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NUMERO 502 |
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Edition du 22 Janvier 2009
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Edito
Plus d'un million de foyers alimentés à l'électricité solaire en 2020
Le plus grand parc de panneaux photovoltaïques jamais conçu en France va être implanté à Curbans, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un projet énergétique solaire d'une envergure européenne. Le terrain se situe à 1.000 mètres d'altitude et bénéficie d'un ensoleillement exceptionnel du matin au soir, sur un terrain plat, qui ne devrait pas demander beaucoup de terrassement. La société devrait investir entre 150 et 250 millions d'euros avec un objectif de puissance compris entre 30 et 50 MW, ce qui fait du projet français l'un des plus importants en Europe. Trois années devraient être nécessaires à la réalisation de la centrale solaire qui devrait produire 38 millions de kWh par an, soit la consommation électrique de 11 000 foyers. Le 18 décembre dernier, a été inaugurée la plus grande centrale solaire actuellement en fonctionnement en France métropolitaine. Cette centrale solaire photovoltaïque de La Narbonnaise dans l'Aude compte 95 000 panneaux solaires nouvelle génération dite à couches minces. Elle fournira au réseau électrique l'équivalent de la consommation annuelle de plus de 4.200 habitants et permettra d'éviter l'émission de 2 752 tonnes de CO2. Elle a été construite sur un terrain de 20 hectares appartenant à la communauté d'agglomération de la Narbonnaise. Autre projet remarquable : la société Solar Euromed a signé le 16 octobre dernier une convention avec le Conseil Général des Hautes-Alpes pour construire dans le département la première centrale solaire française à concentration de Grande Puissance. L'objectif concret de ce projet : être capable de produire de l'électricité solaire (même la nuit) pour une ville entière comme celle de GAP, en utilisant la source inépuisable du soleil et en évitant le déversement de plus de 60.000 tonnes de CO2 dans l'environnement, explique Solar Euromed. Appuyée par le pôle national de recherche sur le solaire à concentration du CNRS, la division Energie Environnement du Groupe Bertin et ERNST & YOUNG Corporate Finance, Solar Euromed a conçu cette plate-forme technologique capable de produire 20 Mégawatts électriques. Un investissement de 80 millions d'euros sera nécessaire pour la mise en place de cette centrale qui devrait être inaugurée en 2010. Le site d'implantation prévu se situe dans le secteur d'Aspres sur Buëch. L'usine nécessitera la mise en place d'une trentaine d'hectares de miroirs, qui réfléchissent les rayons du soleil, les concentrent pour chauffer un fluide circulant dans un tuyau. Lorsqu'il y a un surplus de chaleur, celle-ci est stockée dans des sels fondus pour pouvoir être utilisée pendant la nuit. L'électricité produite sera achetée 30 centimes d'euros le kilowatt par EDF. En Espagne également, les entreprises cherchent à profiter de l'abondance du soleil. L'un des projets les plus ambitieux est celui du constructeur automobile GM, qui va installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son usine d'assemblage de Zaragoza. L'objectif est de couvrir une surface de 186 000 mètres carrés avec 85 000 panneaux solaires pour générer 15,1 millions de KWh d'électricité par an, soit les besoins de 4 775 foyers avec une consommation moyenne de 3 300 KWh par an. Le projet est réalisé avec Clairvoyant Energy et Veolia Environnement, qui construisent les installations et seront les opérateurs de cette centrale. GM compte ainsi réduire ses coûts en fournissant de l'électricité au réseau local. En France, Lafuma vient d'installer une centrale photovoltaïque intégrée à la toiture de son siège social, à Anneyron dans la Drôme. Raccordée au réseau EDF, elle a été conçue par Solar6tm et doit produire 118 000 KWh par an d'électricité (soit la consommation électrique moyenne de 40 foyers). L'investissement s'est élevé à 1 million d'euros, dont 550 000 pour la centrale et 450 000 pour les travaux d'installation et d'isolation d'une verrière en polycarbonate. A Montreuil, Le toit solaire photovoltaïque " Toit Bleu ", a été raccordé au réseau EDF le 9 avril 2002 et représente un investissement de 150 000 euros. En cinq années, ce sont 110 000 kiloWattheures (kWh) qui ont été produits par cette installation de 220 m2 de capteurs. Le toit photovoltaïque a largement dépassé les prévisions de production. En effet, alors que les estimations s'élevaient à environ 20 mégaWattheures (MWh) par an, la production annuelle effective sur cette durée a été de près d'environ 21,62 MWh (moyenne établie sur les productions des quatre années pleines, 2003 à 2006). Les 21,62 MWh (ou 21 620 kWh) de production annuelle du " Toit Bleu " représentent l'équivalent de la consommation électrique de plus de 6 familles chaque année, chauffage et eau chaude sanitaire non compris. En effet, la consommation moyenne annuelle d'électricité dite spécifique (éclairage, électroménager, hifi, etc.) par foyer, en France, s'élève - malheureusement - à 3 500 kWh. Or, pour atteindre notre objectif de réduction de nos émissions de GES d'un facteur 4 en 2050 , nous devrons simultanément stabiliser notre consommation énergétique globale et multiplier par 50 la production électrique issue des énergies renouvelables. En France, la puissance solaire électrique installée raccordée au réseau était en 2008 de 18 mégawatts (MW) contre 6 en 2006. L'objectif pour 2020 est de 5 400 MW soit une production électrique suffisante pour alimenter 1,2 millions de foyers. Jean-Louis Borloo a annoncé le 17 novembre, dans le cadre de son plan de développement des énergies renouvelables, la construction d'ici à 2011 d'au moins une centrale solaire dans chaque Région française pour une puissance cumulée de 300 MW. Peut-on aller plus loin dans l'exploitation de l'énergie solaire en France ? Oui, sans nul doute. En France, un mètre carré de cellules photovoltaïques produit, en moyenne, 10 kWh par an. Pour produire 10 % de notre consommation électrique totale prévue en 2030 (environ 52, 5 Twh par an, soit l'équivalent de notre production hydroélectrique), il faudrait déployer 525 km2 de panneaux solaires dans notre pays, ce qui représente à peine le millième de la superficie totale de la France et environ 5 % de la surface cumulée des toits de nos bâtiments. Cet effort est tout à fait à la portée technologique, industrielle et politique de notre pays et il n'intègre pas l'augmentation attendue du rendement de conversion photovoltaïque des cellules solaires, qui devrait atteindre, en moyenne, au moins 15 % d'ici 10 ans sur le terrain. En outre, le solaire photovoltaïque peut être combiné au solaire thermique qui permet, couplé aux pompes à chaleur, des économies considérables de chauffage. Afin d'accélérer le développement de l'énergie solaire, le 22 décembre dernier, le Parlement adoptait une nouvelle mesure de simplification administrative et fiscale pour les particuliers utilisant de l'énergie solaire récoltée par des panneaux photovoltaïques. La loi de finances rectificatives pour 2008 prévoit que le produit de la vente d'électricité photovoltaïque sera désormais exonéré d'impôt sur le revenu, lorsque la puissance des panneaux photovoltaïques n'excède pas 3 kilowatts-crête (soit environ 30 m2 de panneaux). Cette mesure sera applicable dès la déclaration de revenus de 2008. Notre pays, qui dispose d'un "gisement solaire" excellent, doit donc, dans le cadre de ses engagements européens en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, se fixer des objectifs très ambitieux de développement massif de l'énergie solaire sous toutes ses formes et cela d'autant plus que de nouvelles solutions de stockage de l'énergie très performantes (air comprimé, gaz, hydrogène,batterie liquide) sont en train d'émerger. La France a dans ce domaine un rôle pionnier à jouer et nous devons tout mettre en oeuvre pour qu'au milieu de ce siècle l'énergie solaire puisse largement se substituer aux énergies fossiles dans la production d'électricité. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat e-mail : tregouet@gmail.com
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Il y quelques mois, le centre Georgia annonçait avoir réussi à transférer des données en courte distance à une vitesse de 15 gigabits par seconde. Pour cela, les chercheurs avaient mis au point une puce à mémoire non-volatile capable de transmettre des signaux à radiofréquence d'une intensité de 60 gigahertz. Le système vient d'acquérir ses lettres de noblesse, puisqu'il a été standardisé récemment par Ecma International, une institution qui développe depuis 1961 des standards dédiés aux secteurs des TIC et des produits électroniques grand public. Cette reconnaissance permet d'envisager une intégration rapide de la technologie aux appareils électroniques. "Les consommateurs peuvent s'attendre à voir arriver d'ici deux ou trois ans sur le marché des produits capables de transférer des données à des vitesses ultra-rapides", souligne ainsi Joy Laskar. Le grand avantage de ce type de processeurs, c'est leur faible besoin en énergie et leur bas prix de fabrication. "Notre technologie offre le plus bas taux de consommation d'énergie par bit transmis sans-fil à une vitesse de plusieurs gigabits", explique Joy Laskar, directeur du GEDC. Cette vitesse de transmission profitera à des applications très gourmandes en bande passante comme le stockage de données en entreprise ou la vidéo haute définition. Le standard permettra aussi d'accélérer la commercialisation d'appareils sans-fil capables de transférer des fichiers en quelques secondes. Un premier pas vers la généralisation de la communication dite virale, avec la mise en place d'appareils sans-fil omniprésents et capables de communiquer entre eux sans être reliés à un poste de contrôle central. Pour rappel, les chercheurs de l'institut du Georgia Tech sont capables de transférer des données à une vitesse de 15 gigabits par seconde sur une distance d'un mètre, et de 10 Gbits/s à une distance de deux mètres. Atelier
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C'en est fini des interminables errances dans les dédales des rayons des grandes surfaces à la recherche des produits désirés. Auchan lance sur Internet un nouveau service qui permet aux consommateurs de préparer leurs courses à l'avance. Baptisé Keyshopping celui-ci calcule pour ses clients un parcours optimisé selon leur liste de produits à acheter. Une fois en magasin, le client n'a plus qu'à suivre l'itinéraire qu'il aura imprimé préalablement. « Dans la plupart des cas, nos clients ne disposent que d'un temps limité pour faire leurs courses. Notre ambition est de réduire au maximum les courses "contraintes" pour laisser plus de place au shopping "plaisir" », explique un porte-parole du géant de la grande distribution. Pour l'instant, le service n'est disponible qu'à Velizy (78). « Si le test est concluant, si nos clients nous disent que ce service leur est utile, nous le l'étendrons à d'autres magasins », indique t-on chez Auchan. En pratique, l'internaute exerce une première sélection dans les rayons virtuels du magasin (buanderie, coin bébé, cave, placard salé etc.). Il y choisit les catégories d'articles dont il a besoin (confitures, couches, chips, fruits et légumes, etc.). Une fois que c'est fait, elles apparaissent sous forme d'une liste à gauche de l'écran central. Puis, il effectue le choix des articles. Ils apparaissent au centre de l'écran. L'internaute les fait défiler, jusqu'à la marque de son choix. Avant d'opter pour l'une ou l'autre, il a la possibilité de comparer deux articles. Une fiche détaillée présente le contenu, le tarif, et le fournisseur de chaque produit. Une fois le bon produit sélectionné, il va automatiquement prendre place dans la liste de gauche. Les courses virtuelles finies, le site calcule automatiquement le parcours en magasin le plus efficace. L'internaute peut l'imprimer tel que depuis son ordinateur. Ou le modifier en changeant plusieurs données comme ses points d'entrée et de sortie préférés. Pratique, quand on veut sortir au niveau -2 du magasin, vers les parkings ou finir ses courses par les produits surgelés. Les clients ont également la possibilité d'imprimer liste et plan en magasin. Le distributeur offre également la possibilité à ses clients de se faire envoyer la liste gratuitement par SMS sur leur téléphone mobile. Finis les papiers égarés avant d'arriver en magasin. Il n'est cependant pas possible de recevoir par ce même biais, le plan des rayons et le parcours personnalisé. KeyShopping ne se contente pas d'établir une liste de courses, mais calcule la facture finale dont devra s'acquitter le client. En sélectionnant plusieurs unités d'un produit défini, trois packs d'eau par exemple, la note est ajustée automatiquement. OINet
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Pas une semaine sans qu'une nouvelle invention vienne renforcer la sécurité des aînés à domicile ou en établissement. Cette fois-ci, il s'agit d'un coussin d'alarme mis au point par Bernard Briantais, un inventeur de la région de Cholet qui propose son concept aux maisons de retraite locales. Bernard Briantais est retraité, mais toujours actif. La preuve, afin de renforcer la sécurité dans les maisons de retraite, il a mis au point un coussin « intelligent » qui détecte l'absence prolongée d'une personne âgée dans son lit. En effet, durant la nuit, l'une des angoisses du personnel soignant en établissement, est la chute ou la fugue d'une personne âgée (surtout chez les patients Alzheimer). Pour limiter le temps d'intervention en cas de soucis, ce « géotrouvetout » de Cholet a inventé un coussin qui se place sous le matelas du résident et qui déclenche une alarme si la personne âgée ne retourne pas se coucher au bout d'un certain temps (cette durée en réglable en fonction des besoins). « C'est une meilleure sécurité pour le résident et un meilleur confort. On fait de la prévention. » confirme dans le quotidien Ouest France, la responsable d'une maison de retraite équipée de ce coussin d'alarme. Plusieurs maisons de retraite de la région de Cholet auraient d'ores et déjà adopté ce système. A noter que cette technologie est également disponible pour le grand public. SA
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Nanotechnologies et Robotique
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Des scientifiques australiens ont mis au point un nanorobot d'un diamètre de 250 nanomètres, soit l'épaisseur de 2 à 3 cheveux, potentiellement capable d'opérer le cerveau, comme dans le film de science-fiction Le Voyage Fantastique (Fantastic Voyage), réalisé en 1966. "Nous cherchons quelque chose qui puisse être placé dans des artères humaines, particulièrement là où les technologies traditionnelles ne peuvent pas être utilisées", a déclaré à l'AFP James Friend, du laboratoire de nanophysique de l'université Monash à Clayton, en Australie, et co-auteur d'une étude parue dans la revue Journal of Micromechanics and Microengeneering. La difficulté était de développer, pour un robot de cette finesse, un moteur assez puissant pour "remonter le courant" dans les vaisseaux sanguins. Le moteur du robot été baptisé Proteus du nom du sous-marin miniaturisé dans le film à bord duquel des médecins et leur assistante, jouée par Raquel Welch, sont réduits à une taille microcospique afin de pénétrer dans la jambe d'un agent exfiltré d'Union soviétique pour le sauver en détruisant un caillot de sang dans son cerveau. Le nanorobot développé aujourd'hui par les scientifiques australiens ne pourrait pas être "injecté dans la jambe, car le trajet pour rejoindre le cerveau serait trop long, mais peut-être dans le cou", selon M. Friend. "Nager dans les grandes artères du corps humain est difficile parce que le courant est très rapide", précise le nanophysicien en ajoutant que le sang circule à un mètre par seconde près du coeur. Près du cerveau en revanche, les flots artériels sont beaucoup plus calmes. Comment être sûr que le minuscule engin ne reste pas coincé quelque part dans l'organisme et qu'il puisse être récupéré ? "Ce sera le test crucial pour l'appareil", admet James Friend. "Les premières versions que nous testons cette année sont placées au bout d'un cathéter. Si le moteur tombe en panne, on tire sur le cathéter pour ramener le moteur", explique le co-inventeur du moteur Proteus, en ajoutant que le problème de ces cathéters était qu'ils sont trop rigides pour pouvoir être manoeuvrés facilement dans les artères. Les chercheurs tenteront bientôt de contrôler le micro-engin à distance, par des ondes d'une puissance de 2 à 3 watts, soit la puissance d'un téléphone portable ordinaire. Le robot sera dans un premier temps utilisé à des fins d'observation, "parce que c'est ce qu'il y a de plus facile. A partir de là, nous essayerons d'autres types de manoeuvres, principalement de la découpe et du ciselage", a encore ajouté James Friend. MS
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Matière |
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Matière et Energie
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Selon le dernier rapport de REN21, réseau mondial de promotion des énergies renouvelables pour le 21ème siècle qui vient d'être publié, plus de 100 milliards de dollars ont été investis en 2007 dans les usines de production et la recherche en matière d'énergies renouvelables. Par conséquent, la capacité de production d'électricité renouvelable aurait atteint environ 240 gigawatts (GW) dans le monde en 2007, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2004, date du premier rapport de REN21. Les énergies renouvelables (hors hydraulique) représentent ainsi 5 % de la puissance énergétique mondiale et 3,4 % de la production électrique mondiale. L'énergie hydraulique à grande échelle représente à elle seule 15 % de la production électrique mondiale en 2007. La principale composante de la capacité de production d'énergie renouvelable est l'énergie éolienne, qui s'est accrue de 28 % dans le monde en 2007, pour atteindre environ 95 GW. La technologie énergétique qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde est celle du solaire photovoltaïque raccordé au réseau, avec une augmentation annuelle de 50 % de la puissance installée, pour atteindre environ 7,7 GW fin 2007. Les énergies renouvelables représentent 5 % de la puissance énergétique mondiale et 3,4 % de la production électrique mondiale. (Ces chiffres ne tiennent pas compte de l'énergie hydraulique à grande échelle, qui représentait à elle seule 15 % de la production électrique mondiale). En 2006, les énergies renouvelables ont produit autant d'énergie électrique dans le monde qu'un quart des centrales nucléaires de la planète, sans compter l'énergie hydraulique à grande échelle (et même plus que le nucléaire en incluant cette dernière). La principale composante de la capacité de production d'énergie renouvelable est l'énergie éolienne, qui s'est accrue de 28 % dans le monde en 2007, pour atteindre environ 95 GW. La capacité additionnelle annuelle a augmenté plus encore, avec une hausse de 40 % en 2007 par rapport à 2006. La technologie énergétique qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde est celle du photovoltaïque solaire raccordé au réseau (PV), avec une augmentation annuelle de 50 % de la puissance installée cumulative en 2006 aussi bien qu'en 2007, pour atteindre environ 7,7 GW. Cela représente, à travers le monde, un million et demi de foyers équipés de panneaux PV solaires en toiture qui alimentent le réseau RE 2007
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Dominant l'ensemble de la commune, cette batterie de capteurs d'une surface totale de 335 m² est l'une des plus importantes de l'agglomération bordelaise. Elle permet d'utiliser l'énergie solaire pour la production d'eau chaude sanitaire destinée aux 297 logements locatifs des résidences Phèdre et Bérénice construites dans les années 1970. Bernard Blanc, Directeur général d'Aquitanis, explique que "les 134 capteurs solaires de 2,5 m² chacun, sont disposés sur les toitures-terrasses de la résidence Phèdre en raison de l'absence d'ombres portées, la toiture étant orientée au sud-est, et d'une facilité de pose, une bonne accessibilité pour l'entretien ainsi que la proximité aux ballons de stockage". Ce dispositif contribue à la production d'eau chaude sanitaire dans une optique de développement durable en évitant le rejet de 102 tonnes de CO² par an dans l'atmosphère (soit environ 2.036 tonnes sur 20 ans) et ce, pour une économie de 16.585 ?. L'eau chaude est générée par un échangeur thermique qui transfère l'énergie solaire des capteurs à l'eau sanitaire. Cette dernière est ensuite stockée dans deux ballons verticaux en acier de 8.000 litres pour différer son utilisation. La mise en place de ce système vient compléter les récents travaux de réhabilitation qui ont rendu les résidences Phèdre et Bérénice - deux ensembles de logements conçus dans les années 1970 - moins gourmandes en énergie. Les interventions effectuées par Aquitanis sur les façades (réfection de l'isolation thermique, fermeture des loggias, remplacement des menuiseries ...) ou au sein des logements (installation de VMC hygroréglables...) ont en effet permis d'améliorer sensiblement les performances thermiques des bâtiments et de réduire leur consommation en énergie. A l'origine classés "D" sur leur étiquette énergie, les logements sont désormais de type "B" au même titre que ceux produits à l'heure actuelle dans le cadre de la Règlementation thermique (RT) 2005. Avec la mise en service de cette installation d'eau chaude sanitaire solaire, les résidences Phèdre et Bérénice afficheront des performances énergétiques proches de celles des bâtiments de classe "A" (logements économes : consommation inférieure à 50 KWh/m² par an). LM
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Les chercheurs soupçonnent le réchauffement des eaux océaniques, lui-même dû au changement climatique que connaît actuellement la Terre, d'être à l'origine de cette diminution de la capacité des océans à piéger le carbone atmosphérique. Des échantillons d'eau récoltés en mer du Japon l'an dernier ont été comparés à des prélèvements plus anciens. Résultat : les eaux de cette mer absorberaient aujourd'hui beaucoup moins de CO2 que dans les années 1990. Les scientifiques pensent qu'une légère hausse de la température des océans a suffi à perturber le processus de séquestration océanique, connu pour entraîner une réabsorption de près d'un quart du dioxyde de carbone produit à la surface de la Terre. L'étude menée par l'équipe de Kitack Lee, de l'université de sciences et technologie de Pohang en Corée du Sud est alarmante et son auteur insiste sur le fait qu'il est peu probable que ce phénomène ne soit observé qu'en mer du Japon. "Nos résultats démontrent sans équivoque que la consommation de CO2 par les océans a été directement affectée par le réchauffement climatique" a-t-il expliqué. "En d'autres termes, l'augmentation des températures atmosphériques due au réchauffement climatique peut profondément influencer la séquestration océanique et, ainsi, diminuer la consommation de CO2 par les océans." MS
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Des ciels plus clairs, dus à l'évolution du climat et à la réduction de la pollution atmosphérique, ont contribué en moyenne à hauteur de 5 % à 10 % à la montée des températures du Vieux continent au cours de cette période, a déclaré Geert Jan van Oldenborgh, chercheur à l'institut météorologique royal des Pays Bas. "Les températures, en Europe, augmentent à un rythme deux fois plus rapide que ce que prévoyaient les modèles climatiques des dernières décennies. Moins de brouillard, cela signifie un plus grand ensoleillement à la surface terrestre, d'où hausse du mercure", a dit à Reuters par téléphone Van Oldenborgh, qui a pris part à une étude réalisée sur ce sujet. Gouvernements et scientifiques du monde entier étudient les moyens de freiner la hausse des températures, car, selon les météorologues, le réchauffement du climat va provoquer des canicules, des sécheresses, des tempêtes plus violentes, accélérer l'extinction des espèces et faire monter le niveau des mers. En Europe, les températures montant plus vite que ce que prévoyaient les modèles climatiques, Van Oldenborgh et ses collègues ont voulu déterminer pourquoi. Ils ont recueilli les données de 342 stations météorologiques installées dans les aéroports d'Europe et mesuré la densité du brouillard et de la brume depuis 1976. Ainsi, concluent-ils dans leur étude publiée par la revue Nature Geoscience, le nombre de jours où la visibilité est inférieure à deux kilomètres a été divisé de moitié par rapport à la fin des années 1970. Yahoo
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En choisissant avec attention les variétés que l'on y cultive, une grande partie de l'Europe et de l'Amérique du Nord pourrait diminuer d'un degré sa température en été, saison où les cultures poussent. Cela représenterait l'équivalent d'un refroidissement global de 0,1°C, soit 20 % de l'augmentation globale de température observée depuis la révolution industrielle. La croissance des cultures produit déjà un rafraîchissement du climat, car celles-ci reflètent plus de lumière solaire vers l'espace que la végétation naturelle. La réflectivité solaire, ou albédo, varie en fonction des variétés d'une même culture. Le choix d'une culture génétiquement modifiée afin d'être plus réfléchissante, augmenterait donc cet effet de rafraîchissement. Et l'agriculture arable étant une industrie mondiale, un tel rafraîchissement pourrait être vaste. Le Dr Andy Ridgwell et ses collègues de l'université de Bristol ont annoncé dans le Current Biology que nous devrions choisir les variétés cultivées dans le but d'exercer un contrôle sur le climat, de la même manière que nous les choisissons pour maximiser et peaufiner la production alimentaire. Le docteur Ridgwell explique : "Nous avons évalué notre approche dans un modèle climatique mondial. En choisissant parmi les variétés de cultures actuelles, notre estimation la plus optimiste concernant l'augmentation de la réflectivité nous amène à penser que les températures estivales pourraient diminuer de plus d'1°C dans une grande partie de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie. En fin de compte, le rafraîchissement régional du climat pourrait être réalisé grâce à la sélection ou la modification génétique des cultures, en optimisant leur albédo." L'équipe a souligné qu'à la différence de l'augmentation des cultures destinées à la production de biocarburants, un tel plan pourrait être réalisé sans perturber la production alimentaire, en terme de rendements ou de types de cultures. MS
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des chercheurs français ont identifié trois nouveaux gènes associés à l'obésité et à la prise de poids dans la population européenne, établissant la première "carte génétique" de l'obésité sévère grâce aux puces à ADN, selon une étude à paraître dans Nature Genetics. La technique des puces à ADN permet de visualiser très rapidement les différences d'expression entre les gènes à l'échelle d'un génome complet. L'équipe française de Philippe Froguel (CNRS) et David Meyre (Inserm), associée à leurs collègues britanniques de l'Imperial College, a balayé le génome entier de 2.796 volontaires français, notamment des enfants, dont 1.380 avaient une obésité familiale sévère, comparés à 1.416 sujets minces. Les mutations génétiques les plus susceptibles d'entraîner l'obésité ont ensuite été analysées chez 14.000 individus européens (Français, Suisses, Allemands, Finlandais). Les chercheurs ont tout d'abord confirmé que les gènes FTO et MC4R jouaient un rôle majeur dans la susceptibilité à l'obésité et à la prise de poids. Ces deux gènes agissent via un contrôle du comportement alimentaire.Ils ont aussi identifié trois nouveaux gènes associés au risque d'obésité sévère et à la prise de poids : MAF, PTER et NPC1. Un autre gène (PRL) est associé plus spécifiquement à l'obésité chez l'adulte. Il produit la prolactine, une hormone qui joue un rôle dans le contrôle de la prise alimentaire. "Ces gènes jouent un rôle neuro-endocrinien sur l'appétit", a expliqué le Professeur Froguel. "Je pense que ces pistes vont permettre d'aider à trouver des médicaments qui permettraient de bloquer les troubles de l'obésité", a indiqué le Professeur Froguel. CNRS
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Le professeur Bal Dhillon de la clinique Princesse Alexandra d'Edimbourg, en collaboration avec l'hôpital général Gartnavel de Glasgow, doit débuter d'ici un mois des tests sur un traitement de la cécité cornéenne à partir de cellules souches prélevées sur des donneurs adultes décédés. Une vingtaine de patients souffrant de cette forme de cécité, affection qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde --à 80 % des personnes âgées--, vont prendre part à cette expérimentation de deux ans. "Je constate probablement deux à trois nouveaux cas de cécité cornéenne chaque mois. Sur une grande échelle, c'est un problème très important", a indiqué le professeur Dhillon, précisant que cette recherche "révolutionnaire" était une première mondiale. Une fois prélevées, les cellules souches sont cultivées avant d'être greffées à la surface de la cornée malade. Le prélèvement sur des adultes a évité à cette équipe de se heurter aux opposants de l'utilisation de cellules souches de foetus issus d'avortement, écueil que doivent encore surmonter des chercheurs écossais travaillant sur le traitement des personnes ayant été victimes d'AVC. La société britannique ReNeuron, qui travaille avec le docteur Keith Muir de l'hôpital Southern general de Glasgow, espère lancer en juin son expérimentation mais doit encore obtenir le feu vert d'un comité d'éthique. "La cellule unique a été multipliée de manière artificielle donc nous pouvons traiter plusieurs milliers de patients", a expliqué le docteur John Sinden, fondateur de la société. "On peut arguer que sinon (la cellule souche) aurait été perdue", a-t-il relevé. Les tests vont consister à injecter dans le cerveau d'un patient les cellules souches démultipliées en laboratoire, afin de voir si les zones cérébrales endommagées se régénèrent. Yahoo
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La maladie d'Alzheimer se caractérise par l'apparition de plaques de protéine beta-amyloïdes et d'agrégats pathologiques de la protéine Tau (protéine associée aux microtubules) responsables de la dégénérescence neuro-fibrillaire dans le cerveau de patients, bien avant que la démence ne se déclare. L'utilisation du PET-scan (scanner cérébral associé à un effet tomographie à émission de positon), sur des patients ayant reçu au préalable par injection le composant FDDNP, marqueur in vitro des plaques amyloïdes et des agrégats de protéine Tau, a récemment permis la mise en évidence d'une augmentation du marquage FDDNP chez des patients atteints d'Alzheimer comparé aux patients ne présentant aucune atteinte de leurs facultés cognitives. Une équipe de scientifiques de l'University of California de Los Angeles, dirigée par le Professeur Barrio, démontre dans cette nouvelle étude que les facteurs de risque associés à la progression vers la maladie neuro-dégénérative Alzheimer sont corrélés avec l'augmentation de l'intensité de marquage FDDNP chez des patients ne présentant pas encore de symptômes de démence. Dans cette étude, une cohorte de 76 patients volontaires, âgés en moyenne de 67 ans et ne présentant aucun signe de démence, a été soumise à un PET-scan associée au marqueur FDDNP afin d'obtenir une image en temps réel du lobe temporal (latéral et interne), aire de la mémoire notamment, du lobe frontal et du lobe pariétal. Les résultats ont été ensuite croisés avec les informations médicales de chaque patient. Parmi eux, 36 présentaient un stade pré-démentiel de la maladie d'Alzheimer (Mild Cognitive Impairment), et sur les 72 sujets dont le profil génétique était connu, 34 étaient porteurs de l'allèle 4 du gène codant pour l'apolipoprotéine E4, un allèle significativement lié à la maladie d'Alzheimer. Les scientifiques montrent dans cette étude qu'un fort marquage FDDNP est retrouvé au niveau du lobe temporal latéral chez les patients les plus âgés et que les porteurs de la protéine APOE-4 présentent un plus fort marquage de FDDNP dans le lobe frontal que les autres patients. Chez les patients au stade pré-démentiel, l'âge est associé à une augmentation du marquage dans le lobe temporal interne et latéral, tandis que les porteurs de APOE-4 présentent une plus forte intensité de FDDNP dans le lobe temporale interne. Ces résultats sont en accord avec des études cliniques et des études post-mortem antérieures ayant permis de corréler ces mêmes facteurs de risque avec la formation des plaques amyloïdes et l'accumulation de la protéine Tau. Les scientifiques suggèrent donc que le croisement des données médicales du patient avec un FDDNP- PET scan pourrait permettre une prise en charge précoce des patients, c'est-à-dire avant même l'apparition des symptômes, ainsi qu'une meilleure visibilité sur l'efficacité des traitements. Selon eux, le vieillissement du cerveau pourrait être surveillé au même titre que le cholestérol et la pression sanguine. Les patients pourraient être soumis à la fois à un scan cérébral et à un test génétique afin d'évaluer leur risque de développer la maladie. Des thérapies pourraient alors êtres prescrites voire des interventions si nécessaire, afin de prévenir ou retarder l'apparition de la pathologie, permettant ainsi d'anticiper les dommages cérébraux. BE
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Des cellules du système immunitaire normalement chargées de la lutte contre les agressions microbiennes, sont impliquées dans la maladie de Parkinson, car en s'infiltrant dans le cerveau, elles se transforment en "tueuses de neurones", selon des chercheurs français. Ces travaux constituent une piste de recherche pour développer de nouvelles stratégies thérapeutiques aux effets secondaires limités, estiment les chercheurs. "De manière surprenante, nous avons observé récemment qu'une population particulière de globules blancs circulant dans le sang, les lymphocytes T, était présente en grand nombre dans le cerveau, à l'autopsie, des patients atteints de la maladie de Parkinson. Ces cellules, qui sont essentielles aux défenses immunitaires et sont normalement exclues du cerveau, pourraient ainsi contribuer à l'inflammation cérébrale au cours de la maladie de Parkinson", commentent les chercheurs Etienne Hirsch et Stéphane Hunot de l'université Pierre et Marie Curie (Paris). Leurs travaux publiés dans la revue Journal of Clinical Investigation, montrent que ces cellules immunitaires (des "lymphocytes T auxiliaires" ou "CD4+"), normalement chargées de lutter contre les microbes, pénètrent dans le cerveau des malades et y tuent des neurones. Chez des souris atteintes de Parkinson, les chercheurs ont observé une "très nette amélioration de la maladie" chez les animaux dépourvus de ces cellules CD4+. Une fois le rôle de ces cellules tueuses établi, les chercheurs ont voulu comprendre comment elles s'y prenaient pour tuer les cellules nerveuses. Ils ont ainsi montré que les globules blancs infiltrés dans le cerveau utilisent une molécule, dénommée "FasL", pour aboutir au suicide de la cellule nerveuse. Leur intervention génère aussi des inflammations délétères au niveau des cellules de soutien et nourricières du système nerveux environnantes. Empêcher ces cellules du système immunitaire de pénétrer dans le cerveau pourrait ralentir l'évolution de la maladie, suggèrent ces travaux. La maladie de Parkinson, affection neurologique invalidante touchant 1 % des personnes de plus de 65 ans, se manifeste par un tremblement au repos, une rigidité et une difficulté à déclencher des mouvements, symptômes dus à une mort lente et progressive de neurones producteurs d'un messager chimique, la dopamine. Les personnes qui prennent des anti-inflammatoires quotidiennement ont un risque moindre de développer un Parkinson, selon plusieurs études. C'est pourquoi, les chercheurs estiment que leurs résultats devraient permettre d'affiner le développement de médicaments anti-inflammatoires plus ciblés vers les cellules qui pénètrent dans le cerveau. UPMC
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Selon une étude menée par deux médecins de l'Institut de recherche du CUSM et de l'université de Montréal, 52,4 % des patients souffrant de troubles du comportement en sommeil paradoxal développent une maladie neuro-dégénérative dans les douze ans suivant leur diagnostic initial. Cette étude réalisée auprès de 93 patients du Centre de recherche de l'hôpital du Sacré-Coeur, un centre médical affilié à l'université de Montréal, prouve que les patients souffrant de troubles du comportement en sommeil paradoxal ont 17,7 % de probabilités de développer une maladie neuro-dégénérative cinq ans après leur diagnostic, 40,6 % après 10 ans, et 52,4 % après 12 ans. "Ces résultats établissent clairement un lien, et indiquent que ces troubles du sommeil pourraient être un symptôme prédictif des maladies neuro-dégénératives", explique le Dr Postuma. Pour Jacques Montplaisir, directeur fondateur du Centre d'étude du sommeil : "Ces patients doivent être suivis médicalement avec beaucoup d'attention : leur observation peut permettre de définir quels sont les symptômes avant-coureurs de maladies telles que Parkinson, mais aussi Alzheimer, la démence à corps de Lewy, ou l'atrophie multisystémique." "Ces maladies sont actuellement difficiles à diagnostiquer avec certitude avant un stade très avancé car les médecins manquent de données sur les symptômes annonciateurs. Une telle liste représenterait donc une aide précieuse dans la pratique", ajoute-t-il. D'autre part, s'il existe des traitements efficaces contre les troubles du comportement en sommeil paradoxal, ces médicaments ne permettent pas de retarder le développement des maladies neuro-dégénératives. La recherche étant très active dans ce domaine, ces patients pourraient représenter dans un futur relativement proche une cible de choix pour tester l'efficacité de nouveaux traitements innovants pour combattre la dégénérescence des neurones. Les troubles du comportement en sommeil paradoxal concernent une proportion restreinte de la population. Ils se développent principalement chez les hommes après la cinquantaine. MS
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