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Edito
Un ascenseur vers les étoiles
La technologie de l'espace a montré que des systèmes de câbles, peuvent propulser des objets dans l'espace de deux façons. D'une part, un câble épais, reliant deux satellites, peut permettre à l'un de propulser l'autre sur une orbite différente, un peu à la manière d'une fronde. On peut adapter ce concept au transport de charges utiles vers la Lune ou au-delà. D'autre part, un câble conducteur qui balaierait l'espace et, notamment, le champ magnétique terrestre, serait le siège de forces propulsives s'il était parcouru par un courant, conformément à la loi d'Ampère. L'avantage principal des câbles serait leur faible coût d'exploitation. Au lieu de consommer d'énormes quantités de propergols, ils fonctionneraient en récupérant une partie de la quantité de mouvement d'un corps déjà en orbite ou en utilisant l'énergie électrique fournie par des panneaux solaires. À ce jour, 17 missions spatiales ont utilisé des câbles, avec seulement deux échecs. Pour rester en orbite, des objets plus éloignés du centre de la Terre doivent conserver une vitesse horizontale légèrement inférieure à celle d'objets plus proches. Ainsi, lorsque des objets se trouvant à différentes altitudes sont reliés par un câble, d'importantes forces maintiennent le câble tendu. D'autres principes physiques, notamment la conservation du moment cinétique, peuvent alors s'exercer sur les objets captifs, de sorte qu'un câble peut être utilisé comme un lance-pierres géant pour transférer efficacement de l'énergie entre des charges utiles et modifier ainsi rapidement l'orbite des satellites. Mais il y a beaucoup mieux. On envisage en effet de relier la Terre à un satellite, et peut-être même à une station en orbite géostationnaire, par un câble attaché en un point de l'équateur. Des systèmes élévateurs pourraient alors monter le long du câble pour atteindre n'importe quelle altitude jusqu'à 36 000 kilomètres, en dépensant très peu d'énergie. Le rapport coût-performance de cet ascenseur de l'espace serait inégalable et permettrait une véritable exploitation industrielle des ressources de notre système solaire en abaissant dans des proportions considérables le coût des voyages spatiaux. Aujourd'hui, aucun matériau connu ne résisterait aux tensions qui s'exerceraient sur un tel câble, mais la découverte récente des nanotubes de carbone (fullerènes tubulaires) dans les années 80, et la maîtrise croissante de leur production, ouvrent de nouvelles perspectives extraordinaires pour le siècle prochain. Des câbles réalisés à partir de ces mêmes tubes de carbone seraient non seulement beaucoup plus légers, mais infiniment plus résistants que nos meilleurs câbles en acier. Dès lors la réalisation de ce gigantesque ascenseur de l'espace deviendrait possible. Dans son roman "Les Fontaines du Paradis" Arthur C. Clarke, le célèbre auteur de "2001 Odyssée de l'Espace" a imaginé la construction de ce pont vers les étoiles il y a plus de 20 ans, mais aujourd'hui le développement extraordinaire de la chimie du carbone et des nanotechnologies donne à ce projet prométhéen un souffle nouveau et le rend envisageable pour le XXIeme siècle. René Trégouët Sénateur du Rhône
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Le gouverneur de Californie vient de ratifier deux lois très controversées sur l'envoi massif de courrier électronique (e-mail) non sollicités à but commercial. Cette technique utilisée pour faire du marketing de masse pose principalement des problèmes aux fournisseurs de comptes email, essentiellement les fournisseurs d'accès Internet eux-mêmes mais de plus en plus aussi des sites spécialisés dans ce service comme HotMail, qui craignent de voir leurs serveurs submergés de messages commerciaux: Multimédia Info http://www.otec-sud.org/surweb/mti/
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Market Facts a réalisé en janvier dernier une étude sur les problèmes posés par le commerce électronique. Pour 53 % des personnes interrogées, la sécurité et le respect de la vie privée sont les questions prioritaires. Les résultats montrent également que les femmes sont davantage préoccupées que les hommes par le respect de la vie privée sur le web, et les internautes ayant un niveau d'éducation et de revenus plus haut s'inquiètent plus que les autres de la sécurité online.. Parmi les autres inconvénients cités, liés aux achats online, figurent le fait de ne pas pouvoir examiner le produit avant l'acquisition et d'avoir à attendre la livraison. Par ailleurs, 13 % des sondés ont répondu qu'ils n'avaient, eux, aucun état d'âme avec leurs achats Internet. Les Echos/14/04/99 http://www.lesechos.fr/silval/
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Vous envisagez de construire. Sur le site Web d'un promoteur, la maison de vos rêves. Faites le tour par le jardin. Poussez la porte, montez l'escalier. De la terrasse, la vue est magnifique... Tout cela est possible ou le sera très bientôt sur Internet, grâce à l'accès à haut débit. Entre le Web d'aujourd'hui - des pages souvent statiques et muettes, faites surtout de texte - et celui de demain, combinant musique de qualité, animation en trois dimensions et images vidéo de bonne définition, le pas à franchir est celui de la vitesse. Il y a peu, l'accès rapide à Internet était un luxe réservé aux entreprises. A la fin de l'année dernière, c'était déjà une réalité pour 15 000 foyers français. Et le recrutement d'abonnés va s'accélérer, en Europe comme aux Etats-Unis. Les trois solutions disponibles consistent à utiliser le câble, le satellite ou une ligne téléphonique équipée de modems dits ADSL (asymetrical digital suscriber line). Pour l'heure, l'opérateur le plus actif en France sur l'accès à haut débit est débordé par son succès. Lyonnaise Câble (Groupe Suez-Lyonnaise des eaux) a lancé son service Cybercâble dans sept villes de province et à Paris fin 1998. Les cobayes de Lyonnaise Câble, ni plus ni moins habiles surfeurs que la moyenne, l'ont prouvé : le haut débit, combiné avec un tarif au forfait, provoque des comportements atypiques. L'ordinateur familial reste branché sur Internet deux heures par jour en moyenne, selon Pierre Bouriez, directeur du développement chargé d'Internet chez Lyonnaise Câble. Presque autant que la télévision, et pas moins de dix fois le temps habituel pour un accès classique par le fil du téléphone.
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Le groupe britannique de télécommunications Cable and Wireless a annoncé mardi qu'il allait investir aux Etats-Unis 670 millions de dollars (620 millions d'euros) sur deux ans pour développer la nouvelle génération de services Internet. Dans un communiqué, Cable and Wireless souligne que cet investissement montre sa détermination à devenir le premier fournisseur de services Internet. "Durant les deux prochaines années, Cable and Wireless construira un nouveau réseau Internet aux Etats-Unis, qui reliera plus de soixante zones urbaines", explique le communiqué. Ces installations, qui autoriseront des transmissions à 9,6 gigabits/seconde, permettront de gérer le trafic de voix, données et messagerie sur un réseau unique, précise le texte. AFP/13/04/99 http://www.actualinfo.com/
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Selon le dernier rapport de MediaMetrix, une réelle augmentation des utilisations d'Internet au travail se fait pressentir. En 1998, les salariés surfaient une moyenne de 243,3 pages par mois, alors qu'en 1999, ils en sont déjà à 409,9 pages par mois. Cela représente une différence de 69%. En février 1999, les internautes ont passé en moyenne près de sept heures sur Internet (à partir de leur lieu de travail), alors qu'ils n'en passaient que six l'année dernière. De plus l'étude montre bien que les gens passent plus de temps connectés au web lorsqu'ils sont sur leur lieu de travail que lorsqu'ils sont chez eux. Une des explications réside dans le fait que la plupart des grosses entreprises possèdent des installations Internet largement plus confortables que les particuliers. L'année dernière les internautes particuliers ont vu une moyenne de 206,5 pages par mois alors que cette année, ils en sont déjà à 293,1 pages vues par mois. Cette fréquentation, paradoxalement, ne se traduit pas par une augmentation très notable du temps consacré à la navigation en ligne: 7 heures en moyenne par mois, soit une heure de plus que l'année précédente. Les auteurs de l'étude Media Metrix estiment en effet que, dans l'année écoulée, la qualité des connexions professionnelles a elle aussi fait un bond en avant, permettant une consultation plus efficace. Lettre de l'internet/12/04/99 http://www.lalettre.com/news/avril/120499_2.html
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25 millions par jour, 9 milliards par an : ce serait le nombre de messages électroniques indésirables qui seraient envoyés par les "sapais", ces sociétés ou ces particuliers qui décident d'inonder les internautes de courriers à répétition. A vocation commerciale -mais pas toujours- ces messages distribués sans compter sur Internet ont un coût. En mesurant, au plus juste, le temps qu'il faut aux utilisateurs pour le détruire (temps rapporté au coût mensuel de connexion), auquel on ajoute l'encombrement effectif sur le réseau, on arrive à plus de 200 millions de dollars par an, selon une estimation réalisée par Bright Light Technologies, une start-up de la Silicon Valley. Celle-ci a estimé qu'un marché allait se développer visant à contrer les effets du courrier non sollicité. La firme a donc mis au point une technologie qui permet à ses serveurs de détecter (grâce à un algorithme secret) l'envoi d'un message issu d'un spammer et de le "bloquer" avant qu'il n'arrive dans les boîtes aux lettres électroniques de ses destinataires. Une technique presque trop belle pour être vrai, mais qui pose néanmoins la question de la maîtrise de son propre courrier par chaque internaute. Bright Light destine en priorité sa technologie aux fournisseurs d'accès Internet qui ont ainsi le loisir de l'installer sur leurs propres serveurs, un dispositif plus commode pour gérer le courrier de leurs abonnés. Mais la start-up de Palo Alto pense également en développer une version pour l'utilisateur final. Et de toutes façons, si les négociations aboutissent, la prochaine version de Communicator, le logiciel de Netscape, devrait disposer de cette technologie. En attendant que les spammers ne trouvent une voie plus sophistiquée pour contourner ce nouveau pare-feu logiciel. Les Echos/9/04/99 http://www.lesechos.fr/silval/
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Les Américains consultent davantage Internet au travail qu'à la maison. Selon une étude publiée jeudi par la firme Media Metrix, les internautes au travail entrent en ligne trois jours sur cinq par semaine, contre deux jours sur sept à la maison. Les consultations au travail ont duré en moyenne 417,4 minutes en février, contre 310,3 minutes à la maison (+35%), selon cette étude. Elle montre aussi un plus grand nombre d'informations consultées en un an, pour les utilisateurs au travail comme à la maison: 69% de plus en février dans le premier cas et 40% de plus que les internautes à la maison. Mais la consultation des foyers américains augmente, avec l'accès à 293,1 pages en février contre 103,2 en 1996. Le temps passé sur l'Internet a également triplé en trois ans. Les sites les plus fréquentés sont ceux sur l'actualité, les informations diverses et les divertissements. AFP/9/04/99 http://www.actualinfo.com/
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Le développement de l'accès gratuit à Internet accélère la croissance du Net en Grande-Bretagne. Selon Euromonitor, fin janvier 1999, on comptait 4,3 millions d'abonnés à Internet en Angleterre alors qu'ils étaient 3,8 millions fin 1998. En 2002, ils devraient être 9 millions. Le fournisseur d'accès le plus important est le gratuit Freeserveur qui, en atteignant la barre des 1 million d'abonnés en 18 semaines, est passé devant AOL/Compuserve UK. Derrière eux on trouve dans l'ordre Demon, BT Internet et MSN. Selon une étude du cabinet NOP Research, 10,6 millions d'adultes anglais de plus de 15 ans ont accédé au moins une fois à Internet en 1998. C'est 48% de mieux qu'en 1997, année pendant laquelle 7 millions d'anglais s'étaient connecté. Les chiffres avancés par Computer Industry Almanac viennent corroborer cette estimation. Pour ce dernier on comptait, fin 1998, 8,1 millions d'internautes se connectant au moins une fois par semaine et entre 9,2 et 10,5 millions d'internautes au total. Selon The Gardian, 29% des adultes anglais sont des internautes. Journal du Net/12/04/99 http://www.journaldunet.com/cc_inter_euroru.shtml
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Une association d'ingénieurs informatiques dresse un bilan sévère sur l'incompatibilité mutuelle des technologies Internet. Le Web Standard Project (WSP), dans une étude publiée le 7 avril (www.webstandards.org), dénonce la manière dont les différents langages du Web sont interprétés, en particulier les différences entre les versions du HTML 4.0, XML 1.0 ou encore l'interprétation des feuilles de style. Le WSP cite d'ailleurs une étude de Jupiter Communications montrant que les deux tiers des 100 sites les plus populaires sont présentés dans de multiples versions, incompatibles d'un logiciel à l'autre. Conséquence économique : Jupiter estime que le coût de développement des sites a augmenté de 25 %. " Imaginez que chaque chaîne de télévision ait besoin d'un signal spécifique pour diffuser ses programmes, remarque George Olsen, l'un des piliers du WSP. Cela semble ridicule, et pourtant c'est presque l'état de la situation sur le Web, parce que les éditeurs de logiciels de navigation ne sont pas parvenus à développer des standards communs. " Microsoft et Netscape, les deux leaders, sont visés. Mais il s'agit surtout d'un camouflet pour le W3 Consortium, créé en 1995 par la communauté scientifique justement pour harmoniser et encadrer le langage HTML et ses dérivés. ZDNet/13/04/99 http://www.zdnet.fr/fr/actu/cgi-bin/actu.cgi?
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Adieu les billets, adieu les chèques ! A l'heure de la monnaie européenne, c 'est le porte-monnaie électronique qui peu à peu s'installe. Visa annonce en effet aujourd'hui une étape importante dans cette longue marche : la disponibilité d'un standard baptisé CEPS, pour common electronic purse specifications. Il permettra aux nombreuses technologies existantes (Proton, Minipay, ZKA, Clip, etc.) de se rallier à des normes communes, définissant non seulement les applications sur la carte et le terminal transactionnel, mais également les interfaces établies entre les deux. Les premières mises en oeuvre sont prévues pour début 2001, soit un an avant le passage à l'euro. Une occasion en or pour changer à la fois la monnaie et le moyen de paiement. OI Informatique/13/04/99 http://www.01-informatique.com/actus/1/508.html?Indice=1
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Des responsables de Microsoft ont pour la première fois ouvertement envisagé que le code source de Windows NT puisse être rendu public. Les développeurs applaudissent... Tandis que Microsoft semble encore hésiter sur la conduite à adopter face à Linux, le géant mondial du logiciel s'est montré disposé à faire un premier pas vers l'adoption du concept des logiciels ouverts. Lors du salon WinHec à Los Angeles, Brian Valentine, vice-président de l'activité Windows 2000 chez Microsoft, a déclaré : "Nous prenons sérieusement en considération l'ouverture du code source du noyau de Windows NT. S'il y a un bénéfice pour les clients à ouvrir le code, alors faisons-le. Il n'y a aucun problème à cela". De son côté, le président de Microsoft Steve Ballmer a renchéri en indiquant que l'ouverture du code pouvait peser sur le plan commercial, comme en témoigne l'essor de Linux. "Les gens ressentent un certain niveau de confort lorsqu'ils ont le code source", a reconnu le responsable. L'homme a ainsi expliqué que même si la plupart des clients n'y touchent pas, ils apprécient de savoir qu'ils peuvent y avoir accès si cela devenait nécessaire. "Nous y pensons avec beaucoup d'intérêt", a poursuivi Steve Ballmer avant de préciser que les éventuelles décisions n'étaient pas encore prises . Network News/13/04/99 http://www.vnunet.fr/VNU_net/index.htm
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Des computers qui fonctionnent entièrement sur des petites batteries internes à électrons sont actuellement à l'étude. Et s'il n'était même plus besoin d'une prise électrique pour utiliser un ordinateur ? Ce n'est pas une utopie, de telles machines sont à l'étude. Si les recherches aboutissent, les nouveaux computers n'auraient besoin que d' une minuscule charge électrique au démarrage qui ferait fonctionner, à vie, leurs petites batteries. Des chercheurs de l'Université Notre-Dame dans l' Indiana, aux États-Unis, ont réussi à utiliser l'énergie d'électrons captifs pour provoquer une réaction en chaîne qui modifie la structure de l' information produite à l'échelon moléculaire. Leurs travaux viennent d'être publiés dans le très sérieux Science Magazine. La clé de cette nouvelle technologie réside dans un petit réceptacle portant quatre minuscules morceaux d'un métal capable de capturer les électrons et organisés en cercle. Quand deux électrons sont mis dans le réceptacle, ils se repoussent l'un l'autre et finissent par se placer sur une diagonale ou l'autre. Ces deux positions correspondent au rythme binaire "0" et "1" utilisé en informatique et produit, jusqu'à présent par les positions "on" et "off" des transistors. Dans le circuit à électrons, lorsque l'on place un deuxième réceptacle à côté du premier, la charge électrique produite permet le transport des informations. Des chaînes de mini-réceptacles pourraient remplacer les transistors dans les ordinateurs et être organisées en chaîne logique. Reste tout de même à comprendre comment les électrons pourraient être associés pour former des lignes d'infos cohérentes. L'autre problème concerne la température : pour l'instant, les petits circuits ne fonctionnent qu'à --272.9 degrés, juste au-dessus du zéro absolu....
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La société Maxoptix annonce le lancement prochain de disques de stockage magnéto-optique offrant 20 Go par face et un taux de transfert de 15 Mo/seconde. Maxoptix promet de révolutionner la manière de stocker les données, rien de moins. Ouvrant la voie à des supports double face de 40 Go (20 Go par face) avec un débit de 15 Mo/seconde, les premiers prototypes de disques magnéto-optiques du fabriquant offrirait des performances très satisfaisantes. Les premiers produits pour Windows, Macintosh, et UNIX devraient entrer en phase de production dès l'année prochaine. SVM/15/04/99 http://www.vnunet.fr/SVM/index.htm http://www.maxoptix.com
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Le combat des chefs a commencé. Tandis qu'IBM annonçait, lundi 12 avril, une alliance avec RealNetworks dans le but de mettre au point un système sécurisé de diffusion de musique sur Internet, Microsoft préparait le lancement en grandes pompes de son propre format musical, MS Audio 4.0. Du coté d'IBM, l'accord avec RealNetwoks se situe dans le prolongement du "projet Madison". Cette expérience annoncée début février devait être menée auprès de 1.000 abonnés au câble du coté de San Diego. Quelques grands de l'industrie du disque comme Universal, Sony, Warner, EMI et BMG y participait. Et l'idée, était de tester l'architecture développée par IBM. Baptisée electronic music management system (EMMS) elle présente l'originalité de faire intervenir un centre bancaire dans le processus, qui se charge d'autoriser et de gérer les transactions A travers un magasin virtuel créé pour l'occasion, les participants de cette expérience peuvent donc en théorie choisir depuis quelques semaines parmi un millier d'albums à télécharger. Chez Microsoft, en revanche, la stratégie est moins claire. Le géant de Redmond travaille avec les industriels de la musique dans le cadre de la Secure Digital Music Initiative (SDMI), charte définissant les principes d'un format audio standard et sécurisé qui garantirait à la fois les droits des auteurs et les revenus des différents labels. Mais la "clé" de Microsoft permettrait seulement l'écoute des fichiers téléchargés légalement et ne semble pas convaincre la totalité des cadres de l'industrie musicale. Les seules vertus de MS Audio 4.0 seraient en fait d'accélérer considérablement le chargement des fichiers et de rendre une qualité de son encore meilleure que celle du MP3. D'où quelques soupçons qui pèsent sur Bill Gates, de vouloir utiliser son influence pour dominer un nouveau marché sur Internet. Le Monde http://www.lemonde.fr/nvtechno/branche/musique/ibm.html
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Lors du salon du livre, IBM a dévoilé sa technologie Book IT ! qui ouvre la voie à l'impression du livre à la demande ; depuis Guttemberg, l'impression a fait un long chemin. Aujourd'hui, il est possible d'éditer un magazine ou un livre en milliers voire millions d'exemplaires et de le vendre sur toute la planète. Cette politique du volume et du commercialement rentable ne permet toutefois pas aux ouvrages faiblement diffusés de fleurir. IBM, avec sa technologie Book iT ! propose de dynamiser ce secteur. Grâce à ce système, il devient possible d'imprimer rapidement nue série limitée d'exemplaires d'un livre. Les temps annoncés sont étonnants : une minute pour l'équivalent de 6 livres de 300 pages grâce à Book It ! et une imprimante numérique. Une solution de ce type est déjà installée par la société Chevrillon. Philippe Industrie, le numéro un français de l'impression du livre. Info PC/9/04/99 http://www.infopc.fr/
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Le câble, le satellite, l'Internet: autant de vecteurs grâce auxquels des bouquets de dizaines voire de centaines de chaînes de télévision numérique déboulent dans les foyers depuis bientôt deux ans. Et voilà que le marché britannique nous apprend qu'il va falloir compter avec un "tuyau numérique" de plus, et non des moindres: la bonne vieille antenne de télévision, ce râteau perché sur la plupart des toits. En novembre dernier, la Grande-Bretagne a été le premier pays à lancer un service dit de "télévision numérique terrestre", à destination de ceux qui n'avaient pas accès au câble et rechignaient à s'équiper d'une parabole pour le satellite. Il permet de recevoir trente chaînes, dont dix gratuites. Depuis le 8 avril , on sait que l'opération est un succès: le nouveau service, baptisé On Digital et contrôlé par les groupes Carlton et Granada, a recruté 110 000 abonnés en quatre mois. C'est plus qu'attendu, et presque autant que le numérique par satellite qui, en Grande-Bretagne, a démarré quasiment au même moment, avec le bouquet Sky Digital de Rupert Murdoch (120 000 abonnés sur la même période). Cette réussite est riche d'enseignements pour les autres pays d'Europe qui préparent l'avènement de la télévision numérique terrestre. En France, le gouvernement dispose depuis fin mars d'un rapport de Gérard Eymery (ex-patron du multimédia à France Télécom) et Jean-Pierre Cottet (ancien directeur général de France 2), qui préconise de dédier rapidement six bandes de fréquences à la télédiffusion en numérique. Chacune de ces six bandes pourrait héberger jusqu'à 8 chaînes grâce à la technologie du multiplexage (soit 48 au maximum), alors que la télévision analogique actuelle est restreinte à une seule chaîne par bande. Cette démultiplication de la télé classique profitera aux chaînes actuelles, qui passeront en numérique, et permettra la création de nouvelles chaînes hertziennes (régionales, commerciales, thématiques). Les auteurs proposent de lancer progressivement le numérique hertzien à partir de 2001. Dix ans plus tard, la vieille norme analogique libérerait définitivement ses bandes de fréquences. Libération/12/04/99 http://www.liberation.com/quotidien/semaine/990412lunzb.html
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Grâce à sa Banque de programmes et de services (BPS), La Cinquième, se met en position d'être la tête de pont de la diffusion des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans le secteur public. La Cinquième-La Sept/Arte met en avant le succès de ses sites Internet avec 800.000 pages visitées chaque mois En outre, un cours de français en ligne vient d'être créé et un site emploi devrait bientôt voir le jour. "La Cinquième-La Sept/Arte est bien évidemment légitime pour intervenir sur un champ qui ne doit pas être guidé par la seule vision marchande", a insisté Jérôme Clément, président de La Cinquième-La Sept/Arte, jeudi 8 avril, lors d'un colloque sur le thème "Audiovisuel et innovation" auquel étaient invités, notamment, des élus et des représentants des collectivités locales et des ministères. M. Clément a, en outre, annoncé la filialisation de ce département et l'entrée d'autres partenaires publics tels que l'Institut national de l'audiovisuel (INA), le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) et le Centre national d'études des télécommunications (CNET). "La BPS s'inscrit dans une logique de fédération et, en l'espèce, de fédération de l'offre publique dans le domaine de la distribution de programmes audiovisuels et multimédias", a-t-il précisé. Créée en 1997, la BPS est une sorte de bibliothèque informatique destinée aux établissements scolaires et aux différents organismes chargés d'éducation ou d'emploi. Son catalogue contient 5.000 documents, pour la plupart issus des programmes de La Cinquième. Grâce au système du téléchargement, les utilisateurs peuvent commander à l'avance l'émission qu'ils ont choisie ainsi que les éléments supplémentaires (cartes, chronologies, bibliographies, etc.), créés pour illustrer et préciser le sujet. Dans les 473 sites équipés de la BPS (établissements scolaires, agences pour l'emploi, centres de formation, collectivités locales, etc.), les usagers consomment en moyenne un peu plus d'un programme par jour. La BPS cherche à multiplier les partenariats avec les collectivités locales. Des accords existent ou sont en discussion avec l'Alsace, Metz, Besançon, la Somme, la Bretagne, et le Rhône Le Monde/10/04/99 http://www.lemonde.fr/nvtechno/branche/arte.html
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Stimulées par la sortie de plus de 500 titres nouveaux cette année en Europe, les ventes de disques DVD devraient dépasser les 1,8 million d'unités cette année en Europe. Le DVD (Digital Versatile Disc), qui dans sa version video permet de stocker un film entier dans un disque optique de 12 cm (de la taille d'un CD audio), s'appuie maintenant sur l'introduction progressive dans les familles d'équipements de cinéma à la maison. Le DVD apporte en effet un son stéréo surround (sur six canaux), une bande son et des sous-titres en plusieurs langues, un accès direct aux diverses séquences d'un film. S'appuyant sur un prix accessible (entre 169 et 229 F, moins cher qu'un laser-disc), la rapide diffusion du DVD est due aussi à une offre de titres suffisante, notamment parce que, contrairement aux projets des fabricants, les consommateurs européens ont rapidement utilisé des DVD américains. Les 500 titres nouveaux prévus pour cette année sur le marché européen s'ajouteront aux 250 films déjà sur le marché à fin 1998. Le DVD est ainsi en passe de réussir en Europe un décollage plus rapide que prévu: selon Eric Tartenson, chef de produit DVD chez Sony Europe, un pour cent des foyers européens devrait posséder un lecteur de DVD dès 2000. Par comparaison, le magnétoscope trône aujourd'hui dans 73% des foyers européens. Le DVD ne permet pas encore d'enregistrer un film, même si le président de Philips Adri Baan a annoncé cette semaine que son groupe sortirait avant l'été 2000 un DVD enregistrable. "La France est la locomotive du DVD en Europe, avec 80.000 lecteurs vendus l'an dernier, suivi par l'Allemagne (50.000 unités), le Royaume Uni (45.000) et l'Espagne. Au cours des derniers mois, la qualité du DVD a continué à s'améliorer: à coté des DVD 5 qui contiennent 4,5 gigaoctets, sur une seule couche, sont apparus les DVD 9, qui peuvent contenir 8,7 gigaoctets de données, sur deux couches. Ce qui permet d'ajouter photos, affiches, filmographie, et documentaire. AFP/12/04/99 http://www.actualinfo.com/
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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A première vue, le métal, malléable et opaque, et le verre, fragile et transparent, sont de nature très différente ; on imagine mal un métal transparent ou un missile qui soit fait de verre. Et pourtant, ce sont là deux des étranges pistes de recherche suivies par les scientifiques qui travaillent à la frontière incertaine entre ces deux matériaux. Récemment, des chercheurs ont réussi à fabriquer des métaux transparents grâce à la technique en plein essor des solides "mésoporeux". Ces matériaux ont une structure ordonnée constituée de minuscules pores, distants les uns des autres de quelques dizaines de nanomètres (milliardièmes de mètre). Ils sont produits grâce à un procédé utilisant des microsphères de silice dites "sacrificielles". Ces microsphères, de 40 nanomètres de diamètre, sont empilées selon une structure régulière avant d'être chauffées à une température de 800 °C afin qu'elles adhèrent les unes aux autres. Les espaces entre les sphères sont ensuite remplis d'un second matériau au terme d'une succession de traitements chimiques. Enfin, les sphères sont dissoutes au moyen d'acide chlorhydrique. Le résultat obtenu est un solide criblé de petits pores sphériques d'une grande densité, formé à 75 % d'espaces vides. L'écart entre les pores étant très inférieur à la longueur d'onde de la lumière visible (entre 400 et 750 nanomètres), les matériaux ainsi réalisés ne diffusent que très peu la lumière. Autrement dit, ils sont transparents. Courrier International http://www.courrierint.com/aujour/alaune3.htm
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Un nanomètre, c'est un millième de micron, un millionième de millimètre, l'unité de référence dans bien des industries, de l'électronique à la mécanique, en passant par l'optique, le cent millième de l'épaisseur d'un cheveu. C'est l'objet d'une fabuleuse conquête scientifique. La science espère tourner à son profit les capacités de réplication des molécules pour inventer des usines capables de produire sans intervention humaine des nanomachines-outils, des robots, des capteurs, des bistouris... On imagine des industries non polluantes, de l'énergie presque gratuite, des ordinateurs capables de prévoir les caprices du ciel ou du sous-sol à long terme. En 1959, le futur Prix Nobel de physique Richard Feynman imaginait que l'on pourrait graver le contenu d'une encyclopédie sur une tête d'épingle. Depuis, on cherche, on bricole, on observe. Certains tentent de ciseler la matière de plus en plus finement, gagnant dixième de micron sur dixième de micron pour se rapprocher de l'infiniment petit. D'autres assemblent des objets atome par atome sans qu'on sache comment les deux approches pourront un jour se rejoindre. Les disciplines se mélangent. L'ADN est disséqué par les chercheurs qui, comme Leonard Adleman en 1994, tentent de détourner ses étonnantes propriétés pour effectuer des calculs mathématiques. En mars, a eu lieu la première démonstration expérimentale de sa conductivité électrique par une équipe de chercheurs de l'université de Bâle (Suisse). La molécule du vivant est désormais candidate aux futurs circuits nanoélectroniques, appelés à remplacer, au XXI è siècle, les pistes gravées sur le silicium avec des lasers. A moins qu'elle ne finisse dans quelque moteur infinitésimal. " La nature sait créer le mouvement avec de grosses molécules, explique Christian Joachim, du CNRS. Son équipe a réussi en 1998 à fabriquer le premier rotor moléculaire, pièce maîtresse de futurs moteurs nanoscopiques. En fixant un marqueur fluorescent sur des protéines, on peut même `filmer' leur déplacement le long d'une chaîne d'ADN. Mais on ne sait pas si on pourra créer du mouvement avec des objets de dimensions inférieures à celles choisies par la nature " Aujourd'hui, les chercheurs passent leur temps à réinventer la roue : de fil conducteur en aiguille invisible, ils reconstruisent pas à pas les outils consacrés par l'humanité depuis la nuit des temps. Ici, c'est le boulier ; là un rotor de moteur et un transistor nanoélectronique. Et, si aucune application ne pointe encore à l'horizon, à force de matière grise, à force de fonds investis par l'industrie électronique, la science des nanomondes cédera peu à peu la place à la nanotechnologie. Dossier du Monde/14/04/99 http://www.lemonde.fr/nvtechno/futurs/nano/index.htm
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Depuis ce jour de 1961 où Youri Gagarine a ouvert toutes grandes les portes de l'espace, Alexandre Volkov vit la tête dans les étoiles. Ce cosmonaute russe de 51 ans a réalisé trois vols spatiaux d'une durée totale d'un an et un mois, et battu, en compagnie de Jean-Loup Chrétien, le record de temps de sortie dans l'espace (5h57). Pilote de formation, Alexandre Volkov était jusqu'en décembre dernier l'entraîneur des cosmonautes à la Cité des Étoiles pour la station Mir et la nouvelle station spatiale internationale. A la question: " Jusqu'où pensez-vous que nous conduira la conquête de l'espace ?" A Volkov répond:"Il n'y a pas de limites à la conquête spatiale. Pour l'instant, tout dépend des sources d'énergie. La découverte d'une autre source que le soleil permettra d'autres explorations. Dans les vingt prochaines années, on pourra construire une base sur la Lune, puis découvrir Mars. Certains scientifiques la considèrent déjà comme une seconde Terre : elle est bien située dans le système solaire et susceptible de recueillir les végétaux. Et une fois que l 'on se sera émancipé du soleil, l'objectif sera vraisemblablement Pluton. Tout est virtuellement possible dans le domaine de la conquête spatiale. Les principaux obstacles sont ceux liés à la gravitation. Mais si on réussit à créer une gravité artificielle, on ira loin." Lyon-Capitale/7/04/99 http://www.lyoncapitale.fr/une.html
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Deux glaciers polaires de l'Antarctique sont "en pleine récession" en raison du réchauffement du climat dans cette région et ont perdu près de 3.000 km2 de leur surface l'an dernier, ont annoncé mercredi des scientifiques américains et britanniques. Les chercheurs, qui travaillent à l'Université du Colorado à Boulder et pour le British Antarctic Survey, ont noté que le réchauffement au cours de ces vingt dernières années dans la région avait allongé la période de fonte de deux à trois semaines. Des photographies prises par satellites, ont indiqué les scientifiques dans un communiqué de l'université, montrent une nette diminution de la glace en deux endroits de la péninsule antarctique, le glacier de Larsen B et celui de Wilkins. Depuis novembre 1998, 1.174 km2 de Larsen B se sont séparés du continent, a souligné un chercheur de l'université de Boulder, Ted Scambos. De l'autre côté de la péninsule, Wilkins a perdu pour sa part 1.100 km2, a-t-il ajouté."Les images-radar ont montré une grande zone de glaces complètement disloquées indiquant que le front des glaces a reculé de 35 km par rapport à autrefois", a précisé M. Scambos. "L'apparition soudaine de milliers de petits icebergs laisse entendre que les glaciers se brisent sur place et sont évacués ensuite par des tempêtes ou des courants". Les scientifiques savaient que ces deux glaciers reculaient mais l'accélération du phénomène les a surpris. "Nous avons les preuves que les glaciers dans cette zone reculent depuis 50 ans mais les pertes se montaient pour toutes ces années-là à environ 7.000 km2 seulement", a noté un des chercheurs britanniques, David Vaughan. "Enregistrer une récession de 3.000 km2 en une seule année représente nettement une escalade" et "dans quelques années la plus grande partie de Wilkins aura sans doute disparu", a-t-il dit. La surface du glacier de Larsen B est actuellement de 7.000 km2 et celle de Wilkins près du double, selon les spécialistes. Américains et Britanniques sont d'accord pour expliquer cette fonte par un net réchauffement de la région, avec une augmentation moyenne annuelle des températures estimée à 2,5 degrés Celsius par rapport aux années 1940. AFP/7/04/99 http://www.actualinfo.com/
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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ABC News/8/04/99 http://abcnews.go.com/sections/science/DailyNews/reptilefossil990407.html Il s'appelle Casineria kiddi et vivait il y a 340 millions d'années. Long de 20 cm, dont 12 de queue, il ressemblait à un mélange entre un triton et un petit lézard. Si ce petit animal suscite un tel intérêt c'est parce que le Casineria semble être le chaînon manquant entre les batraciens et les reptiles, et peut être notre plus vieil ancêtre connu. Ce qui intrigue le plus les paléontologues, ce sont les cinq doigts du Casineria. Il s'agit en effet du plus ancien fossile connu qui possède ce trait, caractéristique de la grande famille des amniotes (regroupant les reptiles, les oiseaux et les mammifères). Les anciens batraciens avaient de 6 à 8 doigts, les batraciens modernes, 4. Le Casineria serait donc l'ancêtre commun de tous les amniotes, y compris l'espèce humaine. Parmi les autres traits physiques intéressants de ce petit lézard les os de l'avant-bras, la colonne vertébrale et les écailles. Tout y rappelle davantage le reptile que le batracien. Et contrairement aux premiers vertébrés terrestres, qui utilisaient leurs pattes arrières pour de déplacer et leurs pattes avant seulement pour soutenir leur tête, le Casineria était capable de se mouvoir avec ses quatre pattes. Brève RT Flash
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Des chercheurs du California Institute of Technology (CIT) ont développé un polymère qui ressemble étrangement à une protéine et pour lequel on pourrait trouver des applications dans la chirurgie coronarienne. Biocompatible, il permet en effet l'accrochage et la croissance des cellules endothéliales, qui tapissent normalement l'intérieur des vaisseaux sanguins et du coeur. Pour parvenir à un résultat si proche des matériaux humains, les chercheurs ont eu recours au génie génétique. Ils ont produit des analogues de l'élastine, une protéine similaire au collagène et constitutive des fibres qui soutiennent les cellules mammaires. Le Monde/8/04/99 http://www.lemonde.fr/nvtechno/techno/veille/veil0407.html
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Avec plus de douze milliards de francs de chiffre d'affaire (deux milliards de dollars), le marché de l'héparine est un marché juteux. Utilisé au cours de toute intervention chirurgicale, même bénigne, afin d'éviter les thromboses post-opératoires, pour traiter certaines pathologies thromboliques ou encore comme revêtement des récipients destinés à contenir du sang, cet anticoagulant fait parti des best-sellers de nombreux groupes pharmaceutiques. Malgré tout, plusieurs laboratoires travaillent actuellement à la synthèse d'analogues plus efficaces et surtout dénués d'effets secondaires. Or, ces recherches viennent d'aboutir à la mise au point, par une équipe française, d'une molécule dix fois plus puissante que l'héparine naturelle. Les praticiens pourraient donc l'administrer à des doses dix fois moindres." Une aubaine pour la sécurité sociale. Outre cet aspect, l'analogue de Maurice Petitou et Jean-Marc Herbert possède un autre atout sur son aînée : il ne provoque aucun effet secondaire. Ces résultats s'avèrent donc particulièrement intéressants. Et s'ils se confirment, les laboratoires Sanofi pourraient être amenés à débuter des essais cliniques de phase 1 dès l'année prochaine. (Info Science) http://www.yahoo.fr/actualite/19990412/sciences/120499.html
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New York Times http://www.nytimes.com/yr/mo/day/news/national/science/sci-colon-cancer.html L'association de l'aspirine et de certains médicaments anti-cholestérol, que pratique déjà plusieurs millions d'américains pour prévenir les maladies cardio-vasculaires, diminuerait également de manière significative les risques de cancers du colon selon une étude réalisée par le St. Luke's-Roosevelt Hospital Center de New York . Selon cette étude l'association de l'aspirine et d un médicament anti-cholestérol de la famille des statines diminuerait de 43% les risques de cancers du colon qui tue prés de 50000 américains chaque année. Le mécanisme de protection mis en oeuvre par ce traitement n'est pas encore élucidé mais les chercheurs américains pensent que cette association bloque la division cellulaire au début de la cancérisation et contraint les cellules cancéreuses à se suicider. brève @RT Flash
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Le pigment qui donne aux tomates leur couleur rouge pourrait constituer un agent efficace contre le cancer de la prostate, selon des travaux présentés devant le congrès de l'Association américaine pour la recherche contre le cancer (AACR) réuni à Philadelphie. Ces résultats confirment ceux obtenus par d'autres études récentes, qui suggéraient toutes que ce pigment, le lycopène, réduisait la taille des tumeurs cancéreuses de la prostate et freinait leur extension aux autres tissus de l'organisme. Pour vérifier cette hypothèse, l'équipe du docteur Omar Kucuk, de la Wayne State University de Detroit, a soumis 12 patients atteints d'un cancer de la prostate à un régime à base de lycopène pendant les trois semaines précédant leur opération chirurgicale. Après l'opération, les auteurs de l'étude ont constaté que les tumeurs de la prostate ne s'étaient pas propagées à d'autres tissus chez 67% de ces malades, contre 44% seulement de ceux qui n'avaient pas bénéficié d'une ration quotidienne de ce pigment. "Ces résultats suggèrent que le lycopène module les molécules responsables de la régulation du cycle cellulaire et provoque une régression des lésions (cancéreuses) de la prostate chez l'homme", écrivent les chercheurs américains. Une étude publiée en février dans le Journal of the National Cancer Institute avait déjà révélé que la tomate et tous ses produits dérivés avait un effet positif non seulement contre le cancer de la prostate, mais également contre ceux du pancréas, du poumon et du côlon. AFP/13/04/99 http://www.actualinfo.com/
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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La modélisation numérique sera "le pain quotidien" des chercheurs du siècle à venir, et ce "pour l'ensemble des domaines scientifiques". Pour Pierre Perrier (Académie des sciences de Paris), spécialiste des fluides et de la modélisation des turbulences, qui s'exprimait lors du congrès intitulé Un siècle de prix Nobel, en fin de semaine à l'Unesco, "les scientifiques ne raisonneront plus avec des lois : ils réfléchiront en terme de modèles". Ces derniers autorisant un "bricolage" et possédant une "souplesse" bien adaptée, en particulier, au travail sur ordinateur. Lors de cette rencontre, où des physiciens, cosmologistes, biologistes ont évoqué big bang, relativité, physique quantique et les dernières tendances de la science au XXe siècle (complexité, chaos, incertitude...), certains n'ont pas manqué de pousser l'interrogation vers la métaphysique. Faut-il avoir recours à Dieu pour expliquer l'univers, s'est ainsi interrogé le physicien américain Raymond Chiao (université de Berkeley), rappelant que, jadis, Mao s'était insurgé contre la notion de big bang impliquant, selon le Grand Timonier, "l'existence d'un Dieu"? Il faut résister à cette tentation, a martelé Jean-Pierre Luminet, spécialiste de relativité générale (CNRS). Et d'insister sur le fait que "toute convergence entre cosmologie et théologie est parfaitement erronée et traduit une profonde incompréhension entre les spécialistes de chacun de ces domaines". Libération/13/04/99 http://www.liberation.com/quotidien/semaine/990413marzf.html
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Wired/9/04/99 http://www.wired.com/news/news/technology/story/19005.html En réussissant à cultiver pendant plus de 10 jours des cellules sur du silicium poreux, les chercheurs de la Montfort University à Leicester, (Grande Bretagne) ont franchi une première étape importante dans le développement de l'interaction sensorielle du tissu vivant et du silicium. " la capacité de cultiver des cellules directement sur du silicium poreux, combinée à l'apparente absente de toxicité de ce procédé, offre des possibilités passionnantes pour le développement des interfaces bioniques, ou neuroprothèses " souligne Sue Bayliss, professeur de matériaux avancés . Elle précise cependant que ces résultats doivent encore être reproduits pour confirmer l' innocuité du silicium poreux. Afin de développer ces prothèses bioniques , le silicium poreux devra être directement connecté au système nerveux et contrôlé par le cerveau . Outre la possibilité de greffe de membre bionique, le silicium poreux pourrait permettre le développement de dispositifs de perception et de transduction électroniques qui pourraient restaurer la vue et l'audition . Des dispositifs de perception pourraient également être développés pour contrôler le métabolisme ce qui permettrait aux médecins de mesurer et de surveiller l'évolution des maladie, et les conditions d'administration automatique de médicaments. De tels dispositifs pourraient, par exemple, recevoir l'information optique, la convertir en signal chimique, et transmettre ce signal aux neurones spécialisés dans la fonction visuelle. A plus court terme, l'effort des chercheurs va porter sur la stabilisation de la production du silicium poreux qui demeure difficile et coûteux à fabriquer. Brève @RT Flash
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