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Edito
L'internet, moteur d'une nouvelle culture ?
Depuis plusieurs années, un discours sociologique récurrent nous affirme que la diffusion accélérée des nouvelles technologies de l'information dans les foyers contribue d'une manière déterminante à l'individualisme, au repli sur soi et finalement à l'éclatement de la cellule familiale. Pourtant, une récente étude réalisée par des anthropologues américains, et portant sur les nouveaux modes de vie de la Silicon Valley, vient de remettre en cause ce discours dominant. Depuis 1995, travaillant avec l'Institut pour le Futur situé à Menlo Park, ces chercheurs ont interviewé 450 "foyers informatisés" dotés au moins de 5 appareils de traitement de l'information : PC, magnétoscope, lecteur de disque Laser, fax, téléphone cellulaire, etc... L'une de leurs principales découvertes ? Que la technologie participait à la disparition progressive de la frontière entre le travail et la vie de famille. Aujourd'hui, la famille n'existe plus en tant que telle, mais parce que ses membres partagent certaines activités, et ces activités sont facilitées par toute une série d'appareils électroniques qui permettent de parler ou échanger des informations. Progressivement, grâce à ces appareils, les usages du monde du travail ont été intégrés au niveau domestique et familial. Dans ce nouveau schéma relationnel, tous les membres de la famille deviennent à la fois mobiles et polyvalents et passent peu de temps à la maison. Il en résulte que chaque moment, chaque activité est organisée, coordonnée entre les différents membres de la famille à partir des divers endroits où ils se trouvent : travail, réunions, école, repas etc... avec les appareils à leur disposition. La technologie devient donc un véritable enjeu entre le travail et la vie de famille, donnant aux individus la possibilité de développer des stratégies de travail partagé à la maison, en étroite coordination avec les activités familiales, ou encore de travail pendant les trajets. Cette évolution est confirmée par d'autres études, réalisées par les constructeurs informatiques et les fournisseurs d'accès à l'Internet, qui montrent que les jeunes américains utilisent de plus en plus conjointement la télévision, le Web et le multimédia. Enfin, pour les auteurs de l'étude réalisée dans la Silicon Valley, la technologie ne transforme pas radicalement la famille, mais elle lui permet en revanche de retrouver certains comportements en déclin comme la pratique d'activités en commun. En fait, la cellule familiale se reconstitue pour évoluer peu à peu comme un lieu de production, ce qui contribue à l'émergence d'une nouvelle culture "coopérative". En multipliant les possibilités d'échanges, d'activités et de décisions, il semble donc que les nouvelles technologies de l'information, loin de conduire à l'isolement individuel, favorisent l'éclosion de nouvelles formes de sociabilité. René Trégouët Sénateur du Rhône
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New-YorkTimes/5/06/99 http://search.nytimes.com/books/search/bin/fastweb AT&T, deuxième opérateur du câble américain depuis le rachat de TCI, va peut-être devoir ouvrir ses réseaux à tous les fournisseurs de services Internet en quête de distribution à haut débit. Un juge fédéral de Portland (Oregon) vient en effet d'ordonner au géant américain des télécoms et du câble d'ouvrir son accès au câble et de respecter ainsi les conditions imposées par la ville pour le transfert de la concession de TCI à AT&T. Pour motiver sa décision, le juge affirme que l'obligation d'ouverture fait partie des pouvoirs constitutionnels d'une ville et d'un comté, ouvrant ainsi la voie à d'autres initiatives locales. La possibilité offerte aux réseaux câblés de réserver l'accès à Internet à leurs seuls services constituait jusque-là la principale motivation de l'entrée en force d'AT&T dans le câble. Avec le rachat de TCI pour une valeur de 59 milliards de dollars puis de MediaOne début mai pour un montant de 58 milliards de dollars, la compagnie de téléphone longue distance s'est assurée une première place américaine dans l'accès à Internet à haut débit. AT&T peut s'appuyer sur une base de près de 15 millions de foyers et développer la présence exclusive de At Home et Road Runner, les deux premiers services d'accès à Internet sur le câble. AOL et les autres fournisseurs de services se trouvent donc marginalisés sur le câble et le haut débit qui bénéficient d'une demande croissante de la part des internautes. Selon les estimations de Forrester Research, les fournisseurs d'accès à Internet à haut débit compteront 13,6 millions d'abonnés en 2002, contre 700.000 l'an passé. Sur ce total, 2,2 millions utiliseront les lignes de téléphone équipées de technologie d'accès rapide, contre 200.000 début 1999. On attend à présent avec intérêt la décision de La FCC sur cette question de l'ouverture des réseaux câblés. Brève @ RT Flash
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WebTV Networks, filiale de Microsoft, vient d'annoncer le 2 juin la sortie en Amérique du Nord de la seconde génération de son décodeur Internet, WebTV. Les boîtiers ont été fabriqués par les deux leaders mondiaux de l'électronique grand-public, Sony Electronics et Philips Electronics, qui furent déjà les sous-traitants de la première version. Le groupe néerlandais apparaît en position de force sur ce marché, puisqu'il a été également choisi comme sous-traitant par America Online, grand concurrent de Microsoft, pour fabriquer le décodeur AOLTV en gestation. La gamme de décodeurs internet de Microsoft est toujours composée de deux versions : "WebTV Classic" et "WebTV Plus". Le nouveau modèle Classic (processeur 150 MHz, modem 56 kbps V90), vendu au détail environ 100 dollars (633 F) est notamment deux fois plus compact, occupant la place d'un lecteur CD portable. Le WebTV Plus (processeur 167 MHz, même modem) se vend lui 200 dollars. Au prix du décodeur, il faut ajouter un abonnement mensuel (respectivement de 20 et 25 dollars - 127 et 160 F environ) pour accéder au service en ligne propriétaire qui accompagne les WebTV. Ce service sera rénové avant l'été pour permettre notamment d'acheter en ligne " avec une plus grande sécurité ", annonce le communiqué de Microsoft. Microsoft préparerait aussi une version haut de gamme de ce boîtier permettant d'effectuer des enregistrements vidéo numériques.
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Wyse a abandonné la technologie Java pour ses NC (network computer) au profit de Linux. Wyse introduira une version personnalisée de Linux lors qu'il délivrera sa série Winterm 5000, des terminaux sans disquettes, le 14 juin 1999. La première machine Linux de Wyse stockera le système d'exploitation sur une carte flash de 32Mb et pourra être connecté à Windows NT, Unix ou des serveurs Linux. Wyse a abandonné la génération précédente de ses machines clients basé sur Java au bout de seulement quelques mois. Cela est du aux performances médiocres du système d'exploitation. Lettre de l'internet http://www.lalettre.com/news/juin/040699_1.html
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Internet a bouleversé l'économie de l'information : elle est plus accessible et moins chère. Du coup, l'intelligence économique devient un produit de masse où la règle du jeu est de trouver rapidement les bonnes informations utiles, actualisées et fiables qui permettent de prendre les bonnes décisions, de surveiller la concurrence et de gagner du temps. Dans chaque secteur économique, un internaute peut s'abonner gratuitement à des listes de diffusion et recevoir par courrier électronique des informations actualisées sur ses principaux centres d'intérêt. Il a le droit de consulter les archives des forums de discussion pour savoir ce que l'on dit de lui, de ses concurrents ou de ses fournisseurs. Enfin, toujours gratuitement, des agents intelligents surveillent pour lui les sites Internet qu'il juge les plus pertinents. L'équipement informatique, l'accès à Internet et la généralisation des navigateurs comme Netscape ou Explorer ont démocratisé l'accès à des milliers de sites et de serveurs. L'information est abondante car tout le monde s'exprime (entreprises, associations, particuliers, experts). " Les entreprises communiquent volontiers sur leur site Web alors qu'elles ne le font pas facilement par téléphone ", remarque Carlo Revelli, PDG de la société Cybion, spécialisée sur la veille sur Internet. Mine d'or. Chaque jour, la cellule de veille de l'atelier Paribas offre gratuitement à ses abonnés une revue de presse sur l'innovation technologique. LMB Actu d'Alain Simeray fait de même deux fois par mois. Pour étudier les forums de discussion, le site Déjà (www.deja.com) archive depuis 1995 tous les propos tenus par les internautes sur n'importe quel sujet donné. Une mine d'or qui ne réclame qu'un savoir-faire de base. Pour les recherches simples, les annuaires (Yahoo par exemple) et les moteurs de recherche (Alta Vista), associés à des opérateurs booléens (" et ", " ou " pour associer ou exclure deux mots-clés) ont fait la preuve de leur efficacité. Tous ces outils, simples d'accès, sont les premiers éléments d'une intelligence économique accessible à tous. C'est le premier étage d'un savoir-faire qui devient payant au fur et à mesure qu'il gagne en efficacité. " Internet peut apporter des réponses aux questions, mais certainement pas toutes ", explique Yves-Michel Marti, PDG d'Egideria. En maîtrisant un moteur de recherche et un annuaire pour chercher sur le Web et les forums de discussion, on obtient 80 % de l'information. Les 20 % restants nécessitent d'autres sources et d'autres compétences. Le monde de l'intelligence économique tire tous les bénéfices de la ruée vers Internet. L'accès à l'information se démocratise, mais les experts valorisent leur savoir-faire en conservant la partie la plus complexe de l'intelligence économique. Leur rôle relève davantage de la formation et du conseil en organisation. Car après la récolte, il faut traiter l'information et la diffuser dans l'entreprise en vue d'une exploitation rationnelle. Dès qu'une information nouvelle et pertinente est récoltée, l'animateur de chaque thématique doit être averti. Après la surabondance et l'ivresse de trop d'informations, les individus et les entreprises doivent apprendre à la digérer. Tribune/3/05/99 http://www.latribune.fr/Tribune
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Le mois dernier, d'après Nielsen, Yahoo a été vu par plus de foyers que X-Files. Yahoo est plus populaire que Ally McBeal et autres NYPD Blues selon les mêmes critères de sondage hebdomadaire. Les grands sites web sont aujourd'hui autant regardés que n'importe quelle série télé. Quand on analyse la portée de sites comme Yahoo, il est tentant d'en conclure que le Net est désormais comme la télévision. Mais rien n'est moins vrai. La remarquable explosion démographique des internautes n'est qu'une facette du problème. Le reste s'explique par la fragmentation croissante du paysage télévisuel et la centralisation, qui augmente sur le web. Vus sous un certain angle, ces chiffres communiqués par Nielsen donnent l'impression que tous les Yahoo et consorts sont en train de se transformer en quelque chose d'aussi centralisé que la télévision. Mais la vérité est plus complexe - et plus intéressante. En cette ère du câble, du satellite et des balbutiements de la télévision numérique, tout est aujourd'hui affaire de programmes confidentiels. Alors que la télévision se décentralise à cause de l'augmentation du nombre de chaînes disponibles, les mêmes pressions obligeaient le coeur du web à se centraliser. Le Net élimine les goulots d'étranglement technologiques, mais crée des goulots d'étranglement en termes d'intérêt, contrairement à la télévision, dont l'univers est si petit qu'on peut en tenir la chronique dans un seul magazine. Les gens qui prêchaient des idées traditionnelles de convergence entre le web et la télévision ont commis une erreur de calcul fondamentale. Ils ont parié sur un paysage télévisuel plus stable et sont partis du principe que quand le Net atteindrait des dimensions comparables il serait lui aussi comme la télévision - alors que la réalité est nettement plus fluide. Le web n'est pas un mass media et ne le sera jamais. Mais la télévision ne l'est plus non plus. Les médias seront toujours massifs, mais c'en est fini des mass medias. Ils ont disparu, tués par l'explosion des possibilités, déchiquetés en un millier de secteurs confidentiels. Courrier International http://www.courrierint.com/hebdo/somheb.htm
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La télévision publique québécoise lancera l'automne prochain un portail spécialisé en éducation, qui entend jouer le rôle de rassembleur au service des enseignants du Québec. Doté d'un budget d'environ 950 000 $ sur trois ans, ce Carrefour Éducation avait été commandé à Télé-Québec par le ministère de l'Éducation dans le cadre de l'entente plus large entre la télévision publique et le ministère (production d'émissions éducatives, par exemple). Il consiste à offrir un accès unifié aux ressources éducatives, aux banques d'images et à l'actualité relative à la pédagogie en ligne. Au départ, on y trouvera des nouvelles quotidiennes et des dossiers hebdomadaires et mensuels à l'intention des enseignants, un accès aux banques de logiciels éducatifs commentés et aux programmes scolaires, des dossiers spéciaux reliés à l'actualité scolaire, des formations virtuelles et des forums de discussion. À terme, les enseignants pourront y faire des recherches dans une banque d'extraits sonores, de photos, d'icônes, d'images et de vidéoclips provenant de Télé-Québec. La beauté du projet, c'est que les différents documents seront libres de droits. Télé-Québec a déjà mis sur pied, conjointement avec la chaîne éducative française La Cinquième, la Banque de programmes et services franco-québécoise (BPS), une collection de plus de 800 vidéos éducatives numérisées en format MPEG-2 et répertoriées dans un catalogue accessible par Internet. Une vingtaine d'écoles primaires et secondaires du Québec participent à ce projet-pilote qui leur permet de télécharger les vidéos sur demande, et ce, dans un délai de vingt-quatre heures. Le Devoir http://www.ledevoir.com/pla/1999b/tqed310599.html
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Le marché des services internet/extranet en France va augmenter de 100% entre 1998 et 1999 pour atteindre 7,3 milliards de francs (MdF), puis de 88 % par an entre 1999 et 2001, pour arriver à 26 MdF. Selon l'étude réalisée par le cabinet Cesmo, la vigueur du marché cette année provient essentiellement de l'accès (38 % du total), suivi par l'hébergement (30 %) et du transport de données (18 %). L'étude remarque que l'accès devrait toutefois voir sa part de marché décroître, du fait de l'irruption en France de l'internet gratuit. Les applications internet représentent 76 % de ces 7,3 milliards de francs, alors que les applications intranet ne pèsent que 15 %. Ce dernier domaine ainsi que celui du commerce électronique (9 %) sont encore faibles en 1999, mais devraient toutefois prendre de l'ampleur dans les années à venir. A qui s'adressent ces services Internet ? Aux entreprises à 72 %, loin devant le grand public (18 %) et les ISP (10%). OI Informatique/8/06/99 http://www.01-informatique.com/actus/1/1646.html?Indice=0
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Pour la première fois depuis l'apparition d'Internet, une recherche à échelle mondiale sera consacrée à ce nouveau mode de communication, s'intéressant de près aux implications de la révolution communicationnelle sur l'organisation de la société à venir. Lors de l'enquête qui sera entreprise par l'Université de Californie, des chercheurs se pencheront surtout sur des individus qui n'ont pas encore accès au web, pour observer les effets que l'entrée dans le cybermonde aura sur leur vie. L'étude analysera également l'implantation du web dans les pays en voie de développement. En présentant leur projet, les chercheurs ont insisté sur le fait que, contrairement à la télévision, Internet n'est pas seulement associé aux loisirs, mais transforme d'ores et déjà nos façons de travailler, d'enseigner. " L'éducation des enfants, le comportement des consommateurs, la politique, et la religion sont autant de domaines en passe de subir une transformation profonde due à l'arrivée d'Internet. Ces changements ont des effets jamais vus sur notre culture, et il importe d'en comprendre les implications " a expliqué Jeffery Cole, un des chercheurs de l'Université de Californie. Les News http://www.lesnews.net/ http://www.berkeley.edu
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La compagnie de téléphone Nextel Communications (dans laquelle Microsoft vient d'investir 600 millions de dollars) est le premier opérateur à présenter son propre téléphone-Internet. L'objectif est dans un premier temps de répondre à la demande du marché en matière d'accès Internet par téléphone sans fil. Mais Nextel va d'abord tester sa nouvelle offre dans cinq villes des Etats-Unis. La compagnie ne proposera ses services Internet qu'un peu plus tard et elle prévoit également d'élargir son réseau numérique. Les abonnés au service Internet de Nextel utiliseront le site de Microsoft comme site d'entrée, où ils pourront par exemple choisir Les Echos http://www.lesechos.fr/silval/
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Dell va proposer un accès gratuit à Internet dans toute l'Europe, devenant ainsi le premier constructeur à l'origine d'une telle initiative. Son service, baptisé DellNet, a d'abord été ouvert en Grande-Bretagne. Il le sera en Allemagne en juin et en France courant juillet - concurrençant alors directement Deutche Telekom et France Telecom. Les autres pays européens pourront bénéficier de cette offre d'ici la fin de l'année. Le logiciel d'accès est disponible sur le site web de Dell et il sera aussi bientôt installé dans certains de ses ordinateurs. Les Echos http://www.lesechos.fr/silval/
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Une étude menée par CSA-TMO auprès d'entreprises en Europe affirme que le courrier restera le vecteur privilégié d'informations professionnelles, financières, commerciales et techniques. Les entreprises préfèrent le courrier pour la présentation, l'authenticité du document envoyé et la confidentialité. En France, l'aspect "présentation" vient en tête avec 58%, devant l'authenticité (32%) et la confidentialité (32%). Moins de 10% des sociétés interrogées utilisent l'e-mail pour véhiculer des informations stratégiques. Les incertitudes concernant la sécurité du courrier électronique, sa confidentialité et sa qualité conduisent les sociétés à réévaluer le courrier classique. Même aux Etats-Unis, qui concentrent les trois quarts du courrier électronique mondial, deux sociétés sur trois estiment que le courrier traditionnel sera plus important ou identique au volume actuel dans les cinq prochaines années. L'e-mail émerge comme un nouveau moyen de communication à part entière et s'il devait mordre sur un autre mode de communication, ce serait plutôt sur le téléphone ou le fax, selon l'étude. Dans les quatre pays étudiés, les volumes échangés par fax et e-mail ont fortement augmenté, sans faire baisser le volume de courrier. La France est plutôt en retard pour l'utilisation de l'e-mail. 52 % des répondants français ont déclaré ne pas l'utiliser contre 28% en Allemagne, 27% aux Etats-Unis et 35 % au Royaume-Uni. News 09/06/99 http://www.lesnews.net/
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Vous aussi, vous rêvez de recevoir les dernières blagues idiotes qui circulent sur Internet ou, une invitation à dîner cybernétique... Oui mais, voilà, vous n'avez ni ordinateur ni modem, donc pas d'email. Qu'à cela ne tienne ! La société Cidco a lancé cette semaine sur le marché américain un appareil qui permet uniquement de recevoir et d'échanger du courrier électronique. Baptisé MailStation, ce produit est vendu 99 dollars (environ 600 francs) et son utilisation est enfantine : adresse électronique et numéro d'appel du serveur de mail sont pré-installés dans la machine. Pour envoyer une missive ou consulter votre boîte aux lettres, il suffit donc de raccorder l'appareil à une prise téléphonique. Doté d'une écran à cristaux liquides de 15 x 6,5 cm et d'un modem 33,6 Kbps, le MailStation conserve jusqu'à 100 pages de texte en mémoire (300 à 400 mails de taille standard environ) et permet la rédaction de messages sans être connecté (off-line). Sciences&Avenir http://www.sciences-et-avenir.com/cgi/flash/full_text?cle=980009391.91
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L'accès à l'ordinateur en France reste lié à des situations professionnelles plutot favorisées, souligne jeudi l'INSEE dans une étude qui affirme que "l'ordinateur est encore l'attribut du chef" .Cette étude, utilisant des enquêtes d'octobre 1998, indique que "la moitié des personnes qui travaillent utilisent un ordinateur", contre moins d'un tiers en 1991, mais que certains métiers nécessitent une utilisation intensive: 15% des actifs consacrent plus de 20 heures par semaine à l'écran. L'étude note que si 30 à 50% des ingénieurs et cadres techniques utilisent l'ordinateur tous les jours, les enseignants, les infirmiers et les travailleurs sociaux "sont moins gagnés par le virus informatique". Parmi les ouvriers seules les fonctions qualifiées de la manutention, du magasinage et du transport font appel de façon vraiment significative à l'informatique. D'autre part, l'utilisation d'un ordinateur est, quel que soit le métier, "liée à l'exercice d'une fonction d'encadrement: si 19% seulement des ouvriers sont amenés à utiliser l'informatique, c'est le cas de 33% des ouvriers qui ont une ou plusieurs personnes sous leur autorité. En revanche, parmi les cadres, cette distinction disparaît avec la généralisation de l'informatisation: neuf cadres sur dix sont concernés par l'écran. L'étude note également que le télétravail reste peu développé. Les utilisateurs intensifs de l'ordinateur sont même les plus sédentaires: plus de 80% de ceux qui consacrent plus de 20 heures par semaine au travail sur un écran travaillent toujours ou presque sur le même lieu. AFP/3/06/99 http://www.actualinfo.com/
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Microsoft a lancé plusieurs programmes pilotes pour tester la possibilité technique et financière de mettre en place des services de location de ses logiciels sur Internet. Ce principe de la location de logiciels repose sur l'hébergement et la maintenance, par un certain nombre de prestataires de services, des applications de Microsoft sur leurs serveurs, afin d'en proposer l'accès à distance aux entreprises via Internet. " Nous avons lancé ces programmes pilotes avec un certain nombre d'ASP (Applications Services Providers) depuis le mois d'avril pour évaluer leurs besoins ", a déclaré à ZDNN Warren Talbot, le responsable du projet chez Microsoft, qui a refusé de donner des détails sur le nombre et le nom des hébergeurs participant à ces programmes pilotes. Plusieurs divisions de Microsoft travaillent actuellement sur les grilles tarifaires, a indiqué Talbot, sur l'adaptation des licences et les modifications à apporter aux applications - qui n'ont pas été développées dans cette perspective. Un des partenaires hébergeurs de Microsoft, le canadien Futurelink (www.futurelink.net), a déjà annoncé la semaine dernière son intention de proposer un accès distant aux applications de la gamme BackOffice de l'éditeur moyennant un abonnement ou le paiement d'une location. La compagnie travaille sur ce nouveau type de service depuis déjà trois ans. ZDNet http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9613
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Le professeur Fumio Hara, chef du département de génie mécanique de l'Université des sciences de Tokyo, est le père du robot à visage humain, une tête robotisée dont il veut perfectionner les capacités d'expression et de communication au point de la rendre le plus proche possible du modèle humain. "Le concept de base est d'humaniser l'interface entre l'homme et la machine. Non pas par défi de créer un robot humain, mais dans l'idée que, du simple point de vue de l'efficacité, l'homme réagit beaucoup mieux à un visage humain doté d'émotions qu'à une machine. L'impact est plus fort. Il pourra y avoir une quantité d'applications, dans le divertissement, le service, la médecine, etc. ", explique le chercheur, à barbichette et moustache sous un casque de cheveux grisonnants. Après un premier prototype en 1993, le professeur Hara et son équipe ont achevé en mars dernier une nouvelle version du visage humain. C'est une tête de femme, grandeur nature, capable de reproduire une série de six émotions (peur, dégoût, etc.) grâce à des activateurs en alliage spécial fixés sous la peau à une trentaine de points différents et liés à un PC. M. Hara a aussi travaillé sur la fonction cognitive du robot, en lui permettant de comprendre les émotions de la personne qu'il regarde (à travers une caméra) en se fondant sur un calcul des multiples paramètres de déformation du visage correspondant à chaque expression faciale. Le robot perçoit ainsi les émotions de son interlocuteur et peut réagir en fonction : "C'est la troisième étape. Donner au robot la capacité de décider ce qu'il doit faire, en trouvant l'expression faciale adéquate et les mots nécessaires pour y répondre. Il faut trouver le moyen de lui faire générer des phrases sans passer par des programmes qui ont besoin d'étudier une grande quantité de possibilités et de super-ordinateurs pour tourner. Ce n'est pas comme ça que fonctionne le cerveau humain", renchérit-il. Le Monde http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2039-9174-QUO,00.html
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Déjà connus pour avoir inventé un presse-papier intelligent baptisé CopyPaste, les développeurs de ScriptSoftware ont mis au point iType, un petit assistant de dactylographie très pratique. A la manière des navigateurs Internet qui complètent une adresse URL à partir de ses premières lettres, iType reconnaît un mot ou une donnée et la retranscrit intégralement, en la reconnaissant à l'aide de ses initiales par exemple. Cela permet de recopier des séquences à l'orthographe compliquée ou évite aux personnes ayant un accès difficile au clavier de devoir taper l'intégralité des caractères d'un mot. Disponible gratuitement à l'essai en version 2.0, le logiciel coûte 20 dollars Yahoo/9/06/99 http://www.yahoo.fr/actualite/19990609/multimedia/2232.html
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Ce mois-ci, les rappeurs de Public Enemy vont devenir le premier grand groupe à lancer un nouvel album sur Internet, avant même qu'il ne soit disponible dans les bacs des disquaires. Le coupable, pour l'industrie du disque, est un format de compression, le Motion Picture Expert Group-1/Level 3, plus connu sous le nom de MP3. Né d'une volonté intergouvernementale de créer des normes pour la télévision interactive, ce format a été adopté par des sites web, des musiciens, certains constructeurs informatiques - bref par presque tous les intéressés du secteur, hormis les grands labels. Et pour cause : les fichiers MP3 sont faciles à copier, encouragent le piratage et sont difficiles à commercialiser. Les maisons de disques ont tout essayé pour endiguer la déferlante du MP3, que ce soit par la menace ou par des procès. En vain. Selon searchterms.com, un site web qui mesure ce genre de phénomènes, le MP3 est aujourd'hui l'occurrence la plus demandée sur les moteurs de recherche - avant même le mot "sexe". La Fédération internationale des industries phonographiques (IFPI) estime que quelque 3 millions de morceaux sont téléchargés quotidiennement sur Internet, le plus souvent piratés. En octobre dernier, le Rio, un baladeur capable de télécharger des fichiers MP3 directement sur le web, est arrivé sur le marché. Il peut enregistrer jusqu'à soixante minutes de musique. Aujourd'hui, les maisons de disques se battent pour établir leur propre norme sécurisée. En décembre de l'année dernière, les cinq plus grands labels - Warner Music, Sony Music, Universal, BMG et EMI - ont lancé la Secure Digital Music Initiative (SDMI), qui rassemble 150 sociétés (prestataires de contenu, fabricants de matériel et éditeurs de logiciels). La SDMI travaille nuit et jour à mettre au point ses formats avant que le MP3 n'ait submergé le marché et elles vont continuer à le faire jusqu'au 30 juin, date à laquelle les nouvelles normes devront être . Si la SDMI connaît le succès, elle constituera un créneau décisif pour les sociétés de haute technologie. Tous veulent leur part des milliards de transactions que la diffusion de musique en ligne ne manquera pas de générer. A présent, tous les grands labels vont unir leurs forces avec IBM pour lancer un test sur le marché. Mille foyers californiens de San Diego auront le droit d'acheter et de télécharger des albums en utilisant le système d'achat sécurisé mis au point par IBM. Combien d'argent cette nouvelle activité va-t-elle générer ? Des analystes du secteur ne sont guère optimistes quant aux perspectives à court terme. Jupiter Communications estime qu'aux Etats-Unis les ventes par téléchargement ne dépasseront pas 30 millions de dollars en 2002. Toutefois, à long terme, il existe un potentiel considérable. En effet, Internet offre bien davantage de possibilités pour la diffusion de la musique que le CD. Par exemple, il existe une bien plus grande souplesse en matière de fixation des prix. Ceux-ci pourraient varier selon la fréquence d 'écoute, en fonction de la popularité de l'artiste et selon que la concurrence a lancé ou non un album. Les fans pourraient obtenir des remises sur l'album de leur groupe préféré s'ils achètent aussi un tee-shirt et un billet pour le concert. Courrier International http://www.courrierint.com/hebdo/somheb.htm
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Wall-Street Journal http://www.wsj.com/ La télévision du futur est en train d'émerger sous nos yeux, comme le montrent les récentes alliances passées entre les industries de l'électronique et du multimédia. Ainsi la chaîne NBC, filiale de General Electric, investit dans TiVo Inc., une start-up qui produit en collaboration avec Philips Electronics des boîtiers numériques utilisant un disque dur pour enregistrer des programmes télévisés. Son rival, Replay Networks Inc., qui vend déjà ses boîtiers sur Internet, s'est allié avec Panasonic Consumer Electronics, la filiale de Matsushita Electric Industrial, pour la fabrication et la distribution des boîtiers. Ces "récepteurs" numérisent les signaux télévisés et les sauvegardent sur disque dur, ce qui permet au téléspectateur de choisir ses émissions aux heures désirées, et de les enregistrer intégralement à tout moment. Replay a également intégré les fonctions du caméscope et des lecteurs de CD et de vidéodisques. Brève @RT Flash
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Nanotechnologies et Robotique
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L'observatoire de Sudbury (Ontario), une installation unique au monde, a commencé à détecter ses premiers neutrinos, ces particules insaisissables qui pourraient nous aider à comprendre la structure et l'avenir de l'univers. Les neutrinos sont des particules innombrables et infiniment petites qui traversent les corps sans les modifier. L'observatoire, inauguré en avril 1998 en présence du physicien britannique Stephen Hawking, est installé à 2.000 mètres sous terre, dans la mine la plus profonde d'Amérique du Nord, la mine Creighton de la société INCO, afin d'être protégé des rayons cosmiques et autres interférences. Son objectif est de détecter les neutrinos qui viennent frapper la Terre, et notamment ceux qui sont originaires du Soleil, où ils sont produits par les réactions de fusion intervenant à l'intérieur de cette gigantesque étoile. Depuis la mise en service du détecteur le mois dernier, les scientifiques ont pu recenser 10 à 20 fois par jour des signaux portant la signature énergétique typique des neutrinos. "C'est très encourageant", a estimé un des physiciens, Jacques Farine, qui a souligné le faible niveau des interférences causées par les autres particules. Le défi pour les chercheurs canadiens, britanniques et américains qui sont à l'origine du projet était de parvenir à capter l'effet des neutrinos quand ils rencontrent une autre particule. Pour favoriser cette rencontre, ils ont construit un détecteur composé d'une immense sphère remplie de 1.000 tonnes d'eau lourde. L'eau lourde comporte des atomes d'hydrogène dont le noyau est doté d'un neutron supplémentaire, ce qui les rend particulièrement sensibles au choc des neutrinos. En juin 1998, les chercheurs de l'observatoire de neutrinos de Kamioka (Japon) avaient annoncé avoir établi qu'au moins un type de neutrinos avait effectivement une masse. Si cette découverte était confirmée pour les autres variétés de neutrinos, elle permettrait d'éclaircir l'un des principaux mystères de notre univers. Les étoiles et les galaxies visibles ne représentent environ que 10% de la masse totale estimée de l'univers. S'il est établi que les neutrinos ont une masse, ils pourraient constituer une large part des 90% restant, désignés comme la masse manquante de l'univers. Dans ce cas, les neutrinos seraient la matière dominante de l'univers et, sous l'effet de leur gravité, l'univers pourrait voir son expansion ralentie et même, éventuellement, se rétracter. Selon M. Farine, il faudra "à peu près un an" d'analyses avant de pouvoir établir des conclusions déterminantes pour notre compréhension de l'univers. AFP http://www.actualinfo.com/
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Aviation Week and Space Technology/8/06/99 http://www.aviationweek.com/aviation/avi_news.htm Les Etats-Unis possèdent dans leur arsenal une nouvelle bombe équipée d'un générateur de micro-ondes capables de mettre hors service des circuits informatiques et des équipements de télécommunications. Cette nouvelle arme serait sans danger pour l'homme, et possède un rayon d'action équivalent à la surface d'un terrain de football. Elle peut être acheminée sur sa cible par une bombe conventionnelle ou par un missile de croisière. Lors de l'explosion, la bombe génère un faisceau de micro-ondes à haute intensité (HPM), susceptibles de détruire des réseaux informatiques, d'effacer des logiciels, voire d'effacer purement et simplement les mémoires d'ordinateurs. brève @RT Flash
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San Jose Mercury News http://www.sjmercury.com/ Les géants de l'électronique et de l'informatique comme Intel, IBM ou Lucent Technologies se sont réunis à Chicago pour préparer l'avenir des semi-conducteurs. A l'initiative du consortium International Sematech, les meilleurs spécialistes mondiaux sont venus présenter les nouvelles techniques de lithographie développées par leurs employeurs. La lithographie permet, à l'aide d'un faisceau lumineux de plus en plus fin (c'est-à-dire à très courte longueur d'onde) et de masques, de transférer le motif de circuits microscopiques à la surface des puces de silicium. Les appareils à l'étude entreront en service aux alentours de 2005. Ces derniers devront pouvoir réaliser des lignes de circuit de 0,07 micron (70 nanomètres seulement, c'est à dire 70 milliardièmes de mètre), contre 0,18 sur les composants actuels. International Sematech soutient plus particulièrement les projets Ultraviolet Extrême (EUV) de Intel, et le projet SCALPEL de Lucent, fondé sur l'utilisation d'un faisceau d'électrons. Le SJMN note qu'IBM développe également plusieurs techniques de lithographie avancée. Pour profiter des avancées nippones dans ce domaine, ce dernier et Lucent se sont alliés à Nikon tandis qu'Intel s'est rapproché du néerlandais ASML. Brève @RT Flash
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New-York Times/10/06/99 _ http://search.nytimes.com/search/daily/bin/fastweb?getdoc+site+iib-site+57+0 Intel Corp., le géant des microprocesseurs, table sur une réduction de 30% de ses coûts de production d'ici 2002 grâce à l'introduction des tranches de silicium de 300 millimètres pour fabriquer ses micro-processeurs. Le groupe utilise actuellement des tranches de 200 millimètres. Intel a précisé qu'il envisageait de commencer à utiliser des tranches de 300 millimètres avec une "métallisation" de cuivre environ un an après avoir introduit les tranches de 200 millimètres. Le développement de la production de micro-processeurs utilisant des tranches de silicium de 300 millimètres sera confié à l'usine de Hillsboro à partir du début 2000. Intel investira quelque 1,2 milliard de dollars dans cette usine au cours des deux prochaines années. Les deux-tiers de ce montant seront consacrés à l'acquisition d'équipements. Les tranches de 300 millimètres doublent quasiment la superficie de silicium comparativement à celles de 200 millimètres, ce qui permet de réduire les coûts de fabrication des semi-conducteurs. brève @RTFlash
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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L'essor de l'aviation contribuera de plus en plus au réchauffement de la planète, à moins que ne soit développées de nouvelles technologies et méthodes d'exploitations, selon un rapport d'experts internationaux publié à Genève. En 1992, l'aviation était responsable d'environ 3,5% du réchauffement global. Selon une projection du Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qui a travaillé sur le réchauffement climatique dû à l'effet de serre, le trafic aérien sera responsable de 15% du réchauffement en 2050. Cette étude s'appuie sur des projections, en fonction de l'évolution possible de la population mondiale, des moyens de déplacement et des technologies. Le trafic aérien devrait augmenter d'environ 5% par an jusqu'en 2015, en consommant 3% de carburant de plus tous les ans pendant cette période. La consommation de carburant par l'aviation civile passerait ainsi de 130 millions de tonnes en 1992 à 300 millions en 2015 et 450 en 2050. Le transport aérien représentait en 1992 13% des émissions de dioxyde de carbone venant de toutes les sources de transports -loin derrière l'automobile, et devant les trains diesel et les bateaux-, et globalement 2% de toutes les émissions de CO2 produites par l'homme. Une amélioration de 20% dans le rendement énergétique est envisagée pour 2015, une amélioration de 40 à 50% pour 2050, grâce notamment à des carburants plus performants. L'ensemble des ces améliorations apportera des avantages sur le plan de l'environnement, mais ils ne compenseront pas entièrement les effets négatifs de l'augmentation. AFP http://www.actualinfo.com/
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New-York Times http://www.nytimes.com/library/national/science/060499sci-prescriptions.html Avec 100 000 décès et 2,2 millions de personnes affectées par les effets secondaires dus à la consommation inappropriée de médicaments, la Food and Drug Administration (FDA) vient de décider deux mesures pour mieux informer les patients. La première, à effet immédiat, consiste à coller sur les boîtes de médicaments pouvant être nocifs un autocollant de prévention, alors que la seconde mesure correspond à des prospectus d'information qui devraient couvrir 75% des médicaments l'année prochaine et 95% en 2006. La puissante industrie pharmaceutique et médicale qui avait réussi à repousser les tentatives similaires de la FDA en 1970 et 1995, s'oppose de nouveau à cette décision qui risque, selon elle, de ralentir l'arrivée de nouveaux médicaments, et qui responsabilise les fabriquants face aux médecins. brève @RT Flash
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Décidément, il n'y a que l'ail qui aille ! On connaissait déjà ses vertus contre les attaques cardiaques, voilà que l'on découvre qu'en manger chaque jour serait le plus sûr moyen de se protéger du cancer des intestins. Et bonne nouvelle, contrairement à ce que l'on croyait, pas besoin pour cela d'en ingurgiter des quantités industrielles... Rex et Christine Munday, les deux chercheurs du Ruakura Agricultural Research Centre à Hamilton (Nouvelle-Zélande) à l'origine de cette étude montrent qu'il suffit d'écraser une demi-gousse d'ail dans sa salade chaque jour pour profiter des effets bénéfiques du disulphide. Cette substance favorise en effet la production d'enzymes anticancéreuses Science&Avenir http://www.sciences-et-avenir.com/cgi/flash/full_text?cle=980009399.95
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Les premiers essais de thérapie génique pour le traitement de l'hémophilie ont commencé au centre médical de l'université de Pittsburgh (Pennsylvanie), a annoncé jeudi cet établissement. Les malades impliqués, atteints de l'hémophilie A, ont reçu le médicament (Factor VIII) par intraveineuse et les médecins espèrent que grâce à ce traitement leur sang retrouvera sa capacité de coagulation en produisant une quantité suffisante de protéine Facteur VIII. Ce traitement vise les hémophiles A, qui représentent 80% des personnes atteintes de cette maladie héréditaire. L'hémophilie ne touche que les hommes et un sur 10.000 en est affecté dans le monde. AFP/3/06/99 http://www.actualinfo.com/
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En 2020, près d'un milliard de personnes seront nouvellement infectées par le bacille de la tuberculose. Car si le vaccin contre cette maladie existe bel et bien, il s'est rapidement révélé inefficace dans certaines parties du monde. C'est pour tenter de comprendre les raisons de cette impuissance que des chercheurs canadiens et américains ont entrepris la comparaison des génomes de Mycobacterium bovis et du Bacille Calmette Guérin (BCG) avec des souches sauvages de Mycobacterium tuberculosis. Grâce à la technique des puces à ADN, l'équipe a pu confirmer que le BCG a perdu des gènes au cours du temps. Le vaccin antituberculeux actuellement utilisé a été élaboré par Albert Calmette et Camille Guérin en 1924 à partir d'une souche de M. bovis, le bacille responsable de la tuberculose bovine. Atténué in vitro, le BCG montre aujourd'hui une efficacité relative, protégeant plus de 70 % des patients en Grande-Bretagne mais pratiquement aucun en Inde du Sud. Comment expliquer de telles disparités ? Ces dernières années, plusieurs spécialistes ont émit l'hypothèse que des changements génétiques pouvaient être à l'origine du phénomène. Cette hypothèse, aujourd'hui largement admise, vient encore de se voir confirmée par les travaux des chercheurs du McGill University Health Centre (Montréal, Canada) et de l'Université de Stanford (Etats-Unis). "Cela confirme ce que nous soupçonnions déjà, indique Brigitte Gicquel de l'Institut Pasteur (Paris). Mais c'est une nouvelle fois une belle démonstration de tout le potentiel des puces à ADN." Ces dispositifs, inventés en 1993 permettent de visualiser plusieurs milliers de gènes. Il s'agit en fait de plaques de verre ou de silicone d'environ un centimètre et demi de côté sur lesquelles sont déposées des sondes, séquences d'ADN connues. Lié à des molécules fluorescentes, le brin d'ADN à étudier "s'éclaire" lorsqu'il se combine à la sonde correspondante. Comme avec les empreintes digitales, il devient alors possible de comparer les séquences génétiques connues et inconnues et de localiser les mutations. Infosciences http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.phtml?Ref=239
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Le sang humain ne peut être breveté et l'usage de cellules sanguines à des fins médicales n'a pas le caractère d'une invention, a décidé l'Office européen des brevets (EPO) à Munich en annulant un brevet accordé pour l'Europe à une firme américaine, Biocyte. L'annulation de ce brevet a été annoncée par une association européenne faisant campagne contre les brevets dans le domaine des biotechnologies. Le brevet, délivré à Biocyte en 1988, accordait à cette société un monopole sur le contrôle de l'utilisation de ces cellules et était assorti de la perception de droits de licence. Il portait sur l'usage de cellules sanguines prélevées dans les placentas ou les cordons ombilicaux qui sont utilisées dans le traitement de leucémies de l'enfant à la place de la greffe de moelle osseuse. Pour justifier son refus, l'Office européen des brevets a estimé qu'il n'y avait pas de caractère d'invention dans le cas du sang humain. La communication écrite du jugement sera publiée sous quelques semaines, et devrait également porter sur les questions éthiques et morales soulevées par les opposants au brevet. L'association ECOBP (Campagne européenne sur les brevets en biotechnologie), qui attaquait le brevet devant l'EPO s'est félicitée du jugement. ECOBP conteste le dépot de brevets sur des parties du corps humain et dénonce la possible commercialisation d'embryons. Une association de chirurgiens, Eurocord, s'est également opposée au brevet, en partie pour les mêmes raisons. AFP 10/06/99 http://www.actualinfo.com/
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Imaginez qu'un quart de vos gènes proviennent d'un apport récent de bactéries. Science-fiction ? Pas tout à fait. Le numéro de Nature du 27 mai révèle qu'un quart de tous les gènes d'une bactérie exotique, Thermotoga maritima, ressemblent de très près aux gènes d'organismes qui portent le nom d'archaébactéries. Bien que les archaébactéries et la famille dite des eubactéries " - à laquelle appartiennent Thermotoga et bien des microbes - soient toutes unicellulaires et microscopiques, la ressemblance est trompeuse. Eubactéries et archaébactéries sont deux groupes d'organismes très anciens qui se sont distingués l'un de l'autre voilà des milliards d'années. Sur le plan évolutif, ils sont aussi éloignés l'un de l'autre que les archaébactéries le sont des organismes eucaryotes (champignons, plantes, animaux et homme). Une semaine auparavant, un article de John E. Losey et de ses collègues de l'université Cornell, à Ithaca (Etat de New York), publié le 20 mai dans Nature, soulignait les risques potentiels présentés par le fait que le maïs transgénique (Zea mays) soit porteur d'un gène de la bactérie Bacillus thuringiensis. Ce gène fait produire au maïs une protéine fatale aux insectes nuisibles, et ces chercheurs montraient comment la dispersion de pollen de maïs génétiquement modifié pouvait tuer des insectes hors des sites réservés. L'intérêt des médias pour cet article a été tel que le serveur de Nature a été submergé. Aujourd'hui, l'heure est venue de ramener le débat à ses justes proportions. L'ADN est très semblable d'un organisme à l'autre, et il n'est en général question chez les scientifiques que du transfert de gènes isolés. Imaginez à présent que non pas un ou deux gènes, mais quelque vingt-cinq mille d'entre eux - un quart peut-être de l'ensemble de votre génome - proviennent d'un apport récent de bactéries. Voilà de la modification génétique à grande échelle ! Une telle découverte prouverait que le débat actuel sur les OGM n'est, en fait, qu'exagération. Montrer, en conséquence, qu'un quart de tous les gènes de Thermotoga sont d'origine archaébactérienne revient à dire qu'un quart des gènes humains pourraient être d'origine bactérienne - ce qui constitue le meilleur exemple possible de transfert horizontal d'un gène, autrement dit, de la modification génétique des organismes. Le fait que ce processus soit entièrement naturel et qu'il soit survenu - il y a probablement des milliards d'années - sans aucune intervention humaine donne à réfléchir. Il dénonce comme sans fondement l'affirmation selon laquelle l'ajout d'un seul gène de bactérie à un autre organisme serait " contre nature ". Le Monde/3/06/99 http://www.lemonde.fr/article/0,2320,dos-2485-9290-QUO-1-2077-,00.html
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Cyberdémocratie, démocratie électronique, démocratie en ligne, démocratie continue... Les expressions ne manquent pas pour désigner une réalité politique qui cherche encore ses marques. Avec 36 millions d'internautes en Europe selon une enquête du Computer Industry Almanac menée en février, élus, institutions, administrations et partis politiques ont compris qu'être présents sur le Web était devenu une nécessité. La campagne pour les élections européennes du 13 juin est à ce titre plus que révélatrice. Sur les vingt listes en lice en France, une quinzaine ont créé leur propre site, proposant les textes de leur programme, leur calendrier des meetings et, pour les plus novateurs, des bulletins de vote à imprimer, des tracts à envoyer par e-mail, voire des meetings en direct. " Les nouvelles technologies seront-elles utilisées uniquement pour multiplier les échanges entre les individus ou permettront-elles de construire de nouvelles identités collectives et des projets politiques soumis à débat public ? ", s'interrogeait en mars Patrice Martin-Lalande, coprésident du groupe de réflexion sur les nouvelles technologies à l'Assemblée nationale, lors de la première conférence parlementaire européenne sur le sujet. Plus d'une cinquantaine d'élus étrangers s'étaient alors déplacés pour présenter leurs avancées dans un domaine qui se construit par tâtonnements. La plupart évoquèrent une plus grande transparence. Mais si projets de loi ou comptes-rendus parlementaires sont édités sur les sites institutionnels, sont-ils pour autant lisibles ? Seul le Royaume-Uni réfléchit au moyen de rendre les textes compréhensibles par tous avec, notamment, la création d'une double version du site gouvernemental, dont l'une est destinée aux plus jeunes. En Allemagne, des chercheurs de l'université allemande d'Osnabrück travaillent à la mise au point d'un système de vote en réseau qui devrait fonctionner à titre expérimental en janvier 2000. Une série d'enquêtes devrait suivre pour déterminer le cadre juridique nécessaire afin que les cartes numériques remplacent un jour les bulletins de papier et que l'urne laisse sa place à l'ordinateur dans l'ensemble des pays de l'Union. En attendant, les Quinze multiplient les expériences locales de démocratie en ligne. Des villes telles que Villena en Espagne, Bologne en Italie ou Parthenay en France montrent l'exemple à suivre. Les deux premières mettent l'accent sur les moyens de faciliter les tâches administratives en permettant au quidam, par un intranet local ou grâce à l'emploi de la signature électronique, d'accomplir certaines formalités sans avoir à se déplacer. Parthenay, quant à elle, entend créer un véritable tissu social sur la Toile : les forums de discussion animés par les habitants de la cité permettent de débattre en ligne des enjeux locaux. Autant d'initiatives qui laissent penser que le Vieux Continent finira bien par tracer sa voie politique dans les méandres des nouvelles technologies. Le Monde/8/06/99 http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2039-9712-MIA,00.html
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New-York Times/10/06/99 _ http://www.nytimes.com/yr/mo/day/news/national/science/sci-france-footprints/htm... La presse américaine relate en bonne place la découverte des empreintes de pieds nus laissées voici vingt à trente mille ans par un enfant de 8 à 10 ans dans l'argile du sol de la grotte Chauvet, en Ardèche, qui viennent d'être authentifiées par des spécialistes, lors d'une nouvelle campagne de recherches menée dans cette cavité ornée des plus anciennes gravures et peintures rupestres. "Il s'agit d'une piste d'empreintes longue d'une cinquantaine de mètres, dont toutefois seuls le début et la fin sont accessibles", a précisé à l'AFP le préhistorien Michel-André Garcia, chargé de recherches au CNRS. "Ces empreintes proviennent d'un seul individu. Leur taille - 21,2 cm de long et 9,2 cm de large - correspond, en référence aux Européens actuels, à un enfant de sexe masculin de 1,30 m, âgé de 8 à 10 ans. Le long de son chemin, il a nettoyé sa torche, dont les restes de charbon ont pu être datés de 26.000 ans environ. Ces empreintes représentent une découverte archéologique exceptionnelle qui double l'âge des traces de pas d'hommes modernes les plus anciennes. Celles relevées jusqu'à présent dans d'autres grottes françaises remontent en effet seulement à l'ère magdalénienne, il y a 12.000 à 14.000 ans. brève @RT Flash
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Cocorico ! Le premier airbag à volume variable selon la violence du choc automobile est français et vient d'être présenté par Renault. Il est composé d'une ceinture de sécurité à limiteur d'effort (pour réduire la tension de la sangle au juste nécessaire) et d'un coussin gonflable dont les dimensions peuvent s'adapter au besoin. Selon le constructeur automobile, cette association garantit "une protection encore accrue en cas de chocs très sévères à hauteur de 65km/h sans créer d'effets secondaires pour les chocs de plus faible intensité" Ainsi, lors d'une collision très violente, la ceinture sera en mesure de plaquer l'occupant sur son siège et l'airbag maximum parera aux risques d'enfoncement du thorax. Au contraire, à l'occasion d'un accident moins grave, le système ne déclenchera qu'un coussin de taille réduite qui amortira le contact de la tête avec le volant ou le tableau de bord. Sciences-et-Avenir http://www.sciences-et-avenir.com/cgi/flash/full_text?cle=980009393.96
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Imaginez que votre site web personnel ne contienne pas, comme aujourd'hui, trois ou quatre photos de vacances, une image scannée de votre chat ou du petit dernier et des liens plus ou moins directs vers vos sites préférés, mais un million de pages web, générées automatiquement à chacune de vos actions par les milliers d'ordinateurs minuscules intégrés dans les milliers d'objets qui vous entourent: vous achetez quelque chose, vous entrez dans un immeuble, vous rédigez un document, déplacez vos clés, remplissez le frigo. Tout est là, accessible: votre vie, vos goûts, ce que vous possédez, votre travail et vos loisirs. Il existe un site web pour toute action réalisée, tout ce qui a jamais été fabriqué a son petit site, une page pour le décrire. Vos clés ne seront plus jamais perdues, vos comptes seront faits instantanément, un article ou un livre lus ne seront jamais oubliés, vous ne manquerez jamais de lait dans le frigo. Vous serez toujours quelque part à proximité d'une microcaméra ou d'un minicapteur. Voilà, à quoi ressemblera l'Internet du futur selon le laboratoire d'informatique du MIT: un réseau aussi omniprésent, bon marché, indispensable et invisible que l'air que nous respirons ou, au moins, l'électricité que nous consommons. Le nouvel univers que sont ainsi en train de dessiner les chercheurs du MIT est de fait le successeur du monde aujourd'hui dominé par Bill Gates et son entreprise: cet "Internet post-PC", selon la formule de David Clark, l'un des principaux responsable du LCS et l'un des architectes de l'Internet tel qu'il fonctionne aujourd'hui, renvoie à la préhistoire le modèle actuel centré sur l'ordinateur individuel. Il s'agit, de mettre en réseau et de faire communiquer, non plus, comme avec l'Internet d'aujourd'hui, les 150 millions d'ordinateurs et de serveurs vendus chaque année dans le monde, mais les 8 milliards de processeurs présents dans les milliers d'objets de notre quotidien (du réveil sur la table de nuit au thermostat de la chaudière en passant par la radio de la voiture ou la montre-bracelet. Ce nouvel effort débouchera sur le troisième âge de l'informatique: après l'ère des gros ordinateurs et leurs dizaines de terminaux (un ordinateur pour plusieurs personnes), puis celle du PC (un ordinateur personnel), l'ère nouvelle sera celle de dizaines, voire de milliers d'ordinateurs par personne, des objets communicants de taille et de puissance variables. Les effets sur toutes les activités économiques seront considérables. "Nous croyons que la productivité humaine sera multipliée par 300 au cours du XXIe siècle, soit l'équivalent des gains réalisés pendant la deuxième révolution industrielle", affirme Michael Dertouzos, patron du Laboratory for Computer Science. Le Web n'est donc qu'une première indication "artisanale" de la direction future. "Le Web d'aujourd'hui n'est pas encore ce vrai marché de l'information où les gens pourront automatiser un travail répétitif, collaborer aisément, accéder efficacement à la connaissance, et expérimenter à la fois facilité d'utilisation et gain de productivité." A quoi ressemblera le nouveau monde? "Dans dix ans, qu'aurez-vous dans chaque pièce de votre maison? Ce ne sera pas un téléphone; ce sera un "quelque chose". Ça sera sur l'Internet. Ça pourra probablement parler et écouter. Ça aura un écran et probablement pas de clavier. Ça sera partout et vous l'utiliserez pour téléphoner mais aussi pour écouter de la musique. Cet Internet du futur fonctionnera à plusieurs vitesses: David Clark estime par exemple que des réseaux à grande vitesse et large capacité, plus chers que les autres mais essentiels par exemple pour la transmission de la vidéo, cohabiteront avec d'autres réseaux très bon marché qui permettront aux interrupteurs des lampes ou aux thermostats des radiateurs de communiquer entre eux. Pour David Clark, le moteur essentiel de ce mouvement sera économique. Selon lui, il sera plus rentable, par exemple, de concevoir un four micro-ondes dont les fonctions seront téléchargées sur le réseau que de les intégrer en usine: "Si tous les ordinateurs intégrés dans les objets manufacturés sont connectés à un réseau, vous pouvez les traiter de deux façons: soit vous vous déplacez vers eux physiquement, soit vous vous adressez à eux dans le cyberespace." Libération http://www.liberation.com/multi/cahier/articles/sem99.23/cah990604a.html
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