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Edito
Clonage thérapeutique : la France doit ouvrir sereinement le débat
La course au clonage thérapeutique vient de franchir une étape décisive avec l'annonce simultanée le 20 mai par deux équipes de recherche différentes, l'une anglaise, l'autre coréenne, d'une avancée majeure dans la maîtrise du clonage humain. (Voir nos deux articles de ce numéro dans la rubrique "Sciences du Vivant"). Les scientifiques du Centre pour la recherche sur les cellules souches et du Centre international pour la vie, basés tous deux à Newcastle, en Grande Bretagne, ont annoncé avoir créé les premiers embryons humains clonés en Grande-Bretagne. Ils ont réussi à produire un blastocyste, un amas de cellules correspondant au stade du développement embryonnaire précoce (de 5 à 7 jours chez l'homme), à partir d'un seul individu, selon le procédé désormais classique décrit pour la première fois en 1997 avec la brebis Dolly. Cette communication est intervenue le jour même où une équipe de chercheurs sud-coréens, dont les travaux sont beaucoup plus avancés, décrivait dans la revue Science les premières lignées de cellules souches embryonnaires, isolées à partir d'embryons humains clonés, obtenues à partir de personnes malades. A partir des précieuses cellules souches, les chercheurs espèrent soigner des maladies comme le diabète et la maladie d'Alzheimer ou remplacer des organes défectueux sans risque que la greffe soit rejetée. D'autres équipes en Grande-Bretagne, où le clonage thérapeutique est autorisé par la loi, ont obtenu également le feu vert des autorités pour mener des recherches sur l'embryon humain, comme le créateur de la brebis clonée Dolly, Ian Wilmut, du Roslin Institute d'Edimbourg. En France, la création d'embryons par clonage à des fins de recherche est interdite. La création par une équipe sud-coréenne de lignées de cellules souches obtenues à partir d'embryons humains clonés constitue, de l'avis des spécialistes, une avancée majeure dans la maîtrise du clonage à des fins scientifiques et thérapeutiques. Cette percée peut en effet ouvrir de nouvelles possibilités pour étudier les maladies génétiques ou les soigner, mais relance également le spectre du clonage reproductif. L'équipe sud-coréenne dirigée par le Dr Woo Suk Hwang, qui avait réussi en février 2004 à produire pour la première fois par clonage un embryon humain de quelques jours appelé blastocyste, a perfectionné sa technique et produit cette fois onze lignées de cellules souches embryonnaires humaines. L'équipe britannique, pour sa part, a annoncé avoir créé trois embryons clonés à des fins thérapeutiques. Pour les derniers travaux de l'équipe coréenne, 18 femmes avaient donné 185 ovules. Le matériel génétique contenu dans ces ovules a été retiré et remplacé par celui de donneurs âgés de 2 à 56 ans. Dans 31 ovules contenant l'ADN (prélevé dans une cellule de peau) d'un des onze donneurs, les chercheurs ont réussi à déclencher le processus de division permettant d'obtenir des blastocystes, embryons primitifs d'une centaine de cellules. A partir de ces boutons embryonnaires, âgés de 6 jours, onze lignées de cellules souches contenant chacune un patrimoine génétique différent (celui d'un des onze donneurs) ont été produites. "Les chromosomes de ces cellules souches sont normaux" et elles sont pluripotentes, ce qui signifie qu'elles ont la capacité de prendre la forme de cellules de différents organes (épiderme, rétine, muscle, moelle osseuse, estomac, intestin, poumons), ont indiqué le Dr Hwang et ses collègues. Selon la communauté scientifique, les résultats coréens sont d'autant plus remarquables qu'en février 2004 une seule lignée avait été produite, et le matériel génétique utilisé était celui de la donneuse d'ovule : il s'agissait donc d'autoclonage. Cette fois, sur les onze lignées cellulaires établies, six l'ont été du premier coup, c'est-à-dire à partir des ovocytes d'une seule donneuse. Cette fois il ne s'agit plus d'autoclonage, mais de cloner des cellules de personnes malades. Lors de l'expérience sud-coréenne, les donneurs de matériel génétique souffraient notamment de diabète juvénile et d'une autre maladie génétique. Au-delà d'espoirs placés dans la thérapie cellulaire à partir de cellules souches embryonnaires, la maîtrise du clonage devrait d'abord, selon les scientifiques, permettre de mieux étudier des maladies à base génétique, dont celles apparaissant à un âge mûr : Alzheimer, Parkinson, Huntington notamment. De leur côté, les chercheurs de l'université de Newcastle espèrent à terme créer des cellules produisant de l'insuline qui pourraient être transplantées chez des diabétiques. Les chercheurs tentent d'utiliser le clonage pour produire des cellules souches compatibles génétiquement avec un patient, afin d'éviter les risques de rejet par le système immunitaire. Si les scientifiques arrivent à maîtriser le pouvoir régénérateur de ces cellules, qui sont à l'origine de chaque tissu du corps humain, ils pourraient être en mesure de réparer des lésions à la moelle épinière et de traiter le diabète, la maladie de Parkinson et d'autres affections. "C'est un résultat absolument remarquable" souligne Marc Pechansky, Directeur de recherche à l'Inserm, qui ajoute, "Avec ce résultat exceptionnel, le clonage scientifique apparaît non seulement comme faisable mais bel et bien comme directement reproductible en laboratoire, c'est une nouvelle révolution scientifique qui commence". Ces résultats surviennent alors qu'il y a quelques semaines des chercheurs français du CNRS et de l'Inserm ont réussi à régénérer des cellules musculaires humaines, sans réaction de rejet, en injectant des cellules souches de tissu adipeux humain. Ces travaux prometteurs chez la souris représentent un réel espoir dans le traitement de pathologies musculaires graves, comme les myopathies de Duchenne. Ces avancées scientifiques montrent que le clonage thérapeutique n'est plus seulement envisageable mais inéluctable et que la vraie question n'est plus de savoir s'il se fera mais quand et comment il sera mis en oeuvre. Il est certain que dans les pays où le clonage thérapeutique est permis (Suède, Belgique, Grande-Bretagne), les scientifiques vont redoubler d'effort pour produire des clones embryonnaires, compte tenu des immenses espoirs thérapeutiques qu'ouvre cette technique. Il est impensable et irréaliste d'imaginer que la France puisse rester en dehors de ces recherches dont les enjeux sont essentiels pour l'avenir. Nous ne pouvons pas nous en tenir à la loi du 6-08-2004 qui interdit le clonage à visée thérapeutique. C'est pourquoi il faut que notre pays ouvre sereinement un grand débat éthique et démocratique pour poser le nouveau cadre législatif qui permette à nos chercheurs de rester dans cette compétition scientifique mondiale capitale, tout en réaffirmant l'interdiction absolue de tout clonage à finalité reproductive. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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4 communes françaises ont été choisies, pour expérimenter le concept de « Village communicant » mis en place par le CNES. Grâce, entre autres, à la technologie satellitaire, ces 4 villages pilotes bénéficieront de services de communication à haut débit, pour contrebalancer leur isolement géographique. Cette expérience illustre une des missions du CNES : rendre accessibles à tous les applications des technologies spatiales. Le Village communicant tel que l'avait imaginé le CNES devient réel ! Ce concept, développé dans le but de réduire la fracture numérique, trouve son application dans 4 communes françaises. Yannick d'Escatha, Président du CNES, et Frédéric de Saint Sernin, Secrétaire d'Etat à l'Aménagement du Territoire, ont en effet annoncé le 16 mai les noms des 4 sites retenus, dans lesquels sera déployé le Village communicant. Choisies pour la motivation de leurs élus et sur les conseils de la Datar, les communes d'Aulus les Bains (09), Cucugnan (11), Saint Pierre de Côle (24) et Saint Léon (31) seront dotées d'une antenne satellite unique permettant à tous d'être reliés à l'Internet haut débit. Il sera ensuite facile pour chaque habitant de se connecter, grâce à une antenne wi-fi par laquelle il recevra le signal radio diffusé sur le village. De cette façon, artisans, écoles, professionnels ou particuliers pourront facilement avoir accès à l'Internet. Destiné à désenclaver certaines régions isolées, le Village communicant repose sur la combinaison des télécommunications par satellite, de solutions terrestres comme le Wi-Fi (Wireless Fidelity) et la technologie des Courants Porteurs en Ligne (CPL). CNES
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Si les quais de métros, les gares, les trottoirs et nombre d'autres lieux publics japonais sont déjà balisés de dalles jaunes à relief pour les aveugles, les nouvelles technologies de l'information et de la communication vont offrir aux non-voyants de nouvelles possibilités. Les pouvoirs publics japonais ont lancé en 2003 un projet sur trois ans baptisé le "projet IT sans entraves" (IT barrier free project). Objectif : utiliser la vaste panoplie de nouvelles technologies existantes ou en devenir pour concevoir un système de localisation, de guidage et de prévention des dangers à destination des personnes souffrant de déficience visuelle. Il s'agit pour les industriels et laboratoires de recherches impliqués de développer un terminal (idéalement un téléphone portable) qui puisse guider les aveugles grâce à des informations reçues par différent biais, dont l'indispensable canne blanche. Une des idées est d'installer au sol (trottoirs, quais, allées de centre commerciaux ou de gares) des étiquettes électroniques radiofréquences (RFID) sur lesquelles sont enregistrés leur emplacement exact, la présence ou non d'un carrefour, la proximité d'un escalier ou toute autre information pertinente. Ces puces sont lues par la canne blanche (par transmission sans fil) qui adresse les informations au terminal, lequel les retransmet au porteur sous forme vocale. Plusieurs expérimentations ont déjà eu lieu, dont une entre septembre et décembre 2004 dans un centre commercial de Kobé (ouest du Japon). 350 étiquettes électroniques avaient été installées dans ce lieu pour distiller des informations sur la localisation et les magasins environnants, explique un chercheur du YRPUbiquitous Networking Laboratory. Le terminal spécifique développé par ce laboratoire, dirigé par le professseur Ken Sakamura de l'université de Tokyo, est en outre capable de recevoir des informations par ondes radio. Fin janvier, toujours dans le cadre de ce projet, l'entreprise OKI Electric avait installé des capteurs dans les rues pour retransmettre des informations contextuelles. Il s'agissait de capter la température, l'humidité, les bruits et de diffuser ces données aux passants équipés via un réseau local sans fil (technologie Zigbee), explique Harushige Sugimoto, directeur de recherche d'Oki Electric. Les données provenant des satellites GPS et de bases cartographiques ou autres via internet complètent le dispositif. Cet outil d'assistance est déployé sur une partie du site de l'Exposition universelle d'Aïchi (centre du Japon) jusqu'au 25 septembre. Quelque 1.000 étiquettes RFID y ont notamment été installées pour délivrer les informations de localisation et de services spécifiques pour les visiteurs aveugles, selon le professeur Sakamura. NEC, NTT DoCoMo, Hitachi ou encore Mitsubishi Precision participent à ce projet cofinancé par l'Etat. VDN
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IBM et Roland Garros, c'est une vieille histoire. Depuis vingt ans, le géant informatique est partenaire du tournoi de tennis parisien. Chaque année, Big Blue apporte ses compétences technologiques. Pour cette édition 2005, IBM a concentré ses efforts sur les technologies sans fil et Internet. Une cinquantaine de ses salariés sera sur le terrain. Le groupe annonce ainsi la mise en place de la géolocalisation de ses invités via le RFID et le Wi-Fi. Les centaines de personnes accueillies par IBM porteront des badges, dotés de la technologie RFID, ces mini-puces capables de transmettre des informations. "Nos hôtesses utiliseront de petits terminaux sans-fil qui permettront de localiser les invités et ainsi mieux gérer l'accueil dans nos loges. la solution permet de gagner du temps et surtout de la fluidité", nous explique Alain Bernard, directeur marketing d'IBM France. Les données seront transmises via le réseau Wi-Fi mis en place par Orange, la filiale mobile de France Télécom. Le RFID est décidément à l'honneur avec une expérimentation menée dans la boutique 'La Griffe'. Les produits mis en vente seront également dotés de puces RFID afin d'améliorer les processus d'inventaires et de stock. Une borne permettra également d'accéder à des informations sur le produit ainsi taggé. IBM pense également aux tennismen avec la mise en place d'un programme permettant de compiler toutes les statistiques d'un match. Un technicien, doté d'un PDA Wi-Fi, collectera toutes les informations d'un match en cours et les enverra au centre technique d'IBM. Ces informations seront ensuite gravées sur un DVD qui sera offert aux joueurs."C'est la première fois que l'on fait ça, les entraîneurs en faisaient la demande. Nous pensons que ce genre d'outils est très utile pour les joueurs en quête d'informations sur leur jeu ou sur celui de leurs adversaires" poursuit Alain Bernard. Silicon
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British Telecom a annoncé le lancement dès cet été de BluePhone, son projet de téléphone universel fixe + mobile, en partenariat avec Alcatel et ... Vodafone. L'idée de BT est de ne proposer à ses abonnés qu'un seul téléphone doté d'un seul numéro, capable d'exploiter aussi bien les réseaux fixes domestiques via une liaison bluetooth- à la manière d'un téléphone DECT - que les réseaux mobiles de type GSM. "Ainsi, lorsqu'un abonné se trouve à moins de 25 mètres de sa station Bluetooth, le téléphone gérera tous les appels entrants et sortants sur la ligne fixe. Sur des sites plus vastes, comme des bureaux par exemple, plusieurs points d'accès seront utilisés. Lorsque l'utilisateur quitte la zone couverte par la station Bluetooth, le combiné agit comme un téléphone mobile standard en se raccordant au réseau mobile GSM. Ainsi, les appels effectués dans la zone couverte par la station Bluetooth seront facturés au tarif des appels fixes." précise BT dans un communiqué, qui reste toutefois discret sur ses futurs tarifs. "Nos études montrent que les utilisateurs apprécient les services simples et unifiés et se plaignent du trop grand nombre d'outils de communication incompatibles entre eux. En fusionnant les mondes fixe et mobile, les fournisseurs de services peuvent se positionner pour l'avenir," a souligné Alan Mottram, Président des activités solutions fixes chez Alcatel. Basé sur des équipements fournis par Alcatel, le projet Bluephone utilisera également les infrastructures de l'opérateur cellulaire britannique Vodafone en dehors des zones couvertes par les cellules bluetooth. Pour BT, le projet Bluephone est stratégique car l'opérateur anglais est un pur acteur de téléphonie fixe. BT a investi plus d'un milliard d'euros dans le BluePhone qui ne concernera, dans un premier temps, que le grand public. La conception du BluePhone sera assurée par un consortium de 7 entreprises, dirigé par Alcatel. Le téléphone sera mis au point par Motorola et la passerelle d'accès a été conçue par Inventel, l'inventeur de la Freebox. ZDNet
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Après avoir lancé une série limitée basée sur la technologie ADSL 2+ sur Paris en décembre 2004, Wanadoo de France Télécom propose désormais l'offre DébitMax 2 sur Aix, Cannes, Antibes, Clermont-Ferrand, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Orléans, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse. DébitMax 2 permet un accès à Internet avec un débit IP descendant maximum allant jusqu'à 18 Mégabits/s et remontant jusqu'à 1 Mégabit/s. Elle inclut les options "anti virus mail" et "anti-spam Plus" ainsi qu'une assistance à l'installation par téléphone. Après le lancement en novembre 2004 de l'offre DébitMax, qui permet de bénéficier du débit maximum sur sa ligne en ADSL - jusqu'à 8 Mégas - l'offre DébitMax 2 permet de repousser cette limite et d'atteindre des débits encore plus élevés grâce à la technologie ADSL2+. L'ADSL2+ est une nouvelle norme, variante de l'ADSL. Elle permet d'augmenter le débit en élargissant par le haut le spectre des fréquences utiles ce qui nécessite des équipements réseau et clients adaptés. France Télécom a testé, choisi et validé les meilleurs équipements supportant cette technologie pour faire évoluer son réseau et ses offres. Avec DébitMax 2, l'internaute peut en effet bénéficier d'un accès à Internet très haut débit avec un débit descendant jusqu'à 18 Mégas (1) et remontant jusqu'à 1 Méga, et ainsi profiter pleinement des différents services et loisirs accessibles via Internet (jeux en ligne, vidéo à la demande, visioconférence sur PC, albums photos, envoi rapide de mails avec pièces jointes...). L'internaute peut partager sa connexion confortablement et effectuer plusieurs tâches en simultané, en toute fluidité avec encore plus de vitesse. L'offre DébitMax 2 est proposée au prix promotionnel (2) de 34,90EUR TTC par mois les 6 premiers mois puis à 44,90 EUR TTC par mois. L'offre est soumise à un engagement minimum de 12 mois. Ce service fonctionne exclusivement avec la Livebox, proposée à la location pour 3EUR TTC/mois ou vendue 79EUR en Grande Distribution. Wanadoo
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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A l'hôpital Sainte Marie de Londres, "Soeur Mary", robot de dernière génération, glisse entre les lits et permet au docteur un examen visuel à distance des patients. Le docteur utilise un manche pour commander le robot et peut, via une caméra, examiner le patient à distance. Pendant ce temps, le patient voit l'image du docteur sur le "visage" du robot et peut avoir une conversation en temps réel avec le médecin. Parv Sains, qui dirige ce projet, à Sainte Mary, souligne que ces robots "aide-soignant" pourraient devenir de précieux auxiliaires médicaux pour les médecins hospitaliers en nombre insuffisant et qui peuvent ainsi pratiquer des téléconsultations et surveiller un plus grand nombre de patients. BBC
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Le groupe japonais Toshiba a présenté le 2 mai à Tokyo deux prototypes de robots, baptisés ApriAttenda et ApriAlpha, qui ont vocation à porter assistance aux personnes âgées ou à veiller sur les enfants. Ces robots sont capables d'accompagner les humains dans leurs tâches quotidiennes non seulement à domicile mais aussi dans les lieux publics, selon Toshiba. "ApriAttenda sait reconnaître visuellement une personne, grâce à la couleur de ses vêtements, pour la suivre, y compris dans une foule", explique Toshiba. Un algorithme spécial a été développé qui permet à ApriAttenda de détecter un individu et d'en calculer la position dans un environnement complexe d'objets et de sujets fixes et mobiles, selon le groupe. Quand la personne bouge, le robot la suit, et quand elle s'arrête, il vient se poster non loin, étant capable de calculer la vitesse et la distance pour ne pas trop coller son protégé. Pour éviter les obstacles sur le chemin, ApriAttenda est en outre doté de capteurs ultrasons. Si d'aventure il perd son sujet de vue, il lance un appel sonore et tente de le retrouver visuellement. "ApriAlphya sait quant à lui distinguer une voix particulière et sa provenance, et comprendre des commandes vocales", explique Toshiba. Il s'agit de la troisième version d'un prototype dévoilé en mars 2003. Ce robot en forme de boule surmontée d'une tête est équipé de 6 microphones directionnels. Ainsi peut-il se tourner, par politesse, vers la personne qui l'interpelle, même s'il avait engagé préalablement une conversation avec une autre dans le sens opposé. ApriAlpha est également un aide-ménage particulièrement doué selon son concepteur, puisqu'il peut allumer et éteindre des appareils, lire les e-mails, distiller des informations, donner les prévisions météo ou les programmes de télévision, en allant chercher le tout sur internet. Toshiba dit vouloir poursuivre les recherches pour commercialiser d'ici cinq à six ans de véritables assistants de vie, capables de remplacer un humain dans des fonctions d'aide aux citoyens. "Il existe un intérêt croissant dans le potentiel des robots domestiques qui peuvent veiller sur les personnes âgées ou les enfants. Toshiba partage cet intérêt", justifie le groupe dans son communiqué. ApriAttenda et ApriAlpha participeront à une manifestation spéciale consacrée à 65 prototypes de robots d'assistance divers, développés avec le soutien financier de l'Etat, qui aura lieu du 9 au 19 juin en marge de l'Exposition universelle d'Aïchi (centre du Japon). Newswire Toshiba
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Un laser permettant de mesurer les quantités et les mouvements des micro-particules présentes dans l'atmosphère parisienne, a été présenté par la mairie de Paris, qui en a financé le développement. Il s'agit, a expliqué l'adjoint (Vert) de Bertrand Delanoë chargé de l'Environnement Yves Contassot, de "mieux connaître les phénomènes chimiques en matière de particules très fines qui rentrent dans notre corps, vont s'incruster dans nos alvéoles pulmonaires et éventuellement être à l'origine de maladies respiratoires, voire de cancers". La circulation automobile, mais aussi les solvants - par exemple de peinture - sont à l'origine de la prolifération de ces aérosols (particules liquides ou solides en suspension dans l'air). La Ville, a expliqué l'adjointe à la Recherche Danièle Auffray, a participé, à hauteur de 20.000 euros, à l'élaboration, par le laboratoire des Sciences du Climat et de l'environnement (dépendant du CEA et du CNRS) d'un programme appelé LISAIR (Lidar pour la surveillance de l'air). Il est basé sur la mise en oeuvre d'un Lidar, fonctionnant sur le principe du radar et combinant rayon laser et télescope. "Le rayon laser est diffusé par les particules de l'air et renvoyé par télescope : plus on a de particules, plus on a de lumière", a expliqué l'expert du CEA Patrick Chazette. L'avantage, a-t-il expliqué, est "de ne pas perturber le milieu alors qu'habituellement, on prélève les particules pour les compter, au risque d'en modifier les caractéristiques et d'en perdre". La technologie Lidar, venue de Etats-Unis, est utilisée notamment pour évaluer le trou d'ozone. Pour LISAIR, elle a été adaptée afin de détecter des polluants particulaires très bas, alors que les Lidars ordinaires ne peuvent voir qu'à partir de 600 mètres d'altitude, a précisé le chercheur. Embarqué à bord d'une camionnette, un Lidar est expérimenté dans les rues de la capitale. "On va regarder comment se répartit la pollution particulaire en fonction des rues, des étages, des bâtiments, des heures du jour", a dit le Dr Chazette. AFP
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Les sénateurs vont-ils réussir à rallier les suffrages sur la question de l'éolien en France ? Lors de la deuxième lecture du projet de loi sur l'énergie au Sénat, les membres de la Haute Assemblée ont en effet adopté à l'unanimité des groupes politiques un amendement prévoyant de donner aux seules collectivités locales le pouvoir de décider de la puissance des éoliennes qu'elles pourront implanter sur leur territoire. Un véritable changement de cap par rapport aux députés. Alors que la législation interdit d'installer des parcs éoliens dépassant douze mégawatts, les élus du palais Bourbon avaient en effet décidé de changer complètement de politique en remplaçant ce plafond par un plancher : un minimum de vingt MW. Une décision destinée à éviter l'éparpillement des structures sur le territoire mais qui avait provoqué en mars un véritable tollé. Ecologistes et constructeurs d'éoliennes avaient crié à la mort de ce type d'énergie renouvelable. Un non-sens, disaient-ils, alors que le gouvernement s'est engagé à suivre la directive européenne de 2001 prévoyant que les énergies renouvelables représentent 21 % du bouquet électrique d'un pays et que la réalité française suit un sens exactement inverse : proche de 15 % il y a quelques années, elle est retombée à 13 %. «Dans la mesure où l'insertion des éoliennes dans le paysage constitue un enjeu local, le Sénat a jugé que le renvoi aux pouvoirs locaux de la définition des critères de puissance était plus pertinent que la définition d'un seuil national», ont expliqué hier Jean-Paul Emerine (UMP Saône-et-Loire) et Henri Revol (UMP Côte-d'Or), tout deux porteurs de l'amendement au Sénat. Ils ont en revanche insisté sur leur accord avec les députés pour qu'aucune implantation d'éoliennes ne puisse se faire sans qu'une «zone de développement de l'éolien» ait été définie au préalable. La délimitation de ces zones revient aux préfets sur la base de trois critères. Elles devront disposer d'un potentiel suffisant de vent, l'énergie produite devra pouvoir être raccordée à un réseau de distribution et, enfin, les installations qui peuvent atteindre 100 mètres de haut devront ne pas dénaturer les paysages. Il faut désormais attendre la réunion mi-juin de la commission mixte paritaire pour savoir qui, des sénateurs ou des députés, emportera la décision sur l'avenir des moulins à vent des temps modernes. Figaro
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des scientifiques britanniques, qui avaient obtenu la première autorisation de clonage humain, ont annoncé avoir réussi à cloner un embryon humain en vue de création de cellules-souches, une première dans le pays. Cette équipe de l'université de Newcastle a déclaré être parvenue à créer un embryon cloné à partir d'une cellule humaine, par la méthode du transfert nucléaire. La Grande-Bretagne, premier pays au monde à avoir autorisé il y a quatre ans le clonage afin de créer des cellules-souches, compte rejoindre la Corée du Sud en pointe dans ce domaine. Selon de nombreux chercheurs, cette technique pourrait permettre de nouveaux traitements pour toute une série de maladies. Pour la première fois au monde, des chercheurs sud-coréens ont réussi à cloner des cellules souches embryonnaires humaines compatibles avec des personnes malades, une étape essentielle dans la recherche sur le clonage thérapeutique. Leurs travaux sont publiés dans la revue "Science". L'équipe de chercheurs de Newcastle ont obtenu l'autorisation de clonage en août dernier auprès de l'Autorité britannique d'embryologie et de fertilité humaine. Ian Wilmut, le créateur de la brebis Dolly, a décroché cette année le feu vert pour cloner des embryons humains dans le cadre de ses recherches sur la maladie des neurones moteurs. Les scientifiques de Newcastle espèrent pour leur part pouvoir créer des cellules produisant de l'insuline, qui pourraient être greffées chez les diabétiques. BBC
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Pour la première fois au monde, des chercheurs sud-coréens ont réussi à cloner des cellules souches embryonnaires humaines compatibles avec des personnes malades, une étape essentielle dans la recherche sur le clonage thérapeutique. Leurs travaux sont publiés dans la revue "Science". La réussite de cette équipe, à laquelle on doit déjà le clonage du premier embryon humain, a été cette fois encore saluée par la totalité de la communauté scientifique biomédicale. L'équipe de Séoul a réussi à cloner des cellules souches spécifiques, technique intervenant dans le cadre de la thérapie cellulaire, qui permet d'éviter le rejet par le système immunitaire. La technique est applicable aussi bien chez les hommes que chez les femmes, qu'ils soient âgés de deux ans ou de 56 ans, tous souffrant de traumatisme de la moëlle épinière, de diabète ou encore de maladie génétique du système immunitaire, ont indiqué les chercheurs. "Le clonage thérapeutique a un potentiel énorme, mais nous devons encore ouvrir beaucoup de portes avant de passer aux essais cliniques chez l'homme", a déclaré le responsable de l'équipe scientifique, Hwang Woo-suk, de Université nationale de Séoul. Saluée à l'unanimité, cette première scientifique est importante à plus d'un titre. En clonant des cellules souches à partir de cellules malades, les scientifiques peuvent aussi observer, in vitro, les origines de la maladie -comme celles de la maladie d'Alzheimer- une façon pour eux de trouver d'autres traitements, a expliqué Fred Gage, neuroscientifique de l'Institut Salk de San Diego, en Californie. L'équipe de Séoul a recueilli des oeufs provenant de 18 volontaires auxquels elle a retiré le noyau. Celui-ci a ensuite été remplacée par de l'ADN provenant de cellules cutanées de 11 personnes présentant un traumatisme médullaire, un diabète de type 1 ou un déficit immunitaire congénital. Au total, 31 embryons de stade précoce (des blastocytes), ont pu se développer. A partir de là, 11 lignées cellulaires ont pu être obtenues, provenant chacune d'un des malades de départ. Les scientifiques ont eu du mal à expliquer aux personnes impliquées dans cette étude que réussir à les soigner à partir de ces cellules allait prendre du temps. Ils ne savent en effet pas encore contrôler l'évolution de ces cellules vers telle ou telle forme de tissu (cérébral, musculaire, osseux). Il s'agira pour eux de la prochaine étape de leur recherche. Science USATD
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L'Institut national du cancer est lancé. De la recherche à l'accompagnement des malades en passant par la prévention et la prise en charge médicale, cette structure publique va agir comme une "tour de contrôle" dans la lutte contre cette maladie, l'un des grands chantiers du quinquennat de Jacques Chirac. Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et le ministre délégué à la Recherche François d'Aubert ont officiellement installé mardi matin la nouvelle instance, présidée pour l'heure par le professeur David Khayat, qui espère achever l'an prochain l'organisation et le lancement des premières réalisations pour retourner à sa "seule activité de médecin" oncologue. "Cette structure unique permettra de coordonner les actions de lutte contre cette maladie, qui -je le rappelle- touche un homme sur deux, une femme sur trois et provoque 150.000 décès par an", a déclaré Philippe Douste-Blazy. Les ministères de la Santé et de la Recherche financent l'institut (InCA) auquel 70 millions d'euros ont été affectés en 2005, selon Philippe Douste-Blazy, qui a annoncé 80 millions en 2006 et 100 en 2007. "Le cancer, sous toutes ses formes, est la maladie la plus grave à laquelle notre pays est confronté", a rappelé David Khayat. "Pour la combattre, l'idée de globaliser toutes les approches dans une seule enceinte est une idée forte et novatrice". Pilier du Plan cancer présenté en mars 2003 par le président de la République, l'Institut va continuer et accélérer sa mise en oeuvre jusqu'en 2007, prenant ainsi le relais de la Mission interministérielle de lutte contre le cancer. Ensuite, il poursuivra la tâche car "le cancer ne disparaîtra malheureusement pas après la mise en oeuvre des 70 mesures du Plan", a souligné David Khayat. Chargé d'orienter la politique de soins et de devenir une "tête de réseau pour la recherche et un levier pour la coopération européenne et internationale", l'InCA aura "pour objectif principal de mettre en oeuvre les conditions d'un accès égal, pour tous les malades, à des soins de qualité, a précisé David Khayat. L'institut allouera 50 millions d'euros par an à la recherche, finançant des programmes interdisciplinaires. Il pourra grâce à ses crédits, "mettre en réseau les meilleurs experts, un rêve pour tout scientifique, tout chercheur", a souligné son président. Mais il aura également pour mission de renforcer la coopération avec les autres pays européens et de "créer une véritable alliance contre le cancer, incarnée à terme par un Institut européen du Cancer". Avant l'été, sera annoncé le site retenu parmi les villes candidates pour abriter le futur siège de l'InCA. L'Institut national du cancer, qui a pris le statut de groupement d'intérêt public, s'est doté d'un conseil d'administration réunissant tous les acteurs de la lutte contre le cancer, des pouvoirs publics aux malades en passant par les grandes institutions publiques et les fondations comme la Ligue contre le Cancer ou l'ARC (Association pour la recherche sur le cancer). L'InCA sera par ailleurs guidé par un comité scientifique, qui compte le prix Nobel de médecine 2001, l'Américain Lee Hartwell, qui vérifiera la qualité scientifique des programmes. Un comité des usagers et des malades, regroupant 16 personnes dont dix malades "veillera pour sa part à ce que le patient, ses droits, sa dignité, ses préoccupations, restent au coeur de notre action", a précisé David Khayat. Enfin, un comité de déontologie contrôlera "la transparence, l'objectivité et la pertinence des choix" de l'institut.
AP
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Les statines, dont la réputation n'est plus à faire en matière de réduction du risque cardiaque et de contrôle du cholestérol, pourraient également diviser par deux les risques pour certains cancers. Selon une importante étude réalisée sur plus d'un demi million de seniors américains, et présentée à Chicago par John Johanson de l'université de l'Illinois ( USA), la prise régulière de statines entraîne une diminution de moitié des risques de développer 7 cancers : testicules, foie, sein, prostate, poumon, pancréas et oesophage. Pour ces deux derniers cancers, dont le pronostic reste mauvais, la réduction des risques est impressionnante, 59 % pour le cancer du pancréas et 56 % pour celui de l'oesophage. Bien que les mécanismes protecteurs des statines en matière de cancer restent à clarifier, les chercheurs pensent que les statines pourraient empêcher la fixation de certaines protéines oncogènes sur la surface des cellules. A la lumière de ces résultats, d'autres recherches vont être entreprises pour tenter de mieux évaluer cet effet protecteur en fonction du type de statines, de la dose prescrite et de la durée d'utilisation. Article @RTFlash NS
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A la lumière de nouvelles études, des chercheurs américains suggèrent que s'exposer au soleil un quart d'heure plusieurs fois par semaine pourrait réduire les risques de cancer en favorisant l'apport en vitamine D. A condition toutefois de ne pas utiliser les crèmes solaires, qui bloquent le processus bénéfique, affirment-ils. Cette théorie, si elle est confirmée, contredirait la recommandation du corps médical selon laquelle il faut s'enduire de crème solaire à chaque fois que l'on s'expose au soleil. Les médecins doivent-ils pour autant conseiller une exposition au soleil ? La question reste controversée et aucun service de santé aux Etats-Unis n'a franchi le pas. La vitamine D, également appelée "vitamine du soleil", semble importante dans la prévention et le traitement de nombreux cancers. Au cours des trois derniers mois, quatre études ont montré qu'elle contribuait à prévenir les lymphomes et les cancers de la prostate, du poumon, de la peau et surtout du colon. La vitamine D est produite par la peau exposée aux ultraviolets, et peut aussi s'obtenir, mais beaucoup plus difficilement, via l'alimentation. Alors que beaucoup de gens présentent un déficit en vitamine D, certains chercheurs tiennent le raisonnement suivant : si trop de soleil peut conduire au cancer de la peau, trop peu de soleil pourrait être pire. De nombreux chercheurs estiment qu'une exposition très modérée, de l'ordre de 15 minutes plusieurs fois par semaine et sans crème solaire, serait bénéfique. Mais ils ne conseillent pas de rester longtemps au soleil sans crème. Et bien évidemment, personne ne recommande de se faire "rôtir" sur la plage. Le Dr Edward Giovannucci, professeur à l'université de Harvard, a mené des recherches suggérant que la vitamine D pourrait aider à prévenir 30 décès pour chaque mort provoquée par le cancer de la peau. "Je défie quiconque de trouver (...) un autre facteur qui a des vertus anticancer aussi constantes que la vitamine D", a-t-il déclaré lors d'une récente conférence. "Il y a désormais des éléments intrigants sur le rôle que la vitamine D pourrait avoir dans la prévention ainsi que le traitement de certains cancers", estime le Dr Michael Thun, chef épidémiologiste de la Société américaine contre le cancer. AP
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Dans la guerre menée contre le cancer, la médecine enregistre des succès très encourageants pour empêcher la réapparition de tumeurs du sein, révèlent les résultats de plusieurs essais cliniques étendus publiés ces dernières semaines. Une analyse de 194 études conduites dans plus de vingt pays sur 145.000 femmes opérées d'un cancer peu avancé du sein, a montré qu'une combinaison de chimiothérapie et d'un traitement hormonal comme le tamoxifen, avait réduit de moitié leurs risques de mourir de la maladie pendant au moins 15 ans. Cette recherche plaide pour la poursuite d'un recours agressif à la chimiothérapie et à des traitement hormonaux après une opération chirurgicale, a commenté Sarah Darby de l'Université d'Oxford (Grande Bretagne), qui a conduit cette analyse parue le 12 mai dans la revue britannique The Lancet. "Ces résultats expliquent pourquoi le taux de décès par cancer du sein continue à baisser nettement dans les pays industrialisés et prouvent que les traitements standards sont vraiment efficaces", a-t-elle ajouté. Le nouveaux médicament vedette herceptine, de la firme Genentech, combiné aussi à de la chimiothérapie, permet de réduire de 52 % la réapparition de certains cancers très agressifs du sein, selon une étude financée par l'Institut national américain du cancer publiée fin avril. Pour le directeur du NCI, Andrew von Eschenbach, l'herceptine représente "une percée majeure pour des milliers de femmes atteintes d'un cancer du sein". "Ces résultats constituent un exemple de plus indiquant que nous sommes à un tournant important dans l'usage de thérapies ciblées....", a-t-il ajouté dans un communiqué. L'herceptine agit seulement pour les 20 % à 30 % des femmes ayant une forme de cancer caractérisée par une mutation génétique qui entraîne un excès de production de la protéine dite "HER-2". Mais ajouté aux bons résultats du tamoxifen depuis plus de dix ans, qui est efficace pour 60 % des femmes dont la tumeur est sensible à l'oestrogène, une hormone, les risques de mourir d'un cancer du sein vont probablement diminuer de 80 %, avait estimé le Dr. Gabriel Hortobagyi lors de la conférence annuelle de l'"American Society of Clinical Oncology" réunie le week-end passé en Floride. Les premiers résultats d'essais cliniques de traitements expérimentaux, présentés au congrès de l'ASCO et considérés comme les armes moléculaires anti-cancer de la nouvelle génération, devraient encore faire baisser davantage la mortalité, selon les chercheurs. Ces médicaments, qui ont déjà donné des résultats encourageants sur des cancers avancés du sein mais aussi du rein et de l'estomac, bloquent simultanément deux mécanismes du développement du cancer. Il s'agit de la formation des vaisseaux sanguins nourrissant la tumeur et des signaux responsables de la prolifération des cellules cancéreuses. Selon une autre étude, dévoilée à Orlando, un régime alimentaire faible en graisse permettrait aussi de faire diminuer de plus de 20 % une réapparition d'une tumeur du sein chez des femmes âgées de 48 à 79 ans. Enfin, un essai clinique présenté devant l'ASCO a montré que les statines comme le lipitor ou le zocor, de puissants réducteurs de cholestérol, réduiraient aussi les risques de cancer du sein de plus de 50 %. Lancet
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Décidemment les liens entre alimentation et cancer ne cessent de se confirmer et de se préciser, comme vient encore de le montrer une remarquable étude présentée à l'occasion de la grande réunion annuelle de l'Asco, en Floride, qui s'est achevée le 16 mai (voir article « Congrès de l'ASCO : la lutte contre le cancer franchit une nouvelle étape grâce aux médicaments ciblés », dans notre lettre 337 de la semaine dernière), le professeur Rowan Chlebowski (Institut de recherche biomédicale de Los Angeles) a présenté un vaste travail montrant pour la première fois qu'il était possible de réduire le risque de récidive du cancer du sein simplement par le biais d'un régime alimentaire pauvre en graisses. Les résultats portent sur 2 437 femmes souffrant d'un cancer du sein diagnostiqué à un stade précoce, âgées de 48 à 79 ans, et qui, un an après l'ablation chirurgicale de leur tumeur, ont été incluses dans un essai clinique pour évaluer les effets d'une intervention diététique sur l'évolution de leur maladie. Toutes ces volontaires ont bénéficié bien sûr du traitement standard du cancer du sein et d'une prise en charge par les médicaments adjuvants. Cependant, après tirage au sort, la moitié d'entre elles a reçu une formation très solide sous forme de deux séances de conseils prodigués par des nutritionnistes expérimentés afin qu'elles parviennent à réduire de manière importante leur consommation de graisses alimentaires. Les résultats sont spectaculaires s'agissant d'une intervention portant exclusivement sur l'alimentation pour une maladie aussi grave. D'une part, les femmes bénéficiant de ce «coaching» ont effectivement réussi à consommer un tiers de graisses en moins par rapport à celles du groupe témoin. Mais surtout, après 60 mois de surveillance, il apparaît que celles ayant une alimentation pauvre en graisses (moins de 20 % de l'apport total de calories) souffrent d'un taux de récidive de 25 % inférieur à celui observé pour les femmes n'ayant pas bénéficié de l'intervention diététique. «Des interventions sur le mode de vie aboutissant à une réduction de la consommation de graisses sont capables d'améliorer la durée de survie sans rechute chez des femmes ménopausées atteintes de cancer du sein», concluent les auteurs. Cette étude pourrait conduire à des nouvelles recommandations nutritionnelles pour les femmes souffrant de cancer du sein. De la même manière, les modifications de l'alimentation peuvent-elles prévenir le risque de cancer du sein (et pas seulement empêcher les récidives), maladie qui frappe aujourd'hui une femme sur huit dans les pays industrialisés et atteint chaque année 40 000 d'entre elles en France ? «Plus d'une centaine d'études ont examiné le lien entre le risque de cancer du sein et le poids, a expliqué le docteur Anne Mc Tiernan (Centre de lutte contre le cancer Fred Hutchinson, Seattle) lors d'une session à l'Asco sur ce sujet. Toutes les études montrent que, après la ménopause, les femmes en surpoids ou obèses ont un risque accru de 30 à 50 % de souffrir d'un cancer du sein par rapport aux plus minces. Certains soulignent qu'un gain de poids important entre 18 et 50 ans est un facteur de risque. D'autres études, il est vrai de moindre envergure, ont même suggéré que le fait de perdre du poids pouvait entraîner une réduction de ce risque.» Par quel biais le fait de présenter un surpoids augmente-t-il le risque de cancer ? On sait de longue date que les femmes ménopausées ayant un excédent pondéral ont un taux d'oestrogènes dans le sang plus important que celles qui sont minces, notamment du fait d'une conversion au sein du tissu graisseux des androgènes en oestrogènes. «Il a été montré qu'un régime pauvre en graisses réduit la production d'oestrogènes endogènes et la densité des seins à la mammographie, qui sont des facteurs importants de risque de cancer du sein», poursuit le docteur Mc Tiernan. ASCO
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Une étude de l'Ecole de santé publique d'Harvard, portant sur 2892 cas de cancer de la prostate et une période de 14 ans, montre que les hommes de 65 ans et plus qui participaient à des activités vigoureuses pendant trois heures au moins chaque semaine avaient un risque plus faible (près de 70 %) de recevoir un diagnostic de cancer de la prostate de haut grade, avancé ou fatal. Tout en précisant que les mécanismes en jeu ne sont pas encore décryptés, les auteurs de cette étude ajoutent qu'il semble qu'une activité vigoureuse puisse ralentir l'évolution du cancer de la prostate et qu'elle pourrait être recommandée pour réduire la mortalité par cancer de la prostate, surtout si l'on considère les autres avantages de l'activité. Archives of Internal Medicine?
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Une équipe de l'Université de Californie à Irvine a montré la possibilité de remyéliniser les axones neuronaux après une lésion de la moelle épinière grâce à l'implantation de précurseurs d'oligodendrocytes (les cellules gliales responsables de la formation des gaines de myéline). Hans Keirstead et ses collègues ont injecté des précurseurs d'oligodendrocytes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) chez des rats adultes, 7 jours ou 10 mois après une lésion de leur moelle épinière. Dans les deux cas, les cellules transplantées ont survécu et se sont différenciées en oligodendrocytes, migrant de quelques millimètres. Cependant, seules celles implantées une semaine après la lésion ont entraîné une remyélinisation des axones et une récupération partielle de la locomotion. En effet, dans le groupe de rats traités plus tardivement, une prolifération des astrocytes (autre type de cellules gliales) n'a pas permis à la myéline de se former. Au cours de précédentes études, les chercheurs avaient montré la manière dont le système immunitaire détruit la myéline lorsque la moelle épinière est blessée ; ces nouveaux résultats, parus dans le Journal of Neuroscience, ouvrent donc potentiellement la voie à un traitement précoce des lésions spinales, plus ou moins intéressant suivant la sévérité de l'atteinte (beaucoup de lésions entraînent des dommages à d'autres tissus pour lesquels cette nouvelle approche est inopérante). Ce type de thérapie pourrait également être testé dans le cadre de maladies démyélinisantes du système nerveux central. ST Presse USA 724 JON
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Les nouvelles technologies sont désormais au coeur des stratégies étatiques de modernisation de l'administration. C'est l'un des principaux enseignements de l'étude comparative sur le développement de l'administration électronique à travers le monde, réalisée cette année par l'Organisation des Nations Unies. Baptisée "e-Governement Readiness Survey Report 2004", cette enquête mesure les progrès des 191 pays membres des Nations Unies dans les domaines du développement et de l'accès des usagers à l'administration électronique. Selon le rapport, la France se classe vingt-quatrième au niveau mondial et quinzième dans la zone Europe. L'étude 2004 livre un constat encourageant : 93 % des Etats membres de l'ONU installent et utilisent aujourd'hui des services Internet. 178 des 191 pays membres de l'ONU avaient une présence en ligne en 2004, contre 141 en 2001. Les treize Etats encore absents sont principalement d'origine africaine. Le rapport 2004 souligne également la prédominance des zones Amérique du Nord et Europe en matière d'e-administration avec un indice moyen de maturité respectivement de 0,8751 et de 0,5866. Parmi les vingt-cinq premiers pays du classement, seize sont européens et deux nord américains. Ce sont les Etats-Unis qui se placent en tête des e-gouvernements les plus actifs. Ils devancent le Danemark, le Royaume-Uni, la Suède et la Corée du Sud. La France bénéficie d'une position médiane parmi les grands pays industrialisés : elle est située au vingt-quatrième rang pour ce qui concerne l'état d'avancement en matière d'administration électronique, avec un indice de maturité de 0,6687 contre 0,690 en 2003. Elle perd donc cinq places d'une année sur l'autre. Par rapport à ses partenaires européens, la France est devancée par le Royaume-Uni, l'Allemagne, les pays scandinaves, la Belgique, ou encore, plus étonnamment, Malte et l'Estonie. La France précède en revanche l'Espagne, l'Italie et le Portugal. Comme l'an dernier, le palmarès est dominé par les pays anglo-saxons (Royaume Uni, Etats-Unis Canada). Plus en détail, la France obtient un taux de 70 % sur le critère de "l'e-information", mais ses notes baissent radicalement sur les critères de "l'e-consultation" (25 %) et de "l'e-decision making" (17 %). Toutefois, elle fait partie des 38 pays (soit à peine 21 % des Etats membres de l'ONU) qui offrent des services transactionnels en ligne. ONU
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Pendant plus de trois siècles, le village reculé d'Ivaporunduva a vécu en marge de la société brésilienne, privé de lignes téléphoniques et de nombreux services publics, mais une initiative du gouvernement l'a soudainement propulsé dans l'ère numérique. Dans le cadre d'un vaste plan de lutte contre la pauvreté en milieu rural, le gouvernement brésilien a en effet installé dans le village une connexion internet par satellite qui est en train de briser l'isolement d'Ivaporunduva. Niché dans une étroite vallée tropicale à environ 300 kilomètres au sud-ouest de Sao Paulo, Ivaporunduva a été fondé il y a plus de trois siècles par des esclaves en fuite. Certains de ses 300 habitants vivent encore dans des maisons faites de paille et de boue, mais ils peuvent désormais prendre rendez-vous en ligne avec un médecin, découvrir de nouveaux marchés où vendre leurs fruits, télécharger des programmes de cours par correspondance pour les enfants, ou organiser des visites payantes du village ou des cavernes aux alentours. Auparavant, le village n'était relié au monde que par un vétuste radio-téléphone qui a rendu l'âme il y a plusieurs mois. Des connexions internet similaires ont été installées dans 3.200 communautés rurales brésiliennes depuis deux ans et 1.200 autres vont l'être cette année. "L'accès au numérique est une politique efficace pour lutter contre l'exclusion sociale. C'est plus efficace que beaucoup d'autres politiques sociales", a déclaré à Reuters Antonio Albuquerque, responsable du programme. Chacune des connexions par satellite permet en moyenne l'utilisation de six ordinateurs, généralement offerts. Afin de limiter les coûts, la plupart des programmes utilisés sont des logiciels libres et n'impliquent donc pas le paiement d'une licence d'utilisation. Le gouvernement brésilien estime que ce programme va faire augmenter de 30 % le nombre d'utilisateurs d'internet dans le pays. "Le fait que ces communautés aient accès aux services sociaux et de santé ou à des informations sur les marchés est déjà un succès important", estime Jennifer Bussell, membre d'une équipe de recherche de l'université de Berkeley, en Californie, qui travaille sur le développement de l'informatique à bas prix en Inde. Reuters
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Le groupe audiovisuel britannique va expérimenter une plate-forme en ligne qui permettra aux internautes de télécharger des émissions ou des séries jusqu'à sept jours après leur diffusion. À partir de septembre, la BBC va tester une nouvelle plate-forme de diffusion sur le Net pour permettre à ses utilisateurs de visionner et d'écouter, à la demande, les programmes télévisés et radio déjà diffusés. Les contenus proviendront de ses différentes chaînes et radios. Actuellement, le groupe audiovisuel public sélectionne 5.000 foyers outre-Manche, qui participeront à l'expérimentation pendant trois mois. Ils doivent disposer d'une connexion internet haut débit et d'un ordinateur équipé d'un système d'exploitation Windows. La plate-forme baptisée Interactive Media Player (IMP) les autorisera à puiser dans plus 190 heures de programmes télévisés et 310 heures de programmes radiophoniques. Ils auront également accès à des émissions produites localement ou à des films dont la BBC aura acquis les droits. «IMP pourrait devenir l'iTunes de l'industrie audiovisuelle, en permettant à nos téléspectateurs d'accéder à nos programmes selon leurs propres conditions - n'importe quand, n'importe où, n'importe comment», explique Ashley Highfield, le directeur du département Nouveaux Médias et Technologies à la BBC. «Nous pourrons voir quels programmes intéressent le plus les utilisateurs] dans ce nouveau monde, et comment ils recherchent, trient, consomment et savourent notre contenu.» Pour mener cette expérimentation, la BBC a conclu des partenariats avec SBS, une filiale de Siemens, spécialisée dans les solutions informatiques, ainsi qu'avec la société californienne Kontiki, qui lui fournit sa solution clés en main de gestion de contenus. IMP utilisera le système du peer-to-peer pour faciliter le téléchargement des contenus sur les ordinateurs des particuliers. Avec cette solution, l'utilisateur n'a donc plus à se soucier de programmer à l'avance l'enregistrement d'une émission ou d'une série sur son magnétoscope numérique ou VHS. Il lui suffit de se connecter après la diffusion, dans un délai de sept jours, sur l'IMP pour retrouver et télécharger le contenu en question. Au-delà les programmes télévisés et radio seront automatiquement effacés de la base de données. La BBC indique que chaque fichier sera protégé par un système de DRM pour s'assurer que les contenus ne pourront être gravés ou transmis à d'autres ordinateurs. Depuis plusieurs mois déjà, la BBC propose, par ailleurs, une autre plate-forme qui permet de réécouter ses émissions de radio, des sept derniers jours qui, selon ses dires, dope fortement l'audience a posteriori de ces contenus [BBC
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Microsoft lancera la nouvelle version de sa suite bureautique Office au deuxième semestre 2006, période à laquelle est également prévue la mise en vente de la prochaine version de Windows. Le géant américain du logiciel a fait cette annonce avant le début de son sommet annuel à Redmond, dans l'Etat de Washington, auquel sont conviés des chefs d'entreprise du monde entier pour deux jours de discussions et de présentations. Dans un e-mail adressé à ces responsables, Bill Gates, le président de Microsoft, assure que la nouvelle version d'Office aidera les utilisateurs à "mettre en pratique leurs compétences, à visualiser et comprendre les données les plus importantes et à réduire le temps passé à gérer la complexité d'un environnement riche d'informations". Jeff Raikes, vice-président de Microsoft en charge de la division Office, a expliqué qu'Office 12 serait prêt d'ici la fin de l'année 2005 et lancé l'année suivante. Office, qui rassemblait initialement un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation et un gestionnaire d'agenda, s'est développé au fil des années et incorpore désormais une douzaine de programmes incluant des outils de gestion de projets, de messagerie instantanée, d'échanges de données internet ou permettant la tenue de réunions en ligne et la création de portails web. Reuters
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Du fait du développement d'internet, les deux tiers des logiciels utilisés dans le monde pourraient être piratés d'ici cinq ans contre un tiers actuellement, selon une récente étude. "Au fur et à mesure que l'utilisation d'internet se développe, les possibilités de pirater des logiciels augmentent également - particulièrement du fait de l'accessibilité grandissante des services à haut débit", peut-on lire dans cette étude réalisée par International Data Corp (IDC), un institut de recherche en technologie, et Business Software Alliance (BSA), un groupe professionnel d'éditeurs. Plus d'un tiers des logiciels utilisés dans le monde l'an dernier étaient des logiciels piratés, selon cette étude. L'Union européenne, les Etats-Unis et le Canada représentent plus de la moitié de ces programmes illégaux. D'après cette étude, qui concerne 87 pays, les dépenses mondiales en logiciels devraient atteindre les 300 milliards de dollars d'ici cinq ans, la valeur des logiciels piratés montant à environ 200 milliards de dollars. Au niveau mondial, le taux de piratage était de 35 % en 2004, en baisse d'un point par rapport à 2003. Le taux de piratage pour les régions Europe, Moyen-Orient et Afrique est en baisse de deux points à 39 % en 2004, mais la valeur des logiciels piratés y a augmenté de trois milliards de dollars à 15,7 milliards, ce qui représente près de la moitié des programmes illégaux utilisés en 2004. Le taux de piratage a baissé dans 37 des pays étudiés mais a augmenté dans 34 autres. Dans plus de la moitié des pays concernés par l'enquête, le taux de logiciels piratés dépasse les 60 %. Dans 24 pays, ce taux excède 75 %. La France est l'un des "mauvais élèves" recensés par l'étude avec 45 % de logiciels piratés, du fait notamment du nombre important de petites entreprises, où le piratage est plus répandu que dans les grandes ou moyennes structures. Les auteurs de l'étude appellent les gouvernements à faire plus pour la protection de la propriété intellectuelle et signalent qu'une baisse de 10 points du taux de piratage permettrait au niveau mondial de créer 1,5 million d'emplois et de dégager 64 milliards de dollars en taxes. Reuters
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Selon la dernière étude de l'Idate "Use-IT", le marché des services TIC grand public offre des perspectives de croissance modérées de 1,6 % en moyenne jusqu'en 2010 : les ménages français dépensent actuellement 110 euros par mois pour les services TIC (téléphonie fixe et mobile, accès Internet, services sur Internet, TV payante, vidéo, musique, jeux), et y consacreront 121 EUR par mois en 2010. Le budget télécom (transport et voix) reste majoritaire par rapport au budget relatif au contenu, qui représente seulement 30 % du budget en 2004. Cependant la part des contenus devrait s'accroître, notamment sous l'impulsion des services de données sur mobile (MMS, vidéo, musique, jeux, TV). Les services mobiles comme principal moteur de la croissance Les mobiles sont le principal moteur de la croissance, et représenteront presque la moitié du budget des services TIC en 2010. Les français sont encore relativement peu équipés en mobile par rapport aux autres pays européens (66 % de taux de pénétration en France), et les marges de progression sont significatives sur ce marché. D'autre part, le lancement de services de données mobiles, tels que l'accès à Internet, la musique, la vidéo ou la TV, vont contribuer à augmenter la dépense moyenne. La voix fixe : un marché en déclin Parallèlement, la voix fixe va continuer à décliner, tout d'abord en raison de la substitution fixe-mobile : actuellement, 15 % des foyers n'ont plus de ligne fixe, et communiquent uniquement grâce au mobile ; L'Idate estime que ce taux passera à 29 % en 2010. D'autre part, la hausse du prix de l'abonnement ne suffira pas à compenser les baisses de tarifs sur les communications. Enfin, les offres de voix sur IP, couplées ou non avec un accès Internet, vont se généraliser sous forme de forfaits ; elles viendront directement concurrencer les offres de voix sur réseau commuté, et diminueront les revenus sur la voix fixe. En route vers le foyer numérique Du côté audiovisuel, les lecteurs DVD de salon, le Home Cinéma, les TV 16/9ème ont connu une progression exceptionnelle en un an dans les foyers français. Avec la baisse des prix, les lecteurs DVD sont devenus des biens de consommation courante, et équipent maintenant plus d'un foyer sur deux. A terme, les lecteurs DVD enregistreurs intégrant un disque dur faciliteront le stockage et permettront un accès direct aux contenus. Enfin, la diffusion des appareils photo et caméscopes numériques s'accélère, générant ainsi de nouveaux usages de gestion et de personnalisation des contenus. La TV payante : un marché stimulé par de nouvelles voies d'accès, mais une croissance ralentie par la saturation du marché et le développement des chaînes gratuites. Le lancement de nouvelles voies d'accès pour la télévision, à savoir l'ADSL et la TNT, s'inscrit dans un contexte de ralentissement de la croissance du marché de la TV payante qui commence à approcher de la saturation. Cependant, il est probable que ces nouveaux modes d'accès vont stimuler la demande, en particulier pour les foyers mal desservis par le satellite et le câble (en habitat collectif notamment). Parallèlement, et c'est une petite révolution dans le paysage audiovisuel français, la TNT et l'ADSL vont étendre l'offre de télévision en clair : 7 nouvelles chaînes en clair pour la TNT lors de son lancement, plus 8 nouvelles chaînes à terme, une centaine de chaînes gratuites chez Free par exemple. Cet élargissement de l'offre en clair risque de pénaliser le marché de la TV payante. En effet, le téléspectateur, face à un large choix de chaînes en clair, aura du mal à discerner la véritable valeur ajoutée des chaînes payantes : dans l'enquête menée à l'occasion de l'étude, 30% des abonnés à une offre de TV payante déclarent vouloir résilier leur abonnement s'ils disposent d'une vingtaine de chaînes thématiques gratuites. C'est également ce dont témoigne le marché allemand, où l'offre de télévision en clair quasi-gratuite est très riche, et où le marché de la TV payante n'a jamais vraiment réussi à décoller.
Internet : une entrée dans le marché de masse, avec des disparités d'usages Le marché de l'Internet est en passe de devenir un marché de masse : plus d'un quart des foyers français disposent d'un accès Internet (soit 7 millions de foyers), et près d'un français sur deux utilise Internet, que ce soit à domicile, chez des amis, au travail, ou dans des lieux d'études (soit 27 millions d'individus). La montée en puissance du haut débit, comme voie d'accès à de nouveaux services sur Internet L'année 2004 aura été marquée par la montée en puissance du haut débit, et il y a aujourd'hui davantage de foyers connectés en haut débit qu'en bas débit. Le débit lui-même a fortement augmenté : les offres basiques sont maintenant à 8 Mbps, et Free propose même du 20 Mbps. A l'horizon 2010, nous estimons que tous les foyers connectés le seront en haut débit. Cette montée en puissance des débits offre de nouvelles perspectives pour les services sur Internet, notamment pour les contenus audiovisuels qui nécessitent des débits importants. Des nouveaux services couplés à l'accès : vers le " quadruple play " ? Au-delà du débit, en constante augmentation, les services associés à l'accès constituent un levier décisif pour maintenir l'ARPU et fidéliser les abonnés. La voix sur IP est actuellement le service le plus attractif du point de vue de la demande, puisque 12 % des internautes l'utilisent déjà, et près de la moitié se déclarent intéressés par cette offre. La télévision représente également un autre vecteur de croissance pour les fournisseurs d'accès. ITRM
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La société NET SYSTEM, spécialisée en développement de logiciels et de produits Internet Intranet a procédé, en avril 2005, à un dépôt de brevet concrétisant la démarche innovante et pertinente de son progiciel "Eole.com". L'Education nationale dans le cadre de la rénovation des BTS « MUC & NRC » (Management des Unités Commerciales et Négociation de la Relation Client) a choisi, parmi les nombreux éditeurs de GRC, le progiciel de NET SYSTEM "Eole.com" pour former les étudiants aux NTIC. Les éditeurs Fouchet, Hachette et Fontaine Picard, ont également choisi ce progiciel Eole.com®, comme référentiel de GRC dans leurs ouvrages scolaires et catalogues. La société NET SYSTEM apporte aux TPE / PME des solutions permettant de pérenniser et de sécuriser les données de l'entreprise : depuis la saisie de données au travers d'outils de gestion et du progiciel Eole.com®, le stockage sur un serveur connecté à un réseau sécurisé et sauvegardé en temps réel. Société 3 NET SYSTEM Eole.com
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Faisant suite à une collaboration de longue date, le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) ont annoncé le mercredi 18 mai 2005 la création officielle d'un observatoire de veille stratégique pour les micro et nanotechnologies. Sa mission consistera à identifier les premiers signes des futures ruptures technologiques et à fournir à la communauté française des micro et nanotechnologies les informations nécessaires au pilotage des projets de recherche ou industriels. L'Observatoire, ou OMNT, vise à proposer des analyses et des synthèses à partir d'un réseau de 200 experts scientifiques et techniques, notamment des biologistes, des physiciens, des chimistes, des électroniciens, des technologues et des opticiens. Présentement, l'OMNT axe ses travaux autour de six thématiques, à savoir l'instrumentation pour la biologie, l'électronique moléculaire, les matériaux et composants pour l'optique, les microsources d'énergie, les nanocomposants et la nanoconstruction. Ses travaux sont publiés sous forme de synthèses bimestrielles et annuelles. L'OMNT entend accroître ses domaines d'études, en multipliant les séminaires thématiques et en proposant de nouveaux services comme la création d'indicateurs et le suivi des grands acteurs du domaine. OMNT
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