RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 302
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 15 Septembre 2004
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Egalement dans ce numéro
TIC
Le Cned mise sur l'enseignement en ligne
Matière
Nouveau type de piles a combustible
La Citroën C3 cale pour économiser l'énergie
Espace
Un océan sur Mars
Le Very Large Telescope a pris la première image d'une exoplanète
Vivant
Mélanome : de nouvelles pistes thérapeutiques
Cancer du sein : vers une radiothérapie diffuse
Cancer de prostate : une voie prometteuse
Cellules souches: avancée importante contre la mucoviscidose
Graisses du sang: un dépistage avant 20 ans pour sauver des vies plus tard
Découverte du gêne liant alcoolisme et dépression
Génome humain : un nouveau phénoméne mutagène dévoilé
Première lentille de contact implantable pour la myopie
Quand les oreilles modèlent le cerveau
Edito





TIC
Information et Communication
Le Cned mise sur l'enseignement en ligne
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Le Centre national d'enseignement à distance (Cned) a annoncé mardi qu'il souhaitait généraliser dans les années à venir le principe de l'enseignement en ligne, qu'il expérimente déjà sur le terrain du soutien scolaire. Lors d'une conférence de presse, le directeur du Cned, Olivier Dugrip, a expliqué que l'utilisation d'internet permettait de passer d'un délai de trois semaines pour la correction d'un devoir à "un délai de 5 jours". "Aujourd'hui, un élève peut envoyer son devoir par internet, recevoir immédiatement un corrigé type et, quelques jours plus tard, sa copie corrigée", a-t-il précisé. Selon lui cependant, le support papier reste largement privilégié dans l'immédiat. Au cours de l'année scolaire 2003-2004, pour l'institut du Cned de Rennes, quelque 10.000 copies de collège ont été corrigées en ligne contre 500. 000 sur papier. Parallèlement à ce progressif passage vers internet, M. Dugrip a en outre annoncé l'intention de son établissement de se placer "sur le marché du parascolaire". A cette fin, le Cned a signé par exemple fin août une convention avec le conseil régional d'Aquitaine pour généraliser à 25.000 lycéens cette année un dispositif de soutien scolaire en français, mathématiques et anglais en ligne testé sur 5.000 élèves l'an dernier. Ce soutien s'adresse aux élèves internes des lycées généraux, technologiques et professionnels et est intégralement financé par le conseil régional. "L'offre du Cned permet à l'Education nationale d'assurer le travail scolaire pendant le temps scolaire et le soutien hors du temps scolaire", a estimé M. Dugrip. Créé en 1939 pour pallier l'absence des maîtres, appelés à la guerre, le Cned a scolarisé en 2003-2004 323.000 élèves suivis par 8.000 enseignants qui dispensent en tout 3.000 formations de la maternelle à la formation continue.

AFP: http://fr.news.yahoo.com/040914/1/41wae.html

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Matière
Matière et Energie
Nouveau type de piles a combustible
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Une découverte récente des laboratoires de l'University of Houston3 (TX) sur les piles a combustibles a couches minces ("thin film solid fuel cells" ou SOFCs) pourrait bientôt donner le jour a un nouveau type de production d'energie efficace, compacte et économique. Comparées aux tailles macroscopiques des piles a combustibles traditionnelles qui peuvent remplir des salles entières, les SOFCs ont des dimensions de l'ordre du micron. Pour avoir un ordre d'idée, les chercheurs de Houston indiquent que la taille équivalente de 4 sucres produirait 80 Watts, suffisamment pour alimenter un ordinateur portable, et le volume de 2 canettes de soda jusqu'a 5 kW, de quoi subvenir aux besoins énergétiques d'un foyer. Une centaine de ces systèmes générerait l'équivalent de 100 V, et connectes a la ligne de gaz d'un consommateur, fournirait l'energie nécessaire a un foyer pour une efficacité de 65%, soit deux fois les efficacités aujourd'hui atteintes par les centrales électriques. Ces nouveaux systèmes pourraient aussi devenir la base d'un type innovant de consommation énergétique, ou l'energie non consommée serait stockée dans une matrice générale et constituerait un crédit sur le compte du consommateur. L'autre propriété intéressante de ces cellules est qu'elles opèrent a des températures moindres (500.C), comparées aux piles a combustibles traditionnelles (1000.C). Ces améliorations en température de fonctionnement viennent majoritairement de la diminution de l'épaisseur de la zone électrolyte des SOFC a couches minces. Les chercheurs anticipent une application de leurs piles dans les mois a venir, premièrement pour des organisations gouvernementales comme le DoD pour l'équipement militaire, ou la NASA.

Lettre Etats-Unis Sciences Physiques:http://www.france-science.org/publications/physique/PhysUSA

_N13.pdf

La Citroën C3 cale pour économiser l'énergie
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Dans les embouteillages, caler à chaque arrêt risque de devenir du meilleur chic. Le groupe PSA Peugeot Citroën s'apprête en effet à commercialiser un modèle de la Citroën C3 dont le moteur à essence se met en veille dès que la vitesse du véhicule descend sous les 5 km/h. Mais elle a aussi le bon goût de redémarrer sans à-coups et presque immédiatement (0,4 seconde) dès que le conducteur lâche la pédale de frein. Baptisé "Stop & Start", ce système a été présenté à la presse, au ministre de l'écologie et du développement durable, Serge Lepeltier, et à son collègue de l'industrie, Patrick Devedjian, mardi 7 septembre, par Jean-Martin Folz, président de PSA Peugeot Citroën.Le procédé permettrait une économie de carburant de 6 % en cycle mixte normalisé et de 10 % en ville. Un chiffre qui, selon le constructeur, monterait à 15 % dans les bouchons. Les émissions de CO2, emblématique gaz à effet de serre, seraient donc réduites d'autant. Et les nuisances sonores également. A la prise en main, le système déconcerte par sa discrétion. Dans le silence de l'habitacle, le premier réflexe, vite oublié, est d'actionner la clé de contact pour relancer le moteur. Un discret voyant "eco" rappelle qu'il est prêt à repartir à la moindre sollicitation. Faut-il s'inquiéter des redémarrages qui ont la réputation d'être gourmands en carburant ?"On enregistre un gain à partir de trois secondes d'arrêt", explique Jean-Martin Folz, qui précise que le moteur n'est pas arrêté, "mais en veille, avec une position des pistons et des cylindres favorable au redémarrage". Celui-ci est rendu possible par une machine électrique mise au point par l'équipementier Valeo : un alternateur réversible, entraîné par une courroie et un tendeur spécifiques, qui remplit alternativement les fonctions de démarreur et d'alternateur. Le système est complété par divers capteurs, un boîtier électronique de pilotage, qui surveille en permanence le comportement du moteur, et une batterie spéciale, au plomb, prévue pour une grand nombre de cycles de charge et décharges.

Alors que les batteries traditionnelles ne supportent pas des décharges supérieures à 5 %, celle-ci permet de flirter avec les 30 %, explique Hubert Maillard, directeur de la plate-forme 1 (petits véhicules) de PSA. Un embouteillage trop longuet pourrait-il la mettre à plat ? M. Maillard se borne à préciser que le système sera capable de détecter le niveau de décharge et de se déconnecter lorsque celui-ci atteindra 23 %, afin d'éviter une baisse de puissance qui le rendrait incapable de redémarrer le véhicule.Pour être convaincant, Stop & Start n'est cependant pas unique en son genre. La petite Lupo de Volkswagen dispose d'une fonction de même type, assurée par un démarreur spécial, un peu similaire à l'Integrated Motor Assist (IMA) de Honda. Et les (rares) véhicules hybrides, associant moteurs à explosion et propulsion électrique, ont aussi cette faculté.En octobre, Stop & Start doit faire l'objet d'une série limitée : environ 2 000 C3 1,4 l essence, équipées de la boîte de vitesses Sensodrive (laquelle permet déjà une réduction de consommation de 5 %).Les automobilistes soucieux d'économiser sur le poste carburant, mais aussi d'épargner l'environnement, pourraient être attirés par ce véhicule qui leur permettra d'utiliser la climatisation sans culpabiliser : en ville, cet équipement entraîne une surconsommation de 31 % pour l'essence et de 35 % pour le diesel contre 16 % et 20 % sur route.

Monde: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-378471,0.html

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Espace
Espace et Cosmologie
Un océan sur Mars
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

L'image fait rêver. Un océan sur Mars, "comparable en surface à la mer Baltique sur Terre, assez profond et qui s'est maintenu assez longtemps pour permettre une accumulation de 500 m de sédiments".En comparant des analyses du robot Opportunity et de la sonde Mars Global Surveyor, les scientifiques ont conclu qu' Il a dû exister un océan autour de Meridiani Planum, si les informations recueillies sur ce site par Opportunity suggérant la présence d'eau se confirment, estime l'auteur de l'étude, le Pr Brian M. Hynek, de l'Université du Colorado à Boulder.Des analyses réalisées par le robot américain en début d'année avaient permis de conclure que la composition de petites sphères grises découvertes sur une roche martienne indiquait la présence passée d'eau sur Mars. Les chercheurs ont pu déterminer que ces sphères contenaient de l'hématite, un oxyde de fer. Or, sur Terre, ce minerai se forme habituellement en présence d'eau, sur une longue période.Le Pr Hynek, utilisant un spectromètre à bord de la sonde américaine Mars Global Surveyor sur orbite autour de la planète rouge, a observé que la couleur grise du minerai se trouvant sur le site d'atterrissage d'Opportunity s'étendait sur une très vaste zone, "entre le 20e degré de longitude et le 14e degré de latitude". Ces matériaux de couleur claire apparaissent sur des centaines de kilomètres au nord, à l'est et à l'ouest de Meridiani Planum, selon lui, ce qui suggère dans cette région la présence passée d'eau, pendant très longtemps, à la surface ou près de la surface.

Nature: http://www.nature.com/




Le Very Large Telescope a pris la première image d'une exoplanète
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Le télescope Yepun, l'un des quatre télescopes géants de l'ESO (European Southern Observatory) installés dans le nord du Chili au sommet du Cerro Paranal (2 635 m), vient d'obtenir la première image d'une planète située hors du système solaire. Alors qu'il y a quelques semaines plusieurs équipes annonçaient la découverte de petites exoplanètes légères (Le Monde du 3 septembre), c'est une exoplanète géante - environ cinq fois la masse de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire - qui vient d'être révélée par cette image produite grâce à un système d'optique adaptative. L'article relatant cette découverte vient d'être accepté pour publication dans la revue européenne Astronomy & Astrophysics.Toutes ces planètes (cent trente à ce jour) découvertes hors du système solaire depuis dix ans l'ont été par des méthodes indirectes. Les astronomes déduisent en effet leur existence en mesurant les effets que ces compagnons discrets induisent sur la lumière de l'étoile autour de laquelle ils tournent. Photographier de telles exoplanètes n'est pas tâche facile. D'abord parce qu'une étoile, du fait de sa forte luminosité, masque la planète qui l'accompagne aux yeux des plus puissants instruments. Ensuite, parce que les télescopes actuels ne peuvent distinguer une planète que si celle-ci n'est pas trop proche de son soleil.

Pour contourner ce problème du masquage de la planète par son étoile, les astronomes s'intéressent aux associations stellaires jeunes. Ainsi, la luminosité de l'étoile n'est pas trop élevée et le contraste entre l'étoile et son compagnon est minimisé, surtout lorsqu'on observe dans l'infrarouge, ce qui augmente les chances de détection d'un compagnon.De plus, tous les grands télescopes terrestres au sol sont équipés de systèmes - des optiques adaptatives - qui, en modifiant en temps réel la forme du miroir de l'instrument, corrigent les altérations de l'image dues à la turbulence atmosphérique et leur donnent une capacité de résolution inégalée. C'est sur l'un de ces instruments, NACO, installé en 2002 au foyer de l'un des télescopes du VLT, qu'un programme d'étude systématique des associations stellaires jeunes a démarré. Cette étude a produit quantité de candidats planètes dont la plupart se sont révélées être en fait des étoiles situées en arrière-plan, bien loin du soleil visé. Mais, le 27 avril, l'image d'une étoile de faible masse a été obtenue sur le télescope. Dénommé 2M1207, cet astre est une naine brune d'environ 25 fois la masse de Jupiter, une étoile avortée dont la masse n'est pas suffisante pour démarrer les réactions de fusion thermonucléaire. Après traitement des données, un faible objet rouge est apparu sur le cliché, à moins d'une seconde d'angle de la naine brune. Aussitôt, des tentatives de caractérisation de l'objet ont démarré et des spectres de sa lumière ont été obtenus. L'un des plus intéressants est une raie qui indique la présence d'eau sur l'objet. Le test ultime consistera à vérifier, au cours des mois à venir, que le petit objet se déplace bien de conserve avec la naine brune dans le grand manège qui fait tourner les étoiles de la galaxie.

Monde: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-379080,0.html

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Mélanome : de nouvelles pistes thérapeutiques
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Notre système immunitaire peut défendre naturellement notre organisme contre certaines tumeurs, sous réserve de ne pas être inhibé par certains mécanismes qui mettent ces tumeurs en situation d'"échappement immunologique". Cette problématique vient d'être étudiée dans le cas du mélanome métastatique. Elle aboutit aujourd'hui à proposer de nouvelles stratégies thérapeutiques. L'incidence du mélanome a doublé en dix ans. On compte aujourd'hui environ 8000 nouveaux cas chaque année en France et 50% des mélanomes de plus de 1,5 mm d'épaisseur évolueront vers un mélanome métastatique, quasiment incurable. Ce travail a été mené par Manuelle Viguier sous la direction de Laurent Ferradini dans l'Unité de Biologie Moléculaire du Gène* (Institut Pasteur-Unité Inserm 277) dirigée par Philippe Kourilsky, en collaboration avec Hervé Bachelez (Service de Dermatologie et Unité Inserm 532 à l'hôpital Saint-Louis). Les chercheurs ont étudié une série de malades souffrant de mélanomes métastatiques touchant les ganglions. Elles ont permis de démontrer que certaines cellules du système immunitaire, les lymphocytes Treg (pour "régulateurs") agissaient comme un frein majeur sur les défenses naturelles de l'organisme contre les cellules tumorales. En effet, au niveau des ganglions métastatiques, plusieurs éléments du système immunitaire (certains lymphocytes T) sont bien présents pour enclencher une défense active contre la tumeur, mais sont inhibés, principalement par les Treg. Les Treg ont normalement pour fonction de freiner les réponses immunitaires et d'empêcher dans l'organisme les phénomènes d'auto-immunité, en d'autres termes d'éviter que le système immunitaire ne se retourne contre nos propres cellules, les cellules du "soi". Ils sont aussi susceptibles, sur le site de la tumeur, d'empêcher les défenses immunitaires d'éliminer celle-ci. Ces travaux ont démontré que ces cellules sont en effet deux fois plus présentes dans les ganglions métastatiques que dans les ganglions sains ou dans le sang des patients atteints de mélanome. Les chercheurs concluent donc qu'une immunothérapie efficace contre le mélanome métastatique devrait passer par la suppression des Treg. Leur hypothèse est confortée par des expériences antérieures menées sur des modèles animaux de tumeurs ayant montré que la délétion des Treg (par des anticorps bloquants), associée à une immunothérapie, permettait de guérir définitivement ces animaux de leurs tumeurs. Suite à ces résultats, l'objectif clinique est désormais, pour les chercheurs, de mettre en place un essai thérapeutique afin de confirmer cette hypothèse in vivo.

Inserm: http://www.inserm.fr/servcom/servcom.nsf/(Web+Startup+Page)?ReadForm&actualite

Cancer du sein : vers une radiothérapie diffuse
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Des médecins canadiens ont mis au point une façon de traiter certaines femmes souffrant d'un cancer du sein au moyen de radiations "pour emporter" ne nécessitant que quelques heures de préparation et semblant ne compter aucun des effets secondaires de la radiothérapie traditionnelle. Le traitement consiste en l'injection de grains radioactifs à même le sein de la patiente, à l'endroit où la tumeur a été enlevée chirurgicalement, ont indiqué mercredi des chercheurs du centre anticancéreux régional Sunnybrook, à Toronto, où la méthode a jusqu'à présent été expérimentée auprès de six femmes aux prises avec un cancer à un stade précoce. "Un diagnostic de cancer du sein pourrait cesser de vouloir dire que les femmes doivent mettre leur vie en attente", a déclaré le Dr Jean-Philippe Pignol en conférence de presse. "Les traitements peuvent être difficiles pour les femmes, a ajouté M. Pignol, radio-oncologue à Sunnybrook. Ce traitement, s'il se révèle équivalent à la thérapie courante, pourrait permettre aux femmes de demeurer actives, de prendre soin de leurs enfants, de se rendre au travail, de demeurer parmi leur collectivité et de poursuivre leurs activités quotidiennes tout en suivant une radiothérapie." Dans le cadre d'une radiothérapie courante, les femmes doivent se rendre quotidiennement à l'hôpital ou à la clinique, pendant une période d'environ trois à sept semaines, afin d'y recevoir des radiations visant à empêcher la tumeur de réapparaître. De nombreuses patientes souffrent de douloureuses brûlures au sein, de tuméfaction et de fatigue. "Il y a un prix à payer pour ce traitement", a affirmé M. Pignol. Dans le cadre de la nouvelle méthode, le procédure, unique, ne requiert toutefois que 30 à 60 minutes, a-t-il dit. Le médecin, n'ayant recours qu'à un anesthésique local, injecte de 60 à 90 grains radioactifs dans le sein de la femme au moyen d'une longue aiguille guidée par échographie. A la suite d'une tomographie assistée par ordinateur permettant de s'assurer que les grains se trouvent là où il faut, la patiente rentre chez elle. Alors que la femme reprend son rythme de vie habituel, les grains libèrent lentement des radiations ayant pour but d'éliminer toute cellule cancéreuse résiduelle. Les grains demeurent en place, mais cessent d'émettre des radiations au bout de deux mois.

Matinternet: http://www.matin.qc.ca/internet.php?article=20040908205038

Cancer de prostate : une voie prometteuse
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Des chercheurs américains ont récemment testé la combinaison de 2 traitements, avec semble-t-il une augmentation des chances de guérison par rapport à la radiothérapie seule. Une étude intéressante, mais qui appelle des travaux complémentaires...L'étude est apparue récemment dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Le Pr Anthony D'Amico et ses collègues du Brigham and Women's Hospital de Boston ont suivi 206 patients pendant 5 ans, entre 1995 et 2000. La moitié a reçu un traitement considéré comme classique outre-Atlantique, par radiothérapie. Les autres : l'association de ce traitement à des anti-androgènes (AST) qui bloquent la production des androgènes, les hormones mâles.Résultat, le groupe soigné par l'association des 2 traitements a présenté un taux de guérison à 5 ans que les médecins considèrent comme prometteur. Près de 9 patients sur 10 ont survécu... contre 78% chez ceux traités par monothérapie. Une différence plus importante qu'il n'y paraît, quand on est soi-même concerné... Mieux encore, le risque de rechute a été de 18% pour le premier groupe, contre 43% pour l'autre. En France 10 000 malades meurent chaque année du cancer de la prostate. Ils sont près de 30 000 aux Etats-Unis... Mais administré sur une longue durée, l'AST entraîne d'importants effets secondaires, en particulier chez les patients âgés : troubles de la mémoire, anémie, diminution de la densité osseuse notamment. "C'est pour cette raison que nous insistons sur le fait que l'AST ne doit jamais dépasser les 6 mois" conclut le Pr. D'Amico...

JAMA: http://jama.ama-assn.org/

Cellules souches: avancée importante contre la mucoviscidose
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Des chercheurs britanniques ont annoncé mercredi avoir produit pour la première fois des cellules souches embryonnaires contenant le défaut génétique à l'origine de la mucoviscidose, dans ce qui semble une avancée importante dans la lutte contre cette maladie.C'est la première fois que des cellules souches contenant le gène d'une maladie sont créées, ont insisté ces scientifiques du King's College de Londres lors d'une conférence à la fête de la science à Exeter. Les cellules souches prélevées sur des embryons, dites embryonnaires, sont potentiellement susceptibles de donner toutes les variétés de cellules formant notre organisme. Les scientifiques espèrent qu'elles serviront un jour pour traiter les maladies. Mais on peut aussi utiliser ces cellules souches comme "modèles de maladie". A partir de cellules prélevées sur une personne atteinte de maladie génétique on pourrait fabriquer des embryons et en tirer des lignées inépuisables de cellules de mucoviscidose ou de myopathie pour tester des médicaments. Les autorités britanniques ont autorisé en août le clonage à des fins scientifiques et médicales, en particulier pour créer des lignées de cellules souches embryonnaires humaines. L'embryon doit ensuite être détruit (au 14e jour) pour éviter toute tentative de clonage d'être humain, formellement proscrite. La mucoviscidose est une maladie extrêmement grave. Les poumons et d'autres organes du patient sont obstrués par un mucus épais et collant, qui provoque des infections répétées finissant par provoquer la mort. L'équipe du professeur Stephen Minger est parvenue à produire les premières cellules contenant le gène de la maladie il y a un an. Des milliards de cellules ont depuis été produites en laboratoire. L'étape suivante consistera à poursuivre le développement des cellules. L'équipe du King's College a lancé dans ce but un appel à des spécialistes du monde entier.

BBC: http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3639126.stm

Graisses du sang: un dépistage avant 20 ans pour sauver des vies plus tard
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Plusieurs milliers de jeunes sont concernés à des degrés divers par des anomalies des graisses sanguines, représentant une menace d'accidents cardiaques prématurés qui pourraient être prévenus grâce à un dépistage avant 20 ans.L'accident cardio-vasculaire avant 45 ans n'est pas une fatalité. La prévention, en influant d'abord sur le mode de vie (alimentation, exercice..), permet de sauver des vies, rappellent les spécialistes. Le professeur Jean-Luc de Gennes, dans un voeu qu'avait approuvé les Académies de médecine et de pharmacie, recommande un dépistage systématique des anomalies des graisses (lipides) du sang dès l'âge de 17 ans . Ces anomalies héréditaires touchent au moins 4% des jeunes de 17 à 19 ans et dans un quart des cas, il s'agit d'hyperlipidémies graves (hypercholestérolémies familiales, hyperlipidémies combinées...) dont l'infarctus précoce est la principale conséquence. "Plusieurs milliers de jeunes sont concernés par ces anomalies à des degrés divers", a confirmé jeudi le Pr de Gennes à l'AFP. "En les dépistant seulement lorsqu'un proche parent a fait un accident coronarien précoce avant 50 ans, comme on le fait actuellement, on passe à côté de la moitié des anomalies suffisamment graves pour être prise en charge immédiatement et permettre d'éviter un encrassement précoce des artères", a-t-il relevé. Le 14 octobre, le Syndicat des biologistes et le Syndicat national des médecins biologistes organise une journée nationale de dépistage gratuit (se présenter impérativement à jeun depuis 12 heures au moins), sans rendez-vous et sans ordonnance, pour les 16-30 ans, afin de sensibiliser les jeunes sur les facteurs de risque cardio-vasculaires. Pour les mineurs l'accord des parents est nécessaire. A l'aide d'une simple prise de sang, les graisses (dont le cholestérol) et le sucre (glycémie) - pour le risque de diabète - sanguins seront dosés. Les pathologies cardio-vasculaires se développent en effet à bas bruit, sans symptômes apparents, sur des dizaines d'années. Les lésions commencent à se former très tôt dans les artères, mais l'évolution reste difficile à identifier - en dehors des cas patents d'excès de poids qui supposent a priori des troubles néfastes pour la santé des graisses dans le sang. La régulation du cholestérol n'est en effet stable qu'à partir de 17 ans, âge où son taux s'interprète plus aisément. Dès le 8 octobre, un numéro d'appel gratuit (0800 156 156) permettra de connaître les laboratoires d'analyses participant à l'opération. Ces informations seront accessibles sur le net (www.ecoutesante.org/atoutcoeur). "Quand une alerte cardio-vasculaire survient à 25-30 ans, dans deux cas sur quatre seulement les personnes arrivent à temps à l'hôpital", selon le Pr de Gennes. . "Les maladies cardio-vasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral source d'hémiplégie...) restent tous âges confondus la première cause de mortalité en France et dans la plupart des pays occidentaux", souligne le Pr Philippe Amouyel (Institut Pasteur, Lille). Mais il ne faut pas oublier ce grand pourvoyeur de risque qu'est l'obésité des jeunes, rappelle-t-il. L'obésité fait également le lit du diabète, et les diabétiques ont trois fois plus de risques d'avoir une crise cardiaque.

AFP: http://fr.news.yahoo.com/040909/202/41p5b.html

Découverte du gêne liant alcoolisme et dépression
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Des scientifiques ont identifié un gêne qui semble impliqué à la fois dans les cas d'alcoolisme et de dépression, une découverte qui pourrait à long terme permettre de détecter les personnes à risques et élaborer de nouveaux traitements.De précédentes études portant sur des jumeaux et des frères et soeurs adoptés avaient fait apparaître l'existence probable de gênes communs inhérents à la dépression et à l'alcoolisme. Les deux pathologies semblaient aller de pair. Mais, selon la responsable de l'étude publiée dans le numéro de septembre de la revue "Human Molecular Genetics", c'est la première fois qu'un gêne spécifique susceptible d'augmenter la propension à développer ces maladies est isolé. "Depuis plusieurs années, les cliniciens observent une connexion entre ces deux troubles. Nous sommes donc ravis d'avoir découvert ce qui pourrait être la molécule responsable de cette association", explique Alison Goate, chercheuse à la faculté de médecine de l'Université de Washington.De plus amples recherches pourraient permettre de déterminer les raisons pour lesquelles certains individus sont sujets à l'alcoolisme, à la dépression, au deux ou à aucune des deux pathologies. Selon le Pr Goate, il est possible qu'une variation ou une altération du gêne isolé, le CHRM2, influence le lien éventuel entre le développement des deux troubles.Alison Goate affirme également que les chercheurs sauront dans quelques semaines s'ils peuvent reproduire cette découverte à partir d'un autre groupe d'individus actuellement à l'étude. D'après Peter McGuffin, psychiatre-généticien à l'Institut de psychiatrie du King's College de Londres, si cette avancée était confirmée, elle permettrait le développement de nouveaux traitements de la dépression et de l'alcoolisme.Pour parvenir à cette découvert, l'équipe dirigée par le Pr Goate a analysée l'ADN de 2.310 individus originaires de 262 familles dans lesquelles au moins trois personnes étaient alcooliques. Certains des sujets d'étude souffraient également de dépression en plus de leur alcoolisme.

AP: http://fr.news.yahoo.com/040908/5/41n5z.html

Génome humain : un nouveau phénoméne mutagène dévoilé
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Des chercheurs de l'Institut Pasteur associés au CNRS viennent de montrer l'importance de l'insertion de petites séquences d'ADN mitochondrial dans le génome humain (Public Library Of Sciences, 7 septembre 2004). Ces insertions sont potentiellement mutagènes et peuvent être associées à des pathologies graves. Ces travaux pourraient permettre la mise au point de nouveaux outils diagnostiques dans le domaine du cancer et une meilleure évaluation des risques liés aux radiations. La mitochondrie est en quelque sorte l'usine énergétique de la cellule. C'est aussi le seul endroit de la cellule animale, en dehors du noyau, qui contient de l'ADN (chez l'homme, le chromosome mitochondrial contient 37 gènes). On savait jusqu'ici que certains fragments de l'ADN mitochondrial pouvaient se retrouver dans l'ADN nucléaire, mais sans connaître l'importance de ce phénomène. Un travail mené à l'Institut Pasteur par Miria Ricchetti, de l'unité Bases génétiques et moléculaires des interactions de la cellule eucaryote (Institut Pasteur - CNRS) et par Bernard Dujon, de l'Unité Génétique des génomes (Institut Pasteur - CNRS), analyse ce phénomène, et montre que ces insertions s'intègrent préférentiellement dans les gènes, ce qui peut induire certaines pathologies chez l'homme. est donc aujourd'hui essentiel de mener des investigations plus poussées sur le rôle de ces séquences, potentiellement mutagènes, en pathologie humaine. Les chercheurs projettent maintenant d'étudier l'impact des NUMTs dans des cas de cancers du colon et de tumeurs du cerveau, dans lesquels certains gènes ciblés par les NUMTs ont été déjà identifiés. Ces travaux pourraient déboucher sur des méthodes de diagnostic plus fines de ces cancers. Ils engagent également des recherches pour déterminer l'impact de l'irradiation dans le phénomène d'insertion d'ADN mitochondrial dans l'ADN nucléaire, en comparant la fréquence et la localisation des NUMTs dans des cellules normales et dans des cellules soumises aux radiations et à d'autres types de stress. Ce travail pourrait permettre d'affiner les outils d'évaluation des risques liés à l'irradiation.

CNRS: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/537.htm

Première lentille de contact implantable pour la myopie
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

L'administration fédérale américaine chargée du contrôle de qualité des médicaments et des produits alimentaires (FDA), a autorisé la première lentille de contact implantable dans l'oeil pour corriger la myopie, a annoncé lundi l'agence. Cette lentille intraoculaire en plastique dur, baptisée Artisan, est similaire à celle déjà implantée de façon permanente pour rétablir la vision après une opération de la cataracte. Mis au point et produit par la firme Ophtec USA Inc., filiale du groupe hollandais Ophtec BV, IOL offre aux adultes souffrant de myopie modérée et sévère une alternative au port de lunettes, de lentilles de contacts traditionnels ou à une intervention chirurgicale au laser. La lentille Artisan est déjà commercialisée en Europe sous ce même nom et plus de 150 000 ont été implantées sur des patients dans le monde depuis dix-sept ans. Ophtec USA Inc a dû procéder à des tests pendant plus de sept ans pour se conformer aux exigences de la FDA. Le succès du laser pour corriger la myopie avait longtemps découragé cette firme de se lancer sur le marché américain. Mais le laser ne peut être utilisé sur des personnes souffrant de myopie sévère car cela détruirait une trop grande partie de la cornée de leurs yeux, ce qui est le cas de quelque trois millions d'adultes américains pouvant bénéficier de l'alternative offerte par IOL, selon des analystes. La lentille intraoculaire est placée après une petite incision dans l'oeil derrière la cornée en face de l'iris. Le coût de la mise en place de l'IOL est estimé de 2000 à 4000 dollars par oeil, soit beaucoup plus cher que la correction au laser. Mais elle offre une meilleure correction de la vision et peut-être remplacée, ont souligné des professionnels.

Cyberpresse: http://www.cyberpresse.ca/technosciences/article/1,5296,0,092004,791310.shtml

Quand les oreilles modèlent le cerveau
Jeudi, 16/09/2004 - 00:00

Lorsque vous entendez de la musique, c'est une zone du cerveau située dans l'hémisphère droit qui travaille. A l'inverse, si c'est un discours que vous écoutez, le boulot se fait dans l'hémisphère gauche. Si le cerveau sépare ainsi en deux le traitement des sons, c'est parce que les oreilles n'entendent pas exactement de la même manière, selon une étude publiée aujourd'hui dans la revue Science.Yvonne Sininger (UCLA) et ses collègues ont étudié l'audition de plus de 3.000 nouveau-nés pendant six ans. Ils ont comparé le comportement de l'oreille gauche et de l'oreille droite à des tons proches de la musique ou à des bruits rapides proches du langage. Les chercheurs ont constaté que l'oreille droite amplifiait davantage les sons rapides alors que l'oreille gauche amplifiait mieux les tonalités musicales.La géographie auditive du cerveau viendrait donc de la différence de fonctionnement entre les deux oreilles. L'inversion observée par rapport aux lobes du cerveau est normale : quelle que soit la fonction, c'est toujours le côté gauche du cerveau qui régit le côté droit de l'organisme et vice-versa.Ce partage des rôles entre les deux oreilles a des conséquentes importantes pour les personnes malentendantes. De précédents travaux ont déjà montré que des enfants ayant un défaut d'audition de l'oreille droite peinent davantage à l'école que ceux qui entendent mal de l'oreille gauche. Dans le cas d'une opération visant à rétablir l'audition, le choix de l'oreille bénéficiant de l'implant cochléaire n'est pas neutre.

UCLA: http://newsroom.ucla.edu/page.asp?RelNum=5480

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