le domaine des jeux vidéo.

Trois prototypes de jeu ont été réalisés par les industriels du projet. Dans Cocoto Brain, la cible qui focalise le regard du joueur est identifiée par le cerveau de ce dernier grâce à la fréquence du flash qu’elle émet.  BCI Training Center est un jeu d’entraînement cérébral qui adapte son niveau au degré de concentration du joueur.

Enfin, le troisième jeu est axé sur la rééducation mentale et peut être utilisé pour le traitement des enfants atteints de difficultés de concentration. Ceux-ci sont en effet plongés dans une salle de classe virtuelle et leur environnement évolue en fonction de leur niveau d’attention. Il faut souligner que des chercheurs de l’Inserm ont défini une grille de mesure en temps réel du degré d’attention d’un patient.

Comme le souligne Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche à l’Inserm, "Les jeux vidéo ont parfois mauvaise réputation et il est vrai qu'ils ne sont pas toujours conçus à des fins pédagogiques ou cognitives mais ils peuvent également être utilisés à des fins thérapeutiques, pour améliorer l’attention ou diminuer une phobie".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

L'Usine Nouvelle

Inserm

Ray Kurzweil veut rendre Google intelligent...et serviable
Jeudi, 24/01/2013 - 07:13

Le célèbre futurologue et "pape" de l'intelligence artificielle, Ray Kurzweil, a été embauché par Google dans le but d'essayer de rendre "intelligente" la gigantesque base de données du géant numérique.

L'idée est de pouvoir associer et combiner toutes les informations contenues dans le réseau en s'inspirant de ce que fait le cerveau humain.

Kurzweil est en effet persuadé que, si l'on parvient à organiser et à exploiter de manière judicieuse cette montagne d'informations numériques, on pourra provoquer l'émergence d'une forme d'esprit et de "conscience" numérique, de la même façon que notre cerveau à produit l'émergence d'une conscience qui n'est pas réductible à la somme de ses composants structurels et possède sa propre logique et son autonomie.

Selon Kurzweil, une telle intelligence numérique pourrait rendre d'immenses services à ses utilisateurs en anticipant leurs demandes et besoins et en combinant de manière autonome des informations pour créer de la richesse cognitive.

Comme toujours,  Kurzweil est accusé par certains de naïveté et le moins que l'on puisse dire est que son projet est très ambitieux, certains diront présomptueux.

Mais Kurzweil a montré par le passé qu'il était un visionnaire étonnant et prolifique et son but est finalement moins utopique qu'il n'en a l'air. Qui aurait dit, il y a encore 20 ans, que l'ordinateur battrait le champion du monde aux échecs et même au "Jeopardy", comme l'ordinateur "Watson" d'IBM en 2011 !

Il ne reste plus qu'à souhaiter que ce futur "esprit" numérique se comportera mieux que "HAL3", l'ordinateur intelligent mais un peu perturbé de "2001, l'odyssée de l'Espace".

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

MIT Technology Review

Intel et Facebook s'allient pour développer les serveurs photoniques de demain
Lundi, 21/01/2013 - 09:08

Intel vient de s'allier avec Facebook pour concevoir la prochaine génération de serveurs utilisés pour stocker les bases de données. Dans le cadre de cette collaboration, ces entreprises ont également dévoilé un prototype construit par Quanta Computer qui repose sur une nouvelle architecture innovante utilisant des modules photoniques.

Selon Justin Rattner, responsable de ce projet chez Intel, "Cette nouvelle architecture photonique, basée sur large bande passante de 100 Gbps, va sensiblement améliorer la capacité des réseaux, tout en diminuant leur consommation d'énergie et leur maintenance."

Cette nouvelle architecture est l'aboutissement de plus de 10 ans de recherche pour concevoir des composants en silicium à base de dispositifs photoniques, qu'il s'agisse de lasers, de modulateurs et de détecteurs, et pour articuler de manière plus efficace électronique et photonique.

La photonique sur silicium, qui remplace l'électron par le photon, est une nouvelle approche qui devrait permettre de transporter bien plus rapidement, à moindre coût et avec moins d'énergie, les énormes quantités de données numériques qui transitent sur le Net.

Autre avantage, l'intégration de la photonique sur silicium, bien qu'elle représente un vrai saut technologique, se fait progressivement et à partir de silicium bon marché. Elle ne requiert pas de nouveaux substrats rares et coûteux.

Grâce à cette évolution, les entreprises et administrations gérant de gros serveurs et centres de données pourront éliminer les goulets d'étranglement qui ne permettent pas d'utiliser pleinement les ressources de l'Internet. Elles pourront également assurer à long terme évolutivité de leurs systèmes et réseaux, tout en réduisant leurs coûts de construction et d'entretien.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys.Org

^ Haut
Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Fabriquer des protéines grâce à une "machine" moléculaire
Samedi, 19/01/2013 - 08:08

Des chercheurs de l’université d’Edimbourg ont conçu une "machine moléculaire", capable d'assembler des acides aminés dans le bon ordre pour fabriquer des séquences de protéines.

L’équipe spécialisée de David Leigh a fait travailler plusieurs milliards de ces micro-machines en parallèle, ce qui a permis de produire quelques milligrammes de protéines.

Cette machine est constituée d’un anneau qui se déplace le long d’un axe (une classe de machines moléculaires qu’on appelle des rotaxanes). Les composants à assembler, en l'occurrence les acides aminés, sont disposés le long de l’axe.

En se déplaçant sur son axe, l'anneau sépare les acides aminés et les assemble ensuite un par un. Les chercheurs écossais se sont inspirés, dans la conception de cette machine moléculaire, du mécanisme utilisé par les cellules pour produire les protéines en appliquant les informations du code génétique. Concrètement, ils se sont inspirés du fonctionnement des ribosomes, des composants de la cellule qui assemblent des séquences d’acides aminés.

Pour l'instant, le rythme de production reste très lent : plus d'une journée pour assembler seulement trois composants. Mais il est vrai que la nature bénéficie de quelques milliards d'années d'avance sur l'homme en terme d'expérimentation...

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Chemistry World

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Un radar pas plus grand qu'une boîte d'allumettes !
Jeudi, 24/01/2013 - 13:28

La firme norvégienne Novelda a mis au point un radar à impulsions intégré dans une puce CMOS, de la taille d'une tête d'allumette.

"Ce micro-radar peut avoir de multiples applications. Il est déjà utilisée pour mesurer l'épaisseur de la couche de neige dans certaines stations de ski ou l'épaisseur de la glace sur les voies navigables", souligne Tor Sverre Lande, chercheur en microélectronique au département d'informatique de l'UiO. Ce système est capable de mesurer l'épaisseur de la neige ou de la glace avec une marge d'erreur de seulement 3 centimètres.  

Novelda précise que son radar consomme peu d'énergie et qu'il pourrait trouver des applications dans l'industrie, les smartphones et la télémédecine.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UiO

Un moteur électrique sans néodyme
Jeudi, 24/01/2013 - 10:51

La compagnie nippone Yaskawa Electric a mis au point un moteur spécifiquement conçu pour les véhicules électriques (VE), n'utilisant pas de néodyme, un métal rare appartenant à la famille des lanthanides.

Les prix de ces métaux rares s'est envolé au cours de ces dernières années à cause de la forte augmentation de la demande et du quasi-monopole d'exploitation de la Chine. Yaskawa a donc travaillé à la conception de ce moteur en utilisant un aimant en ferrite. Le rendement de ce moteur et sa compacité sont identiques à ceux intégrant du néodyme, grâce à l'optimisation des formes et au repositionnement des aimants.

Le moteur possède une nouvelle structure interne à aimant permanent, dans laquelle un électroaimant est incorporé. En outre, les ingénieurs ont réussi à améliorer le facteur démagnétisant à basse température, ce qui rend inutile le recours au coûteux néodyme.

Par ailleurs, ce moteur a une taille comparable à celui d'un moteur utilisant un aimant au néodyme, en utilisant un câblage rectangulaire dont la section transversale a aussi une forme rectangulaire dans le but d'augmenter la densité de la bobine du stator et d'améliorer l'efficacité du circuit magnétique du rotor (partie rotative). Finalement, toutes ces innovations ont permis d'augmenter de 30 % le rapport de matériaux conducteurs dans le stator.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Tech-on

Grande Bretagne : la diagonale ventée qui booste les biocarburants
Mercredi, 23/01/2013 - 20:34

Une étude britannique dirigée par le Docteur Nicholas Brereton et le Docteur Michael Ray, tous deux du Département des sciences de la vie à l'Imperial College de Londres, a montré que les saules peuvent produire jusqu'à cinq fois plus de biocarburants s'ils poussent en diagonale et dans une région ventée.

Jusqu'à présent, les scientifiques étaient incapables d'expliquer pourquoi certains saules produisaient bien plus de biocarburants que d'autres de même taille. Mais ces recherches ont permis d'identifier un gène qui commande une plus grande production de sucres quand le saule est planté en diagonale et exposé à un vent plus puissant.

Cette exposition accrue au vent provoque en effet une forte augmentation de la production de molécules de sucre dans les tiges des saules. Ces sucres hautement énergétiques sont ensuite transformés en biocarburants. Mais pour être rentable et compétitive, par rapport à la production de combustibles fossiles, cette culture des saules à finalité énergétique doit améliorer sa productivité.

Ces travaux ont été validés par des cultures expérimentales en milieu très venteux, sur les îles Orcades, au large de l'Ecosse. Les chercheurs ont pu constater que ces saules, constamment soumis à des vents violents, produisaient environ cinq fois plus de sucres que des saules identiques cultivés en conditions normales et exposés à des vents modérés.

Ces recherches pourraient déboucher sur une culture à grande échelle, en milieu venteux, de saules génétiquement modifiés pour produire de grandes quantités de biocarburants qui seraient utilisables dans les transports, les systèmes de chauffage et l'industrie. Dernier avantage, ces saules n'entrent pas en compétition avec les cultures vivrières.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

Des physiciens allemands créent de la "superlumière"
Mardi, 22/01/2013 - 15:48

Une équipe de physiciens de l'université de Bonn a réussi un véritable exploit en parvenant à créer un "super-photon". Cet objet physique étrange est en fait un condensat de Bose-Einstein constitué de photons si froids qu'ils changent d'état et se comportent brusquement comme une particule unique.

Prévu par la physique quantique et théorisé par l'indien Satyendra Nase Bose et Albert Einstein en 1927, ce condensat de photons relevait jusqu'àlors de la mission impossible tant les obstacles techniques à surmonter étaient grands.

Pour parvenir à refroidir les photons à un niveau très proche du zéro absolu pendant un temps suffisant, les chercheurs allemands ont eu l'idée d'utiliser un colorant placé entre deux miroirs. Ce composé chimique refroidi permet de capter les photons, de les refroidir considérablement et de les réémettre enfin vers les miroirs concaves qui vont focaliser le flux de photons sur un point précis. Dans son commentaire, le prix Nobel de physique, Wolfgang Ketterle, souligne dans la revue Nature que cette expérience est magnifique par sa simplicité et son élégance et constitue une avancée remarquable en physique fondamentale.

Une telle découverte devrait, à terme, avoir des applications très intéressantes. Elle pourrait notamment permettre de concevoir un nouveau type de laser d'une précision extraordinaire.

Cette avancée scientifique montre à quel point il est important d'investir dans la recherche fondamentale pour favoriser les innovations technologiques de rupture.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Nature

Le Japon va construire la plus grande ferme éolienne marine du monde
Lundi, 21/01/2013 - 08:59

Le gouvernement japonais vient d'annoncer la construction d'ici 2020 du plus grand parc éolien au monde, d'une puissance d'un Gigawatt, qui sera implanté en mer, à 6 km, au large des côtes de Fukushima, un choix évidemment hautement symbolique, compte tenu de la catastrophe qui avait frappé la centrale nucléaire de cette ville à la suite du terrible sésime du 11 mars 2011 (8,9 sur l'échelle de Richter).

Tirant les leçons de ces événements dramatiques, le gouvernement japonais a décidé de manière très volontariste de diversifier ses sources d'énergie et de développer les énergies renouvelables, éoliennes et solaires notamment.

Un grand débat anime tout le pays pour savoir si le Japon va définitivement sortir du nucléaire et fermer toutes ses centrales. Si cette option économique et politique est retenue, l'archipel aura besoin de développer de manière considérable la production d'électricité éolienne et, compte tenu de la géographie du Japon et du peu de place disponible sur terre, cela suppose la construction de plusieurs parcs éoliens marins géants.

Actuellement, le plus grand parc éolien marin en activité dans le monde se situe à 23 km au large de la côte du Suffolk, au Royaume-Uni. Baptisé "Greater Gabbard", il aligne une puissance de 504 mégawatts d'électricité et compte pas moins de 140 turbines. Ce parc, achevé depuis septembre 2012, devrait produire en moyenne 1900 millions de kW par an (13,5 millions de kW par machine), de quoi alimenter 73 000 foyers (hors chauffage).

La  ferme éolienne marine prévue par le Japon aurait une puissance et une production deux fois plus grandes (Un gigawatt de puissance pour environ 3800 millions de kW par an) mais avec seulement 143 machines, chaque éolienne étant beaucoup plus puissante, ce qui diminue le coût de production et d'exploitation.

Chaque éolienne sera ancrée au fond de l'océan et reposera sur des cadres d'acier qui seront maintenus à la verticale par un système complexe de ballast. Les gestionnaires de ce projet précisent également que ce parc a été spécialement conçu pour résister aux pires tremblements de terre, tsunamis ou typhons qui pourraient le frapper.

La Préfecture de Fukushima souhaite devenir autosuffisante en énergie d'ici 2040 et, pour y parvenir, elle complétera ce gigantesque parc éolien marin par un parc solaire qui sera le plus grand du Japon.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys.Org

Les soldats américains bientôt invisibles ?
Lundi, 21/01/2013 - 07:55

L'armée américaine serait sur le point de disposer d'une véritable "cape d'invisibilité" que n'aurait pas reniée Harry Potter en personne !

Produite par la société canadienne qui produit le "Quantum Stealth", cette cape, dont le procédé de fabrication reste "top-secret", peut détourner la lumière autour de celui qui la porte.

Selon Guy Cramer, Président d'Hyperstealth Biotechnology Corp, "Cette cape va d'abord avoir des applications militaires très utiles. Elle permettra notamment aux forces spéciales d'intervenir en plein jour sans être être détectées." Mais, selon certaines informations non confirmées, cette technologie qui exploite les lois de l'optique grâce aux nanotechnologies, serait également applicable aux sous-marins et aux avions qui pourraient devenir indétectables pour l'œil nu et au radar.

Pour l'instant, seules les armées canadienne et américaine ont pu tester cette technologie qui serait trés légère et fonctionnerait sans caméra, batterie ou miroir.

La Chine, elle aussi, travaille sur cette "cape d'invisibilité" et des chercheurs de l'Université de Nanjing (anciennement Nankin, capitale de la province chinoise du Jiangsu), dirigés par Tie Jun Cui, auraient également mis au point une cape similaire en concevant un matériau possédant des propriétés électriques et optiques spécifiques.

Les chercheurs chinois espèrent que cette cape d'invisibilité pourrait permettre de réaliser une grande variété d'applications, telles que la tomographie par impédance électrique (EIT), une technique d'imagerie médicale qui permet de détecter le cancer, l'exploration des ressources naturelles, et bien entendu le camouflage militaire.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Phys.org

Physical Review Letter

Des éoliennes plus efficaces grâce à la supraconduction
Dimanche, 20/01/2013 - 19:13

Dans le cadre du projet européen SUPRAPOWER, qui vient de débuter, des scientifiques et des industriels se sont associés pour développer une éolienne efficace, fiable, compacte, fonctionnant à l'aide d'un générateur supraconducteur.

L'Institut de physique technique (ITEP), qui fait partie de l'Institut de Karlsruhe (KIT, Bade-Wurtemberg), travaille sur la mise au point d'un nouveau cryostat rotatif qui doit refroidir les bobines supraconductrices utilisées à -253°C, soit 20 K. Cette température très basse est nécessaire au bon fonctionnement du générateur supraconducteur.

Dans la perspective du fort développement de l'éolien marin, cette technologie supraconductrice devrait permettre l'installation de machines d'une puissance de 10 MW (contre 7 au maximum aujourd'hui), sans augmentation de poids et de taille. Chacune de ces éoliennes pourra fournir de l'électricité pour plus de 10 000 foyers.

Autre avantage : ces éoliennes seront moins coûteuses à installer et à entretenir car ce nouveau type de générateur supraconducteur utilise cent fois moins de terres rares qu'un générateur à aimant permanent, la technique actuelle.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

KIT

Une avancée mathématique pourrait rendre la téléportation plus efficace
Samedi, 19/01/2013 - 11:15

Au cours des dix dernières années, les physiciens ont montré que les connexions entre les particules, prévues par le principe quantique d'intrication, constituent la clé de téléportation de l'information quantique.

Des physiciens anglais et polonais de Cambridge et Gdansk ont ​​élaboré un protocole réduisant les erreurs de transmission et permettant ainsi aux états intriqués d'être réutilisés de manière à assurer la téléportation de plusieurs informations. Ils ont mis au point un protocole qui permet de téléporter plusieurs "qbits simultanément, bien que l'état intriqué se dégrade proportionnellement à la quantité de qbits envoyés.

Bien que ces recherches restent très théoriques, des scientifiques chinois sont parvenus en 2012 à téléporter sur 143 km des photons, ce qui ouvre la voie à des télécommunications quantiques à longue distance, en théorie inviolables.

Mais l'objectif réel de ces recherches reste la fabrication d'un ordinateur quantique opérationnel qui est considéré comme l'un des grands défis de la physique actuelle.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

Un "métamatériau" à mémoire de forme
Samedi, 19/01/2013 - 10:52

Des scientifiques américains de l’université de Cornell viennent de créer le premier matériau à mémoire de forme capable de retrouver sa forme initiale en milieu liquide. Il s'agit d’un gel, composé de molécules organiques, dont la structure est faite de brins d’ADN synthétiques d'un micromètre de diamètre. Ces grappes d’ADN peuvent absorber de l’eau comme une éponge.

Initialement, les scientifiques voulaient fabriquer un hydrogel sans liens, uniquement composé d’ADN. Mais ils ont créé, par hasard, ces structures en forme de nids. Ce gel a des propriétés étonnantes puisqu'il reprend sa forme initiale lorsqu'il est plongé dans l'eau !

Ce matériau pourrait trouver de nombreuses applications dans le domaine sanitaire et médical. Il pourrait, par exemple, combler une blessure et y acheminer des molécules thérapeutiques. Il pourrait  également servir de support à la régénération des tissus.

Autre fonction possible, déjà expérimentée avec succès : l’interrupteur à eau. Le gel, chargé en particules métalliques, est placé dans un tube entre deux éléments électriques. En présence d'eau, il se rétracte et fait fonction d'interrupteur électrique mais, sans eau, il retrouve l'état liquide et rétablit le contact électrique !

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Gizmag

Cornell University

Les Etats-Unis vont exporter leur charbon en Chine
Samedi, 19/01/2013 - 10:25

Chaque année, la Chine consomme plus de 3 milliards de tonnes de charbon, soit 40 % de la consommation mondiale, et la consommation de charbon en Chine devrait représenter la moitié de la demande mondiale d'ici 2014. Selon l'AIE, en 2017, la consommation de charbon dans le monde devrait avoir rattrapée celle du pétrole pour atteindre les 4,5 milliards de tonnes équivalent pétrole.

De ce fait, les ventes de charbon américain à la Chine pourraient sensiblement augmenter au cours des prochaines décennies, selon l'économiste Frank Wolak (Université de Stanford ) qui ajoute qu'en raison de la dynamique du marché de l'énergie aux États-Unis, les exportations de charbon sont susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre aux USA.

Au cours des dernières années, le coût du gaz naturel a chuté aux USA tandis que le prix du charbon a augmenté. Cette évolution, combinée à des règles plus strictes en matière d'environnement, a fait que la part du charbon dans la production d'électricité américaine a chuté de plus de la moitié en seulement 10 ans. Or, pour chaque kilowatt-heure d'électricité produite, la combustion du charbon émet plus du double de CO2 que le gaz naturel.

L'augmentation de la demande chinoise de charbon risque d'entraîner une hausse du prix de cette énergie fossile et, in fine, une augmentation du prix de l'électricité. Mais aux États-Unis, la montée en puissance du gaz de schiste rend cette énergie plus compétitive que le charbon pour la production d'électricité et permet en outre aux USA de réduire leurs émissions de CO2.

En attendant que la Chine soit en mesure d'exploiter pleinement ses énormes réserves de gaz de schiste, estimées à 300 ans de consommation, elle va devoir importer massivement du charbon américain pour alimenter sa croissance et le prix mondial du charbon risque d'augmenter sensiblement.

En l'absence d'un prix élevé du carbone, sous forme d'une taxe au niveau international qui pénaliserait les énergies fossiles, seule la concurrence des énergies fossiles non conventionnelles pourrait permettre de réduire la demande mondiale de charbon et de limiter l'augmentation des émissions de CO2 qui en découle.

Cette dépendance énergétique chinoise croissante à l'égard des Etats-Unis va évidemment bouleverser l'équilibre géopolitique mondial.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Stanford

Une cellule solaire en décalcomanie
Samedi, 19/01/2013 - 10:17

Sera-t-il bientôt possible de coller des cellules solaires sur un téléphone mobile, une batterie, un textile, une feuille de papier…? Peut-être, si l'on en croit des chercheurs de l’université de Stanford qui visent à adapter les cellules photovoltaïques à n’importe quel substrat, quelle que soit sa forme ou sa matière.

Pour l'instant, les cellules solaires en couches minces sont fabriquées sur des supports en silicium ou en verre ou sur des substrats souples en polymère mais on ne savait pas imprimer des cellules solaires sur des matériaux textiles ou sur du papier.

Ces chercheurs américains sont parvenus à séparer les processus de production et d'impression des cellules en imaginant un procédé proche de la décalcomanie : il suffit tout simplement de plonger les cellules dans l’eau pour les décoller de leur support.

L'innovation réside dans l'utilisation d'un mince film de nickel qui recouvre le wafer. Au contact de l'eau, le nickel et le silicium se séparent naturellement et il n'y a plus qu'à récupérer la cellule !

Ces cellules en silicium amorphe ont été testées sur différentes surfaces et les chercheurs ont pu vérifier qu'elles conservaient leur rendement initial (7,5 %). Cette technique serait également applicable au transfert de circuits électroniques en couches minces.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Stanford University

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Espace
Espace et Cosmologie
Le « brouillard cosmique » mesuré pour la première fois
Samedi, 19/01/2013 - 10:42

Des chercheurs du Laboratoire Leprince-Ringuet ont réalisé, à l'aide de sources gamma, la première mesure de l’intensité de la lumière extragalactique diffuse dans l'Univers proche. Ces résultats devraient permettre de mieux évaluer la taille de l'Univers observable en rayons gamma et de mieux comprendre la formation des étoiles et des galaxies.

La lumière émise par tous les objets de l'Univers depuis sa naissance baigne tout le cosmos d'une "soupe" de  photons appelé « lumière extragalactique diffuse ». Pour mesurer cette lumière faible, les scientifiques utilisent le rayonnement gamma, dont l'énergie est des milliards de fois plus grande que celle de la lumière visible.

Les chercheurs se sont focalisés sur des galaxies particulières très lointaines, appelées blazars. En mesurant avec le télescope HESS (High Energy Stereoscopic System) les spectres gamma émis par des blazars, ils ont pu analyser, dans une sphère d’un rayon de 3 milliards d'années-lumière, l’interaction de ces rayons gamma à haute énergie avec la lumière extragalactique diffuse.

Ces premières mesures précises de l’intensité de la lumière diffuse dans le cosmos vont permettre de mieux comprendre la formation et l'évolution des objets qui peuplent l'Univers (galaxies, étoiles, planètes) et d'affiner les différents modèles cosmologiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La forêt amazonienne durablement affectée par la sécheresse
Mardi, 22/01/2013 - 16:22

Une étude américaine montre qu'une vaste zone de la forêt amazonienne, deux fois plus grande que la Californie, souffre encore des effets de la sécheresse exceptionnelle qui a commencé en 2005.

Des chercheurs du laboratoire Jet Propulsion de la NASA à Pasadena, en Californie, ont analysé plus d'une décennie de données satellite et radar, recueillies entre 2000 et 2009. Ces données concernaient les précipitations, le taux d' humidité et la structure de la canopée. Les chercheurs ont pu constater que la partie de la forêt touchée par la sécheresse de 2005 n'avait pas encore pu se rétablir complètement de ce traumatisme naturel. "Nous avons été surpris de constater que les dommages provoqués par la sécheresse de 2005 n'étaient toujours pas effacés sept ans après", souligne le coauteur de l'étude, Yadvinder Malhi, de l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne.

Selon ces travaux, si le rythme des sécheresse s'accélère et passe à un intervalle de 10 ans, en raison du changement climatique, la forêt amazonienne n'aura plus le temps de récupérer complètement de ces épisodes caniculaires et finira par subir des dégâts irréversibles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NASA

La suie issue de la combustion des carburants joue un rôle majeur sur le climat
Dimanche, 20/01/2013 - 19:07

Selon une étude américaine, la suie provenant de la combustion d'hydrocarbure, de charbon et de bois, serait le second plus important facteur du réchauffement de l'atmosphère après le dioxyde de carbone (CO2).

Contrairement au CO2, qui reste dans l'atmosphère pendant des décennies et est distribué à peu près uniformément dans l'atmosphère terrestre, la suie ne persiste dans l'air que pendant une dizaine de jours.

Selon ces travaux, la diminution des émissions de particules par véhicules à moteur diesel mais également par les fours à bois et chauffages domestiques pourrait avoir un impact bénéfique à court terme sur le climat.

En revanche, d'autres sources de suie, comme les feux de forêt, sont plus difficiles à contrôler, surtout avec la multiplication des canicules et des sécheresses, qui favorisent les incendies.

En fait, ces particules de suie auraient un effet trois fois plus important que prévu sur le réchauffement climatique. En se déposant par exemple sur les glaciers ou sur la banquise arctique, la suie rend plus sombre ces surfaces qui vont alors absorber plus de chaleur et fondre à un rythme plus rapide.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The New York Times

Production agricole : faire les bons choix pour la planète
Dimanche, 20/01/2013 - 18:30

Dans la perspective d'une diminution des émissions de gaz à effet de serre, la consommation d'eau et l'empreinte-carbone des productions agricoles sont devenues des facteurs majeurs de choix économiques et écologiques.

C'est dans ce contexte que les chercheurs du CESBIO ont essayé d'évaluer les bilans en CO2 et en eau de trois des principales cultures pratiquées en Europe : le blé, le maïs ensilage (c'est-à-dire destiné à la production de fourrage pour l'alimentation animale) et le tournesol. Pour cela, ils ont choisi deux parcelles situées dans le Gers et en Haute-Garonne, et les ont dotées d'instruments permettant de mesurer pendant plusieurs années des variables agronomiques et météorologiques (éclairement, température, teneur en eau du sol…), ainsi que les flux de CO2 et d'eau entre l'atmosphère et la surface agricole cultivée.

Ces travaux ont permis de mesurer deux facteurs : le premier concerne la quantité de biomasse produite par unité d'eau consommée. Le second concerne la quantité de carbone perdue ou fixée sur la parcelle par unité d'eau consommée.

Résultat : c'est la culture du maïs ensilage qui présente le meilleur rendement en produisant jusqu'à 1,3 gramme de carbone par litre d'eau consommé, contre 0,65 gramme pour le blé et 0,2 gramme pour le tournesol. En revanche, le blé permet de fixer davantage de carbone dans le sol, jusqu'à 1 gramme de carbone par litre d'eau consommé. Enfin, le tournesol à cycle court et le maïs ensilage sont producteurs nets de gaz à effet de serre.

Cette étude montre donc que certaines cultures, comme le blé ou le colza, peuvent stocker le carbone issu de l'atmosphère alors que d'autres, comme le tournesol et le maïs, émettent du CO2 dans l'air. Ces travaux montrent également à quel point le choix des types et des modes de production agricoles a un impact important en matière d'empreinte écologique et d'environnement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Direct

Une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre peut réduire des deux tiers le changement climatique
Samedi, 19/01/2013 - 10:34

Une réduction plus stricte des émissions mondiales de gaz à effet de serre permettrait d'éviter 20 % à 65 % des effets néfastes des changements climatiques d'ici à 2100, selon une nouvelle étude internationale menée par l'Université de Reading Walker Institute et publiée dans la revue Nature.

Les chercheurs anglais et allemands se sont penchés sur plusieurs scénarios répartis en deux groupes : premier groupe, une politique volontaire pour sauver le climat conduisant à un pic des émissions soit en 2016 soit en 2030, suivi d'une baisse des rejets de 5 % ou bien de 2 % par an. Deuxième groupe d'hypothèses : la tendance actuelle se poursuit, avec une croissance économique forte reposant principalement sur les énergies fossiles.

Pour chaque scénario, les chercheurs ont examiné les conséquences globales en matière d'alimentation, de ressources en eau et d'agriculture.

Le scénario le plus contraignant, c'est-à-dire une diminution de 5 % par an des émissions de gaz à effet de serre dès 2016, est le seul qui permette d'atteindre l'objectif d'une hausse de la température mondiale limitée à 2°C d'ici 2100.

Le niveau des mers s'élèvera de 30 cm (scénario le plus strict) à 55 cm (scénario le plus laxiste).

Autre problème : la productivité du blé devrait diminuer de 20 % d'ici 40 ans, mais cette diminution peut être retardée jusqu'en 2100 si le scénario le plus strict l'emporte.

Finalement, si ce sont les mesures les ambitieuses qui l'emportent dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est possible d'espérer réduire des deux tiers les conséquences négatives du changement climatique.

Comme le souligne le climatologue Nigel Arnell (Uuniversité de Reading), "Réduire nos émissions de CO2 n'évitera pas totalement les impacts du changement climatique mais nous permettra de gagner un temps précieux pour nous adapter à cette mutation majeure."

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

University of Reading

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Le ciblage direct des protéines BCL-2 : une nouvelle voie thérapeutique contre les leucémies ?
Jeudi, 24/01/2013 - 12:28

Dans la lutte contre les lymphomes et la leucémie lymphoïde chronique, l'une des voies de recherche consiste à provoquer l’apoptose en ciblant directement les protéines de la famille BCL-2. Certains membres de cette famille sont pro-apoptotiques à l’image de BAX et de BAK, tandis que d’autres telles BCL-2 et BCL-XL sont anti-apoptotiques.

Des recherches américaines ont montré qu'il est possible de bloquer sélectivement la voie BCL-2, qui mène à l'apoptose, sans activer la voie BCL-XL qui provoque au contraire la prolifération des cellules cancéreuses. Les chercheurs ont ainsi pu produire une molécule, baptisée ABT-199, qui bloque de manière efficace la voie BCL-2, sans activer la voie BCL- XL.

ABT-199 provoque l'apoptose dans plusieurs types de lignées cellulaires cancéreuses hématologiques qui utilisent la voie BCL-2 pour proliférer. Testée chez la souris, ABT-199 permet une rapide régression tumorale.

Ces travaux montrent qu'un inhibiteur spécifique de BCl-2, le ABT-199, pourrait constituer une nouvelle voie thérapeutique très efficace contre les cancers du sang et notamment la leucémie lymphoïde chronique qui finit souvent par résister aux traitements chimiothérapiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Victimisation à l’école primaire : le poids des gènes serait important
Jeudi, 24/01/2013 - 11:57

Selon une étude conduite par Michel Boivin, chercheur à l’École de psychologie de l’Université Laval (Quebec), la génétique jouerait un rôle important dans le rejet par les pairs et la victimisation à l’école primaire.

Ces chercheurs ont travaillé sur plus de 800 jumeaux qu'ils ont suivis de la maternelle à l'école primaire. Cet échantillon était composé à 41 % de jumeaux monozygotes, génétiquement identiques, et à 59 % de « faux » jumeaux qui partagent en moyenne 50 % de leur gènes. Chaque sujet, ses camarades de classe et son enseignant ont été soumis à des tests visant à mesurer le rejet par les pairs et la victimisation.

Ces travaux ont pu montrer que les facteurs génétiques semblaient prépondérants dans l'apparition de comportements agressifs et hyperactifs. Ces recherches ont également montré que les rapports difficiles se maintiennent entre la maternelle et la quatrième année.

Comme le souligne Michel Boivin, « La bonne nouvelle est qu'il est possible de repérer dès la maternelle les enfants qui risquent d'avoir des rapports difficiles avec leurs pairs et d'intervenir rapidement auprès de ceux-ci pour casser le cercle vicieux du rejet et de victimisation ».

Ces difficultés relationnelles entraînent souvent des problèmes scolaires et psychologiques chez les enfants concernés et le fait de pouvoir les repérer précocement permettra peut-être une meilleure prise en charge préventive de ces enfants.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Thestar

Myopathie : un nouveau gène découvert
Jeudi, 24/01/2013 - 11:51

La myopathie regroupe une centaine de maladies d’origine génétique, caractérisées par une faiblesse musculaire.

Des scientifiques de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire d’Illkirch, en collaboration avec des équipes de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) et de la Faculté de médecine de Marseille, ont pu identifier le gène responsable de la myopathie à agrégats tubulaires.

Ce travail de fourmi a été réalisé grâce au séquençage à haut débit de l’ADN de plusieurs malades, opération qui a pu être réalisée en trois semaines. Cette forme de myopathie se caractérise par une anomalie des fibres musculaires et se traduit par des troubles musculaires de plus en plus fréquents.

Les scientifiques ont découvert que des mutations localisées dans le gène STIM1, étaient responsables de cette forme de myopathie. Les chercheurs ont montré que la protéine codée par ce gène intervient dans la régulation du calcium, un mécanisme fortement impliqué dans les contractions musculaires.

Lorsque ce gène STIM1 s'exprime de manière trop puissante, il provoque une perturbation de l’équilibre calcique qui, elle-même, entraîne l’apparition des agrégats dans les cellules musculaires.

Ces recherches pourraient avoir de nombreuses applications thérapeutiques car beaucoup de formes de myopathies sont liées à une perturbation du processus contrôlant le calcium.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

La découverte d'un ADN à quadruple hélice ouvre une nouvelle voie de recherche contre le cancer
Jeudi, 24/01/2013 - 11:28

60 ans après la découverte de la structure en double hélice de l'ADN par Watson et Crick, une autre équipe de la même université britannique de Cambridge vient de découvrir, après 10 ans de recherche, l'existence d'un ADN à quadruple hélice dans le génome humain.

Un ADN "quadruplex" comprend quatre guanines liées par un type particulier de liaison hydrogène pour former une structure compacte en forme de carré.

Ces chercheurs, dirigés par Shankar Balasubramanian, ont pu démontrer que ces quadruplex pouvaient parfois se former dans les cellules humaines et avaient des effets biologiques importants, bien qu'encore mal connus.

Après avoir recherché dans le génome humain des séquences riches en guanine, les scientifiques font l'hypothèse que ces quadruplex interviennent dans la régulation cellulaire et pourraient notamment expliquer le rôle de certains gènes oncogènes.

Cette découverte pourrait déboucher sur de nouvelles thérapies ciblées contre le cancer qui utilisent des molécules synthétiques pour piéger les structures d'ADN complexes et ainsi empêcher les cellules cancéreuses de proliférer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Le mécanisme cellulaire du vieillissement de la peau élucidé
Jeudi, 24/01/2013 - 11:20

Une équipe de l'Inserm, dirigée par Chloé Féral, est parvenue à élucider les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans le maintien des cellules de la peau et la cicatrisation cutanée au cours du vieillissement.

Ces mécanismes, décrits in vivo chez la souris, font intervenir la molécule CD98hc, qui participe au renouvellement de l'épiderme et pourrait constituer un indicateur de la capacité de la peau à se régénérer.

L'épiderme est composé de cellules appelées kératinocytes qui se renouvellent entièrement en trois semaines chez l'homme. C'est le mécanisme de différenciation cellulaire qui maintient l'équilibre des tissus épidermiques selon un mécanisme d'homéostasie qui est impliqué dans les modifications de la peau liées au vieillissement cutané.

Ces chercheurs ont passé en revue les facteurs cellulaires intervenant dans le maintien de cet équilibre et notamment le CD98hc, une molécule qui cible les récepteurs du vieillissement cutané et dont l'activité tend à se dérégler avec l'âge.

Les chercheurs ont pu montrer le rôle central du gène CD98hc, associé à la molécule du même nom dans ce mécanisme du renouvellement de la peau. Cette étude montre que le transporteur moléculaire CD98hc est sans doute un bon indicateur de la capacité de la peau à se régénérer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

Lupus : l'efficacité du peptide P140 confirmée
Jeudi, 24/01/2013 - 11:13

Une équipe de chercheurs du CNRS et de l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IBMC) de Strasbourg vient de montrer l'efficacité, à l'occasion d'une étude clinique sur 150 patients, d'un peptide synthétique, le P140/LupuzorTM, dans le traitement du lupus érythémateux disséminé, une maladie auto-immune lourdement handicapante.

Le lupus est une maladie auto-immune qui touche plus de 5 millions de patients dans le monde. Son traitement repose sur des glucocorticoïdes, des immunosuppresseurs et un anticorps monoclonal anti-lymphocyte B, le belimumab.
 
Après des premiers résultats très encourageants en essai clinique de phase 2, ce nouvel essai a consisté à administrer ce peptide P140/Lupuzor pendant trois mois à 150 patients. Résultat : la maladie a régressé chez 62 % des patients, comparé aux 39 % des malades sous placebo. Autre avantage : une excellente tolérance par les patients, sans aucun effet indésirable.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Annals of the Rheumatic Diseases

Rester seul trop longtemps affaiblit les défenses immunitaires
Jeudi, 24/01/2013 - 07:50

Des chercheurs de l'Université de l'Ohio ont montré l'existence d'un lien important de causalité entre une situation de solitude et l'affaiblissement du système immunitaire. Les chercheurs constatent une production plus élevée de protéines associées au stress, aux maladies coronariennes, au diabète de type 2, et la maladie d'Alzheimer, chez les personnes qui vivent seules.

Lisa Jaremka, de l'Ohio State University, a mesuré le niveau de solitude chez un groupe d’adultes d'âge moyen en bonne santé et chez un groupe de 200 femmes, âgées de 51 ans en moyenne, survivantes d’un cancer du sein.

Les chercheurs ont ensuite mesuré le taux d'anticorps dans le sang, produit lorsqu'un virus de l’herpès est réactivé. Ils ont alors constaté que le système immunitaire fonctionnait moins bien chez les personnes seules et que celles-ci produisaient plus de protéines pro-inflammatoires, les cytokines.

Par contre, chez les adultes en bonne santé, une autre cytokine, le facteur de nécrose tumorale-alpha (TNF-alpha), augmente plus fortement que chez les personnes seules. Cette étude montre donc clairement le lien entre le niveaux d'inflammation, la réponse immunitaire et le niveau de solitude des patients.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Newswise

Une personne tétraplégique commande un bras artificiel par la pensée
Jeudi, 24/01/2013 - 07:44

Une équipe de l’université de Pittsburgh a mis au point un bras robotisé directement branché sur le cerveau et commandé par la pensée. Cette neuroprothèse a permis à une femme paralysée de commander par sa volonté, avec une grande finesse, cette prothèse destinée à l'aider à accomplir les gestes de la vie quotidienne.

Cette recherche représente une nouvelle avancée remarquable dans le développement des prothèses de membre contrôlées par la pensée, qui pourraient, dans quelques années, bénéficier aux patients paralysés ou amputés.

Début 2012, les chercheurs de Pittsburgh ont implanté deux réseaux de 96 microélectrodes dans le cortex moteur gauche d'une femme de 52 ans devenue tétraplégique (paralysée des quatre membres) en raison d'une maladie neurodégénérative diagnostiquée treize ans auparavant.

Quinze jours après l'intervention, les médecins ont connecté la neuroprothèse sur son cerveau et celle-ci a alors commencé un entraînement cérébral de trois mois, destiné à lui permettre de maîtriser les commandes de ce membre robotisé. A la grande stupéfaction des chercheurs, la patiente a pu utiliser son bras artificiel dès le 2ème jour de l'implantation.

A l'issue de l'expérimentation, elle a pu accomplir l'ensemble des tâches prévues avec un taux de succès atteignant les 91,6%, ce qui dépasse les prévisions les plus optimistes des chercheurs. Prochaine étape : intégrer des capteurs permettant de sentir le froid et le chaud et recourir à une connexion sans fil, type Wi-fi, pour relier le cerveau à la prothèse.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

Video

Bloomberg Businessweek

Arrêter de fumer diminue le stress
Jeudi, 24/01/2013 - 07:33

Contrairement à une idée reçue tenace, des chercheurs anglais ont montré que les fumeurs qui parviennent à décrocher du tabac bénéficient d'une réduction de l'anxiété à long terme.

Pour arriver à cette conclusion,  les chercheurs anglais du King's College de Londres et de l'Université de Southampton se sont intéressés à 491 fumeurs inscrits dans un programme de sevrage tabagique associant traitement médicamenteux, éducation mais également psychothérapie. Un questionnaire a été distribué aux participants avant et après le traitement pour mesurer leur niveau de stress.

Les chercheurs ont alors constaté que le niveau mesuré d'anxiété des patients qui avaient réussi à arrêter de fumer diminuait de neuf points (sur une échelle de 80) alors qu'il augmentait de trois points pour les patients qui avaient rechuté. Les chercheurs pensent que la suppression des symptômes du manque entraîné par la nicotine crée dans leur esprit l'illusion d'une amélioration de leur humeur.

Ces recherches recommandent donc aux médecins d' informer leurs patients du fait que l'arrêt du tabac est bénéfique pour le corps mais également pour l'esprit.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BJP

Une consommation excessive de sodas "light" augmenterait le risque de dépression
Jeudi, 24/01/2013 - 07:27

L’équipe du Docteur Honglei Chen de l’Institut national de la santé a travaillé sur l'impact de la consommation de différentes boissons en matière de santé mentale. Dans leur étude, qui sera présentée dans le cadre de la 65ème réunion annuelle de l’Académie Américaine de Neurologie, ils ont analysé les données concernant la consommation de boissons (sodas, thé, boissons aux fruits et café) chez 264 000 personnes âgées de 50 à 71 ans, entre 1995 et 1996.

Ces travaux montrent que les personnes qui buvaient chaque jour au moins quatre doses de sodas ou de boissons aux fruits avaient 30 à 38 % de risques supplémentaires d’avoir une dépression par rapport à celles qui n’en consommaient pas. 

Les buveurs réguliers de café voyaient pour leur part leurs risques de dépression réduits de 10 % par rapport aux abstinents de cette boisson. Enfin, les chercheurs ont montré que ces risques étaient encore plus importants avec les boissons allégées par rapport aux boissons sucrées.

"Nos résultats suggèrent que le fait d’arrêter de consommer des boissons sucrées ou de les remplacer par du café non sucré, peut permettre de diminuer sensiblement et sans médicaments les risques de dépression", précise le Docteur Honglei Chen.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

American Academy of Neurology

Cancer : tester l'efficacité du traitement directement sur la tumeur du malade !
Jeudi, 24/01/2013 - 07:18

Seattle Presage Biosciences a mis au point une technique qui permet d'évaluer directement sur la tumeur du patient différents médicaments, afin de tester leur efficacité et de déterminer la meilleure thérapie.

Ce procédé permet d'injecter de manière parfaitement ciblée des quantités infimes de médicaments dans une tumeur. Les médecins peuvent ensuite examiner quels médicaments ont été les plus efficaces pour tuer les cellules cancéreuses.

Aujourd'hui, un oncologue qui donne à un patient un médicament n'a aucune garantie que celui-ci sera efficace et, dans de nombreux cas, le médicament provoque des effets secondaires néfastes, comme le souligne Jim Olson, neuro-oncologue pédiatrique à l'Hôpital des enfants de Seattle.

Cette technologie pourrait permettre à terme de choisir la meilleure combinaison thérapeutique possible, parmi des milliers, en fonction du profil génétique et moléculaire de la tumeur du patient. Non seulement l'efficacité des traitements s'en trouverait améliorée mais cela réduirait sensiblement les effets secondaires pour les malades.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT Technology Review

Le nouveau vaccin anti-méningocoque B confirme son efficacité
Mercredi, 23/01/2013 - 20:42

Des recherches publiées dans Le Lancet ont confirmé l'efficacité du vaccin contre le méningocoque B sur une population de 3 630 enfants âgés de 2 mois au plus.

Administré en coordination avec les autres vaccins recommandés par l'OMS, ce vaccin donne de bons résultats en terme de protection immunitaire, comme le montre un essai qui s'est déroulé en 2008 et 2010 dans 70 sites en Europe sur près de 3 000 enfants.Ce vaccin 4CMenB contient 4 composants différents, sélectionnés à partir du séquençage du méningocoque B.

Ces essais ont montré que les enfants vaccinés à 2, 4, 6 et 12 mois avec le nouveau vaccin contre le méningocoque B étaient protégés à 77 % contre les 800 souches pathogènes de méningocoque B qui ont été isolées en Europe.

En outre, ce vaccin 4CMenB ne perturbe pas l'efficacité des autres vaccins qui sont délivrés simultanément aux enfants.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

Café : un brevet de longue vie ?
Mercredi, 23/01/2013 - 20:25

Longtemps suspecté d'être nocif pour la santé, le café connaît depuis quelques années une réhabilitation spectaculaire de la part de la médecine et de la science.

Les chercheurs de l'Institut national américain du cancer (NCI) ont ainsi constaté que les adultes, âgés de 50 à 71 ans et buvant au moins trois tasses de café par jour, avaient un risque global de décès inférieur de 10 % par rapport à ceux qui n'en consomment pas.

Cette étude, parue dans la revue médicale New England Journal of Medicine, a été menée à partir d'un questionnaire soumis à un groupe de 400.000 personnes de cette classe d'âge, de 1995 à 1996.

Ces travaux ont montré que les sujets buvant au moins trois tasses de café par jour, normal ou décaféiné, présentent moins de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, d'attaques cérébrales, de blessures, d'accidents, de diabète ou d'infection, que celles n'en consommant pas.

Une autre étude publiée en janvier 2013 par la société américaine du Cancer a suivi plus d'un million de personnes à partir de 1982 et pendant 26 ans. Ce travail épidémiologique de grande ampleur a montré que la consommation régulière de café, après pondération des autres facteurs, entraînait une diminution de 39 % du risque de cancer des voies aériennes supérieures.

Enfin, une étude américaine publiée en juin 2008 a montré un lien de protection directement proportionnel entre consommation régulière de café et diminution du risque de cancer du foie, cette diminution du risque pouvant aller jusqu'à 60 % pour les gros buveurs de café !

Comme le café contient plus de 1 000 substances chimiques différentes, on peut parier qu'il réserve encore aux chercheurs quelques surprises...

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NEJM

Chemotherapy Advisor

Science Daily

Le thé vert exercerait un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires et le cancer
Mercredi, 23/01/2013 - 19:20

Selon des travaux présentés à l'occasion d'un congrès de cardiologie, boire du thé vert tous les jours a un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires en raison de sa forte teneur en flavonoïdes. "Il faut trois tasses par jour pour que ce soit efficace" a précisé Anne-Marie Roussel, professeur de biochimie à l'Université Joseph Fourier à Grenoble, pendant les Journées européennes de la Société française de cardiologie.

Plusieurs études internationales ont par ailleurs montré que le thé vert pourrait jouer un rôle dans la prévention du diabète, de l'obésité et de certains cancers. Enfin, deux études font état d'une diminution des accidents vasculaires cérébraux (AVC) allant de 13 à 23 % chez les buveurs de thé réguliers.

Les chercheurs s'attachent à présent à comprendre les mécanismes biochimiques et moléculaires par lesquels les flavonoïdes contenus dans le thé exercent un effet protecteur contre de nombreuses pathologies. Parmi ceux-ci figurent notamment l'effet vasodilatateur et l'action sur le métabolisme de l'endothélium, le tissu qui forme le revêtement interne des vaisseaux sanguins.

Selon les chercheurs, c'est le thé qui entraîne l'amélioration la plus importante pour ces deux facteurs de protection, suivi du vin et du chocolat.

Autre avantage : le thé vert "nature" (sans lait, ni sucre) permet également de faire baisser le taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang et réduit le risque de diabète de type 2 en agissant sur le mécanisme de l'insuline.

Enfin la consommation régulière de thé vert permettrait de réduire de 14 % le risque global de cancer, selon une vaste étude menée à la Vanderbilt University (Nashville), sur 70.000 femmes chinoises.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NALDC

NCBI

Science Daily

AJCN

Des fraises et des myrtilles pour réduire le risque de crise cardiaque chez les femmes
Mardi, 22/01/2013 - 16:44

Des chercheurs américains ont montré que la consommation régulière de fraises ou de myrtilles permettait chez les femmes une réduction sensible, de l'ordre d'un tiers, des risques cardio-vasculaires.

Les fruits rouges contiennent des niveaux élevés de composés naturels appelés flavonoïdes, également présents dans le raisin, le vin et certains légumes. Or, on compte parmi ces flavonoïdes des anthocyanes qui exercent une action vaso-dilatatrice et sont bénéfiques sur le plan cardiovasculaire.

"La portion de myrtilles et de fraises nécessaire à une bonne santé peut être facilement intégrée dans l'alimentation courante", précise Eric Rimm, auteur principal de cette étude et Professeur de nutrition à la Harvard School of Public Health de Boston, dans le Massachusetts.

Cette étude s'est concentrée sur les effets des myrtilles et des fraises parce que ce sont les fruits les plus consommés aux États-Unis mais il est tout à fait possible, selon les chercheurs, que d'autres aliments produisent le même effet protecteur.

L'étude est d'autant plus solide qu'elle porte sur 93 600 femmes, âgées de 25 à 42 ans et suivies pendant 17 ans. Au cours de l'étude, 405 crises cardiaques ont été notées et les femmes qui mangeaient le plus de myrtilles et de fraises ont vu leur risque cardio-vasculaire réduit de 32 % par rapport aux femmes qui ne mangeaient ces fruits qu'une fois par mois ou moins, même si ces dernières avaient une alimentation riche en fruits et légumes.

Ce bénéfice cardio-vasculaire est en outre indépendant des autres facteurs, tels que l'âge, l'hypertension artérielle, les antécédents familiaux, le poids, l'exercice, le tabac et l'alcool.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Medical Xpress

L'espérance de vie des Américains reste inférieure à celle des autres pays développés
Mardi, 22/01/2013 - 16:34

Bien que les USA consacrent 17,4 % de leur PIB à la santé (7 960 dollars par an et par habitant, contre 3 233 pour la moyenne de l'OCDE), contre 9,6 % en moyenne dans l'OCDE, la population américaine est en moins bonne santé à toutes les étapes de la vie que la population des autres pays de l'OCDE, selon le dernier rapport du Conseil National Américain de Recherche.

Les hommes américains ont l'espérance de vie la plus faible (75 ans) de l'OCDE, contrairement aux femmes qui atteignent 81 ans, une espérance de vie équivalente à celles des Danoises. Dans neuf types de grandes pathologies, allant du taux de mortalité infantile à la prévalence des maladies sexuellement transmissibles, les Américains arrivent en bas du classement OCDE.

"J'ai été stupéfait par ces mauvais résultats", explique Steve Woolf de l'Université de Richmond, qui a présidé le rapport d'étude.

Selon Woolf, ces piètres résultats ne viendraient pas des insuffisances du système de santé américain mais plutôt des choix de vie et comportements individuels qui entraînent une surmortalité masculine importante. "Malheureusement, les Américains consomment plus de calories, prennent plus de drogues et utilisent plus d'armes à feu que les hommes des autres pays développés, ce qui explique cet écart important en terme de mortalité", ajoute Woolf.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

New Scientist

Surdité et maladie d'Alzheimer : le lien se confirme
Mardi, 22/01/2013 - 16:28

Des chercheurs américains du Centre Johns Hopkins sur le vieillissement et la santé, dirigés par Frank R. Lin, ont mis en évidence un lien entre la perte auditive et le déclin cognitif associé à la maladie d’Alzheimer. La surveillance du niveau d'acuité auditive pourrait devenir, à terme, un nouvel indicateur du risque de développer la maladie d'Alzheimer.

Lin avait déjà montré en 2011 un lien entre le déclin auditif, l'isolement qui en résultait, et un risque accru de développer une démence sénile. Après avoir étudié pendant 12 ans, 639 personnes âgées de 36 à 90 ans, ce chercheur avait montré qu'une diminution de l'acuité auditive de 10 décibels augmentait le risque de démence de 20 %.

Cette fois,  Franck R. Lin a travaillé sur près de 1 900 adultes âgés en moyenne de 77 ans. Au début de l’étude, 60 % de ces personnes étaient atteintes d’une surdité partielle. L'étude a montré que l’aggravation de la perte auditive au fil des années entraînait bien un risque accru de démence. En outre, les personnes âgées malentendantes connaissaient une aggravation de 30 % de leur déclin cognitif.

Cette étude recommande donc de généraliser la surveillance de l’audition chez les seniors, afin de diminuer les risques de maladie d’Alzheimer. Une préconisation qui prend tout son sens quand on sait qu'en France, au moins un quart des personnes âgées malentendantes ne sont pas prises en charge médicalement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JAMA

Les chimpanzés sont aussi équitables que les humains !
Mardi, 22/01/2013 - 16:16

Les êtres humains ne seraient pas les seuls à être capables d'équité, si l'on en croit une série d'expériences réalisées par des scientifiques du Centre national Yerkes Primate Research à l'Université Emory près d'Atlanta, en Géorgie, en collaboration avec des collègues de la Georgia State University.

Les chercheurs ont appris aux chimpanzés à jouer à "Ultimatum", un jeu qui consiste à choisir comment répartir une somme d’argent. Ce jeu a été adapté aux chimpanzés et l'argent a été remplacé par des bananes mais le principe du jeu est resté le même : un participant reçoit une somme d’argent et il doit faire une offre au second joueur. Si ce dernier accepte l’offre, l’argent est réparti selon cette offre. Mais, si le deuxième joueur refuse cette offre, parce qu'il considère qu'elle est injuste, les deux joueurs ne reçoivent rien.

Les chercheurs ont fait jouer simultanément six chimpanzés adultes et 20 enfants, âgés de deux à sept ans. Les résultats n'ont montré aucune différence, en termes de niveau de générosité et d'équité, entre les choix des enfants et ceux des chimpanzés. Ces derniers, comme les enfants, ont proposé, en moyenne, la moitié de leur "bien" à leur partenaire.

L'hypothèse qui explique cette convergence vers des choix équitables est que l'évolution a conduit les humains comme les singes à opter pour des choix équitables parce qu'ils permettaient sans doute de mieux s'adapter aux menaces de l'environnement et d'améliorer ainsi les chances de survie du groupe.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

EMORY

ABC

Autisme : Les troubles ne sont pas toujours irréversibles
Mardi, 22/01/2013 - 16:08

Selon une étude américaine, certains enfants qui sont diagnostiqués comme porteurs de troubles autistiques en bas âge voient leurs symptômes totalement disparaître en grandissant.

"L'étude a été menée sur 34 sujets autistes de 18 à 21 ans, par le Docteur Deborah Fein, de l'université du Connecticut. Arrivés à l'âge adulte, ces jeunes n'avaient plus de problèmes d'expression, de communication, de reconnaissance des visages ou de socialisation. Ils ne présentaient donc plus aucun symptôme de l'autisme.

Ces recherches ont essayé d'évaluer si le premier diagnostic d'autisme était bien exact et si ces jeunes étaient effectivement redevenus "normaux". Les scientifiques ont donc réalisé, à l'aide d'une batterie de tests et de questionnaires, une évaluation de l'état mental et cognitif des 34 sujets de l'étude. Ceux-ci étaient tous scolarisés dans des classes normales au lycée ou à l'université.

Les résultats de cette étude montrent que ces sujets présentaient bien, dans leur petite enfance, tous les signes caractéristiques de l'autisme mais que ceux-ci avaient progressivement régressé, avant de disparaître complètement.

"Cette étude remet en cause la théorie généralement admise qui veut qu'un autiste puisse certes progresser grâce aux thérapies mises en oeuvre mais conserve toujours, à un degré divers, des symptômes propres à ce trouble du comportement" souligne le Docteur Thomas Insel, directeur de l'Institut américain de santé mentale (NIMH) qui a financé ces travaux. Celui-ci conclut en précisant : "Cette découverte laisse penser que l'autisme peut évoluer de multiples façons, y compris vers la disparition, même si nous ne savons pas encore prévoir cette évolution".

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

NIMH

Wiley

Des neurones reprogrammés in vivo
Mardi, 22/01/2013 - 15:56

Des chercheurs en neurosciences de l’Université de Genève, dirigés par Denis Jabaudon, ont réussi, sous le crâne de souris vivantes du début à la fin de l’expérience, à «reprogrammer» certains de leurs neurones. Plus précisément, ils sont parvenus à modifier la fonction initiale de ces neurones !

Ces scientifiques ont travaillé sur le cortex, une partie de notre cerveau qui nous distingue des autres mammifères en nous rendant notamment capables de parler et d'associer idées et concepts. On sait depuis plus d'un siècle que ce cortex est composé de six couches contenant chacune des types de neurones spécifiques.

"Parmi ces neurones spécialisés, les neurones thalamo-récipients reçoivent les premières informations sensorielles en provenance de l'environnement", souligne Denis Jabaudon. Une autre couche contient les neurones cortico-spinaux qui assurent la motricité et permettent la connexion du cortex avec la moelle épinière.

Connaissant également le rôle-clé du gène Fezf2, au cours du développement embryonnaire, dans la production des neurones cortico-spinaux, les chercheurs ont inséré chez des souris le gène Fezf2 dans les neurones thalamo-récipients et ont constaté que ceux-ci se transformaient alors en neurones cortico-spinaux. Comme le précise, enthousiaste, Denis Jabaudon, "Nous avons réussi à transformer la porte d'entrée de la boîte noire en porte de sortie !".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Quelle alimentation pour préserver la masse musculaire chez les personnes âgées ?
Mardi, 22/01/2013 - 15:43

La sarcopénie (perte progressive de la masse musculaire accompagnée d'une diminution de la force physique) est une conséquence fréquente du vieillissement et constitue un important facteur de risque d'invalidité chez les personnes âgées. Avec une force musculaire amoindrie, le risque de chute augmente en effet sensiblement chez les seniors.

La Fondation Internationale contre l'Ostéoporose (IOF) vient de publier les résultats de ses dernières recherches concernant les facteurs nutritionnels qui contribuent à la perte ou au maintien de la masse musculaire. Ce travail a passé au crible de nombreuses études dans le monde entier sur le rôle de la nutrition et notamment des protéines et vitamines, dans la sarcopénie.

"Le facteur de prévention le plus puissant contre la sarcopénie reste  l'exercice physique régulier", souligne le Professeur Jean-Philippe Bonjour, co-auteur de l'étude et Professeur au service des maladies osseuses de l'Université de Genève. Celui-ci précise cependant : "En complément à l'exercice, un apport nutritionnel adéquat et une alimentation optimale sont indispensables pour préserver la masse musculaire et la force au cours du vieillissement."

Cette étude dégage trois axes nutritionnels susceptibles de prévenir ou de retarder la sarcopénie. D'abord, un apport suffisant en protéines, indispensables pour "nourrir" les muscles. Les auteurs préconisent au moins un gramme de protéines par kg de poids corporel et par jour.

Deuxième axe : un apport suffisant en Vitamine D et B12 (acide folique). Ces vitamines sont en effets nécessaires à un bonne préservation de la masse musculaire et à la prévention des crampes et une supplémentation, accompagnée d'une exposition à la lumière du jour au moins 15 minutes par jour, peut être utile chez les seniors.

Enfin, l'étude met en garde contre les apports excessifs de nutriments acides (par exemple un excès de viande rouge) qui, combinés avec une faible consommation de fruits et légumes, peut avoir des effets négatifs sur la santé musculo-squelettique.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

International Osteoporosis Foundation

Démonstration des effets néfastes du bisphénol A sur la reproduction humaine
Mardi, 22/01/2013 - 15:34

Le bisphénol A est une substance présente dans de nombreux plastiques. On le trouve dans des récipients alimentaires comme les biberons. Il est également présent dans les films de protection à l’intérieur des canettes et des boîtes de conserves ou encore sur les tickets de caisse.

De récentes études chez l'animal ont montré que ce composé agit comme un perturbateur endocrinien et peut avoir des conséquences dangereuses en matière de reproduction. En France, le bisphénol A a été interdit par la loi du 24 décembre 2012.

Une équipe française, menée par le Professeur René Habert, vient d'apporter la première preuve expérimentale des effets néfastes du bisphénol A, même à faible dose, sur la reproduction humaine. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs sont parvenus à maintenir plusieurs jours en vie, in vitro, des testicules fœtaux humains en présence ou en absence de bisphénol A. Ils ont alors pu observer qu'en présence de faibles quantités de bisphénol A (2 mg par litre), les testicules fœtaux humains réduisaient la production hormonale indispensable à la descente des testicules dans les bourses au cours du développement fœtal.

Compte tenu du rôle de la testostérone dans la masculinisation des organes génitaux et le développement des testicules, il est très probable que la forte augmentation des défauts congénitaux de masculinisation depuis 40 ans puisse s'expliquer par une exposition prolongée des femmes enceintes au bisphénol A. En outre, Selon René Habert, « il est également possible que le bisphénol A participe à la chute de la production spermatique et à l'augmentation de l'incidence du cancer testiculaire chez l'adulte observées au cours des dernières décennies. »

Ce travail a également permis de constater que l'espèce humaine était beaucoup plus sensible au bisphénol A que le rat et la souris, ce qui pourrait conduire à une réévaluation des seuils d'exposition admissibles pour l'homme.

Reste que ces recherches n'ont pas permis d'élucider le mécanisme encore inconnu par lequel le bisphénol A agit, ce qui pose la question de l'évaluation biologique des produits de substitution.  

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PLOS One

De l'extrait de pépins de raisin contre le cancer agressif du colon
Lundi, 21/01/2013 - 08:48

Des recherches avaient déjà montré que les composés bioactifs dans l'extrait de pépins de raisin pouvaient cibler sélectivement de nombreux types de cellules cancéreuses pour les détruire. Mais des chercheurs américains de l'École de pharmacie de Skaggs ont montré qu'en outre, ces composants spécifiques aux pépins de raisin avaient la capacité de s'attaquer aux cellules métastatiques du cancer du colon.

Cette découverte ouvre des pistes thérapeutiques intéressantes, surtout quand on sait que 60 % des patients diagnostiqués ont déjà atteint le stade avancé de la maladie.

Le groupe a réalisé ses expériences sur des lignées cellulaires cancéreuses colorectales représentant différents stades de la maladie. Alors qu'il faut généralement de fortes doses de chimiothérapie pour tuer une cellule cancéreuse de stade IV, les chercheurs ont constaté que ces cellules restaient très vulnérables aux composants contenus dans les pépins de raisin, même administrés en faible quantité.

Les chercheurs ont également découvert un mécanisme de ciblage spécifique de ces cellules qui permet à ces composants, par la voie du stress oxydatif, d'induire l'apoptose, c'est-à-dire la mort cellulaire programmée, de ces cellules tumorales.

Selon ces travaux, une cellule de cancer colorectal peut être affectée par plus de 11.000 mutations génétiques. Du fait de cette grande variabilité génétique, ces cellules finissent souvent par devenir résistantes aux chimiothérapies traditionnelles. En revanche, les composés bioactifs des pépins de raisin semblent capables de cibler de multiples mutations génétiques et de conserver leur efficacité thérapeutique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Xpress

L'âge n'altère pas nos capacités de décision
Lundi, 21/01/2013 - 08:42

Des chercheurs du Centre de recherche sur le cerveau de Dallas ont montré que, contrairement aux idées reçues sur l'inévitable diminution des performances cognitives après 40 ans, il n'existe pas de corrélation entre le vieillissement, la santé cognitive et la capacité à prendre des décisions.

En analysant le comportement des adultes en bonne santé sur une cohorte composée de trois groupes d'âge (50-60ans, 60-70 ans et 70-80 ans), les chercheurs ont constaté que ceux qui prenaient les meilleures décisions étaient aussi ceux qui avaient conservé la meilleure capacité d'apprentissage et qu'ils se trouvaient majoritairement dans le 3ème groupe, c'est-à-dire le plus âgé.

Les chercheurs sont arrivés à ces conclusions en évaluant notamment la capacité des participants concernant la gestion des questions financières et budgétaires mensuelles.

Il semble donc, selon ces travaux, que le déclin cognitif lié à l'âge soit, pour la majorité des sujets, largement compensé par l'expérience de la vie, la capacité de raisonnement et les connaissances accumulées qui permettent de développer des stratégies plus heuristiques dans les prises de décision.

Selon cette étude, "Ces résultats montrent qu'il faut dépasser la seule question de l'âge pour expliquer les troubles dans la prise de décision et qu'on limite parfois inutilement l'autonomie des personnes âgées qui semblent hésitantes dans ce domaine, alors qu'elles jouissent de toutes leurs facultés cognitives." L'étude rappelle fort justement que "L'âge n'est pas une maladie et qu'à chaque âge de la vie, l'individu parvient, dans la plupart des cas, à s'adapter pour utiliser au mieux son potentiel cognitif et prendre les bonnes décisions".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Xpress

Un simple test sanguin pour identifier les patients accidentés à risque
Lundi, 21/01/2013 - 08:34

Un simple test sanguin peu coûteux sur les patients traumatisés admis aux urgences peut permettre aux médecins d'identifier les patients les plus exposés à un risque de décès, selon une étude menée par des chercheurs de l'Intermountain Medical Center, à Salt Lake City.

Cette étude réalisée sur plus de 9.500 patients, montre que certains patients masculins victimes de traumatismes ont 58 fois plus de risques de mourir que les autres (chez les femmes ce risque est multiplié par 19), quelle que soit la gravité de leurs blessures d'origine.

"Les résultats sont très surprenant», déclare Sarah Majercik, le chercheur dont l'équipe a mis au point l'outil de prédiction des risques de mortalité accrue à l'Intermountain Medical Center. Cet outil informatique, baptisé "Score de risque Intermountain", permet de prédire la mortalité chez les patients traumatisés.

L'outil combine des facteurs tels que l'âge, le sexe, la formule sanguine (NFS) et le profil métabolique de base (BMP) pour déterminer le risque de mortalité d'un individu. Jusqu'à présent, un tel outil n'avait pas été testé chez les patients hospitalisés pour traumatisme dû à un accident ou une blessure.

Un patient traumatisé peut sembler en parfaite santé, à l'exception de sa blessure mais, grâce à cet outil, les médecins peuvent par exemple découvrir un problème de globules rouges qui va signaler une anémie, ce qui augmentera son risque de décés.

Ce nouvel outil pourrait donc permettre aux médecins d'évaluer facilement et rapidement l'état réel de leurs patients et mettre en oeuvre les bonnes thérapies afin de réduire ces risques de décès.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Xpress

Rendre les cellules lumineuses pour mieux comprendre le cancer et le vieillissement
Lundi, 21/01/2013 - 08:26

Les chercheurs savent depuis longtemps que le gène p16 joue un rôle dans le vieillissement et la suppression du cancer par l'activation d'un mécanisme de défense important.

Une équipe américaine dirigée par le Professeur Sharpless, a développé une souche de souris qui exprime un gène de luciole lorsque le gène p16 est activé. De ce fait, il devient possible de visualiser facilement les cellules touchées par la sénescence car celles-ci deviennent luminescentes.

Les chercheurs ont ainsi suivi un groupe de souris pendant toute leur vie et ont pu visualiser grâce à cette méthode la formation de cancers et le vieillissement cellulaire en temps réel.

Grâce à cette technique, les chercheurs vont pouvoir tester plus facilement des substances qui favorisent le vieillissement cellulaire ou la cancérogénèse. Ces souris luminescentes sont déjà utilisés pour mesurer la réponse des tumeurs aux traitements anti-cancéreux.

Ces travaux ont, par ailleurs, montré la grande disparité dans l'expression du gène p16 chez les souris. Les auteurs ont étudié un grand groupe d'animaux génétiquement identiques et tous soumis à la même alimentation. Cependant, en dépit des conditions génétiques et environnementales semblables, les chercheurs ont pu constater que la luminosité de chaque souris varie sensiblement, ce qui montre clairement qu'il existe d'autres facteurs que la génétique et l'alimentation pour expliquer le rythme du vieillissement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical xpress

Vers un vaccin oral contre le cancer du sein
Lundi, 21/01/2013 - 08:16

Une équipe de recherche américaine de l'Université de Cincinnati a mis au point un vaccin oral qui permet au système immunitaire de lutter contre le cancer du sein.

Ce vaccin utilise comme vecteur un adéno-virus recombinant associé (AAV) qui présente l'avantage, par rapport aux autres vaccins à l'essai, d'avoir un minimum d'effets secondaires et actuellement à l'étude en tant que vecteur de thérapie génique dans le traitement de troubles héréditaires d'origine génétique. En outre, ce type de virus survit au passage dans l'estomac, ce qui donne la possibilité de l'administrer par voie orale.

Dans cette étude animale préclinique, les chercheurs ont montré que ce candidat-vaccin ressortait indemne de l'estomac avant de passer dans le sang. L'équipe a également constaté que l'administration orale était plus efficace que l'injection intramusculaire en terme thérapeutique.

Avec ce vaccin dont les premiers résultats sont encourageants, les chercheurs sont parvenus à activer simultanément deux mécanismes : la production d'un anticorps spécifique et la mobilisation des cellules T tueuses de tumeur.

Ce type de vaccin devrait maintenant être expérimenté contre le cancer du poumon durant l'année 2013.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical xpress

Le mécanisme neuro-biologique de la dépression se révèle
Lundi, 21/01/2013 - 07:45

On sait que le stress entraîne une libération rapide d'hormones glucocorticoïdes, la corticostérone chez les rongeurs ou le cortisol chez l'homme. Cette hormone permet de moduler l'expression de plusieurs gènes afin d'adapter le comportement à ces perturbations.

Mais une équipe du CNRS, dirigée par Jacques Barick, s'est penchée sur les mécanismes qui transforment le stress chronique en  dépression et en troubles psychiatriques du comportement.

L'hypothèse de départ des chercheurs était que  le déclenchement de l'état dépressif, sous l'effet du stress prolongé, impliquait à la fois l'hormone du stress et les neurones dopaminergiques contrôlant l'émission de ce neurotransmetteur jouant un rôle important dans l'humeur.

Afin de vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont exposé un groupe de souris à des attaques répétées par certaines de leurs congénères. Ils ont alors pu observer qu'après une semaine, les souris agressées présentaient à la fois des signes d'anxiété et des troubles sociaux et qu'elles fuyaient le contact avec les autres souris de leur groupe.

Cette expérience a ensuite été reproduite avec d'autres souris dépourvues de récepteurs de la corticostérone. Dans ce cas, les souris deviennent également anxieuses à la suite des agressions mais ne développent pas de phobie sociale et présentent une bien plus grande résistance au stress.

Les chercheurs ont constaté que, chez les souris dépourvues du récepteur de la corticostérone, la libération de dopamine, qui accompagne la réponse à une agression, était fortement diminuée.

En bloquant l'activité des neurones producteurs de dopamine, les chercheurs ont alors montré que c'était bien cette libération de dopamine qui était à l'origine de la phobie sociale des souris car, dans ce cas, chez les souris agressées, l'intérêt pour leurs congénères était rétabli.

Cette étude confirme et éclaircit le rôle majeur de l'hormone du stress dans l'apparition d'une phobie sociale provoquée par un stress chronique. Mais plus largement encore, ces travaux précisent de manière très intéressante les mécanismes neurobiologiques à l'oeuvre dans le déclenchement de la dépression. Ces résultats devraient déboucher sur de nouvelles voies de recherche thérapeutiques dans le traitement de la dépression.

On comprend mieux l'enjeu de ces recherches quand on sait que le nombre de personnes dépressives a été multuplié par 10 depuis un demi-siècle et qu'il y aurait en France environ trois millions de personnes dépressives et 1,2 million de personnes faisant l'objet d'un suivi psychiatrique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

Une enzyme pour rendre les fibres cardiaques plus élastiques
Lundi, 21/01/2013 - 07:33

Des chercheurs de l'Institut de physiologie de l'Université de la Ruhr (Rhénanie-Du-Nord-Westphalie), dirigés par Wolfgang Linke, travaillent sur les mécanismes impliqués dans l'insuffisance cardiaque, et notamment sur les protéines qui interviennent dans la production du muscle cardiaque.

Chez les patients atteints de ce type d' insuffisance, le sang ne circule pas à une pression suffisante dans le corps. Ces scientifiques allemands font l'hypothèse que la phosphorylation d'une enzyme, la CaM-Kinase II et de la protéine connectine, constitue une nouvelle voie thérapeutique possible pour traiter l'insuffisance cardiaque.

La connectine est une macro-protéine qui permet l'élasticité de la myofibrille et son processus de phosphorylation permet de détendre ces cellules cardiaques. L'enzyme impliquée dans cette réaction est la Calcium-/Calmodulin-dépendante Kinase II, appelée plus communément "CaM-Kinase II".

Cette enzyme phosphoryle différencie les protéines des cellules cardiaques, c'est-à-dire qu'elle leur ajoute un groupe phosphate. C'est cette réaction qui assure l'élasticité du muscle cardiaque et les chercheurs ont montré qu'un déficit ou un excés d'activité de cette enzyme avait des conséquences immédiates sur le niveau d'élasticité des muscles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

IDW

Des gènes de la "construction" identifiés chez la souris
Dimanche, 20/01/2013 - 18:59

Une étude américaine dirigée par le Professeur Hoekstra, de l'Université d'Harvard et publiée dans "Nature", a identifié chez la souris quatre régions de l'ADN qui jouent un rôle majeur dans l'aptitude de ce rongeur à creuser pour construire son nid.

Les chercheurs ont travaillé sur une espèce sylvestre (Peromyscus polionotus) bien connue pour son aptitude à creuser de longs terriers comportant plusieurs galeries d'entrée et de sortie. Ils ont pu montrer que les variations dans l'architecture de ces terriers et dans la longueur des galeries étaient liées à des facteurs génétiques localisés dans quatre régions particulières du génome des souris.

Il reste à présent à identifier quels gènes précis sont impliqués dans ces aptitudes à la construction et comment ces gènes interagissent avec l'environnement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The New York Times

Le café contre la thrombose !
Dimanche, 20/01/2013 - 18:50

Le café contient plus de 500 composants chimiques et certains d'entre eux, comme les diterpènes ou les polyphénols, exercent un effet protecteur en matière de cancer et de maladies cardiovasculaires. Les mécanismes de cette protection restent cependant mal connus et relèvent encore d'hypothèses non confirmées.

Une étude néerlandaise a essayé de mesurer l’impact d'une consommation modérée de café sur le risque de maladies thromboemboliques veineuses.

Les chercheurs ont travaillé sur 3 606 patients, dont 1 803 ayant présenté un épisode de thrombose veineuse profonde. Ils ont constaté que la consommation de café avait entraîné une diminution de 30 % du risque de thrombose veineuse. Après pondération des autres facteurs, ce risque était encore diminué de 20 %.

Les chercheurs ignorent cependant par quels mécanismes s'exerce cet effet protecteur du café : plusieurs hypothèses sont à l'étude : un effet anti-inflammatoire des polyphénols ou un effet inhibiteur sur l’activation plaquettaire.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NCBI

Fruits et légumes : un passeport de longue vie pour les seniors
Dimanche, 20/01/2013 - 18:43

Plusieurs études épidémiologiques ont montré qu'une consommation régulière de fruits et légumes entraîne une baisse sensible du risque de mortalité par cancer et maladies cardiovasculaires.

Mais une étude taïwanaise a voulu savoir si les personnes âgées qui consommaient le plus de fruits et légumes réduisaient leur risque de mortalité toutes causes confondues à long terme.

Les chercheurs ont observé pendant 10 ans l'évolution de la mortalité de 1 781 adultes de plus de 65 ans sélectionnés au hasard dans la population taïwanaise. Pendant toute la durée de l'étude, 625 décès (36 %) ont été enregistrés. Les chercheurs ont pu vérifier que le taux de mortalité chez ces seniors diminuait proportionnellement à leur niveau de dépenses en fruits et légumes.

L'étude révèle enfin qu'il semble exister une consommation optimale (463 grammes par jour de légumes ou 377 grammes par jour de fruits) au-delà de laquelle cet effet bénéfique en terme de mortalité plafonne.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Nutrition Journal

Leucémie myéloïde chronique : le ponatinib montre son efficacité
Dimanche, 20/01/2013 - 18:37

L’espérance de vie des patients atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC) a considérablement progressé et se rapproche  de celle de la population générale, grâce à l'arrivée du traitement par imatinib. Mais, malheureusement, un quart des patients restent réfractaires à ce médicament. Pour ces malades, on peut recourir aux inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL de seconde génération mais ceux-ci peuvent également être inefficaces dans certains cas de mutations génétiques.

Dans cette situation, une étude sur 81 patients, dont 60 souffraient de leucémie myéloïde chronique, a montré que le ponatinib, un inhibiteur ciblé de la tyrosine kinase, avait une bonne efficacité thérapeutique, en dépit de certains effets secondaires.

Pour les 12 patients atteints de leucémie myéloïde chronique avec mutation génétique spécifique, les réponses ont été très bonnes : 100 % de RCH (réponse complète hématologique), 92 % de RCy (réponse cytogénétique) majeure, et 67 % de réponses moléculaires majeures.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NEJM

Un vaccin en vue contre la maladie d'Alzheimer
Dimanche, 20/01/2013 - 18:21

Une équipe de chercheurs de l’Université de Québec a développé une nouvelle approche qui permet de stimuler les défenses naturelles du cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette avancée majeure ouvre la voie vers la mise au point d’un vaccin pour prévenir cette maladie incurable jusqu'à ce jour.

L'une des caractéristiques principales de la maladie d'Alzheimer est la production dans le cerveau d'une molécule toxique, la bêta-amyloïde. A partir d'un certain stade, les cellules de défense du système nerveux, les cellules microgliales, ne parviennent plus à éliminer cette substance qui forme alors des dépôts appelés plaques séniles.

L’équipe dirigée  par Serge Rivest, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval de Québec, a identifié une molécule qui stimule l’activité des cellules immunitaires du cerveau. Il s’agit de la molécule MPL (Monophosphoryl Lipid A), que la compagnie pharmaceutique GSK utilise depuis des années comme adjuvant dans de nombreux vaccins.

Une injection hebdomadaire de MPL pendant 12 semaines chez des souris atteintes de la Maladie d'Alzheimer a permis d'éliminer jusqu'à 80 % de ces plaques. En outre, les fonctions cognitives des souris se sont sensiblement améliorées.

Ce vaccin pourrait être à la fois préventif et thérapeutique, c'est-à-dire administré aux personnes déjà malades pour stimuler leurs défenses immunitaires et proposé aux personnes en bonne santé mais présentant des facteurs de risques génétiques ou familiaux de développer la maladie d'Alzheimer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

Le vaccin contre le SIDA avance
Dimanche, 20/01/2013 - 18:13

Une équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Jean-Marie Andrieu (Université Paris Descartes) et par Louis Wei Lu, directeur de recherches à l’IRD de Montpellier, a découvert une nouvelle voie de vaccination qui pourrait prévenir l’infection à VIH en empêchant l’activation des lymphocytes CD4. Après sept ans de recherche, leurs travaux pourraient déboucher sur la mise au point d’un vaccin à usage humain.

Lorsqu’un macaque est infecté par le virus de l’immunodéficience simienne (VIS), l’équivalent du VIH chez l’homme, les lymphocytes CD4 constituent sa porte d’entrée dans l’organisme. Mais pour que le virus puisse ensuite se répliquer, il faut que ces cellules immunitaires « s’activent ». « On ne connait pas très bien le mécanisme qui déclenche cette activation.

En revanche, on sait que si ces cellules sont désactivées, le virus est bloqué », explique le Professeur Jean-Marie Andrieu. Ses équipes ont ainsi montré l’efficacité d’un vaccin oral, administré à 16 macaques. Produit à base de virus inactivé, ce vaccin étonnant a provoqué la production d’une catégorie de cellules immunitaires inconnues jusqu'à présent, des "lymphocytes CD8 régulateurs non cytotoxiques". Ces cellules bloquent l’activation des lymphocytes CD4 infectés par le virus du sida. Quinze des seize macaques vaccinés ont été totalement protégés par ce vaccin.

«Contrairement aux enseignements de la science vaccinale classique, et à l’inverse de tous les vaccins antiviraux existant à ce jour chez l’homme ou l’animal, notre vaccin oral n’a pas induit de production d’anticorps ou de lymphocytes toxiques», expliquent-ils.

Reste à présent à confirmer cette découverte sur les macaques par un laboratoire indépendant et à commencer les essais cliniques chez l'homme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

Prévention du cancer de la prostate : faut-il plus de dosages PSA ?
Dimanche, 20/01/2013 - 18:01

Une étude américaine dirigée par le Professeur Lauren Wallner vient de relancer le débat récurrent sur l'utilité du dépistage du cancer de la prostate.

Selon ces travaux, non seulement il ne faut pas réduire le nombre de dosages du PSA mais il faut en faire davantage ! Aujourd'hui en effet, le problème est de distinguer les cancers à évolution lente qui ne nécessitent pas de traitement immédiat et les cancers les plus agressifs, qui doivent être pris en charge immédiatement. Or, l'augmentation rapide du taux de PSA serait l'indication d'un cancer agressif.

L'étude de l'université de Yale s'appuie sur l'analyse du dossier de 220.000 hommes de plus de 45 ans ayant eu au moins trois dosages de PSA sur une période de dix ans. En l'absence de cancer, le PSA n'augmente que modérément au fil des ans. Les dosages répétés ne permettent pas mieux qu'un dosage unique de prédire l'apparition d'un cancer de la prostate. En revanche, l'augmentation nette du taux de PSA permet de prédire avec fiabilité l'apparition d'un cancer agressif.

L'originalité de cette étude est d'avoir analysé la rapidité de variation du taux de PSA pour un même patient. "Notre étude démontre que des mesures répétées du taux de PSA permettent une détection plus précise et plus adaptée des cancers de prostate les plus agressifs", souligne le Professeur Wallner.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Xpress

La consommation de viande rouge augmenterait le risque de mortalité
Samedi, 19/01/2013 - 10:58

Une étude américaine, la plus vaste jamais effectuée sur le sujet, menée par des chercheurs de la faculté de santé publique d'Harvard, a fait grand bruit dans les medias américains en démontrant l'existence d'un lien entre la consommation de viande rouge quotidienne et l'augmentation du risque de mortalité.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 120 000 hommes et femmes, suivis en moyenne pendant 24 ans. Durant cette étude, près de 24 000 participants sont morts et les personnes consommant le plus de viande rouge fraîche par jour ont vu leur risque de mortalité augmenter de 13 % (20 % pour la charcuterie) par rapport à ceux qui n'en consomment pas ou peu.

Il semble donc qu'une consommation régulière de viande rouge, surtout cuite à haute température, augmente  les risques de mortalité par maladies cardiovasculaires, diabète ou cancer.

Néanmoins, cette étude ne propose pas de ne plus manger de viande rouge mais mais d'en faire une une consommation modérée.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

JAMA

Une nouvelle technique de production des cellules-souches
Samedi, 19/01/2013 - 10:07

Des chercheurs de l'Université d'Edimbourg ont mis au point une nouvelle méthode de production rapide et simple des cellules-souches à vocation thérapeutique. Ils ont conçu un nouveau matériau à base de polymères qui sert d'échafaudage pour la croissance des cellules-souches embryonnaires humaines à grande échelle.

Leur technique pourrait avoir des applications dans le dépistage des drogues, la mise au point de traitements pour des maladies dégénératives, comme Huntington ou Parkinson ou la médecine régénérative consistant à remplacer tissue ou organes. Ce matériau est à base d'hydrogel et il permet une culture rapide des cellules-souches qui peuvent s'y agglomérer à mesure qu'elles croissent.

Cette méthode est bien moins complexe et coûteuse que la technique actuelle qui consiste à utiliser des substrats biologiques qui peuvent présenter un risque de contamination. Une fois que les cellules se sont suffisamment multipliées, il suffit de refroidir le gel pour les récupérer.

Cette technique ouvre la voie à une production massive et sûre de cellules-souches, sans risque de contamination.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The University of Edinburg

Découverte d'un nouvel interrupteur du cancer
Vendredi, 18/01/2013 - 20:45

Des chercheurs américains de  l’Université de l’Indiana ont découvert le rôle central d'une protéine, la clathrine, dans le processus d'activation de la suppression des cellules tumorales. Déjà connue pour jouer un rôle primordial dans l’endocytose, mécanisme qui permet à une molécule de grande taille ou à un virus de pénétrer dans une cellule, la clathrine aurait la capacité de stimuler la suppression des tumeurs.

Ces recherches ont étudié, à l’aide de la cristallographie aux rayons X, les mécanismes permettant le passage de la protéine de sa forme trimère à sa forme monomère.

C'est ainsi que les chercheurs ont découvert que, lorsque cette protéine changeait de forme, elle était capable, à la seule condition d'être présente dans le noyau cellulaire, d’activer la protéine p53, capable de bloquer la formation de tumeurs. Cette protéine est un facteur de transcription qui régule l'expression d'un gène et intervient dans des fonctions cellulaires importantes. Elle joue notamment un rôle clé dans la réparation des lésions de l'ADN.

Cette découverte ouvre de nouvelles pistes de recherche qui devraient déboucher sur des moyens d'actions thérapeutiques très efficaces contre les cancers…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

FEBS Letters

PLOS

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Peugeot dévoile une voiture hybride à air comprimé
Jeudi, 24/01/2013 - 13:36

PSA Peugeot Citroën a dévoilé un nouveau moteur sobre à essence hybride qui stocke l'énergie de l'air comprimé.

Le principe de fonctionnement est assez simple. Il repose sur l'utilisation d'un moteur à essence, d'un système de compression et décompression d'azote, d'une pompe hydraulique et d'une transmission automatique. Ce système hybride "hydro-pneumatique", comme son cousin hybride électrique, récupère l'énergie cinétique pendant le freinage et la stocke, non dans des batteries, mais dans deux réservoirs remplis d'azote.

La compression s'effectue grâce à une pompe hydraulique lors des phases de décélération ou de freinage. En phase d'accélération, la pompe hydraulique fonctionne en sens inverse et la décompression de l'azote permet de fournir l'énergie aux roues, via la chaîne cinématique.

Pour pouvoir intégrer l'hybride hydraulique dans un petit véhicule, Peugeot a eu l'idée de placer le réservoir haute pression dans le tunnel central tandis que le réservoir basse pression se loge derrière le réservoir d'essence. Ce système Hybrid Air est capable de récupérer jusqu'à 70 % de l'énergie du freinage, contre 35 %  pour un système hybride classique. Il devrait permettre une économie de carburant de 45 %, soit environ 2,9 litres de carburant aux 100 kilomètres. Quant aux émissions de CO2, elles seront seulement de 69 grammes par kilomètre.

«Cette percée technologique représente une étape clé vers l'objectif de deux litres au cent kilomètres d'ici 2020», a précisé le directeur général de Peugeot, Philippe Varin.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys

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