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Edito
Mettre fin au terrorisme : Une entreprise Prométhéenne
Les attentats épouvantables qui viennent de frapper Madrid ont fait plus de 200 morts et 1500 blessés. Il s'agit de l'attaque terroriste la plus meurtrière qu'ait connue l'Espagne depuis la guerre civile et, au niveau européen, du deuxième attentat le plus sanglant depuis la 2e guerre mondiale, juste après l'explosion du Boeing 747 de la Pan Am, le 21-12-1988, au-dessus de Lockerbie, en Ecosse, qui avait fait 270 morts. La réaction civique et démocratique du peuple espagnol a été à la mesure de l'horreur des attentats puisqu'on estime que huit millions d'espagnols sont descendus dans la rue vendredi dernier, le plus grand rassemblement populaire qu'ait connu l'Espagne moderne, pour dire non au terrorisme mais aussi pour réaffirmer son indéfectible attachement aux valeurs démocratiques. Ce bilan effroyable a mis toute l'Espagne, mais aussi tout notre continent, en état de choc et nous oblige à une profonde réflexion politique, sociale et morale pour tenter de comprendre cette mutation du terrorisme et plus généralement des formes de violence et d'actions idéologiques, qui ont à présent pour objectif de détruire par tous les moyens nos sociétés démocratiques. Au-delà de la légitime émotion, de la colère et de l'écoeurement que suscitent de tels actes ignobles, nous devons essayer d'en comprendre la signification profonde, pour mieux combattre leurs auteurs bien sûr, mais aussi pour s'attaquer aux sources idéologiques, spirituelles et morales du mal et tenter d'en extirper les racines. L'un des traits radicaux qui caractérise ce nouveau terrorisme de masse, né avec l'apocalypse du 11 septembre 2001, est qu'il ne s'agit plus d'un terrorisme de combat ou de revendication de type national ou politique, comme ont pu l'être dans les années 70 et 80, le terrorisme de l'ETA en Espagne, avant la mort de Franco, de l'IRA, en Grande Bretagne, de la bande à Baader, en Allemagne, des brigades rouges, en Italie, ou d'Action directe en France. Cette forme de terrorisme obéissait à une rationalité politique et idéologique dans ses objectifs et ses méthodes. Il s'agissait de combattre des ennemis clairement identifiés, dans certains cas, l'Etat et ses institutions, police armée, justice, dans d'autres cas de grandes sociétés multinationales, symboles d'un capitalisme détesté. Mais, depuis le 11 septembre 2001, le terrorisme a changé de nature pour devenir une entreprise de négation et de rejet total de notre civilisation et de ses valeurs démocratiques. Il ne s'agit plus de commettre des actes terroristes pour atteindre un but politique défini mais d'exprimer une haine et un rejet absolus de nos sociétés démocratiques. Cette nouvelle forme de terrorisme revêt une dimension nihiliste puissante, comme l'a fort bien montré Glucksman dans son essai "Dostoïevski à Manhattan". Ce terrorisme comporte également une dimension sacrificielle nouvelle. Il s'agit d'une part, de tuer l'autre et de le nier simplement pour ce qu'il est, un citoyen qui adhère à notre système de valeurs démocratiques. Mais il s'agit aussi pour ces nouveaux terroristes de montrer au monde que leur rejet et leur haine de nos démocraties sont si grands et si définitifs qu'ils préfèrent mourir, en tuant un maximum d'innocents, plutôt que de continuer à vivre dans un monde qui leur est devenu totalement étranger. Ce nouveau terrorisme manifeste par ses cibles et ses actions une mutation de nature radicale : il ne s'agit plus de combattre l'Etat ou de transformer la société, mais bien d'entraîner la société dans un chaos à la fois destructeur, purificateur et rédempteur. Le message idéologique sous-jacent est en fait assez simple : puisque nous ne pourrons jamais arriver à nos fins par la voie démocratique, en gagnant les coeurs et les consciences, nous préférons mourir en détruisant cette société qui refuse de se plier à nos buts et protège -suprême sacrilège- la pluralité des idées, des croyances et des opinions. Mais si un tel terrorisme d'annihilation massive est devenu possible c'est aussi parce que sont réunies des conditions économiques, technologiques et sociales qui permettent son déchaînement. Le coût économique des attentats du 11 septembre 2001 pour la ville de New York se situe entre 83 et 95 milliards de dollars selon les autorités américaines. Or, selon les services de renseignements américains, la préparation des attentats du 11 septembre 2001 aurait coûté au plus 300 000 dollars à Al Qaida. Cela signifie que le coût économique global de l'attaque contre le World Trade Center est 250 000 fois supérieur à la "mise" investie par les terroristes. Sur le plan des pertes humaines un calcul macabre, mais éclairant, montre que chaque victime n'a coûté que 100 dollars aux terroristes. Ce rapport coût-dommages fait entrer le terrorisme dans une dimension nouvelle et en fait une menace à la fois bien plus dangereuse et bien plus probable. Désormais une poignée d'hommes décidés et bien organisés, disposant de quelques centaines de milliers de dollars peut, sans avoir recours à une technologie très sophistiquée, infliger à n'importe quel Etat de la planète des dommages humains et matériels absolument considérables (en terme de rapport coût-efficacité) contre lesquels il est très difficile de se protéger, quels que soient les moyens mis en oeuvre. C'est ainsi que des études américaines très sérieuses ont montré qu'une attaque bactériologique au charbon contre une grande ville américaine pourrait faire des centaines de milliers de morts et serait très difficile à contrecarrer. Une attaque nucléaire, à l'aide d'une bombe "sale" composée d'éléments hautement radioactifs, pourrait également s'avérer très meurtrière dans une grande ville. Même si nous devons évidemment utiliser toutes les ressources de la technologie pour identifier, traquer et combattre ces nouveaux terroristes, il serait illusoire de croire que nous parviendrions à extirper le terrorisme par une répression massive, fut-elle high tech. Pour s'attaquer aux racines du mal, il faut comprendre que ce nouveau terrorisme tire sa force de plusieurs facteurs fondamentaux : rejet du principe de séparation du politique et du religieux, du principe de pluralité des opinions, du principe de liberté de conscience, mais aussi du principe de primauté absolue de l'individu, issu de la philosophie des Lumières, et principe fondateur du libéralisme politique qui caractérise l'ensemble de nos sociétés démocratiques occidentales. Un autre de ces facteurs est constitué par la cruelle absence de dimension métaphysique et spirituelle dans les projets de société de nos états modernes. Avec la sécularisation de nos sociétés, et la fin des grandes idéologies messianiques, nous sommes entrés dans l'ère de la rationalité et de la technique triomphante, omnipotente et arrogante, comme l'a magistralement montré le grand philosophe allemand Habermas. Il est en outre certain que les inégalités économiques insupportables et durables entre nos pays riches, où l'obésité est en passe de devenir la première cause de mortalité, et les trois autres quarts de la planète, qui vivent dans des conditions misérables et indignes, ne peuvent qu'engendrer un profond sentiment d'humiliation et d'injustice et, in fine, un rejet violent et global de nos sociétés démocratiques et de leurs valeurs. Enfin n'est-il pas paradoxal que, dans ce monde dominé par la mondialisation et la dématérialisation économiques et l'information instantanée et globale, des centaines de millions d'hommes demeurent encore enfermés dans leur seul univers culturel et religieux d'origine et n'aient pas librement et facilement accès à la culture universelle et à la pluralité des idées et des opinions ? Comment s'étonner, dès lors, que ces hommes, habilement manipulés, puissent facilement être entraînés dans l'obscurantisme et le fanatisme religieux ou idéologique le plus radical. Il faut donc agir simultanément, avec une volonté politique sans faille et des moyens économiques, financiers et technologiques considérables sur l'ensemble de ces facteurs si nous voulons un jour, non pas seulement mettre fin au terrorisme, mais le contrôler et le transformer en le canalisant vers des formes d'expression démocratiques nouvelles et créatrices, qui ne passent plus par la mort et la destruction massive. L'entreprise est prométhéenne, et dépasse largement la durée de nos propres existences. Elle suppose notamment l'émergence d'une véritable gouvernance mondiale, détentrice d'une nouvelle forme de légitimité politique, ce qui constitue en soi un défi historique sans précédent pour l'humanité. Mais nous devons relever ces défis pour que les générations futures puissent vivre dans un monde où les conflits d'opinions et d'intérêts subsisteront mais ne se traduiront plus par une violence destructrice insupportable et pourront être régulées par de nouvelles instances démocratiques qui restent à inventer. Si nous échouons dans cette entreprise alors attendons-nous à voir demain, dans un an ou dans dix ans, le monde régulièrement secoué par, des attaques terroristes utilisant des moyens chimiques, biologiques ou nucléaires et entraînant des centaines de milliers, ou des millions de morts. Nous devons bien sûr combattre impitoyablement et méthodiquement ces nouveaux terroristes de masse pour les empêcher de nuire et de répandre la mort et la destruction, mais nous devons aussi et surtout, et cela sera bien plus difficile, long et complexe, modifier les conditions économiques, sociales, culturelles et politiques qui alimentent à la source cette nouvelle et monstrueuse forme de terrorisme de masse. C'est à ce prix et à ce prix seulement, que notre civilisation, articulée sur une "mondialité" et une solidarité planétaires qui sont à construire, pourra faire durablement reculer cette nouvelle barbarie. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Selon les dernières données publiées par l'Autorité de régulation des télécommunications, le boom de l'ADSL se confirme, grâce au dégroupage, tandis que la téléphonie mobile dépasse pour la première la téléphonie fixe en terme de chiffre d'affaires. Au troisième trimestre 2003, les revenus du secteur de la téléphonie mobile ont atteint 3,4 milliards d'euros, dépassant pour la première fois ceux de la téléphonie fixe, à 3,3 milliards d'euros. C'est la principale conclusion de l'Autorité de régulation des télécoms (ART), qui a publié le 15 mars son "Observatoire du marché des services de télécommunications en France". L'ensemble de ce marché a progressé de 5,4% en un an, pour atteindre 8,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les secteurs de l'internet et de la téléphonie représentent plus de 80% de cette somme (7,087 milliards d'euros). Si les recettes générées par la téléphonie fixe ont enregistré un recul de 4,1%, les marchés du mobile et de l'internet continuent de progresser, chacun à un rythme de 13,3%. «Avec 275 millions d'euros et plus de 2 milliards de SMS échangés au cours du troisième trimestre 2003, le transport de données apporte une contribution de plus en plus significative à la croissance du secteur des mobiles (8%)», note l'ART. «Le parc de mobiles dépasse, à la fin du troisième trimestre 2003, le cap des 40 millions, ce qui représente un taux de pénétration de 66,5%», poursuit-elle. Le haut débit, moteur de croissance de l'internet. Le total des revenus dégagés par l'internet atteint 326 millions d'euros. Le haut débit génère 52% de ces recettes, contre seulement 31% il y a un an. «Plus qu'auparavant, il est le moteur de la croissance de l'internet», souligne l'ART. Le régulateur a recensé au 30 septembre 2003, plus de 2,7 millions d'abonnés haut débit, sur un total de 10 millions d'abonnés à l'internet. Cela correspond à une progression annuelle de 168%, soit plus 1,7 million de nouveaux clients en un an. Les abonnements par ADSL, dont le nombre a presque triplé en un an, représentent plus de 84% des accès à haut débit, le reste se partageant entre le câble et d'autres solutions alternatives. ART : http://www.art-telecom.fr/observatoire/stat/3-2003/obm-t32003.pdf
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Un nouvel équipement flottant de récupération de énergie des vagues, conçu a Edimbourg, est destine a aider l'Ecosse a atteindre ses objectifs ambitieux quant au développement d'une "énergie verte". Le gouvernement écossais souhaite que 40% de sa production électrique provienne des énergies renouvelables d'ici a 2020. Le convertisseur énergie appelé " Pelamis ", produit par la société " Ocean Power Delivery " est une structure semi émergée, composée de quatre cylindres reliés par des articulations. Le " Pelamis " est positionné dans la direction de propagation de la vague. Dans chaque articulation se trouve un module de conversion énergie. En effet, le mouvement des vagues agit dans chaque articulation sur un vérin hydraulique qui envoie du fluide haute pression vers un moteur hydraulique qui actionne un générateur électricité (i.e. une turbine). énergie produite est envoyée, par intermédiaire d'un cordon ombilical, dans les fonds marins. Un convertisseur " Pelamis " génère 750 kW ce qui représente la consommation de 500 foyers et un parc machine d'une surface de 1 km2 devrait délivrer assez énergie pour 20.000 foyers. Le Ministre de l'Industrie Ecossais, Jim Wallace, a déclaré que l'utilisation de ce type énergie était une étape obligée et il ajoute " nous avons du vent, nous avons des mers, et je crois que cela veut dire que bien que notre objectif de 40% d'ici a 2020 soit ambitieux, nous pouvons l'atteindre " Le prototype doit être testé a Orkney plus tard dans année. Certaines entreprises ont montre un vif intérêt pour l'exploitation commerciale de cette innovation. BE Royaume-Uni 43 : http://www.adit.fr
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La Nasa vient d'annoncer la découverte de Sedna qui serait le corps le plus éloigné du système solaire. C'est un monde de glace situé à 12,9 milliards de kilomètres de la Terre. Baptisée d'après une déesse inuit, Sedna mesure entre 1.290 et 1.770 kilomètres de diamètre, soit les trois quarts de la taille de Pluton, la planète la plus petite et la plus lointaine du système solaire. Découvert en novembre, l'objet se trouve trois fois plus loin du Soleil que Pluton. C'est la première fois que les astronomes détectent un corps aussi gros tournant autour du Soleil depuis la découverte en 1930 de Pluton, neuvième planète du système solaire. Sedna est plus grande que Quaoar, un corps céleste de 1.300 kilomètres de diamètre découvert en 2002. Les chercheurs de la NASA estiment qu'il ne fait jamais moins froid que -200 degrés sur le planétoïde, ce qui en fait le corps céleste connu le plus glacial du système solaire. Sedna suit une orbite elliptique autour du Soleil, une boucle qu'elle met 10.500 ans à accomplir. Elle s'éloigne au maximum de 135 milliards de kilomètres du Soleil, soit 900 fois la distance Terre-Soleil. Et elle est plus rouge que tous les autres objets connus du système solaire à l'exception de Mars. Mike Brown, astronome à l'Institut de technologie de Californie, Chad Trujillo, de l'Observatoire Gemini à Hawaï, et David Rabowitz de l'université de Yale, ont découvert Sedna le 14 novembre en utilisant un télescope de l'Observatoire Palomar, en Californie. NASA : http://www.nasa.gov/vision/universe/solarsystem/planet_like_body.html
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Le Centre national d'études spatiales (CNES) s'apprête à expédier au-dessus de nos têtes les premiers exemplaires d'une nouvelle génération de satellites miniatures, conçus pour offrir aux scientifiques un billet pour l'espace à un tarif très attractif. Dès le 29 juin, le premier de cordée de cette filière baptisée Myriade, Demeter, doit s'envoler de Baïkonour (Kazakhstan) au sommet d'un ancien missile balistique SS-18 reconverti dans le civil, afin d'étudier les perturbations électromagnétiques générées par les tremblements de terre. Quatre mois plus tard, le numéro 2 de la série devrait décoller de Kourou (Guyane) en compagnie du satellite d'observation militaire Hélios-2, qui lui a offert un strapontin à bord d'une fusée Ariane 5. Parasol, c'est son nom, viendra s'accrocher à un "train" orbital inédit composé de trois autres engins chargés d'étudier la composition et la mécanique des nuages. Avec cette nouvelle série, le CNES tourne le dos à une certaine conception de l'activité spatiale. Finies les monstrueux camions orbitaux comme Envisat et ses 8 tonnes. Oubliées les missions hors de prix à la gestation semée d'embûches telles que Rosetta, lancée il y a deux semaines au bout de vingt ans de travail pour la bagatelle d'un milliard d'euros. "Ces missions ne seraient plus possibles aujourd'hui", constate la responsable de la filière au CNES, Marie-Anne Clair. "Avec Myriade, nous proposons un accès à l'espace plus rapide, environ trois ans entre le début du projet et le lancement, et moins coûteux, de 25 à 30 millions d'euros". Petit dé de 60 cm de côté pour une masse de 120 kg, l'engin Myriade est petit et léger, deux conditions indispensables pour lui permettre de s'inviter à bord des gros lanceurs modernes en tant que passager auxiliaire, pour un prix très abordable. Même miniature, l'engin n'en est pas moins un véhicule spatial à part entière, doté des mêmes systèmes que ses grands frères. Sur ce cube de série seront arrimées les charges utiles propres à chaque mission. "Un peu comme sur une voiture", explique Christian Cazaux, chargé de l'intégration au CNES. "La carrosserie et le moteur sont les mêmes sur chaque modèle. D'où un évident gain de prix. Seules les options changent". Une philosophie proche du fameux "faster, better, cheaper" ("plus vite, meilleur, moins cher") développé en son temps par la NASA américaine avant d'être définitivement abandonné après le fiasco des sondes martiennes Polar Lander et Climate Orbiter à la fin de l'année 1999. Mais attention", prévient toutefois Marie-Anne Clair, "nous avons adapté ce principe en multipliant les vérifications. Tout est une question de gestion des risques. Nous ne sommes pas au niveau de redondance d'un satellite Spot mais nous proposons un véhicule bon marché qui reste utilisable avec sécurité". Née à sa demande, la filière Myriade, sans équivalent dans le monde, vise d'abord la communauté scientifique. "Pour 30 millions d'euros, elle rend possible des missions exploratoires sans garantie absolue de succès", souligne Mme Clair. A Demeter et Parasol devraient ainsi succéder deux autres missions scientifiques, Microscope et Picard. Pour le reste, si leur taille leur interdit le marché juteux des télécommunications, Myriade espère séduire d'autres pays. Mandatés par le CNES, les industriels Alcatel Space et Astrium ont déjà commencé à prospecter d'éventuels clients à l'exportation. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040315/202/3p5rl.html
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C'est une tranche de vie stellaire que le nouveau télescope infrarouge de la Nasa, baptisé "Spitzer", vient de révéler : une séquence qui montre la mort d'astres massifs suivie d'une vague de naissance. Les observations du satellite confortent une idée déjà très répandue chez les astronomes : l'onde de choc, émise lors de l'explosion de vieilles étoiles, déclencherait la formation de générations naissantes. Ainsi la matière éparpillée provenant d'étoiles en fin de vie, se trouve recyclée au sein d'astres en cours de formation...La scène se passe dans un coin du "Grand Nuage de Magellan", une galaxie, satellite de la nôtre, située à 163 000 années-lumière de la Voie Lactée. Au sein d'un nuage de gaz et de poussière, vivent près d'un millier d'étoiles, âgées entre deux et dix millions d'années. Certaines sont à l'aube de leur vie, d'autres, la très grande majorité, sont à l'image de notre Soleil, en train de brûler leur réserve d'hydrogène. D'autres encore sont au crépuscule de leur existence : elles ont déjà fabriqué en leur sein des éléments chimiques comme le carbone et le fer... L'ensemble de ces astres, au rythme des évènements de leur vie, perturbent la quiétude de la nébuleuse : la lumière des plus jeunes chauffe les grains au point de les rendre brillants, tandis que, régulièrement, les étoiles les plus massives, celles qui sont en fin de vie, secouent le gaz. En effet, lors de leur explosion en supernova, ces étoiles expulsent leurs enveloppes superficielles. Cette coquille éjectée crée des ondes de choc qui se propagent à travers la nébuleuse. Résultat : à certains endroits, un petit fragment de gaz peut s'isoler et s'effondrer. Ainsi devenu plus dense que les régions environnantes, il peut évoluer pour former une future étoile. Les observations du satellite Spitzer indiquent fortement que les deux évènements - mort et naissance stellaires - sont liés. En outre, les nouvelles étoiles naissent dans un gaz enrichi en éléments chimiques issus de l'explosion de leurs aînées. Il semblerait que notre soleil a aussi bénéficié d'un tel environnement. C'est la première fois que les astronomes peuvent ainsi percevoir les détails d'une nébuleuse. En effet, observé dans la lumière visible, ces nuages ressemblent à des cocons opaques. Le télescope Spitzer, lancé en août dernier, est sensible à l'infrarouge. D'où sa capacité à percer le halo de poussière et surprendre cette scène inédite. TF1 : http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,1891038,00.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des millions de personnes souffrent ou meurent dans le monde à cause de troubles du rythme cardiaque qu'une nouvelle technique d'imagerie pourrait permettre de mieux diagnostiquer et de traiter, selon les auteurs d'une étude publiée par la revue Nature Medicine.Plus de sept millions de personnes meurent chaque année d'arythmies cardiaques (ndlr: de causes diverses dont l'infarctus), et davantage en souffrent, estiment Yoram Rudy et ses collègues (Case Western Reserve University, Cleveland). Le diagnostic habituel, effectué grâce à un électrocardiogramme (ECG), donne des indications sur l'activité électrique du coeur à partir de capteurs situés à la surface du corps. Mais l'ECG manque de précision, selon les chercheurs. Pour évaluer plus finement les troubles du rythme cardiaque et leur siège dans le coeur lui-même, les chercheurs ont couplé les données de l'électrocardiogramme avec des images de la surface du coeur obtenues par scanner. Après avoir testé sur des chiens cette technique d'imagerie électrocardiographique (ECGI), ils ont effectué plusieurs essais sur l'homme présentés dans Nature Medicine. Les patients portaient une veste munie de 224 capteurs lors de l'électrocardiogramme. Les données ainsi recueillies sur l'activité électrique du coeur captée à la surface du torse ont ensuite été couplées, grâce à un ensemble de programmes informatiques, aux informations en trois dimensions sur le coeur fournies par les images scanner. Ce type d'imagerie non-invasive, c'est-à-dire ne nécessitant ni acte chirurgical ni introduction d'un dispositif médical dans le corps, a permis d'observer l'activité d'un coeur normal et de voir comment les troubles du rythme affectent les différentes parties du muscle cardiaque. L'ECGI permettrait notamment, selon les auteurs de l'étude, d'observer l'activité du coeur de personnes génétiquement prédisposées à souffrir d'arythmies cardiaques, ou de déterminer plus précisément la région du coeur où une intervention (chirurgie, injection de médicament..) doit être pratiquée, voire d'évaluer l'efficacité d'une thérapie. Nature Medicine : http://www.nature.com/nm/
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De nombreuses études ont mis en lumière les bénéfices du café sur la diminution du risque de diabète de type 2. Un nouveau travail finlandais confirme cette relation. Mais pour le moment, les scientifiques peinent à trouver une explication à ce phénomène. Le café contient-il des substances particulières qui permettraient de lutter contre le diabète ? Les amateurs de caféine adoptent-ils un style de vie prompt à repousser la maladie ? Si les questions restent nombreuses, il n'en reste pas moins qu'en deux mois, c'est la deuxième étude qui attribue au café des vertus jusqu'alors insoupçonnées... D'après le travail finlandais, la réduction du risque serait en fait proportionnelle au niveau de consommation. Ainsi avec 3 à 4 tasses de café chaque jour, le risque de diabète serait-il abaissé de 30% pour les femmes. Pour les accros au café, c'est-à-dire 10 tasses quotidiennes, la probabilité de devenir diabétique diminuerait de... 80% ! Chez les hommes, les bénéfices sont moins nets : moins 27% pour trois tasses et 55% pour 10 tasses. Une explication peut-être... Les adeptes du café seraient moins friands de boissons diabétogènes, comme les sodas ou la bière par exemple. Quoi qu'il en soit, les chercheurs finlandais n'ont trouvé aucune explication. Tout comme leurs collègues suédois qui, un mois plus tôt, étaient parvenus aux mêmes conclusions. JAMA : http://jama.ama-assn.org/cgi/content/abstract/291/10/1213
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Une étude portant sur 7300 suédoises anorexiques, entre 1965 et 1998 montre que ces femmes ont vu leurs risques de cancer du sein diminuer de 53% (23% pour les femmes anorexiques n'ayant pas eu d'enfants et 76% pour celles ayant eu des enfants. Cette étude confirme qu'une restriction calorique importante et durable diminue très sensiblement le risque de cancer du sein. JAMA : http://jama.ama-assn.org/cgi/content/abstract/291/10/1226
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La varicelle est une infection virale très contagieuse et fréquente: en France, chaque année, 600.000 à 700.000 personnes sont contaminées. Si elle est généralement bénigne, elle peut se compliquer dans 3 à 5% des cas, et être suffisamment grave pour entraîner des hospitalisations et parfois des décès. Pour améliorer la situation, la sortie en France de Varivaxo, un vaccin utilisé aux Etats-Unis depuis 1995, est prévue pour le mois de mai, date à laquelle il sera disponible dans les pharmacies. Cette information a été dévoilée à l'occasion du salon de la médecine, le MEDEC, qui se tient à Paris au Palais des Congrès jusqu'à vendredi. Les complications de la varicelle sont infectieuses. Les germes en cause sont le staphylocoque et le streptocoque, ces deux bactéries étant responsables d'infections de la peau, de septicémies, de complications neurologiques avec encéphalite, de pneumopathies ou encore d'infections cardiaques (myocardite). La vaccination par le Varivaxo est recommandée en routine chez les nourrissons de 12 à 18 mois, ainsi qu'en rattrapage entre 19 mois et 12 ans. Une seule dose de vaccin suffit pour les enfants de un an à 12 ans. Au-delà, deux doses, espacées de quatre à huit semaines, sont nécessaires. AP : http://fr.news.yahoo.com/040317/5/3pb9i.html
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La mise en oeuvre "dans les plus brefs délais" de campagnes de dépistage de masse du cancer colorectal, un des plus fréquents avec 36.000 nouveaux cas chaque année en France, est recommandé par les Académies de médecine et de pharmacie dans un rapport commun publié jeudi. Ce cancer grave, dont la survie à 5 ans ne dépasse pas 50%, est habituellement précédé pendant plusieurs années par une tumeur bénigne, le polype adénomateux, permettant d'envisager une prévention, souligne le Pr Claude Dreux, auteur de ce rapport. Le principe de la plupart des méthodes de dépistage consiste à rechercher la présence de sang dans les selles du patient. Des campagnes "bien organisées entraînant la participation de plus de 50% de la population à risque" (hommes et femmes de 50 à 75 ans) conduisent, selon les études menées, "à une baisse de la mortalité de 15 à 20%", ajoute-t-il. En France, selon le programme national de lutte contre le cancer adopté en 2003, les campagnes de dépistage de masse, déjà décidées en janvier 2002, devraient être organisées dans 22 départements pilotes. "Force est de constater, souligne le rapport adopté voici un mois par l'Académie de médecine, que ces prévisions tardent à se réaliser". Tirant un premier bilan du plan anti-cancer le 3 février dernier, le ministre de la Santé Jean-François Mattei avait assuré que pour le cancer colorectal, il allait "en 2004 étendre l'expérimentation aux 22 départements prévus". Les deux académies recommandent de "mettre en oeuvre dans les plus brefs délais" ces campagnes de dépistage de masse, tout en proposant dans les autres départements des procédures de "dépistage individuel organisé chez les personnes de 50 à 75 ans". Evoquant les problèmes posés par le test commercialisé sous le nom Hemoccult II, le seul utilisé pour les dépistages de masse en France, le rapport recommande d'effectuer des études pour évaluer des méthodes de dépistage de sang fécal humain "plus spécifiques et plus sensibles". Avec le test Hemoccult II, "30 à 40% des tumeurs ne sont pas dépistées", souligne le rapport. Académie de médecine : http://www.academie-medecine.fr/
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La chimiothérapie et la radiothérapie contre le cancer peuvent altérer la fertilité des femmes comme celle des hommes. Pour ces derniers, s'ils souhaitent encore avoir des enfants après un tel traitement, le recueil du sperme et sa congélation, permettent d'envisager une paternité ultérieure. L'espoir de préserver aussi la fertilité féminine après cancer commence sérieusement à se concrétiser. Des médecins américains ont en effet réussi à regreffer à une jeune femme des fragments de ses propres ovaires prélevés avant toute thérapeutique et les lui ont réimplantés une fois la guérison du cancer assurée. Ces fragments d'ovaires ont pu produire des ovocytes, qui ont été fécondés in vitro pour engendrer des embryons. C'est la première fois que des médecins, réussissent à obtenir des embryons avec une telle technique. Mme X est âgée de 30 ans et n'a toujours pas d'enfants lorsqu'on lui découvre un cancer du sein nécessitant une chimiothérapie à hautes doses qui menace sa fertilité ultérieure. Elle accepte immédiatement de se faire prélever un ovaire avant tout traitement, ovaire qui subira un protocole lent de congélation pour une cryoconservation. A la fin de la chimiothérapie, la jeune femme n'a plus eu ses règles, les dosages hormonaux révélant alors une ménopause précoce chimio-induite.Six ans plus tard, les médecins du centre de médecine de la reproduction de l'université de Cornell à New York, décongèlent les fragments d'ovaires conservés. Sous anesthésie locale, ils en réimplantent quinze d'une taille de 15 millimètres de long et 2 de large, sous la peau de l'abdomen de la jeune femme. Près de 85 jours après cette greffe, la patiente perçoit alors une petite excroissance de la taille d'un pois au niveau du site de réimplantation : c'est le signe que le tissu ovarien greffé - même sous la peau et non à la place naturelle des ovaires - reprend une activité spontanée et qu'un ovocyte a entrepris de grossir et de se développer. Les médecins effectuent des ponctions d'ovocytes, notamment 6 après stimulation ovarienne. Au total, 20 ovocytes sont obtenus et fécondés in vitro. Quarante-huit heures après, deux embryons humains ont pu être collectés, mais un seul transféré dans l'utérus de la jeune femme, sans être suivi de grossesse. «Même si la preuve finale du succès de la cryopréservation des ovaires et de leur transplantation ne peut être qu'une grossesse visible chez l'être humain, écrivent les auteurs en conclusion, avec le développement d'un embryon humain selon cette procédure, les perspectives d'une grossesse et d'une naissance sont maintenant désormais plus réalistes.» Université Cornell : http://www.news.cornell.edu/releases/March04/ovarian.html
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Le système immunitaire de la souris produit des anticorps capables de neutraliser le virus provoquant la pneumopathie atypique ou Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), ont annoncé des chercheurs qui considèrent avoir fait un pas vers la mise au point d'un vaccin. Dans un premier temps, les chercheurs ont déterminé que les souris pouvaient être infectées par le Sras. Ce virus a contaminé les poumons et voies respiratoires des souris de laboratoire, sans pour autant les rendre malades. Lors d'une seconde infection au Sras 28 jours plus tard, le système immunitaire des souris a répondu à l'attaque virale par la production d'anticorps, empêchant la réplication du virus dans les poumons et les voies respiratoires. Les chercheurs en ont déduit que la première infection protégeait les souris de la réinfection. Une troisième expérience a permis d'établir que les anticorps produits par les souris pouvaient être transférés à d'autres souris jamais en contact avec le virus, leur conférant une immunité contre le Sras. Ces souris, une fois les anticorps inoculés, ont été infectées avec le virus mais il s'est montré incapable de répliquer, ce que les chercheurs qualifient "d'immunité passive". "Depuis l'émergence du Sras à la fin 2002, les experts en santé publique attendent un vaccin pour ce trouble respiratoire potentiellement fatal. Connaître la partie du système immunitaire à activer nous rapproche de ce but", a commenté le Dr Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), où ces travaux ont été menés. "C'est une bonne nouvelle pour ceux qui tentent de mettre au point un vaccin qui inciterait le système immunitaire à produire des anticorps contre le Sras", a estimé le Dr Kanta Subbarao, qui a dirigé l'étude. "Nos résultats indiquent aussi que les chercheurs peuvent utiliser la souris de laboratoire pour évaluer si un médicament bloque le Sras", a-t-il ajouté. Ces deux conclusions pourraient permettre d'accélérer la mise au point d'un vaccin contre un virus extrêmement contagieux, qui a infecté 8.098 personnes et en a tué 774 dans le monde, majoritairement en Asie, entre le 1er novembre 2002 et le 31 juillet 2003 (chiffres de l'Organisation mondiale de la santé). Journal of Virology : http://jvi.asm.org/cgi/content/abstract/78/7/3572
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La recherche médicale américaine est assise sur un colossal budget public qui approchera les 30 milliards de dollars en 2005, dont l'essentiel sera distribué au mérite, à des équipes de chercheurs répartis dans tout le pays et à l'étranger, ont expliqué à l'AFP les responsables des Instituts nationaux de la santé (NIH).Interrogé sur les caractéristiques de la recherche médicale aux Etats-Unis, par rapport à d'autres pays comme la France où les scientifiques protestent contre les restrictions budgétaires, le Dr Elias Zerhouni, directeur des NIH, a qualifié le système américain de "beaucoup plus concurrentiel". La situation financière n'y est pas aussi tendue puisque les Etats-Unis "financent davantage la recherche biomédicale par tête d'habitant que l'Europe ou le reste du monde", avec un budget prévisionnel pour 2005 de 28,8 milliards de dollars "qui représente la moitié du budget fédéral consacré à la recherche" aux Etats-Unis, a poursuivi M. Zerhouni. "En combinant ces deux éléments (concurrence et engagement financier) nous obtenons un système plus ouvert et plus réactif aux opportunités scientifiques", selon le responsable des NIH, plus grand centre mondial de la recherche médicale situé à Bethesda (Maryland), près de Washington. Pour M. Zerhouni "il existe des différences fondamentales entre les systèmes américain et européens. Ici, 90% de la recherche (médicale) est menée au sein d'Universités et 10% aux NIH". En conséquence, "seulement 6.000 des 217.000 chercheurs du pays reçoivent un salaire du gouvernement, tous les autres dépendent d'un financement soumis à la concurrence". En outre, "chaque financement est soumis à un contrôle par des pairs, c'est inscrit dans la loi", a souligné le patron des NIH en prenant l'exemple d'un de ses amis, "qui a reçu le prix Nobel cette année". "J'étais à la cérémonie à Stockholm et il se plaignait que sa demande de financement avait été refusée par le NIH. Mais nous refusons même des lauréats du Nobel, si la recherche proposée n'est pas assez bonne". Michael Gottesman, directeur-adjoint des NIH, qui a la haute main sur les 10% du budget consacrés à la recherche intra-muros, évoque la tendance européenne à financer plus lourdement des laboratoires publics où les chercheurs sont des fonctionnaires. "Le système n'est pas nécessairement meilleur ou moins bon, mais l'une de ses conséquences est la procédure par laquelle on décide qui obtient un financement et qui n'en obtient pas. Ici, au sein des universités, les fonds sont accordés pour quatre ans dans le cadre d'une procédure concurrentielle. Si la subvention n'est pas renouvelée, le soutien disparaît", a souligné le Dr Gottesman. Pour lui, "dans un système où tout le monde est financé dans le cadre d'un système public, les programmes sont sûrs de durer et la capacité à rediriger l'argent pour garantir qu'il finance les meilleures recherches est limitée. C'est l'un des problèmes du CNRS (Centre national de la recherche scientifique, en France), l'incapacité à s'adapter", a ajouté le Dr Gottesman. Le Dr Zerhouni, né en Algérie et qui connaît bien le système français, estime que la crise en France "doit pouvoir se régler par le débat. La recherche française a un passé extraordinaire, elle s'appuie sur des chercheurs exceptionnels, nous en accueillons actuellement 116 aux NIH, et ils sont parmi les meilleurs". Mais pour lui, il est capital de "mener un débat juste et ouvert en s'assurant que la science ne soit pas politisée". Le patron des NIH convient cependant qu'au Etats-Unis aussi, la frontière est parfois difficile à tracer, comme dans le débat sur les cellules souches embryonnaires, qui oppose certains chercheurs à l'administration du président George W. Bush. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040312/202/3oxss.html
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