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NUMERO 298 |
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Edition du 22 Juillet 2004
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Edito
L'excès de poids : un fléau de civilisation qu'il faut combattre à la racine
Le Sénat a adopté en deuxième lecture, le 9 juillet dernier, le projet de loi sur la politique de santé publique, après l'avoir amendé notamment quant aux modalités de la lutte contre l'obésité. Le débat a porté principalement sur la lutte contre l'obésité chez les jeunes, en augmentation alarmante. Les sénateurs ont décidé que seraient déterminés par décret "la composition nutritionnelle des aliments et boissons interdits" à compter du 1er septembre 2005 dans les distributeurs automatiques installés dans les établissements scolaires. Ils ont également prévu que la publicité télévisée en faveur de "produits alimentaires manufacturés" ou de "boissons avec ajout de sucres, de sel ou d'édulcorants de synthèse", devrait contenir "une information à caractère sanitaire". A défaut, les annonceurs verseront à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé une contribution "destinée à financer la réalisation et la diffusion d'actions d'information et d'éducation nutritionnelle". Je regrette cependant que les dispositions adoptées par notre Haute Assemblée pour lutter contre l'obésité chez les jeunes soient sensiblement en retrait par rapport à celles adoptées par l'Assemblée nationale. J'ai en effet la conviction que, face à ce défi majeur de santé publique, les élus et les responsables politiques doivent avoir la courage de prendre des mesures très énergiques, même si celles-ci peuvent déplaire à certaines industries et groupes d'intérêt. Ces mesures prises par le Sénat pour lutter contre l'augmentation alarmante de l'obésité chez les jeunes surviennent alors que l'ensemble de nos société développées est confronté à un véritable défi de civilisation face à l'explosion du nombre de personnes en surpoids et aux conséquences désastreuses de ce fléau pour la santé publique. C'est ainsi que l'obésité est désormais considérée comme une maladie par le gouvernement américain, qui a décidé d'autoriser le remboursement de certains traitements contre ce fléau qui frappe l'Amérique. Le secrétaire américain à la Santé Tommy Thompson a annoncé le 15 juillet que Medicare, le système public d'assurance maladie pour les personnes âgées et les handicapés, retirait de ses directives la phrase qui affirmait que l'obésité n'était pas une maladie. Désormais, si un traitement contre l'obésité est jugé scientifiquement efficace, il sera remboursé par Medicare, a-t-il précisé. "Avec cette nouvelle politique, Medicare pourra examiner les preuves scientifiques afin de déterminer quelles interventions améliorent la santé", a déclaré Tommy Thompson. L'obésité a plus que doublé aux Etats-Unis entre 1980 et aujourd'hui, affectant un Américain sur trois, soit 59 millions d'adultes. Le département de la Santé estime le coût économique direct et indirect de l'obésité, dû aux maladies qu'elle favorise (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancer) à 120 milliards de dollars par an, en augmentation constante. Selon une étude des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), l'obésité et le surpoids causés par la mauvaise alimentation et l'absence d'activité physique pourraient devenir la première cause de mortalité aux Etats-Unis d'ici 2005. La décision du gouvernement américain de classer l'obésité comme une maladie est lourde de conséquences pour la santé publique puisqu'elle va mettre une série de traitements sur la liste des dépenses remboursables et pourrait accélérer la mise sur le marché de nouveaux médicaments. Les experts comparent cette étape à l'entrée de l'alcoolisme au rang de maladie qui avait facilité l'accès au traitement. Elle pourrait aider les personnes touchées à admettre qu'elles ont besoin de soins et le public à ne plus considérer que les personnes obèses sont responsables de leur état. L'Association américaine sur l'obésité (AOA) a salué la décision du gouvernement comme "un nouveau chapitre dans la lutte contre l'obésité". "Cette décision va ouvrir la voie à non seulement une meilleure couverture médicale mais augmentera la recherche médicale et l'enseignement sur l'obésité", a estimé le président de l'association Richard Atkinson. Précurseur en la matière, le service américain des impôts (IRS) accepte depuis 2002 les déductions fiscales pour les dépenses de santé concernant l'obésité, au même titre que les autres médicaments contre les maladies reconnues. Cette décision historique du gouvernement américain survient alors que les études scientifiques révélant les ravages de l'obésité se multiplient. Une étude révélée le 16 juillet montre par exemple que l'obésité de la mère favoriserait la survenue de malformations congénitales chez son futur enfant. Cette étude espagnole sur plus de 2.000 enfants dont la mère avait un diabète gestationnel (dont souffrent certaines femmes pendant la grossesse), montre que l'obésité de la mère est le facteur décisif contribuant à l'apparition de malformations congénitales, bien plus que la sévérité de leur diabète, selon l'équipe du Dr Rosa Corcoy de l'université de Barcelone. Selon l'étude, le degré de l'obésité maternelle est le principal facteur prédictif des malformations cardiaques et le seul facteur capable de prédire le risque de malformations rénales et des conduits urinaires. Mais le surpoids est aussi intimement lié à l évolution de notre mode de vie, comme le montre la remarquable étude néo-zélandaise publiée le 15 juillet dans la revue médicale The Lancet. Cette étude, réalisée sur un millier d'enfants suivis jusqu'à l'âge de 26 ans, démontre qu'une consommation excessive de télévision dans l'enfance et à l'adolescence entraîne de mauvais effets sur la santé une fois devenu adulte (excès de poids, de cholestérol...).. Résultats : les enfants et adolescents qui regardent la télévision deux heures ou plus chaque jour ont un risque accru d'être trop gros, de fumer, d'avoir trop de cholestérol pour un jeune adulte, ainsi que des performances cardio-respiratoires médiocres, selon les auteurs. L'étude est un argument de plus en faveur de l'interdiction des alimentaires visant les enfants, souligne le pédiatre américain David Ludwig. Il serait toutefois illusoire de croire que le problème complexe de l'obésité sera résolu uniquement par les progrès scientifiques et médicaux. La lutte contre l'obésité et ses conséquences néfastes pour notre santé, passe non seulement par un changement profond de nos comportements alimentaires mais aussi par une modification globale de notre mode de vie passant notamment par la pratique d'un exercice physique quotidien. Nous devons apprendre à redécouvrir le goût de l'effort physique et intégrer la pratique sportive dans notre vie quotidienne, non seulement dans nos loisirs, mais aussi à la maison et au travail. Défi médical,social et culturel, la lutte contre l'obésité doit être menée sur tous les fronts et nécessite une volonté politique sur la durée si nous voulons faire reculer ce fléau des temps modernes. René Trégouët
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Les membres de cinq collectivités (*) ont annoncé ce matin la création d'un Club des acteurs locaux pour le développement des infrastructures numériques et des communications électroniques dans les territoires (Cadict). Cette association est ouverte à tout type de collectivités locales : département, région, communauté d'agglomérations, villes, etc. « Il n'y avait pas d'endroit où tout ce monde pouvait se retrouver », explique Didier Loth, président du Cadict et directeur général adjoint des services au Conseil général de l'Oise. Pour l'instant, les fondateurs ont créé l'association en leur nom propre, pour aller vite. Mais, à terme, c'est la collectivité dont ils sont issus qui sera membre. Le Cadict veut servir d '« organe de réflexion stratégique » en matière de projets d'infrastructures réseaux, à l'usage des élus, directement, et non des techniciens. De plus, il s'agit de permettre un échange d'expériences et de permettre la concertation sur les différents problèmes rencontrés par les uns et les autres. Les conseils généraux de l'Oise, de la Manche et de la Moselle (parmi les fondateurs du Cadict) ont déjà commencé leurs propres chantiers, cumulant à eux trois plus de 80 millions d'euros d'investissement. Leur association n'a toutefois pas vocation à jouer un rôle de cabinet de conseil. « On ne vend rien, précise Philippe Legrand, vice-président du club et directeur du syndicat mixte Manche Numérique. C'est simplement que les collectivités, initialement, n'étaient pas armées pour faire du développement numérique. » Implicitement, elles disposent aussi, maintenant, d'un moyen de résister aux assauts de France Télécom et de son opération Départements Innovants (la formule de partenariat proposée par l'opérateur public aux conseils généraux) lancée en janvier. Le Cadict compte ainsi surveiller de près toute la réglementation qui viendra encadrer le nouveau métier des collectivités, histoire d'éviter que ce qui a été accordé d'un côté ne soit pas rogné de l'autre, à la suite de quelque poussée de lobbying de l'opérateur public. Mais avoir signé avec France Télécom ne signifie pas être interdit d'entrée au Cadict. « Ainsi, certains départements ont signé la charte Départements Innovants et continuent par ailleurs d'autres projets », note Didier Loth. Avant de prendre sa vitesse de croisière, l'association attend la fin de la consultation lancée mi-juillet par l'Autorité de régulation des télécommunication auprès des collectivités, pour mieux cerner les enjeux de leur intervention en matière de télécommunications et les projets envisagés. (*) Les conseils généraux de l'Oise, de la Moselle, de la Manche, des Pyrénées Atlantiques et le conseil régional d'Alsace _ OINet http://www.01net.com/article/248894.html
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L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l'organisme américain chargé d'attribuer des noms de domaine sur le web, a lancé une nouvelle technologie qui permettra de créer un nombre quasi-illimité d'adresses internet, a annoncé son président. Vinton Cerf a expliqué à Reuters que le protocole de la prochaine génération, l'IPv6, avait été ajouté aux systèmes de ses serveurs racines, permettant à chaque personne ou à chaque appareil d'avoir une adresse internet protocole. Le développement rapide de l'usage du World Wide Web a fait craindre une raréfaction des adresses de domaines, avec une demande qui menacerait de submerger le système actuel, l'IPv4. L'ICANN, basée à Los Angeles, a été chargée par le gouvernement américain de superviser le système mondial des noms et du nombre de domaines sur internet. Environ deux tiers des 4,3 milliards d'adresses internet disponibles actuellement sont déjà utilisées, alors que l'IPv6 pourrait multiplier leur nombre par des milliards de milliards de fois, selon Cerf. Le système IPv6 devrait fonctionner environ 20 ans en parallèle de l'IPv4 pour être sûr d'éliminer tous les bugs ou les erreurs de systèmes. AP http://fr.news.yahoo.com/040720/85/3z2dl.html
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Une parabole-miroir de huit mètres de diamètre associée à un moteur transformant la chaleur en énergie mécanique: un mini-générateur électrique solaire inédit de 1O kW est soumis depuis fin juin à l'oeil critique des chercheurs du laboratoire du CNRS d'Odeillo.Dans dix ou quinze ans peut-être verrons-nous fleurir les "assiettes" de quartier. "De quoi faire tomber la combustion des énergies fossiles de 10 à 15 pour cent, réduire les émissions de CO2, freiner le réchauffement de l'atmosphère et ses catastrophes annoncées", expliquent les chercheurs. Les principes théoriques en sont connus depuis longtemps. La "concentration" des rayons solaires sur des miroirs, pour créer des hautes températures, est la spécialité du laboratoire du CNRS de Font-Romeu, le centre solaire des hautes températures, à 1500 mètres d'altitude, dans les Pyrénées.Le moteur Stirling, du nom de son inventeur en 1816, est basé sur le cycle compression à chaud et détente à froid d'un gaz, grâce à un apport externe de chaleur. Il produit assez d'énergie pour entraîner un alternateur. "L'association des deux n'est toutefois pas aussi simple qu'il y paraît. Les paraboles doivent être optiquement efficaces, les coûts de production et d'entretien permettre une exploitation commerciale", explique Jean-Michel Gineste, responsable du projet au sein du laboratoire PROMES (Procédés-Matériaux et Energie Solaire) du CNRS. Déjà expérimentée en Allemagne (principal financeur du programme) et en Espagne, la parabole-Stirling trouve à Odeillo, en altitude, des conditions d'ensoleillement "extrêmes" et des échanges thermiques amplifiés (soleil brillant, journées fraîches ou hivers froids), permettant d'étudier le dispositif dans des conditions sévères. "Il faudra deux ans de mesures détaillées et permanentes pour en améliorer les rendements déjà intéressants", expliquent les chercheurs. Les paraboles-Stirling de taille modeste, sont déjà plus efficaces que les systèmes photovoltaïques, et juste un peu moins que les éoliennes. "Laissée en sommeil au milieu des années 80, après l'atténuation des effets des chocs pétroliers, l'électricité solaire est de nouveau en pleine lumière: non polluante par définition, elle peut permettre de réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre", explique le scientifique. "Pour produire de l'énergie, par définition, il faut du soleil. Et la +ceinture solaire+ de la terre correspond en général à des zones arides ou semi-arides, où l'installation de paraboles peut se décliner de multiples manières", explique Jean-Michel Gineste. "Fermes solaires" de taille industrielle pour une production massive, ou installations décentralisées individuelles, les paraboles relativement petites sont d'une mise en oeuvre facile. L'électricité produite pourrait permettre l'extraction de l'hydrogène à partir de l'eau. Le soleil fournirait ainsi les carburants de l'avenir dans les zones ensoleillées et peu développées, pour une utilisation dans le Nord développé. Un enthousiasme nouveau s'est emparé des équipes d'Odeillo, de nouveau à la pointe de l'actualité. Cet automne, un laboratoire européen verra le jour, expliquent les chercheurs, mettant en commun toutes les énergies scientifiques solaires de notre continent. _ AFP http://fr.news.yahoo.com/040709/202/3yjks.html
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L'équipe du professeur Friedrich Simmel, de l'université Ludwig Maximillian de Munich, a synthétisé une "main moléculaire", qui sous le contrôle d'une commande extérieure peut saisir et libérer un facteur de coagulation du sang, la a-thrombine. La "nanomain" est construite à base d'ADN, et plus spécifiquement d'un type d'ADN possédant une fonctionnalité, les aptamères. Ce sont de courts fragments d'ADN simple brin, qui peuvent être sélectionnés de manière ciblée pour leur capacité à se lier a une molécule donnée. Les chercheurs ont ainsi isolé un aptamère capable de lier à la a-thrombine humaine. L'aptamère est composé de 15 bases, qui en présence d'ions potassium s'organisent en une structure cubique. Dans cette conformation, la "nanomain" peut saisir et fixer la a-thrombine.Pour contrôler la "nanomain", les chercheurs y ont ajouté un "levier de commande", sous la formé d'un petit brin d'ADN. Ainsi fonctionne le dispositif: pour ouvrir la "nanomain", un fragment d'ADN "ouvreur", complémentaire au "levier de commande", est apporté au milieu. Celui-ci va s'apparier avec le "levier" et défaire la conformation cubique de l'aptamère. La molécule de thrombine est alors relâchée. Pour libérer la "nanomain", un fragment d'ADN supplémentaire, situé sur le segment "ouvreur", reste inapparié. Un deuxième fragment d'ADN peut être alors apporté au milieu, qui se fixe sur la partie libre de l'"ouvreur", et le décroche. La "nanomain" se retrouve de nouveau libre, et peut alors, reprendre sa conformation cubique et fixer la a-thrombine. Cette petite machine moléculaire peut plusieurs fois fixer et libérer la a-thrombine, et peut ainsi contrôler la concentration de thrombine dans un milieu.
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Un tour dans la nouvelle Prius à moteur hybride de Toyota suffit pour comprendre pourquoi les fabricants japonais de semi-conducteurs voient dans l'automobile un marché important pour leurs puces. Le véhicule est propulsé par un moteur hybride, à la fois électrique et à carburant traditionnel. La partie électrique est contrôlée grâce à des semi-conducteurs. Les automobiles étant de plus en plus dotées d'électronique, les fabricants de puces devraient être parmi les premiers bénéficiaires des innovations à venir, estiment les analystes. "La pénétration de l'électronique dans les automobiles est encore faible, c'est pourquoi nous prévoyons une forte croissance (de la demande en semi-conducteurs) associée à une meilleure pénétration", a expliqué Mike Williams, vice président de la recherche chez Gartner. La demande mondiale de puces pour l'automobile devrait doubler, à 24,5 milliards de dollars en 2008, soit une croissance supérieure aux 68% attendus pour le secteur des semi-conducteurs dans son ensemble, a estimé la société de recherche iSuppli. Ces produits se trouvent par exemple dans les micro-contrôleurs qui régulent la production d'énergie dans le moteur, les lecteurs d'empreintes digitales qui pourraient remplacer les clefs de contact ou les détecteurs automatiques de température. Pour les analystes, c'est de l'électronique que viendront une bonne partie des innovations attendues de la part des constructeurs. "L'électronique est le domaine dans lequel les constructeurs automobiles peuvent vraiment commencer à innover et à différencier leurs produits de ceux de la concurrence", a estimé Drue Freeman, vice-président du marketing et des ventes de produits pour l'automobile chez Philips Semiconductors, filiale de Philips Electronics. Lorsque Toshiba, cinquième fabricant mondial de puces, a annoncé le mois dernier la vente à Mitsubishi Electric d'une partie de ses activités dans les semi-conducteurs, le constructeur a bien précisé que les lignes liées à l'automobile resteraient dans le giron de l'entreprise, ce qui révèle le potentiel de croissance de ce secteur. "La technologie dans l'automobile tend vers la conduite automatique. Les technologies seront développées dans ce but. A la base de ces technologies, on trouvera, bien sûr, les semi-conducteurs", a dit Yoshihisa Toyosaki, président de iSuppli Japon. A côté des puces qui contrôlent la propulsion, par exemple dans un moteur hybride, les analystes attendent une forte hausse de la demande en puces liées à l'image, qui permettraient d'améliorer la sécurité des automobiles. Les capteurs, qui sont utilisés dans les téléphones-appareils photo et les caméras numériques, peuvent être intégrés à la carrosserie des automobiles pour contrôler les mouvements des véhicules à proximité et éventuellement infléchir la direction pour éviter une collision. Ils peuvent aussi analyser les expressions faciales du conducteur et alerter celui qui présenterait des signes de fatigue, comme des clignements des yeux fréquents. "Les gens recherchant une meilleure sécurité et plus de confort, cinq à dix capteurs devraient entrer dans une voiture dans le futur", a estimé Tetsuya Igarashi, un porte-parole de Sharp, le leader mondial des modules photo pour téléphones portables. Si dix capteurs sont intégrés dans les voitures, ce marché égalerait en valeur celui des capteurs pour téléphones portables, qui s'élève aujourd'hui à 1,6 milliard de dollars. _ Reuters http://fr.news.yahoo.com/040708/85/3yhtq.html
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Le plus grand satellite de télécommunications au monde, Anik-F2, de près de six tonnes, de l'opérateur canadien Télésat, a été lancé samedi soir par une fusée Ariane-5 tirée depuis Kourou (Guyane française), a-t-on appris au siège de la société Arianespace à Evry (Essonne).La fusée de ce vol numéro 163, une Ariane-5 G+ (modèle de base du lanceur, dit "générique", avec "plus" de performance obtenue par l'allègement de certains équipements), a décollé samedi à 21h44 (00h44 GMT, 02h44 heure de Paris, dimanche). Au bout de 28 minutes de vol, elle a largué, comme prévu, son unique passager sur une orbite provisoire (dite de transfert géostationnaire), à 6.000 km d'altitude. Construit par Boeing Satellite Systems (BSS) à El Segundo, en Californie, Anik-F2 est un satellite de 5.950 kg au lancement, qui atteindra 48 mètres d'envergure une fois les panneaux solaires déployés. Depuis son orbite géostationnaire (36.000 Km au-dessus de l'équateur) définitive, par 111,1 degrés ouest (au-dessus du Pacifique), il doit assurer, pendant quinze ans, l'accès à Internet haut débit ainsi que des services de télécommunications et de liaisons numériques (télémédecine, téléapprentissage, commerce électronique...) et l'acheminement d'images sur toute l'Amérique du Nord. Anik-F2 est le cinquième satellite confié par Télésat, filiale à part entière de Bell Canada Entreprise (BCE), basée à Ottawa, au lanceur européen, après Anik-E2, lancé en avril 1991, Anik-E1 (septembre 1991), MSAT (avril 1996) et Anik-F1 (novembre 2000). En tout, ce nouveau satellite est le treizième Anik ("Petit frère" dans la langue des Inuit) lancé pour le compte de Télésat. En 2003, la société a loué de PanAmSat un satellite en orbite, lequel a été amené à la position orbitale de 111,1 degrés pour fournir une capacité intérimaire. Tout le trafic du "vieux" Anik-E2 a été transféré à ce satellite, renommé Anik E2R, en attendant le lancement du "Petit frère" géant qui vient de quitter Kourou. Ce lancement, initialement prévu lundi et retardé à trois reprises en raison de problèmes techniques et de conditions météorologiques défavorables, est le deuxième de l'année assuré par Arianespace. Le vol précédent avait permis, le 2 mars, d'envoyer la sonde scientifique européenne Rosetta en direction de la comète Churyumov-Gerasimenko.Arianespace compte effectuer encore deux lancements cette année, qui doivent être ceux de la nouvelle version "dopée" d'Ariane-5, dite "dix tonnes", a indiqué Jean-Yves Le Gall, directeur général de la société, dimanche matin.Ce nouveau lanceur, Ariane-5 ECA, capable d'emporter une charge utile de dix tonnes au lieu de six pour la version de base, Ariane-5 Générique, est cloué au sol depuis décembre 2002, à la suite de l'échec de son vol inaugural. Lors de ce lancement, une défaillance du système de refroidissement d'une tuyère a entraîné une déformation de celle-ci. Devenue impilotable, la fusée a dû être détruite. "Nous venons d'entamer les préparatifs d'un nouveau lancement d'Ariane-5 ECA en octobre prochain", a annoncé M. Le Gall, interrogé depuis Paris à Kourou, où il venait d'assister au succès de la mise sur orbite du satellite canadien de télécommunications Anik-F2. La fusée de ce vol de démonstration emportera le satellite de télécommunications américano-espagnol XTAR et une maquette de charge utile, destinée à tester "in situ" ses performances, soit à peu près neuf tonnes au total. Ariane-5 ECA suivante, dont le vol sera le quatrième et dernier de l'année, décollera, en principe en décembre, avec à son bord deux passagers, dont le satellite militaire français Hélios-2A. Malgré les déboires dus à l'échec de décembre 2002 et la pénurie de satellites sur le marché international, M. Le Gall estime qu'Arianespace "résiste bien" à la situation. "Nous avons un carnet de commande de 33 satellites à lancer pour un montant global de plus de 3 milliards d'euros", a précisé le patron de la société de gestion et de commercialisation des lanceurs de la famille Ariane. _ AFP http://fr.news.yahoo.com/040718/202/3yy3r.html
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Les trous noirs, ces objets les plus massifs de l'Univers, ne sont pas des puits sans fond, des objets dont ne sort aucune information, a reconnu l'astrophysicien anglais Stephen Hawking, lors une conférence internationale à Dublin. Les trous noirs sont constitués d'un centre extrêmement massif qui attire tous les objets de son entourage. Tout corps qui pénètre à l'intérieur d'un certain lieu entourant le trou noir, son "horizon", ne peut échapper à son attraction. Cet horizon est le "dernier" lieu d'où la lumière peut nous parvenir. En lui-même, le trou noir même est totalement invisible. Dans les années 1970, toutefois, Stephen Hawking avait montré qu'il était théoriquement possible de capter du rayonnement provenant des trous noirs. Depuis 30 ans, Hawking fondait son raisonnement sur les fluctuations du vide quantique et le principe d'incertitude d'Heisenberg appliqué à l'énergie et au temps, principe qui autorise la violation de la conservation de l'énergie pendant un court instant. Ainsi, une paire de particules peut apparaître à partir du vide, à condition qu'elle s'annihile peu après. Si ce phénomène se produit près de l'horizon d'un trou noir, une des deux particules peut pénétrer l'horizon sans l'autre. La première va alors être absorbée, l'autre non. La paire de particules ne s'annihilera donc pas. La particule résultante continuera son trajet et pourra être captée : c'est ce qui est appelé le "rayonnement d'Hawking". Cependant, ce phénomène reste très faible et ne permet pas de détecter un trou noir de manière sûre. En fait, ce rayonnement "semblait désordonné, sans caractéristique particulière, a expliqué Stephen Hawking avant de dévoiler ses nouveaux calculs, devant les spécialistes mondiaux de la relativité générale et de la gravitation, à Dublin. On pensait qu'à partir du moment où quelque chose tombe dans un trou noir, toute information est perdue". En réalité, a ajouté Stephen Hawking, il semble que les informations sortent bien des trous noirs et que les événements relatifs à leur horizon "n'aient jamais lieu qu'en apparence". _ BBC http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3897989.stm
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Une étude internationale publiée le 16 juillet dans la revue « Science » apporte un éclairage nouveau sur les liens entre les émissions humaines de gaz à effet de serre et les océans. Bonne nouvelle : les océans capturent près de la moitié des émissions humaines de gaz carbonique (CO2). Mauvaise nouvelle : ce CO2 augmente l'acidité de l'eau de mer, ce qui menace probablement la survie à long terme de nombreuses espèces marines qui produisent leurs squelettes à partir de carbonates, comme les mollusques, les coraux, les crustacés et le phytoplancton. «De très nombreux scientifiques se sont longtemps focalisés sur le réchauffement du climat comme seul effet néfaste de l'émission de gaz carbonique par l'activité humaine, mais le récent colloque à l'Unesco a mis en avant les effets néfastes de l'augmentation de l'acidité des océans, explique James Orr, directeur de recherche au laboratoire des sciences du climat et l'environnement à Gif-sur-Yvette. C'était une révélation pour beaucoup de personnes.» Les conclusions de ce rapport sont fortement soutenues par une recherche publiée la semaine dernière dans la revue américaine Science et qui fait le bilan des quantités de gaz carbonique absorbées par les océans. D'après Christopher Sabine, premier auteur de la publication et chercheur de la NOAA (administration américaine chargée de l'étude de l'océan et de l'atmosphère) à Seattle, l'océan serait capable d'absorber chaque année environ un tiers de toutes les émissions humaines de CO2. Depuis le début de l'ère industrielle au XIXe siècle, les eaux marines de la planète ont accumulé environ 118 milliards de tonnes de carbone, produites en grande partie par la combustion de charbon, pétrole et gaz naturel. Cette mesure est le bilan de deux grands programmes océanographiques internationaux WOCE et JGOFS (2) qui ont été lancés dans les années 1990. Après la phase de prélèvements en mer, de longues années ont été nécessaires pour compiler et vérifier la validité des mesures faites lors de 9 618 prélèvements en mer. Par une méthode d'analyse isotopique, les scientifiques sont capables de faire la part entre les apports en CO2 de l'activité humaine et ceux de l'activité naturelle. Ce bilan, qui montre que les océans sont de loin le principal piège à gaz carbonique de la planète n'est pas une surprise en soit, car il confirme les résultats obtenus depuis des années par des simulations numériques réalisées sur ordinateur. Mais il s'agit tout de même de la première confirmation à grande échelle faite avec des mesures sur le terrain. La capture d'aussi grandes quantités de gaz à effet de serre, qui ne participent ainsi pas au réchauffement de la planète, est une aubaine pour le climat de la planète. Mais ce service pourrait être payé au prix fort par de nombreuses espèces animales et végétales vivant dans les mers. En effet, la présence grandissante de CO2 a plusieurs effets sur les écosystèmes marins. Première conséquence, l'augmentation de l'acidité de l'eau de mer, surtout près de la surface, là où les échanges se font entre l'océan et l'atmosphère. Au cours des cent prochaines années, le changement de l'acidité devrait être d'une ampleur trois fois plus importante et cent fois plus rapide que ceux subis entre les périodes glaciaires. Ces eaux plus acides s'accompagneraient d'une baisse de la concentration d'oxygène et de nutriments près de la surface. «Ces changements affecteraient beaucoup d'espèces et changeraient la composition des communautés biologiques dans une proportion et d'une façon qui ne sont pas encore prévisibles et compréhensibles à ce jour», précise le communiqué de l'Unesco. Autre conséquence, l'absorption du CO2 par l'eau de mer diminue fortement les quantités de carbonates dont de très nombreux organismes comme les mollusques, les coraux et certaines espèces de plancton, ont absolument besoin pour construire leurs squelettes ou leurs coquilles. A ce jour, nul ne sait à quel point ces organismes seront capables de s'adapter à des conditions de vie nouvelles. SD http://www.sciencedaily.com/releases/2004/07/040719092807.htm
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Serge Lepeltier maintient son "bonus-malus". Le ministre de l'Ecologie a confirmé jeudi que ce système figurait bien parmi la soixantaine de mesures du Plan Climat qui sera présenté au Parlement à l'automne. "Une concertation nationale et européenne sera entreprise afin d'étudier la mise en place d'un système de Bonus-Malus" destiné "à encourager les acheteurs de véhicules les moins émetteurs et à dissuader l'achat de véhicules à forte consommation énergétique", souligne seulement le Plan Climat, destiné à lutter contre le réchauffement climatique. Le secteur des transports, qui pèse un quart des émissions françaises de gaz à effet de serre, est le principal responsable du dérapage des émissions en France. Les véhicules particuliers pèsent 60% des émissions de CO2 en France, a rappelé jeudi M. Lepeltier. Une concertation avec la Commission européenne et les constructeurs automobiles est en cours sur les modalités d'application de ce système, qui comprendrait l'octroi d'une prime pour l'achat d'un véhicule "propre" et une taxe sur l'achat d'un véhicule "polluant", a expliqué M. Lepeltier."Nous travaillons sur les modalités d'application du bonus-malus pour qu'il n'y ait pas de distorsion de concurrence au niveau européen", a précisé le ministre lors de la présentation du plan Climat à la presse, affirmant que les constructeurs français s'étaient montrés favorables à cette mesure.Insistant sur la volonté du gouvernement de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2010 et de les diviser par quatre d'ici 2050 pour respecter le protocole de Kyoto. M. Lepeltier a présenté par ailleurs les quatre autres mesures phares du plan.La première a pour objectif de multiplier par cinq l'utilisation de biocarburants d'ici 2010 pour atteindre la recommandation européenne de 5,75% d'incorporation dans les carburants.La deuxième, qui concerne l'habitat, prendra la forme d'un crédit d'impôt. "Un particulier qui installera un chauffe-eau solaire sera remboursé de 40% de son achat par l'Etat", a notamment expliqué le ministre.Autres mesures annoncées: la généralisation d'une "étiquette énergie" qui permettra aux Français de connaître la qualité énergétique de ce qu'ils achètent et l'amélioration des systèmes de climatisation pour qu'ils diffusent moins de gaz à effet de serre."C'est un défi énergétique dont la réalisation sera ma priorité", a assuré le ministre à propos du Plan Climat, en affirmant que ses mesures constituaient "une vraie ambition écologique" et "une vraie révolution".Le Plan Climat a pour objectif d'économiser 54 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an à l'horizon 2010. Le gouvernement doit lui consacrer 90 millions d'euros. AP http://fr.news.yahoo.com/040722/5/3z68d.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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La 15e Conférence internationale sur le sida, qui s'est achevée vendredi à Bangkok après six jours de travaux, a permis de fixer les priorités de la lutte contre la pandémie, jusqu'alors relayées au second plan par le combat pour la collecte des fonds, ont estimé des analystes.Le financement, thème récurrent depuis l'apparition de la maladie en 1981, va cependant rester un des sujets clefs de la prochaine conférence, qui se tiendra à Toronto, au Canada, en 2006. Avec plus de 20 millions de décès, 38 millions de séropositifs et des millions d'orphelins du sida, la facture ne pourra que croître. Il y a deux ans, l'Onusida estimait à 10,5 milliards de dollars en 2005 et 15 milliards de dollars en 2007 les besoins financiers des pays en développement. Aujourd'hui, ils sont évalués à 12 et 20 milliards respectivement. Mais l'argent commence enfin à arriver. "Nous avons combattu très dur pour l'argent. Luttons dorénavant aussi fort pour rendre cet argent efficace", déclare le directeur général d'Onusida, Peter Piot. "Il faut maintenant s'assurer que ces ressources sont utilisées de manière efficace", renchérit Helene Gayle, future présidente de la Société internationale du sida (IAS), qui a organisé la Conférence. Le manque de financements nécessaires pour des campagnes de prévention et les traitements de l'épidémie au coût colossal a été martelé pendant toute la semaine. "Une menace exceptionnelle exige des actions exceptionnelles", a déclaré Peter Piot, directeur exécutif de l'Onusida, lors de la cérémonie de clôture. "Il est maintenant de notre responsabilité collective" de faire en sorte que l'argent aille aux gens concernés "si nous voulons éviter le chaos dans dix ans", a-t-il averti. "Avec le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, j'appelle tous les pays donateurs à verser leur part, y compris au Fonds mondial", a-t-il déclaré, avec en arrière-plan une polémique entre les Etats-Unis et l'Europe sur le fait de savoir qui fournit le plus d'argent au seul grand fonds multilatéral de lutte contre le sida. "Une ressource évidente est de convertir la dette publique des pays en développement en actions contre le sida", a suggéré Peter Piot. L'Union européenne a contre-attaqué vendredi après que les Etats-Unis eurent affirmé assumer l'essentiel de la charge des contributions financières à la lutte contre le sida dans le monde. La représentante de la délégation européenne à la 15e IAC, Mme Lieve Fransen, a expliqué que l'Union de 25 pays était derrière 60% des financements du Fonds mondial. Elle a expliqué que l'UE élargie au 1er mai dernier avait collectivement le même poids économique que les Etats-Unis. "Si l'on parle d'une répartition équitable des contributions, il faut prendre ce facteur en considération", a-t-elle ajouté. L'Union européenne a promis 900 millions de dollars au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et la paludisme, contre 547 millions pour les Etats-Unis. Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan avait demandé au début de la Conférence à l'Europe et aux Etats-Unis de porter leur contribution au Fonds mondial à un milliard de dollars par an. Les deux blocs sont donc loin du compte. Il avait aussi appelé les Etats-Unis à consacrer autant d'argent à la lutte contre le sida que contre le terrorisme, ajoutant sa voix aux nombreuses critiques essuyées par ce pays toute la semaine à Bangkok.En haut des priorités, figure le traitement des malades et en particulier la distribution rapide, efficace et équitable des antirétroviraux (ARV) aux pays pauvres. "Ces médicaments ne peuvent pas être pris à l'aveuglette. Il faut recruter et former des médecins, des infirmières, des travailleurs sanitaires. Il faut des cliniques, des laboratoires. Ce n'est pas un médicament qu'on prend pour quelques jours ou deux semaines, c'est un traitement à vie", souligne Joyce Namulondo Kadowe, employée à la Commission sida de l'Ouganda. Il faut également se lancer dans la course contre la montre visant à sauver le continent le plus peuplé du monde, l'Asie, véritable bombe à retardement et en danger de rattraper l'Afrique dévastée, selon les experts. La lutte devra aussi se concentrer sur les femmes, cibles particulièrement vulnérables, rappelle Noeleen Heyzer, directrice générale du Fonds des Nations unies pour les femmes (UNIFEM). "La priorité devrait être donnée aux rapports sexuels entre différentes générations et aux mariages prématurés, qui peuvent et doivent être changés, aux lois de succession (inégales) et à l'assurance d'un financement adapté aux femmes", ajoute-t-elle. Quant au front scientifique, c'est plutôt du côté de la prévention que des traitements qu'une percée peut être espérée dans les années à venir. L'évolution des traitements va en effet "probablement être progressive" plutôt que révolutionnaire, estime Mme Gayle, de l'IAS, avec une amélioration des médicaments existants en vue de rehausser leur efficacité et limiter les effets secondaires. Mais un remède définitif reste toujours illusoire, avertissent les experts. En terme de prévention en revanche, la marge de progression de la recherche d'un vaccin est plus grande. De plus en plus de produits expérimentaux sont testés, grâce à un accroissement des fonds, mais il faudra encore plusieurs années afin d'avoir une indication sur leur efficacité.Quarante-huit millions d'actifs pourraient être décédés des suites du sida d'ici 2010, et 74 millions d'ici 2015, infligeant un coup sévère aux économies nationales, a indiqué dimanche l'Organisation internationale du travail (OIT).Le sida "n'est pas seulement une crise humaine mais également une menace pour le développement durable, mondial et social", a averti le directeur général de l'OIT Juan Somavia, cité dans une analyse publiée lors de la 15e conférence internationale sur le sida, qui s'est ouverte à Bangkok dimanche. "La perte de vies et les effets diminuants de la maladie provoqueront non seulement une réduction de la capacité à assurer la production, l'emploi, à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement mais représenteront de plus un fardeau qui devra être porté par toutes les sociétés, les riches comme les pauvres", ajoute l'analyse, qui couvre cinquante pays. Quarante d'entre eux ont eu une prévalence (nombre de cas rapportés à la population) supérieure à 2% en 2001. Elle se situait entre 1,5% et 2% pour cinq autres pays et les cinq derniers abritaient un million voire plus de personnes contaminées. Trente-cinq pays appartenaient à l'Afrique subsaharienne, huit à l'Amérique Latine et les Caraïbes, cinq à l'Asie et deux étaient des pays développés. A ce jour, quelque 36,5 millions de personnes en âge de travailler (entre 15 et 49 ans) ont le virus du sida, selon le document. D'ici 2005, 28 millions d'actifs auront été tués par la pandémie et deux millions de personnes seront incapables de travailler, contre un demi-million en 1995. D'ici 2010, le bilan des morts pourrait atteindre 48 millions, et 74 millions en 2015 si les efforts en vue d'accélérer la diffusion des antirétroviraux échouaient. Quatre millions d'actifs pourraient de plus être déclarés invalides. La pandémie accentuerait alors la pression sur les actifs encore valides, particulièrement en Afrique, qui abrite les deux tiers des personnes atteintes du sida dans le monde, suivi de l'Asie, qui pourrait bientôt rejoindre le continent noir. Près de cinq millions de personnes en âge de travailler sont actuellement atteintes du sida en Asie, selon l'OIT, qui pointe particulièrement du doigt le Cambodge, la Chine, l'Inde, la Birmanie et la Thaïlande. D'ici 2010, en absence d'un accès accru aux traitements médicaux, près de dix millions d'actifs seront morts des conséquences du sida en Asie depuis 1981, année de l'apparition de l'épidémie. Ce total atteindra 18 millions d'ici 2015, selon l'Organisation. La pandémie, en "réduisant le stock de talents et d'expérience de la population active", est une "menace directe" au but fixé lors du somment du Millénaire de l'ONU en 2000 de réduire de moitié la pauvreté et la faim d'ici 2015, selon Franklyn Lisk, directeur des programmes sida à l'OIT. L'impact du sida sur les économies est déjà visible, souligne l'Organisation. La pandémie a ainsi amputé de 0,2 point la croissance annuelle du produit intérieur brut dans les pays les plus touchés entre 1992 et 2002, soit une perte de 25 milliards de dollars par an. _ OIT http://www.ilo.org/public/french/bureau/inf/pr/2004/35.htm _ AFP http://fr.news.yahoo.com/040716/202/3yvmq.html
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Regarder trop la télévision dans l'enfance et à l'adolescence entraînerait aussi de mauvais effets sur la santé une fois devenu adulte (excès de poids, de cholestérol...), en raison sans doute de mauvaises habitudes, selon une étude néo-zélandaise publiée dans la revue médicale The Lancet, .L'étude est un argument de plus en faveur de l'interdiction des pubs alimentaires visant les enfants, souligne le pédiatre américain David Ludwig (Harvard Medical School, Boston) dans un commentaire dans la revue. "L'exposition des enfants aux publicités alimentaires accroît significativement leur consommation de calories", affirme-t-il. "Des mesures pour limiter la télévision dans l'enfance et interdire les publicités alimentaires à destination des enfants sont justifiées, avant qu'une autre génération ne soit programmée pour devenir obèse", assène-t-il. "Il existe un précédent de restriction de la publicité à destination des enfants : le tabac", rappelle-t-il. On savait que laisser les enfants et les adolescents plantés des heures durant devant la télévision n'est pas bon pour leur santé (obésité, anomalies des graisses sanguines...). La première étude nationale liant obésité infantile et télévision remonte en effet à 1985. Mais les conséquences à long terme de ce comportement et des mauvaises habitudes qui vont avec -manque d'exercice et surtout grignotage de sucreries, sodas, et d'en-cas bien gras- n'avaient guère jusque là été explorées. Pour en savoir plus, Robert Hancox, spécialiste de médecine préventive de l'université de Dunedin (province d'Otago, Nouvelle Zélande) et ses collègues, ont suivi un millier d'enfants de leur région de la naissance (entre 1972 et 1973) jusqu'à l'âge de 26 ans. Résultats : les enfants et adolescents qui regardent la télévision deux heures ou plus chaque jour ont un risque accru d'être trop gros, de fumer (que les parents fument ou non), d'avoir trop de cholestérol pour un jeune adulte, ainsi que des performances cardio-respiratoires médiocres, selon les auteurs. Autant de facteurs de risque de mauvais augure chez ces jeunes adultes, laissant présager des risques à long terme, ajoutent-ils. _ Lancet http://www.thelancet.com/
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Consommer des légumes comme le brocoli et l'épinard aiderait les femmes âgées à conserver une bonne mémoire alors qu'éviter l'obésité autour de la cinquantaine diminue le risque de souffrir de la maladie d'Alzheimer chez les deux sexes, selon de nouvelles études.Ces travaux reflètent de précédentes enquêtes selon lesquelles on peut maintenir son cerveau en bonne santé en suivant les conseils classiques en matière de santé, tels que rester actif et limiter ses taux de cholestérol, de sucre et sa tension.Une nouvelle étude démontre en effet que l'obésité, un fort taux de cholestérol et une hypertension à la cinquantaine augmentent substantiellement le risque de développer plus tard une maladie d'Alzheimer ou une autre forme de démence. Chaque facteur double le risque alors que les participants à l'étude présentant les trois pathologies multiplient par six ce risque par rapport à une personne n'ayant aucun problème, a expliqué la Dr Miia Kivipelto de l'Institut Karolinska de Stockholm.Interrogée par téléphone avant de présenter les résultats de son étude à Philadelphie, lors de la neuvième conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer, Miia Kivipelto a jugé ces résultats encourageants car ils démontrent que des modifications du mode de vie peuvent permettre de réduire les risques de démence.Son étude a été réalisée auprès de 1.449 Finlandais dont l'index de masse corporelle (IMC qui permet de diagnostiquer l'obésité), a été calculé quand ils avaient environ 50 ans. Vingt et un an après, 61 d'entre eux avaient développé une forme de démence, principalement Alzheimer.Selon les résultats de cette étude, le risque de démence, de maladie d'Alzheimer en particulier, double avec une IMC de plus de 30 (ce qui correspond à l'obésité), un cholestérol de plus de 250 ou une lecture de la pression sanguine où l'un des chiffres dépassent les 140. Ces effets ont été constatés pour les deux sexes bien que le facteur obésité était plus fort chez les femmes, a souligné Miia Kivipelto.Pour Deborah Gustafson du Collège médical du Wisconsin, les résultats de cette étude sont logiques. Cette scientifique a constaté que les femmes septuagénaires ayant un surpoids avaient un risque accru d'Alzheimer alors que les travaux de la Dr Kivipelto étendent ces constations aux quinquagénaires.Selon une autre étude, les femmes sexagénaires mangeant plus de légumes verts crucifères et à feuilles vertes que les autres ont fait preuve de plus de vivacité à une batterie de tests mesurant la mémoire, l'habilité verbale et l'attention lorsqu'elles ont atteint leurs 70 ans. Ces légumes sont les brocolis, les choux-fleurs la laitue et l'épinard.Cette étude ne prend pas en compte les hommes mais les effets sont probablement les mêmes, estime Jae Hee Kang, instructrice à l'hôpital Brigham and Women's de Boston, qui en a présenté les conclusions. Ces dernières devront cependant être confirmées par d'autres recherches.Les scientifiques se sont concentrés sur la perte de capacités comme se souvenir d'une liste de mots au bout d'un quart d'heure, donner le plus grand nombre de noms d'animaux en une minute ou réciter une liste de chiffres à l'envers.Menée auprès de 13.388 infirmières participant à une vaste recherche sur la santé, cette étude s'est appuyée sur une comparaison des habitudes alimentaires de ces femmes âgées d'une soixantaine d'années lors de ces dix dernières années et de leurs performances à des séries de tests dix ans plus tard.Si la majorité de ces femmes connaissent une perte de leurs capacités, celles qui consomment régulièrement des légumes crucifères et à feuilles vertes subissent une dégradation moindre que les autres, constate Jae Hee Kang. Pour elle, les effets de ces légumes découlent certainement des antioxydants et de la vitamine B qu'ils contiennent. AP http://fr.news.yahoo.com/040719/5/3z0h9.html
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Des chercheurs américains ont identifié un gène responsable d'une forme primaire du syndrome de la mort subite du nourrisson, qui provoque chaque année le décès de 3.000 bébés aux Etats-Unis, selon une étude à paraître mardi dans le Compte-rendu de l'Académie nationale des sciences (PNAS)."C'est une des premières sous-classification génétique du syndrome de la mort subite du nourrisson", affirme dans cette étude le chef de l'équipe de chercheurs, le Dr Dietrich Stephan, du Translational Genomics Research Institute (TGen) à Phoenix (Arizona, sud-ouest). "Cela va permettre de donner aux parents des réponses aux morts subites du nourrisson, en reconnaissant une prédisposition et en permettant de sauver un certain nombre de ces bébés", ajoute-t-il. La mort subite du nourrisson est un terme utilisé pour parler des bébés qui meurent soudainement de manière inexpliquée avant leur premier anniversaire. Les chercheurs ont identifié une nouvelle forme qu'ils ont appelé "la mort subite du nourrisson avec dysgénésie des testicules" (SIDDT, acronyme en anglais). Les scientifiques ont examiné les cas de victimes de SIDDT dans une petite communauté rurale de Pennsylvanie (est). Sur deux générations, neuf familles de cette communauté ont perdu 21 enfants victimes de ce syndrome. Tous les enfants victimes de SIDDT sont morts avant l'âge de 12 mois d'un brutal arrêt cardiaque et respiratoire. Bien que nombre d'entre eux aient subi des examens dans des grands centres médicaux, aucune anomalie n'avait été trouvée.Les garçons victimes de SIDDT couraient le risque d'avoir des testicules sous-développés. Les filles apparaissaient normales et avaient des hormones femelles normales dans leur sang et leur urine. Malgré ces différences, ces bébés, garçons et filles, sont morts soudainement au même âge. Les chercheurs ont analysé l'ADN de quatre de ces enfants avec celui de leurs parents, leurs frères et soeurs et les membres de leur famille élargie. Ils ont localisé l'endroit des troubles dans une région sur le chromosome 6. Selon eux, un gène appelé TSPYL qui est exprimé à la fois dans le tronc cérébral et les testicules, pourrait être responsable de la mort subite de ces enfants. Le séquençage ADN de ce gène chez les quatre enfants a montré une grave altération. Tous les enfants affectés avaient deux copies anormales de ce gène TSPYL et tous leurs parents étaient porteurs de cette altération. Bien que plusieurs autres gènes soient connus pour être associés à la mort subite du nourrisson, il s'agit du premier gène identifié qui entraîne une forme primaire de ce syndrome. PNAS http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/3907733.stm
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Les enfants victimes d'hypercholestérolémie enregistrent une forte réduction de leur taux de "mauvais" cholestérol grâce un traitement à base de statine, sans que des effets indésirables soient constatés, selon une étude américaine.Les chercheurs dirigés par Albert Wiegman, de l'Université d'Amsterdam, ont également constaté une réduction significative de l'épaisseur de la paroi de l'artère carotide grâce à l'administration de ce médicament, d'après cette étude publiée dans le Journal of American Medical Association. Les scientifiques n'ont pas constaté d'effets indésirables dus à ce traitement sur la croissance, la maturation sexuelle, les taux d'hormones, ou sur le foie et le tissu musculaire. Les chercheurs ont administré pendant deux ans de la pravastatine, qui réduit le cholestérol en bloquant l'enzyme dans le foie qui est responsable de sa fabrication, à des enfants atteints d'hypercholestérolémie. L'étude a porté sur 214 enfants, âgés entre 8 et 18 ans, recrutés entre décembre 1997 et octobre 1999 et suivis ensuite pendant deux ans. 106 ont reçu un traitement de 20 à 40 milligrammes de pravastatine par jour et 108 ont reçu un placebo. Les enfants qui ont reçu de la pravastatine ont vu en moyenne une réduction de 24,1% de leur taux de "mauvais" cholestérol, alors que ceux qui ont reçu le placebo ont enregistré une augmentation moyenne de 0,3%. _ JAMA http://jama.ama-assn.org/cgi/content/short/292/3/331
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Le président Jacques Chirac a affirmé sa volonté de promouvoir la recherche qui est, selon lui, "la clé du combat contre le cancer", en visitant jeudi matin à Orsay (Essonne) le centre de protonthérapie de l'Institut Curie, en pointe dans les traitements.A cette occasion, les ministres de la Santé Philippe Douste-Blazy et de la Recherche François d'Aubert ont annoncé la liste des 32 projets, dotés de 18 millions d'euros sur trois ans, qui seront développés en 2004 dans les sept canceropôles créés dans le cadre du plan cancer. "La recherche est la clé du combat contre le cancer", a affirmé Jacques Chirac lors d'une réunion de travail avec une vingtaine de médecins et chercheurs, spécialistes du cancer. Le cancérologue David Khayat, président du tout nouveau Institut national du cancer (INCa), et son directeur scientifique le Pr Dominique Maraninchi, directeur de l'institut Paoli-Calmettes de Marseille, ont notamment participé à cette table ronde. Le chef de l'Etat a fait de la lutte contre le cancer, qui tue 150.000 personnes par an, l'un des trois grands chantiers de son quinquennat. Il a lancé en mars 2003 le plan cancer doté de 500 millions d'euros sur cinq ans pour réduire la mortalité de 20% d'ici à 2007. Il a rappelé que la France avait "une tradition d'excellence, des atouts considérables. Mais nous devons les renforcer et les valoriser pour nous placer au premier rang mondial", a-t-il dit alors que la France a été distancée par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou le Japon en matière de recherche sur cette maladie. Cette visite de M. Chirac à Orsay apparaît comme une volonté de manifester la priorité accordée par le gouvernement à la recherche après la fronde sans précédent au début de l'année des chercheurs qui protestaient contre le gel des crédits et la forte baisse des postes offerts en 2004. Ce déplacement rappelle aussi, après celui effectué en février au Centre Paoli-Calmette à Marseille, son engagement à assurer le suivi du plan cancer dont il a rappelé que les priorités étaient, outre la recherche, la prévention et la prise en compte des attentes du malade. "Je suis heureux de voir le plan cancer avancer selon le calendrier prévu. Nous avons franchi des étapes en matière de prévention grâce à la politique de hausse du prix du tabac et la généralisation du dépistage du cancer du sein", a-t-il déclaré. "Nous allons dans les semaines qui viennent mettre en place la consultation d'annonce pour tous les malades", a-t-il ajouté en précisant qu'il ferait le point sur cette question à l'automne lors des Etats généraux des malades organisés par la Ligue contre le cancer. Avant la table-ronde, M. Chirac avait visité pendant trois-quarts d'heure le centre de protonthérapie qui traite depuis 1991 des patients, adultes et enfants venant de France et d'Europe, grâce à un accélérateur de protons, technique très innovante permettant une irradiation au millimètre près. Ce synchrocyclotron a été utilisé pendant trente ans à des fins de recherche fondamentale, puis modifié en 1991 en vue d'une utilisation médicale. Depuis, le centre d'Orsay a traité plus de 3.000 patients. Troisième au monde en nombre de malades, il traite chaque année 250 patients pour les tumeurs ophtalmologiques et 100 pour des tumeurs intercrâniennes. _ AFP http://fr.news.yahoo.com/040722/202/3z61a.html
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En matière de souvenirs, l'encéphale a ses préférences. Entre nos qualités et nos défauts, différentes régions du cerveau sont activées.C'est bien connu, les serviettes et les torchons ne se mélangent pas. L'adage est tellement vrai que le cerveau semble se l'appliquer à lui-même. Quand notre mémoire est sollicitée, l'encéphale ne range pas dans les mêmes " tiroirs " nos qualités et nos défauts. Les souvenirs, selon qu'ils nous paraissent positifs ou négatifs, n'empruntent pas les mêmes chemins neuronaux. C'est ce qu'ont conclu des chercheurs canadiens et Philippe Fossati, du laboratoire vulnérabilité, adaptation et psychopathologie (CNRS, universités Paris-VI et VII), dont les résultats sont publiés dans la revue NeuroImage de juillet 2004.Pour cela, les scientifiques se sont livrés à deux batteries d'expériences sur dix patients en bonne santé. Durant l'exercice, les chercheurs avaient l'éil sur l'activité cérébrale de leurs cobayes grâce aux techniques d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF). Quand une zone du cerveau est activée, elle " s'allume ". Rouge pour les traits de personnalité positifs, bleu pour les négatifs.En 2000, il a d'abord été demandé aux personnes interrogées de classer en " qualité " ou en "défaut " une série de mots décrivant un trait de personnalité : honnête, généreux, avare, stupide, etc., puis d'évaluer si ces qualificatifs pouvaient s'appliquer à eux-mêmes. Verdict, dans un premier article publié en 2003 dans l'American journal of psychiatry : quand il s'agit de notre personne, des structures spécifiques du cerveau sont activées, en l'occurrence les parties antérieures et internes.La deuxième étape de l'expérience faisait appel à la mémoire des patients. Ils devaient, cette fois-ci, se remémorer les mots censés définir leur personnalité. Révélation de l'IRMF : les qualificatifs qui nous montrent sous un beau jour filent vers les régions antérieures et internes du cerveau (cortex préfrontal), tandis que les traits de personnalité négatifs activent les structures antérieures et latérales du cerveau (cortex préfrontal dorsolatéral), ainsi que des structures plus antérieures (cortex pariétal, occipital et cervelet).Chaque individu possède donc une carte d'identité émotionnelle inscrite dans certaines régions cérébrales. Loin d'être immuables, ces zones intègrent les expériences émotionnelles dans l'histoire personnelle de l'individu. Les dépressifs, par exemple, se seraient spécialisés dans le traitement des émotions négatives. IRMF à l'appui, ces mécanismes deviennent moins obscurs.Néanmoins, le fonctionnement de la mémoire est loin d'être connu. " Au niveau cellulaire, on ne sait pas très bien comment l'information est acquise, ni comment elle est stockée ", explique Jean-Pierre Ternaux, directeur de l'unité de neurocybernétique cellulaire (CNRS). L'étude de la mémoire a un bel avenir devant elle. _ Neuroimage http://www.sciencedirect.com/science
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Une étude menée sur près de 2.800 adultes et enfants britanniques confirme que les patients sont susceptibles d'avoir des tendances suicidaires lorsqu'ils sont au début d'un traitement par antidépresseurs.L'étude, qui a porté sur quatre médicaments, a découvert que les pensées suicidaires ou les tentatives de suicide sont quatre fois plus susceptibles de se produire dans les dix premiers jours du traitement qu'après trois mois. Les suicides sont presque 40 fois plus répandus au début du traitement, bien que "seulement" 17 aient été recensés dans l'étude, tous chez des patients de plus de 19 ans.Mais il est peu probable que l'étude tranche le débat sur le fait de savoir si ce sont les médicaments eux-mêmes qui sont responsables de l'augmentation du risque de suicide. Menée par les Dr Herschel et Susan Jick et James Kaye, de l'université de Boston, elle est publiée dans le "Journal of the American Medical Association" daté de mercredi.Les sceptiques affirment que de nouveaux traitements comme le Paxil et le Prozac, qui augmentent l'activité dans le cerveau de la sérotonine, un régulateur de l'humeur, sont particulièrement risqués pour les enfants.Certains proches de personnes qui se sont suicidées mettent en cause les antidépresseurs. Les autorités britanniques de la santé estiment que la plupart des traitements affectant la sérotonine ne conviennent pas aux enfants.Aux Etats-Unis, les autorités de contrôle pharmaceutique et alimentaire (FDA) ont demandé en début d'année aux fabricants de dix antidépresseurs d'ajouter ou de renforcer les mises en garde liées au risque de suicide sur l'étiquetage. AP http://fr.news.yahoo.com/040721/5/3z4do.html
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