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NUMERO 501 |
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Edition du 15 Janvier 2009
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Edito
Voitures électriques : le projet F-City ouvre la voie au véhicule propre en libre service
D'un coût de 12 millions d'euros, le projet F-City consiste à mettre au point un véhicule électrique individuel en libre accès, qui serait " une réponse à l'appel à projets de la Ville de Paris pour l'Auto'lib. Plusieurs autres villes sont intéressées, tout comme la SNCF, qui souhaite l'intégrer à une solution combinée train-véhicule électrique individuel », précise Pascal Bernard, directeur général de FAM Automobiles. Le F-City devrait entrer prochainement en phase de production. Le pôle de compétitivité "Véhicules du futur" a l'ambition de devenir la référence en matière de solutions innovantes de mobilité urbaines. Parmi les projets les plus aboutis, figurent deux véhicules en libre service à motorisation électrique : le Cristal, de Lohr Industrie, et le F-City, de FAM Automobiles. Le premier pourrait rouler dans trois ans, soit sous forme de véhicule individuel, soit en mode "convoi" collectif. Le second, qui repose sur un système de batteries électriques amovibles, entrera bientôt en phase de production. Le pôle des régions Alsace et Franche-Comté cherche à résoudre le problème des déplacements individuels en ville. "Nous pensons que les collectivités vont toutes restreindre ou interdire l'accès des voitures individuelles classiques en centre-ville. Nous soutenons donc des projets qui proposent des alternatives pertinentes, basées sur la mise à disposition de véhicules propres en libre usage", explique Philippe Chican, directeur des programmes de R&D du pôle Véhicules du futur. Si ce dernier croit en l'avenir des voitures à piles à combustible, les projets de mobilité les plus avancés à ce jour concernent pour l'instant des véhicules à motorisation électrique. C'est le cas notamment du système de transport "Cristal", porté par Lohr industrie. Ce véhicule individuel public (VIP) d'une capacité de six personnes pourrait être disponible à partir de 2011 dans des parcs de stationnement urbains dédiés. Le Cristal a la particularité de se situer à mi-chemin entre transports collectifs et individuels. "C'est une solution au problème des ruptures de charge en ville : entre les tramway et les véhicules individuels, par exemple, il n'y a souvent aucune offre de mobilité", souligne Philippe Chican. Mais la grande originalité du Cristal, c'est de pouvoir fonctionner en mode "convoi". Les véhicules pourront en effet être attelés les uns aux autres et redistribués par l'exploitant dans les différents parcs de stationnement en fonction des besoins. Mieux : "en mode convoi, le Cristal peut faire office de transport collectif, pour réaliser des dessertes scolaires ou des parcours touristiques", ajoute Jean-François Argence, directeur commercial de Lohr. D'un coût global de 25 millions d'euros, le programme Cristal sera expérimenté dans trois ans à Strasbourg et à Montbéliard. Mais d'ici là, un autre projet de véhicule électrique en libre accès, le "F-City", aura vu le jour au sein du pôle. Et il ne s'agit pas "d'une maquette, les produits sont déjà en cours de fabrication", annonce Pascal Bernard, directeur général de FAM Automobiles, qui porte le projet au sein du pôle de compétitivité. Pour ce dernier, le F-City " est une réponse à l'appel à projets de la Ville de Paris pour l'Auto'lib. Plusieurs autres villes sont intéressées, tout comme la SNCF, qui souhaite l'intégrer à une solution combinée train-véhicule électrique individuel." Le F-City est plus qu'un simple véhicule électrique, il s'agit d'une "famille de solutions de mobilité, qui inclut notamment un volet intelligence embarquée testé depuis un an et demi sur une flotte de véhicules à Antibes", souligne Pascal Bernard. Une technologie qui permet par exemple à l'utilisateur désireux de louer un F-City de localiser le véhicule en stationnement le plus proche, ou de déjouer au jour le jour les problèmes de circulation en centre-ville. Et ce n'est pas tout. "F-City résout le problème du temps de chargement des batteries, principal frein à l'utilisation des véhicules électriques. En effet, plutôt que d'immobiliser pendant huit heures une voiture pour la recharger, l'exploitant du parc de F-City n'a qu'à changer la batterie, puisque nous avons mis au point un système de rack démontable en dix minutes", se félicite le directeur général de FAM. D'ici 2020, en combinant les avancées en matière de stockage d'énergie et l'usages des technologies Web, nous allons voir émerger un nouveau concept de déplacement reposant sur un service à la carte, souple et personnalisé, dépassant l'alternative entre la possession d'un véhicule individuel et l'usage des transports en commun tels que nous les connaissons aujourd'hui. Nous pourrons alors, au moins en milieu urbain, nous déplacer à un coût énergétique, environnemental et collectif bien moins important qu'aujourd'hui, à condition toutefois que les responsables politiques aient le courage, au niveau local et national, de mettre en place un nouveau cadre légal et fiscal permettant la généralisation et le financement de ces nouveaux modes de déplacement. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat e-mail : tregouet@gmail.com
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Le Conseil général du Val d'Oise a inauguré le collège Georges Charpak de Goussainville, premier établissement scolaire français totalement équipé d'outils numériques (TICE). Au programme : tableau blanc interactif, espace numérique de travail, WIFI, Ipod pour faciliter l'apprentissage des langues, etc.Le collège Georges Charpak de Goussainville, est le premier établissement scolaire français totalement high-tech. Le président du Conseil général du Val-d'Oise, Didier Arnal, l'a inauguré samedi 13 décembre. Cet établissement scolaire se situe sur un territoire où les difficultés sociales sont importantes ; c'est ainsi une approche pédagogique particulièrement innovante de proposer à ces élèves une telle palette d'outils numériques, afin de réduire la fracture numérique. Au menu des TICE on trouve ainsi : tableaux blancs interactifs, craies remplacées par des stylets, cartables allégés grâce à des interfaces numériques de travail, salle multimédia de 150 m2 en libre-accès avec une trentaine d'ordinateurs à disposition, bornes wifi, CDI numérique, mallette expérimentale pour l'apprentissage des langues via des Ipod... En plus de favoriser le développement de l'usage des TIC, les intérêts du respect de l'environnement sont également satisfaits. En effet, cette réalisation concrétise le concept du "zéro papier" et fonde sa construction sur l'utilisation de matériaux et de procédés économes en énergie. Le département a pour ambition de créer des "collèges du 21e siècle". Cet établissement représente une expérimentation innovante. Pour en faire son site pilote tout numérique, le Conseil général du Val d'Oise qui finance intégralement l'opération s'est donné les moyens de ses ambitions : 11 millions d'euros, seulement pour la construction. Cet effort d'investissement est pensé comme une expérimentation. En effet, d'autres établissements scolaires « high tech » devraient voir le jour dans le département. Le budget 2009 qui va très bientôt être voté devrait en témoigner. SP
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Cela fait longtemps que les industriels attendent la commercialisation de l'écran souple et du papier électronique. Ces derniers viennent tout juste de faire le grand saut du laboratoire à la production de masse. Il ne s'agit donc pas d'une trouvaille de laboratoire ni d'un prototype prometteur mais d'un procédé au stade préindustriel. L'écran HP pourrait trouver rapidement des applications et voir l'essor d'une nouvelle génération de smartphones, ordinateurs portables et autre appareil électronique mobile. Et peut-être un jour, le journal électronique tant désiré ainsi que la signalisation murale flexible. La technique de fabrication simplifiée - basée sur une technique mise au point par HP et baptisée SAIL (self-aligned imprint lithography) - permettrait une commercialisation à bas coûts. Celle-ci permet aux informations de s'afficher correctement malgré une distorsion éventuelle du support. Elle conduirait à un parfait alignement des motifs imprimés classiquement par lithographie et formant les composants électroniques qui constituent les pixels. Et ce, quels que soient les défauts induits par le procédé de fabrication. Un peu comme une voile, les informations sont imprimées sur le support à mesure que celui-ci se déroule, telle une bobine.Le matériau utilisé pour fabriquer cet écran est un plastique souple, léger et facilement transportable. "En plus d'être économique à la production, la technologie SAIL présente une approche écologique de la fabrication des écrans électroniques," déclare Carl Taussig, directeur du département des surfaces d'information chez HP. Elle emploie, à volume égal, 90 % de matériaux en moins, que les écrans traditionnels. Cela implique une consommation d'énergie moins importante que les écrans standard. Le prototype est, pour l'instant, monochrome. D'ici trois ans, un écran flexible en couleur devrait voir le jour Atelier-20090113]
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Au total, 500 000 foyers (1,7 % de la population) n'ont aujourd'hui pas accès au haut débit, défini par un minimum de vitesse de connexion de 512 Kbits/s. L'une des mesures phares du plan numérique du gouvernement établit que 100 % des foyers français accèdent au 1er janvier 2010 à l'internet haut débit pour un prix maximum de 35 euros par mois (matériel compris).Dans cette perspective, le gouvernement a lancé lundi 12 janvier, et pour un mois, un appel à manifestation d'intérêt pour un label « internet haut débit universel », à destination des opérateurs privés mais également des collectivités territoriales. Le Premier ministre a réaffirmé son souhait que les collectivités puissent souscrire au label « internet haut débit universel ». Le premier acteur à avoir manifesté son intérêt n'est cependant pas une collectivité, mais France Télécom-Orange. L'opérateur historique a annoncé aujourd'hui même le lancement d'une nouvelle offre baptisée « Pack Internet Satellite » : une solution de connexion haut débit bidirectionnelle par satellite via sa filiale NordNet, pour un prix de 34,90 euros par mois. L'abonnement inclut le prêt d'une antenne parabolique et d'un routeur Wi-Fi, et permet de bénéficier d'un débit pouvant aller jusqu'à 2Mbits/s et d'échanger jusqu'à 2Go de données par mois. Le Pack Internet Satellite est une « réponse à l'action n° 1 du plan France numérique 2012 », affirme Orange dans un communiqué. Autre annonce forte du gouvernement, sur le très haut débit : l'Arcep doit mettre en place avant l'été prochain un cadre réglementaire stabilisé favorable au déploiement massif de la fibre optique en France. Atelier
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Les agrocarburants de première génération extraits des végétaux terrestres - maïs, blé, betterave, canne à sucre pour le bioéthanol, colza, soja, tournesol pour le biodiesiel - n'ont plus la cote. En concurrence avec les cultures vivrières, ils sont aussi cause de déforestation et de dégradation des sols. Ceux de deuxième génération, qui valorisent la totalité des plantes - bois, feuilles, paille, résidus agricoles -, s'annoncent plus avantageux. Mais dans la filière la plus avancée, visant à produire du bioéthanol à partir de la cellulose et de la lignine du bois, les rendements actuels restent faibles, les coûts élevés, les technologies complexes. L'alternative pourrait donc venir des microalgues, déjà qualifiées de biocarburants de troisième génération. "La production à grande échelle de biodiesel à partir d'algues arrivera beaucoup plus vite qu'on ne l'imagine", prédit Juan Wu, de la société de conseil en biotechnologies Alcimed. Elle estime "une commercialisation possible d'ici trois à six ans, avec un prix compétitif par rapport au diesel issu du pétrole". Responsable du programme de recherche français Shamash - du nom de la divinité solaire babylonienne - sur le biocarburant algal, Olivier Bernard, de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) de Sophia Antipolis, se montre plus prudent. "Sur le papier, le potentiel des microalgues est énorme et justifie qu'on y consacre de gros moyens. Mais nous en sommes encore au stade du laboratoire, tempère-t-il. Une production à grande échelle n'est pas imaginable avant au moins cinq ans, plus vraisemblablement dix." Chercheurs et industriels se pressent autour de ce nouveau gisement d'énergie. Une centaine de projets sont déjà lancés aux Etats-Unis, mais aussi en Australie, en Chine ou en Israël. En Europe, une quinzaine de programmes de recherche sont en cours. L'un des pionniers, la firme américaine Petrosun, a annoncé au printemps la création, au Texas, d'une ferme de microalgues marines s'étendant sur 450 hectares d'étangs salés, puis d'une seconde, près du golfe du Mexique, de 1 100 hectares. La société israélienne Algatech, qui élabore depuis 1999, dans le désert du Néguev, des dérivés d'algues à usage médical et alimentaire, se tourne vers la production de carburant algal. GreenFuel, issue du MIT, commercialise déjà des systèmes de culture d'algues. Les pétroliers Shell et Chevron se lancent dans l'aventure. Des start-up fleurissent sur le marché, dans lesquelles des capital-risqueurs injectent des millions de dollars... "Les microalgues peuvent accumuler entre 60 % et 80 % de leur poids en acides gras", indique Olivier Bernard. Ce qui laisse espérer une production annuelle, par hectare, d'une trentaine de tonnes d'huile. Un rendement trente fois supérieur à celui des espèces oléagineuses terrestres comme le colza. Mais les procédés de fabrication sont encore loin d'être maîtrisés. ASP
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Au sud du Portugal, à Amareleja, une immense centrale photovoltaïque, étalée sur 250 hectares, vient d'être mise en service, affichant une puissance maximale de plus de 46 MW. Le Portugal a commencé depuis quelques années à profiter de cette manne. Plusieurs centrales photovoltaïques ont vu le jour ou sont en projet, surtout dans la région d'Alentejo, dans le sud du pays. Depuis le 23 décembre dernier, la centrale d'Amareleja, avec ses 262 000 panneaux solaires, fonctionne à plein régime. Sa puissance maximale dépasse 46 MWc et l'installation pourra produire 93 millions de kWh par an, de quoi alimenter environ 30 000 foyers. Elle devient la plus puissante centrale photovoltaïque du monde. A titre de comparaison, la plus grande centrale solaire photovoltaique actuelle, celle de Narbonne, n'atteint que 7 MWc, soit la consommation d'environ 4 000 foyers. Le gouvernement actuel estime que les énergies renouvelables représenteront environ 45 % de la production nationale en 2010. Avec cette centrale, le Portugal devient l'un des leaders mondiaux du solaire. @RTFlash
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Économiser l'eau, jeter les déchets dans les bons compartiments de la poubelle sont des gestes simples que chacun apprend à faire pour veiller sur la planète. Poser des panneaux photovoltaïques sur son toit, c'est beaucoup plus rare. Le couple Cabaret l'a fait. « EDF investit dans le solaire, c'est donc que c'est un besoin. » Pas de doute possible, les époux Cabaret sont convaincus de l'utilité des 21m² de panneaux photovoltaïques qui, depuis peu, sont installés sur le toit de l'abri à bois (7 mètres sur 3), dans leur jardin, et produiront l'équivalent de 2 800 Watts (*). Documents à l'appui, ils n'ont de cesse d'expliquer les raisons de cette entreprise. « Nous en avions les moyens et nous n'avons plus de charges. Il nous est apparu indispensable de penser à nos enfants et à l'avenir (...) C'est un choix. On aurait pu partir en vacances ou acheter une voiture. C'est un choix. » Ces panneaux leur ont coûté 22 000 E maisils ont bénéficié d'une réduction fiscale de 50 % sur 16 000 E de matériel. Solde d'investissement : 8 560 E. Revenu prévisionnel annuel : 1 400 euros. En six ans, cette installation devrait être amortie, pour une durée de vie d'au moins 20 ans. L'opération menée par le couple Cabaret a, incontestablement, une visée expérimentale. L'homme envisage ainsi d'installer un tel équipement sur le côté de l'église « exposé plein sud ». Les panneaux LVDN
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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"Il apparaît que les trous noirs sont apparus en premier", explique Chris Carilli, un astronome du National Radio Astronomy Observatory (NRAO), ajoutant que "les indices confortant cette hypothèse s'accumulent".Ce scientifique a présenté les principales conclusions de récentes recherches effectuées par une équipe internationale d'astronomes sur le premier milliard d'années de l'Univers dont l'âge est estimé à 13,7 milliards d'années, à la conférence de l'American Astronomical Society réunie cette semaine à Long Beach en Californie (ouest). Des études antérieures des galaxies et de leur trou noir en leur milieu, situées dans notre voisinage cosmique ont révélé une relation étonnante entre les masses des trous noirs et celles des étoiles et gaz de la galaxie gravitant autour.Le ratio de la masse des trous noirs et de celle des étoiles et gaz galactiques les entourant est quasiment le même pour un vaste ensemble de galaxies de différentes tailles et âges. C'est ainsi que la masse des trous noirs au coeur des galaxies est environ un millième de celle des étoiles, poussière et gaz de ces galaxies, ont calculé ces scientifiques."Ce ratio constant indique que le trou noir et le reste de la galaxie agissent sur leur développement respectif", relève Dominik Riechers de l'Institut de technologie de Californie (Caltech), un des co-auteurs de ces travaux."La grande question est de savoir si le trou noir et la galaxie tournant autour s'accroissent ensemble, maintenant le ratio constant entre leur masse respective tout au long de ce processus ou si l'un ou l'autre a connu à un moment donné un développement plus important", ajoute-t-il. Ces dernières années, les scientifiques ont utilisé le "Very Large Array" radio télescope de l'académie nationale américaine des sciences et l'Interféromètre du plateau de Bure dans les Alpes françaises, un des radio télescopes les plus sensibles au monde, pour remonter dans le temps jusqu'à la première enfance de l'Univers.Ils ont pu ainsi observer l'aube des premières galaxies."Nous avons pu finalement mesurer le ratio des masses de plusieurs galaxies et de leur trous noirs durant le premier milliard d'années après le Big Bang", explique Fabian Walter de l'Institut Max-Planck de Radioastronomie (MPIfR), un des membres de l'équipe de recherche. "Nos mesures indiquent que ce ratio entre les masses des galaxies et celles de leurs trous noirs n'était pas constant dans la jeunesse de l'Univers. La masse des trous noirs était alors beaucoup plus grande ce qui signifie qu'ils ont commencé à se former avant les galaxies", poursuit-il.Il faut maintenant déterminer comment les amas galactiques et leurs trous noirs respectifs inter-agissent sur leur développement au cours du temps, note Dominik Riechers.Les nouveaux radio télescopes plus puissants actuellement en construction seront les instruments clé pour éclaircir ce mystère, selon Chris Carilli. Yahoo
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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La déforestation, la chasse et d'autres activités humaines menacent gravement les forêts tropicales dont la protection est essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver la biodiversité terrestre, plaident des scientifiques réunis à Washington."Je suis très préoccupé par la situation des forêts tropicales en raison du niveau très élevé de leur destruction", explique à l'AFP William Laurance, un scientifique du Smithsonian Tropical Research Institute à Panama. L'équivalent de cinquante terrains de football de forêts vierges disparaissent toutes les minutes et cette déforestation se produit dans un contexte de nombreux changements environnementaux, de réchauffement climatique, de fragmentation à grande échelle de l'habitat naturel tropical, ainsi que de modification de la pluviosité dans les tropiques, poursuit cet expert. Il est l'auteur d'un des rapports présentés lundi à un symposium organisé à Washington par le Musée national Smithsonian d'Histoire naturelle intitulé: "les forêts tropicales vont-elle survivre? nouvelles menaces et réalités dans la crise d'extinction".La déforestation tropicale est responsable d'environ 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, estiment les scientifiques. Parmi les autres menaces, William Laurance cite la chasse intensive et l'émergence avec la déforestation tropicale de nouveaux pathogènes comme le chytride, un champignon qui tue des centaines d'espèces d'amphibiens. Selon les experts, la moitié des espèces terrestres vivantes pourraient disparaître au cours des prochaines décennies. "Nous avons aujourd'hui une synergie de ces différentes menaces", explique William Laurance. Si la moitié des quelque 20 millions de kilomètres carré de forêts tropicales recouvrant initialement le globe a aujourd'hui disparu, 350.000 kilomètres carré ou 1,7 % des surfaces boisées à l'origine sont en passe de se reconstituer, relève Greg Asner de la Carnegie Institution. Selon lui et d'autres experts moins pessimistes, ce phénomène peut avoir un impact important pour contre-balancer la déforestation tropicale. Il résulte surtout de l'abandon des terres de culture obtenues par des coupes claires dans la forêt tropicale surtout en altitude. Ces petits agriculteurs migrent vers des exploitations plus rentables à plus basse altitude ou pour aller travailler dans les villes.En outre, la forêt se reconstitue rapidement, le couvert forestier étant complet après quinze ans. Il faut vingt ans environ pour que 50 % de la biomasse originale se reconstitue, selon ces experts. Mais argumente William Laurance, le rythme de destruction de la forêt tropicale s'agrave aujourd'hui avec la mondialisation qui encourage une agriculture, une exploitation minière et forestière industrielles. Pour lui, le salut de la forêt tropicale réside dans le système de marché des droits d'émissions de CO2 institué dans le protocole de Kyoto qui permet de les limiter de façon contraignante. Pour ce faire il faut développer davantage de moyens techniques comme les satellites et des systèmes d'observation au sol pour évaluer précisément le rythme de disparition des forêts. Selon les discussions sur le marché des émissions de CO2, dites "cap and trade", qui génère déjà des milliards de dollars, les pays concernés doivent produire de telles données pour recevoir des fonds en montrant une réduction de la déforestation.L'impératif de sauver les forêts tropicales est une raison de plus pour que "les Etats-Unis rejoignent Kyoto", note William Laurance ajoutant: "c'est le message du symposium à une semaine de l'investiture de Barack Obama".Avec un système de "cap and trade", il sera plus avantageux de préserver les forêts tropicales que de les détruire pour planter de la canne à sucre, assure l'expert. Romandie
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Il s'agit d'une première mondiale : suite à une tuberculose ayant laissé l'intersection entre la trachée et la bronche pulmonaire souche gauche endommagée, une collaboration scientifique et médicale européenne a offert à une patiente de 30 ans, mère de deux enfants, de recevoir une greffe d'organe "sur mesure", l'organe ayant été reconstruit à partir de ses propres cellules souches. La technique utilisée avait été mise au point, et couronnée de succès, chez le cochon, mais n'avait jamais été tentée chez l'Homme sur un organe entier. Dans un premier temps, un tronçon de bronche pulmonaire d'un donneur juste décédé était extrait et soumis à des cycles de digestions chimiques et enzymatiques visant à détruire la totalité des cellules présentes et à ne conserver que la structure centrale composée de fibres de collagène. L'objectif de ces digestions est d'éliminer les antigènes du donneur, présents à la surface de ses cellules, qui seraient reconnus par le système immunitaire du receveur, responsable d'une réaction immunitaire de rejet dirigée. La structure de collagène pouvait alors servir de matrice sur laquelle les scientifiques ont fait pousser des cellules appartenant à la patiente. Pendant que ces étapes préparatoires étaient menées en Espagne, des scientifiques britanniques préparaient, quant à eux, deux types de cellules prélevés chez la patiente receveuse : celles tapissant les voies aériennes ou cellules épithéliales ciliées, et des cellules souches isolées à partir de la moelle osseuse et forcées, dans des conditions contrôlées, à une différenciation en cellules cartilagineuses ou chondrocytes. Les cellules étaient incubées en présence de la matrice de collagène du donneur dans un bioréacteur rotatif spécialement adapté, pendant une durée de 4 jours : les cellules de la patiente venaient tapisser la matrice et reconstituer ainsi un organe en trois dimensions. Comme cet organe reconstruit était composé des cellules du receveur, il était théoriquement immuno-compatible , et aucune réaction immunitaire ne devait se déclencher contre le greffon, évitant ainsi un traitement à l'aide d'anti-suppresseurs. Un tronçon de 7cm de la bronche souche malade était alors remplacé directement par cet organe mixte.Quelques mois après l'opération, le chirurgien espagnol a indiqué que cette trachée se comportait de la même manière qu'une trachée normale BE
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Au sein de l'Institut de radiobiologie cellulaire et moléculaire (CEA/iRCM), une équipe associant l'Inserm et le CEA, en collaboration avec des chercheurs du CNRS, vient de montrer qu'il est possible de renouveler chez l'adulte le stock de cellules souches germinalesà partir de cellules déjà spécialisées appelées progéniteurs. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans le domaine de la thérapie cellulaire en proposant une nouvelle source de cellules susceptibles de régénérer un tissu déficient. Ces travaux seront publiés en ligne le 21 décembre par la revue Nature Cell Biology. Les cellules souches assurent le maintien de nombreux tissus chez l'adulte, et sont responsables de la régénération des tissus lésés. La préservation d'un stock de cellules souches fonctionnelles est donc indispensable et s'effectue par auto-renouvellement, c'est-à-dire grâce à leur capacité de se multiplier indéfiniment pour donner à nouveau des cellules souches. La spermatogenèse est le processus de production des spermatozoïdes à partir d'un très petit nombre de cellules souches germinales chez le mâle (environ 1/3000-4000 dans le testicule adulte de la souris). Ces cellules se situent dans un microenvironnement particulier, appelé « niche », qui régule en partie leur destinée. Ainsi, elles se multiplient soit pour s'autorenouveler, soit pour donner naissance à des cellules plus spécialisées, les progéniteurs, qui sont à l'origine de la production des spermatozoïdes. Il est couramment admis que ces progéniteurs sont des cellules ayant perdu la capacité de s'autorenouveler et de régénérer le tissu à long terme. Les chercheurs viennent cependant de remettre en question cette affirmation. Dans leurs expériences, ils ont transplanté des progéniteurs exprimant une protéine fluorescente dans des testicules de souris mâles stériles et ont observé une régénération de la spermatogenèse. Il a également été montré que les progéniteurs transplantés sont capables de se reprogrammer pour redonner des cellules souches. Ces résultats suggèrent que les progéniteurs, présents en plus grand nombre que les cellules souches dans le tissu, pourraient constituer une réserve de « cellules souches potentielles ». La compréhension des mécanismes responsables de cette reprogrammation devrait offrir de nouvelles perspectives pour la thérapie cellulaire. CNRS
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Des chercheurs de l'Université de Bonn, en coopération avec des collègues de Munich et de Berlin, se sont servis avec succès d'aimants puissants afin de diriger des cellules réparatrices préalablement traitées. Ces résultats peuvent ouvrir de nouvelles perspectives dans différents domaines de la médecine. En thérapie cellulaire ou génétique, les chercheurs tentent de modifier génétiquement de simples cellules du corps humain à des fins thérapeutiques. Ces cellules peuvent alors produire des substances actives capables de faire reculer une tumeur, par exemple. "Il faudrait agir de manière très ciblée afin d'éviter des effets secondaires", explique le professeur Pfeifer du Centre pharmaceutique de l'Université de Bonn. Afin d'amener les gènes souhaités aux cellules correspondantes, les scientifiques se servent de vecteurs, comme des virus par exemple. Lorsque un virus rencontre une cellule adéquate, il s'y fixe et y injecte son propre matériel génétique. Ainsi, ils changent les fonctions de la cellule qui va se mettre à produire d'autres virus. Les chercheurs sont aujourd'hui capables d'éliminer le génome viral et de le remplacer par des gènes "thérapeutiques". Ces gènes, une fois parvenus dans les cellules ciblées, équipent celles-ci de nouvelles fonctions. Toutefois, ce processus prend du temps : "les cellules virales doivent rester à proximité de leurs cellules cibles assez longtemps afin de leur transmettre leur matériel génétique". Ceci devient particulièrement compliqué lorsque les virus sont administrés par voie sanguine. Non seulement, les virus sont alors dispersés dans le corps entier et n'arrivent plus en concentration suffisante là où ils doivent agir, mais de plus, le flux sanguin ne cesse de faire circuler le virus, de telle sorte que celui-ci n'a pas le temps de transmettre son information génétique. "Nous avons couplé les virus à des particules magnétiques. En imposant un champ magnétique externe, nous pouvons ainsi maintenir les vecteurs génétiques à l'endroit souhaité". Ceci peut également être appliqué à d'autres cellules : les chercheurs utilisent ce procédé afin de rendre des cellules de l'endothélium [BE">1] magnétiques et de les diriger par des aimants. "Sur des souris présentant des artères endommagées, nous avons pu positionner des cellules de l'endothélium de manière très précise dans les vaisseaux en question. Ceci offre de nouvelles options thérapeutiques". [BE
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L'exercice physique permet de maintenir le cerveau en forme et de réduire les pertes de mémoire, en réduisant le taux de sucre dans le sang. Tels sont les résultats de l'étude publiée par une équipe de chercheurs du Columbia University Medical Center. Selon cette recherche, publiée dans la revue Annals of Neurology, les pertes de mémoire seraient dues, au moins en partie, à une augmentation du taux de glucose sanguin lié à l'âge. En aidant à réguler ce taux, une pratique sportive régulière pourrait donc influer indirectement et positivement sur la mémoire et les capacités mentales en général. "Cette découverte est importante, même pour les gens dépourvus de diabète car le taux de sucre dans le sang tend à augmenter avec l'âge" explique le Dr. Scott Small, directeur de l'étude. Il ajoute : "Que ce soit grâce au sport, à un régime ou à des médicaments, nos recherches suggèrent qu'améliorer le métabolisme du glucose pourrait nous aider à empêcher le déclin de nos capacités mentales lorsque nous vieillissons".Les médecins savent depuis longtemps que la maladie d'Alzheimer cause des dommages à l'hippocampe, zone du cerveau impliquée entre autres dans les fonctions mémorielles. Or ces récentes découvertes tendent à prouver qu'un vieillissement "classique" fragilise également cette zone. Durant ses recherches, l'équipe du Dr. Small a cartographié les différentes zones de l'hippocampe impactées par les maladies liées à l'âge. Les chercheurs se sont alors aperçus qu'une augmentation du taux de sucre dans le sang était une cause majeure de dégénérescence.Ces découvertes pourraient donc ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre les pertes de mémoire, qu'ils soient médicamenteux, diététiques ou qu'ils consistent simplement en un entretien physique suivi. Yahoo
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Selon une récente étude, des anomalies d'un gène permettraient de prédire le risque de rechute chez des enfants atteints de la forme la plus commune de leucémie. Les résultats de cette étude vont probablement être utilisés dans les futurs diagnostics pour évaluer les probabilités d'échec du traitement, estiment ces chercheurs. Ils soulignent toutefois que plus de recherches sont nécessaires pour déterminer comment les variations de ce gène, appelé IKZF1 ou IKAROS, déclenchent une résurgence de la leucémie aiguë lymphoblastique, forme la plus courante de ce cancer du sang affectant un enfant sur 29.000 annuellement. Le recours à un test moléculaire pour identifier ce marqueur génétique chez tous les patients atteints de cette leucémie, devrait permettre aux médecins de choisir des traitements mieux appropriés, jugent les auteurs de l'étude parue en ligne dans le New England Journal of Medicine.Le recours aux thérapies actuellement disponibles se traduit par un taux de guérison de 80% de cette leucémie.Mais ces traitements présentent aussi un risque important d'effets secondaires et même avec ces thérapies, seulement 30% des enfants victimes d'une résurgence de la leucémie survivent cinq ans. Pouvoir déterminer le risque de rechute encouru par un patient devrait aider le médecin à ajuster l'intensité des thérapies pour optimiser les chances de guérison totale. Jusqu'alors il n'existait pas de bon marqueur génétique pour bien prédire ce risque, souligne le Dr Stephen Hunger, de l'Hôpital des enfants de l'Université de Floride (sud est), qui a dirigé cette recherche. "De très grands progrès ont été accomplis ces dernières années pour améliorer le taux de guérison de la leucémie aiguë lymphoblastique infantile", souligne-t-il."Les résultats de ces travaux vont aider à encore mieux distinguer ceux qui sont probablement incurables et identifier les patients chez lesquels différentes thérapies devraient être tentées", ajoute le Dr Hunger qui dirige le groupe de recherche du "Children Oncology Group" ou COG. Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les données génétiques des cellules leucémiques prélevées au moment du diagnostic sur 221 enfants leucémiques à haut-risque de rechute ayant été ensuite traités dans le cadre d'une étude en cours du COG. Pour confirmer les variations spécifiques du gène IKAROS liées au risque de résurgence de la leucémie, ces chercheurs ont également examiné un autre groupe de 258 enfants guéris.Cette recherche a été conduite dans le cadre d'une initiative de l'Institut national américain du cancer (NCI) dite TARGET cherchant à utiliser les avancées en génomique pour identifier des cibles afin de mettre au point des traitements plus efficaces contre des cancers infantiles. EA
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Des chercheurs de l'Université de Rochester (New York) ont fabriqué un gène, dont l'expression est plus de mille fois supérieure dans une cellule cancéreuse que dans une cellule saine. Cette découverte pourrait servir de point de départ à une nouvelle thérapie anti-cancer, en augmentant la capacité des traitements à cibler spécifiquement et efficacement les cellules cancéreuses. Vera Gorbunova, professeur assistant de biologie à l'Université de Rochester, et son équipe, ont fait une découverte étonnante en étudiant la protéine Rad51. "Nous avons enlevé une partie du gène codant pour la protéine Rad51, et nous l'avons remplacé par un ADN de protéine marqueur. Nous souhaitions savoir pourquoi la protéine Rad51 était cinq fois plus abondante dans les cellules cancéreuses", explique Gorbunova. "Nous cherchions un moyen d'augmenter cette différence afin de créer un outil utile pour cibler les cellules cancéreuses. Nous avons été surpris de constater que le gène Rad51 modifié s'exprimait jusqu'à 1000 fois plus dans les cellules tumorales que dans les cellules saines". Des expériences complémentaires ont permis de montrer que le gène Rad51 modifié pouvait être exprimé jusqu'à 12.500 fois plus dans certains types de cellules cancéreuses par rapport aux cellules saines. Gorbunova pense qu'en modifiant le gène codant pour Rad51, elle a supprimé des éléments de régulation, qui contrôlent la production de la protéine. Sans ces éléments, les cellules saines ignorent le gène et ne produisent pas la protéine. Mais dans les cellules cancéreuses, c'est le contraire qui se produit, causant une surproduction non contrôlée de la protéine. Les scientifiques ont donc choisi d'utiliser cette propriété du gène Rad51 pour créer des versions modifiées codant pour une "bombe toxique" qui se déclencherait seulement dans les cellules cancéreuses. Ainsi, Gorbunova et son équipe ont introduit un variant de la toxine de la diphtérie dans le gène codant pour Rad51, pour s'en servir comme "bombe toxique" et l'ont testé sur différents types de cellules cancéreuses (cancer du sein, fibrosarcome, cancer cervical). Les premiers résultats publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences sont prometteurs. Selon Gorbunova, "la fusion Rad51-toxine diphtérique a permis la destruction de toutes les cellules cancéreuses avec des effets toxiques minimaux sur les cellules normales. Nous sommes très excités. Ces résultats dépassent nos espérances". Gorbunova travaille actuellement avec Stephen Dewhurst, professeur de microbiologie et d'immunologie à l' University of Rochester School of Medicine and Dentistry, pour trouver un moyen d'intégrer in vivo ce nouveau gène dans les cellules en utilisant comme vecteur un virus non pathogène. L'équipe tentera un traitement chez la souris, en injectant le virus au niveau des tumeurs afin d'implanter le gène modifié dans les cellules cancéreuses. La question clef est de savoir si la différence de niveau d'expression sera également observée in vivo et sera suffisante pour détruire les tumeurs sans endommager les tissus sains.Si les tests sont concluants, ils pourraient présager d'une nouvelle thérapie, consistant en une simple injection du traitement anti-cancer dans le flux sanguin afin de cibler les métastases présentes dans les vaisseaux. BE
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Les femmes qui mangent beaucoup de sucre auraient un risque plus élevé de souffrir d'un cancer du sein, selon une étude américaine publiée dans le Journal of the National Cancer Institute de décembre 2008. Dans un communiqué, le Dr Servan Schreiber estime que cette étude confirme "le rôle majeur de l'alimentation trop sucrée dans la survenue de certains cancers." Une étude américaine révèle que les femmes qui mangent beaucoup de sucres courent plus de risques que les autres de souffrir d'un cancer du sein. Publiée dans le numéro de décembre du Journal of the National Cancer Institute, l'étude passe en revue plus de 93.000 cas de femmes. En conclusion, il existe un lien entre les taux élevés d'insuline, une hormone sécrétée pour réguler le taux de sucre dans le sang, et le risque de cancer du sein. Le docteur Servan Schreiber, spécialiste de la lutte contre le cancer via l'alimentation, estime dans un communiqué que l'étude confirme le "rôle majeur de l'alimentation trop sucrée dans la survenue de certains cancers". Il souligne "la nécessité de communiquer auprès des patients déjà atteints d'un cancer sur l'importance d'adopter un régime alimentaire à index glycémique bas, pour réduire la sécrétion d'insuline et son influence néfaste sur la croissance des cellules cancéreuses." SM
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Sync est un système d'information à bord des véhicules conçus par Ford. L'été prochain, il donnera aux conducteurs de modèles de l'année 2010 des informations sur le trafic routier, et les guidera dans leur conduite. Jusque-là, rien de très innovant. Là où le constructeur automobile se démarque, c'est dans son agrégation de nombreuses technologies jusque là isolées : synthèse vocale, réseaux mobiles des passagers, données sur réseaux voix, portail, SMS, etc. En outre, la connectivité devrait être possible en dehors des autos. Pour cela, Ford s'est entouré de nombreux partenaires. Microsoft, Inrix, Telenav. Le premier entre autres pour les technologies de sa filiale Tellme. Avec elles, le conducteur accède à la voix à des services automobiles mais aussi à de l'information (actualité, actions, météo et sports). Une partie des services d'assistance est fournie par Inrix. Telenav lui apportera sa connaissance du guidage mixant GPS, synthèse vocale et mobile. Enfin, Airbiquity amènera dans la dote son modem aqLink. Celui-ci fonctionne avec l'UMTS, le GSM, CDMA ou encore AMPS. Alors que la plupart de la quantité d'informations annoncées ou affichées dans les véhicules est fixée à la fabrication, Ford assure que ce n'est pas le cas avec Sync. Le système peut accueillir tout type de technologies, sans exclusivité. En outre, les propriétaires des automobiles auront la possibilité d'ajouter des services par simple téléchargement. Atelier-20090109]
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Les voitures électriques sont cette année en vedette avec de très nombreux prototypes, venant de grands constructeurs comme Daimler, Toyota ou General Motors ou encore de nouveaux venus comme le chinois BYD, et les projets se multiplient à l'horizon 2011 ou 2012. Les constructeurs mettent en avant les préoccupations climatiques et les prix des carburants qui sur le long terme devraient être en hausse, au-delà de la chute des cours du pétrole brut ces derniers mois. "La technologie est aujourd'hui disponible pour une production de série" de véhicules électriques, assure Thomas Weber, en charge des questions technologique au conseil d'administration de Daimler. Le groupe allemand Daimler présente à Détroit un prototype de voiture électrique appelé BlueZero, disposant d'une autonomie de 200 km en alimentation par batterie et de 400 km en version pile à combustible. Mais le pas vers une production de série ne devrait pas être franchi avant "quelques années", ajoute M. Weber qui pointe deux enjeux : parvenir à "un prix attractif" et mettre en place "une infrastructure de stations publiques de recharge" accessibles au grand nombre. L'objectif serait de parvenir à 10.000 unités "vers 2011-2012", a précisé le patron de Daimler Dieter Zetsche. L'américain Ford vise aussi le lancement en 2011 d'une petite voiture électrique développée conjointement avec l'équipementier canadien Magna. "Drive green", proclame ainsi le groupe américain sur son stand à Détroit où il a annoncé un nouveau programme de développement de véhicules électriques et hybrides dans les quatre prochaines années. Dans l'évolution vers des modèles plus économes en carburant et émettant moins de CO2, "les hybrides rechargeables et les voitures alimentés par batterie sont les prochaines étapes logiques", a observé Derrick Kuzak, vice-président de Ford en charge du développement des produits. L'américain General Motors n'a pas manqué à son tour d'affirmer son engagement dans "le développement des énergies alternatives" en présentant la dernière version de la Chevrolet Volt électrique. Pour le vice-président de GM Bob Lutz, le marché des véhicules électriques ou hybrides pourrait croître de 20 à 25 % d'ici 2020. Le nombre de projets de petites voitures électriques destinées à un usage urbain et dérivées de modèles existants s'accroît en tout cas à chaque grand salon: Toyota présente à Detroit la FT-EV sur base de la petite iQ, dont il a annoncé la commercialisation aux Etats-Unis en 2012. Mais le groupe japonais a surtout choisi de dévoiler à Détroit la nouvelle génération de son emblématique Prius, voiture hybride dont il vendu plus d'un million d'exemplaires en dix ans. La nouvelle Prius sera en vente dans le courant de l'année. Concurrent direct, Honda a pris les devants en lançant la veille la version de série de sa nouvelle berline hybride Insight, qui sera en vente dès avril en Amérique du Nord. Yahoo
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