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Le département de la Côte-d'Or, dont le nord a durement souffert de la désertification rurale au cours du XXème siècle, affiche sa volonté de ne pas se transformer en "désert numérique" en lançant un plan de 2,7 millions d'euros sur quatre ans pour développer l'accès à internet dans les campagnes. Le principal objectif de ce "plan d'action Côte-d'Or numérique" est de réduire la "fracture numérique entre les espaces ruraux et urbains", explique le président UMP du conseil général, Louis de Broissia. Pour permettre aux territoires délaissés par les opérateurs, car peu profitables, de jouir tout de même de l'accès à haut débit, la collectivité locale a décidé de faire appel à une solution alternative au réseau terrestre: le satellite. "Le haut débit satellitaire ne nécessite pas des travaux de génie civil et peut être mis en oeuvre assez rapidement", explique Charles Burriel, responsable du développement au Centre national d'enseignement et de recherche en technologies avancées (CNERTA). Des expériences ont déjà été menées sur une zone d'activité à Messigny-et-Vantoux (Côte-d'Or), à une dizaine de kilomètres de Dijon, et dans un lycée agricole de Châtillon-sur-Seine. Grâce au satellite, ces endroits peuvent bénéficier de l'internet rapide. Trois entreprises en profitent, l'une spécialisée dans la cartographie numérique, l'autre dans les déchets industriels et l'inspection vidéo de canalisations, la troisième dans la destruction de véhicules et la vente de pièces détachées en Europe. "Elles avaient toutes un besoin vital de l'internet rapide", affirme Philippe Coat, chargé du développement des technologies de l'information et de la communication au conseil général. L'opérateur privé qui développera le service sera choisi, après appel d'offres, en 2003. Pour son plan, le conseil général a reçu le soutien de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), qui, depuis le précédent gouvernement, a reçu dans ses missions de "réduire la fracture numérique entre les territoires et au sein des territoires", souligne Michel Calleya, directeur de la CDC en Bourgogne. La CDC va ainsi participer au financement des 18 centres de services et d'animation qui vont être implantés par "pays" en Côte-d'Or d'ici la fin 2004. Dans ces centres, "nous voulons offrir aux habitants, aux entreprises ou aux associations des services généralement réservés aux zones urbaines", explique M. Coat. Ce seront, explique-t-il, par exemple des ateliers à distance, des télé-consultations, des manifestations, des formations à distance. Le plan "Côte-d'Or numérique" prévoit également la mise en place d'une plate-forme d'"e-learning", qui est testée actuellement par la Chambre des métiers. "Nous avons une stagnation de la demande de formation traditionnelle, peut-être l'une des solutions passe par l'e-learning", indique Pascal Bortot de la Chambre départementale des métiers, rappelant que 80% des artisans de Côte-d'Or sont équipés en informatique. Pour Gabrielle Gauthey, responsable des NTIC au sein de la CDC, ce projet est typique de la structure du marché des nouvelles technologies après l'éclatement de la bulle internet. "Nous sommes dans un secteur type de partenariat privé-public, où la concurrence du privé doit s'exercer avec une impulsion publique", dit-elle. AFP : http://fr.news.yahoo.com/021130/1/2vfox.html
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Les conférences et rencontres professionnelles liant collectivités et haut débit se multiplient, comme le récent colloque "Décentralisation et haut-débit : Quelles compétences pour les collectivités territoriales ?". Une explosion qui illustre la montée en puissance de la problématique de l'accès au haut débit. Le sujet n'est d'ailleurs plus abstrait : les expérimentations locales, pilotées par les conseils généraux et régionaux, se multiplient. Régulièrement, les CIADT (Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire) donnent des coups d'accélérateur dans ce domaine. Celui du 9 juillet 2001 à Limoges avait été placé sous le signe des TIC, déclarées enjeu majeur pour le développement économique territorial. Parmi les objectifs stratégiques figuraient le déploiement sur l'ensemble du territoire des réseaux de haut débit. Le prochain CIADT, prévu dans les prochains jours, devrait permettre d'éclaircir le débat sur l'implication des collectivités locales dans le développement d'infrastructures télécoms. "Il existait une ambiguïté juridique qui nous empêche de savoir clairement ce que JDN : [http://www.journaldunet.com/dossiers/hdregions/021202hdregions.shtml">les collectivités locales] sont exactement en droit de faire. Nous avons donc saisi le Conseil d'Etat des difficultés juridiques existantes et nous espérons ainsi être très rapidement éclairés sur le sujet", rappelait Jean-Pierre Raffarin dans une interview au JDNet à l'occasion de la présentation de Re/So 2007, son programme d'action gouvernementale NTIC exposé mi-novembre. Entre-temps, des collectivités publiques (conseils régionaux, conseils généraux, communautés d'agglomérations, etc.) ont entamé des expérimentations haut débit. En mai 2001, le conseil général de la Somme a lancé un projet, qui consiste à déployer une infrastructure optique à haut débit destinée à être mise à la disposition des opérateurs par voie conventionnelle en vertu de l'article 1511-6 du Code Général des Collectivités Territoriales. L'opération la plus médiatique tourne autour du projet Pau Broadband Country, lancé en mars dernier par la communauté d'agglomération Pau Pyrénées dans le domaine des projets, usages et services associés au très haut débit (10 à 100 mégabits par seconde). La Caisse des dépôts et consignations (CDC), très impliquée dans le financement de ce type d'initiative dans les collectivités, recense 129 projets d'infrastructures hauts débits sur l'ensemble du territoire français. Mais les stades de développement sont très hétérogènes, qui vont du niveau a minima d'étude de faisabilité (Le Conseil général du Lot et Garonne par exemple) à celui de l'exploitation opérationnelle du réseau. En général, les collectivités mettent en avant trois arguments pour déployer ce type d'infrastructure, favorisé par la diversité des technologies Internet rapide (ADSL, satellite, sans-fil, etc.) : proposer un accès haut débit à un prix raisonnable, réduire la "fracture numérique" (sujet lié au désenclavement numérique des territoires ruraux) et afficher un certain dynamisme au niveau local, susceptible d'attirer l'implantation d'entreprises ou d'en favoriser la création. La Conseil Economique et Social (CES) a également apporté sa touche dans le débat de l'accompagnement numérique du territoire : son assemblée plénière a rendu un avis le 13 novembre dernier sur le thème : "Les technologies de l'information et de la communication : une chance pour les territoires ?". Dans ses conclusions, l'institution pointe du doigt les risques de duplication systématique des réseaux filaires, "génératrice de gaspillage d'argent public". Le CES propose de tirer parti des réseaux existants sur la base d'un service public de réseaux intermédiaires et locaux à haut débit. Dans ce cas, France Télécom jouerait un rôle central : l'opérateur historique se verrait confier cette fonction soit par un accroissement de ses missions de services publics soit dans le cadre d'une séparation au sein de l'entreprise entre les activités de réseau et les activités de services. Des propositions qui semblent assez décalées par rapport aux priorités actuelles de France Télécom (réduire son niveau d'endettement gigantesque). Le débat, à peine engagé, sur la place qu'occupera France Telecom dans les nouvelles autoroutes de l'information devrait d'ailleurs être assez animé dans les mois à venir. Le sujet du financement de développement de projets d'infrastructures télécoms locaux n'est pas à prendre à la légère, car les enveloppes s'évaluent en dizaines de millions d'euros. D'où les recherches de financement multi-sources (conseils régionaux, fond européen Feder, etc.). Le gouvernement réfléchit aussi de son côté sur les modes d'actions et de financement de cette "nouvelle phase d'aménagement numérique du territoire". Après le financement initial, les élus locaux devront réfléchir sur les conditions d'exploitation des infrastructures télécoms locales : quels modèles économiques et quels services haut débit faut-il développer pour amortir les coûts de développement ? JDN : [http://www.journaldunet.com/dossiers/hdregions/021202hdregions.shtml
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L'inventeur des superordinateurs, la société américaine Cray Inc., a terminé l'élaboration de son dernier mastodonte. Baptisé Cray-X1, il se présente sous la forme de trois grosses armoires informatiques pouvant tenir dans une seule pièce. Un encombrement qui tranche avec l'espace habituellement occupé par ce type de machine, dont certaines atteignent la taille d'un terrain de football. Le Cray-X1 n'en dégage pas moins une puissance de calcul de 52,4 téraflops, soit 52400 milliards d'opérations à la seconde. Le précédent record - 40 téraflops - était détenu par le groupe japonais Nec et son supercalculateur "Earth Simulator" (dédié aux simulations des phénomènes climatiques), activé en mars dernier. À titre de comparaison, le premier superordinateur lancé en mars 1976 par Seymour Cray, fondateur de l'entreprise, pouvait "seulement" exécuter 160 millions d'opérations par seconde. Commercialisé au prix de 2,5 millions de dollars, le Cray-X1 s'adresse aux centres de recherche scientifique. Cray indique avoir déjà reçu quatre commandes de la part de l'armée américaine, pour l'aider dans ses recherches en biologie et réaliser des prévisions météorologiques des zones de combat. Une dernière fonction (à usage civil cette fois) également retenue par l'Institut national espagnol de la météorologie: grâce au Cray-X1, il sera en mesure d'élaborer des modèles climatiques servant aux prévisions météorologiques. Cray s'est enfin donné pour objectif d'atteindre en 2010 le "pétaflop" (un million de milliards d'opérations à la seconde). Entre-temps, IBM, qui est également un des principaux fabricants de superordinateurs, devrait atteindre une puissance de calcul de 467 téraflops en 2003. Le 19 novembre dernier, Big Blue a en effet signé un contrat avec le département américain de l'Énergie pour réaliser deux superordinateurs de cette puissance. ZDnet : http://fr.news.yahoo.com/021202/7/2vjiw.html
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Un rapport parlementaire propose plusieurs mesures pour assurer le développement en France de la téléphonie mobile et d'internet, notamment une baisse à 5,5%, contre 19,6% actuellement, du taux de TVA sur le matériel informatique - PC, imprimantes et logiciels. Il souhaite également, dans ces domaines, un plus grand engagement de l'Etat, qui "n'a pas rempli son rôle d'aménageur du territoire". Dans ce rapport rendu public mardi à l'Assemblée nationale, la délégation à l'aménagement et au développement durable du territoire préconise aussi le versement d'une prime de 100 à 300 euros, selon le revenu des ménages, pour l'achat d'un PC, d'intégrer l'achat d'un ordinateur dans les bourses d'études pour les étudiants et de faciliter le prêt ou le don de matériel usagé par les collectivités locales aux ménages disposant de faibles revenus. Le texte souhaite également la création d'un Conseil d'orientation auprès du Premier ministre. "Il ne s'agirait pas d'une structure administrative mais d'une instance d'impulsion des politiques des nouvelles technologies, un domaine devenu stratégique pour l'ensemble de la société", souligne le député UMP Nicolas Forissier, rapporteur des travaux. Dans le domaine de la téléphonie mobile, la délégation demande la réalisation d'une étude précise sur la situation dans chaque département. Elle estime que les opérateurs privés ont "largement répondu aux attentes des consommateurs" mais souhaite que l'Etat intervienne davantage afin d'assurer une bonne couverture des zones non desservies. Selon des études de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), "5.000 à 6.000" communes sont mal desservies, soit environ 15% des communes métropolitaines. Une autre extrapolation opérée en zone rurale chiffre à 15.000 les communes non ou mal couvertes. Nicolas Forissier juge "nécessaire un arbitrage public" car "il est certain que les opérateurs n'achèveront pas de leur propre initiative la couverture du territoire par manque de rentabilité de leur investissement". "La question de la desserte du territoire par la téléphonie mobile devrait être résolue par le gouvernement", ajoute-t-il. Pour internet, la délégation propose une réforme du calcul du service universel afin de favoriser le bas débit en accès illimité, et une plus grande concurrence sur le moyen et le haut débit - notamment que les collectivités locales puissent être opératrices en télécommunications. Elle exige davantage de "transparence" de la part de France Télécom "afin que la concurrence entre l'opérateur historique et les fournisseurs d'accès s'effectue dans de meilleures conditions". "Il apparaît nécessaire de modifier le prix de location des lignes par France Télécom", souligne Nicolas Forissier. "Il est indéniable que les conditions de transparence tarifaire et de concurrence seraient nettement améliorées par la séparation comptable des activités de réseau et de service de France Télécom." Le rapport précise que la France est passée de 10 millions d'internautes en 2000 à 16 millions l'année suivante, la part des ménages connectés en décembre 2001 étant de 33% de la population, au huitième rang européen. Les territoires, ajoute le document, sont "inégalement desservis", la progression étant "lente malgré des tarifs plus attractifs". En juin 2002, il y avait en France 7.940.000 abonnements individuels - dont 884.000 en accès haut débit - pour 73.600.000 heures de connexions. Le nombre de sites personnels était de 3.275.500. La délégation, qui estime "impossible de compter sur le marché pour achever la couverture de notre territoire en téléphonie mobile et en réseau internet", ajoute que l'Etat "n'a pas rempli son rôle d'aménageur du territoire, laissant une partie de la charge d'investissement aux collectivités locales". S'il se montre optimiste pour la téléphonie mobile, le rapporteur estime que la couverture géographique du territoire "prendra plus de temps" pour l'internet, soulignant au passage que "15% des cantons n'ont actuellement aucune perspective de recevoir l'internet à haut débit". "L'Etat doit retrouver son volontarisme pour que l'ensemble des composantes de la société française accède aux technologies de l'information", conclut-il. Rapport sur la desserte du territoire par la téléphonie mobile et l'internet à haut débit : http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i0443.asp
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Imaginez ! Des agents municipaux verbalisent une Mercedes garée sur un passage piéton. Une contractuelle entre les données dans son PDA : immatriculation, marque du véhicule, lieu de l'infraction... Puis, elle accroche une carte à puce jetable à l'essuie-glace du véhicule. Science-fiction ? Pas vraiment ! La scène pourrait se dérouler à Cannes et ce, dès le début de l'année prochaine. Plus connue pour son Festival et ses congrès, Cannes vient d'être sélectionnée par la l'Union européenne comme ville pilote pour le PV (procès-verbal) électronique. Ce test, d'une durée de six mois, devrait rapidement s'étendre à la ville frontalière de Vintimille, puis à Turin. A terme, ce sont tous les automobilistes européens qui pourraient passer sous le joug du PV électronique. Ainsi, un ressortissant français pris pour excès de vitesse en Italie ne pourra plus échapper à la contravention. Le contrevenant s'acquittera de son amende via des bornes électroniques installées chez les buralistes, aux centres des impôts ou encore à La Poste. C'est sur ces mêmes bornes (fournies pas Thalès) qu'il pourra imprimer le détail de son PV. Il aura ainsi accès aux données relatives à l'infraction. Et pourra éventuellement la contester. Si l'automobiliste a du mal à voir les avantages d'un tel système, l'Administration quant à elle se frotte les mains. Elle divisera ainsi par trois le coût du traitement d'un procès verbal (saisie des contraventions, des encaissements, gestion des timbres-amendes). Dorénavant, tout sera entièrement informatisé. Chaque soir, la contractuelle connectera son PDA à son PC qui enverra directement les informations au centre de traitement général des PV. Un gain de temps et d'argent qui, si l'on en croit les autorités, ne devrait pas aboutir à la compression des effectifs, ni augmenter le nombre de papillons électroniques : « Le personnel devrait ainsi pouvoir se concentrer sur un travail de proximité ». Avant que sonne l'avènement de la cyber-contractuelle européenne, l'expérience menée à Cannes doit s'avérer concluante, tant d'un point de vue pratique que légal. Pas question de déroger aux règles de confidentialité ! La Cnil veille. Mais si tout se déroule au mieux, il est fort probable que le papillon électronique sévira sur tout le territoire français d'ici à un an et demi. OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=198356&thm=UNDEFINED
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L'ère où un téléphone mobile ne servait qu'à téléphoner est révolue. Du moins est-ce ce que veulent croire les opérateurs américains de téléphonie à l'heure où ils accroissent les capacités de leurs réseaux et où les fabricants de combinés améliorent les fonctions de leurs produits. Tous les acteurs du marché recherchent de nouveaux services qui rendront les téléphones mobiles plus séduisants, notamment aux yeux des jeunes, le marché le plus convoité, et qui permettrait de compenser les milliards d'euros investis dans les nouveaux réseaux. Et tous comptent sur les jeux pour y parvenir. La société d'études de marché IDC a publié la semaine dernière une enquête estimant que le nombre de joueurs sur des appareils mobiles sera plus que multiplié par dix dans les cinq ans aux Etats-Unis, pour passer de 7 millions en 2002 à 71,2 millions en 2007. Même s'il est encore trop tôt pour voir des jeux aussi rapides et complexes que sur ordinateur ou console, les analystes estiment que les jeux constituent le meilleur moyen d'attirer des clients, surtout parmi les jeunes. "Ils ont plus de chances de faire vibrer et d'attirer une demande que des choses comme les services de géolocalisation ou de commerce mobile", estime Michael Doherty, analyste du marché du sans-fil chez Ovum. "Les gens ont leurs jeux préférés auxquels ils aiment jouer. Vous faites une nouvelle version de ça et vous avez un public tout prêt. Ce n'es pas comme vendre un nouveau produit sur un nouveau marché", ajoute-t-il. Il insiste toutefois sur la nécessité pour les développeurs de jeux et les constructeurs de téléphones de ne pas fixer la barre trop haut car le public visé est habitué à jouer sur des jeux plus sophistiqués. "On ne peut pas décevoir cette catégorie (de joueurs)", souligne-t-il. Les téléphones mobiles devront devenir assez sophistiqués pour concurrencer les consoles de jeux et proposer des jeux en couleur et multijoueurs pour que leur usage ludique décolle réellement, a-t-il expliqué. La montée en puissance des jeux sur mobiles coïncide avec l'expansion dans le monde entier de nouveaux réseaux de téléphonie mobile capables de transmettre des données numériques à des vitesses dix fois supérieures aux précédents. Aux Etats-Unis, les jeux en eux-mêmes coûtent de 2 à 15 dollars, les prix variant selon le type d'abonnement, le nombre de téléchargements et de nombreux autres critères. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021130/85/2vfps.html
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Toshiba et Sony ont dévoilé mardi une technologie de fabrication des puces systèmes utilisées dans les appareils sans fil qui permettra d'accélérer le passage à des circuits plus petits, plus rapides et consommant moins d'énergie. Toshiba, le premier fabricant japonais de puces, et Sony, le numéro un mondial de matériel électronique, ont précisé que la technologie, qui permet de fabriquer des circuits de seulement 65 nanomètres, pourrait être utilisée à partir de mars 2004. Les deux entreprises coopèrent dans le cadre d'un projet de 15 milliards de yens (120 millions de dollars) sur trois ans pour partager le coût élevé du développement de circuits toujours plus petits. Les principaux fabricants mondiaux de microprocesseurs utilisent depuis l'année dernière la technologie 130 nanomètres et plusieurs d'entre eux ont mis au point des circuits de 90 nanomètres qu'ils espèrent pouvoir utiliser l'an prochain. La nouvelle technologie de 65 nanomètres permettra notamment d'intégrer sur une puce de la mémoire DRAM (dynamic random-access memory), ce qui, selon Toshiba et Sony, constitue une première pour cette technologie. Les fabricants japonais de microprocesseurs concentrent de plus en plus leurs efforts sur les puces systèmes, qui combinent plusieurs fonctions sur un fragment de silicium et devraient être largement utilisées dans les appareils sans fil et l'électronique grand public. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021203/85/2vkgg.html
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Alstom Marine a présenté jeudi à Saint-Nazaire un projet de navire dépolluant, unique au monde, capable de traiter en une semaine une marée noire comme celle de l'Erika en 1999 au large des côtes bretonnes. Le navire Oil Sea Harvester (OSH) est un trimaran capable d'aller rapidement sur le site pollué, d'opérer en mer de force 6/7 sans soutien, de mettre en oeuvre des outils performants de ramassage, de stocker et traiter les produits", affirme Yves Tallec, directeur des projets et transferts de technologies à Alstom Marine. L'idée du projet, "unique au monde" selon le responsable, est née à la suite de la "tragédie" provoquée par le pétrolier maltais Erika. "On s'était alors rendu compte qu'on ne disposait pas de navire pouvant intervenir par tous les temps en haute mer", explique-t-il .La principale innovation de ce navire conçu par l'architecte Christian Gaudin réside dans la structure du navire, un trimaran avec une coque centrale de type grand monocoque élancé et des coques latérales qui lui permettent de stabiliser la houle et de collecter le produit polluant dans une mer ainsi calmée par lui-même. "La nappe rentre dans les deux canaux latéraux et sa surface est calmée car elle n'est plus exposée à la houle. Il est alors possible de mettre en oeuvre différents moyens de ramassage adaptés à la nature du produit et qui peuvent ainsi être installés suivant le besoin", explique encore Yves Tallec. "Après ramassage, le produit peut selon sa nature être traité par séparation de l'eau, réchauffage ou traitement chimique et, pour compléter le ramassage, des produits dispersants peuvent être épandus", ajoute-t-il. L'OSH est doté d'une capacité de stockage de 6.000 tonnes "qui lui permet de ne pas revenir régulièrement vidanger ses soutes". En une semaine, il peut traiter une pollution comme celle engendrée par l'Erika. "Il s'agit bien sûr d'un calcul mathématique en disposant qu'il n'y a qu'une seule nappe", précise cependant Yves Tallec. A la suite d'un appel d'offres, le projet a été sélectionné par le Centre d'études pétrolières et marines (CEPM), qui a financé la moitié des études réalisées en collaboration avec le Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE). Le coût approximatif de ce navire filant à une vitesse de 20 noeuds et long de 136 m est de 100 millions d'euros. "Cela ne représente que 10% du coût de la catastrophe provoquée par l'Erika", souligne ce responsable pour exprimer son "espoir" de recevoir une commande afin de construire le OSH. En tous les cas, dit-il, la pollution qui souille les côtes espagnoles et les risques que font courir les bateaux-poubelles qui continuent de naviguer sont de nature à "inciter les décideurs à réaliser l'investissement". AFP : http://fr.news.yahoo.com/021128/202/2vcnm.html
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Une agence de sécurité sanitaire environnementale, créée par le précédent gouvernement mais restée dans les cartons, a été formellement installée, ont annoncé les deux ministères chargés de sa tutelle (santé et écologie). L'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), créée par la loi du 9 mai 2001, aura pour mission de "contribuer à assurer la sécurité sanitaire dans le domaine de l'environnement et d'évaluer les risques sanitaires liés à l'environnement", selon un communiqué des deux ministères. Les questions liées aux rapports entre santé et environnement "ont été trop souvent traitées sur fond de polémique, et parfois de scandales ou de révélations, vraies ou fausses", a souligné la ministre de l'Ecologie Roselyne Bachelot en installant cet organisme. "Cette façon de procéder ne peut plus être la nôtre à l'avenir (...). Le grand défi de l'AFSSE, c'est celui-là : poser le débat sur des sujets par nature passionnés", a-t-elle ajouté. La nouvelle agence sanitaire va se pencher dans un premier temps sur un sujet hautement controversé : les risques pour la santé des téléphones portables et des antennes-relais. L'agence dressera également un état des lieux des risques sanitaires environnementaux en France et évaluera l'expertise dans le domaine des substances chimiques. L'AFSSE viendra compléter le dispositif mis en place pour la sécurité sanitaire, qui compte déjà deux agences gouvernementales : l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). L'AFSSE dispose, dans le projet de loi de finances 2003, d'un budget de 3,52 millions d'euros. Elle emploie 12 personnes, avec un objectif de 60 en 2004. L'agence est présidée par Guy Paillotin, 62 ans, ancien président de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). AFP : http://fr.news.yahoo.com/021127/202/2vam7.html
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Un chercheur de l'université d'Edimbourg (Ecosse) va tenter de mettre au point la première machine capable de créer des nuages de pluie, a rapporté lundi le Times. Le Pr Stephen Salter a eu l'idée de créer une turbine d'environ 60 mètres de haut actionnée par le vent, d'une forme rappelant un batteur à oeufs et qui, placée sur un catamaran, aspirerait l'eau de mer (à un débit de 1,8 mètre-cube par seconde) et la pulvériserait dans l'atmosphère pour créer des nuages de pluie. Judicieusement utilisée, notamment à proximité des zones désertiques, cette invention pourrait permettre, selon le scientifique, de combattre la sécheresse dans le monde, de ralentir la montée des eaux due au réchauffement climatique, et de contribuer à mettre fin au conflit qui oppose Israël et les Palestiniens concernant l'accès à l'eau. Le très officiel Conseil pour la Recherche en Sciences Physiques lui a alloué la somme de 105.000 livres (environ 160.000 euros) pour mettre au point son projet, selon le journal. Le Pr Salter, 62 ans, n'entend pas se laisser distraire par l'incrédulité de certains de ses collègues, explique le Times. "On a dit qu'on ne pouvait pas construire des bateaux en fer, a-t-il rappelé au journal. On a dit que les ondes radio de Marconi ne pourraient être diffusées au-delà de l'horizon. L'Etablissement a presque toujours tort". Selon Salter, le mètre cube d'eau douce ainsi produit reviendrait à environ 1,5 centimes d'euro, soit mille fois moins cher que la même quantité d'eau dessalée dans une usine. Le Professeur Salter reste cependant lucide et convient qu'il est difficile de prévoir en "grandeur nature" l'impact exact exact de sa machine sur un système aussi complexe que le climat mais il souligne toutefois que "lorsque l'on connaît les conséquences économiques et humaines désastreuses du manque de pluie dans certaines régions du globe, cela vaut la peine d'essayer". Times : http://www.timesonline.co.uk/printFriendly/0,,1-2-499778,00.html Conseil pour la Recherche en Sciences Physiques : http://www.epsrc.ac.uk/website/default.aspx?CID=7477&ZoneID=8&MenuID=121
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Il y a pratiquement vingt ans, l'équipe du professeur Luc Montagnier de l'Institut Pasteur de Paris découvrait le virus du sida et l'annonçait dans la revue Science en mai 1983. Le professeur Robert Gallo, soutenu par la toute-puissante Administration américaine, encadré par les meilleurs experts en communication du NIH (National Health Institute), revendiquait à son tour quelques mois plus tard la découverte du virus responsable de cette maladie. La plus grande bataille scientifique du siècle commençait. Après toute une série de rebondissements, la morale a fini par être sauve et l'antériorité des Français dans cette découverte majeure a finalement été admise par tous en 1994. Aujourd'hui, les héros de cet affrontement publient chacun dans Science leur propre version des faits. Le Figaro, en partenariat avec la revue américaine, en propose ci-dessous une traduction abrégée. Ils signent même un article en commun dans lequel ils défendent ce qui, selon eux, devrait aujourd'hui constituer les priorités dans la lutte contre le sida. La hache d'une guerre qui a été impitoyable est ainsi définitivement enterrée, en même temps sans doute que nombre d'illusions et d'ambitions des deux rivaux d'autrefois. Dans leurs récits policés, les deux chercheurs ont omis d'évoquer quelques-uns des épisodes «croustillants» de l'affaire que nous rappelons ici. Tout commence en 1981, quand des médecins d'Atlanta décrivent une maladie inconnue et mortelle touchant homosexuels, toxicomanes, hémophiles et transfusés. En janvier 1983, l'équipe de Montagnier à l'Institut Pasteur parvient à isoler chez un malade un nouveau rétrovirus baptisé LAV, qu'il décrit dans Science en mai 1983. De l'autre côté de l'Atlantique, Robert Gallo est persuadé que la maladie est due à un rétrovirus de la famille déjà connue des HTLV. Les deux équipes échangent des échantillons de virus. Avec tambour et trompette, en mars 1984, et pas moins de quatre articles, Robert Gallo annonce avoir découvert le virus du sida qu'il dénomme HTLV III. Coup de théâtre en janvier 1985 : une publication démontre que le LAV et le HTLV III sont strictement identiques. Seul le virus de Gallo bénéficiera d'un brevet. L'institut Pasteur porte plainte, mais il faudra attendre 1987 pour qu'un accord intervienne. La publication en novembre 1989, dans le Chicago Tribune, d'une enquête d'un journaliste sonne comme un coup de tonnerre : le virus découvert pas Gallo n'est autre que celui de Montagnier. Escroquerie scientifique ? Accident ? Gallo, reconnaît en 1991, non sans embarras, dans une lettre publiée par la revue britannique Nature, que le virus qu'il cultivait a été contaminé par celui de Pasteur et que c'est celui-ci qu'il a finalement identifié. Dénonciations, accusations crapuleuses entre chercheurs américains. En juillet 1994, c'est la consécration définitive pour la recherche française, avec la reconnaissance par les Américains de l'antériorité de la découverte du virus par l'Institut Pasteur. Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20021129.FIG0050.html Science : http://www.sciencemag.org/
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Le risque cardiovasculaire est influencé par différents facteurs, certains que l'on ne peut pas modifier (l'âge et le sexe), ceux que l'on ne peut pas éviter mais que l'on peut contrôler (hypercholestérolémie familiale par exemple) et ceux qui sont étroitement dépendants d'un mode de vie, donc évitables (tabagisme, sédentarité, surpoids, hypertension artérielle, cholestérol). Dans cette nouvelle étude, 8.816 hommes d'âge moyen ont été examinés entre 1967 et 1973 dans le cadre d'une étude épidémiologique, Heart Association Detection Project in Industry, puis suivis durant 25 ans. Le risque relatif de maladie cardiovasculaire chez les individus fumeurs était le même qu'ils présentent une cholestérolémie basse (inférieure à 2g/l) ou élevée (entre 2 et 2,4g/l, taux supérieur à l'objectif de 2g/l, mais inférieur au taux d'intervention médicamenteuse de 2,4g/l). En termes de risque absolu, la mortalité était plus élevée dans les deux groupes de fumeurs que chez les non-fumeurs. Ainsi, les fumeurs, qu'ils aient ou non une cholestérolémie élevée, ont par rapport aux non-fumeurs un surcroît de mortalité respectivement de 25% et 21%. En termes d'espérance de vie, les fumeurs ont statistiquement une réduction de leur durée de vie de 5,3 ou 5,7 ans par rapport aux non-fumeurs ! Le tabagisme est un facteur de risque si puissant qu'il n'existe aucun facteur de compensation... hormis le sevrage définitif ! E Santé : http://www.e-sante.fr/francais/article_6098_146.htm
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Ses promoteurs ont beau annoncer des applications pratiques dès les prochaines années, la nouvelle discipline fleure résolument la science-fiction. On ne s'étonnera donc pas de son nom pour le moins futuriste : la métabonomique. Pour autant, les résultats des travaux présentés la semaine dernière par une équipe de chercheurs britanniques, en collaboration avec le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline, ne peuvent laisser indifférent. S'intéressant aux propriétés magnétiques des molécules qui composent le sang humain, les scientifiques, dirigés par Joanne Brindle, assurent avoir mis au point une technique permettant de diagnostiquer le risque cardio-vasculaire à partir d'un simple prélèvement sanguin. La découverte, si elle devait un jour être validée, pourrait tout bonnement révolutionner le dépistage de ces affections et, correctement utilisée, sauver bon nombre de vies. Pour l'heure, les cardiologues disposent de deux outils pour débusquer les menaces pesant sur un patient. Le plus couramment utilisé consiste à évaluer les facteurs de risques cumulés : âge, habitudes tabagiques, mode d'alimentation, dosage du cholestérol, mesure de la résistance physique... Si elle permet de prodiguer certains conseils généraux visant à modifier des habitudes de vie dangereuses, cette méthode ne suffit en aucune manière à évaluer l'imminence d'un accident coronarien aigu. Aussi les médecins ont-ils recours, pour les sujets les plus à risque, à un examen invasif mais plus informatif : l'angiographie. Celle-ci permet de déterminer le degré d'obturation des artères et de repérer, par l'intermédiaire d'une sonde, d'éventuelles lésions. Reste que cette technique est considérée comme trop coûteuse pour être employée sur l'ensemble des patients. Ainsi les maladies cardio-vasculaires continuent-elles, en France, de tuer quelque 180 000 personnes chaque année. Souvent sans prévenir. La méthode de dépistage proposée par Joanne Brindle, si elle n'a pour l'heure été testée que sur une soixantaine de malades, s'annonce beaucoup plus légère que l'angiographie. Il s'agit de projeter des ondes de haute fréquence sur une goutte de sang et d'observer, au moyen de logiciels spécifiques, leur réaction. Celle-ci variant en fonction de la composition chimique du fluide, l'objectif serait de distinguer le sang d'un malade de celui d'un sujet bien portant. On peut, par exemple, imaginer que les ondes affichent une réaction caractéristique en présence de certains acides gras, marqueurs des maladies coronariennes. Même si cela n'a pour l'heure pas été scientifiquement vérifié. «Bien que la démarche soit ingénieuse, commente le professeur Jean Ferrières (unité 556 de l'Inserm), les méthodes utilisées pour la mettre à l'épreuve des faits sont loin d'être suffisamment rigoureuses. L'étude clinique porte en effet sur un nombre trop réduit de sujets. Elle n'a en outre pas été menée sur une échelle de temps suffisante.» Soucieux de corriger cette lacune, les chercheurs britanniques s'apprêtent à lancer une plus large étude et projettent, si tout se passe bien, de mettre leur test sur le marché dès 2004. Pleins d'entrain, ils espèrent même que d'autres pathologies fort diverses pourront à terme bénéficier des bienfaits de la métabonomique. Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20021203.FIG0181.html
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D'après une étude britannique, la vitamine B9, également connue sous le nom d'acide folique, contribuerait à réduire le risque cardiaque, lorsque la concentration en homocystéine est réduite. L'homocystéine, vous en avez déjà entendu parler : c'est un acide aminé connu pour être lui-même un facteur de risque cardio-vasculaire... Le Dr David Wald et son équipe, du Southampton General Hospital, ont compilé les données de 100 études centrées sur la relation entre l'homocystéinémie et les maladies cardio-vasculaires. Ils ont ainsi mis en évidence d'intéressantes vertus qui peuvent être attribuées à l'acide folique. D'après les auteurs, une supplémentation en vitamine B9 permettrait de réduire les risques d'ischémie, de thrombose veineuse profonde et d'accident vasculaire cérébral (AVC) de respectivement 16%, 25% et 24%. A condition que «le taux d'homocystéine soit lui-même réduit» soulignent les auteurs. Voilà certes un constat intéressant. Toutefois, avant de consommer de la vitamine B9 sous une forme médicamenteuse, sachez qu'elle se trouve en abondance... dans notre alimentation. Elle est ainsi présente dans tous les légumes verts à feuilles sombres comme les épinards, les côtes de blettes ou les poireaux. BJM : http://bmj.com/
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Tous les Britanniques devraient faire l'objet de tests pour déterminer s'ils sont porteurs de l'agent du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ), la forme humaine de la maladie de la vache folle, a estimé dimanche le prix Nobel américain Stanley Prusiner. Selon le Pr Prusiner, spécialiste mondial de l'Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la proportion de la population britannique contaminée par la vMCJ pourrait être plus importante que les spécialistes ne le craignaient jusqu'à présent. "Un million de têtes de bétail infectées par l'ESB sont entrées dans la chaîne alimentaire britannique, et donc presque tout le monde dans ce pays a été exposé aux prions infectieux qui provoquent le nouveau variant de la MCJ", explique le scientifique cité par le Sunday Times. "Chaque Britannique devrait être testé de façon à ce que si quelqu'un développe la maladie, on puisse le découvrir avant l'apparition des symptômes", poursuit le Pr Prusiner. De tels tests permettraient notamment d'éviter que des personnes infectées mais ne présentant aucun symptôme, ne diffusent cette maladie incurable par le biais d'instruments chirurgicaux ou de transfusions sanguines par exemple, explique le Sunday Times. Avec près de 130 cas de vMCJ en septembre 2002, le Royaume-Uni est le pays le plus touché au monde devant la France, l'Italie et l'Irlande. Dans un rapport publié à l'été dernier, un comité d'experts mandatés par le gouvernement britannique avait estimé que le nombre de personnes atteintes par la forme humaine de la maladie de la vache folle pourrait doubler d'ici quatre ans. Selon les estimations les plus pessimistes, le nouveau variant de la MCJ pourrait tuer à terme jusqu'à 100.000 personnes au Royaume-Uni. Sunday Times : http://www.timesonline.co.uk/l
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Le Ministre des Transports Gilles de Robien a annoncé mardi que la visite médicale des automobilistes dont l'état de santé est incompatible avec la conduite "fera partie de la panoplie" des mesures qui seront décidées d'ici la fin du mois par le gouvernement pour renforcer la sécurité routière. "La visite médicale fera partie de la panoplie", a déclaré Gilles de Robien sur Radio-Classique. "Ce n'est pas le problème de la vieillesse, mais de la santé", a précisé le ministre qui souhaite que "le médecin puisse dire à son patient" de passer un examen ou de lui signifier "que son état ne permet pas qu'il conduise", quand ses capacités sont altérées par l'âge ou la maladie. Pour le ministre, la sécurité routière pose la question de la santé avant celle de l'âge: "Je ne voudrais pas qu'on stigmatise l'âge. L'âge est souvent synonyme de détérioration de la santé, mais les personnes de plus de 65 ans ou 70 ans ont plutôt deux fois moins d'accidents que les jeunes permis. Ce n'est pas le problème de la vieillesse, c'est le problème de la santé... C'est la délinquance contre laquelle il faut lutter, ce n'est pas l'âge." "On peut aussi être en mauvaise santé à 30 ans, on peut être sous l'effet des médicaments", a souligné Gilles de Robien en insistant sur la nécessité d'une "réelle collaboration entre le corps médical et les patients". Le ministre a par ailleurs expliqué que "15, 16 ou 17 mesures très concrètes" seraient prises en décembre pour "mettre les gens devant leurs responsabilités" sur la route. Vendredi, un conducteur de 81 ans a provoqué la mort de quatre pompiers et la disparition d'un cinquième sur l'A7 à hauteur de Loriol (Drôme). Mis en examen lundi, il a reconnu qu'il roulait à 150km/h, alors que la vitesse était limitée à 90km/h. Le président Jacques Chirac présidera mercredi à Loriol une cérémonie en hommage aux pompiers tués dans cet accident. AP : http://fr.news.yahoo.com/021203/5/2vkn8.html
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Une équipe de neuf chercheurs canadiens et américains se sont récemment rencontrés à New York pour discuter des cellules souches et des possibilités de créer un hybride homme-souris, rapporte jeudi le New York Times. "L'objectif serait de tester différents types de cellules souches d'embryon humain pour leur qualité et leur utilité potentielle dans le traitement de maladies spécifiques" a expliqué l'un des participants à cette réunion tenue le 13 novembre, interrogé par le journal. A ce stade aucune décision n'a été prise concernant le développement éventuel de telles expériences. Un tel hybride serait, selon le journal, une souris qui n'aurait que quelques cellules humaines. Mais déjà certains scientifiques ont mis en garde contre les inquiétantes conséquences qui pourraient découler de telles expériences alors que d'autres experts ont assuré que des garde-fous pouvaient empêcher tout résultat non désiré. La plupart des chercheurs semble être d'accord sur l'importance et la valeur de la recherche sur les cellules souches homme-animal, tout en soulignant qu'avant tout feu vert il est indispensable d'en débattre scientifiquement et de porter le débat devant l'opinion. L'un des participants, le Dr.Janet Rossant qui travaille à l'hôpital Mount Sinai de Toronto, a dit ne pas juger ces tests nécessaires. Pour elle, si les cellules souches humaines injectées entraînaient des modifications majeures sur la souris, "je pense que c'est quelque que la plupart des gens trouveraient inacceptable." Le Dr. Irving Weissman, spécialiste des cellules à l'université de Stanford a évoqué comme un exemple extrême la possibilité qu'une souris produisant du sperme humain puisse accidentellement être autorisée à féconder des ovules de souris provenant de cellules humaines. Ce spécialiste a toutefois assuré qu'il était possible d'empêcher les effets non désirés qui pourraient résulter de pareilles expérimentations - l'éventualité d'une souris avec un cerveau fait de cellules humaines ou une souris capable de produire du sperme humain -, en supprimant certains gènes des cellules humaines avant de les injecter à la souris. Personne aujourd'hui ne sait si des cellules souches d'embryon humain survivraient dans un blastocyste (cellules embryonnaires) de souris. Mais si tel était le cas, cela aurait un grand intérêt, a estimé Ali Brivanlou, biologiste travaillant à l'université Rockefeller, organisateur de la réunion des neuf chercheurs qui s'est tenue à l'Académie des Sciences de New York. Le Dr. Weissman, qui n'a pas participé à la réunion, a jugé qu'une telle expérimentation pourrait aider à comprendre comment des cellules humaines se développent avec des maladies génétiques. NYT : http://www.nytimes.com/2002/11/27/science/27CELL.html
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Des chercheurs au commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Grenoble viennent de créer des souris à "caractéristiques schizophrènes", testées actuellement par deux laboratoires internationaux qui tentent de mettre au point des médicaments contre cette maladie touchant près de 2% de la population mondiale. L'histoire de cette création, sanctionnée par un dépôt de brevet international, commence en 1996 avec le lancement d'une recherche sur le cancer par le laboratoire du cytosquelette (le squelette de la cellule) qui emploie une vingtaine de personnes, et à laquelle le CEA et l'Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sont associés. Une chercheuse, Annie Andrieux, s'interroge sur ce qui arriverait si on privait l'organisme d'une souris de protéine STOP (Stable only polypeptide): "On pensait que les souris allaient mourir mais elles ont survécu en ayant un comportant bizarre: hyperactivité, anxiété, retrait social, défaut complet de comportement maternel". Des travaux confirment ce trouble du comportement. Lorsqu'on laisse un mâle normal seul pendant un mois dans sa cage et qu'on introduit un mâle intrus élevé en groupe, le mâle résidant attaque l'intrus. Si le mâle a été privé de protéine STOP, il laissera l'intrus en paix et acceptera même d'être dominé, explique Mme Andrieux. Les comportements bizarres des souris pourraient être qualifiés de dépressifs mais les antidépresseurs n'ont aucun effet sur l'animal. Le résultat est différent si on traite la souris avec des neuroleptiques (utilisés pour soigner la schizophrénie chez l'humain). "Un traitement long améliore nettement le comportement de la souris et la femelle réussi à s'occuper de certains de ses souriceaux qui survivent", ajoute Mme Andrieux. Le docteur Bernard Renaud, professeur de pharmacologie et directeur d'une unité Inserm à Lyon, constate que jusqu'à présent "on travaillait sur des animaux sur lesquels on provoquait les symptômes de la maladie pendant quelques heures alors que la schizophrénie est une maladie chronique". Selon lui,l'avantagede la souris à caractéristiques schizophrènes est qu'elle forme un modèle stable, chronique. "L'industrie pharmaceutique réclamait un modèle animal pour les maladies psychologique", explique-t-il. Les géants de la pharmacie Merck et Roche testent depuis un mois les souris grenobloises. Merck a pris six couples de souris en leasing pour une durée de neuf mois et le Suisse Roche a pris dix couples en pension, signant un contrat de partenariat aux termes duquel les Français toucheront des royalties si ces souris permettent la mise sur le marché d'un nouveau médicament. "Le développement d'un nouveau médicament coûte 600 millions d'euros et ce n'est guère probable avant 10 ans", précise Mme Andrieux. En France, on estime que le coût social de la schizophrénie est de 30 milliards d'euros par an, selon elle. AFP : http://fr.news.yahoo.com/021128/202/2vbba.html
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Le budget R&D qu'avait conçu l'administration Reagan au cours des années 1980 privilégiait le développement d'armes qui sont restés du domaine de la science-fiction. La principale préoccupation de l'administration Clinton aura été de diminuer l'impact de la production japonaise sur les industries de la télévision, de la machine-outil et de l'automobile, grâce à des recherches financées par le Pentagone et le Département du Commerce. Ce programme a permis de réaliser quelques progrès technologiques, certes, mais la politique industrielle dans son ensemble n'a pas atteint les objectifs qu'elle s'était fixée. Aujourd'hui, le Congrès est sur le point de voter un budget de R&D anti-terrorisme d'un montant de 2,9 milliards de dollars. Quant au budget de R&D militaire qui s'élève à 58,8 milliards de dollars pour l'année fiscale 2003, enregistrant ainsi une hausse de 18%, il représente plus d'argent, une fois l'inflation prise en compte, que le Pentagone n'en a jamais dépensé n matière de recherche pendant la Guerre Froide. Début 2003, le budget e R&D des National Institutes of Health (NIH) connaîtra également une forte augmentation, atteignant ainsi 26 milliards de dollars. Au total, le gouvernement fédéral aura dépensé quelque 115 milliards de dollars en R&D au cours de l'année fiscale 2003 (clôture le 30 septembre), plus que l'ensemble des dépenses équivalentes du Japon et de l'Europe des Quinze. De son côté, le nouveau Département de la Sécurité Intérieure (Homeland Security Department) sera doté d'un budget de 200 millions de dollars dès 2004, destinés principalement à la recherche dans le domaine des nouvelles technologies. Le Pentagone privilégie surtout la recherche concernant la protection chimique et biologique des soldats. Les analystes indépendants soulignent que lorsque le gouvernement fédéral cherche à anticiper les besoins de l'industrie, les résultats obtenus sont médiocres. WSJ 25/11/02 : http://online.wsj.com/article/0,,SB1038177170693645788,00.html?mod=technology%5F...
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L'Association nationale des Docteurs ès Sciences (ANDèS) vient de publier la 13ème édition de son "Guide des Aides aux formations doctorales et post-doctorales / Contrats de formation par et pour la recherche". Format A4, env. 500 pages. Ce Guide réunit de façon quasi-exhaustive, avec une mise à jour sérieuse, les renseignements disponibles sur les financements accessibles aux doctorants, aux chercheurs et aux équipes, dans toutes les disciplines. C'est un document indispensable dans tous les laboratoires qui se préoccupent de l'avenir de leurs jeunes collaborateurs. Il est en vente au prix de 38,5 Euros + 5,5 Euros de frais de port pour la France. Facture sur demande. ANDèS, 16 rue Claude Bernard, 75231 Paris Cedex 05 - Tél. 01 43 35 51 12. Fax 01 43 37 18 42. andes@inapg.inra.fr. ANDES : http://www.Andes.asso.fr
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