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Edito
Le Laser, scalpel de la matière
Prévu dès le début du siècle par Einstein, et mis au point en 1960 par le grand physicien Alfred Koestler, le laser a d'abord été une curiosité de laboratoire dont on voyait mal les applications concrètes. Pourtant, 20 ans seulement après son invention, le laser pénétrait dans nos foyers et dans notre vie quotidienne avec le Compact Disc qui n'a mis que quelques années à remplacer nos microsillons sur nos étagères. A partir des années 80, les applications du laser s'étendent également à de nouveaux secteurs comme la médecine, l'industrie et les télécommunications. Aujourd'hui, le laser est partout et en se perfectionnant sans cesse il conquiert tous les jours de nouveaux domaines. Dans le domaine informatique et multimédia, la mise au point récente du laser bleu va permettre d'augmenter considérablement la capacité de stockage de nos disques optiques numériques, et de franchir la barre des 100 Go, soit l'équivalent de 20 films de cinéma sur un seul disque de la taille d'un CD ! Dans le domaine médical, le laser est sorti du seul domaine ophtalmologique et est à présent de plus en plus utilisé en cancérologie et en chirurgie cardiaque. Mais c'est peut-être dans le domaine de l'énergie et des nanotechnologies que le laser va permettre la plus grande révolution. Des chercheurs américains viennent de réaliser la première micro-fusion thermonucléaire à l'aide d'un laser ordinaire et des chercheurs allemands ont mis au point le premier laser atomique. Le laser confirme donc son rôle capital dans deux des domaines les plus importants de la recherche pour notre avenir. Cet extraordinaire outil pourrait permettre, d'ici 10 ans environ, de modifier et de contrôler la structure de la matière avec une précision quasi absolue de l'ordre de quelques atomes. A plus long terme, il pourrait également permettre de produire une énergie inépuisable et propre. Avec un tel outil, c'est la porte fabuleuse du nanomonde qui s'ouvre non seulement à la science, mais à l'industrie du XXIe siècle et si ce laser atomique confirme ses promesses, il pourrait être à la physique du XXIe siècle ce que le transistor a été à l'électronique du XXe siècle. René TREGOUET Sénateur du Rhône
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Internet News com/23/03/99 http://www.internetnews.com/isp-news/article/0,1087,8_84841,00.html Le groupe d'études du marché Yankee prévoit que presque deux-tiers des ménages des États-Unis seront en ligne vers la fin de 2003. La compagnie estime que 25 pour cent des foyers américains accèdent actuellement à l'Internet. Cette proportion devrait atteindre un tiers vers la fin de cette année et deux-tiers des ménages en 2003. Cette sociéte estime que les consommateurs des États-Unis dépenseront $56 milliards sur les services en ligne au cours des cinq années à venir. Pendant la même période, le groupe Yankee prévoit une croissance annuelle des services en ligne de 21 %. Le groupe Yankee affirme que la chute des prix des ordinateurs et la gratuité d'accès à l'internet constitueront les principales incitations à l'utilisation de l'Internet. Selon une étude récente, 46% des ménages américains équipés de micro-ordinateurs considèrent l'accès Internet comme l'utilisation principale de leurs ordinateurs. America Online domine les services en ligne du consommateur des USA avec une part de marché de 57 %. Le réseau de Microsoft arrive second avec 6% du marché; AT&T WorldNet est troisième avec 5 %. brève @RT Flash
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Cependant qu'un nombre croissant d'écoles américaines se connectent à l'Internet, les professeurs recherchent de nouvelles méthodes pédagogiques pour utiliser le Web dans la salle de classe. Le mois dernier, le service des archives nationales a présenté son premier ensemble de documents en ligne pour enseigner l'histoire américaine. Il s'agit de 9 modules contenant neuf plans de leçon qui emploient des documents numérisés pour enseigner aux lycéens le rôle de la constitution des États-Unis dans l'histoire. Pour l'instant, cette première partie du programme couvre l'histoire américaine de 1750 jusqu' au début de la guerre civile. En juin, la série inclura environ 30 leçons couvrant l'ensemble de l'histoire américaine. Chaque leçon fournit des liens qui renvoient aux images de la collection de photographies et de documents des archives nationales, ainsi qu'une description du contexte historique de ces documents, une bibliographie et des suggestions de recherches pour les étudiants. "Les enfants ont beaucoup de plaisir à travailler sur des sources primaires," souligne Ann de Lie, une spécialiste en éducation qui contrôle le projet. " les étudiants constatent que l'accès aux documents originaux rend les événements étudiés plus vrais, en particulier dans le cas des photographies." Une leçon sur l'expansion économique de la Nation pendant le 19ème siècle et ses conséquences sur l'émergence des différences régionales, comporte une copie d'une affiche de propagande d'anti-chemin de fer distribuée à Philadelphie en 1839. Le plan de leçon suggère aux étudiants de comparer le message de l'affiche à l'information de leurs manuels. Ce plan propose également aux étudiants de reconstituer une réunion dans laquelle les citoyens discutent les mérites du chemin de fer pour le développement du territoire. brève @RT Flash
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L'analyste Patricia Seybold estime qu'en matière d'Internet, les entreprises européennes ont maintenant moins d'un an de retard par rapport à leurs homologues américaines, une estimation contestée par d'autres analyses qui estiment que ce retard pourrait être de deux, voire trois ans. D'ailleurs, selon Forrester Research, le commerce électronique en Europe va passer de 1,2 milliard de dollars en 1999 à 64,4 milliards en 2001. Toutefois, une étude récente publiée par l'Institute of Directors, en Grande-Bretagne, conclut que les compagnies américaines risquent de remporter de nombreux contrats en Europe, grâce à leur avance technologique. Mais les Européens n'ont apparemment pas encore conscience du problème. A la question "Croyez-vous être fortement désavantagé par rapport à vos concurrents qui utilisent Internet ?",14 % des entreprises américaines ont répondu oui, 2 % des britanniques ont répondu de même et... 0 % des françaises ont répondu par l'affirmative. Les Echos/23/03/99 http://www.lesechos.fr/silval/
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Microsoft vient de dévoiler au Cebit un terminal Internet équipé de Windows CE qui combine un téléphone, un écran couleur tactile et un clavier. Capable de surfer sur le Web, d'envoyer des mails et de passer des coups de fil, il pourra se connecter sur n'importe quelle prise téléphonique. Bien que complètement autonome, il pourra échanger des données avec un PC équipé de Windows. Plusieurs géants de l'électronique grand public vont produire l'appareil parmi lesquels Panasonic et Philips. Il devrait être disponible au début de l'année prochaine à un prix compris entre 300 et 500 dollars (1800 et 3000 francs). La firme de Redmond qui estime que les ventes de ce type d'appareils pourrait atteindre un jour le milliard d'unités espère vendre 40000 Hermes la première année, en s'appuyant sur les 200 millions de PC équipés de Windows dans le monde. Microsoft commercialise déjà un pack de téléphonie pour PC qui inclut un téléphone et une batterie de logiciels permettant de gérer ses appels sur PC avec par exemple la prise en compte des services de présentation du numéro. Network news/23/03/99 http://www.vnunet.fr/NN/index.htm http://www.microsoft.com
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Le fisc américain (IRS) souhaite qu'à l'avenir tous les contribuables aux Etats-Unis remplissent leur déclaration d'impôts online. C'est déjà le cas pour 20 % d'entre eux et l'objectif est que les 80 % autres le fassent d'ici 2007. Aujourd'hui, pour des raisons de sécurité, les déclarations électroniques passent d'abord par des services comptables spécialisés. Les signatures numériques permettent de vérifier les déclarations, mais elles sont bien sûr très difficiles à récupérer. L'IRS estime que ces déclarations d'impôts numériques pourront lui faire économiser des centaines de millions de dollars chaque année. Les Echos/19/03/99 http://www.lesechos.fr/silval/
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Le groupe Comcast vient d'annoncer le rachat de son concurrent MediaOne par échange d'actions. Cette fusion va donner naissance à un câblo-opérateur de 11 millions d'abonnés, et positionner cette nouvelle entité comme l'un des principaux fournisseurs de communications à haut débit mondial. Ce nouvel ensemble aurait généré 8 milliards de revenus en 1998, cette fusion est bien sûr soumise au vote des actionnaires de Comcast et de MediaOne, mais aussi aux autorités de régulations américaines. Ce rachat arrive quelques jours après l'achat définitif de TCI par AT&T, qui a donné naissance à un acteur incontournable capable de proposer des services de téléphonie, d'accès à Internet et de télévision par câble. De son côté AT&T regarde de plus en plus vers l'opérateur Japan Telecom, dont il pourrait prendre 10 % du capital. brève @RT Flash
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De l'alarme au micro-ondes, les fabricants rêvent de relier tous les appareils ménagers à Internet pour remplir automatiquement le réfrigérateur ou suggérer le menu sur la porte du four et, au passage, connaître les habitudes de consommation. "Quand la bouteille est vide, vous approchez le code-barre du scanner et, ainsi de suite, la liste des courses est faite", explique une démonstratrice en tapotant sur l'écran tactile d'un four micro-ondes. En un tour de main, elle fait aussi apparaître les promotions de la semaine, l'état du compte en banque, etc...A défaut d'une bonne, ce prototype peut tout faire ou presque, assure son fabricant, National Cash Register. Habitué du salon mondial de l'informatique CeBIT, ce spécialiste américain de la caisse-enregistreuse est l'une des attractions cette année à Hanovre (nord).Le "Microwave Bank", ainsi a-t-il été baptisé, n'est pourtant qu'un exemple. D'autres appareils de la vie quotidienne ont déjà été métamorphosés en terminal d'achats en-ligne comme le réfrigérateur Screenfridge d'Electrolux, un micro-onde de l'italien Merloni ou des produits du sud-coréen Samsung. Les deux géants informatiques américains, Sun Microsystem et Microsoft, salivent déjà devant ce nouveau marché qui permettra de conquérir une clientèle jusqu'ici réfractaire à l'ordinateur. Leur idée est de connecter tous les appareils ménagers au réseau informatique mondial. La clé de ce scénario est le logiciel "Plug and Play" de Microsoft ou "Jini" pour Sun . L'affaire ira encore plus vite dès que les lignes électriques pourront servir de réseau de télécommunications. Il suffira, comme dans l'exemple du four, de brancher l'appareil sur le secteur. La compagnie d'électricité allemande RWE et le suisse Ascom affirment avoir vaincu les difficultés sur lesquelles les chercheurs butaient jusqu'ici et pouvoir travailler pour la première fois avec fiabilité et grande vitesse sur d'énormes quantités de données, y compris sur des lignes vieilles de 20 ou 30 ans.
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D'après Janice Roberts, l'influente dirigeante du marketing de l'américain 3Com, les entreprises européennes seront les premières à adopter les réseaux associant voix et données qui devraient s'imposer à terme partout dans le monde. Janice Roberts, qui dirige le marketing du géant américain 3Com, est venue donner sa vision de l'évolution des réseaux d'entreprise dans les années venir au salon du Cebit qui se tient cette semaine à Hanovre en Allemagne. Selon elle, la convergence des réseaux voix et données est inéluctable. "La voix sur IP, les centres d'appel et la télémédecine seront les principaux vecteurs de la convergence", a-t-elle affirmé, "et d'ici trois ans, nous prévoyons que 30% des principales entreprises de la planète mettront en place des réseaux unifiés". D'après Roberts, environ 80% des applications et des matériels combinant la voix et les données seront déployés à l'extérieur des Etats-Unis, principalement en Europe, qui est la région qui se taillera la part du lion, selon elle.3Com estime que le marché des réseaux voix-données pèsera 20 milliards de dollars d'ici 3 ans et le groupe espère s'accaparer 3 milliards du total. 3Com, comme la plupart de ses concurrents, cherche maintenant à améliorer la qualité des communications voix sur les réseaux IP, bien conscient qu'il s'agit d'un élément clé pour rentabiliser ces nouveaux services. Pour améliorer la qualité des appels voix sur IP, 3Com travaille actuellement sur une technologie dite "de protection des paquets". Environ un paquet sur trois est perdu dans les communications IP. La technologie de 3Com vise à retrouver automatiquement les paquets manquants pour garantir la clarté des conversations. Network news/22/03/99 http://www.vnunet.fr/NN/index.htm
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Voilà encore quelques mois, Internet inspirait en France toutes les craintes. Au plus haut niveau de l'Etat, certains dénonçaient un " cheval de Troie " de l'impérialisme américain. D'autres y voyaient une machine infernale. D'autres encore, une simple mode. Les Français, mais aussi les écoles, les élus, les administrations en ont décidé autrement. Ils sont 2 à 3 millions d'internautes à taquiner aujourd'hui le mulot, à e-mailer, à bricoler des sites. A comprendre que la création d'emplois aussi dépend de la maîtrise du cybermonde. Voilà encore trois ans, France Télécom ne jurait que par le Minitel. Il revendique à présent le titre de " Net company " et mène la course des fournisseurs d'accès grand public au Réseau, avec 400 000 abonnés à Wanadoo, sur un marché de quelque 3,5 millions d'internautes. On trouve aujourd'hui des machines multimédias à moins de 2 000 francs chez Carrefour et Auchan. Selon l'institut GFK, 26% des ménages devraient être équipés en 1999. Et 77 % des élèves de collèges et lycées ont déjà utilisé un micro-ordinateur. Mais attention : la route est encore longue. Un Français ayant utilisé Internet une fois au cours des six derniers mois peut-il sérieusement être qualifié d'internaute ? . Et, surtout, seuls 8% des foyers français seraient reliés au Net : un taux de connexion très faible, par rapport à nos voisins allemands ou a fortiori britanniques. Faut-il s'en étonner ? La minute de connexion (alignée sur le tarif du téléphone local) reste chère, et les contenus et services en français ne sont pas vraiment au rendez-vous. Pas étonnant, donc, que la France continue à accuser un certain retard sur le développement du commerce sur Internet, à la fois entre entreprises et à destination des particuliers. S'agissant des ventes au détail, le pays compterait aujourd'hui environ 50 000 sites marchands, ayant généré quelque 500 millions de francs de vente en 1998, contre 6 à 8 milliards de francs sur le réseau Minitel. Si à l'heure qu'il est toute prophétie sur la " révolution Internet " relève davantage de la boule de cristal que de l'approche académique, une certitude s'impose : les technologies de l'information constituent le principal moteur de l'emploi dans nos pays industrialisés. Aux Etats-Unis, ces secteurs comptent désormais pour plus de 40% de la croissance. En Europe, l'emploi y progresse déjà cinq fois plus vite que dans la moyenne des autres secteurs. En France même, informatique et téléphonie ont compté pour un demi-point sur les 3,5% de croissance de la consommation des ménages en 1998. Et les nouvelles entreprises du multimédia y sont passées de 600 en 1997 à 2 000 en mai 1998. (Nouvel Obs: dossier internet) http://www.nouvelobs.com/dossier/art8.html
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Technology Review http://www.techreview.com/currnt.htm 275 organisations sont membres du W3C : entreprises, sociétés à but non lucratif, groupes industriels et organismes publics du monde entier. Davantage que l'Etat fédéral américain, dont les fonds ont permis la création d'Internet, et que les compagnies de téléphone, dont les câbles et les fibres optiques transportent les données numériques du Net, c'est surtout le W3C qui déterminera la structure du web au XXIe siècle. Bien qu'extrêmement influent, le W3C n'est pas très connu et ne souhaite pas le devenir. . Certains affirment que le W3C est devenu une instance politique à part entière et devrait donc commencer à agir en tant que tel. Ils estiment que le W3C devrait privilégier l'ouverture et le jeu démocratique en élargissant l'éventail de ses membres et des participants à ses réunions. En outre, assurent-ils, les décisions et la structure de l'organisation reposent essentiellement sur un seul homme: Tim Berners-Lee, qui a inventé le World Wide Web au début des années 90, alors qu'il travaillait au CERN, le laboratoire européen pour la physique des particules. La plupart des gens qui travaillent sur le web ont un immense respect pour M. Berners-Lee, qui exerce aujourd'hui au LCS, le laboratoire d'informatique du MIT. Mais, selon les détracteurs du consortium, une organisation dotée d'un tel pouvoir sur une technologie qui nous concerne tous ne peut être dominée par un seul homme aussi brillant soit-il. brève @RT Flash
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Prophétie ou débordement d'optimisme dans un Internet radieux ? L'Atelier Paribas affirme, dans une étude à paraître, qu'Internet va sérieusement concurrencer la "télévision de papa". "Il y a cinq ans, certains jugeaient la vidéo sur Internet techniquement impossible. C'est désormais une réalité. A moyen terme, grâce à une atténuation des problèmes techniques et un enrichissement du contenu, Internet deviendra un média de masse", explique le pôle de veille technologique de la banque. "En 2004, les trois quarts des entreprises françaises auront leur propre chaîne de télévision sur Internet", prédit-il. Fondé par Jean-Michel Billaut, l'Atelier Paribas estime que, en 2001, les médias traditionnels verront leur audience baisser de 30 % au profit de la Toile. A cette date, Internet captera 10 % du marché publicitaire de l'audiovisuel. Très confiant, l'Atelier Paribas considère que, aujourd'hui, 70 % des sites les plus visités "ont un contenu audiovisuel", qui augmente de "10 % tous les mois". La banque compte "plus de 2 000 stations de radio et plus de 50 chaînes de télévision qui émettent en direct sur la Toile", ce qui représente quelque 200 000 heures de programmes diffusées chaque semaine. Pariant sur un chiffre d'affaires de 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros) générés par la diffusion des chaînes de télévision sur la Toile en 2000, l'étude souligne que la création d'une chaîne de télévision "est devenue à la portée de tous", notamment grâce au coût d'équipement relativement faible (100 000 francs, soit 15 245 euros) pour la diffusion en continu d'images et de son sur Internet. Le Monde/22/03/99) http://www.lemonde.fr/nvtechno/branche/telenet.html
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Computer Industry Almanac Inc/23/03/99 http://www.i-i-a.com/199903pcuse.htm Le nombre d'ordinateurs personnels utilisés dans le monde se montait à 364,4 millions d'unités à la fin de 1998, dont le tiers, 129 millions, sont aux Etats-Unis, selon une étude publiée mardi par la firme de recherche Computer Industry Almanac. Il y avait 222 millions d'ordinateurs en activité à la fin 95 et 98 millions à la fin 90, que ce soit dans les bureaux ou les foyers. Le nombre de PC utilisés au Japon se monte à 32,8 millions, 21,1 millions en Allemagne, 18,25 millions en Grande-Bretagne, 15,35 millions en France, 11,75 millions au Canada, 10,55 millions en Italie et 8,26 millions en Chine. La Russie est douzième avec 5,63 millions de PC. Parmi les pays d'Amérique latine, le Brésil apparaît en 13ème place avec 5,20 millions et le Mexique en 15ème avec 4,60 millions de PC. Computer Industry Almanac estime à 500 millions le nombre de PC qui seront en activité dans le monde d'ici la fin de l'an 2000. brève @RT Flash
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SF Gate/23/03/99 http://www.sfgate.com/technology/ Les prix des ordinateurs poursuivent leur chute, grâce à des microprocesseurs bon marché : une société met ainsi en vente une machine, sans écran ni lecteurs de disquettes et de CD-ROM, à 299 dollars.(272 euros) mais le modèle de l'ordinateur complet très bon marché reste à inventer, relèvent les experts. Microworkz vend un ordinateur, le WEBzter, à 299 dollars, équipé d'une puce à 300 MHz de Cyrix, un concurrent du numéro un mondial des microprocesseurs, Intel. Mais pour ce prix, l'acheteur n'a ni souris, ni clavier, ni écran. Cet ordinateur est livré avec un abonnement gratuit d'un an, d'une valeur de 240 dollars, au fournisseur d'accès Internet Earthlink. "Nous vendons de l'électroménager informatique", a noté Robert Goff, directeur des ventes de Microworkz. "Bientôt, Internet sera aussi répandu que le téléphone et nous voulons permettre aux gens de se connecter au réseau pour un prix abordable, de manière à ce que la moitié de la population de ce pays ne se retrouve pas exclue de l'ère de l'information", a-t-il ajouté. Avec un foyer américain sur deux dépourvu d'ordinateur et seulement 37% de foyers connectés à internet, le marché reste à prendre. Début 1999, Les ordinateurs à moins de 1.000 dollars représentent 60% des ventes aux USA. Free-PC a récemment lancé la distribution gratuite d'ordinateurs à condition toutefois que les acheteurs acceptent l'invasion de la publicité sur leur écran. "De nombreuses stratégies commerciales vont être testées mais 95% se solderont par un échec parce qu'elles ne sont pas viables", a estimé David Stremba. Selon cet expert, Free-PC est menacé à terme par la baisse des revenus publicitaires en raison de l'expansion de l'espace disponible sur Internet. "Mais quelqu'un finira bien par trouver un modèle qui marche, comme par exemple fournir, pour quelques dollars de plus, un ordinateur complet avec un abonnement à une connexion rapide", a-t-il souligné. brève @RT Flash
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Le fabricant d'ordinateurs taiwanais Acer a annoncé vendredi qu'il commencerait la commercialisation de son visiophone (téléphone avec écran vidéo permettant de voir son interlocuteur) en 1999 et que son appareil serait très bon marché. Selon le chargé de communication d'Acer, M. Wang Tao-hsiung, le visiophone qui a nécessité 3 ans d'études, coûtera moins de 499 dollars US, bien moins cher que les produits concurrents vendus à 799 dollars et 899 dollars. Selon des journaux, les visiophones Acer devraient arriver en Europe en septembre. AFP/19/03/99 http://www.actualinfo.com/
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Le micro-ordinateur multimédia de demain sera-t-il nomade ? Pourquoi pas, à en juger par les possibilités du nouvel organiseur Cassiopea de Casio. Alors que depuis plusieurs semaines, les nouveaux modèles d'organiseur à écran couleur se multiplient, le constructeur asiatique prend une longueur d'avance en annonçant un appareil baptisé E-500 capable de jouer de la musique et d'afficher de la vidéo. Compatible avec le format MP3, l'organiseur est un baladeur potentiel, un peu à l'instar du Rio de Diamond qui n'est disponible en France que depuis quelques semaines. Connaissant un succès croissant, le format de compression musical MP3 séduit par sa facilité de diffusion et de copie. Commercialisé au Japon à partir du 26 mars, le E-500 possède en option un capteur pour filmer des séquences vidéo. Son écran couleur à matrice active, d'une résolution de 240x380, serait capable d'afficher efficacement des images en mouvement grâce à un processeur Risc plutôt rapide. Cadencée à 133 MHz avec une architecture Risc, la puce fait du E-500 la machine de ce type la plus puissante du moment. Doté de 32 Mo de mémoire vive, le E-500 possède un modem intégré 56K. Il tourne sous le système d'exploitation allégé de Microsoft, Windows CE. Evidemment, ces performances ont un prix : le modèle dépasse de peu les 1000 dollars (6000 francs). Encore haut-de-gamme, ses fonctions multimédia pourraient toutefois, pourquoi pas, devenir le standard d'ici un an ou deux. Avec l'apparition de la couleur, les constructeurs ont déjà été nombreux à laisser de côté l'affichage noir & blanc. C'est que même performants, les modèles monochromes pourraient fort pâtir d'un "coup de vieux" par rapport aux nouveaux arrivants. Network news/23/03/99 http://www.vnunet.fr/NN/index.htm Pour en savoir plus : http://www.casio.com
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Franchissant un pas important, NetGem, le chef de file européen des décodeurs Internet, a annoncé que la prochaine génération de la NetBox tournerait sous un nouveau système d'exploitation basé sur Linux."Dès le début de la conception de la NetBox, l'architecture ouverte et l'interopérabilité ont constitué deux des concepts moteurs. Il est donc significatif que la NetBox soit le premier appareil destiné au marché grand public à fonctionner sous Linux, a déclaré Joseph Haddad, cofondateur et directeur général de NetGem. Dans le milieu de la programmation, Linux est synonyme de rapidité, de fiabilité, de facilité d'utilisation et, par-dessus tout, d'ouverture. Alors que les applications Internet poursuivent leur évolution, nous voulons nous assurer que les produits de NetGem continuent à donner le ton. Nous croyons que les vrais innovateurs actuels ont l'esprit tourné vers Linux et qu'ils seront en mesure de nous maintenir au premier plan dans les années à venir."La NetBox fonctionnait auparavant sous son propre système d'exploitation, développé par NetGem, ce qui démontre la nette position de l'entreprise en faveur de "l'architecture ouverte" comme base pour ses produits. "Si le procès pour infractions aux lois antitrust intenté dans la guerre des navigateurs Web indique un tant soit peu la manière dont les autres considèrent les problèmes à propos de la concurrence et du contrôle d'Internet, alors notre décision de nous "brancher" sur Linux nous place en bonne compagnie, près des gens qui croient en l'innovation, la créativité et l'ouverture," a expliqué Joseph Haddad. Cyperus/23/03/99 http://www.cyperus.com/
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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L'impact des calottes glaciaires sur l'environnementterrestre, et par conséquent sur l'homme, est tel que de nombreux spécialistes s'intéressent à leur évolution. Satellites, survols aériens, modélisation par ordinateurs et collecte d'échantillons in situ ; tout est mis en oeuvre pour observer et comprendre les changements de taille des glaces. Des chercheurs américains viennent notamment d'achever l'analyse de données recueillies au Groenland lors de deux campagnes de mesures d'altimétrie laser. Et le bilan s'avère pour le moins contrasté. En 1993 et 1994, l'agence spatiale américaine (Nasa) a réalisé, par avion, un premier relevé de l'élévation de la surface du Groenland. Cinq ans plus tard, W. Krabill (Goddard SpaceFlight Center, Wallops Island), J. Yungel (Wallops Flight Facility, Wallops Island) et leurs collègues ont réitéré l'expérience en suivant le même plan de vol. Or, selon leurs travaux, les variations de l'épaisseur de la glace ne sont pas uniformes. Alors que le centre et l'Ouest ont vu leur couche s'épaissir d'au moins 15 cm/an, l'Est et le Sud du plateau se sont amincis, de plus de 20 cm/an dans certaines régions. Des données en accord avec les observations par satellite qui indiquent un épaississement de 2 à 4 cm/an à une altitude d'environ 2 000 m. Sur cette même période de cinq ans, les chercheurs ont également noté un amincissement global des glaciers les plus bas de près de 10 m. Pour eux, plus que le réchauffement ou les moindres précipitations de neige, les causes d'un tel phénomène résideraient dans une augmentation du glissement des glaces périphériques vers la mer. Toujours est-il que si le bilan global des variations des glaces au Groenland est difficile à faire, la tendance générale serait à la baisse. "Cela a deux conséquences directes très tangibles, ajoute Dominique Raynaud, directeur du LGGE. D'une part, des perturbations du climat de la Terre, et d'autre part, l'augmentation du niveau de la mer par expansion thermique de l'océan." Un processus qui, s'il se poursuit, pourrait donner vie au pire scénario catastrophe au cours des prochains siècles. (Info Science/22/03/99) http://www.yahoo.fr/actualite/19990322/sciences/220399.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Un vaccin contre la malaria, bon marché et facile à appliquer, a été mis au point et essayé avec succès sur des souris, ont annoncé mercredi des chercheurs des instituts Johns Hopkins de Baltimore (Maryland).Ce vaccin, réalisé à partir de l'élément constitutif des chromosomes, l'acide désoxyribonucléique (ADN), du parasite provoquant la maladie, arrête le développement du vecteur et empêche la transmission de la malaria, ou paludisme .Cette maladie, qui peut se traduire notamment par des fièvres et des nausées, et même éventuellement provoquer un coma et la mort dans certaines formes graves, est transmise par un moustique, l'anophèle, et touche chaque année de 300 à 500 millions de personnes. Le vaccin réalisé à partir de l'ADN, a souligné l'un des auteurs de la découverte, le Pr Cheryl Lobo, présente l'avantage d'être facile à produire et bon marché, et peut se conserver sans réfrigération, ce qui est important dans les régions touchées par la maladie. La malaria est causée par un parasite absorbé par l'anophèle lorsqu'elle pique une personne infectée. Le parasite se développe ensuite dans l'appareil digestif du moustique, qui l'inocule ultérieurement sur une nouvelle victime. Le vaccin mis au point aux instituts Johns Hopkins vise à neutraliser le parasite qui ne peut plus se développer une fois absorbé par le moustique. Les expériences menées par les chercheurs ont montré que les moustiques ayant ingéré du sang de souris vaccinées avaient un taux d'infection de leur appareil digestif inférieur de 75% à ceux des anophèles exposées au sang de souris non traitées. Avant que des essais sur l'homme ne puissent être engagés, des expériences seront réalisées sur des singes, ont précisé les chercheurs. AFP/24/03/99 http://www.actualinfo.com/
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Certains virus responsables d'infections respiratoires, les adénovirus, peuvent endommager le muscle cardiaque jusqu'à provoquer, chez certains adultes, une mort foudroyante, rapportent des chercheurs dans la revue Circulation à paraître mardi. En examinant 94 patients morts à la suite d'un dysfonctionnement du ventricule gauche contracté de façon mystérieuse, l'équipe du docteur Jeffrey Towbin, du Baylor College of Medicine de Houston (Texas), a constaté la présence de traces génétiques de plusieurs variétés d'adénovirus chez 24 d'entre eux. "L'adénovirus (...) doit être considéré comme une cause potentielle de maladie du muscle cardiaque", a souligné le docteur Towbin. Le rôle de ces virus, qui provoquent des symptômes respiratoires similaires à ceux causés par la grippe, dans certaines affections du coeur a déjà été identifié chez les enfants. Son impact potentiel sur le ventricule gauche des adultes n'avait pas encore été mis en évidence. Aux Etats-Unis, le dysfonctionnement du ventricule gauche affecte environ 40 personnes sur 100.000. Cette affection peut être causée par, outre un adénovirus, une maladie coronarienne, un défaut d'origine génétique ou même l'usage de la cocaïne. Elle peut se solder par un arrêt cardiaque. AFP/18/03/99 http://www.actualinfo.com/
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New England Journal of Medecine/18/03/99 http://www.nejm.org/content/1999/0340/0011/0825.asp Les personnes qui souffrent de douleurs d'estomac chroniques auraient beaucoup plus de risques que les autres d'être atteintes d'un cancer de l'oesophage. Le lien entre les deux phénomènes est si étroit que les brûlures d'estomac chroniques pourraient bel et bien être une cause des tumeurs de l'oesophage, soulignent le docteur Jespr Lagergren et ses collègues de l'Institut Karolinska à Stockholm. Réalisée auprès de 1.438 patients, leur étude révèle que de 53 % à 87 % des cas de tumeurs cancéreuses de l'oesophage peuvent être sérieusement attribuées aux maux d'estomac. Toutefois, les mécanismes du passage de banals maux d'estomac à la naissance de tumeurs restent mystérieux, précisent les chercheurs suédois. "Il n'est pas certain que les risques (de tumeur cancéreuse) puissent être réduits par des moyens médicaux ou chirurgicaux et la nécessité de mettre en place une surveillance endoscopique (des personnes à risques) reste à déterminer", écrivent-ils. Dans les années 1990, le cancer de l'oesophage est devenu le huitième cancer le plus répandu au monde, avec 316.000 nouveaux cas pour la seule année 1990. Aux Etats-Unis, ce type de cancer provoque chaque année la mort de 8.700 hommes. brève @RT Flash
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Pour traiter les plaies infectées, et lutter du même coup contre l'abus d'antibiotiques risquant d'entraîner des résistances, une équipe de médecins britanniques propose de revenir aux... asticots. "L'utilisation d'asticots pour nettoyer des plaies se fait actuellement quand les autres traitements, y compris les antibiotiques, ont échoué, mais nous pensons qu'une utilisation plus précoce devrait être envisagée", affirment Stephen Thomas, Mary Jones et John Church Andrea Thomas, de l'unité de recherche bio-chirurgicale du Princess of Wales Hospital à Bridgend."Les indications cliniques pour le traitement par les larves de mouches, ou bio-chirurgie, comprennent les blessures infectées ou nécrosées de toutes sortes, y compris celles qui sont colonisées par des souches de bactéries résistantes aux antibiotiques", soulignent-ils. Le mécanisme par lequel les asticots de mouches tuent les bactéries présentes dans les blessures n'est toujours pas complètement élucidé, mais, selon un des auteurs, John Church, cette technique est déjà mentionnée dans l'Ancien Testament. En France, c'est le chirurgien Ambroise Paré qui semble en avoir fait mention le premier, vers 1579. Toutefois, l'action des asticots dans les plaies a été décrite pour la première fois en détails par le baron Dominique Larrey, chirurgien de l'armée de Napoléon. Ce médecin avait remarqué que les blessés dont les plaies étaient infestées d'asticots ne mouraient ni du tétanos, ni de la gangrène. Avec l'arrivée des antibiotiques, le recours aux asticots connut un déclin certain. Mais les trois signataires de la lettre au BMJ ont repris leur culture en 1995 et, depuis trois ans, indiquent-ils, 3.500 containers de larves stériles ont été fournis à près de 400 centres chirurgicaux, en Grande-Bretagne et dans le reste de l'Europe. AFP/22/03/99 http://www.actualinfo.com/
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Les nanobactéries, vous connaissez ? Ce serait des êtres vivants bien plus petits que les bactéries connues à ce jour. Si petits, en fait, qu'on ne sait pas très bien comment ils arrivent à vivre et à se reproduire. Quoiqu'il en soit, les chercheurs postulaient leur existence depuis 10 ans sans parvenir à les trouver. Grâce aux travaux d'une géologue australienne, c'est maintenant chose faite. Sa découverte n'est pas très spectaculaire : des filaments qui se multiplient dans un échantillon de vase sous-marine. L'analyse au microscope révèle des structures ressemblant à des spores ou à des bactéries en train de se diviser, mais en beaucoup plus petit (10 % de leur taille). La géologue, Philippa Uwins, n'aime pas beaucoup le terme de nanobactérie, préférant celui de nanobe. On croit qu'en réalité, ces créatures sont l'une des formes de vie les plus répandues sur Terre. Certains chercheurs supposent qu'on leur doit des phénomènes comme la rouille sur le fer ou le vert-de-gris sur le cuivre. On croit aussi qu'elles jouent un rôle dans la formation du calcaire... et des pierres au rein. Les nanobactéries auraient échappé à l'attention des chercheurs jusqu'ici en raison de leur petite taille et de la théorie selon laquelle les bactéries sont les êtres vivants les plus simples qui soient. La question des nanobactéries est intimement reliée à celle de la vie sur Mars. Les traces de vie que croit voir la NASA dans les météorites martienne sont trop petites pour être de véritables bactéries. On suppose que ce sont plutôt certaines de ces mystérieuses bactéries naines, qui auraient pu se développer en parallèle sur la planète rouge. Quebec-sciences/23/03/99 http://www.quebecscience.qc.ca/Cyber/0.0/0_0_0.asp
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Un groupe de 73 chercheurs, dont 67 lauréats du prix Nobel, apporte son appui à une recommandation de l'administration fédérale américaine de désormais financer les recherches sur les cellules souches. "Nous rejoignons d'autres organisations de scientifiques et de malades pour estimer que la position de l'administration est tout à la fois louable et tournée vers l'avenir", écrivent les chercheurs dans une lettre ouverte publiée par la revue Science. Les cellules-souches soulignent les chercheurs, pourraient être utilisées dans des traitements contre les maladies de coeur et du cerveau, sans compter la "pousse" d'organes en laboratoire à des fins de transplantations ou de greffes. Cette prise de position arrive alors que quelque 70 membres du Congrès ont signifié, eux, leur opposition au financement de toute recherche sur des cellules-souches -autrement dit, des cellules d'embryons. A l'heure actuelle, de telles recherches violeraient une loi votée en 1994 précisément pour interdire les subventions fédérales à tous travaux sur les embryons humains. Au contraire, les National Institutes of Health (NIH), auxquels on doit cette recommandation ont estimé que les cellules souches ne sont pas couvertes par cette loi car elles ne peuvent pas donner naissance à un être humain. Isolée pour la première fois en 1998 à partir de foetus morts ou d'embryons, ces cellules, parce qu'elles ne se sont pas encore spécialisées, ont la particularité de pouvoir donner naissance à tous les tissus du corps humain, qu'il s'agisse de peau, de muscle ou de cartilage. Selon les chercheurs, elles pourraient révolutionner le traitement des maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, des affections cardiovasculaires ou du diabète. Si le Congrès bloquait la décision des NIH, "cet extraordinaire potentiel scientifique et médical pourrait ne jamais bénéficier à des patients qui en ont désespérément besoin", concluent les chercheurs. Parmi les signataires figurent l'économiste Milton Friedman, le paléontologue Stephen Jay Gould et le virologue David Baltimore. (ASP/22/03/99) http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/cap220399a.html#quatre
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Cent milliards de neurones, plusieurs milliers de milliards de connections synaptiques, une vitesse de propagation des messages de l'ordre de 360 km/h ; le système nerveux central humain n'est pas avare de records. Mais par quels moyens une aussi vaste machinerie s'organise-t-elle et arrive-t-elle à fonctionner ? Aux nombreux travaux dédiés à la morphogenèse des neurones réalisés au cours de ces deux dernières décennies, s'ajoutent maintenant ceux de trois chercheurs américains qui, grâce à une technique d'imagerie très sophistiquée, ont pu observer de plus près le développement des cellules nerveuses. En examinant des neurones de rats exprimant une protéine fluorescente (GPF) à l'aide d'un "two-photon laser scanning micoscope" (microscope à balayage laser), Mirjana Maletic-Savatic, Roberto Malinow et Karel Svoboda du Laboratoire Cold Spring Harbor (Etats-Unis) ont réussi à percer une partie des processus de croissance des dendrites, les "bras" récepteurs de la cellule nerveuse. Selon eux, un fort choc électrique appliqué à ces neurones provoque la formation de pseudopodes à la surface des dendrites. Il s'agit en fait de protubérances cytoplasmiques qui permettent aux cellules nerveuses d'établir des liaisons entre elles.Afin de déterminer si cette naissance était stimulée par une dépolarisation de la membrane postsynaptique due au courant électrique ou par une transmission synaptique, les trois chercheurs ont ensuite utilisé de l'APV, un antagoniste des NMDA, des récepteurs de neurotransmetteurs. Or, l'administration d'un choc électrique à des neurones en présence d'APV n'a entraîné aucune formation de pseudopodes. "Nos résultats indiquent que l'activité synaptique peut produire une croissance rapide des dendrites, expliquent les auteurs de l'étude. Cette croissance n'a lieu qu'aux alentours des parties activées de la dendrite et requiert une stimulation des récepteurs NMDA." C'est donc bien l'activité électrique qui sculpte les neurones et leurs jonctions. Reste à savoir maintenant dans quelle mesure la genèse des pseudopodes participe au réarrangement des synapses ou la formation de nouvelles. (Info Science) http://www.yahoo.fr/actualite/19990324/sciences/240399.html
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Un robot un peu spécial a été présenté, cette semaine, à la conférence internationale sur l'éducation et la simulation médicale de La Haye (Pays-Bas) : un robot-chirurgien, destiné à opérer sur le champ de bataille. L'idée était simple : quand on ne peut envoyer une équipe récupérer un blessé pour le porter jusqu'aux médecins, on peut envoyer un robot lui administrer les soins directement là où le soldat est resté au sol. Un moyen d'augmenter les chances de survie des combattants blessés au feu. Équipé de deux bras, le robot est, bien entendu, commandé à distance et l' opération est téléguidée par de vrais médecins. Déjà essayé par l'armée américaine pour transporter des équipements médicaux ou pour soigner des animaux (des cochons notamment), il n'a pas encore été testé sur des hommes. La plupart des recherches en téléchirurgie se limitaient à l'endoscopie ou à la chirurgie très délicate. Ici, Il s'agira pour le robot de soigner des blessures de guerre " simples ", pour autant qu'elles puissent l'être. Les auteurs de ce robot sont des médecins et techniciens de l'Université militaire américaine des sciences de la santé. La machine est équipée de 14 moteurs. Elle doit se positionner au-dessus du patient pour que les caméras puissent idéalement observer les blessures, et que les médecins, à distance, aidés par une vision en trois dimensions, puissent intervenir. Les bras destinés à l'opération, et donc les instruments de chirurgie qu'ils peuvent porter sont équipés du " retour de force " : les médecins peuvent ainsi, à distance, " sentir " la résistance. Cette technique est maintenant à l'étude pour la microchirurgie. Et les concepteurs espèrent pouvoir introduire des techniques de réalité virtuelle pour rendre l'intervention encore plus réaliste. Transférables http://www.transfert.net/mag/reportag/pages/m1frepor.htm
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Les scientifiques écossais à l'origine de la brebis Dolly vont élever en Nouvelle-Zélande un troupeau de moutons génétiquement modifiés, dont le lait contiendra des protéines très recherchées contre certaines maladies, telles l'hémophilie ou la fibrose kystique. Les autorités néo-zélandaises ont autorisé, mardi, la société privée PPL Therapeutics, partenaire de l'Institut Roslin créateur de Dolly, à élever un troupeau qui comptera à terme jusqu'à 10.000 têtes. Ces moutons, génétiquement modifiés avec des gênes humains, pourront produire une protéine humaine appelée alpha-1-antitrypsine (hAAT). Elle peut également soigner les problèmes respiratoires graves. PPL a déjà un troupeau de cent moutons génétiquement modifiés à Whakamaru, au nord de Wellington. Le directeur de la société, Ron James, a indiqué qu'il porterait ce troupeau à 1.000 têtes, puis à 10.000. Quand le site actuel atteindra les 5.000 bêtes, une deuxième ferme sera construite. Des contrôles draconiens seront effectués pour éviter toute fuite éventuelle de l'expérience. Le lait non utilisé et les carcasses des animaux morts seront brûlés sur le site. Les fermes, dont l'accès sera strictement encadré, auront des barrières de deux mètres de haut, des alarmes électroniques et chaque mouton sera marqué et équipé de puces électroniques. AFP/23/03/99 http://www.actualinfo.com/
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Le ton haut perché et un peu chantant que les parents adoptent quand ils parlent à leur bébé est utile et aide leur enfant à apprendre le langage. C'est du moins ce qu'affirme Peter Jusczyk, psychologue à l'université américaine John Hopkins. Ce ton babillant accentue certaines des structures de la langue auquel l'enfant doit faire attention. Il met en évidence le découpage des mots et des phrases, ainsi que le rythme du langage. Les expériences du psychologue ont aussi démontré que les bébés réagissent à leur nom dès l'âge de quatre mois. Mais ils réagissent aussi à toutes sortes de mots dont ils ne comprennent vraisemblablement pas le sens. Même des sons produits au hasard excitent les bébés. C'est qu'ils font de grands efforts pou comprendre le langage. Un effort qui débute semble-t-il dès l'étape du foetus, alors que les os répercutent les sons produits par la mère. Peter Jusczyk a par ailleurs prouvé que les bébés connaissent le sens d'au moins deux mots dès l'âge de six mois. Assis devant deux moniteurs vidéo, l'un présentant des images de leur mère et l'autre, de leur père, les bébés se tournaient vers l'un ou vers l'autre lorsqu'ils entendaient les mots " maman " ou " papa ". Ils ne réagissaient pas du tout lorsqu'on leur présentait des images d'autres adultes. Les psychologues croient actuellement que la compréhension du langage est une sorte de don naturel que possèdent tous les bébés. Cette habileté se développerait très vite entre les âges de 6 semaines et de deux ans. (Cybersciences/22/03/99) http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/0_0_0.asp
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Qui n'a jamais eu affaire, alors qu'il conduisait son véhicule, à un passager se prenant pour un moniteur d'auto-école ? Celui qu'expérimentent des chercheurs allemands Courrier international/22/03/99 [http://www.courrierint.com/aujour/alaune3.htm">sur une Volkswagen Passat] est d'un genre assez différent. Plutôt que de pousser des cris et d'ordonner au conducteur de ralentir sur une route déserte, ce copilote automatique est capable de prendre les commandes du véhicule pour le mettre hors de danger. Après avoir pris le contrôle de l'accélérateur, des freins et du volant, il conduit seul la voiture en ville, et va même jusqu'à prévenir les autres automobilistes lorsqu'il s'apprête à changer de voie. Si le conducteur veut retrouver la maîtrise de la situation, il lui suffit de remettre les mains sur le volant pour conduire à nouveau. Des "copilotes" automatiques plus rudimentaires - comme le système Distronic, qui équipe les Mercedes de classe S - existent déjà sur le marché ; mais ils se contentent de gérer la distance entre les véhicules et ne se chargent en aucun cas du volant. De plus, ils sont réservés à la conduite sur autoroute, où l'environnement est plus dégagé et le marquage au sol plus lisible. Le nouveau dispositif, mis au point par le Fraunhofer Institut für Informations und Datenverarbeitung [Institut Fraunhofer pour l'information et son traitement] de Karlsruhe, est conçu pour fonctionner dans un milieu urbain à circulation dense. Courrier international/22/03/99 [http://www.courrierint.com/aujour/alaune3.htm
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Le CRT (Continuous regenerating trap), ou piège à régénération continue, mis au point par la société allemande HJS, est un pot d'échappement dont l' élément "actif" est une matière microporeuse. Ses microalvéoles retiennent les particules polluantes les plus fines issues de la combustion du gazole. Pour éviter l'encrassement de ce filtre, le CRT détruit les particules retenues au fur et à mesure de leur accumulation, par simple chauffage. Le plus grand secret est gardé sur ce procédé d'autorégénération. D'une efficacité supérieure à celle des pots catalytiques, le CRT réduit de 97 % l 'émission de particules polluantes. Il s'adapte sur tout moteur diesel sans aucune modification. Seule contrainte, le gazole doit posséder une teneur en soufre quasiment nulle. Véhicules industriels et bus seront les premiers à profiter du CRT. Il est déjà testé à Paris et à Lyon sur des véhicules de collecte des déchets ménagers. A Brest, trois bus l'utilisent également. Les constructeurs s'intéressent de très près à ce procédé. Renault serait déjà en tractations avec HJS. PSA étudie un procédé concurrent qui pourrait équiper les Peugeot-Citroën à moteur diesel dès l'an 2 000. Science&Vie http://www.science-et-vie.com/breves/index.html
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