|
|
|
|
|
NUMERO 373 |
|
|
|
|
|
|
|
Edition du 23 Février 2006
|
|
|
|
|
Edito
AUJOURD'HUI, OUVERTURE DU SITE : WWW.ALTIVIS.FR
ALTIVIS Le 4 mai 1998, alors qu'Internet était encore balbutiant, je mettais en ligne le Numéro 1 de ma Lettre @RT Flash. Aujourd'hui, près de huit ans plus tard, vous êtes des dizaines de milliers à lire chaque semaine @RT Flash. C'est pour moi et ma toute petite équipe (nous ne sommes en tout et pour tout que 3) une belle récompense pour notre persévérance de vous voir, semaine après semaine, être toujours plus nombreux à lire, avec plaisir, notre modeste lettre. Devant une si réelle et durable adhésion, j'ai décidé de vous entraîner, si vous le voulez bien, plus loin encore. Comme vous le savez, je vous en avais fait part en son temps, j'ai pris la décision, depuis quelques mois, de commencer une « troisième vie ». Après avoir été parlementaire pendant 18 ans, élu local dans une grande collectivité pendant 31 ans et chef d'entreprise pendant plus de 20 ans, j'ai décidé de mettre cette expérience au service des départements, des régions et des communes de France pour les aider à mieux préparer leur avenir. Bien entendu, une part significative de cet avenir passe par les Technologies de l'Information et de la Communication. Après m'être battu pendant des années pour les infrastructures, j'ai conscience que le combat a dorénavant changé de terrain. Il est maintenant essentiel de développer de nouveaux usages pour utiliser au mieux ce haut débit qui est à ce jour accessible au plus grand nombre. Encore aujourd'hui, peu de nos concitoyens ont conscience des profondes modifications que ces technologies nouvelles vont apporter dans notre vie de tous les jours dans ces dix prochaines années. Aussi, j'ai décidé d'ouvrir un nouveau site www.altivis.fr qui devrait devenir un site de référence sur tous les usages publics des nouvelles technologies. Que ce soit pour la vie des personnes âgées ou des handicapés, que ce soit la sécurité en ville, le tourisme, la Santé, etc... toutes les expériences françaises ou étrangères dont nous avons connaissance sont systématiquement portées sur ce GUIDE des USAGES PUBLICS des NOUVELLES TECHNOLOGIES. Ce site www.altivis.fr mérite une visite. Aujourd'hui, jour de son ouverture, ce site abrite déjà 1077 articles relatant tous les déploiements d'usages nouveaux d'Internet et des TIC qui changent déjà la vie de très nombreuses personnes. Je tiens là à remercier le « veilleur » de notre cabinet ALTIVIS, Monsieur Mark Furness, qui, depuis de très nombreux mois, a réservé l'essentiel de son temps pour glaner sur l'ensemble du réseau mondial toutes les informations que vous trouverez sur ce site. Je remercie aussi les autres collaborateurs d'ALTIVIS, et en particulier Monique Girard, qui ont permis la mise en forme et la mise en ligne de ce GUIDE. Si vous nous faites le plaisir d'aller faire une visite sur le site www.altivis.fr vous y découvrirez un site très réactif et très riche. Les moteurs vous permettent de faire des recherches thématiques ou géographiques. Nous avons aussi pensé aux chercheurs qui sont nombreux à lire @RT Flash. Le site www.altivis.fr sera pourvu dans quelque temps d'un secteur archives dans lequel nous placerons tous nos articles qui, avec le temps, deviendront obsolètes et qui seront retirés du GUIDE actif. Ainsi, dans une ou deux décennies, le visiteur de notre site pourra non seulement faire le tour de tous les usages des technologies qui seront alors usitées mais pourra même, d'un simple clic, revenir dix ans ou vingt ans en arrière pour voir le bond prodigieux que les technologies et leurs usages auront fait dans un temps aussi court. Si, après cette visite, vous êtes intéressé pour recevoir régulièrement et automatiquement sur votre ordinateur toutes les nouveautés qui, semaine après semaine, apparaîtront dans le domaine des usages nouveaux des technologies, il vous suffira d'un simple clic pour vous abonner à la lettre hebdomadaire gratuite Altinews. Si vous n'êtes intéressé que par un secteur de l'innovation (la santé par exemple), il suffira de nous le faire savoir lors de votre inscription et vous recevrez alors automatiquement par e-mail toutes les nouveautés concernant ce secteur et qui viendront compléter notre GUIDE. Ainsi, c'est une nouvelle aventure qui commence. Comme pour @RT Flash, notre lettre hebdomadaire Altinews sera gratuite. Il en sera de même pour tous les messages automatiques que vous voudriez recevoir. Si vous pensez que ce nouveau site www.altivis.fr et notre lettre Altinews peuvent intéresser un ou plusieurs de vos amis, n'hésitez pas, d'un simple clic, à leur rerouter cet édito. Plus il y aura dans notre Pays de personnes qui seront averties des possibilités nouvelles apportées par les technologies, mieux notre Pays préparera son avenir. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
|
|
|
|
|
|
|
|
TIC |
|
|
Information et Communication
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Longtemps à la traîne, la France fait dorénavant figure "de cas d'école" dans le développement du haut-débit, juge un rapport publié le 19 février par la Commission européenne. "Les usagers français peuvent profiter d'un des marchés les plus dynamiques et les plus compétitifs en Europe, avec un taux de pénétration élevé (15 %) et des prix attractifs", explique la Commission dans un rapport. Le parc total de lignes fixes à haut débit dans l'UE a ainsi dépassé 52,6 millions au 1er octobre 2005, soit un taux de pénétration moyen de 11,2 % (13 % dans l'UE à 15), contre 7,3 % en octobre 2004. Toutefois, la croissance a été inégale, 23 points séparant le premier pays du dernier en termes de taux de pénétration. La France se situe pour sa part en septième position avec un taux de pénétration du haut débit de 15 %. La raison principale à cet essor spectaculaire est le développement du dégroupage, à un rythme de 500.000 nouvelles lignes dégroupées par trimestre en 2005, explique Bruxelles. La France est aujourd'hui le premier pays européen en terme de lignes dégroupées (2,5 millions en octobre 2005). "Ce sont en partie les actions prises il y a deux ou trois ans par les régulateurs nationaux qui ont permis aux nouveaux entrants de pénétrer le réseau de France Télécom", a expliqué un fonctionnaire européen. "La France est un cas d'école en matière de haut-débit. Elle était à la traîne il y a trois ans mais les obligations sévères imposées à France Télécom pour le dégroupage ont permis de faire progresser le haut-débit", a-t-il ajouté. En outre, souligne le rapport, malgré des retards à l'allumage, la France a finalement fait "des progrès considérables", en ce qui concerne la transposition des directives sur les télécommunications de 2002. "L'Autorité de régulations des communications électroniques et des Postes (Arcep) travaille activement à améliorer la concurrence mais dans certains cas, il semblerait qu'elle doive agir plus sévèrement pour contraindre les opérateurs à se plier à ses exigences", nuance toutefois la Commission. Concernant la téléphonie fixe, France Télécom reste l'opérateur référent, avec une part de marché de 71,5% au 1er janvier 2005. Le marché de la téléphonie mobile a pour sa part progressé de 3 millions d'abonnés à 46 millions en octobre 2005. Pourtant le taux de pénétration reste faible (76,1 %), et très en dessous de la moyenne européenne (93 %). UE
|
|
|
|
|
|
|
|
L'hôpital de Birmingham va bientôt être le premier de Grande-Bretagne à généraliser l'utilisation de puces RFID pour s'assurer que les patients en attente d'opération soient traités pour la bonne affection, au bon endroit. Le but est de réduire le nombre d'interventions chirurgicales effectuées par erreur suite à des confusions d'identité. Sur un an, environ 4.500 patients du service ORL (oto-rhino-laryngologie) de l'établissement porteront un bracelet, contenant une puce qui stipulera clairement l'opération qu'ils doivent subir. Une photo et des informations numériques concernant la personne seront également stockées. Les puces seront détectées par des capteurs installés dans les différents pavillons du service, au sein de l'hôpital. Ils seront reliés à un système déployé sur des PC dans cinq blocs opératoires, dans les chambres et salles de réveil, ainsi que sur des PDA qui seront remis aux médecins et infirmiers. « J'ai proposé ce projet de traçabilité des patients par tags radio en constatant à quel point notre vieux système de fiches papier était peu fiable et source de graves erreurs médicales », souligne David Morgan, le consultant qui a réfléchi à la modernisation de cet hôpital. Il est vrai que les listes d'opération peuvent changer jusqu'à trois fois par jour ce qui multiplie les risques d'erreurs d'aiguillage au sein de l'hôpital. Et Morgan d'ajouter « La technologie nous donne à présent les moyens d'améliorer la sécurité et le confort des malades, tout en simplifiant le travail des médecins et du personnel hospitalier et en permettant à la collectivité de réaliser des économies ; nous avons donc le devoir d'utiliser toutes les potentialités de ces nouveaux outils. » Une enveloppe d'environ 300.000 livres (439.383 euros) est consacrée à ce projet pilote, lancé et financé par la fondation Heart of England NHS Foundation Trust. BJHC
|
|
|
|
|
|
|
|
L'Institut national japonais des sciences et techniques industrielles avancées (AIST), en partenariat avec une clinique et un laboratoire local ont développé un robot thérapeutique bébé phoque en peluche nommé « Paro » qui permet de lutter contre les maladies neuro-dégénératives et notamment contre la maladie d'Alzheimer en améliorant les fonctions du cerveau. Un test avec ce bébé phoque robot a été effectué sur quatorze sujets âgés rencontrant des problèmes cognitifs. Les scientifiques ont mesuré leur activité cérébrale avant et après l'utilisation de la peluche. Sur l'ensemble de ce groupe, les chercheurs de l'AIST ont constaté que les fonctions cognitives des malades étaient améliorées dans 50 % des cas (sept personnes). Des études réalisées précédemment dans des établissements pour personnes âgées et dans des maisons de repos japonaises -mais aussi à l'étranger- ont déjà montré les effets thérapeutiques de « Paro » sur l'état mental, psychologique et affectif des malades. Il entraîne chez les patients, le développement d'expressions et d'un comportement, similaires à celui des individus en bonne santé. Selon l'AIST, la mise en relation entre les personnes âgées malades et le bébé phoque robot améliore les fonctions du cerveau des aînés atteints de maladies neuro-dégénératives et aide à prévenir le développement de ces pathologies chez les aînés en bonne santé. De plus, on a constaté chez les sujets qui ont montré une attitude positive envers le robot, des résultats encore supérieurs. Tout semble donc indiquer que côtoyer cette petite peluche technologique peut améliorer notablement la qualité de vie des seniors malades et prévenir l'apparition de désordres cognitifs. AIST
|
|
|
|
|
|
|
|
Seagate Technology lancera au courant de l'année une version à haute capacité de son disque dur pour appareils cellulaires. Le nouveau disque offrira une capacité de 12 Go, une augmentation de 50 % comparativement à la capacité offerte actuellement par les disques de 1 pouce (2,5 cm). De tels disques se retrouvent typiquement dans les appareils cellulaires et les lecteurs de musique portatifs. Outre l'augmentation de l'espace disque, le nouveau produit de Seagate présentera trois améliorations majeures : il consomme près de trois fois moins d'énergie, résiste mieux aux chocs lorsqu'il est en marche et il est plus petit que les modèles courants. Seagate a eu recours à la technologie d'enregistrement perpendiculaire pour offrir cet espace disque accru. Les disques durs enregistrent des données en magnétisant des particules sur la surface du disque. La charge produite court parallèlement à la surface de presque tous les disques durs courants. L'enregistrement perpendiculaire implique des charges superposées, alignées aussi dans un axe perpendiculaire à la surface du disque. Les données peuvent ainsi occuper moins de place, créant un espace nouveau pour l'enregistrement de données supplémentaires. CTS
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Matière |
|
|
Matière et Energie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Suède veut devenir le premier pays d'Europe à ne plus dépendre du pétrole et de convertir son économie à des formes d'énergie plus respectueuses de l'environnement. "L'intention du gouvernement est d'en finir avec les hydrocarbures avant que les changements climatiques ne ruinent l'économie et que la pénurie de pétrole ne fasse gonfler encore davantage les prix de l'or noir. Stockholm s'est donné quinze ans pour cesser d'utiliser des énergies fossiles et s'en remettre plutôt à des sources renouvelables, sans construire de nouvelles centrales nucléaires. Un comité composé d'industriels, de scientifiques, d'agriculteurs, de fabricants automobiles, de fonctionnaires, sera chargé de la planification et du suivi de ce plan". "Le gouvernement suédois travaille en collaboration avec les fabricants automobiles Saab et Volvo pour développer des voitures et des camions fonctionnant à l'éthanol ou à d'autres carburants propres. Les différents organes de l'Etat suédois doivent aussi abandonner le pétrole. Des incitatifs fonciers ont été mis en place pour les particuliers afin de les encourager à faire de même." Cette décision place la Suède en tête des pays poursuivant les politiques les plus volontaires en matière d'énergie propre. L'Islande a déjà annoncé que d'ici à 2050 elle convertirait ses bateaux et ses voitures à l'hydrogène tiré de sources renouvelables, et le Brésil veut rouler à 80 % à l'éthanol d'ici cinq ans. "Notre dépendance au pétrole devra prendre fin en 2020", espère la ministre du Développement durable suédoise, Mona Sahlin, citée par The Guardian. "Il y aura toujours de meilleures sources d'énergie que le pétrole. Nos maisons ne devront plus être chauffées au fioul, et aucune voiture ne devra s'en remettre seulement à l'essence", poursuit-elle. L'objectif n'est pas irréaliste. Aujourd'hui déjà la Suède n'utilise le pétrole que pour la voiture. L'électricité y est produite par des turbines hydrauliques ou la filière nucléaire. Les maisons sont presque toutes chauffées à l'eau chaude ou à la vapeur, grâce à l'énergie géothermique et à la récupération de la chaleur produite en milieu industriel. En 2003, 26 % de l'énergie consommée en Suède provenait de sources renouvelables, un pourcentage largement supérieur à la moyenne européenne, de 6 %. Les Suédois ont déjà réussi à réduire leur utilisation du pétrole de 45 % en trente ans. Guardian
|
|
|
|
|
|
|
|
La compagnie pétrolier BP et le groupe Edison International viennent d'annoncer leur alliance pour la construction d'une centrale électrique de 500 MW utilisant des turbines à hydrogène. La nouvelle installation, représentant un investissement d'un milliard de dollars, sera implantée à proximité de la raffinerie BP de Carson, au sud de Los Angeles. Le projet devrait être finalisé en 2008, pour un couplage au réseau en 2011. La centrale utilisera les résidus de distillation de la raffinerie voisine (flux journalier entre 3 et 4000 tonnes) pour produire de hydrogène et du gaz carbonique. La combustion de hydrogène alimentera une turbine à gaz et la vapeur d'eau ainsi produite sera utilisée en aval dans des turbines classiques. Le CO2 sera acheminé par pipeline et injecte dans un gisement pétrolier ou sa séquestration permettra d'augmenter le taux de récupération des hydrocarbures. Le taux de capture du gaz carbonique devrait avoisiner 90 %. Cette annonce s'inscrit dans la lignée du lancement, par BP en automne dernier, de sa composante Alternative Energy, un nouveau segment industriel dédié à des projets éoliens, solaires et à gaz. BP envisage d'investir 8 milliards de dollars sur ces projets dans les 10 ans à venir et de développer un chiffre d'affaires annuel de 6 milliards. L'annonce fait aussi écho aux propos du président Bush qui, dans son discours sur l'Etat de l'Union, a mis en avant la nécessité de développer des technologies innovantes dans le domaine des énergies propres et renouvelables. Le projet BP-Edison est très voisin du projet pilote FutureGen, centrale au charbon "zéro pollution", à séquestration de CO2 et à génération hydrogène, dont le coût de 1 milliard de dollars sera cofinancé par le gouvernement fédéral et une alliance industrielle. On peut cependant s'interroger sur le bilan environnemental de ce nouveau projet, ou les bénéfices de la séquestration de gaz à effet de serre sont atténués par la production accrue d'hydrocarbures. Sur le plan économique, le coût du kilowattheure produit par la combustion de hydrogène reste élevé et la rentabilité de la nouvelle centrale dépendra en grande partie des incitations prévues dans l'Energy Bill de 2005 au chapitre des technologies avancées de gazéification. BE AAI
|
|
|
|
|
|
|
|
Dix mois après l'ouverture du chantier, la Ville de Besançon et ses partenaires l'Etat, la Région de Franche-Comté, le Conseil général du Doubs et l'ADEME, ont assisté le 10 février à l'allumage, préalable à sa mise en service industrielle, d'une des plus grosses chaufferies automatiques au bois de France d'une puissance de 6 MW. Cette réalisation va alimenter dès avril 2006 en chauffage et en eau chaude sanitaire 2500 logements du quartier de Planoise à Besançon. D'un point de vue environnemental, le bois énergie évitera le rejet de plus de 10 000 tonnes de gaz carbonique par an. Par ailleurs, le traitement des fumées par filtres à manches permettra de réduire le taux de rejets des fumées à 50mg/m3, soit deux fois moins que la valeur imposée par la réglementation actuelle. Par ailleurs, l'utilisation du bois énergie diminuera les taux de SO2 et CO2 respectivement de 259 tonnes, soit 52 % et 10 335 tonnes, soit 36 % sur site puisque 3 320 tonnes de fioul lourd seront économisées. L'approvisionnement en bois est géré par l'ONF dans le cadre d'une convention avec l'exploitant de la chaufferie (SECIP). A terme, il s'agit de mobiliser les ressources en bois local. Pour le moment, l'essentiel du bois qui alimentera la chaufferie viendra de la forêt de Chaux et un complément proviendra du syndicat des Grands Bugnoz et de la forêt de Chailluz. Ainsi, 13 000 tonnes de bois par an (dont 3 000 tonnes de produits connexes de scieries : sciures, écorces) seront nécessaires pour produire 24 000 MWh. L'économie réalisée par rapport au fioul lourd sera de plus de 500 000 euros par an, pour un projet dont le coût s'élève à 4 millions d'euros. Après avoir privilégié les énergies propres, GNV (gaz naturel de ville) et électricité, pour son réseau de bus urbain et son parc de véhicules ces dernières années, la Ville de Besançon, depuis septembre 2004, alimente une cinquentaine de voitures électriques avec de l'électricité produite par des capteurs photovoltaïques placés sur le toit du Centre Technique Municipal. La Ville a mis en place récemment un plan de déplacements d'entreprise (PDE) pour inciter les 2500 employés municipaux à emprunter les transports en commun grâce à une réduction de 40 % sur le ticket. L'ensemble des actions de la municipalité au niveau du chauffage a conduit à une réduction des consommations énergétiques de 40 % entre 1980 et 2000. Les émissions de CO2 sont passées de 18 900 à 8 960 tonnes, soit une réduction de plus de 52 %. En terme d'émission polluants, cela représente une baisse de 87 % de S02 et de 31 % de NOX. NPI
|
|
|
|
|
|
|
|
En ces temps de dangers et avec la montée du terrorisme, il arrive de plus en plus fréquemment que les services de sécurité soient confrontés dans un lieu public à un colis suspect. Il faut alors attendre un long moment pour que les équipes spécialisées arrivent sur place avec leur matériel pour mesurer la réalité du danger. Ces scènes pourraient bientôt appartenir au passé. Ahura, une petite société de Wilmington (Massachusetts), créée en 2002 et spécialisée dans les systèmes optiques miniaturisés, a inventé un appareil portable baptisé FirstDefender (littéralement première défense) qui identifie instantanément et à distance des milliers de substances chimiques liquides ou solides. Cette machine utilise un laser et effectue une analyse optique selon le principe de la spectroscopie Raman. "Une lumière monochromatique est envoyée vers l'objet. La machine analyse la réflexion de ce faisceau, qui porte la signature de sa composition chimique, explique Eric Schmidt, vice-président d'Ahura. Grâce au logiciel que nous avons mis au point, des centaines de milliers de combinaisons peuvent être testées. Vous savez alors immédiatement, en appuyant sur un bouton, si la poudre blanche devant vous est du sucre, du plâtre ou de la drogue." Dans sa forme actuelle, FirstDefender est une boîte de 2 kilos, étanche, résistante aux chocs, qui dispose de batteries d'une autonomie de cinq heures et coûte environ 35 000 dollars (29 400 euros). La machine est déjà utilisée aux Etats-Unis par certaines forces de police, les pompiers et l'armée. Plus d'une centaine d'appareils ont déjà été commandés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Japon et à Singapour. FirstDefender a été utilisé dans les opérations de nettoyage après l'ouragan Katrina pour détecter la présence de produits toxiques. Il a également permis d'identifier des médicaments contrefaits. La petite entreprise travaille désormais à une deuxième génération d'appareils. Elle imagine des modèles spécialisés pour l'industrie, notamment pharmaceutique, afin de contrôler les produits. Pour les forces de sécurité, des machines de la taille d'un téléphone portable sont également en projet. Comme le souligne, on sans humour, Daryoosh Vakhshoori, Président d'Ahura, "Notre appareil est semblable à un oeil portatif qui peut tout voir et identifier, même à travers murs et parois, un peu comme superman!" Ahura Time
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Espace |
|
|
Espace et Cosmologie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Une communication a pu être établie à 25 millions de kilomètres de distance entre la Terre et la sonde Messenger grâce à un rayon laser. Cette mission est partie en 2004 pour un voyage de six ans vers Mercure. Les scientifiques du Goddard Space Flight Center de la NASA ont réussi à réceptionner le signal envoyé par Messenger puis à envoyer vers la sonde un nouveau rayon laser. Pour cela ils ont utilisé l'altimètre laser de la sonde, un instrument destiné à cartographier la surface de Mercure. Cette expérience, décrite dans la revue Science, est une première. En 1992 un laser avait été envoyé vers la sonde Galileo située à 6 millions de kilomètres, mais aucun signal n'avait été transmis par la sonde. Récemment, deux satellites en orbite autour de la Terre, l'un en orbite basse l'autre en orbite géostationnaire, ont pour la première fois échangé leurs informations grâce à une liaison laser. L'intérêt de ces communications par laser, comparé aux ondes, est de pouvoir transmettre beaucoup plus d'informations à la fois. La vitesse maximale de transmission entre la Terre et la sonde Mars Odyssey, par exemple, est de 128.000 bits par seconde. Avec un laser cette transmission atteindrait de 1 à 30 millions de bits par seconde. S&A
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Japon a enregistré son troisième succès spatial en moins d'un mois en lançant une petite fusée M-5 qui a pu placer en orbite un satellite d'observation astronomique, Astro-F. Ce tir couronne deux autres lancements réussis, à quelques jours d'intervalle, de l'autre lanceur japonais, la fusée H-2A. "Après ça, je pense que le programme de développement spatial du Japon est sur une orbite stable", s'est félicité le président de l'Agence d'exploration spatiale japonaise (JAXA), Keiji Tachikawa. "Je crois que nous sommes désormais compétitifs (sur le plan international)", a ajouté M. Tachikawa lors d'une conférence de presse. Le lancement de la M-5 a eu lieu comme prévu depuis le centre spatial d'Uchinoura (sud du apon), a précisé l'Agence. Il avait été reporté de 24 heures en raison de pluies abondantes. Le satellite a été mis en orbite 15 minutes plus tard. Surnommé Akari ("lumière" en japonais), le satellite Astro-F est dédié à l'observation astronomique des galaxies et planètes. "J'espère qu'Akari contribuera à enrichir les connaissances de l'humanité en menant à bien sa mission de collecter des données scientifiques de qualité sur l'origine des étoiles et des galaxies", a affirmé le ministre des Sciences Kenji Kosaka dans un communiqué. Ce petit engin (960 kilogrammes) est équipé d'un télescope de 68,5 centimètres de diamètre et d'appareils d'observation par rayonnement infrarouge. Astro-F va tourner en orbite autour de la Terre en étant orienté vers le ciel dans une direction perpendiculaire à celle de la droite Soleil-Terre. Il lui faudra six mois pour balayer l'ensemble du ciel avec ses instruments d'observation afin de scruter plus de dix millions de galaxies. Développée à partir de la fin des années 1990, la fusée M-5 a plusieurs missions réussies à son actif. En 2003, une M-5 avait envoyé la sonde Hayabusa, laquelle a rejoint fin 2005 un astéroïde, Itokawa, à 300 millions de kilomètres de la Terre pour en prélever des poussières. Récemment, la JAXA] avait procédé au lancement de sa fusée H-2A qui a mis en orbite le satellite MTSAT-2, spécialisé dans la gestion du trafic aérien et les prévisions météorologiques. Le 24 janvier, une autre H-2A avait emporté un satellite d'observation terrestre avancé, ALOS. Le calendrier de la JAXA est très chargé après une période creuse due à un retentissant échec d'une mission de la H-2A en novembre 2003. La JAXA avait dû détruire en vol sa fusée à la suite de problèmes techniques. Le lanceur H-2A est un des programmes centraux de la recherche spatiale japonaise. Grâce aux succès accumulés depuis un an, la JAXA retrouve l'espoir de concurrencer un jour les lanceurs étrangers, en particulier la fusée Ariane, pour la mise en orbite de satellites commerciaux. Jusqu'à présent, les missions de la JAXA sont de facto limitées aux commandes de l'Etat ou d'institutions publiques. JAXA
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Terre |
|
|
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Non seulement ils fondent mais ils glissent aussi plus vite vers l'océan. Soumis au réchauffement du climat, les glaciers du sud du Groenland rejettent de plus en plus de glace dans l'Atlantique, contribuant ainsi davantage à l'élévation du niveau de la mer qu'on ne le pensait jusqu'ici, affirment des chercheurs américains. En raison de l'accélération de leur progression vers l'océan et d'une fonte accrue, ces glaciers pourraient désormais représenter près de 17 % de la hausse annuelle du niveau de la mer, selon Eric Rignot, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena. Un chiffre deux fois plus élevé que les précédentes estimations. La hausse de la température de l'air semble être la cause de l'accélération de la marche de ces glaciers, qui avancent de 13 à 15 kilomètres par an pour les plus rapides et rejettent une quantité croissante de glace dans l'Atlantique. Eric Rignot et Pannir Kanagaratnam, de l'université du Kansas, soulignent que leur étude est la première à prendre en compte des données indiquant un changement récent de la vélocité des glaciers du Groenland. "Le comportement des glaciers qui rejettent de la glace dans l'océan est l'aspect le plus important pour comprendre la manière dont une couche de glace évolue lors d'un changement climatique", souligne M. Rignot. "Les glaciers peuvent réagir rapidement aux changements de températures. "Selon les deux chercheurs, des températures plus élevées augmentent la quantité d'eau fondue à l'endroit où les glaciers glissent sur la roche. Cet apport joue un rôle de "lubrifiant" facilitant la descente des glaciers vers l'Atlantique. Les scientifiques ont étudié la vitesse des glaciers grâce à des données satellitaires collectées entre 1996 et 2005. Si la hausse des températures gagne le nord du Groenland, les glaciers de cette région devraient à leur tour accélérer leur marche vers l'océan, soulignent les deux chercheurs. Le seul moyen d'endiguer cette perte de glace serait que le Groenland reçoivent davantage de chutes de neige, selon Julian Dowdeswell, de l'université de Cambridge. AAAS
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Vivant |
|
|
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'événement était attendu mais il n'en est pas moins historique : pour la première fois en plus de 70 ans, le nombre de décès annuels par cancer aux Etats-Unis a diminué en valeur absolue. Certes, la mortalité par cancer diminue régulièrement en pourcentage aux USA depuis 1991 (d'environ 1,5 % par an) mais les décès par cancer continuaient tout de même à augmenter en raison de l'augmentation globale de la population américaine. Mais en 2003 on a assisté à la première diminution du nombre absolu de décès par cancers, avec 556.902 morts, contre 557.271 de 2002, selon le rapport par la société américaine du Cancer (ACS). "Bien que cette diminution paraisse modeste, elle marque une étape fondamentale dans la lutte contre la cancer", souligne le Dr. Michael Thun, qui dirige la recherche épidémiologique au sein de la société américaine du Cancer. Il s'agit en effet de la première diminution annuelle nette du nombre de décès par cancer depuis 1930, selon l'ACS. Les épidémiologistes attribuent ce succès au fort déclin du tabagisme, à une détection plus précoce et aux traitements plus efficaces. Cette remarquable évolution infirme les prévisions péremptoires de certains spécialistes qui nous annonçaient comme une certitude, il y a quelques années, une forte augmentation de la mortalité par cancer dans les pays développés, du fait du vieillissement de la population (2 cancers sur 3 apparaissent après 60 ans). Mais le pire n'est jamais sûr et c'était sans compter sur les progrès de la prévention et des traitements et sur les effets positifs des modifications de comportements à risque. Les quatre principaux cancers : poumon, sein, prostate et cancer du colon, qui représentent, à eux seuls, plus de la moitié des cancers, ont nettement diminué. Il faut souligner notamment la baisse remarquable de la mortalité par cancer colo-rectal (-2 % par an ), par cancer du sein (- 2 % par an), par cancer de la prostate (-4 %) bien que, pour ce dernier cancer, on ne comprenne pas entièrement les raisons de celle diminution. Le taux de mortalité par cancer du poumon pour les hommes a, lui aussi, diminué de 2 % en moyenne depuis 1991, en raison de la diminution du nombre de fumeurs (le tabac est responsable de 30 % de la mortalité par cancer). En revanche le nombre de décès par cancer du poumon chez les femmes a continué à progresser car le nombre de fumeuses a augmenté. L'ACS note au passage que la pollution chimique diffuse, encore trop souvent considérée en France comme un facteur négligeable de cancer, est responsable de 6 % de la mortalité par cancer aux USA, soit 34 000 morts par an. Article @RTFlash ACS NBC
|
|
|
|
|
|
|
|
Si vous ayez au moins 50 ans, votre médecin pourrait bientôt vous proposer de remplir un test permettant d'évaluer votre risque de mortalité dans les quatre ans à venir. Les médecins américains qui ont conçu ce test estiment qu'il sera utile aux médecins pour mieux conseiller leurs patients, mais aussi aux responsables des politiques de santé, pour mieux évaluer l'efficacité d'un système de soin. Pour créer leur index prédictif, Kenneth Covinsky (San Francisco Veterans Affairs Medical Center) et ses collègues se sont appuyés sur une large étude menée en 1998 auprès de plus de 11.000 personnes âgées de plus de 50 ans. A partir des données démographiques et médicales recueillies dans cette étude, les médecins ont identifié plusieurs variables associées avec un risque de mortalité plus ou moins fort. Plus le score final est élevé, plus le risque est important. La prédiction ne vaut que pour les quatre années à venir. Première variable importante : l'âge. Entre 60 et 64 ans on cumule 1 point, contre 4 points entre 75 et 79 ans. Le diabète rajoute 1 point, la consommation de tabac deux points. Viennent ensuite des questions sur les capacités physiques : être capable de prendre un bain, de marcher sur une longue distance, de déplacer des objets lourds... L'obésité n'est pas mentionnée en tant que telle : ses effets se retrouvent dans les capacités fonctionnelles et le fait de souffrir du diabète, soulignent les chercheurs. Inutile de dire que ce type de test, quel que soit le sérieux avec lequel il a été élaboré, reste d'une utilisation et d'une interprétation délicates car ce test ne sait pas encore tenir compte correctement du profil génétique particulier de chacun qui nous rend plus ou moins susceptible à tel ou tel facteur de risque. JAMA
|
|
|
|
|
L'équipe du Dr. Tovar de l'Institut Fraunhofer a développé des nanoparticules bio fonctionnelles ou "nanocytes" qui détruisent des cellules cancéreuses en peu de temps. Elle présentera ses résultats au forum Nano tech 2006 courant février à Tokyo. Ces "nanocytes" sont de constitution identique à une cellule avec un noyau dur compose de protéines. Ils reconnaissent les cellules cancéreuses et les détruisent. Le principe utilisé est le suivant : les "nanocytes" portent une protéine TNF (facteurs de nécrose tumorale) à leur surface. Les TNF se fixent aux récepteurs des cellules cancéreuses et communiquent le message d'apoptose (ou mort cellulaire). Les "nanocytes" ont été testés avec succès in vitro. Ils doivent maintenant être testés en étude clinique. Leur application thérapeutique n'est pas prévue avant plusieurs années. Le but est d'obtenir un médicament qui trouve lui-même son chemin dans le corps et qui agisse précisément contre les cellules cancéreuses. BE
|
|
|
|
|
|
|
|
L'homme risque de plus en plus fréquemment d'être assailli par des maladies d'origine animale, certaines pathologies étant susceptibles de sauter de plus en plus facilement la barrière des espèces. Telle est la conclusion de chercheurs qui ont répertorié 38 maladies ayant précisément franchi cette barrière ces 25 dernières années. Il ne s'agit pas d'une bonne nouvelle en ce qui concerne la grippe aviaire, les experts craignant sa transmutation en une forme contagieuse entre êtres humains. Ce constat a été formulé dans le cadre de la réunion annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) qui s'est tenue ces derniers jours à Saint-Louis dans le Missouri. Pas moins de 1.407 agents pathogènes ont été répertoriés (virus, bactéries, parasites, protozoaires et champignons) pour leur capacité à contaminer l'homme, a indiqué Mark Woolhouse de l'Université d'Edinbourg en Ecosse. Sur ce nombre, 58 % sont d'origine animale. Les scientifiques considèrent que 177 de ces agents sont "émergents" ou "réémergents". La plupart ne causeront jamais d'épidémie. "La stratégie doit consister à chercher à les contenir dans le monde animal parce que, une fois qu'on pénètre du côté humain, on parle vaccins et antirétroviraux, ce qui est un domaine entièrement nouveau", a expliqué Nina Marano, vétérinaire et expert en santé publique au Centre national (américain) des maladies infectieuses. Chaque année, un ou deux agents pathogènes, ainsi que de multiples variations de menaces existantes, infectent l'homme pour la première fois. Une telle proportion est insupportable à long terme pour l'espèce humaine, estime Mark Woolhouse. "L'homme a toujours été attaqué par de nouveaux agents. Ce processus a lieu depuis des millénaires. Mais il semble se produire à un rythme élevé dans la période moderne", ajoute le Pr Woolhouse. En théorie, dit-il, aucune de ces nouvelles maladies n'est censée s'installer durablement dans l'espèce humaine à moins qu'il ne se produise quelque chose de nouveau qui leur permette de prendre racine. Une explication à cet égard serait les changements rapides survenus récemment dans la période moderne, concernant la relation de l'homme à son environnement dans un monde de plus en plus densément peuplé et dont le climat est de plus en plus chaud ; un monde où l'on se déplace de plus en plus et de plus en plus vite, note Nina Marano. Ces changements peuvent avoir pour conséquence que les agents pathogènes ne restent pas cantonnés à l'animal, ajoute-t-elle. Les exemples abondent dans l'histoire récente : le VIH, la maladie de Marburg, le Sras. Autant dire que la grippe aviaire, si elle est la dernière en date de ces menaces, n'est certainement pas l'ultime et peut-être pas non plus la plus dangereuse. "On est toujours surpris. On pense que la grippe aviaire sera la prochaine maladie émergente. Je crois que quelque chose d'autre peut apparaître avant", affirme Alan Barrett de la faculté de médecine de l'Université du Texas à Galveston. "Il est très difficile d'anticiper ce qui peut arriver." AP
|
|
|
|
|
|
|
|
Les habitudes de consommation d'alcool sont étroitement liées aux habitudes alimentaires, confirme une étude américaine conduite par le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA). « C'est un résultat très utile qui améliore notre compréhension de la relation entre les habitudes de consommation d'alcool et les autres aspects des comportements de santé », a commenté le Dr Ting-Kai Li, directeur du NIAAA. Ces recherches ont été menées par Rosalind Breslow, épidémiologiste au NIAAA, et portaient sur l'analyse des données de plus de 3000 participants à l'étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey). Des informations sur la consommation d'alcool étaient disponibles ainsi que le score « Healthy Eating Index (HEI) », indicateur de la qualité de l'alimentation. Breslow et ses confrères ont mis en évidence que les personnes qui buvaient le plus d'alcool (indépendamment de la fréquence de consommation) étaient celles dont les régimes alimentaires étaient de plus mauvaise qualité. A l'inverse, ceux qui buvaient le moins d'alcool étaient également ceux dont les habitudes alimentaires étaient les plus saines. A J E
|
|
|
|
|
|
|
|
Les adolescents français goûtent plus facilement le joint, composé de tabac et de cannabis, que la cigarette, selon une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). D'après la recherche, basée sur une étude réalisée en 2003 auprès de 16.000 élèves âgés de 12 à 18 ans, 30,3 % des adolescents ont goûté tabac et cannabis, deux composants souvent indissociables du joint, et 27,5 % n'ont fumé que du tabac. "Tous les consommateurs de cannabis sont des consommateurs de tabac et pas l'inverse", explique Marie Choquet, chercheur à l'Inserm et co-auteur de l'étude, qui travaille à la Maison des adolescents de l'hôpital Cochin. "L'essentiel du changement s'est fait entre 1999 et 2003, précise la scientifique. Deux facteurs sont intervenus : la baisse de la consommation du tabac et la hausse de celle du cannabis." Les jeunes âgés de 15 à 18 ans sont les plus concernés. "Le cannabis n'est pas une substance de "petits", remarque Marie Choquet. Il s'installe à la fin du collège et au lycée." 58 % des élèves de 18 ans avouent avoir fumé du cannabis, contre 14 % de ceux âgés de 14 ans, d'après l'étude de l'Inserm. Conséquence notable : les consommations régulières augmentent. "Le cannabis est un produit plus addictogène que l'alcool, et presque autant que la cigarette", observe-t-elle. Le risque santé est donc important. "Si les tabacologues basent leurs études uniquement sur le tabac et pas sur le cannabis, ils ne vont rien trouver", commente Marie Choquet. Le phénomène est toutefois très récent, ce qui limite le champ d'étude. Le cannabis a ainsi un effet sur le mental, quand la consommation est excessive. "80 % des jeunes patients qui débutent leur pathologie mentale ont une consommation excessive de cannabis", observe le docteur Philippe Nuss, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine. Elément d'intégration chez les adolescents, fortement connoté, ce produit, ingéré à haute dose, modifie la conscience et la perception du temps, provoque des retards intellectuels et favorise les troubles de l'attention et de la mémoire, selon les différentes études. La réussite scolaire en pâtit, surtout chez les adolescents déjà en difficulté. "Pétard du matin, poil dans la main. Pétard du soir, trou de mémoire", résume Jean Costentin, chercheur au CNRS, qui insiste sur le "syndrome amotivationnel, et la perte d'intérêt" liée au cannabis. "Ceux qui fument régulièrement perçoivent une dualité de leur comportement. Ils comprennent que le cannabis les aide à dormir et à entrer en relation avec les autres. Mais ils se rendent comptent qu'il les met à certains moments dans des états d'anxiété ou de psychose", affirme le Dr Nuss. L'effet est d'autant plus dévastateur que la consommation est précoce. "Le THC (Tétrahydrocannabinol présent dans le cannabis) modifie les cellules neuronales, et donc le système nerveux central", qui est en formation à l'adolescence. "Plus on en consomme, plus le risque de développer des pathologies graves, type schizophrénie, est important", avance-t-il. Le risque est aussi physique. "Le cannabis entraîne, outre une dépendance comportementale, une addiction au tabac ", relève Philippe Molimard, fondateur de la tabacologie en France. Il peut favoriser les maladies liées à cette consommation. Inserm
|
|
|
|
|
La consommation régulière et soutenue de fruits et légumes est associée à une réduction marquée du risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Telle est la conclusion de l'étude menée par Feng He (St. George's, Université de Londres) et ses collaborateurs. Ce groupe de chercheurs a réalisé l'analyse groupée de huit études sur la consommation de fruits et légumes et sur le risque d'AVC. Les données étaient celles de plus de 257000 européens, japonais et américains. En prenant pour référence quotidienne une consommation de fruits et légumes inférieure à trois portions, les auteurs ont noté une réduction de 11 % de l'incidence des AVC pour trois à cinq portions journalières et une réduction de 26 % pour plus de cinq portions par jour. FFT
|
|
|
|
|
|
|
|
La série d'expériences passionnantes qui vient d'être menée par des chercheurs du Centre d'étude du bébé et du jeune enfant de l'université Emory à Atlanta (Géorgie, Etats-Unis) risque de remettre en cause pas mal de certitudes en matière de psychologie du bébé. Dans l'une de ces expériences, un bébé de 3 mois a les jambes vêtues de chaussettes rayées noir et blanc. Il lui est impossible de les observer directement : assis dans un fauteuil incliné, il est trop petit pour pouvoir se redresser et voir ses jambes. Mais il peut les regarder à loisir sur l'écran de télévision placé au-dessus de sa tête, qui reproduit l'image filmée par la caméra située derrière lui. Plus il bouge, plus l'image s'agite sur l'écran, et plus la situation l'intéresse... Ces expériences tendent à démontrer que les nourrissons, dès l'âge de 3 mois, sont conscients de leur corps en tant qu'entité dynamique et organisée. Les recherches menées depuis une vingtaine d'années ont déjà montré qu'un nouveau-né, âgé d'à peine quelques heures, imite les expressions faciales et fait la différence entre des expressions de joie, de colère ou de tristesse. A peine âgé de quelques jours le bébé est, en outre, capable de reconnaître sa langue maternelle entre toutes les autres. Mais cela ne nous dit pas comment émerge la conscience de soi chez le jeune enfant. Jusqu'à présent, l'opinion majoritaire voulait que cette conscience de soi apparaisse vers 18 mois, au moment du fameux « stade du miroir », quand l'enfant, par ses réactions, montre clairement qu'il se reconnaît comme sujet en s'observant dans un miroir. Mais ces expériences américaines tendraient à prouver que cette prise de conscience de soi est bien plus précoce. Dans l'expérience des chaussettes noir et blanc, le jeune enfant est confronté à deux images simultanées de ses jambes à rayures. L'une est produite par une caméra placée derrière sa tête, correspond à une vue "égocentrique" du corps (la vue qu'a le bébé lorsqu'il observe ordinairement ses jambes). Tandis que l'autre, semblable à celle qu'aurait un observateur placé en face du bébé, renverse la perspective ainsi que la direction dans laquelle les jambes bougent sur l'écran. Les résultats montrent clairement qu'à partir de 3 mois, les nourrissons préfèrent d'une façon marquée la vue de l'observateur de leurs jambes présentée à la télévision plutôt que la vue égocentrique", ce qui prouve que le bébé, dès cet âge, différencie ce qui correspond à sa propre expérience corporelle et ce qui n'y correspond pas. De manière encore plus étonnante : en effectuant sur des nouveau-nés de moins de 24 heures des tests visant à estimer leurs sensations tactiles, les chercheurs ont constaté qu'ils distinguaient parfaitement les autostimulations des stimulations externes. "Le bébé ne naît pas dans un état de confusion entre ce qui relève de lui et ce qui relève du monde qui l'entoure, conclut Philippe Rochat. Dès les premiers jours, il a un sens implicite de son propre corps, qu'il vit et meut comme une entité active, organisée et différenciée des choses dans l'environnement." Il semble donc que, confronté au monde extérieur, le bébé soit très vite capable d'en arriver au raisonnement « j'agis, donc je suis », ce qui rejoint de nouveaux cadres théoriques comme celui de Damasio qui tente d'inscrire les émotions et les sentiments dans un continuum biologique. EU
|
|
|
|
|
|
|
|
Des chercheurs de Québec prétendent avoir découvert un mécanisme naturel de défense déployé par l'organisme pour contrer la dégénérescence des cellules nerveuses observée chez les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs Alain R. Simard, Denis Soulet, Genevieve Gowing, Jean-Pierre Julien et Serge Rivest décrivent cette découverte dans la revue scientifique Neuron. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par l'accumulation de protéines dans le cerveau, qui forment des plaques autour desquelles s'agglomèrent des cellules de défense du système nerveux central. Celles-ci semblent toutefois incapables d'éliminer ces plaques, ce qui a conduit certains chercheurs à postuler qu'il y aurait inflammation causant la mort des neurones. La prescription d'anti-inflammatoires aux personnes souffrant d'Alzheimer découle de cette conception de la maladie. Or, grâce à des tests menés à l'aide de souris transgéniques atteintes d'Alzheimer, les chercheurs ont démontré que des composantes de cellules souches de la moelle osseuse infiltrant les plaques parviennent à les détruire avec une grande efficacité. La découverte est présentée comme étant une étape importante vers une nouvelle approche thérapeutique pour la maladie d'Alzheimer. Elle a été réalisée conjointement par des chercheurs de la Faculté de médecine de l'Université Laval et du centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec. CP
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Homme |
|
|
Anthropologie et Sciences de l'Homme
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Google tente d'aller toujours plus loin sur les terres de Microsoft, même s'il s'en défend. Ses diverses initiatives ne cessent de le démontrer. En octobre dernier, le moteur de recherche star a conclu un partenariat avec Sun Microsystems afin de distribuer la suite bureautique de l'éditeur Open Office à partir de son site. Il élabore en parallèle une adaptation pour le grand public d'une version du système d'exploitation de Linux. Mais la plus grosse salve a été lancée il y a quelques jours. Google a confirmé négocier un accord avec Dell afin de pré-installer un package des logiciels de la firme sur chaque ordinateur Dell. Selon les négociations rapportées le Wall Street Journal, Google s'acquitterait de 10 dollars pour chaque ordinateur Dell vendu. Le contrat porterait sur 100 millions de PC écoulés en trois ans, soit un total de 1 milliard de dollars. Le lendemain, le célèbre moteur a annoncé la sortie prochaine de la troisième version de son "Desktop", son logiciel de recherche pour PC. Jusque là, le Desktop permettait de chercher n'importe quel document stocké sur le disque dur, quel que soit son format (texte, images, etc.) et son application. Ainsi, le logiciel pouvait même retrouver des documents effacés par accident ou effectuer des recherches dans les mails et les messageries instantanées. La nouvelle mouture du Desktop permettra à l'utilisateur d'accéder à ces mêmes informations personnelles, mais à partir d'une autre machine. Pour cela, la version 3 du Desktop stockera au préalable le contenu du disque dur de l'utilisateur sur ses propres machines. En rendant nomades les disques durs, Google instaure une autre relation entre utilisateur et PC. Si le moteur de recherche promet que le système assure la sécurité des transferts de données, il admet néanmoins que l'utilisateur devra faire des concessions sur le droit au respect de sa vie privée, le logiciel puisant dans son disque dur. Tribune
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Recherche |
|
|
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Commission européenne a récemment vanté les mérites des "voitures intelligentes" dotées de systèmes de sécurité de pointe, indispensables selon elle pour réduire tant le nombre de morts que les encombrements routiers. Déterminée, la Commission est partie en campagne. Outre une sensibilisation accrue des citoyens, elle souhaite mobiliser Etats membres et constructeurs, jugeant notamment indispensable que ces dispositifs intelligents "passent plus rapidement des modèles haut-de-gamme aux modèles moins luxueux". Avec 50 millions d'euros d'investissements annuels depuis 1998 pour la recherche dans ce secteur, "l'Union européenne est au moins aussi bonne, et peut-être plus avancée que les Etats-Unis et le Japon", jugeait une fonctionnaire de la Commission chargée du dossier. Selon Bruxelles, la banalisation de ces voitures intelligentes devrait permettre de régler trois problématiques liées à la circulation routière. Non seulement elle fera baisser en flèche le nombre d'accidents de la route, mais elle entraînera également une réduction des embouteillages et des émissions polluantes. La congestion touche actuellement 10 % du réseau routier européen. Elle coûte 50 milliards d'euros par an, soit 0,5 % du produit intérieur brut (PIB), un chiffre qui pourrait même grimper à 1 % du PIB d'ici 2010. Des études montrent en outre que plus de 50% de la consommation de carburant résultent des encombrements routiers ou d'une conduite inadaptée. En 2002, 26 % de l'énergie consommée dans l'Union européenne l'a été dans les transports routiers. La sécurité des personnes reste toutefois l'enjeu majeur d'une telle initiative, d'autant que Bruxelles s'est fixée pour objectif de réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d'ici 2010. Aujourd'hui, on dénombre plus de 40.000 décès par an et 1,4 million d'accidents, dont 93 % dûs à une erreur humaine. Selon la Commission, les technologies permettant d'éviter les collisions par l'arrière pourraient permettre par exemple de diminuer le nombre d'accidents de 4.000 par an dans l'UE, et ce si seulement 3 % des véhicules en étaient équipés d'ici 2010. Quant aux systèmes qui détectent et réveillent les conducteurs somnolents, ils pourraient permettre d'éviter 30 % des accidents mortels sur autoroute et 9 % du total des accidents mortels. Un autre dispositif intelligent, le eCall, peut même appeler automatiquement les services d'urgence en cas d'accident. Cette intervention plus rapide des secours pourrait faire baisser de 5 à 15% le nombre de morts, réduire le temps perdu dans les embouteillages de 10 à 20 % et réaliser des économies de plusieurs milliards d'euros. Si l'utilité des systèmes embarqués n'est plus à démontrer, ils demeurent méconnus et la demande reste faible, regrette la Commission. Une enquête menée auprès de 2.800 conducteurs montre ainsi que 50 % d'entre eux ne savent pas à quoi correspond précisément le système de freinage ABS, qui limite le risque de blocage des roues. Plus de 20 ans après l'introduction de l'ABS, certains véhicules n'en sont toujours pas équipés. Quant aux dispositifs ESP, qui accroissent la maîtrise du pilotage en cas de chaussée glissante, ils n'atteignent un taux de pénétration du marché que de 40 %, dix ans après leur arrivée. UE
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
VOTRE INSCRIPTION |
|
Vous recevez cette lettre car vous êtes inscrits à la newsletter RTFLash. Les articles que vous recevez correspondent aux centres d'intérêts spécifiés dans votre compte.
Désinscription Cliquez sur ce lien pour vous désinscrire.
Mon compte pour créer ou accéder à votre compte et modifier vos centres d'intérêts.
|
|
|
|
|
|