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NUMERO 59 |
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Edition du 23 Juillet 1999
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Edito
je pense donc j'agis !
C'est dans les laboratoires de la MCP Mahnemann School of Medicine (Philadelphie, Etats-Unis) que vient d'avoir lieu une fascinante expérience qui pourrait bien révolutionner, au cours des prochaines décennies, les moyens d'action, de communication et de contrôle dont nous disposons. John Chapin et ses collègues ont travaillé sur six rats. Ils ont commencé par les entraîner à mouvoir un levier avec, à la clé, une récompense. Ce levier, lorsqu'il est actionné, fait bouger un bras robotisé d'une position initiale jusqu'à un compte-gouttes, qui délivre alors de l'eau directement dans la gueule de l'animal. Des micro-électrodes ont ensuite été implantées par chirurgie afin d'enregistrer leur activité neuronale. Observant en particulier le mouvement de pression de la patte sur le levier, les chercheurs ont pu mettre en évidence, pour chaque rat, les populations de neurones les plus actives dans le cortex. Utilisant la technique dite PCA (Principal Component Analysis), les chercheurs ont d'abord étudié les signaux de ces neurones au cours des différentes étapes du mouvement. Les résultats ont suggéré une relation étroite entre l'amplitude d'un pic d'activité précédant l'abaissement du levier et cet abaissement. Dans les exercices où le pic était faible, la pression des rats n'était pas suffisante : le robot ne bougeait pas. Seul un pic important d'activité permettait un mouvement du levier assez fort pour faire bouger le robot et obtenir de l'eau. "Restait alors à déterminer si les rats pouvaient utiliser l'activité de leur cerveau, transformée électroniquement, pour contrôler le bras articulé", explique John Chapin. Etant donné les analyses précédentes, les chercheurs ont fait le pari que le bref pic d'activité précédant le mouvement du levier pourrait se substituer à la longue pression de la patte et faire bouger à lui seul le robot. En additionnant l'activité des neurones sélectionnés, avec des poids appropriés, ils ont produit, par transformations mathématiques incluant des réseaux neuronaux, un signal unique appelé "neural population function" (NPF). Ce signal électrique était censé pouvoir diriger le bras articulé jusqu'à obtenir de l'eau. Les exercices d'entraînement des rats ont alors repris, mais cette fois, les scientifiques pouvaient à tout moment court-circuiter leur action mécanique en passant en mode "neurobotique". Et le pari a été gagné, au-delà de toute espérance. Après la transition en mode "neurobotique", les rats continuaient dans un premier temps à presser le levier pour obtenir de l'eau, comme ils l'avaient appris, confirmant la forte corrélation entre le mouvement du levier et le pic d'activité le précédant. Mais, au fur et à mesure des expérimentations, cette corrélation diminuait, jusqu'à devenir nulle à partir de la dixième expérience. Alors que l'animal effectuait des mouvements sporadiques normalement insuffisants à l'action du bras articulé, il recevait toujours de l'eau. Ainsi, onze des essais furent récompensés sans aucun mouvement du levier et, pour l'un d'entre eux, sans même une pression de la patte ; celle-ci reposant simplement sur le levier. "Notre étude démontre que l'information extraite simultanément grâce à l'enregistrement de populations de neurones dans le cerveau peut être utilisée pour diriger proportionnellement un dispositif externe en temps réel", commentent les auteurs. Et elle soulève l'espoir que des patients paralysés pourraient utiliser ce type d'enregistrement pour contrôler un dispositif extérieur ou même leurs propres muscles par le biais d'une stimulation électrique. "Bien entendu, le chemin risque d'être encore long", nuance Eberhard E. Fetz de la University of Washington School of Medicine (USA).Il est vrai qu'entre le fait de montrer que des rats peuvent actionner un simple levier grâce à l'action d'une activité cellulaire et celui de permettre à des humains de contrôler de manière continue un membre artificiel complexe, il existe un pas considérable à franchir." Mais le plus important est qu'on dispose désormais de la preuve scientifique qu'il est possible d'utiliser des signaux directement du cerveau pour commander et contrôler un dispositif externe. Cette possibilité ouvre des perspectives si extraordinaires dans tous les domaines qu'il est impossible d'en mesurer toutes les conséquences pour le prochain siècle. Décidément les avancées de la science n'en finissent pas de nous surprendre et donnent raison à Teilhard de Chardin qui pensait qu'en science "seul le fantastique a des chances d'être vrai ".(voir aussi @RT Flash 56/médecine) René Trégouët Sénateur du Rhône
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C'est un rapport américain, réalisé par la maison de courtage Morgan Stanley Dean Witter, qui l'affirme: les internautes adultes européens seront 100 millions en 2003, soit trois fois plus qu'aujourd'hui. L'accès gratuit à Internet va booster le nombre des connexions à l'image de ce qui se passe dès aujourd'hui au Royaume-Uni. De plus, le taux d'équipement en ordinateur individuel devrait atteindre 50 % des foyers européens en 2004 si on se base sur la progression de 20 % des achats de PC au premier trimestre 1999 par rapport au début 1998. Aujourd'hui, 28 % des Européens sont connectés au bureau, 70 % le seront en 2004. L'Europe est en route vers la société numérique. Elle bénéficie de l'expérience américaine qui lui permettra de gagner du temps. Le schéma de développement d'Internet aux Etats-Unis a suivi celui du développement des ordinateurs dans les années 80. The European Internet Report (362 pages) http://www.ms.com/insight/misc/euroinet.html
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Comme le langage HTML, qui permet à tous les utilisateurs d'ordinateurs de lire les documents sur l'Internet, XML pourrait être le nouvel espéranto informatique. De surcroît, à la différence de la plupart des formats de données informatiques, les annotations XML ont un sens pour les humains, puisqu'elles sont composées de texte ordinaire. L'avènement de XML devrait accélérer les échanges sur le réseau Internet. Aujourd'hui, les ordinateurs connectés au réseau, quelle que soit leur puissance, récupèrent des formulaires, les remplissent et leur font faire la navette jusqu'à un serveur, jusqu'à l'aboutissement de la requête. L'information structurelle et sémantique qu'ajoute XML permet aux ordinateurs de faire une bonne partie du traitement localement, sans intervention des serveurs distants, qui se trouvent soulagés d'autant. En outre, le trafic sur le réseau sera également réduit. Bien que le réseau Internet ait été créé par le milieu universitaire et scientifique, c'est l'industrie et le commerce qui, attirés par les potentialités du système, ont suscité son expansion fulgurante. Le commerce électronique s'est imposé, mais les transactions entre entreprises se développent au moins aussi rapidement. Les industries aimeraient utiliser le réseau pour régler leur production sur les commandes qu'elles enregistrent, mais cet ajustement, qui limiterait les stocks, impose une automatisation des chaînes de production et des communications avec les fournisseurs de matières premières ou de pièces détachées. Or, les interactions de systèmes informatiques sont gênées par l'hétérogénéité des traitements. Depuis des siècles, les affaires se font par l'échange de documents standardisés : bons de commande, factures, reçus. Ces documents assurent les interactions des parties concernées. Chaque document contient exactement ce que son destinataire a besoin de savoir, et rien de plus. De même, l'échange de documents reste le fondement des transactions commerciales en ligne, mais le langage HTML n'a pas été conçu pour ces échanges. En revanche, XML a été conçu pour l'échange de documents, et nous ne doutons pas que le commerce électronique mondial reposera largement sur la circulation de transactions matérialisées par des millions de documents XML échangés par l'Internet. Ainsi, le réseau renforcé par XML sera plus rapide, plus convivial et mieux adapté aux affaires. En contrepartie, les concepteurs des sites auront plus de travail. Des bataillons de programmeurs seront nécessaires pour tirer un plein parti des nouveaux langages XML. Les concepteurs de demain devront être versés non seulement dans la production de textes et de graphiques, mais encore dans la construction de systèmes combinant à plusieurs niveaux des arbres de données, des structures de liens hypertexte, des métadonnées et des feuilles de style, qui, ensemble, constituent l'infrastructure robuste du réseau de deuxième génération. Pour la Science : http://www.pourlascience.com/
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A l'occasion du salon Multimédiavilles qui s'est déroulé fin juin à Lyon, l'hebdomadaire La Gazette des Communes (Groupe Moniteur) a présenté son site. Il propose essentiellement une partie information avec une actualité suivie au jour le jour concernant les collectivités locales, exclusivement traitée sur le web puis repris par des journalistes travaillant pour le support papier si un développement ou une analyse s'avère nécessaire. Des archives avec tous les articles de la Gazette des communes depuis janvier 97 sont disponibles sur le site. Elles restent gratuites jusqu'à fin 99. Un accès réservé devrait être mis en place ensuite. Le site propose également des informations sur les statuts et les carrières pour les fonctionnaires. Le site propose également le sommaire de la dernière édition et celle qui est en cours de préparation. Gazette des communes : http://www.lagazettedescommunes.com
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Nanotechnologies et Robotique
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Une nouvelle forme de carbone pur semblable aux fullerènes, synthétisées en laboratoires en 1985, a été découverte dans une météorite par des chercheurs américains de la NASA. La molécule de fullerène se caractérise par sa structure atomique en forme de cage et sa présence dans cette météorite, tombée prés de Mexico en 1969, pourrait permettre de mieux comprendre la formation de la Terre et de son atmosphère propice à l'apparition de la vie; brève @RT Flash
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Reconstruire l'histoire de la Terre n'est pas une mince affaire, surtout lorsqu'on s'attaque aux couches sédimentaires. Ces roches faites de silicates, qui peuvent constituer de larges zones de la croûte terrestre, restent en effet insensibles à la datation isotopique. Or, cet obstacle pourrait être rapidement contourné grâce à la mise au point, par des chercheurs australiens, d'une technique faisant appel aux sondes ioniques et à la mesure du ratio uranium/plomb dans la xénotime, un minéral assez rare.Neal McNaughton, Birger Rasmussen et Ian Fletcher (University of Western Australia, Nedlands) ont réussi à dater deux zones de grès connues pour s'être formées durant le Protérozoïque (au-delà de 650 millions d'années). A cette fin, ils ont utilisé une sonde ionique. Cet appareil, mis au point par un Australien dans les années 1970, projette un faisceau d'ions (d'oxygène le plus souvent) sur l'échantillon à analyser. Le plasma formé est alors envoyé vers un spectromètre de masse qui peut identifier tous les éléments contenus dans l'échantillon. Dans ce cas précis, les chercheurs ont étudier le ratio uranium 238 / plomb 206 dans la xénotime. Ce minéral a en effet la particularité de ne se développer que lors de la diagénèse, la transformation des sédiments en roches consolidées intervenant rapidement après leur dépôt. Et tout le plomb qu'il contient ne provient que de la désintégration de l'uranium, un phénomène dont la durée est bien établie. Cette découverte a des répercutions qui dépassent le monde de la recherche car dater avec précision les sédiments, c'est aussi un bon moyen de savoir s'ils sont susceptibles de contenir de l'or. Une véritable aubaine pour les compagnies minières. (Info Science) : http://www.infoscience.fr/index.phtml
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National Semiconductor vient d'annoncer la mise au point d'une puce multimedia très complète qui intègre pas moins de six fonctions différentes, parmi lesquelles les fonctions graphiques et décompression video. Cette puce devrait permettre la montée en puissance des " WebPad ", ces appareils hybrides et très compacts qui permettent l'accès au net tout en intégrant les principales fonctions informatiques. Brève @RT Flash
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Conçue par la société Rambus, la mémoire vive Direct Rambus, ou DRDRam, est prévue pour être intégrée avant la fin de l'année dans les PC à base de Pentium III. Les barrettes de mémoire DRDRam 64 bits sont constituées de quatre composants mémoire 16 bits montés en série . Elles-mêmes sont chaînées en série au travers d'un bus d'une largeur de 16 bits, ou deux octets. Les données sont transférées sous forme de paquets, à l'image des réseaux utilisant une topologie en bus. La DRDRam fonctionne à une fréquence interne de 600, 700 ou 800 MHz pour une bande passante théorique variant de 1,2 Go/s à 1,6 Go/s. À titre de comparaison, la SDRam à 100 MHz n'offre qu'une bande passante de 800 Mo/s - et plus la bande passante est étendue, meilleures sont les performances générales de la machine. Les barrettes DRDRam sont constituées de composants 16 bits (18 bits avec parité), soit une largeur de bus de deux octets. Pour calculer la bande passante, on multiplie cette largeur par la fréquence de la DRDRam. Avec 800 MHz, on obtient 1,6 Go/s. Dans l'avenir, les contrôleurs mémoire gérant la DRDRam pourront exploiter 2, voire 4 canaux mémoire en parallèle, ce qui permettra d'atteindre une bande passante de 6,4 Go/s ou une fréquence pour le bus de données de 800 MHz. ZDNet : http://www.zdnet.fr/prod/syst/memo/a0009932.html
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La NASA et la compagnie Boeing ont signé un accord pour la mise au point d'un avion spatial expérimental baptisé X-37, a annoncé la société aéronautique. Le X-37, qui effectuerait son premier vol d'essai en 2001, serait un appareil réutilisable, sans pilote et capable d'atteindre des vitesses de Mach 25. Il serait placé à l'aide d'une navette spatiale ou d'une fusée sur orbite, où il resterait jusqu'à 21 jours avant de revenir se poser. Le véhicule, d'une longueur de 9 m pour une envergure de 5 m disposerait d'une baie d'environ 2,5 m de long et 1,5 m de large permettant d'emporter des charges scientifiques. "Notre but est de rendre les voyages dans l'espace aussi faciles d'accès, aussi financièrement abordables et aussi sûrs que possible", a souligné le porte-parole de Boeing. brève @RT Flash New-York Times/14/07/99 : http://www.nytimes.com/yr/mo/day/national/index-science.html
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une équipe de chercheurs suédois a mis au point un vaccin contre la tuberculose multi-résistante qui pourrait être commercialisé d'ici trois à cinq ans. Le nouveau vaccin, peu cher à l'emploi, pourra être administré par voie nasale aux adultes et viendra compléter l'action du vaccin antituberculeux de Billié, Calmette et Guérin (BCG). Le principal intérêt du vaccin réside dans son action contre les formes multi-résistantes de la maladie qui tuent quelque 8.000 personnes par jour, soit deux à trois millions par an, selon de récents chiffres de l'Union internationale contre la tuberculose (UICTMR). Jusqu'à 50 millions de personnes dans le monde seraient infectées par la tuberculose résistante aux traitements habituels. "Traiter la tuberculose est très compliqué et coûteux", explique le Pr Svenson. "Il faut du personnel qualifié et des infrastructures, et il faut surtout pouvoir conserver le BCG, ce qui revient très cher", ajoute-t-il. "Le nouveau vaccin que nous mettons au point sera bon marché et facile d'utilisation", affirme-t-il. Un tiers de la population mondiale serait infectée par le bacille de Koch et risque de développer la maladie qui se propage, de personne à personne, par contagion respiratoire, selon l'UICTMR. Sur 100 millions de personnes infectées chaque année, près de dix millions développeront la maladie. En Europe, près de 350.000 cas de tuberculose sont déclarés chaque année . brève RT Flash
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Un vaccin contre la grippe administré par inhalation et réalisé avec un virus atténué, le LAIV, s'est révélé très efficace pour lutter contre la maladie, indique une étude à paraître mercredi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Selon cette étude, réalisée sur plus de 4.500 adultes de septembre 1997 à mars 1998, ce vaccin a nettement réduit les jours de maladie, l'absentéisme et la consommation de médicaments en raison de la grippe. Le principal auteur de l'article, le Pr Kristin Nichol, de l'Université du Minnesota à Minneapolis, indique que le vaccin a fait baisser d'environ 25 % toutes les formes de grippe, a diminué de 23 % les jours de travail perdus et de 42,9 à 47 % le nombre de jours de prise d'antibiotiques. AFP : http://www.actualinfo.com/
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Les cultures transgéniques ont connu un succès considérable en Amérique du Nord ces dernières années, mais cette mode touche peut-être à sa fin. C'est que les agriculteurs se rendent compte que le maïs et le soya résistants aux herbicides et aux parasites remplissent mal leurs promesses. Les coûts sont élevés et les bénéfices, marginaux. Et par-dessus le marché, les consommateurs ne veulent pas d'aliments modifiés génétiquement dans leur assiette. Ces cultures nouveau genre sont maintenant utilisées à grande échelle. L'été dernier, 36% du maïs et 44% du soya plantés aux Etats-Unis étaient transgéniques. En principe, leur utilisation devait permettre d'utiliser moins d'herbicides et d'insecticides. Mais en pratique, il faut en utiliser autant qu'avant. Selon une étude menée par le Département américain de l'agriculture, le maïs Bt, qui produit sa propre défense contre les insectes, requiert autant d'insecticides que le maïs conventionnel. Dans certaines régions, on consomme moins d'herbicide pour traiter le soya transgénique. Mais dans certaines autres, on en utilise plus. En général, les rendements des cultures transgéniques sont plus élevés, mais là encore, il y a beaucoup de variations. Pour le soya, la hausse atteint 25% dans les prairies, mais seulement 8% sur la côte est. Mais ces rendements élevés ne signifient pas grand chose, dans la mesure où les marchés se ferment et où les prix sont à la baisse. En Europe et au Japon, où il y a un véritable débat sur la question, les consommateurs rejettent les aliments transgéniques. Résultat : les ventes américaines de maïs en Europe, qui étaient de 70 millions de boisseaux en 1997, ont plongé à 3 millions de boisseaux en 1998. Et les agriculteurs obtiennent des prix de plus en plus dérisoires pour leurs cultures invendables. Autre problème : la contamination. Le pollen des plantes transgéniques se promène allègrement d'un champ à l'autre. Les semences de plantes conventionnelles fertilisées de la sorte deviennent transgéniques. Il est arrivé que des agriculteurs biologiques, qui n'avaient jamais planté de cultures modifiées, voient leurs récoltes bloquées aux frontières parce qu'elle contenaient des gènes indésirables. On prévoit qu'il y aura bientôt des pluies de procès intentés par des fermiers frustrés à l'endroit des voisins qui les ont contaminés. Devant toutes ces difficultés imprévues, de nombreux agriculteurs américains se demandent s'ils n'ont pas adopté trop vite cette technologie. Et si, finalement, ce n'étaient pas les Européens " trop difficiles " qui avaient raison. Surtout que les entreprises qui ont développé à grand frais ces nouvelles plantes augmentent peu à peu le prix de leurs semences. La scène est en place pour une débâcle commerciale des cultures transgéniques. Cybersciences:14/07/99 : http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/0_0_0.asp
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Un nouveau type de scanner très performant, utilisant le laser, est actuellement en cours d'expérimentation aux USA. Baptisé computer tomography laser mammography (CTLM) ce scanner permet de détecter beaucoup plus facilement Que les moyens classiques de radiographie les cancers du sein au stade précoce. C'est en exploitant la différence de densité entre tissus seins et tumeurs que ce laser parfaitement indolore pour les patientes obtient des résultats inégalés en matière de détection de petites tumeurs. Brève @RT Flash BBC News/ http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_394000/394274.stm
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Les progrès en médecine ont bien souvent été le fait du hasard : comme pour les travaux de Louis Pasteur, ce sont parfois des négligences dans un laboratoire ou la curiosité de chercheurs insatiables qui sont à l'origine de nombreux médicaments. Le cas le plus frappant est celui d'Alexander Fleming. Il avait oublié de ranger les staphylocoques qu'il cultivait. A son retour de vacances, il constate que la moisissure que faisait pousser son voisin de paillasse avait contaminé sa propre culture et stoppé sa prolifération. Cette observation ne sera pas immédiatement exploitée par Fleming qui passe à côté de sa découverte. Il faudra attendre plus de douze ans pour qu'en 1940, Ernst Boris Chain, un jeune chimiste qui a fui l'Allemagne nazie, réalise l'importance de cette découverte et produise les premiers grammes de pénicilline, le premier antibiotique. Plus près de nous, c'est parce qu'ils étaient partis faire du surf pendant un long week-end que de jeunes chercheurs australiens ont mis en évidence le rôle d'une bactérie dans la survenue des ulcères. Cette bactérie, helicobacter pylori, demandait plus de temps que toutes les autres à apparaître dans une culture de laboratoire et si les chercheurs ne l'avaient pas oublié sur un coin de table, elle serait peut-être encore à découvrir. Quant à la découverte de la cyclosporine, le médicament anti-rejet qui a donné son essor aux greffes d'organes, elle est due à la curiosité d'un chercheur, botaniste à ses heures, qui en se promenant au-delà du cercle polaire, est tombé en arrêt devant une plante qu'il ne connaissait pas. C'est, toujours par curiosité, en passant au crible les propriétés de ce lichen qu'il a finalement découvert son rôle. Les guerres aussi ont apporté leur lot de découvertes : en 1942, l'explosion, près du port de Bari, d'un bâteau américain chargé du redoutable gaz moutarde - celui qui avait déjà décimé les poilus de 1914 - a donné naissance aux premières chimiothérapies. Le médecin américain qui tente de soigner les marins malades constate une chute importante de leurs globules blancs et à l'autopsie, une disparition de leur lieu de stockage, les ganglions lymphatiques. Il fait alors le rapprochement avec une maladie, toujours mortelle, liée à une multiplication infinie de globules blancs et décide d'injecter le gaz à des souris puis à des hommes, transformant le gaz mortel en une arme de vie toujours en usage. AFP : http://www.actualinfo.com/
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Chronique d'une journée américaine ordinaire, le 2 juillet 1999 : 260 000 emplois nouveaux créés durant le seul mois de juin, un excédent budgétaire réévalué à près de 800 milliards de francs et un nouveau pic de l'indice Dow Jones, " sismographe " de la confiance, à 11 139 points. Rien de neuf, en somme : l'Amérique va bien. Elle entame sa neuvième année de croissance avec une forme éblouissante, en alignant les records. Pour le plus grand profit des salariés, des actionnaires et des contribuables. Et elle mystifie une nouvelle fois les experts, qui reportent de semestre en semestre le fameux " atterrissage ", réajustant leurs pronostics à une économie rebelle. Non, décidément, l'Amérique ne veut pas ralentir. Vu d'Europe, cet insolent " miracle " agace. D'autant que les Américains ont le triomphe bruyant. " Faites comme nous, et vous irez mieux ! " répètent-ils, avec la sollicitude humiliante de celui qui a réussi... En retour, les Européens brandissent leur attachement à la cohésion sociale, et ils soulignent les faiblesses de l'Amérique : d'une part, la persistance de fortes inégalités de revenus, de l'autre, la bulle spéculative de Wall Street, destinée à éclater un jour ou l'autre dans une apocalypse financière dévastatrice. Alan Greenspan, affirmait en mai dernier - se ralliant à une thèse qui avait d'abord rencontré son scepticisme - que les Etats-Unis ont bien connu une " mutation de paysage " : les investissements massifs et rapides dans les nouvelles technologies ont changé la nature de la croissance, lui faisant accomplir des gains de productivité. Dossier de l'Expansion : http://www.lexpansion.com/
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Voyager sans billet d'avion sera possible à partir du 1er trimestre 2000, grâce à l'avènement du billet électronique élaboré par Air France. Après avoir réservé et payé votre voyage, vous indiquez un code secret, qui deviendra le numéro d'identifiant de votre réservation. Le jour du départ, vous indiquez votre code secret au comptoir d'enregistrement ou auprès des bornes libre-services et automatiquement vous sera délivrée votre carte d'embarquement. En résumé, le billet électronique nous fera gagner du temps, et évitera le bien connu tic du voyageur qui regarde dix fois dans son sac si son billet s'y trouve. Besok : http://www.besok.com/besok/
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Construire un être 100 % artificiel est sans doute l'un des plus vieux rêves humains, tendance démiurgique. Souvent exploités au cinéma, de "Robby le robot" à "C3PO", les robots humanoïdes semblent s'être imposés comme des évidences. Comme si l'imaginaire ne pouvait concevoir une machine dotée de fonctions humaines ne disposant pas des attributs correspondants : deux yeux, deux bras, et deux jambes. Depuis quelques années, les travaux les plus aboutis dans le domaine de la robotique et de l'intelligence artificielle vont pourtant dans le sens d'une quête anthropomorphique, dont l'aboutissement pourrait bien être une machine ressemblant à s'y méprendre à un humain. Pour l'heure, si les robots existants sont encore loin de la "machine humaine", ils en reproduisent quelques fonctions, de façon spectaculaire, et se dotent d'une autonomie qui n'est plus très éloignée d'une certaine forme d'intelligence. Comme chacun sait, l'être humain (homo erectus) se distingue - notamment - des autres espèces par sa façon de marcher. C'est sans doute ce qui a poussé Honda a lancer en 1986 son projet "Humanoid Robot", destiné à mettre au point une machine dotée d'une mobilité proche de celle de l'homme. Rapidement, les ingénieurs japonais ont dû étudier les principes de la marche, pour modéliser le fonctionnement d'un robot muni de jambes et de pieds mécaniques. Quasi intuitive chez l'homme, la fonction "marche" s'avère d'une redoutable complexité. Honda a donc modélisé les différents aspects, pour parvenir à un premier prototype, le P1, intégrant des fonctions de base : marche sur sol plat (avec synchronisation des bras et des jambes), saisie d'un objet à deux mains ou ouverture d'une porte. Devait ensuite venir le P2, plus sophistiqué et plus autonome (sans fil), intégrant un ordinateur et des batteries, capable de monter ou descendre un escalier ou de déplacer un véhicule. Son successeur, le P3, finalisé fin 1997, reprenait les mêmes fonctions en plus compact : 1,6 mètre de haut pour 130 Kg, contre 210 Kg pour le P2.Mais en dehors du défi technologique que représente la modélisation et l'élaboration de "machines humanoïdes artificielles", la question demeure ouverte quant à leur rôle et à leur place dans notre société. Pour Honda, ce point semble avoir été tranché de longue date. "Nous espérons qu'un jour viendra où des robots humanoïdes joueront un rôle important pour nous servir et enrichir nos vies et notre société." déclare le responsable de ce programme, un vaste programme. Besok http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/ARTdb/C388F49D3585827A802567A500405926?Op...
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