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Edito
L'énergie de l'avenir
Le mouvement écologiste qui, actuellement, participe au Gouvernement de la France s'est engagé dans une voie sans issue. En s'opposant de façon irréductible à la production d'énergie nucléaire, il blesse le bon sens. Dans notre Pays, les trois quarts de l'électricité sont d'origine nucléaire. Cette énergie permet à la France d'éviter, chaque année, l'envoi dans l'atmosphère de quelque 700 millions de tonnes de CO2 (émission égale à celle que produiraient quelque 200 millions de voitures). Grâce à l'énergie nucléaire, un Français produit 1,8 fois moins de CO2 qu'un Allemand et 2,9 fois moins qu'un Américain. Dans une époque où nous prenons conscience que pour la première fois depuis l'origine des temps, l'activité humaine a des conséquences directes sur le destin de notre Planète, il faut que les hommes responsables sachent prendre les décisions pertinentes. Certes, il faut considérer avec sérieux et une particulière rigueur les problèmes de la sûreté nucléaire et du retraitement des déchets nucléaires mais ces risques qui doivent rester maîtrisables sont beaucoup moins lourds de conséquences qu'un réchauffement de 3 à 5° C de la température de l'atmosphère pendant ce prochain siècle. Nous voyons l'Antarctique se déliter sous nos yeux, nous constatons le recul des glaciers dans les massifs montagneux, nous vivons année après année des hivers « hors normes » avec leurs cortèges de tempêtes et d'inondations, et pourtant nous voyons un mouvement politique qui appuie son « credo » sur l'environnement qui, en voulant nous faire reculer dans le nucléaire, nous invite implicitement à dépenser plus de pétrole... qui est la source essentielle de CO2, principal gaz à effet de serre ! Certains discours voudraient nous faire croire que les énergies renouvelables pourraient se substituer à l'énergie nucléaire. Ceux qui tiennent de tels propos veulent sciemment nous tromper. Pour remplacer le parc nucléaire actuel par des éoliennes, il faudrait quelque 50.000 éoliennes. Quand on sait que le plus grand parc éolien qu'il est actuellement prévu de construire, mais qui n'est pas encore réalisé, ne comptera que 117 éoliennes et que celui-ci soulève déjà d'énormes problèmes, nous constatons que le chemin à parcourir pour aller de la coupe aux lèvres est encore bien long. Bien plus sérieusement, beaucoup de responsables pensent que le gaz pourrait se substituer au nucléaire. Là aussi c'est une erreur. Et ce pour une double raison. Le gaz, lorsqu'il produit de l'énergie, même si cela est plus discret, émet du CO2 et participe donc au réchauffement climatique. Par ailleurs, alors que le nucléaire nous a permis d'acquérir une véritable indépendance énergétique, au contraire, le gaz qui provient pour plus des trois quarts de pays extérieurs à la Communauté Européenne rendrait la France à nouveau dépendante. Après quelques années d'hésitation sinon de doute, tous les spécialistes les plus objectifs recommencent à affirmer que seule l'énergie nucléaire peut de façon durable répondre aux besoins de l'Humanité. Certes, pour répondre aux exigences compréhensibles de nos populations, il ne faut pas relâcher nos efforts pour développer un nucléaire du futur toujours plus sûr et produisant moins de déchets. C'est pourquoi il faut continuer le développement du réacteur nucléaire franco-allemand EPR développé par Siemens et Framatome. Sa principale nouveauté réside dans son îlot nucléaire dont la conception diviserait par dix la probabilité d'accident, tout en améliorant les performances aussi bien au niveau de la puissance que de la durée de vie et de la période de production, sans arrêt du réacteur. Par ailleurs, les travaux importants permettant d'espérer une amélioration du traitement des déchets, allant jusqu'à la transmutation en passant par des réacteurs omnivores, capables de brûler leurs propres déchets, doivent être poursuivis et même amplifiés. Mais la production d'énergie nucléaire ne suffit pas en elle-même pour réduire fortement l'effet de serre. En effet, à ce jour, le secteur du transport (essentiellement les automobiles et les poids lourds) représente déjà le quart de l'énergie consommée sur notre planète. Or, 95 % de l'énergie consommée dans ce secteur est issue du pétrole. « L'évolution tendancielle » du parc automobile mondial pourrait nous laisser croire qu'il y aurait 2,5 milliards de véhicules en 2060 alors que nous n'en comptons aujourd'hui que 500 millions. Si les voitures tiraient alors encore leur énergie du pétrole, notre civilisation aurait disparu. Là aussi, tous les experts les plus objectifs sont unanimes pour affirmer que le vecteur énergétique de l'avenir est non pas le pétrole mais l'hydrogène. Pour préparer ce nouvel avenir, de très nombreux laboratoires dans le Monde travaillent actuellement sur la pile à combustible. Celle-ci a l'énorme avantage de produire de l'énergie avec de l'hydrogène et l'oxygène de l'air en ne rejetant dans l'atmosphère que de l'eau (H2O). Mais soyons vigilants. En effet, le lobbying mondial du pétrole, particulièrement puissant, chacun de nous le sait, prépare un coup qui pourrait être très grave pour notre planète. Les pétroliers voudraient que l'hydrogène soit produit à partir du pétrole. Ce serait une terrible erreur car le solde global d'émission de CO2, qui est le principal responsable de l'effet de serre, serait toujours aussi désastreux. Seule amélioration apparente : le CO2 ne serait plus produit localement dans les grandes cités, là où sont concentrées les automobiles, mais dans les centres de production de l'Hydrogène. Soyons vigilants car les conséquences pourraient être particulièrement graves. La seule façon de produire proprement de l'hydrogène dans l'état actuel de nos connaissances industrielles est de craquer par électrolyse l'eau pour en séparer l'Hydrogène et l'Oxygène. Là aussi, tous les pays du Monde doivent trouver le chemin de l'entente car il en va du sort de l'Humanité pour que l'hydrogène soit produit à partir de l'énergie nucléaire et non pas du pétrole. L'avenir énergétique qui permettra de définir le destin de l'Homme est ainsi tracé. Il n'y a pas de voie alternative. Tous ceux qui nous disent qu'il y a des voies moyennes telles que le gaz ou la pile à combustible fonctionnant avec de l'hydrogène obtenu par « reformage » d'hydrocarbures se trompent... et nous trompent. Restons éveillés car c'est là l'un des sujets essentiels, où se joue sans conteste le destin de nos enfants. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Les ministres européens des Télécommunications ont appuyé le 25 mars une adoption rapide du plan d'action e-Europe 2005, appelé à poursuivre les efforts de l'UE pour développer l'usage d'internet, et plus largement l'économie de la connaissance et améliorer ainsi la compétitivité. Les ministres ont eu un débat d'orientation sur la préparation de ce nouveau plan d'action, appelé à prolonger jusqu'en 2005 le plan e-Europe 2002 lancé il y a deux ans au sommet européen de Feira. Le sommet de Barcelone, réuni il y a dix jours, avait appuyé le lancement de cette nouvelle phase et appelé la Commission européenne à établir ce plan en vue du prochain sommet européen, fin juin à Séville. Les ministres ont "montré très clairement l'importance qu'ils attachent aux progrès à accomplir en matière d'Europe électronique" et "espèrent pouvoir progresser rapidement", a déclaré la ministre espagnole des Sciences et de la Technologie, Ana Maria Birules, qui présidait la réunion. Le sommet de Barcelone "a donné un mandat très clair", a souligné Mme Birules, en indiquant que la prochaine réunion des ministres des Télécommunications, à la mi-juin, devrait pouvoir examiner le nouveau plan, juste avant Séville. "Nous pourrons le préparer de façon très concrète en très peu de temps", a-t-elle assuré. Le plan e-Europe 2005 devrait notamment mettre l'accent sur l'accessibilité d'internet pour les citoyens, sur le développement des services publics sur internet, ainsi que sur la formation et l'apprentissage. Un volet serait également consacré à des actions pour des infrastructures plus rapides et plus performantes et des contenus de meilleure qualité. Dans cet esprit, les ministres ont par ailleurs adopté lundi une résolution appelant les Etats membres à améliorer l'accessibilité d'internet et de son contenu aux personnes handicapées, en particulier en vue de l'année européenne des handicapés en 2003. Union européenne : http://ue.eu.int/newsroom/newmain.asp?lang=2
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Sun Microsystems tente de convaincre les développeurs d'utiliser sa plate-forme Java comme outil de référence en matière d'internet mobile, de préférence à la technologie ".NET" de Microsoft. Le constructeur de serveurs a lancé lundi, lors du salon annuel JavaOne, de nouveaux outils afin de créer des programmes qui permettront par exemple d'acheter des billets d'avion par téléphone. Sun a notamment dévoilé une version plus rapide de sa "machine virtuelle" Java (JVM), élément-clé de la plate-forme. La technologie Java permet de créer des mini-applications fonctionnant sur tous les types d'appareils. Environ 109 millions d'appareils mobiles utilisant Java - assistants numériques, téléphones mobiles - seront vendus cette année, 400 millions en 2003 et un milliard en 2004, ont déclaré des responsables de Sun en citant des études de marché. "2002 est l'année du Java mobile", a estimé pour sa part Jouko Hayrynen, vice-président de Nokia. Le fabricant finlandais prévoit de lancer au moins huit téléphones fonctionnant sous Java cette année. Microsoft a lancé le mois dernier sa propre plate-forme, .NET, espérant s'imposer sur le marché prometteur de l'internet mobile. L'attitude des développeurs est cruciale: ce sont eux qui, en préférant Java ou .NET, détermineront l'influence respective de chaque technologie. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/020326/85/2j251.html
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Près d'un internaute français sur deux souhaiterait pouvoir voter grâce à internet, indique un sondage réalisé par Louis Harris pour AOL France. L'étude a été réalisée auprès de 2.007 personnes, dont 750 internautes, du 5 au 6 février et du 15 au 16 février. Les résultats révèlent que 48% des internautes français aimeraient pouvoir voter en ligne. Même les non-internautes semblent attirés par cette perspective puisqu'au total 28% des sondés, internautes et non-internautes confondus, se montrent intéressés. Ils sont 42% (46% pour les seuls internautes) à y voir un moyen de réduire l'abstention. Quelque 780 électeurs de Mérignac (65.000 habitants), en Gironde, et 730 de Vandoeuvre-les-Nancy (33.000 habitants), en Meurthe-et-Moselle, pourront en faire l'expérience, les premiers lors de l'élection présidentielle, les seconds aux législatives. Ils seront les premiers à pouvoir "voter électroniquement (...) à l'aide du système e-poll", précise vendredi France Télécom dans un communiqué. Cette expérience limitée à deux bureaux de vote permettra de valider "la simplicité d'utilisation, la fiabilité technique et les nouveaux usages" de ce système. Les électeurs "cobayes" seront cependant obligés de voter parallèlement de manière traditionnelle, le vote électronique n'ayant pas encore de statut légal. Le sondage Louis-Harris AOL fait également ressortir le rôle grandissant d'internet pour informer les électeurs, mais loin encore de la télévision, de la radio et de la presse écrite. Ainsi, 84 % des internautes interrogés disent utiliser la télévision pour s'informer sur les élections et les candidats à la présidentielle, 68 % la radio, 62% la presse quotidienne, 47 % la presse magazine et 23 % les sites d'informations sur internet. Les internautes ne semblent cependant pas considérer les sites des candidats comme une source d'information privilégiée: seulement 13% d'entre eux envisagent de les consulter. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/020322/85/2iwxu.html
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Le Conseil stratégique des technologies de l'information (CSTI) a remis le 19 mars dernier au premier ministre son rapport sur le développement des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication). Il y est question de haut débit en France. Partant de son propre constat que "la France est en position médiane en Europe pour l'accès à débit", le CSTI fait valoir que les "technologies DSL apparaissent toutefois comme les seules permettant, à court terme, une généralisation rapide du haut débit en France". Et de préconiser "le déploiement effectif sur tout le territoire" de l'XDSL, "la technologie qui aujourd'hui permet d'offrir du haut débit dans le délai le plus rapide". Mais le CSTI n'exclut pas les technologies alternatives comme le satellite, le câble, la boucle locale radio (BLR) ou encore le réseau électrique d'EDF récemment mis sur le devant de la scène "haut débit". Dans son rapport intitulé "infrastructures et réseaux", le CSTI indique que la France doit se doter d'une "politique ambitieuse et volontariste". Le conseil propose en outre de mettre en oeuvre un service public d'accès à Internet haut débit à négocier dans le prochain renouvellement de contrat Plan Etat-région. "Une implication forte des collectivités locales, et des investissements publics dans les zones où le marché ne pourra pas aller spontanément pour des raisons économiques ou techniques", estime le conseil. Et concernant le "très haut débit", le CSTI recommande enfin "d'accélérer le développement des technologies comme la fibre optique et les technologies radio de type WiFi", en vue d'une généralisation à moyen terme. Le rapport "réseaux et infrastructures" du CSTI : http://www.csti.gouv.fr/elements/RappGpeAvf22.pdf
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Les claviers pour ordinateurs de poche inspirent les ingénieurs. La société israélienne VKB développe un système de clavier virtuel pour assistants personnels (PDA), basé sur la projection d'une image sur une surface plane grâce à des faisceaux laser. L'utilisateur n'emportera ainsi avec lui qu'un petit projecteur laser de 5 centimètres de côté, qu'il branchera à l'ordinateur de poche lorsqu'il souhaite saisir des données. Placé face de l'utilisateur, à une trentaine de centimètres, ce petit appareil projette devant lui une image d'un clavier sur toute surface plane, explique l'entreprise sur son site. Pour cela, le projecteur utilise un classique balayage au laser, qui reproduit en "fil de fer" le tracé d'un clavier. Ensuite, le projecteur repère lorsqu'une touche est tapée, via un capteur optique, avec la même vitesse que sur un clavier matériel, assure VKB. La société de Jérusalem ne compte pas se limiter aux claviers et prépare également sur le même principe une souris virtuelle. Un des premiers prototypes de ce clavier a été présenté en partenariat avec Siemens au salon de l'informatique de Hanovre, le CeBIT, qui s'est tenu du 13 au 20 mars dernier. Le géant allemand de l'électronique s'est engagé à en devenir le distributeur en Europe dès que le produit sera finalisé. VKB : http://www.vkb.co.il/
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Les Misérables de Victor Hugo sur une carte à puce ! Il suffisait d'y penser... Des Français, habitant l'Isère et la Haute Savoie, ont inventé le livre électronique qui tient dans la poche. C'est une carte à puce, comme n'importe quelle carte téléphonique ou carte bancaire, sauf qu'au lieu de contenir de l'argent elle contient... un livre. Victor Hugo, Agatha Christie, Les Trois Mousquetaires... Pour la lire, il suffit de l'introduire dans un PDA (ordinateur de poche) ou carrément un vrai ordinateur. Dès que l'on introduit la carte à puce dans l'appareil, le contenu du livre apparaît. Si on enlève la carte et qu'on la remet plus tard, on retrouve instantanément sa page. Le but du jeu, c'est de pouvoir lire facilement, n'importe où - dans le train, dans le bus ou dans le métro - l'ouvrage de votre choix. Cela prend beaucoup moins de place puisque une seule carte à puce peut contenir l'équivalent, par exemple, de 3 San Antonio. On peut glisser dans sa poche ou dans son sac une bibliothèque toute entière ! Présentée actuellement au salon du livre de Paris, cette invention n'en n'est encore qu'au stade expérimental. Un prototype a été développé par Jacques Bournay, le papa de cette innovation, afin de tester la réaction du public et des professionnels. Et pour l'instant la réaction est plutôt bonne, selon l'intéressé. Le "livre - carte à puce", baptisé SkotEbook suscite la curiosité. Certains éditeurs se sont déclarés très intéressés. Contrairement au livre électronique que l'on télécharge sur Internet, le skotEbook peut se prêter facilement à un ami comme on prête un livre. Cela dit, le contenu lui-même est protégé contre le piratage et pas question d'en faire une copie numérique. A terme, si cette innovation voit le jour, malheureusement, elle ne devrait pas coûter moins cher qu'un livre normal. Pour des questions de concurrence mais aussi parce qu'un livre sur carte à puce coûte plus cher à fabriquer. En revanche, cela coûte moins cher à distribuer. Radio France : http://www.radio-france.fr/chaines/info2000/chroniques/monde/fiche.php?numero=10...
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Le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait reçu vendredi 22 mars au soir, à la clôture de son appel, 69 dossiers de chaînes candidates à l'un des 33 canaux numériques en diffusion hertzienne. Les chaînes retenues, annoncées fin juillet, pourront théoriquement commencer à émettre début 2003. Soixante-neuf dossiers pour 22 canaux à attribuer , huit chaînes étant réservées d'office au service public et trois à des chaînes locales ou associatives désignées dans un appel d'offres ultérieur : le choix peut sembler large pour le CSA qui a la responsabilité de sélectionner des programmes suffisamment attractifs pour amener le public à la TNT. A y regarder de plus près, le nombre élevé de dossiers cache en fait la grande prudence des opérateurs à se lancer dans l'aventure. Quinze chaînes gratuites. Les projets ambitieux de chaînes nouvelles, pensées spécifiquement pour la TNT, sont rares. Les candidats ne se bousculent pas pour figurer, aux côtés des chaînes publiques, dans l'offre gratuite que chaque foyer pourra recevoir à condition de s'équiper d'un décodeur (autour de 150 euros). Le CSA, qui espère arriver à un total de quinze chaînes gratuites, a donc dans ce domaine un choix des plus réduits. La loi garantit à TF1 et M6, dès lors qu'elles sont candidates, l'attribution d'un canal pour la diffusion de leur programme en numérique. Reste donc au CSA cinq chaînes en clair à choisir parmi treize candidatures, dont quatre sont en concurrence sur le créneau d'une chaîne musicale, et six émanent du seul groupe AB un même opérateur peut détenir un maximum de cinq autorisations, mais on voit mal AB obtenir le monopole de l'offre privée en clair. Ce faible enthousiasme des opérateurs, et particulièrement des acteurs "historiques" TF1 et M6, traduit leur scepticisme quant à la viabilité du nouveau paysage. La diffusion numérique coûtera près de huit fois moins cher que la diffusion analogique. Mais un financement reposant exclusivement sur la publicité suppose un large bassin d'audience. Pour les sceptiques, l'offre gratuite, majoritairement constituée de chaînes publiques, n'incitera guère les foyers à faire la dépense d'un décodeur, et la masse critique d'audience ne sera jamais atteinte. Les éditeurs candidats ont donc majoritairement choisi de reproduire pour leur diffusion hertzienne le modèle de commercialisation par abonnement de chaînes déjà installées sur le câble et le satellite. Le risque économique est limité au surcoût du réseau de diffusion hertzien : de l'ordre de 3 millions d'euros par an pour la première étape de déploiement assurant une couverture de 50 % du territoire, soit tout de même presque la moitié du budget d'une chaîne comme Odyssée, mais qui peut être compensé par l'élargissement du portefeuille d'abonnés. A condition que les chaînes payantes du numérique terrestre réussissent à séduire les 75 % de foyers français qui, à l'heure actuelle, ne sont abonnés ni à Canal Plus, ni à TPS ou CanalSatellite, ni au câble. Reste la question du distributeur commercial. Si Canal Plus avait pu apparaître comme le candidat unique à cette fonction, il semble aujourd'hui plus prudent : ses propres chaînes candidates à la TNT ont "vocation à être distribuées par le groupe Canal Plus Pour les autres, c'est ouvert", confie Marc-André Feffer, vice-président du directoire. TPS, de son côté, devrait distribuer ses propres chaînes. Les investissements à consentir pour recruter des abonnés à la TNT refroidissent les ardeurs des candidats au rôle de distributeur commercial, échaudés par les faillites annoncées de l'opérateur espagnol Quiero TV ou du britannique ITV Digital. Tribune : http://www.latribune.fr/Tribune/Online.nsf/Articles/20020325176592?OpenDocument
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Un dispositif révolutionnaire, permettant de repérer ou d'isoler rapidement des molécules ADN ou des cellules pour les étudier ou établir un diagnostic, vient d'être mis au point par une équipe de chercheurs français, ont annoncé jeudi les organismes de recherche concernés. Des techniques pour isoler les molécules existent déjà et sont utilisées quotidiennement dans les laboratoires, mais elles restent lourdes et coûteuses. Les scientifiques sont donc à la recherche d'une nouvelle génération d'appareils d'analyse, les "laboratoires sur puce", qui intègrent de façon rapide toutes les manipulations techniques nécessaires à l'obtention d'un résultat, expliquent, dans un communiqué commun, le CNRS, l'Institut Curie et l'Ecole supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris (ESPCI). Les chercheurs, dirigés par les Prs Jean-Louis Viovy (CNRS/Institut Curie) et Jérôme Bibette (ESPCI), ont mis au point un "tamis moléculaire" d'un genre nouveau, utilisant des billes magnétiques nanoscopiques (moins d'un millième de millimètre) qui se comportent comme de minuscules aimants en suspension dans l'eau. Ces nanoparticules, lorsqu'on leur applique un champ magnétique, constituent une série d'obstacles que les molécules auront plus ou moins de mal à franchir : les plus grosses sont les plus ralenties car elles ont plus de mal à contourner les obstacles, et on peut donc les trier selon leur taille. Le système, dénommé Ephesia permet de réduire considérablement le temps nécessaire pour séparer les grandes molécules, qui se trouve ramené de vingt-quatre heures à une vingtaine de minutes, soulignent les chercheurs. A terme, cette nouvelle technique pourrait permettre de repérer rapidement des cellules cancéreuses résiduelles qui peuvent subsister après un traitement et aider les médecins à les éliminer avant qu'elles ne conduisent à une possible récidive. Science du 22-03-02 : http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/295/5563/2237
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La clarithromycine, un antibiotique habituellement prescrit pour les infections respiratoires, permettrait de réduire significativement le risque de rechute chez certains cardiaques. Comparée à un placebo, cette antibiothérapie préviendrait les infections récurrentes. Lesquelles représentent une cause majeure des inflammations qui, elles-mêmes, jouent un rôle crucial dans la survenue des maladies coronariennes. Selon Juha Sinisamo, de l'université d'Helsinki en Finlande, " les infections comme les pneumonies par exemple, sont souvent associées à des maladies coronariennes. Et outre son pouvoir antibactérien, la clarithromycine présente l'avantage d'avoir également une action anti-inflammatoire ". A partir d'une cohorte de 148 patients qui avaient tous été victimes d'une attaque cardiaque, Sinisamo a constitué deux groupes. Le premier a fait l'objet d'une antibiothérapie pendant 85 jours, l'autre ayant reçu un placebo pendant la même période. A la fin de l'étude, 16 patients du groupe traité sont décédés ou avaient rechuté, contre près de 30 pour le groupe placebo. L'antibiothérapie réduirait donc de 41 % le risque de rechute par rapport au placebo. American Heart Association : http://www.americanheart.org/presenter.jhtml?identifier=1200000
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Des chercheurs japonais ont annoncé avoir développé une mini-caméra qui pourrait remplacer les endoscopes actuels dans quelques années. Mesurant 2,3 centimètres de long et un centimètre de diamètre, cette mini-caméra a été conçue pour être contenue dans un comprimé que l'on avale et qui est ensuite expulsée du corps après avoir effectué son travail. Son atout majeur tient au fait qu'elle fonctionne sans batterie, ce qui évite tout risque d'émission de substances toxiques en cas de non-expulsion. Selon ses concepteurs, un système à micro-ondes permet de la déplacer et de la faire tourner sur elle-même de manière à offrir au médecin une vision panoramique des intestins explorés. Des tests sur des cobayes humains doivent débuter en juin dans diverses universités japonaises ainsi qu'à Harvard et à l'Université de Californie à Los Angeles. Quotimed : http://www.quotimed.com/information/index.cfm?
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Lors de la 15th International Conference on Antiviral Research, un chercheur du Veterans Affairs Medical Center de San Diego (Californie) a présenté les résultats de travaux qu'il mène sur la variole. Officiellement éradiquée de la surface de la planète depuis 1977, la variole reste cependant un virus particulièrement redouté dans un contexte d'éventuelles attaques biologiques pouvant être perpétrées par des terroristes. Ce chercheur est parvenu à stopper chez des souris la variole des ovidés grâce à l'utilisation d'un nouveau composé, le HDP-CDV absorbable par voie orale, ce qui rend son administration plus facile en cas d'infections importantes, avec un effet plus rapide que la forme intraveineuse. A présent, le HDP-CDV va devoir faire l'objet de multiples phases d'essais chez d'autres espèces avant de pouvoir prétendre obtenir une autorisation de mise sur le marché de la Food and Drug Administration (FDA). Aussi la production à grande échelle de ce nouveau composé ne sera-t-elle réalisable que dans plusieurs années. WP du 20/03/02. : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A52959-2002Mar19.html
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Des scientifiques helvétiques ont mis au point un implant qui fournira à l'organisme d'un malade souffrant d'anémie, d'hémophilie ou de diabète, les substances qui lui font défaut. Ils ont testé cette capsule sur des cobayes humains. Avec succès. Les scientifiques de l'école polytechnique fédérale de Lausanne ont modifié génétiquement des cellules vivantes qu'ils ont ensuite introduites dans une capsule. Chaque capsule en comprend entre un et deux millions. Ces cellules, qui ont le potentiel de se diviser à l'infini, sécrètent une substance bénéfique aux malades. Dans le cas d'un anémique, celles-ci sont dotées d'un gène qui code pour l'erythropoiétine (EPO), une hormone qui stimule la production de globules rouges par la moelle osseuse. L'anémie est une maladie causée par une diminution de globules rouges dans le sang. Selon William Pralong, qui a coordonné les essais cliniques, avec l'implant, un anémique n'aura plus besoin de se faire injecter de l'EPO trois fois par semaine. Les pores de l'implant sont suffisamment larges pour laisser sortir l'EPO sécrétée. Ils laissent également entrer l'oxygène et les éléments nutritifs nécessaires à la survie des cellules. Par contre, ils sont trop petits pour que les cellules du système immunitaire du malade pénètrent dans la capsule et attaquent les cellules productrices d'EPO. L'implant existe sous deux formes, celle d'un disque de 1 à 2 cm de diamètre et celle d'un tube d'un demi millimètre de diamètre et de 1 à 3 cm de longueur. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/
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L'arthrite rhumatoïde peut avoir de nombreuses causes mais, chez certains malades, il semble que des anticorps qui s'attaquent à l'organisme sont les responsables. Pourquoi souffre-t-on justement au niveau des articulations ? C'est la grande question. Deux équipes américaines publient dans la revue Nature Immunology leurs travaux sur des souris. Des anticorps dirigés contre la protéine glucose-6-phosphate isomérase (GPI) pourraient jouer un rôle important dans certaines arthrites. Selon eux, cette molécule est capable de se fixer aux cartilages, ce qui expliquerait la localisation de la maladie au niveau des articulations. Le point de départ de la maladie reste inconnu. Peut-être s'agit-il de la rencontre de facteurs génétiques et environnementaux. Quoiqu'il en soit, l'équipe de Christophe Benoist de l'école de médecine d'Harvard montre que des souris atteintes d'arthrite présentent une accumulation de GPI sur la surface des cellules du cartilage, au niveau des articulations. La seconde équipe de chercheurs, dirigée par Paul Allen de l'école de médecine de l'université de Washington, a quant à elle suivi des anticorps anti-GPI en les marquant radioactivement. Et où vont-ils se fixer ? Dans les articulations, bien sûr ! La manoeuvre ne prendrait que sept minutes selon leurs observations. Ces découvertes pourraient aboutir à un traitement qui arrêterait le phénomène en amont, en bloquant les anticorps anti-GPI, par exemple. Ces études ont été saluées par de nombreux scientifiques qui les jugent « importantes » pour les 1 à 2% des individus qui sont malades dans les pays développés. Cependant, rappelons que toutes les arthrites rhumatoïdes n'ont pas les mêmes causes et que la maladie chez la souris n'est pas forcément identique à celle de l'homme. Science&Avenir : http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20020320.OBS4149.html Nature Immunology : http://www.nature.com/nri/
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Des chercheurs américains ont pour la première fois réussi à diagnostiquer, par analyse sanguine chez la souris, des modifications menant à la démence d'Alzheimer, ouvrant la voie à la mise au point d'un test de dépistage de cette maladie, selon une étude publiée vendredi dans la revue Science. Ce test a permis de détecter la formation anormale de dépôts de protéine (amyloïde-béta, AB42) dans le cerveau de la souris, caractéristiques de la maladie d'Alzheimer, alors que le seul moyen actuel de diagnostiquer avec certitude cette maladie passe par l'examen du cerveau après la mort, ont expliqué les chercheurs. "Nous ignorons si ce résultat chez la souris s'appliquera à l'homme", a précisé le Dr David Holtzman, co-auteur de l'étude. "Si c'est le cas, cela peut apporter des moyens non effractifs de détecter une pathologie d'Alzheimer avant l'apparition de symptômes cliniques", a ajouté le chercheur de l'école de médecine de Washington University à Saint Louis (Kentucky). De récentes études ont montré que des modifications physiques peuvent débuter dans le cerveau 10 à 20 ans avant les premiers symptômes de la maladie. La principale modification est la formation des plaques amyloïdes, clé du déclenchement de la démence d'Alzheimer. "Nous savons que la pathologie de l'Alzheimer débute bien avant l'apparition des symptômes, nous espérons qu'il sera possible de mettre au point un test qui détecte la présence de plaques amyloïdes et le risque de démence", a expliqué le Dr Steven Paul, co-auteur et vice-président des laboratoires Lilly Research qui ont participé à la recherche. "Un tel test pourrait aussi permettre de faire la distinction entre les individus souffrant de démence d'Alzheimer et les autres types de démence, et cela pourrait nous aider à évaluer la réponse d'un individu à certains traitements", a ajouté le Dr Holtzman. La démence d'Alzheimer, incurable, touche plus de quatre millions de personnes aux Etats-Unis. Science du 22-03-02 : http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/295/5563/2264
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Qu'est-ce que la vie ? Les ancêtres des premiers êtres unicellulaires qui ont peuplé la Terre il y a près de 4 milliards d'années étaient sans doute des molécules capables de transmettre de l'information chimique et de se reproduire. Était-ce vraiment de la vie ? Pour les biologistes, la réponse n'est pas simple. Et la question prend d'autant plus importance en ce début de siècle où la chasse à une hypothétique vie extraterrestre est plus ouverte que jamais. Le Figaro publie une réflexion du biochimiste Daniel Koshland, en partenariat avec la revue américaine Science qui en divulgue la version originale dans sa dernière édition (22 mars 2002). Quelle est la définition de la vie ? Je me souviens d'un congrès scientifique d'élites cherchant une réponse à cette question. « L'aptitude à se reproduire, telle est la caractéristique fondamentale de la vie », a déclaré un éminent scientifique. Chacun a approuvé d'un signe de tête, jusqu'à ce qu'une petite voix se fasse entendre. « Alors un lapin isolé est mort. Deux lapins, un mâle et une femelle, sont vivants, mais pris isolément ils sont morts. » A ce stade, nous sommes tous convaincus que, bien que nous sachions ce qu'est la vie, il n'en existe pas de définition simple. Je crois cependant qu'il est possible de définir les piliers fondamentaux sur lesquels repose la vie telle que nous la connaissons. Par piliers, j'entends les principes essentiels de fonctionnement d'un système vivant, en termes d'énergie et de mouvement. L'intérêt actuellement porté à la recherche de formes de vie dans les autres galaxies et à la création de la vie dans des systèmes artificiels donne à penser qu'il serait bon d'étudier ces piliers, comment ils fonctionnent et pourquoi ils sont essentiels à la vie. Le premier pilier de la vie est un programme. J'entends par là un plan organisé qui décrit les ingrédients et aspects cinétiques des interactions entre les ingrédients qui perpétuent le système vivant. Pour les systèmes vivants que nous observons sur Terre, ce programme est naturellement exécuté par l'ADN qui code les gènes des organismes terrestres et qui est reproduit de génération en génération, avec certes de petits changements, sans pour autant affecter le plan général. Le second pilier est l'improvisation. Comme un système vivant est inévitablement une petite fraction de l'univers global dans lequel il existe, il ne peut contrôler tous les changements et vicissitudes auxquels l'environnement sera exposé et doit donc avoir un moyen de modifier son programme. Si, par exemple, à une période de climat chaud succède une ère glaciaire qui rend le programme moins efficace, le système devra modifier son programme pour survivre. Sur Terre, nous procédons pour cela à des mutations de notre ADN. Le troisième pilier est le cloisonnement. Tous les organismes que l'on considère vivants sont confinés à un volume limité, entouré d'une surface que l'on appelle membrane ou peau, qui maintient les ingrédients dans un volume défini et empêche les éléments chimiques délétères, c'est-à-dire toxiques ou diluants, de pénétrer à l'intérieur de ce volume. Le quatrième pilier de la vie est l'énergie. La vie telle que nous la connaissons implique le mouvement des agents chimiques, de l'organisme, des éléments de l'organisme. Ce doit être un système ouvert, qui reçoit de l'énergie de sources extérieures comme le Soleil, mais aussi un système métabolisant, capable de transformer l'énergie en « combustible » pour l'organisme. Le cinquième pilier est la régénération. Étant donné qu'un système métabolisant réagit constamment, il subira inévitablement des pertes dues à la fatigue des matériaux. Il doit donc y avoir un système de régénération pour compenser ces pertes. Un exemple est la reconstitution constante des protéines dans les tissus vivants sujets à une usure normale. Le système de régénération s'use lui-même et ralentit au fil du temps ; c'est ce qu'on appelle le vieillissement. Le système vivant que nous connaissons a trouvé un moyen subtil de perfectionner le processus de régénération : en repartant à zéro. Cela peut se caractériser par la division d'une cellule, comme dans le cas de la bactérie E. coli, ou la naissance d'un enfant, comme dans le cas de l'Homo sapiens. Le sixième pilier est l'adaptabilité. Par exemple, un être humain qui met la main au feu connaît une expérience douloureuse, mais l'individu doit immédiatement retirer sa main du feu pour éviter une blessure permanente. Cette réaction comportementale à la douleur est essentielle à la survie ; c'est une réaction fondamentale des systèmes vivants appelée rétroaction. Enfin, le septième et dernier pilier, mais non le moindre, est l'isolement. Il est essentiel, pour un système métabolisant dans lequel de nombreuses réactions se produisent en même temps, d'empêcher les agents chimiques d'un processus réactionnel d'être métabolisés par les catalyseurs d'une autre réaction. Notre système vivant procède en utilisant une propriété fondamentale de la vie, la spécificité des enzymes qui n'agissent que sur les molécules pour lesquelles elles ont été conçues et ne sont pas perturbées par les collisions avec diverses molécules provenant d'autres réactions. Ces sept piliers de la vie ne sont pas forcément parfaits et peuvent être améliorés. L'oeil par exemple, peut s'adapter à différents niveaux de lumière extérieure allant d'un pâle clair de lune au soleil brillant, alors que les autres organes du corps humain ont une faculté d'adaptation moindre. On pourrait envisager d'améliorer d'autres organes (les poumons, les reins, la rate, etc.) pour leur permettre de mieux fonctionner et atténuer ainsi les effets du vieillissement. Supposons que les molécules de l'organisme aient de meilleurs systèmes de rétroaction, de sorte que la dégradation progressive liée au vieillissement serait constamment corrigée. La mort et la nécessité de repartir à zéro disparaîtraient alors. Cela poserait un problème cependant, car le fait de repartir à zéro (la mort et la naissance) permet d'improviser (mutation de l'ADN), ce qui est l'un des piliers de la vie. Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20020323.FIG0151.html Science du 22-03-02 : "Les sept piliers de la vie " : http://www.sciencemag.org/cgi/content/summary/295/5563/2215
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Des scientifiques ont réussi à faire grossir des morceaux de poissons en les laissant tremper dans un mélange de substances nutritives, une expérience laissant penser que la viande peut être fabriquée, révèle un magazine scientifique. Selon ces chercheurs américains, la masse des muscles de poissons a augmenté de 14% après une semaine d'immersion dans un liquide composé à partir de sang de foetus de veaux. "Cela pourrait éviter de tuer des animaux pour se nourrir", a déclaré au New Scientist Morris Benjaminson, chef du projet. Benjaminson, qui travaille sur la nourriture destinée aux astronautes, a expliqué que ces morceaux de poissons avaient été cuisinés avec de l'huile d'olive, du citron, de l'ail et du poivre. "Nous voulions nous assurer que cela pouvait passer pour un aliment acheté dans un supermarché", a-t-il expliqué. Mais la Food and Drug Aministration américaine devra donner son aval avant que ces poissons puissent être déclarés comestibles. Benjaminson n'a pas réussi une expérience similaire sur des morceaux de viandes plongés dans un liquide à base de champignons. New Scientist : http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99992066
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