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NUMERO 528 |
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Edition du 01 Octobre 2009
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Edito
Véhicule propre : la voiture électrique au lithium-ion n'est pas la solution miracle
Depuis quelques mois la voiture électrique connaît un engouement croissant et il ne se passe pas une semaine sans qu'une annonce spectaculaire ne vienne confirmer cette nouvelle passion française : l'état ava ainsi commander 40 000 véhicules électriques et accorder un bonus de 5 000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique (VE). Côté constructeurs, c'est également l'euphorie. Carlos Ghosn, le PDG de Renault ne jure plus que par la voiture électrique. Il vient de présenter au salon de l'automobile de Francfort quatre modèles Renault électriques et parie sur 10 % de véhicules électriques en 2020. Peugeot Citroën s'est quant à lui allié au japonais Mitsubishi Motors pour lancer une voiture électrique en Europe fin 2010, construite par Mitsubishi sur le modèle de sa voiture électrique déjà existante la i-MiEV. L'iMiev, rechargeable sur prise secteur et équipée d'une batterie lithium-ion, est déjà en test au Japon et sera testée à Hong-Kong fin 2009, notamment pour évaluer les besoins en stations de recharge. Bolloré doit lancer sa voiture électrique de nouvelle génération, la "Bluecar (équipée de la fameuse batterie Lithium-Ion-Polymère) en 2010. Face à cette euphorie ambiante, un récent rapport de l'ADEME est venu tempérer l'enthousiasme des partisans du "tout électrique" et semer le doute sur le scénario d'un basculement rapide de notre parc automobile vers la propulsion électrique. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, les batteries lithium-ion ne permettent pas de parcourir de longues distances. Personne ne sait comment vieilliront ces réservoirs d'énergie ni combien de cycles de recharge ils pourront supporter. Les batteries lithium-ion sont lourdes et nécessitent de l'entretien. Une étude du cabinet Oliver Wyman estime que le surcoût lié à la batterie s'élève à 20 000 euros. Autre incertitude, l'autonomie, qui oscille entre 100 et 200 kilomètres et la destine surtout aux zones urbaines et péri-urbaines. En outre, les batteries ont une durée de vie limitée, de 10 000 à 50 000 km, selon les spécialistes. Un rapide calcul montre qu'à raison de 50 km par jour durant deux cent vingt jours, la batterie tiendra au mieux cinq ans, ce qui est insuffisant. Enfin, et surtout, le lithium, utilisé dans les batteries de nouvelle génération est certes recyclable mais ses réserves limitées (4 millions de tonnes extractables) sont concentrés dans quelques pays et permettent au mieux une production mondiale de 8 millions de voitures électriques par an. En outre, le prix du lithium est passé de 350 à 3 000 euros la tonne entre 2003 et 2008. Ces contraintes limitent l'utilisation de la voiture électrique et la rendent surtout très chère à l'achat. Si les constructeurs la facturaient au coût réel, une petite voiture électrique coûterait bien plus de 40 000 euros. Naturellement, les prix devraient baisser et la capacité des batteries augmenter dès que la production en série sera lancée. Mais pour les constructeurs, le coût de fabrication d'un véhicule électrique reste sans commune mesure avec celui d'un véhicule thermique. Mais le principal obstacle au développement massif de la voiture électrique est lié aux infrastructures et à l'augmentation considérable de la production électrique que suppose une telle mutation. Non seulement il faudra équiper nos villes de bornes électriques en nombre suffisant mais la circulation d'un nombre croissant de véhicules électriques nécessite un véritable saut qualitatif en matière de gestion intelligente du réseau, pour "lisser" la consommation totale et éviter les ruptures de charge. Enfin, il est absolument indispensable que l'augmentation considérable de la production électrique nécessaire dans la perspective d'un parc automobile majoritairement électrique se fasse sans impact sur l'environnement, c'est-à-dire sans augmenter d'un gramme nos émissions de carbone. Or, au niveau européen, il faut savoir que le "bilan carbone" d'une voiture électrique est proche de celui des voitures thermiques récentes car la part des énergies fossiles dans la production électrique européenne reste très importante. Avec l'arrivée massive de voitures thermiques ou hybrides émettant moins de 100 grammes de CO2 par km à l'horizon 2015, ce "bilan carbone" des voitures électriques pourrait même devenir moins bon que celui des véhicules thermiques ou hybrides de dernière génération, au moins au niveau européen. En France la situation est différente car 90 % de notre électricité est produite avec très peu d'émissions de CO2, principalement par le nucléaire, et l'hydraulique et marginalement par l'éolien (2 % de la consommation électrique en 2009). Mais la France produit et importe de l'électricité carbonée dès qu'elle doit faire face à des pics de consommation. En 2007, par exemple, notre consommation nationale a dépassé pendant un mois et demi l'ensemble de notre production électrique à faible émissions de carbone et nous avons du avoir recours aux centrales thermiques et à l'électricité importée fortement carbonée. Si l'on fait l'hypothèse d'un parc automobile tout électrique, il faudrait augmenter de 50 % notre production totale d'électricité pour faire rouler nos 30 millions de voitures, ce qui représentent 270 TWh en plus par an, c'est à dire plus que la totalité de la production d'électricité nucléaire actuelle (241 TWh en 2008). Outre les investissements considérables que cela suppose, il n'est pas certain que notre société accepterait ce doublement de notre parc nucléaire. Alors la voiture électrique est-elle condamnée à une marginalité éternelle ? Pas forcement mais à condition de rester réaliste et d'envisager l'équation énergétique dans toute sa complexité. Tout d'abord il faut intensifier les recherches pour mettre au point de nouvelles batteries. Ensuite il est indispensable de développer l'utilisation de petits véhicules hybrides rechargeables de nouvelle génération. Mais il faut surtout suivre avec attention le développement des futurs véhicules à hydrogène. Au Japon, treize groupes pétroliers et compagnies de gaz japonais viennent d'annoncer qu'ils travaillaient ensemble à la création d'un réseau d'approvisionnement et de stations d'hydrogène pour les futurs véhicules à pile à combustible. Ces groupes prévoient de partager leurs techniques et leur savoir-faire et de travailler en concertation avec les constructeurs automobiles, afin d'étudier les conditions d'une offre d'hydrogène "stable, viable, sûre, économiquement rationnelle, compétitive et respectueuse de l'environnement". Aux Etats-Unis mais aussi en Europe et au Japon, Honda, Hyundai, Nissan, Mercedes, General Motors, Ford ou encore BMW ont lancé des programmes de recherche. Mardi 23 juin, Toyota a même annoncé lors de l'assemblée générale des actionnaires le lancement en 2015 d'une voiture 100 % électrique dotée d'une pile à combustible. Ce mois-ci, Riversimple, une entreprise britannique, a dévoilé un concept car carburant à l'hydrogène, l'Urban Car, qu'elle espère commercialiser en 2013. En France l'hydrogène n'est pas la priorité des constructeurs qui misent plutôt sur la voiture électrique mais on peut se demander si, à terme, ce choix sera pertinent car les nanotechnologies pourraient bien permettre de résoudre plus vite que prévu le problème du stockage de l'hydrogène dans les voitures. On voit donc qu'il n'existe pas de solution technologique "miracle" et unique pour développer la voiture propre et qu'un effort de recherche considérable est encore nécessaire dans ce domaine, sans exclure aucune voie. Mais nous devons également être bien conscients que la généralisation de véhicules plus propres et moins émetteurs de CO2 ne suffira pas à surmonter le défi majeur constitué par le réchauffement climatique et que nous devons également diminuer "à la source" nos besoins de déplacements et modifier l'organisation de nos sociétés en nous interrogeant sur l'étalement urbain et nos choix en matière d'urbanisme. Il faut notamment que nous réduisions l'immense décalage entre les potentialités des technologies de l'information et le faible recours au télétravail et aux télé activités. Comme je l'imaginais déjà en 1999 dans un éditorial d'@RT Flash,(Edito de 1999 ) les pouvoirs publics de tous les pays qui doivent affronter une circulation urbaine de plus en plus surchargée et polluante doivent tout mettre en oeuvre avec les leaders technologiques qui en ont maintenant la capacité pour faire en sorte que dans toutes les grandes cités mondiales tous les déplacements soient entièrement automatisés et utilisent des petits modules (totalement automatiques) non polluants et non dangereux. Si les pouvoirs publics décident à l'échelle de la planète que dans 20 ans au plus, il n'y aura plus un seul moteur thermique dans nos villes, qu'il n'y aura plus un être humain qui conduira une voiture en ville, alors OUI, l'Humanité ressentira que l'Homme vient de faire un grand geste pour l'avenir de notre planète. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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TIC |
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Information et Communication
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La neutralité du Net est un principe selon lequel la bande passante (le débit) de l'internaute ne doit pas être bridée selon le bon vouloir du prestataire technique, pour des raisons qui l'arrangent : privilégier ses propres contenus, limiter le trafic pour réduire ses frais, etc. Quand les fournisseurs de contenus sur Internet sont aussi les fournisseurs d'accès et les constructeurs des réseaux, cette neutralité est potentiellement en danger. Aux Etats-Unis, elle est ainsi remise en question depuis des années par certains opérateurs. Pendant sa campagne, Barack Obama s'était posé en fervent défenseur de la neutralité du Net dans son pays. Les actes suivent désormais les paroles, puisque la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité américaine équivalente à la fois du CSA et de l'Arcep, a indiqué, lundi 21 septembre, travailler à la mise en place d'une réglementation formelle. Celle-ci comprendra six règles, dont quatre ont déjà été adoptées par la FCC à titre de principes. Les deux nouvelles règles viseront d'abord à éviter que les utilisateurs soient gênés dans leurs usages du Web selon qu'ils consultent tel ou tel contenu ou qu'ils sont abonnés chez tel ou tel opérateur. Selon la FCC, les fournisseurs de services Internet ne devront pas moduler l'attribution de bande passante en fonction du type de contenus sollicité par l'utilisateur ; cela vaudra aussi pour l'Internet sans fil et mobile. La FCC demande également de la transparence. Si les opérateurs sont amenés, pour des raisons techniques notamment, à réduire la bande passante et donc à intervenir sur le débit Internet de leurs clients, ils devront en expliquer les raisons. La commission fédérale a également rappelé les autres principes déjà énoncés et intégrés au projet de régulation : les internautes doivent pouvoir accéder sans problème à tous les contenus, applications et services légaux, payants ou non, hébergés sur le Web. Ils doivent pouvoir brancher au réseau n'importe quel appareil dans la mesure où il ne lui nuit pas. Enfin, ils doivent pouvoir faire jouer la concurrence entre opérateurs et fournisseurs de contenus et de services. Toutes ces règles vont faire l'objet d'un avis de projet de réglementation (« Notice of Proposed Rulemaking »), que la FCC présentera courant octobre. Elle compte le soumettre aux diverses parties prenantes, acteurs publics et privés. Celles-ci feront ensuite leurs propres suggestions. Yahoo
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Si les microcaméras intégrées sur les téléphones portables commercialisés aujourd'hui ont fait d'énormes progrès, tant en termes de taille et de consommation que de coût, leur capacité de traitement demeure encore limitée. En fonction de la résolution, elles disposent d'une optique à focale fixe ou d'un ensemble autofocus, d'un nombre de pixels réduit et ne sont pas accompagnés de dispositifs de traitement. D'où l'intérêt du projet Minimage du pôle de compétitivité MINALOGIC. Regroupant des chercheurs de l'équipe Prima de l'INRIA, que dirige le professeur James Crowley, de l'Université de Saint-Etienne et du CEA List et Leti, ainsi que les industriels STMicroelectronics, Saint-Gobain, Varioptic et Dx0, ce projet vise à mettre au point à l'horizon 2010 des microcaméras avec autofocus, des images pouvant aller jusqu'à 12 millions de pixels et des logiciels permettant de reconstruire l'image, de l'analyser et de l'interpréter pour offrir des services. Tout cela sur un processeur multicoeur sur puce avec un coût de fabrication de quelques euros. Cette nouvelle génération de caméras s'appuie sur des innovations qui ont révolutionné les logiciels embarqués au cours des cinq dernières années et pour lesquels les équipes de l'INRIA, dont les chercheurs de Prima, sont en première ligne. "Nous avons développé un algorithme de calcul dit pyramide qui permet de réduire de façon très importante la complexité des calculs sans pour autant faire d'approximation", explique James Crowley. D'où la possibilité de réaliser des descriptions d'images ou de séquences d'images robustes, rapides et invariantes. Grâce à cet algorithme, la caméra d'un téléphone portable pourra par exemple détecter et extraire des visages dans un champ très grand et en fournir une image normalisée pour un téléphone visuel main libre. Autre possibilité pour un utilisateur, celle de scanner une image ou un texte en promenant son téléphone au-dessus, le logiciel reconstituant cette image ou ce texte en assemblant les séries d'images recueillies. "Les tests que nous avons effectués sur la détection du visage ont montré que cette solution est plus rapide que celle des concurrents, tout en utilisant beaucoup moins de mémoire", précise le chercheur de l'INRIA. BE
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Un nez électronique pour détecter des vapeurs d'ammoniac, d'acide nitrique, de dioxyde de soufre... C'est ce que vient de mettre au point une équipe de chercheurs américains de l'Université de l'Illinois. Cette formidable machine agit en moins de deux minutes et peut ainsi alerter en cas d'émanations immédiatement dangereuses pour la santé, voire pour la vie. Selon l'étude publiée par la revue Nature Chemistry, ce nez permet «de différencier 19 produits industriels toxiques». Son fonctionnement paraît relativement simple : il utilise 36 pigments différents dont la couleur change en fonction de leur environnement chimique. Ces pigments chimiosensibles sont répartis sur une structure nanoporeuse de la taille d'un timbre-poste. La présence du gaz toxique est indiquée par le changement du motif coloré par les différents pigments. Le changement du motif des couleurs est une empreinte moléculaire unique pour chaque gaz toxique. Pour analyser les différences de motifs, l'image des pigments colorés doit être enregistrée avant et après exposition aux produits chimiques. Ce nez artificiel est «simple, rapide et peu coûteux», explique l'université qui précise qu'il n'est pas affecté par les changements d'humidité. Figaro
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Former en recourrant à des supports en trois dimensions facilite l'acquisition de l'information. Notamment parce que ces derniers permettent de réaliser à moindre coût des travaux pratiques en passant par la simulation, rappelle une équipe de l'université de barathiar. Elle a mené une étude auprès d'étudiants ingénieurs et de jeunes militaires pour identifier comment ces derniers assimilaient. Résultat de leur recherche : quand ils lisent le contenu d'un cours, les individus n'en retiennent qu'environ 10 %, contre 90 % quand il s'agit d'informations regardées et écoutées. Seul problème, dans certains domaines comme la défense ou l'aéronautique, la réalisation de travaux pratiques est coûteuse. Autre chose : la manipulation de certains objets est dangereuse. L'utilisation des images en 3D permet donc à la fois d'éveiller l'attention des élèves mais aussi de réaliser virtuellement et en déboursant moins des manipulations nécessaires à leur formation. Afin de tester l'efficacité de l'e-formation en 3D, les étudiants ont pris part à une expérimentation. Un assemblage en trois dimensions leur a été démontré. Les étudiants pouvaient faire tourner l'objet, pour mieux comprendre sa structure et ses composantes. Une voix les accompagnait tout au long de l'illustration. Il leur a ensuite été proposé de démonter l'assemblage sur leurs ordinateurs pour le remonter enfin. A chaque fois qu'un mauvais composant était installé, un signal d'alerte apparaissait sur l'écran. Et ce, jusqu'à ce qu'ils se servent. Atelier
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La SNCF annonce à son tour une expérimentation permettant de recharger son passe Navigo mensuel ou hebdomadaire directement sur Internet, grâce à un lecteur de carte à puce fourni gratuitement aux volontaires. La RATP a fait une annonce similaire lundi dernier, mais facture le lecteur à 15 ?.Pour accéder au service, les voyageurs SNCF devront se rendre sur le site Web du Transilien, accéder à leur compte et brancher le lecteur. Une fois cette manipulation accomplie, ils inséreront leur passe dans le lecteur et de procéderont au rechargement. Le coût du forfait hebdomadaire et mensuel reste inchangé. 1.000 "testeurs" seront choisis par la SNCF parmi les 30.000 possesseurs de passe Navigo semaine ou mois. Pour l'aider à mener à bien l'expérience, la compagnie ferroviaire ajoute qu'une hotline sera ouverte pour les renseigner.Le lecteur de la RATP fonctionne de la même façon, mais est facturé 15 euros, remboursable aux volontaires s'ils ne sont pas satisfaits. 100 personnes testent actuellement le service baptisé "Mon e-guichet", pour une durée de trois mois.Si les deux expérimentations se révèlent concluantes, la SNCF et la RATP étendront le service à l'ensemble de leurs clients prochainement, au printemps 2010 pour la RATP. R1T
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Des chercheurs de l'Université de Toronto ont développé une puce capable de déterminer si un patient est atteint d'un cancer et la gravité de la maladie.Aujourd'hui, il faut une salle remplie de supercalculateur pour analyser les échantillons et les tests prennent du temps. Or, les résultats des scientifiques canadiens, qui ont été publiés dans la célèbre revue Nature Nanotechnology, sont très prometteurs puisqu'ils permettent la création d'une puce aussi grande que le bout d'un doigt et suffisamment précise pour déterminer le type de cancer et le stade de sa formation, en seulement une demi-heure. Les enjeux de ce genre de technologie sont énormes et on imagine déjà des outils aussi grands que des smartphones et capables de faire des tests rapides. En plus de réduire les coûts liés à des analyses en laboratoire, les médecins auraient un moyen d'effectuer un premier diagnostic rapide et de prescrire les traitements qui s'imposent sans perdre de temps. La puce est constituée de nanofils équipés de capteurs capables de détecter les biomarqueurs cancéreux, qui sont en fait des molécules biologiques indiquant la présence et la progression de la maladie. Les chercheurs se sont principalement concentrés sur le cancer de la prostate, mais affirment que la puce pourrait, à terme, aussi détecter le VIH ou la grippe porcine. Le circuit intégré en question rentre maintenant dans la phase ingénierie, c'est-à-dire qu'il va falloir essayer de le produire en masse dans des usines existantes, ce qui ne sera pas une mince affaire. Il est donc beaucoup trop tôt pour parler de commercialisation, mais il s'agit d'une étape très importante dans la lutte contre le cancer. PPC
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Le groupe danois d'énergie Dong Energy a inauguré en mer du Nord le plus grand parc éolien marin au monde, avec près d'une centaine d'éoliennes pouvant produire de l'électricité pour couvrir les besoins annuels de 200 000 foyers,.Ce parc, appelé Horns Rev 2, s'étend sur près de 35 km2 à 30 km au large de Blaavands Huk (ouest du Danemark) en mer du Nord et comprend 91 turbines livrées par le constructeur allemand Siemens, d'une capacité de 2,3 mégawatts/heure (MWh) chacune. Il est le premier parc éolien de la planète à être équipé d'un transformateur et d'une plate-forme d'habitation pour 24 personnes chargées de la maintenance et de la surveillance de la production électrique, attendue de 800 gigawatts/heure (GWh) en moyenne par an. Inauguré par le prince héritier Frederik de Danemark, ce parc d'une capacité totale de 210 MW, et d'un coût de 3,5 milliards de couronnes (469 millions d'euros), est le neuvième parc offshore installé au Danemark depuis 1991.Horns Rev 2 est situé au nord d'un autre parc, Horns Rev 1, appartenant à Dong et au suédois Vattenfall, construit en 2002 et renfermant 80 éoliennes d'une capacité de 160 MW. La ministre du Climat et de l'Energie, Connie Hedegaard, a salué, dans un communiqué, un lancement qui "cimente la position du Danemark de champion mondial de l'électricité éolienne". "Près de 20 % de la consommation électrique danoise sont couverts par l'énergie éolienne", a-t-elle souligné, ajoutant que le gouvernement "ne comptait pas s'arrêter là" et prévoit de tripler les capacités offshore dans les 4 années à venir, avec notamment un parc off-shore de 400 MW en 2012 au large de l'île d'Anholt, dans la mer du Kattegat (nord). La capacité totale des neuf parcs offshore du Danemark est de 631 MW. RTBF
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Le Danemark étudie la possibilité de gigantesques réserves d'eau afin de stocker l'électricité éolienne.Dans le cadre d'un projet européen, le centre scientifique Riso-DTU, l'opérateur énergétique Kema et un cabinet d'architectes projettent la réalisation d'atolls. A l'intérieur de ceux-ci serait stockée de l'eau de mer à quelques dizaines de mètres au-dessus du niveau de la mer. L'excès de production d'électricité éolienne permettrait de stocker de l'eau. Quand le réseau le demanderait, l'eau s'écoulerait vers la mer en actionnant des turbines. Le rendement d'un cycle stockage/déstockage est estimé à 80 %. Les batteries se contentent de 70 % et l'air comprimé de moins de 50 %. Le Danemark produit 20 % de son électricité à partir de l'énergie éolienne et vise les 30 % en 2020. Mais le vent est capricieux et l'électricité d'appoint, d'origine gaz et charbon, produit du CO2. Le domaine maritime du Danemark est relativement vaste et peu profond. Les digues mesureraient 70 m de haut, à 50 m au-dessus du niveau de la mer. Les zones de construction doivent connaître de faibles marées. L'expérience du barrage de la Rance, unique au monde, prouve la fiabilité des bétons et des parties métalliques telles les turbines. Sur le plan de la faisabilité, un atoll de 23 km2 stockerait 160 000 MWh et serait doté de turbines d'une puissance totale de 5 000 MW. Un investissement évalué à 6 Md?. FBTP
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La barre des 4 000 MW a été franchie dans l'éolien, avec 465 MW raccordés au 1er semestre 2009 (+36% par rapport au 1er semestre 2008). La production d'électricité à partir d'éoliennes a progressé de 22% par rapport à 2008, avec 3.3 TWh (térawatts-heures) produits au 1er semestre 2009. A titre d'illustration, il aurait fallu plus d'un million de tonnes de charbon pour produire une telle quantité d'électricité dans une centrale thermique. Grâce aux mesures du Grenelle Environnement, le solaire photovoltaïque poursuit sa très forte croissance : 54 MW ont été raccordés au 1er semestre 2009, soit une progression de +265 % par rapport au 1er semestre 2008. Au 30 juin 2009, le par photovoltaïque français comprenait près de 25 000 installations, représentant 135 MW. Le nombre d'installations a plus que doublé en 6 mois. A la demande de Jean-Louis BORLOO, le ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer a conçu un tableau de bord « éolien-photovoltaïque » destiné à suivre, au niveau national et par région, le développement de l'énergie éolienne et de l'énergie solaire. Le premier tableau de bord, publié aujourd'hui, dresse un état des lieux au 30 juin 2009. Ce tableau de bord sera désormais publié chaque trimestre. DD
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Comment les échanges de chaleur - le « bilan radiatif » - de la stratosphère influent-ils sur le changement climatique ? C'est pour répondre à cette question qu'a été lancée la campagne Strapolété* (Stratosphère au Pôle en Eté), volet scientifique de la campagne ballons 2009 du CNES, à Kiruna en Suède.Une campagne doublement originale : c'était la 1ere fois qu'on procédait à des mesures de la stratosphère polaire (entre 17 et 40 km d'altitude) en été. Les scientifiques se consacrent plus volontiers à la formation du célèbre trou d'ozone, à la fin de l'hiver. Beaucoup des instruments utilisés pour les mesures doivent fonctionner sous faible luminosité. Certains ont dû être adaptés pour occulter le soleil. Une 1ere là encore. 8 vols scientifiques se sont succédés de fin juillet au 15 septembre. « La campagne a été un succès total. Les scientifiques ont acquis assez de nouvelles données pour travailler pendant 2 ans et demi », explique Marie-Anne Clair, responsable de l'activité ballon au CNES.La réussite n'était pas gagnée d'avance. Car pour pouvoir lancer le ballon, « il faut un vent de moins de 5 m par sec, et surtout pas de pluie. »Or, à 67° de latitude nord, l'été est très court, les conditions climatiques plutôt capricieuses. Elles vont en se dégradant. Comme en témoigne le récit publié en temps réel (voir lien ci-dessous), c'est à une véritable course de vitesse qu'a dû se livrer l'équipe de 15 techniciens du CNES. CNES
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Une équipe franco-américaine composée de chercheurs du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM) et de la Nasa, a mis en évidence la présence de particules d'eau à la surface de la Lune. Une découverte qui bouleverse les théories jusqu'ici avancées et qui renforce les espoirs de base lunaire et de vols habités. Jusqu'à la découverte de ces chercheurs, les scientifiques avançaient la théorie selon laquelle il pouvait y avoir de la glace dans certaines zones d'obscurité permanente au fond de cratères situés aux pôles et pensaient que le reste de la Lune était entièrement sec. Mais en juin 2009, la sonde spatiale EPOXI de la NASA est passée à 6 millions de kilomètres de la Lune et a pu observer grâce à son instrument de spectroscopie des bandes d'absorption caractéristiques de la molécule d'eau. "Grâce aux observations de la sonde spatiale NASA/EPOXI, nous avons pu démontrer que l'eau est présente en faible quantité sur presque toute la surface de la Lune, à toutes les latitudes supérieures à 10 degrés" a annoncé Olivier Groussin, astronome au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Toutefois "l'eau liquide n'existe pas à la surface de la Lune et les quantités détectées ne sont pas très importantes, de l'ordre d'un demi-litre pour un périmètre équivalent à un terrain de foot" a-t-il précisé. S'il ne faut pas s'imaginer pouvoir aller vivre sur la Lune avec cette très faible quantité d'eau, cette découverte "conforte les espoirs de base lunaire et de vols habités, la présence d'eau à la surface de la Lune pouvant permettre d'éviter de transporter cette ressource indispensable depuis la Terre" explique Olivier Groussin. L'information tombe deux semaines avant le crash volontaire d'une sonde sur la Lune. Elle s'écrasera près du pôle sud du satellite de la Terre pour tenter de détecter des particules d'eau dans la poussière qui sera soulevée par le crash. NASA
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Une nouvelle source de chaleur à moindre coût. Après les panneaux solaires et la géothermie (chaleur puisée dans le sol), les eaux usées intéressent elles aussi les collectivités. La Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) envisage ce type de chauffage dans son futur immeuble, dont les travaux doivent débuter l'an prochain, à Mériadeck, pour une livraison en 2012. Les élus pourraient adopter le projet début octobre. Développé par la Lyonnaise des Eaux, ce procédé inédit en France -la commune de Levallois-Perret développe elle aussi un projet de ce type pour chauffer ses piscines- récupère les calories des égoûts. Ces eaux usées circulent dans le sous-sol à une température de 20 à 23°C. Pour capter cette chaleur, des conduites d'eau doivent être glissées à l'intérieur de ces canalisations et reliées au bâtiment. Le futur immeuble de la CUB, qui donnera à la fois sur le cours du Maréchal-Juin et la rue Jean-Fleuret, sera donc précurseur. Il répondra même à la norme Bepos (bâtiment à énergie « positive », qui produit plus qu'il ne consomme), obligatoire en 2020. La façade sud et la toiture seront ainsi recouvertes de cellules photovoltaïques, soit une surface de 1 240 mètres carrés. Cette énergie (136 000 kWh/an) sera revendue à EDF. Pour réaliser cette opération, la CUB a opté pour un partenariat public-privé avec le groupe de BTP Fayat, le bureau d'études Cofely (Groupe GDF-Suez), spécialisé en efficacité énergétique, et la société d'investissement Babcock & Brown. A 100 % privé, l'investissement s'élève à 24 millions d'euros hors taxe. La CUB, propriétaire du terrain, versera un loyer annuel de 254 000 euros pendant 18 ans 20 minutes
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des chercheurs de l'INRA, de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'Inserm viennent d'identifier et de caractériser une protéine humaine qui a un rôle décisif dans le compactage de l'ADN et donc le verrouillage de l'expression des gènes. Cette découverte ouvre de nouvelles voies de recherche sur le cancer et les maladies héréditaires. Ces travaux sont publiés dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaines (PNAS). Toutes les cellules de notre corps contiennent le même patrimoine génétique. Elles n'utilisent pourtant qu'une partie des gènes portés par l'ADN, ce qui leur permet d'acquérir des fonctions différentes et de former des tissus aussi variés que la peau, le tissu nerveux, musculaire ou intestinal. Mais comment font les cellules pour choisir quels gènes utiliser ? On sait qu'intervient ici la chromatine, formée par l'assemblage de l'ADN et de protéines dans le noyau des cellules. La structure de la chromatine a un rôle primordial sur la façon dont les gènes se comportent. Ainsi, la compaction de la chromatine désactive les gènes, car elle rend l'ADN peu accessible aux enzymes qui permettent leur expression. Il est crucial d'identifier les facteurs qui « commandent » l'activation ou la désactivation de certains gènes dans la cellule car leur altération peut conduire à des maladies génétiques ou à des cancers. Une étude menée par Hélène Bierne, directrice de recherche à l'INRA au sein de l'Unité des Interactions Bactéries-Cellules (Institut Pasteur, Inserm U604, INRA USC2020) dirigée par Pascale Cossart, en collaboration avec d'autres équipes de l'Institut Pasteur et des chercheurs CNRS de l'Institut Gustave Roussy, a permis de découvrir comment la protéine humaine BAHD1 est capable de stimuler la compaction de la chromatine au niveau de certains gènes. En mettant en oeuvre un complexe de protéines qui condensent la chromatine, BAHD1 désactive plusieurs gènes impliqués dans la multiplication ou la survie des cellules. Or, l'expression anormale de ces gènes contribue à des anomalies congénitales ou à l'apparition de cancers. Cette découverte apporte donc un nouvel espoir dans la compréhension des processus de cancérisation et la recherche de nouvelles thérapies anti-cancer. Ainsi BAHD1, qui contrôle la compaction de ces gènes, pourrait être un nouveau marqueur pronostique de l'évolution de certains cancers en servant à repérer les patients susceptibles de développer des métastases. INRIA PNAS
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Le Dr Mononego de l'université de Beer Shiva a démontré la possibilité de tester et de mesurer les réponses immunitaires spécifiques chez des souris portant des gènes humains : il espère ainsi anticiper la réponse immunitaire des malades d'Alzheimer. Des plaques amyloïdes s'accumulent dans le cerveau des malades d'Alzheimer. Le Dr Monsonego a pu déterminer que l'introduction de bêta-amyloïde, peptide responsable de la formation des plaques, dans le cerveau, déclenche une réponse immunitaire naturelle. L'ampleur de cette réponse dépend de certains gènes du système immunitaire, très différents selon les personnes. L'équipe de recherche a humanisé un modèle de souris atteint de la maladie d'Alzheimer, avec un gène spécifique présent chez environ 30 % des membres du groupe d'étude. En stimulant une réponse immunitaire au peptide sur ces souris humanisées, les chercheurs ont constaté une réaction inflammatoire nettement réduite. Ces résultats seraient identiques chez les humains.Cette découverte constitue une piste très prometteuse pour la création d'un vaccin basé sur le terrain génétique et pour le développement d'une approche d'immunothérapie personnalisée. De nouvelles études devront maintenant démontrer la sécurité et l'efficacité du modèle humanisé de souris. MS
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Des chercheurs de l'Université de Tel-Aviv, en Israël, sont arrivés à contrôler la progression du cancer des os grâce à un polymère. Le polymère collé à la masse osseuse agit comme un médicament qui prive les cellules cancéreuses des vaisseaux sanguins nécessaires à sa prolifération. Le produit a été testé sur des souris ayant le cancer des os. 50 % d'entre elles ont vu leur cancer disparaître totalement tandis que chez les autres, la maladie a nettement régressé. Les chercheurs se sont attardés à deux types de cancer des os, l'ostéosarcome, qui attaque surtout les enfants, et les cancers du sein ou de la prostate qui, en métastase, se transforment en cancer des os généralisé. Dans ces cas de maladies, la chimiothérapie n'a malheureusement que très peu d'effets. Maintenant, on souhaite passer au stade des études chez l'humain. On espère au moins ramener la maladie à un niveau qui ne serait plus fatal. Canoe
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Dans le but d'améliorer la conduite nocturne, le projet Drivsco, qui regroupe plusieurs grandes universités européennes,a développé un dispositif qui apprend du comportement de l'utilisateur pour l'assister de manière personnalisée. Et donc repérer les situations où ce dernier présente un comportement inhabituel. Le système interprète si la manière qu'a l'individu d'aborder un virage lui est familière, ou si au contraire elle annonce un manque de concentration et donc un possible danger. S'il conclut à la première hypothèse, il alarme le conducteur sur son comportement inhabituel face au virage en diffusant une alerte sonore. Il peut également l'avertir de la présence d'un obstacle sur la voie, identifié grâce aux capteurs et caméras dont le véhicule est équipé. Concrètement, le dispositif établit un modèle de comportement pour chaque conducteur et pour toutes les situations : conduite sportive ou plus conservatrice, route de montagne ou autoroute... Certaines situations récurrentes, comme l'arrêt à un panneau stop, ne nécessitent pas d'apprentissage du véhicule. Et sont directement incorporées au système. Pour le reste, ce dernier "apprend" en comparant les "évènements visuels structurels" repérés à l'aide de capteurs, et les actions du conducteur. Il va ensuite établir des liens entre l'un et l'autre, en prenant en compte la vitesse du véhicule et l'environnement. En centre-ville par exemple, même à faible vitesse, les évènements marquants et les actions qu'ils engendrent seront très nombreux. Le système établit alors de manière statistique quelles sont les actions récurrentes et les analyse. Cet apprentissage est évolutif, et se poursuit lors de chaque utilisation du véhicule. Drivsco est prévu pour fonctionner dans divers types de véhicules. Atelier
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Des chercheurs de l'Institut Fraunhofer de technologie chimique (ICT) ont développé une batterie innovante à circulation d'oxydoréducteur ("redox-flow"). Ce type de batterie présente l'avantage suivant : lorsqu'elle est déchargée, l'électrolyte fluide à partir duquel elle fonctionne peut être simplement échangé contre un électrolyte neuf, ce qui nécessite autant de temps que de remplir un réservoir d'essence. Pour relever le défi de faire circuler un million de véhicules d'ici 2020 en Allemagne, l'un des problèmes qui reste à régler est celui du stockage de l'énergie. L'une des solutions envisagées est l'utilisation d'accumulateurs lithium-ion ; cependant leur recharge dure actuellement quelques heures, ce qui représente une durée non négligeable pour les conducteurs. Les batteries à circulation d'oxydoréducteur représentent une alternative possible. "Ces batteries sont basées sur des électrolytes liquides. Il est donc possible de les recharger en quelques minutes dans une station : l'électrolyte déchargé est évacué et remplacé par un électrolyte chargé", explique Jens Noack, ingénieur à l'ICT. L'électrolyte qui a été déchargé à la station pourrait y être rechargé, par exemple via une éolienne ou une installation solaire. Le principe de ces batteries n'est pas nouveau : deux électrolytes liquides contenant des ions métalliques, séparés par une membrane qui laisse passer les protons, circulent à travers des électrodes constituées de feuilles de graphite poreux. Lors de cet échange de charges, de l'électricité circule à travers les électrodes. Jusqu'à présent, les batteries à circulation d'oxydoréducteur présentaient un inconvénient : la quantité d'énergie qu'elles pouvaient stocker était beaucoup moins grande que celle stockée par les accumulateurs lithium-ion. L'autonomie des véhicules n'était ainsi que d'environ 25 km, soit le quart de celle des véhicules alimentés par les accumulateurs lithium-ion, ce qui multipliait la fréquence de recharge par 4. "Nous avons pu multiplier l'autonomie par quatre ou cinq, nous approchant ainsi de l'autonomie des véhicules alimentés par des batteries lithium-ion", continue Jens Noack. Le prototype d'une cellule existe déjà, et à présent les chercheurs allemands veulent assembler différentes cellules en une batterie, puis l'optimiser. Ce développement est mené en commun avec des chercheurs de l'Université de sciences appliquées Ostfalia à Wolfenbüttel et Brunswick. Moteurs électriques et moyens de stockage y sont testés sur des véhicules modèles à l'échelle 1/10 (soit d'une taille d'un dixième de celle de véhicules usuels). Une batterie à circulation d'oxydoréducteur a déjà été intégrée dans un véhicule modèle et sera présentée du 13 au 15 octobre 2009 lors du salon eCarTech à Munich. Dans les années à venir, les chercheurs de l'ICT comptent intégrer la nouvelle batterie à plus grande autonomie dans un véhicule. BE
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