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Edito
Science, la fin des dogmes
En début d'année, des scientifiques sont parvenus à transformer des cellules du cerveau d'une souris en cellules sanguines, remettant ainsi en cause le dogme de la prédestination intangible de chaque type de cellule au cours de l'embryogenèse. Au même moment, des chercheurs suédois ont identifié, dans un cerveau adulte, des cellules souches pouvant se différencier et créer des cellules nerveuses, ouvrant ainsi la porte à la possible régénération des cellules nerveuses, que l'on croyait impossible. En cosmologie, l'hypothèse du " Big Bang ", considéré par de nombreux scientifiques comme un dogme quasi religieux, commence à être contesté par un nombre croissant d'astrophysiciens dont certains font l'hypothèse d'un méta-univers, éternel et infini, dont notre univers ne serait qu'un élément. Enfin, en physique, des chercheurs américains et israéliens viennent d'établir que la charge électrique de l'électron pouvait devenir fractionnable dans certaines conditions, ce qui contredit une des grandes lois de la physique. En cette fin de siècle, il n'est pas un domaine de la science dans lequel les certitudes et les dogmes les plus solides ne soient ébranlés ou même purement et simplement réfutés ! Cette remise en cause de dogmes scientifiques que l'on avait fini par croire intangibles rend nécessaire la construction de nouveaux cadres conceptuels et théoriques plus complexes et plus cohérents et nous rappelle avec force qu'une théorie scientifique est une vérité qui n'est jamais absolue ni définitive. Dès les années 30, le grand philosophe des sciences Karl Popper, dans son ouvrage fondamental "La Logique de la découverte scientifique" avait établi qu'on pouvait montrer qu'une théorie n'était pas fausse mais qu'on ne pouvait établir qu'elle était absolument vraie. Pour Popper une théorie ne pouvait être scientifique que si elle était réfutable par l'expérience. Popper opère un renversement de perspective capital puisqu'il montre que la connaissance scientifique procède par élimination d'erreurs et non par accumulation de vérités définitives. Dans cette nouvelle vision de la science, la discussion, la contestation de l'ordre établi et la construction de nouvelles théories sont non seulement acceptées mais encouragées, le seul verdict étant toujours celui de la vérification expérimentale permanente et toujours plus raffinée. C'est ainsi que les deux grandes avancées théoriques de ce siècle, la relativité générale et la mécanique quantique, toutes deux élaborées au cours du premier tiers de ce siècle, n'ont cessé pour l'instant d'être confirmées par des expériences de plus en plus sophistiquées. Mais à présent, l'articulation de ces deux théories majeures dans un nouveau cadre conceptuel cohérent et global constitue un des grands défis scientifiques pour le XXIème siècle. L'Homme sait maintenant que cette quête obstinée d'une connaissance complète et objective du monde, si elle est souhaitable, restera toujours inachevée et n'épuisera jamais la complexité infinie du réel. René Trégouët Sénateur du Rhône
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Selon une étude publiée cette semaine par le cabinet Zona Research, sur un échantillon de 308 entreprises, 59 % des employés interrogés ont indiqué utiliser Internet Explorer (toutes versions confondues) comme navigateur principal. Réalisée en mai 1999, cette étude marque un véritable renversement puisque, en octobre 1998, seuls 40 % des salariés américains utilisaient le logiciel de Microsoft, quelle que soit sa version.Netscape Navigator serait donc désormais distancé par son éternel concurrent. Cette inversion de tendance serait due notamment au fait que la majorité des entreprises imposent le type de navigateur à leurs salariés. 69 % des personnes sondées ont en effet affirmé être encouragées ou contraintes à utiliser un navigateur précis. " Le navigateur ne relève plus d'un choix personnel ", conclut à ce propos Clay Rider, le vice-président de Zona Research. Autre tendance dégagée : les entreprises filtrent de plus en plus les accès à Internet de leurs employés. Comme pour le téléphone, l'objectif est d'en contrôler l'utilisation, afin de diminuer les communications extra-professionnelles. Les entreprises limitent ainsi les accès aux sites autorisés (33 %) ou professionnels (20 %) ou restreignent la durée ou la taille des communications (respectivement 13 et 18 %). ZDNet/20/05/99 http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9396
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Le nombre de foyers européens utilisant Internet devrait tripler d'ici à 2003 pour atteindre le nombre de 47 millions, a indiqué une étude du cabinet britannique Jupiter Communications, relayée par l'agence financière Bloomberg. Principal facteur de cette évolution, selon Jupiter Communications : la multiplication des offres d'accès gratuit à Internet. En revanche, le temps passé par les internautes sur le Web devrait peu évoluer, freiné par le système de la connexion payante, selon ce même cabinet. Au Royaume-Uni, Dixons Plc, spécialiste de l'électronique, a été le premier à se lancer dans l'accès gratuit à Internet. En quelques mois, son service a gagné plus d'un million d'utilisateurs. Depuis, une douzaine d'entreprises lui ont emboîté le pas. ZDNet http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9427
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D'après une grille d'évaluation élaborée par la London School of Economics, six des dix meilleurs sites d'entreprise du monde sont européens. La première place a été décernée au site de Lufthansa, suivi par celui de la chaîne de supermarché anglaise Tesco, et celui de British Telecom. La société américaine la mieux placée, IBM, arrive en 4e position, suivi de British Airways. Parmi les six sites européens faisant partie du top ten, trois sont allemands et trois anglais. Les chercheurs se sont appuyés sur sept critères, dont l'ergonomie, l'information sur les produits et la société, les possibilités de vente en ligne ainsi que le service clientèle. Les sites japonais brillent par leur quasi-absence. Seuls Japan Airlines et Toshiba ont réussi a rejoindre la sélection des 30 meilleurs sites. Le site du vainqueur, Lufthansa, a été apprécié pour la facilité d'accès aux informations sur les vols et les aéroports ainsi que pour ses ventes aux enchères en ligne de billets d'avions invendus. Le site de Tesco a été bien noté pour l'efficacité et la simplicité de ses services de vente en ligne, démontrant qu'Internet peut représenter un moyen très pratique de faire ses courses. Les News http://www.lesnews.net/
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Le courrier, même postal, n'échappe pas à l'électronique : les services postaux américains testent en effet actuellement un système d'affranchissement électronique des lettres. Baptisé Information Based Indicia, ce projet consiste en pratique à troquer les timbres collants traditionnels contre de simples codes-barres, que les employés des bureaux de poste liront à l'aide de scanners. Selon CNN Interactive, plusieurs solutions sont actuellement à l'étude. E-Stamp, la première société à avoir obtenu l'agrément des services postaux, propose d'acheter les timbres électroniques sur Internet, puis de les stocker dans un appareil périphérique d'affranchissement, le Postal Security Device, à brancher sur le port imprimante du PC. À l'inverse, Stamps.com, une société située à Washington, propose une solution purement logicielle permettant d'acheter les timbres en ligne et de les imprimer sur les enveloppes à l'aide d'une imprimante conventionnelle. Du côté de la poste américaine, on ne voit que des avantages à ces systèmes qui devraient soulager en partie ses services de la tâche, onéreuse et fastidieuse, de l'affranchissement du courrier. Les bureaux de poste devraient être équipés du matériel permettant la lecture des timbres codes-barres d'ici à la fin de l'année 2000.
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L'internet est trop lent. Les 150 millions d'internautes dans le monde en savent quelque chose. Victime de son succès et de la multiplication des applications de plus en plus gourmandes en puissance (transfert de fichiers, images, vidéoconférence...), le Réseau mondial fonctionne au ralenti. Heureusement, les industriels et les opérateurs promettent l'arrivée de plusieurs technologies qui permettront d'atteindre des vitesses de transmission de 100 à 4 000 fois supérieures à celle des modems classiques. Dans quelques mois, les internautes auront le choix entre le câble, le téléphone dopé par la technologie ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) et le satellite. La plupart des entreprises situées dans les quartiers d'affaires bénéficient déjà d'accès à haut débit. Mais seulement quelques centaines de milliers de particuliers ont droit au même traitement. Yves Cascales, directeur de France Télécom DSL, adopte une approche plutôt conservatrice, estimant que l'accès à haut débit ne s'adressera probablement qu'à une faible proportion des internautes : 10 % à 15 %, ceux qui utilisent la Toile de façon intensive plus de 30 heures par mois. Ces internautes ne veulent donc plus payer au temps passé sur Internet, mais acheter, par forfait, une puissance de transmission. Les opérateurs de téléphonie fixe, par laquelle transite aujourd'hui la quasi-totalité du trafic Internet vont bénéficier d'une seconde jeunesse grâce à la technologie de l'ADSL. Elle devrait se développer rapidement, en raison de sa facilité d'installation et l'absence de travaux de génie civil. Il suffit d'installer des équipements ADSL dans les centres téléphoniques locaux et un modem spécial chez le client final. Là encore, c'est aux Etats-Unis que cette technologie se développe très rapidement, puisque en un an, de fin 1998 à fin 1999, près de 2 millions de lignes devraient être équipées. En Europe, l'ADSL est encore au stade d'expérimentation même si Deutsche Telekom a annoncé sa commercialisation depuis avril. Selon le cabinet d'études Datamonitor, 5,5 millions de lignes devraient être installées en 2002. En France, l'opérateur historique, France Télécom, a testé l'ADSL dans plusieurs villes, comme Noisy-le-Grand, Rennes, Le Mans, Nice ou Bourges. Satisfait de ces tests, il a déposé auprès de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) un dossier d'homologation tarifaire qui doit être visé avant un déploiement commercial. L'Internet à haut débit pour le grand public viendra aussi du ciel. Avec sa constellation de 80 satellites en orbite basse, Skybridge sera en mesure d'offrir le haut débit à 20 millions d'internautes connectés en même temps. Skybridge s'attaque au principal noeud d'engorgement du réseau Internet, la "boucle locale", qui relie, via la ligne téléphonique, l'ordinateur au fournisseur d'accès à Internet. Avec Skybridge, l'abonné sera relié par satellite à son fournisseur d'accès, via une petite antenne installée sur le toit, à une vitesse de 20 Mégabits pour les particuliers et 200 Mégabits pour les professionnels.
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Comment convaincre ceux qui n'aiment pas les computers d'acheter tout de même du matériel hi-tech ? C'est la question que ne cessent de se poser les plus grands constructeurs. Fin 1999, 57% des foyers américains seront équipés d'un ordinateur personnel. Reste les 33% encore allergiques... Pour eux, les industriels numériques sont en train de multiplier les appareils qui permettent, sans ordinateur, d'avoir tout de même accès au net. De nouveaux terminaux comme le Touch one d'Alcatel intègrent une messagerie et un accès au web. L'iPhone d'Infogear combine également une messagerie et un navigateur : la petite console qui permet toutes ces utilisations se branche facilement au téléphone et demeure beaucoup moins effrayante que l'habituel PC... La société Coolman vient même d'inventer un appareil qui a les fonctions d `un ordinateur, la puissance d'un ordinateur mais ressemble à tout sauf à un ordinateur... La machine se présente sous la forme d'une console noire, façon magnétoscope, qui se branche directement sur la télé (il fallait y penser). Il a été conçu pour être placé dans le coin hi-fi, au milieu du salon, plutôt que dans un bureau et " a pour but de réunir toute la famille autour de lui ". Pour ne pas effrayer ceux qui sont allergiques au clavier, Coolman fonctionne à la voix. Quelques mots et vous voilà en train de surfer sur le net, un autre ordre et c'est votre messagerie électronique que vous relevez, deux ou trois phrases et le chauffage de la maison se met en marche automatiquement. Fonctionnant également en mode traditionnel, il peut être utilisé grâce à une souris sans fil ou un écran à touches. Coolman est conçu comme un ordinateur domestique qui permet de contrôler les systèmes électroniques de la maison et de laisser des messages vidéo aux autres membres de la famille. Coolman peut être programmé ou consulté à distance via un téléphone portable ou un autre ordinateur. Il devrait être commercialisé en juillet prochain. Son prix n'a pas encore été fixé.
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Hewlett-Packard et la société de livraison rapide UPS s'associent dans une solution d'envoi et de suivi à la trace des documents papiers via le web. HP utilise pour cela une imprimante doublée d'un scanner, la HP 9100C. Connectée au réseau, celle ci peut envoyer des documents au format pdf, et accompagnés de fichiers attachés au format tiff. Quant à UPS, la société a développé un logiciel, intégré dans le dispositif d'HP, UPS Document Exchange, qui assurera le suivi de l'envoi. Pour appuyer la sortie de leur offre commune, HP et UPS citent une étude d'Intelliquest, qui prévoit que 35% du marché de la livraison de documents en moins de 24 H passera par le web. OI Informatique http://www.01-informatique.com/actus/1/1447.html?Indice=1
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Le chiffre d'affaires d'Internet a atteint 7,8 milliards de dollars en 1998, enregistrant une hausse de 71% par rapport à l'an dernier, d'après les derniers chiffres publiés par IDC. Selon le cabinet d'études américain, il devrait croître de 60 % par an et dépasser les 78 milliards de dollars en 2003. Les Etats-Unis, avec 4,6 milliards de dollars, représentaient plus de la moitié du marché en 1998 et devraient se maintenir à ce niveau l'an prochain. D'après IDC, le marché européen, qui arrive en deuxième position, devrait croître de 67,1 % par an au cours des cinq prochaines années. ZDNet http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=9486&Rub=2&Dat
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Une étude de marché prédit l'explosion des ventes d'ordinateurs de poche qui permettent l'accès à la Toile, au courrier électronique, aux agendas synchronisables avec d'autres ordinateurs, etc. le tout sans fil. Avec une augmentation de 47% par rapport aux chiffres de 1998, le nombre de ces petites machines atteint plus de 5,7 millions, et les prévisions de Dataquest, l'une des unités d'étude de marché du Gartner Group, évaluent la croissance annuelle à 30% par an jusqu'en 2003 amenant ainsi le nombre de "pico-machines" à 21 millions de par le monde, s'enthousiasme le plus technophile des quotidiens, le San Jose Mercury News (SJMN). Il ajoute que le taux de progression des ventes des ordinateurs de poche pourrait être de deux ou trois fois supérieur à celui des PC grâce aux nouvelles technologies de connexion à l'internet sans fil que la plupart d'entre eux intègrent. S&T Presse http://www.france-science.org
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L'ordinateur personnel est loin d'être devenu un outil obsolète et sa popularité va aller en s'accroissant grâce à des prix plus bas, une plus grande puissance, davantage de fiabilité et une utilisation plus facile, estime Bill Gates, PDG de Microsoft, dans Business Week. "Prédire la fin imminente de l'ordinateur personnel (PC) est devenu un rituel depuis quelques années, et chaque année, le PC a contredit les pessimistes", écrit Bill Gates dans la dernière édition du magazine financier. Le patron de Microsoft souligne que le ventes ont augmenté de 19 % en rythme annuel au 1er trimestre de 1999, et que "bien plus" de 100 millions de PC seront vendus cette année dans le monde."Pour la plupart des gens à la maison et au travail, le PC va rester le principal outil informatique", les utilisateurs préférant toujours un grand écran et un clavier de taille normale pour gérer leurs finances, écrire leur courrier, accéder à des pages internet ou à des jeux complexes, prévoit Bill Gates. Et les équipements conçus sur la plate-forme PC seront compatibles entre eux, prédit-il également. Journal de Montréal http://www.journaldemontreal.com/
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Les succès de Télé2 créent des remous : Cegetel baisse ses tarifs jusqu'à 32% pour les appels longue distance ; 9 Telecom suit le mouvement, mais seulement sur l'offre grand public en heures creuses. "Nous baissons nos tarifs car nous suivons la tendance du marché, pas celle de Télé2", a expliqué mercredi Thierry Gattegno, directeur général du 7, en présentant les baisses de tarifs téléphoniques de Cegetel qui entreront en vigueur le 1er juin prochain sur les offres aux particuliers et aux professionnels. Et d'ajouter que "le seul concurrent de Cegetel est et reste France Télécom". Or, le même jour, le directeur général de la branche professionnelle et grand public de Cegetel déclarait à l'AFP : "le 7 a décidé d'entrer dans la bagarre et d'être le moins cher du marché". Un propos qui a le mérite de la clarté. L'opérateur au petit bonhomme vert a annoncé des baisses de 32% sur les appels longue distance, ramenant à 0,45 F HT la minute. Pour sa part, 9Telecom a également annoncé des baisses mais uniquement sur les offres grand public en heures creuses. Directement visé, Télé2 ne semble nullement dérangé par ces baisses puisque son directeur marketing souligne qu'il ne pratique pas le crédit-temps (60 centimes par appel pour Cegetel), considéré par beaucoup de clients comme un piège destiné à alourdir les factures. Network News/20/05/99 http://www.vnunet.fr/NN/index.htm
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Le groupe italien Omnitel (racheté à Telecom Italia par l'Allemand Mannesmann) lancera à la fin juin le premier service au monde capable de donner un accès à l'internet à travers un téléphone portable, a indiqué le patron du groupe Silvio Scaglia mercredi. Selon M. Scaglia, ce nouveau service qui permet de faire converger les ordinateurs, l'internet et les téléphones portables, appelé Omnitel 2000, devrait compter 1,5 million d'usagers au bout de trois mois de commercialisation. "Il s'agit d'une idée et de trois technologies et l'aspect le plus important sur le plan technique est la reconnaissance vocale. C'est un grand pas en avant, une plate-forme qui mettra tout ensemble, de la vie professionnelle à la vie privée", a ajouté l'administrateur délégué d'Omnitel. "C'est la première fois au monde que l'on lance un portable internet avec des mécanismes de masse et que c'est expérimenté, ici, en Italie", a-t-il indiqué. A la fin de l'année, le groupe espère atteindre la barre des 60 millions de connexions. Le service qui comptera initialement environ 80 produits (musique, économie, informations, commerce en ligne, etc..) ne sera totalement opérationnel qu'en septembre. M. Scaglia a estimé que ce service a un marché potentiel équivalent aux utilisateurs du téléphone en Italie, soit 50 millions de personnes. Omnitel 2000 est accessible à travers l'internet, à travers les téléphones portables utilisant des protocoles d'application sans fil ou à travers la reconnaissance vocale.
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250 millions aujourd'hui. Quatre fois plus dans cinq ans. En soi, l'explosion programmée des ventes de téléphones portables n'a rien d'exceptionnel. Car à l'instar des entreprise de la bulle Internet, l'industrie du téléphone mobile est abonnée aux succès rapides et aux taux de pénétration fulgurants. La France n'échappe évidemment pas à cette déferlante. Ils étaient moins de 7 millions à s'être abonnés au téléphone sans fil au mois de mars 1998. Un an plus tard, ils sont plus de 12 millions. Premiers à se lancer dans cette innovation technologique en France, Alcatel et Cegetel proposent depuis quelques semaines un service baptisé E-media. En plus du transport de la voix, le téléphone offre désormais la possibilité de recevoir des données écrites ou graphiques pour la consultation de la météo, du trafic routier ou des horaires des salles de cinéma. Le WAP est ainsi une adaptation du Web aux exigences techniques du téléphone mobile. Les coûts restent cependant élevés et les temps de réponse traînent en longueur. Mais ce n'est qu'un début. L'arrivée imminente du GPRS (General Packet Radio Service), une extension de la norme GSM (Global System for Mobile Communications) qui autorisera des vitesses de transfert dix fois supérieures à celles que nous connaissons aujourd'hui, ouvre la voie à une convergence totale entre Internet et le téléphone portable. . Mais alors que cette nouvelle technologie n'a pas encore fait son entrée sur le marché, constructeurs et opérateurs préparent déjà à coups de centaines de millions de francs l'avènement de l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), une autre norme de téléphonie mobile offrant des vitesses de transmission bien supérieures au GPRS. De quoi dérouter plus d'un abonné, pour qui le portable n'était jusqu'à présent qu'un simple colporteur de voix. Détail d'importance, il faudra le plus souvent changer de téléphone pour bénéficier de ces nouvelles évolutions. Et même si l'idée de recevoir des photographies ou de la vidéo sur son portable peut paraître séduisante, il n'est pas certain que le grand public y trouve un réel intérêt.
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Le nombre d'abonnés américains utilisant des services d'informations "sans fil" pourrait plus que décupler au cours des quatre prochaines années. C'est la principale conclusion d'une enquête de Dataquest. Alors qu'ils n'étaient que 1,4 million en 1998, ils passeraient de 3 millions cette année à plus de 36 millions en 2003, pour un marché évalué à 3 milliards de dollars. Plusieurs autres études récentes ont montré que la marché du sans fil dans son ensemble (équipements, services de voix et de données) allait connaître une forte croissance au cours des prochaines années. Selon Dataquest, ce sont les systèmes de pagers équipés d'une voie de retour ("Two-way paging") et les services de messages courts (SMS, pour "short messaging service", comportant entre 100 et 300 signes), qui mèneront la danse. Près de 67% des utilisateurs auront recours au SMS. La société d'étude estime également que la majorité des utilisateurs du sans fil le feront dans le cadre de leurs activités professionnelles. Les promesses du sans fil excitent bien des appétits, à commencer par ceux de l'inévitable Microsoft, qui est associé à Qualcomm dans WirelessKnowledge. Cette joint-venture vient de racheter Metricrom, un fournisseur de services sans fil venu rejoindre la dizaine de partenaires qu'elle comptait déjà. L'Expansion http://www.lexpansion.com/
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Le groupe Open eBook Authoring vient de publier l'ébauche de la version 1.0 de ses spécifications pour la publication de livres en version électronique sur Internet et différents supports multimédias. Le futur standard, basé sur les spécifications des langages HTML et XMS qui définissent le World Wide Web, a été présenté mardi 25 mai à une cinquantaine de représentants de l'industrie émergente du livre électronique, parmi lesquels des éditeurs, des pionniers du livre électronique, des distributeurs, des libraires, ainsi que des fabricants de logiciels et de matériels informatiques." C'était très important pour le succès de l'industrie du livre électronique de proposer un standard commun aux éditeurs et aux consommateurs à partir duquel seront formatés tous les livres électroniques ", a déclaré à l'agence de presse américaine PRNewswire, Dick Brass, vice-président chez Microsoft pour les technologies émergentes. Le groupe Open eBook (openebook.org) a été mis en place à la suite d'une proposition de Microsoft, il y a sept mois, de créer un standard pour ce type de publication. brève @RT Flash
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Après avoir réprouvé ces nouveaux procédés, les cinq majors discographiques, Universal, BMG, Sony, EMI et Warner (soit 80 % de la production musicale de la planète) se sont résolues à vendre de la musique dématérialisée, via le Web. Un tournant dans l'histoire discographique, un tremblement dans les fondements de l'industrie musicale. "En moins de quatre mois, l'industrie musicale est passée de pleurnichements sur le piratage des droits d'auteur avec le MP3 à des investissements massifs dans la recherche et les essais", soulignait récemment Mark Hardie, du bureau d'études Consultants Forrester Research, basé à Cambridge (Massachusetts). Les maisons de disques n'avaient pas le choix. Soit elles continuaient à voir leur pactole de 12 milliards de dollars (66 milliards de francs environ) rogné par la distribution en ligne de titres musicaux, soit elles passaient à l'offensive, même si, à moyen terme, il faudra licencier des employés et faire une croix sur une partie des stocks de disques compacts. En décembre dernier, réunis par l'association des maisons de disques américaines (RIAA) et par la fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI), "les patrons" de la musique avaient décidé de collaborer avec les sociétés qui proposent des solutions "anti-MP3": IBM, Microsoft, Sony ou Toshiba. Ce regroupement de 150 professionnels de la musique et des géants des nouvelles technologies s'était baptisé Secure Digital Music Initiative (SDMI). Depuis, la panique de voir se succéder les annonces de nouvelles technologies destinées à distribuer la musique par le réseau emballe la machine. Le 5 mai, le SDMI réunit ses membres à Londres pour les avertir de la mise en circulation à Noël, d'un appareil audio portable aux normes définies par une association internationale d'industriels de la musique. C'est trop tard. Universal et BMG déclarent deux jours après vouloir se lier avec l'opérateur téléphonique américain ATT, et le groupe électronique japonais Matsushita Electric Industrial. Universal et BMG seraient chargées de fournir le contenu, ATT d'assurer la transmission et la facturation, Matsushita de mettre au point un système prévenant la copie illégale. Le 12 mai, nouvelle alliance inattendue: Sony se fiance avec Microsoft. La société de Bill Gates pense utiliser Windows Media 4.0. et ses investissements dans le câble comme moyen de distribution du contenu de Sony. Et non pas uniquement son fonds musical, mais aussi tout son catalogue vidéo. La guerre continue. Libération http://www.liberation.com/multi/cahier/articles/sem99.21/cah990521a.html
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Les physiciens ne respectent rien. Pas même e, la sacro-sainte charge élémentaire de l'électron, censée être indivisible. Il y a deux ans, des équipes françaises et israéliennes démontraient l'existence de quasi-particules possédant une charge égale à e/3. Aujourd'hui, les Israéliens remettent ça avec les mêmes entités, chargées cette fois à e/5. Les quasi-particules ont été "inventées" en 1983 par l'Américain Robert Laughlin pour expliquer certaines observations faites lors d'expériences sur l'effet Hall quantifié. Découvert en 1879, l'effet Hall "traditionnel" décrit la formation d'une tension à travers un fil métallique parcouru par un courant électrique et placé dans un champ magnétique perpendiculaire. Les physiciens ont en fait réalisé plus tard que ce potentiel est dû au déplacement des électrons vers un côté du fil. Ce n'est que dans les années 1980 que sa variante quantique fut mise en évidence. Robert Laughlin a alors mis au point sa théorie des quasi-particules. Il s'agit en fait d'électrons liés aux lignes de flux, les "éléments" du champ magnétique. Ces particules composites se comportent comme si la charge de l'électron était divisée par le nombre de ces lignes. Par exemple, une quasi-particule à e/3 - la première jamais observée - apparaît comme un électron combiné à trois lignes de flux. "Chaque électron ne peut se lier qu'à un nombre impair de quantum de flux, explique Gérard Martinez, directeur du Laboratoire des champs magnétiques intenses (CNRS, Grenoble). Car ces quasi-particules doivent respecter l'antisymétrie des fermions dont les électrons font partie." Deux ans après l'identification des premières d'entre elles, l'équipe du Braun Center for Submicron Research (Rehevot, Israël) vient aujourd'hui de franchir une nouvelle étape dans leur étude en mesurant des charges électriques égales à e/5. Ces recherches, qui valurent le prix Nobel à Robert Laughlin en 1998, ont jeté un petit pavé dans la mare de la physique. Les livres scolaires prêchant l'indivisibilité de la charge élémentaire de l'électron ne vont peut-être pas tarder à être mis au placard. Infosciences http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.phtml?Ref=233
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Tout a commencé par un coeur virtuel. Un coeur qui, grâce à quelques équations mathématiques, simule les réactions biochimiques, électriques et mécaniques d'un coeur réel. Mis au point par la firme américaine Physiome Sciences, ce coeur a déjà été utilisé dans le cadre de plusieurs recherches médicamenteuses. Il a notamment été testé pour le traitement de l'arythmie cardiaque et la mise au point d'un nouveau médicament dans ce domaine. En s' associant à l'entreprise britannique PA Consulting, Physiome espère aller beaucoup plus loin : elle veut créer un système immunitaire virtuel. La volonté des deux sociétés est de créer des outils qui permettent, en court-circuitant les longues études cliniques, de raccourcir le délai entre la mise au point d'un nouveau traitement et son arrivée sur le marché. Elles ont choisi de recréer le système immunitaire humain afin de pouvoir tester des traitements efficaces dans des affections aussi différentes que les maladies inflammatoires, l'arthrite ou les maladies auto immunes. Le Pharmaceutical Research and Manufacturers of America, une association regroupant les plus grands labos américains, a affirmé que ce type d'outil informatique permettrait de faire gagner 15 ans et près de 500 000 dollars pour chaque nouveau médicament mis sur le marché. La troisième étape devrait consister en la mise au point d'un corps humain totalement virtuel : un physiome humain. De la même façon que le génome humain a pour objet de dresser une carte des codes génétiques humains, le physiome devra répertorier l'ensemble des dynamiques physiologiques. Transférables http://www.transfert.net/mag/reportag/mail/pages/mfmel091.htm
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Nature http://www.nature.com/ New-York Times http://www.nytimes.com/yr/mo/day/news/national/science/sci-clone-aging.html La brebis clonée Dolly serait née prématurément vieille, selon une étude consacrée à ses chromosomes, qui montre qu'elle pourrait souffrir de vieillissement accéléré. Dolly, qui est devenue célèbre en 1997 pour avoir été le premier mammifère issu d'une cellule d'un animal adulte, est en apparence parfaitement normale, mais est génétiquement six ans plus vieille que son âge. Parmi les auteurs de cette découverte figurent des membres de l'équipe scientifique qui a réalisé le clonage de Dolly à l'institut Roslin d'Edimbourg. Les anomalies chromosomiques observées pourraient avoir des implications en cas de clonage d'un être humain, Les télomères, séquences d'ADN qui occupent l'extrémité des chromosomes, qui joueraient une rôle dans le processus de vieillissement, sont plus courtes chez Dolly que chez une brebis de son âge. Deux autres moutons clonés, obtenus à partir de cellules d'embryons, présentent dans une moindre mesure les mêmes caractéristiques, ce qui semble indiquer que les gènes du clone reflètent l'âge du sujet adulte à partir duquel il a été cloné. brève @RT Flash
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Les femmes souffrant des kystes du sein, des boules que l'on peut sentir à la palpation, auraient plus de risque en moyenne de développer un cancer du sein, selon une étude écossaise. Sept pour cent des femmes des pays les plus riches ont des kystes du sein. Les kystes sont des grosseurs formées d'une cavité, contenant généralement une substance liquide ou molle, entourée d'une paroi. L'équipe écossaise du département de sénologie (spécialisée dans le traitement des maladies du sein) au Western General Hospital d'Edinburgh a cherché à vérifier si le risque de cancer pour les femmes porteuses d'un kyste de type I était supérieure à celles ayant une boule rangée dans la deuxième catégorie. L'étude a porté sur 1.374 femmes qui se sont présentées avec un kyste palpable, entre 1981 et 1987, dans l'unité spécialisée de cet hôpital. Les tissus des kystes ont été analysés et les données sur d'éventuels facteurs de risque de cancer du sein (par exemple risque familial) ont été enregistrées. Les statistiques (diagnostics, hospitalisations) du service national de santé publique d'Ecosse ont servi à calculer la fréquence du cancer du sein dans la population féminine générale pour établir la comparaison. Les chercheurs ont pu ainsi constater une fréquence accrue du risque chez l'ensemble des femmes étudiées présentant un kyste palpable, quelle que soit sa catégorie. Le risque le plus élevé a été enregistré parmi les femmes de moins de 45 ans, groupe d'âge qui est aussi le plus susceptible de développer des kystes. Le risque décroît ensuite à des âges plus avancés, selon l'étude. AFP/21/05/99 http://www.actualinfo.com/
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New England Journal of Medcine http://www.nejm.org/content/1999/0340/0021/1672.asp De nouvelles thérapies seront nécessaires pour supprimer toute trace de virus de l'immunodéficience humaine (VIH) chez les personnes infectées. Les trithérapies permettent chez certains patients de faire baisser la présence du virus à des taux indétectables avec les moyens actuels mais des études ont déjà montré que le VIH restait caché dans des sortes de réservoirs. Les professeurs Linqui Zhang et David Ho, du Centre de recherche sur le SIDA Diamond à New York, ont examiné les transformations génétiques de cellules infectées provenant de ces réservoirs chez huit personnes. Ils ont observé, au fil de leur multiplication, des changements importants dans leur matériel génétique. Cette évolution, selon les spécialistes, est "sans doute due à une réplication résiduelle" du virus, "même si c'est à un niveau extrêmement bas". Une équipe de la faculté de médecine de l'université Northwestern à Chicago (Illinois), menée par le Pr Manohar Furtado, a elle aussi mesuré dans des cellules de ces réservoirs les changements dans la concentration d'acide désoxyribonucléique (ADN) et d'acide ribonucléique (ARN), les supports du message héréditaire, du virus. Ils ont observé qu'après un rapide déclin, les niveaux se sont stabilisés, ce qui laisse entendre, selon eux, que le nombre de nouvelles cellules infectées est égal au nombre de cellules infectées qui meurent. "Il est déconcertant de constater que les thérapies antirétrovirales soi-disant très actives ne sont en fait pas toujours assez actives", notent les auteurs de l'étude en estimant que pour faire disparaître le virus, il faudra "se concentrer sur la possibilité d'intensifier encore les traitements". "Ces résultats s'ajoutent à d'autres découvertes indiquant qu'il semble impossible de supprimer le VIH avec les médications actuellement approuvées", a souligné par ailleurs le Pr Anthony Fauci, directeur de l'institut national sur les allergies et les maladies infectieuses (NIAID). brève @RT Flash
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En 1846, l'Américain William Morton utilisait pour la première fois l'éther comme anesthésique. Depuis, ce domaine a fait d'énorme progrès et l'éther, comme le chloroforme, ont été remplacés par des composés fluorés beaucoup plus efficaces et surtout mieux tolérés. Néanmoins, si leur utilisation s'est largement répandue, la compréhension de leurs mécanismes d'action est demeurée sommaire. Jusqu'à aujourd'hui... Une équipe française vient en effet de mettre en évidence leur cible : des canaux à potassium exprimés dans les cellules du système nerveux central. En clonant et en exprimant les canaux ioniques perméables au potassium, les chercheurs de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (CNRS, Sophia-Antipolis) ont récemment identifié une nouvelle famille de ces canaux chez les mammifères. Constitués d'un pore à deux domaines en tandem et de quatre segments transmembranaires, deux d'entre eux, TREK-1 et TASK, ont montré une activité électrique similaire à celle induite par les agents anesthésiques. "Nous avions le sentiment qu'une molécule capable de provoquer une perte de conscience, d'effacer la mémoire et myorelaxante devait induire une perte d'excitabilité des neurones du système nerveux central, explique Michel Lazdunski, directeur de l'Institut. Or, cette excitabilité dépend de la balance entre les canaux activateurs et inhibiteurs, comme ceux à potassium." Les expériences ont révélé qu'en ouvrant ces canaux, le chloroforme, l'éther, l'halothane et l'isoflurane hyperpolarisent les cellules nerveuses et freinent la génération des potentiels d'action, donc la communication entre neurones. "Il est important que, 150 ans après la découverte des anesthésiques volatiles, nous comprenions enfin comment ils fonctionnent", ajoute Michel Lazdunski. Outre un formidable pas en avant en recherche fondamentale, ces travaux constituent également la promesse de voir naître de nouvelles molécules encore plus efficaces et surtout dénuées des effets secondaires cardiovasculaires et respiratoires propres aux produits actuels. "Il serait également intéressant de connaître l'implication de ces canaux dans le coma ou dans les mécanismes de la mémoire ; les anesthésiques mimant le premier et effaçant la seconde", conclut Michel Lazdunski. Info Science http://www.infoscience.fr/index.phtml
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Les nouvelles technologies ont contribué à hauteur de 0,5 point à la croissance économique de 1998 (3,2 %) . Cette évaluation repose sur des calculs encore approximatifs. Aucune étude statistique n'est disponible pour 1998. Les derniers calculs précis portent sur 1997. Ils font déjà état du poids important des nouvelles technologies dans l'activité économique. " En 1997, les technologies de l'information et de la communication (informatique, télécommunications, électronique communication) ont engendré 5 % du PIB (et non de la croissance), soit davantage que l'industrie automobile et l'énergie réunies ", écrit ainsi l'Insee dans une étude rendue publique aujourd'hui (*). Avec un chiffre d'affaires de 186 milliards de francs (28,4 milliards d'euros), la France se situerait ainsi au quatrième rang mondial pour cette activité selon l'Insee. Mais seuls 149.000 personnes y seraient employées. Cela représente seulement 1 % de l'emploi salarié dans les secteurs marchands. Il est à noter que le champ retenu par les statisticiens va au-delà de la high-tech, puisqu'il inclut des activités de communication parfois très anciennes (édition, imprimerie, audiovisuel). Hors secteur de la communication, les technologies de l'information et la communication (TIC selon le vocable officiel) ne représentent plus que 3,5 % du PIB. Part grandissante de services. Les télécommunications et l'informatique ont un poids sensiblement équivalent au sein de la high-tech. Le chiffre d'affaires des télécommunications atteint ainsi 256 milliards de francs (39 milliards d'euros). Pour les deux tiers, ce sont les services qui y contribuent. Et avec le développement des téléphones portables, cette part devrait s'accroître rapidement au détriment de l'industrie des équipements. Le poids prépondérant des services est aussi constaté dans l'informatique. Ils sont les premiers bénéficiaires de l'essor du secteur. Mais la part de l'industrie n'est pas complètement négligeable. Les fabricants français d'ordinateurs contribuent à hauteur du tiers au chiffre d'affaires du secteur informatique. L'étude de l'Insee souligne que " la production française d'ordinateurs est orientée vers des produits complexes, comme les grands systèmes informatiques destinés aux très grosses entreprises, même si la fabrication d'ordinateurs personnels est loin d'être négligeable ". Il faut toutefois préciser que la production d'ordinateur personnels inclut l'importation des pièces maîtresses (microprocesseur) de ces PC. Tribune/27/05/99 http://www.latribune.fr/Tribune
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Environ un tiers de la croissance économique américaine est désormais engendré par les technologies de l'information, a indiqué mardi le secrétaire américain au Commerce, William Daley qui voit dans le développement rapide du commerce électronique l'émergence d'une économie numérique. Il a aussi relevé que la forte diminution des prix des équipements des technologies de l'information (ordinateurs, fax, téléphonie etc...) ont fait baisser l'indice général des prix d'au moins un point de pourcentage. Malgré l'impact déjà important de ces technologies et l'accroissement rapide du commerce électronique -- les ventes de détail effectuées via internet ont triplé en 1998 -- elles ne comptent encore que pour moins d'un pour cent du total de ces transactions, a relevé M. Daley, en ouvrant une conférence sur l'impact des technologies de l'information sur l'activité économique. Et même si les échanges commerciaux électroniques entre entreprises sont quatre à cinq fois plus élevés, ils représentent aussi moins d'un pour cent des 9.000 milliards de dollars que pèse l'économie américaine, a-t-il dit. Toutefois, a ajouté M. Daley, "le potentiel du commerce électronique pour changer la manière dont on travaille, dont nous faisons les courses, ... obtenons nos informations ... et menons nos affaires, est énorme". Au cours des dix dernières années les entreprises ont pu, grâce à l'ordinateur, mieux gérer leurs stocks et avec le développement du commerce électronique "cette gestion sera encore plus efficace", a-t-il prédit. Selon un communiqué du département du Commerce citant la firme de recherche privée Forrester, le volume du commerce électronique double tous les 12 à 18 mois. En 1998, 32% des utilisateurs d'internet ont effectué des achats en ligne contre 8% en 1995. Les transactions inter-entreprises sur internet ont totalisé 43 milliards de dollars en 1998 et devrait atteindre 109 milliards d'ici la fin de 1999 et 1.300 milliards en 2003. Une des conséquences de cette mutation économique est que Les Etats-Unis n'ont pas assez de travailleurs qualifiés pour satisfaire les besoins de l'économie américaine de plus en plus tournée vers les hautes technologies, et la situation va encore s'aggraver en raison d'une politique d'immigration inadéquate, a estimé mercredi une responsable de l'institut de réflexion Hudson Institute. "La politique actuelle d'immigration n'encourage pas" la notion que les Etats-Unis devront autoriser la venue de plus de travailleurs immigrés qualifiés, a déclaré Carol Hudson, à l'occasion de la tenue à Washington d'une conférence de deux jours sur l'économie liée au numérique. Le système d'éducation américain produit actuellement des équivalents-bacheliers avec des connaissances largement déficitaires. En effet, ces étudiants sont classés 19èmes en mathématiques sur un échantillon de 21 pays et 16èmes en sciences, a rappelé Carol Hudson. De plus, les Etats-Unis ont un taux de réussite des études secondaires parmi les plus bas dans les pays de l'OCDE. Les universités américaines ont produit 35.000 experts en informatique en 1995, contre 50.000 en 1986, et 40 % étaient nés à l'étranger, selon Carol Hudson. Cette dernière a également souligné que l'économie américaine sera confrontée à une insuffisance de main d'oeuvre à partir de 2010, quand les premiers baby-boomers partiront à la retraite. A cette date, les services, les professions libérales, les activités marketing et les postes de direction représenteront les deux-tiers de créations d'emplois. Le Congrès américain a autorisé en octobre une augmentation du nombre de visas H1 pour les travailleurs immigrés qualifiés, qui passe de 65.000 à 115.000 pour 1999 et 2000, avant de retomber au niveau initial en 2002. AFP/25/05/99 http://www.yahoo.fr/actualite/19990525/multimedia/927651840-yaho110.html
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