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NUMERO 367 |
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Edition du 29 Décembre 2005
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Edito
Google contre Microsoft : un combat de titans pour devenir le maître du monde numérique
L'Electronic Consumer Show de Las Vegas, la grand messe mondiale annuelle de la high tech, vient de voir le triomphe de la convergence et la compatibilité numériques, tirées de manière irrésistible par le secteur des loisirs numériques qui domine à présent l'électronique, l'informatique, les logiciels et le multimédia. Très attendu, le président de Microsoft, Bill Gates, a, quant à lui, présenté le champ des possibles dans la vie de tous les jours grâce à la nouvelle version du système d'exploitation Windows, Windows Vista, attendu d'ici l'automne. L'homo numericus peut quitter son domicile en transférant -sans fil- sur son téléphone portable un dessin fait par son enfant le matin via un PC, un mémo de courses inscrit sur l'écran tactile de la cuisine et commencer une visioconférence, avant d'arriver à l'aéroport et poursuivre la conversation vidéo dans le salon équipé en internet sans fil WiFi, et télécharger une actualisation de son agenda professionnel. "L'année 2006 va poursuivre la révolution du mode de vie numérique entamé cette décennie. Il ne s'agit plus de faire tourner plusieurs applications, mais de les faire fonctionner ensemble", a expliqué Bill Gates. Le numérique doit simplifier la vie de tous les jours, fait-il valoir, soulevant un problème en passe d'être résolu : l'accumulation d'applications, depuis la gestion d'un album photo en passant par la messagerie instantanée, un moteur de recherche sur Internet, un journal en ligne (blog), un logiciel professionnel ou un lecteur vidéo. Au coeur de la simplification, l'ordinateur, qui devient un "centre médias", selon Microsoft. Cette vision est partagée par les grands noms de l'informatique, dont le leader mondial des microprocesseurs Intel, qui a dévoilé un processeur de nouvelle génération destiné à doper en ce sens les capacités de l'ordinateur résidentiel. C'est ainsi que Paul Otellini, le directeur général d'Intel, numéro un mondial des puces, a dévoilé une nouvelle plate-forme baptisée "Viiv" destinée à introduire le PC dans le salon, grâce à de nouveaux composants et à une interface plus ergonomique. "Pour parvenir à cela, nous devons être capables d'intégrer le confort d'un grand écran, les atouts d'un PC et la richesse d'Internet. C'est la combinaison du matériel et du logiciel, qui apporte une nouvelle expérience dans l'exploitation des médias", a déclaré Otellini. Intel et Google ont également indiqué qu'ils intégreraient le service de recherche vidéo du numéro un mondial de la recherche dans Viiv, renforçant ainsi la crédibilité de la nouvelle plate-forme du fondeur Intel. "Avec l'explosion des loisirs numériques, les consommateurs auront besoin d'outils capables de leur permettre d'identifier simplement le contenu qu'ils désirent et de pouvoir le lancer quand ils le veulent", a déclaré dans un communiqué Kevin Corbett, vice président d'Intel en charge de la division Produits numériques pour le grand public. Le discours d'introduction d'Otellini au Consumer Electronics Show (CES) coïncide avec le lancement par AMD de "Live", un projet destiné à combler le fossé entre le PC et la télévision en fusionnant certaines fonctionnalités d'Internet et des diffuseurs. Après avoir présenté sa vision de l'avenir numérique, Bill Gates a également dévoilé des fonctionnalités du prochain système d'exploitation Windows Vista destinées à faire du géant du logiciel un acteur clé de la convergence numérique à la maison. Lors de son discours d'introduction au salon de l'électronique grand public de Las Vegas, le co-fondateur de Microsoft a ainsi branché une prise numérique de télévision par câble sur un PC, ce qui permet de regarder et d'enregistrer en haute définition des vidéos, ainsi que de trier de la musique téléchargée. Windows Vista, qui dispose d'une nouvelle interface en 3-D, permettra également d'afficher des fenêtres en transparence afin de lire les informations en arrière-plan. A mesure que les contenus en haut débit et en haute définition vont se développer, l'élément unificateur sera le logiciel, estime Gates. "Le logiciel est la clé de tout le système. Si vous voulez que toute cette puissance soit suffisamment simple, attractive et ergonomique, il faudra un bon logiciel", a déclaré Bill Gates lors de son discours. Face au succès incroyable de l'iTunes et de l'iPod d'Apple, la firme de Redmond a également dévoilé sa riposte musclée, un service musical conçu en partenariat avec la chaîne MTV (groupe Viacom), baptisé Urge Music Service, qui sera intégré à Vista et permettra de télécharger et d'acheter, à partir de l'été 2006, plus deux millions de chansons et de clips vidéos issus du catalogue de MTV. L'accès à URGE pourra se faire de plus d'une centaine de systèmes compatibles avec Windows Media, y compris d'appareils portables et de la console Xbox 360. Microsoft a également indiqué qu'il collaborerait avec DIRECTV sur le transfert des contenus numériques depuis les décodeurs de l'opérateur de télévision par satellite aux PC équipés de Windows et à la console de jeu vidéo Xbox 360, afin de permettre aux abonnés de regarder films et émissions sur différents appareils. La société Sony, pour sa part, a profité du CES pour mettre en vitrine un exemplaire fonctionnel de la prochaine console PlayStation, la troisième du nom. Dans un boîtier au fini métallisé clair, Sony est parvenue à glisser un puissant processeur, appelé "Cell", d'une puissance de 2 Teraflops. Un lecteur Blu-ray est aussi de mise, afin de pouvoir lire ces nouveaux disques d'une capacité bien supérieure à celle des DVD traditionnels. Naturellement, un port de connexion pour un réseau informatique, permettant d'accéder à Internet, et une sortie audiovisuelle à haute définition équiperont la PS3 dès sa sortie, prévue pour le printemps. Cette PS3 surpuissante pourra-t-elle menacer la Xbox de Microsoft, rendez-vous dans quelques mois... L'ECS a également relancé le concept récurrent de "maison domotique", rêvée depuis plusieurs années. "La maison domotique prend enfin une tournure concrète car aujourd'hui, nous sommes dans l'ère de la connectivité effective entre les appareils électroniques et du tout numérique", rappelle Gary Shapiro, président de l'association regroupant l'industrie de l'électronique grand public (CEA). Si la maison intelligente présentée au CES dispose d'une pièce avec une "tour de contrôle électronique" pour la sécurité et la logistique de la maison, telle une chaufferie des temps modernes, c'est l'ordinateur de nouvelle génération qui est le centre névralgique de la communication. Dopé par les capacités accrues des nouveaux microprocesseurs et logiciels, l'ordinateur devient désormais le centre de gestion du divertissement et du travail dans la maison, ont plaidé les leaders du monde informatique, Microsoft, Dell et Intel. Les démonstrations faites par Intel montrent un ordinateur comme centre multimédia, mettant en situation le visionnage simultané d'un programme de télévision par Internet sur un téléviseur grand écran au salon et d'une vidéo sur un autre ordinateur dans la maison, tout en ayant la possibilité de recevoir sur chaque écran un message d'alerte, comme un e-mail par exemple. Mais c'est une fois de plus Google, et son fondateur Larry Page, qui ont créé l'événement au ECS en annonçant un projet visant à offrir aux utilisateurs de PC sous Windows XP des logiciels Internet et des programmes de sécurité. Avec Google Pack, la firme californienne promet aux utilisateurs qu'ils pourront assurer la configuration et la maintenance de leurs systèmes informatiques en quelques minutes au lieu de plusieurs heures, comme c'est le cas actuellement pour la majorité d'entre eux. "Google Pack est très intéressant. Il est aussi facile à utiliser que d'aller sur la page d'accueil de Google", a déclaré Page lors de son discours d'introduction. Le Google pack sera gratuit et téléchargeable en attendant d'être demain préinstallé sur les ordinateurs après signature d'accords avec des fabricants. Larry Page a également annoncé que Google allait devenir un distributeur de vidéos en ligne et le concurrent direct des câblo-opérateurs et de nouveaux acteurs comme Apple. Les projets de Google dans la vidéo à la demande donnent naissance à un service de vente et de location de films, séries ou reportages à visionner sur son ordinateur, sa télévision ou des baladeurs comme l'iPod vidéo. A l'heure où les alliances entre fournisseurs de contenus et diffuseurs se multiplient, Google s'est notamment associé avec CBS pour proposer l'accès à son catalogue de séries à 1,99 dollar l'épisode et avec la NBA pour la diffusion de matchs de basket à 3,95 dollars pièce. «C'est le mariage du contenu avec le moyen d'atteindre ce contenu», a résumé le président de CBS, Leslie Moonves. L'offre, qui devrait s'enrichir quotidiennement, compte déjà 3 000 programmes. Google promet d'oeuvrer à ce que n'importe qui, professionnel ou amateur, «puisse demain distribuer n'importe quel contenu vidéo» via son site, sous forme payante ou gratuite, en ayant recours à la publicité. Enfin, Google et Motorola, deuxième fabricant mondial de téléphones mobiles, viennent d'annoncer, à l'occasion de l'ECS de Las Vegas que le moteur de recherche serait disponible sur certains portables dès cette année. Eric Schmidt, directeur général de Google, a expliqué que son entreprise avait accepté cet accord car ses dirigeants pensent qu'à l'avenir, la navigation sur Internet se fera de plus en plus sur les appareils portables. "En fin de compte, les gens vont y passer tout leur temps", a-t-il dit. Google affirme ainsi son ambition de devenir la passerelle et le portail incontournables d'accès au Net en mobilité, pour les deux milliards de « mobilnautes » que comptera la planète en 2010. A plus court terme,le Google Pack est une véritable déclaration de guerre anti-Microsoft puisqu'on y trouve, outre un antivirus classique (Norton) et un logiciel d'images Adobe, des produits maison comme Picasa (image) ou Google earth (cartographie) et des produits issus du logiciel libre comme le navigateur Firefox. Un ensemble bientôt complété par la suite bureautique libre Open office, qui vient défier Microsoft au coeur de son modèle : la vente liée et totalement intégrée de ses produits dans les PC. Bien que Bill Gates persiste à dire que les vrais concurrents de Microsoft ne sont pas Google, mais Sony et IBM, les analystes n'en croient rien et chacun voit bien qu'à travers la prochaine sortie de "Vista" chez Microsoft, et du "Google Pack", ce sont bien deux modèles et deux ambitions pour le contrôle de l'économie numérique mondiale qui s'affrontent dans une lutte à mort aux enjeux techno-économiques, industriels, culturels et politiques majeurs pour les prochaines décennies. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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A l'occasion du fameux « Consumer Electronic Show » (CES), Paul Otellini, PDG d'Intel, a confirmé que le premier fabricant mondial de microprocesseurs se focalise désormais sur l'informatique grand public. Dans cette perspective, il a dévoilé son nouveau processeur pour l'informatique domestique, devant assurer la fonction de centrale du divertissement à la maison. La plate-forme baptisée Viiv, est "une combinaison de logiciel et de matériel multimédia qui va créer une nouvelle normalité" pour l'usager, a décrit Paul Otellini, en faisant un parallèle avec le premier téléphone portable, dans les années 80, massif et à faible autonomie, dont la normalité est ensuite devenue son poids plume et la capacité de sa batterie. En d'autres termes, un ordinateur équipé d'un processeur Viiv sera désormais "le centre médias du salon", permettant de jouer à des jeux vidéos sur l'écran de télévision à haute définition tout en utilisant en même temps sur d'autres appareils divers programmes --gérés à distance par l'ordinateur-- comme un film, de la musique ou la navigation sur Internet. "C'est une révolution rendue possible grâce aux capacités accrues du processeur, à l'interopérabilité entre les appareils électroniques, au haut débit et au sans fil WiFi", selon le PDG, qui a annoncé au salon high-tech CES de Las Vegas le lancement ce mois-ci des premiers ordinateurs équipés de Viiv. Cet ordinateur de nouvelle génération tient aussi à un ensemble de partenariats avec plusieurs grands noms de l'informatique comme Dell, HP, Sony, LG ou encore Acer, et avec le géant du logiciel Microsoft. Paul Otellini a par ailleurs fait un plaidoyer appuyé pour les contenus, soulignant que ces capacités technologiques accrues ne sont rien sans eux, depuis le jeu jusqu'aux programmes de télévision et en passant par la vidéo à la demande. "L'an passé, plus de 50 % des internautes (américains, ndlr) ont regardé des vidéos sur leur ordinateur", a souligné M. Otellini pour évoquer le potentiel offert par la vidéo. A ce titre, le PDG a également dévoilé une série de partenariats-clés dans les contenus, avec notamment le portail internet AOL, les chaînes spécialisées Direct TV (contenus payant en ligne) et NBC --pour la diffusion des jeux d'hiver. La diffusion de ces programmes sera encouragée par des partenaires comme AOL. "Nous travaillons avec l'industrie du divertissement afin de créer des contenus en ligne premium", a expliqué le PDG, maître d'oeuvre des changements stratégiques d'Intel l'an passé. Le groupe, qui réalisait jusqu'ici 15 % de son chiffre d'affaires sur le marché grand public, a décidé de se développer sur les segments des appareils mobiles et de l'équipement multimédia résidentiel pour contrer le recul de son activité traditionnelle dans les ordinateurs. Via ces partenariats, Intel compte promouvoir la diffusion de contenus payants en ligne, suivant la tendance aux partenariats entre fabricants d'appareils multimédia et distributeurs de contenus -- iPod et Disney par exemple--, et à l'heure où l'industrie du cinéma cherche des alternatives séduisantes à l'échange gratuit et illégal de films sur Internet (peer to peer). Dans le cadre d'un partenariat avec la société Clickstar, spécialisée dans la diffusion de productions hollywoodiennes en ligne, Intel a par ailleurs annoncé le lancement du premier film réalisé exclusivement pour Internet. Intel
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Le moteur de recherche Yahoo! annonce un nouveau service, baptisé Yahoo Go, qui permet aux téléphones portables et aux téléviseurs d'accéder à ses services web comme le ferait un ordinateur. Le directeur général du groupe, Terry Semel, qui a présenté lors du salon de l'Electronique grand public de Las Vegas les services Yahoo Go Mobile, Yahoo Go TV et Yahoo Go Desktop, a déclaré que ces nouveaux produits permettraient à son groupe d'aller au-delà de l'Internet. "Relier n'importe quel appareil à Internet est la prochaine étape du web. Les consommateurs réclament cette possibilité pour pouvoir emporter avec eux l'information où qu'ils aillent", a-t-il déclaré. Yahoo Go Desktop sera en mesure de marier les services de la téléphonie et de la télévision à l'ordinateur, qui reste de loin le moyen le plus courant pour accéder aux services de Yahoo!. Le service téléphonique est une étape logique pour Yahoo!, qui souhaite que ses services soient disponibles sur de nombreux portables, au lieu de n'être accessibles qu'avec certains mobiles équipés d'un navigateur Internet. Le service télévision, bien plus ambitieux et novateur, visera les consommateurs disposant d'une connexion Internet haut débit et d'un ordinateur relié à leur téléviseur. "Nous voulons nous connecter aux trois écrans de la vie des consommateurs : le téléphone portable qui est toujours sur soi, l'écran de télévision et l'écran d'ordinateur au bureau", a dit Marco Boerries, vice-président de Yahoo! responsable du projet. Le service Yahoo Go sera intégré à des millions de téléphones Nokia dans le monde, a-t-il ajouté. Yahoo! est également en collaboration avec ses partenaires américains en téléphonie AT&T et Cingular Wireless. Yahoo Go Mobile, qui sera disponible aux USA dans les prochaines semaines, sera préinstallé dans les Smartphones Series 60 de Nokia. Le service sera ensuite disponible au cours du premier trimestre dans environ dix pays, dont la Grande Bretagne, l'Allemagne, la France, Singapour, l'Inde, la Malaisie, les Philippines et l'Australie, au cours du premier trimestre, selon une porte-parole du groupe. Le service Yahoo Go TV permettra aux consommateurs d'accéder depuis leur écran de télé, avec le même compte client que celui utilisé sur ordinateur, aux données stockées sur le site de Yahoo!, notamment les listes de contacts, les photos numériques, ainsi que la possibilité de consulter l'actualité, les résultats sportifs ou les autres services Yahoo!. "Les clients veulent des technologies de communications centrées sur leurs besoins, et non pas l'inverse," a déclaré Scott Helbing, chef du Marketing client chez AT&T dans un communiqué commun. Yahoo! a par ailleurs annoncé avoir passé un accord pour installer, au cours du premier trimestre 2006, les fonctionnalités courrier électronique, de messagerie instantanée, de carnet d'adresses et d'agenda sur des millions de téléphones portables Motorola à travers le monde, dont le nouveau modèle Razr. Reuters
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Les Ecossais les ont baptisés les « lampadaires intelligents », de longs et hauts piliers d'éclairage public qui feront aussi office de relais WiFi pour assurer une connexion haut débit sans fil dans toute la ville. Le programme tente un premier essai dans la ville de Dundee, un projet pilote qui devrait ensuite s'étendre à d'autres villes. Un élu municipal de Dundee précise : « Pour le même prix qu'un lampadaire conventionnel, nous pourrons utiliser les lampadaires intelligents pour vendre des accès à Internet, ou même le fournir gratuitement dans les zones de besoin. » Les cellules photo-voltaïques qui alimentent les lampadaires suffisent à assurer entièrement son autonomie. Ces pylônes WiFi sont des relais autonomes, auto-alimentés par l'énergie solaire. La technique est reprise directement à la société singapourienne StarSight qui détient la technologie. Le premier test plantera six lampadaires WiFi à l'Université d'Abertay, 4000 de plus devraient ensuite fleurir dans le village universitaire du campus. LBG Université d'Abertay
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Un homme d'affaires canadien a peut-être trouvé la solution aux problèmes des distraits qui oublient régulièrement le mot de passe de leur ordinateur ou les clés de leur domicile : se faire implanter des puces informatiques sous la peau. D'un seul mouvement de la main, Amal Graafstra, un entrepreneur de Vancouver, ouvre la porte d'entrée de son appartement. Avec l'autre main, il s'identifie sur son ordinateur. Tout cela est possible grâce aux puces implantées sous la peau des mains de Graafstra, 29 ans, qui présente actuellement sa technologie d'identification par fréquence radio miniature (RFID). "Je veux accéder aux choses nécessaires. Si je me retrouve nu dehors, je veux quand même pouvoir rentrer chez moi", a-t-il expliqué. Les puces, qui coûtent deux dollars pièce, interagissent avec le "lecteur", un dispositif installé dans l'ordinateur et dans les autres appareils électroniques. La puce agit quand elle est à moins de huit centimètres du lecteur. Ce dernier, vendu 50 dollars, lit alors les informations contenues dans la puce. Graafstra a expliqué qu'une vingtaine de ses amis, passionnés de technologie, étaient déjà "équipés" de puces RFID. "Je ne la sens pas du tout. Cela ne me gêne pas, cela ne fait pas mal. Je ne me rends presque pas compte de sa présence", raconte ainsi Jennifer Tombli, sa compagne. "Cela vous donne un peu l'impression d'avoir un pouvoir magique. 'Abracadabra', vous ouvrez les portes et entrez dans votre ordinateur par un simple geste de la main", déclare de son côté Mikey Sklar, un habitant de New York. La puce installée dans la main de Sklar n'est pas plus grande qu'un grain de riz et peut durer jusqu'à 100 ans. Elle a été implantée par un chirurgien. Selon Graafstra, l'un des avantages de cette technologie est que la puce ne peut être ni perdue ni volée. Et il est toujours possible de la faire retirer. Reuters
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La Gendarmerie nationale va équiper tous ses postes (70 000) avec le navigateur Firefox. Début 2005, on apprenait déjà que ce même corps avait opté pour la suite bureautique OpenOffice.org. Il utilise ainsi un logiciel d'aide à la saisie des procès-verbaux et des procédures judiciaires, logiciel qui exige lui-même Open Office. Les motifs de ce choix ? Des formats ouverts (OpenDocument Format pour OpenOffice.org), le respect des standards ouverts du Web, et l'aspect Logiciel Libre. Le Général Brachet, sous-directeur des télécommunications et de l'informatique de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, met en avant les questions d'interopérabilité, des coûts mieux maîtrisés, la sécurité, la gestion du parc, la pérennité et l'indépendance technologique. « Lorsque la Gendarmerie délivrera ses applications, soit aux acteurs de la sécurité intérieure, soit demain au citoyen via Internet, elle n'imposera pas à l'interlocuteur une plate-forme ou un éditeur particulier. Il suffira soit de télécharger Firefox soit d'utiliser un autre navigateur qui respecte le standard W3C et ceci quel que soit le système d'exploitation utilisé » note ainsi le Général Brachet. L'intéressé révèle encore qu'outre le passage à OpenOffice.org et Firefox, Thunderbird sera installé sur 45 000 postes dans l'année. « Notre première préoccupation est de migrer toutes les couches hautes du poste de travail vers le logiciel Libre pour être indépendant du système d'exploitation ». PCI
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Les insectes peuvent réaliser beaucoup de choses qu'il est impossible aux humains de réaliser", ce sont les mots d'Isao Shimoyama, chef de l'équipe de recherche en micro - robotique, de l'Université de tokyo. "Les applications potentielles de ce travail pourraient être immenses pour l'humanité." Dans quelques années, des insectes contrôlés à distances et portant de mini caméras et autres capteurs pourraient être utilisés dans de nombreuses missions délicates, comme par exemple lors d'un tremblement de terre ou les insectes pourraient ramper sous les décombres afin de localiser les victimes ou éventuellement se glisser sous une porte pour des missions d'espionnage ou de surveillance. "Nous avons rencontré un incident la semaine dernière, lorsque nous avons envoyé un insecte dans un conduit d'aération pour une simple fuite d'air. Lorsque nous lui avons demandé de tourner à droite, il nous a répondu en nous demandant notre adresse email." S'amuse le professeur auxiliaire Isao Shimoyama, chef de l'équipe de recherche de bio robotique. Le gouvernement japonais a considéré le projet assez crédible pour attribuer 5 millions de dollars à l'équipe de recherche en micro robotique du professeur Shimoyama, et aux biologistes à l'université de Tsukuba, un des principaux centre de recherches scientifiques au Japon.Les insectes minutieusement sélectionnés sont équipés d'une sorte de sac à dos high-tech, composés d'un ensemble de minuscules microprocesseurs et d'électrodes. Les ailes et les antennes sont remplacées. A la place des antennes les chercheurs ont adapté des électrodes émettant des impulsions. Les chercheurs envoient des signaux au sac à dos, qui stimulent les électrodes, les palpitations des électrodes permettent alors à l'insecte de tourner à droite, à gauche ou de continuer tout droit. D'après le professeur Shimoyama, "cette technologie n'est pas aussi difficile qu'elle en à l'air, la seule difficulté est de vraiment comprendre ce qui se passe dans le système nerveux de l'insecte." InterCorr
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Les scientifiques d'Oxford se sont rapprochés des superordinateurs quantiques par l'élaboration d'une nouvelle technique appelée "bang-bang", permettant de conserver les informations quantiques. L'idée sous-jacente au calcul quantique est basée sur la physique quantique, qui permet à une entité, comme un atome, d'exister dans plusieurs états simultanément. Le calcul quantique doit faire entrer l'informatique dans une ère nouvelle car chaque unité d'information possédant plus d'un état à la fois, la vitesse et la puissance de ces ordinateurs quantiques seraient mille fois plus grandes que celles de nos machines actuelles. Mais pour parvenir à cet objectif, il faut réussir à conserver l'état quantique des atomes de manière à pouvoir utiliser les propriétés quantiques de ces « qbits »pour effectuer des calculs à une vitesse phénoménale. Dans ce but, les chercheurs d'Oxford sont parvenus à enfermer le qubit dans une "cage" constituée d'une molécule sphérique de carbone 60 (une "footbalène"), qui a une structure ressemblant à celle d'un ballon de football. L'étape suivante a été d'appliquer une méthode appelée "bang-bang" : le qubit est à plusieurs reprises frappé par une impulsion puissante de micro-ondes ce qui change complètement la façon dont il interagit avec l'environnement. Le Docteur John Mortone explique : "La perte d'information ressemble à un enfant jouant à colin-maillard avec les yeux bandés. Nous faisions tourner continuellement l'enfant. En faisant cela suffisamment rapidement, l'information est restée intacte (c'est-à-dire que l'enfant n'est jamais parti très loin)". Selon le Docteur Simon Benjamin, l'expérience a été un succès total. "Nous avons été capables d'obtenir un très haut niveau de découplage du spin (moment angulaire) du noyau d'avec son environnement, en gelant l'information exactement comme nous l'avions prévu. Oxford
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Les candidats à une licence de Wimax en France sont au nombre de 45, annonce l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), la région Ile-de-France concentrant le nombre le plus important de demandes. Vendredi 6 janvier, l'Arcep avait publié une première liste de candidats, au nombre de quarante. Considéré comme le grand frère du Wifi, dont la majorité des ordinateurs portables est désormais équipée, le Wimax est une technologie sans fil à haut débit et à longue distance. Le dépôt de ces candidatures est une première étape avant les offres définitives attendues avant le 1er février prochain. Parmi les candidats, on trouve aussi bien des opérateurs de télécommunications que des collectivités territoriales qui cherchent à disposer d'une licence pour leur propre région. Côté entreprises, figurent Bolloré, Clearwire France, propriété du milliardaire américain et entrepreneur dans le domaine des télécoms Craig McCaw, le sud-africain Maxtel, ainsi que France Télécom et SFR. L'Ile-de-France a recueilli 15 demandes, la région Aquitaine 14 et les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur chacune 13. Arcep
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La protonthérapie est un traitement efficace contre les cancers situés dans des zones inaccessibles aux instruments du chirurgien ou difficiles à traiter par radiothérapie : les rayons X endommageraient les tissus qu'ils traversent avant d'atteindre la tumeur. Il s'agit des cancers dans le cerveau, dans des zones proches de la moelle épinière ou encore à l'intérieur de l'oeil. Contrairement aux rayons X, les faisceaux de protons déposent leur énergie principalement en fin de course (ils n'abîment pas les tissus traversés). En outre, ils permettent de cibler une tumeur au millimètre près. Aujourd'hui, les seuls centres de protonthérapie français sont ceux d'Orsay et de Nice (ce dernier se limite aux traitements oculaires). Ils fonctionnent avec des accélérateurs conventionnels (des cyclotrons), où une combinaison de champs magnétiques et électriques accélère les protons jusqu'aux énergies nécessaires aux applications médicales (60 MeV à Nice et 300 MeV à Orsay). Le centre de protonthérapie d'Orsay, service de l'Institut Curie, amorce actuellement un projet d'extension et de modernisation qui va aboutir en 2009 à une capacité de traitement de 650 patients par an. Un troisième centre, utilisant des ions carbone en plus des protons, devrait être mis en service à Lyon vers 2010. Il coûtera environ 120 millions d'euros et occupera un bâtiment entier. Ces projets ne permettront toutefois de répondre que partiellement aux besoins en matière de traitement. Les chercheurs du CNRS et du CEA ont utilisé une technique alternative pour produire des protons candidats à la protonthérapie : un laser pulsé de haute intensité focalisé sur une cible métallique. Le laser est suffisamment puissant pour provoquer l'arrachage de protons situés à l'arrière de la cible. Cette technique présente plusieurs avantages. D'une part, elle permet de réaliser des accélérateurs compacts, car elle revient à créer un accélérateur linéaire microscopique : en parcourant 10 microns, les protons initialement au repos acquièrent une énergie de plusieurs dizaines de MeV. Compte-tenu des équipements annexes, une installation productrice de protons tient dans une pièce (au lieu d'un bâtiment entier pour un cyclotron) : elle pourrait être installée au sein des hôpitaux. Le faisceau laser serait facilement « transportable » par un jeu de miroirs jusqu'au patient, là où les cyclotrons exigent des équipements lourds pour transporter les protons de haute énergie sur quelques dizaines de mètres. D'autre part, cette technique pourrait réduire substantiellement le coût global des installations de protonthérapie en réduisant non seulement le coût de la source de protons (l'installation de recherche en cours de construction au LULI ne vaut que quelques millions d'euros) mais aussi celui de l'infrastructure. CNRS
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La récupération de la chaleur pour produire de l'électricité n'est pas une idée nouvelle, elle est déjà utilisée pour les centrales électriques à cycle combiné (gaz naturel). Cependant, cette technologie n'a été utilisée qu'à grande échelle pour une production centralisée. Freepower, une compagnie basée au Sud de l'Angleterre, a développé un générateur local d'électricité qui utilise la chaleur perdue, et ce pour n'importe quelle installation thermique. Après avoir étudié les composants classiques utilisés dans la production conventionnelle d'électricité, en particulier la turbine à vapeur, les ingénieurs de Freepower ont souhaité conserver cette turbine en raison de son efficacité. Lors de la génération classique d'électricité, ces turbines utilisent de la vapeur d'eau surchauffée : toutefois, cela nécessite des températures élevées, impossibles à atteindre lors de la récupération de chaleur à partir de petits appareils comme des fours de restaurant. Ainsi, les chercheurs ont choisi d'utiliser un autre fluide (tenu secret par la société) qui soit non toxique, non inflammable et non dangereux pour l'environnement, mais qui pourrait produire de la vapeur surchauffée à des températures plus faibles : c'est le cycle de Rankine organique. Le fluide est ainsi transformé en vapeur en utilisant la chaleur perdue d'un autre appareil (four à pizza par exemple) : cette vapeur entraîne la turbine (production d'électricité), puis le fluide est condensé et ensuite réutilisé. La turbine est, selon le modèle, à deux ou trois étages, et a une vitesse de rotation comprise entre 30.000 et 50.000 tours par minute. Sa température d'entrée idéale est entre 180°C et 225°C, mais elle fonctionne toujours à 125°C. Elle entraîne un alternateur intégré qui devrait produire, toujours selon le modèle, entre 2 et 500 kW. Les autres composants ont été optimisés afin de répondre aux contraintes du système, par exemple les parties rotatives sont directement refroidies et lubrifiées par le fluide qui les traverse. Freepower a obtenu six brevets sur ce système de génération d'électricité miniaturisé. Ce système n'émet pas de gaz à effet de serre supplémentaire et entre dans le secteur energy efficiency (efficacité énergétique), très populaire au Royaume-Uni. Un prototype de 6 kW est déjà en fonctionnement et un premier modèle de 120 kW est prévu cette année. Les premiers modèles commerciaux devraient être disponibles durant le premier semestre 2006. BE
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PSA Peugeot Citroën a dévoilé une nouvelle pile à combustible, une technologie prometteuse basée sur la combustion de l'hydrogène qui exige toutefois encore d'importantes recherches afin de rendre son coût compatible avec une production en série. Outre la réduction des émissions de gaz carbonique, nécessaire à la maîtrise de l'effet de serre, cette source d'énergie, silencieuse grâce à l'utilisation d'un moteur électrique, représente à terme une alternative au pétrole dans un contexte de raréfaction et de hausse des cours de l'énergie fossile. L'hydrogène peut être fabriqué à partir d'hydrocarbures tels que le pétrole et le gaz, mais de préférence à partir d'énergies renouvelables (éolienne, solaire, hydraulique, biomasse) ou du nucléaire. Toutefois, le coût de la pile elle-même, l'intégration du système dans un véhicule ainsi que le stockage de l'hydrogène sont autant de points qui restent à surmonter, de même que son utilisation, aujourd'hui problématique, par grand froid. De ce fait, selon PSA, il faudra encore une quinzaine d'années avant que ces obstacles soient surmontés, la production en série des piles n'étant prévue par le constructeur qu'à l'horizon 2020. "Cette technologie n'en est qu'à ses premiers balbutiements. Mais elle est très prometteuse", a déclaré lors d'une conférence de presse Jean-Martin Folz, P-DG de PSA, qui a développé cette pile compacte avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Pour l'heure, a-t-il assuré, le meilleur moyen de réduire la consommation de carburant est d'utiliser des moteurs diesel, dont PSA est l'un des spécialistes mondiaux. Jean-Martin Folz s'est en revanche déclaré une nouvelle fois réservé face au développement des moteurs hybrides (essence-électricité), qui consomment selon lui plus d'énergie que les moteurs diesel. Une nouvelle unité entièrement dédiée aux études sur la pile à combustible a été inaugurée au centre de recherche de PSA à Carrières-sous-Poissy, en présence du ministre de l'Education et de la Recherche, Gilles de Robien. Genepac, la pile présentée par PSA, propose une puissance de 80 KW avec une autonomie limitée à 500 kilomètres, ce qui réserve aujourd'hui essentiellement son usage à des trajets urbains. Reuters
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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La Voie Lactée est un gigantesque disque gazeux voilé vibrant comme un tambour, qui tiendrait ces caractéristiques de deux autres galaxies voisines, dites Nuages de Magellan, qui provoqueraient des vagues inter-galactiques, ont expliqué des astro-physiciens. Pour tenter de déterminer la cause du voilage de notre galaxie, observé par les scientifiques depuis un demi-siècle, Leo Blitz, professeur d'astronomie à l'université de Californie à Berkeley et d'autres astronomes, ont analysé les émissions de gaz d'hydrogène dans la zone de déformation qui s'étend sur toute la longueur du diamètre de 200.000 années-lumière du disque galactique. Ces analyses ont mis en évidence le fait que, non seulement la Voie Lactée se déformait, mais qu'elle vibrait comme une peau de tambour, a expliqué Leo Blitz, lors d'une conférence de presse en marge de la 207e conférence de l'American Astronomical Society réunie à Washington du 9 au 12 janvier. Ces vibrations suivent trois modes distincts correspondant à trois déformations différentes. La première fait ressembler la Voie Lactée à un chapeau mou avec le bord abaissé à l'avant et relevé à l'arrière. La seconde rappelle une cuvette et la troisième forme serait plutôt celle d'une selle de cheval, a-t-il précisé. Or, il y a une étroite corrélation entre ces trois modes de vibrations et de déformations et les orbites des deux petites galaxies voisines, qui forment les Nuages de Magellan, a ajouté Leo Blitz. En s'approchant de notre galaxie, les Nuages de Magellan traversent un halo de matière dite sombre, qui entoure la Voie Lactée, y provoquent des remous, qui causent des vibrations et la déformation de notre disque galactique, ont conclu cet astrophysicien et ses deux collègues Evan Levine et Carlo Heiles. Cette matière invisible constituerait jusqu'à 90 % de la matière dans l'univers, ont rappelé ces astronomes. Jusqu'ici, l'influence des deux galaxies des Nuages de Magellan avait été écartée en raison de leur masse beaucoup plus faible que celle de la Voie Lactée, autour de laquelle elles effectuent une révolution en 1,5 milliard d'années. Ces astronomes ont aussi indiqué que ce phénomène de voilage du disque galactique était très commun. Il a été observé dans la moitié des galaxies connues. Le soleil et la Terre, qui se trouve dans la partie intérieure de la Voie Lactée, relativement proche du centre de la galaxie où se trouve un gigantesque trou noir, ne sont pas affectés par cette déformation, ont-ils dit. Des astronomes américains ont par ailleurs annoncé la découverte d'un énorme groupe d'étoiles aux confins de la Voie Lactée. Cet amas stellaire a une masse d'environ vingt fois plus grande que celles des autres groupes d'étoiles connus dans la Voie Lactée, ont-ils expliqué lors d'une conférence de presse en marge de la 207e conférence de l'American Astronomical Society. Berkeley
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Il y a 55 millions d'années, le réchauffement climatique a provoqué une inversion des courants océaniques profonds, selon une étude basée sur l'analyse de sédiments marins carottés en quatorze points de la planète. A la fin de la période du paléocène et au début de l'éocène, la planète a connu une montée des températures liées à l'augmentation de l'effet de serre. Cette transition est donc un cas intéressant pour les chercheurs qui tentent de prévoir l'impact des changements climatiques sur les océans. Flavia Nunes et Richard Norris, océanographes au Scripps (Université de Californie), ont étudié la composition des coquilles de foraminifères -des protozoaires marins- enfermés dans les sédiments. Le rapport entre différents isotopes de carbone permet de savoir si ces foraminifères ont séjourné longtemps près de la surface ou au fond des océans et d'en déduire le sens des courants océaniques profonds. Les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue Nature, en déduisent que la circulation s'est brutalement inversée lors de la transition paléocène-éocène, en pas plus de 5.000 ans. Ce changement a perduré au moins 40.000 ans, le retour à la circulation initiale ne se produisant qu'au bout de 100.000 ans. Nunes et Norris soulignent que les niveaux actuels de CO2 dans l'atmosphère approchent ceux de la transition paléocène-éocène et que l'action de l'homme sur le climat pourrait bien avoir un impact sur les océans de la planète bleue. Nature BBC
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une note d'espoir alors que les cas humains de grippe aviaire se multiplient en Turquie : il est probable que de nombreuses personnes qui contractent la maladie ne sont pas gravement affectées et recouvrent rapidement la santé, montre une nouvelle étude. L'étude menée au Vietnam, dont les résultats provisoires sont publiés dans la revue "Archives of Internal Medicine", suggère que le virus de la grippe aviaire est plus répandu qu'on ne le pense. Mais il est probable qu'il ne tue pas la moitié des malades, une crainte basée sur les seuls cas confirmés officiellement. "Les résultats suggèrent que les symptômes sont le plus souvent relativement bénins et qu'un contact étroit est nécessaire pour une transmission à l'homme", souligne le Dr Anna Thorson, de l'université Karolinska de Stockholm, qui a participé à l'étude. Celle-ci a porté sur 45.476 Vietnamiens sélectionnés au hasard dans une région rurale où la grippe aviaire est endémique dans les élevages de volailles, la province de Ha Tay (Nord). Plus de 80 % vivaient dans des foyers possédant des volailles et un quart dans des foyers signalant des oiseaux morts ou malades. Au total, 8.149 personnes ont déclaré avoir été victimes d'une maladie de type grippal avec fièvre et toux, et ceux qui étaient en contact direct avec les volailles mortes ou malades avaient 73 % plus de probabilités d'avoir connu ces symptômes. Selon les chercheurs, entre 650 et 750 de ces affections pourraient être attribuées au contact direct avec des oiseaux morts ou malades. Si ces maladies de type grippal ont contraint la plupart des patients à ne pas aller au travail ou à l'école, elles étaient essentiellement bénignes et n'ont duré qu'environ trois jours. Par comparaison, la plupart des quelque 140 cas humains liés à la grippe aviaire signalés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis janvier 2004 étaient graves, tuant plus de la moitié des patients. Les auteurs de l'étude avertissent toutefois que faute d'analyse sanguine, les résultats ne peuvent être qu'indicatifs et sont loin d'être définitifs. Les chercheurs n'ont pas établi si les oiseaux morts et malades signalés dans l'étude avaient été victimes de la souche mortelle H5N1, ni si ce virus était à l'origine des cas humains étudiés. Mais c'est l'hypothèse la plus probable, estime le Dr Thorson. AIM BBC
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Grâce à une nouvelle technologie qui fournit des images en trois dimensions du sang circulant dans les artères cérébrales, il devient possible de tester les différentes techniques chirurgicales susceptibles de réduire la pression sanguine qui s'exerce dans un anévrisme. Ursula Spear a pu en bénéficier. Elle souffrait d'une forme particulièrement grave d'anévrisme, une hernie de la paroi artérielle, qui menaçait de se rompre. Chez cette femme de 57 ans, ce sont de violentes douleurs dans les bras et les jambes qui l'ont conduite chez son médecin l'été dernier. Un scanner pratiqué trois ans auparavant n'avait montré qu'un anévrisme de petite taille que le chirurgien n'avait pas jugé utile d'opérer. Une nouvelle IRM a montré cette fois un anévrisme géant. L'espoir est venu du Dr Michael Lawton, grâce à une nouvelle technologie qui fournit des images en trois dimensions du sang pulsé dans les artères cérébrales à l'instar des simulations qui permettent à un ingénieur d'étudier le flux de l'air autour d'un avion. Guidé par ces schémas, Michael Lawton a pu faire une incursion dans le cerveau d'Ursula Spear, et réorienter une partie de la circulation sanguine à l'intérieur de l'artère critique, diminuant la pression qui s'exerçait sur cette dangereuse forme d'anévrisme. "On dit probablement à beaucoup de gens qu'ils sont porteurs de cette forme grave, qu'on n'a rien à leur proposer et que le pronostic vital ne dépasse pas cinq ans", constate Michael Lawton, neurochirurgien à l'Université de Californie de San Francisco. "Nous, nous pensons que nous avons quelque chose à offrir qui permettra d'arrêter cette spirale infernale". Cette modélisation expérimentale est financée par les Instituts nationaux américains de la santé. Si elle se montre efficace, elle pourra aider les médecins à prévoir quel type d'anévrisme peut se rompre et si un traitement est envisageable, explique le Dr John Marler de l'Institut national américain des troubles neurologiques et des accidents vasculaires cérébraux. "Jusque-là, cette décision était laissée à la seule appréciation du chirurgien", explique-t-il. Avec cette recherche, "le chirurgien dispose de plus d'éléments permettant de conforter son jugement". Les anévrismes cérébraux sont des renflements, des points fragiles, logés dans la paroi des artères. Certains d'entre eux ne posent jamais aucun problème. D'autres au contraire peuvent se rompre, provoquant de graves hémorragies cérébrales. La moitié des patients environ meurent des suites d'une rupture d'anévrisme. La seule façon de savoir si un anévrisme peut se rompre est d'évaluer sa taille et sa croissance. Environ 3 % de la population est porteuse d'une forme d'anévrisme cérébral. La majorité sont des anévrisme sacciforme (en forme de sac), dus à une anomalie congénitale de la paroi artérielle, dont la malformation s'accroît ensuite lentement formant un sac. Les progrès de la chirurgie permettent d'en traiter une grande partie. La méthode de diagnostic expérimentée sur des patients comme Mme Spear est la suivante : dans un premier temps, de la teinture est injectée dans les artères des patients, pour observer le flux sanguin. Un ordinateur superpose cette information sur des scanners cérébraux qui renvoient des images en 3-D de l'anévrisme. Puis, sur l'ordinateur, le Dr Lawton teste les différentes techniques chirurgicales susceptibles de réduire la pression sanguine qui s'exerce dans l'anévrisme. Une vingtaine de patients ont pu bénéficier de cette modélisation depuis le début du projet en 2002. L'anévrisme d'Ursula Spear était si gros que Michael Lawton a dû se servir d'une artère du bras pour pouvoir détourner une partie du flux sanguin, et isoler un vaisseau nourricier. Sa douleur et autres symptômes ont rapidement disparu. AP
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Une équipe travaillant en Australie, dont un Français, est parvenue à faire pousser une nouvelle poitrine sur des souris grâce à la découverte de la cellule souche des tissus mammaires, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour le cancer du sein. Les chercheurs de l'Institut Walter et Eliza Hall de Melbourne (sud) ont indiqué que c'était la première fois qu'un organe complexe - autre que de la peau - avait été reconstitué à partir d'une seule cellule souche. "Les cellules souches ont été identifiées dans le sang et non dans des organes solides", a déclaré le chercheur français, François Vaillant, ajoutant que ces travaux pourraient servir pour isoler les cellules souches d'autres organes humains tels que les poumons. Les travaux des chercheurs, publiés dans le journal "Nature", constituent une découverte importante dans la compréhension du développement des tissus mammaires et pourrait révolutionner la manière dont sont traités les cancers du sein et d'autres organes. "Ce que nous avons fait est la première grande étape", a déclaré François Vaillant, qui travaille depuis plus de trois ans sur ce projet. "En comprenant comment cette cellule souche se développe en un sein entier et peut aussi développer une tumeur, nous pouvons trouver des traitements. Ce que nous voulons vraiment faire, c'est comprendre le cancer du sein", a-t-il déclaré. La médecine n'explique pas jusqu'alors pourquoi des femmes dont toutes les cellules cancéreuses du sein ont été éliminées par la chimiothérapie voient ressurgir la maladie. Selon l'équipe de Melbourne, il faudra "entre 10 et 20 ans au moins" pour mettre au point un médicament contre le cancer du sein. WEHI BBC Nature
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"On a constaté, chez les femmes qui boivent six tasses de café ou plus par jour, une baisse de près de 75 % d'apparition du cancer du sein", affirme Steve Narod, chercheur à l'université de Toronto et un des plus éminents spécialistes mondiaux dans ce domaine, qui a dirigé l'étude. Celle-ci s'intéressait aux femmes présentant des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, qui comportent un risque de cancer du sein allant jusqu'à 80 %. Les résultats positifs concernaient particulièrement les femmes porteuses du gène BRCA1, qui représentaient 77 % des sujets observés. IJC
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Une équipe internationale de chercheurs a découvert une protéine qui jouerait un rôle important dans le déclenchement des états dépressifs, une percée potentielle pouvant ouvrir la voie à des traitements de maladies mentales affectant des dizaines de millions de personnes dans le monde. Cette nouvelle protéine baptisée p11 semble réguler la réaction des cellules cérébrales à la sérotonine, une neurohormone dont le niveau dans le cerveau est lié aux dépressions mentales, ont indiqué ces scientifiques de l'Université Rockefeller, de l'institut Karolinska en Suède, de l'Université de Rouen (France) et du laboratoire pharmaceutique américain Eli Lilly. Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science datée du 6 janvier. Bien que les scientifiques établissent depuis longtemps un lien entre la sérotonine et les dépressions, ils ne savent toujours pas ce qui provoque ces maladies mentales sérieuses dont souffrent 18 millions d'Américains, ou le rôle exacte joué par cette neurohormone transmettant les signaux entre les neurones. "Nous avons montré que la protéine p11 intervient dans les changements complexes multiples sous-jacents aux dépressions", a indiqué Per Svenningsson, le principal auteur de cette étude. "Notre découverte montre que les personnes dépressives ainsi que des souris de laboratoire chez qui on a provoqué une dépression, avaient toutes une nette diminution du niveau de cette protéine p11", a-t-il poursuivi. De ce constat, "on peut tirer la conclusion que des médicaments accroissant les protéines p11 dans le cerveau auront des effets antidépresseurs", a ajouté ce chercheur. La sérotonine établit un lien avec 14 différents capteurs à la surface de la cellule cérébrale. Un de ces capteurs en particulier, appelé 1B, est crucial pour réguler la transmission de la sérotonine dans le cerveau. D'autres études récentes ont mis en lumière le rôle clé de ce capteur et de la sérotonine dans les dépressions, mais aussi les désordres obsessionnels, l'accoutumance aux drogues, l'anxiété, l'aggression et les troubles du sommeil, ont souligné ces chercheurs. Pour tester davantage la relation entre la protéine p11 et le mécanisme d'absorption de la sérotonine par le capteur 1B des cellules cérébrales, le professeur Svenningsson et ses collègues ont génétiquement modifié deux groupes de souris. Les animaux du premier groupe ont été programmés pour produire un niveau de protéine p11 plus élevé que la normale alors que les autres n'en produisaient pas. Les souris surproduisant de la p11 étaient hyperactives et se comportaient comme celles traitées avec des antidépresseurs. En revanche, dans le second groupe, toutes les souris étaient dépressives et répondaient aussi beaucoup moins aux antidépresseurs, ont souligné ces chercheurs. "Il y a trois différentes façons de traiter les dépressions de ces souris", a commenté Paul Greengard, un neurologue de l'Université Rockefeller, lauréat du Nobel de médecine en 2000. "Ces trois approches, aux mécanismes très différents, provoquent le même changement biochimique à savoir une augmentation du niveau de p11 dans le cerveau de ces souris, ce qui montre de façon convaincante que cette protéine est liée au principal effet thérapeutique des antidépresseurs", a-t-il dit. AFP
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Le CES de Las Vegas a confirmé que la téléphonie sur Internet est un marché en plein essor et en cours d'évolution, à en croire les produits de nouvelle génération qui seront cette année sur le marché. La téléphonie sur Internet, dite VoIP, cherche aujourd'hui à prendre ses marques par rapport à ce qui a fait son succès ces dernières années : passer des appels gratuits depuis son ordinateur au lieu de payer une communication via un téléphone fixe, des appels qui étaient toutefois limités à une communication entre ordinateurs. Skype, acteur historique de la VoIP et racheté récemment par le site d'enchères eBay, a dévoilé deux partenariats au salon annuel high-tech CES de Las Vegas. Un premier, avec l'équipementier Philips, pour présenter un combiné sans fil doté d'une double fonctionnalité : passer des appels gratuits depuis un ordinateur ou passer en mode téléphonie classique, payante, permettant de passer et recevoir des appels avec un usager d'un téléphone hors Internet. Le combiné permet également de réaliser des conférences vidéos ou de faire de la messagerie instantanée avec un interlocuteur utilisant lui aussi Skype. Le groupe a noué un partenariat similaire avec Netgear, spécialisé dans les réseaux, pour sortir un appareil sans fil utilisant la technologie WiFi. Le combiné abolit la distinction entre téléphone fixe et mobile, car le WiFi permettra à l'usager de téléphoner depuis son réseau Internet résidentiel ou de bureau, mais aussi dans tout endroit public équipé d'une borne WiFi (cafés, aéroports, bibliothèques...). Ipevo, filiale du Taiwanais PChome Online, va, pour sa part, lancer au premier trimestre 2006 deux produits destinés aux utilisateurs de Skype. Le Fly.1 est un terminal sans fil, communicant avec une base reliée à un PC via une prise USB. Xing est un combiné regroupant 4 haut-parleurs permettant ainsi à plusieurs utilisateurs de participer à une conversation. Placé sur une table, il se connecte lui aussi, via USB, à un PC équipé du logiciel Skype. Panasonic et l'opérateur VoIP Vonage annoncent la commercialisation d'un terminal sans fil. Un routeur large bande est intégré dans sa station de base. Cette dernière se branche alors directement à la connexion haut débit de l'utilisateur via un routeur DSL. Dès lors, un adaptateur de téléphone analogique n'est plus nécessaire. Ces appareils d'un nouveau type ne sont pas une surprise, selon plusieurs acteurs de la VoIP. "La force d'attraction de la VoIP a ses limites si l'on n'offre pas une valeur supplémentaire, autre que les appels gratuits entre ordinateurs", explique David Hofstatter, responsable du pôle VoIP chez le portail internet Yahoo!. Yahoo!, qui a été devancé par son rival Google dans la téléphonie gratuite sur Internet, prévoit de lancer dans l'année avec l'opérateur américain ATT un service de ce type, mais enrichi de la possibilité de consulter sur Internet la messagerie vocale de son téléphone (mobile ou fixe), ou de rediriger un appel sur un ordinateur ou un téléphone classique selon la qualité du réseau où l'usager se trouve. Un service similaire est en cours de réalisation avec l'opérateur britannique BT. Le marché intéresse aussi le leader mondial du logiciel, l'américain Microsoft, qui va lancer cette année un téléphone sans fil en partenariat avec l'opérateur MCI, filiale du premier opérateur américain de télécoms, Verizon, et avec l'équipementier Philips. "La téléphonie sur Internet est devenue aujourd'hui, sans aucun doute, un marché de masse", renchérit Robert Simkavitz, patron de la société de VoIP pour entreprises Freeline. "Mais les consommateurs attendent désormais un service parfait. Nous arrivons à un moment déterminant pour cette technologie, où nous devons prouver que nous ne sommes pas capables de simplement remplacer une autre technologie, mais d'offrir mieux". Bryan Martin, patron de l'opérateur de VoIP Vonage, estime qu'"une fois que le service est lancé, c'est assez simple de toucher les consommateurs en communiquant sur les autres services, comme la vidéo". Mais pendant que la VoIP poursuit son irrésistible essor, l'accès au Web via le téléphone portable est également en train de se banaliser. Motorola, deuxième fabricant mondial de téléphones mobiles, et Google viennent d'annoncer, à l'occasion de l'ECS de Las Vegas que le moteur de recherche serait disponible sur certains portables dès cette année. L'accord passé entre Motorola et Kodak porte pour sa part sur un contrat de dix ans et vise à simplifier l'utilisation des téléphones-appareils photos. Eric Schmidt, directeur général de Google, a expliqué que son entreprise avait accepté cet accord car ses dirigeants pensent qu'à l'avenir, la navigation sur Internet se fera de plus en plus sur les appareils portables. "En fin de compte, les gens vont y passer tout leur temps", a-t-il dit, lors du salon de l'électronique grand public de Las Vegas. Les deux groupes ont précisé que leur accord, d'une durée de trois ans, n'était pas exclusif. Schmidt a néanmoins déclaré que Motorola était un partenaire qui s'imposait, compte tenu du succès de sa gamme de combinés Razr. Motorola espère pour sa part que l'introduction de Google dans ses combinés lui permettra d'obtenir plus de commandes de la part des opérateurs mobiles. Selon Lawrence Harris, analyste chez Oppenheimer, cette initiative devrait pousser un nombre important de clients à utiliser Internet sur leur portable. Scott Durchslag, vice-président de Motorola, a confirmé à Reuters que les premiers tests de téléphones équipés de Google montraient une augmentation importante de l'utilisation d'Internet. Article @RTFlash CENT CES
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