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NUMERO 179 |
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Edition du 25 Janvier 2002
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Edito
L'échec est salutaire
Notre Pays, comme les autres pays latins, essentiellement l'Espagne et l'Italie, dont les systèmes organisationnels, politiques, économiques et sociétaux se sont inspirés de la Rome antique et de la Rome Catholique, considèrent trop souvent l'échec comme une tare indélébile qui marquera l'individu pendant toute son existence. Tout au contraire, les Pays issus de la Réforme, comme ceux de l'Europe du Nord ou les Etats-Unis d'Amérique qui n'ont jamais eu honte du gain et de l'argent honnêtement gagné, pensent que l'échec est salutaire pour permettre à l'Homme de trouver sa véritable dimension. Vous avez déjà certainement rencontré un ami, une relation, un collègue qui a connu, en France, les affres du dépôt de bilan. Alors que quelques semaines auparavant, tout le monde le félicitait pour avoir eu l'heureuse initiative de créer une entreprise, quelques jours plus tard, alors que sans aucun acte malhonnête mais pour des raisons liées aux circonstances ou à un brusque effondrement du marché, le créateur d'entreprise avait dû se déplacer au Greffe du Tribunal de Commerce pour y déposer le bilan de son entreprise, soudainement de nombreuses personnes qu'il pouvait penser compter parmi ses amis, changeaient de trottoir quand elles se trouvaient dans la même rue, l'évitaient quand elles se retrouvaient dans la même réunion et ne lui téléphonaient même plus pour lui proposer d'emmener ses gamins au ski... Il suffit de constater comment des entrepreneurs peuvent se retrouver " nu comme un ver " après avoir perdu non seulement leur entreprise mais aussi leur maison, leur voiture et constater souvent que même leur femme les quitte, pour prendre conscience de la gravité de l'échec dans notre Pays. Cette pensée dominante a été instillée auprès de notre Peuple depuis des siècles par des responsables " moraux " qui, eux, ne craignent rien puisque leur statut leur interdit l'échec. Cela était déjà vrai depuis le Concile de Trente pour des autorités ecclésiastiques qui étaient passées " maître " dans l'art du sermon sans rien craindre elles-mêmes et surtout en n'appliquant pas à elles-mêmes la règle qu'elles demandaient, avec sévérité, à nos aïeux de respecter. Mais ce qui est plus pénible encore pour un peuple devenu plus mature grâce aux nombreux moyens d'information qui nourrissent sa réflexion se passe, actuellement, dans notre époque moderne. La Révolution Française a fait disparaître ou, du moins, a ramené au niveau du citoyen les membres de la Haute Noblesse ou du Haut Clergé. Mais, peu à peu, la structure pyramidale de la République se substituant à la structure pyramidale de la Monarchie a généré une nouvelle caste qui, elle aussi, ne connaît jamais l'échec puisque son statut le lui interdit : je veux parler de la Haute Administration. Il suffit de noter comment, depuis la seconde guerre mondiale, avec efficacité et professionnalisme, les anciens de l'E. N. A. (Ecole Nationale d'Administration) ont occupé, sinon envahi, tous les postes clés de l'Administration de notre Pays pour constater que le fossé se creuse à grande vitesse, en France, entre ceux qui prennent des risques en entreprenant et ceux qui maintenant nous gouvernent. Car, en effet, et c'est là que le problème est grave, ces hommes brillants et compétents qui étaient formés pour administrer la France ont, depuis trente ans, depuis la disparition du Général de Gaulle, franchi le miroir pour se retrouver dans des postes clés, aussi bien dans le monde politique que dans le monde économique. D'administrateurs, ils ont tenu à devenir gouvernants. C'est ainsi qu'une grande partie des leaders politiques, de gauche comme de droite, auxquels les médias attribuent un réel avenir, sont quasi exclusivement issus de l'ENA et qu'une partie importante des managers des plus grandes entreprises (souvent issues d'anciennes sociétés nationalisées) sont eux aussi d'anciens élèves de l'ENA. Cette consanguinité commence à réellement appauvrir notre Pays. Le discours unique sinon la langue de bois qui, depuis quelques années, attriste notre Pays est l'enfant naturel de ce manque de diversité. Il faut que nos gouvernants prennent conscience que la réelle autorité ne peut être liée qu'à une réelle prise de risque. A l'encontre de ce qui est souvent largement diffusé et amplifié par des médias complaisants frappés de cécité, les élus sont, dans nos sociétés, des individus qui souvent prennent des risques réels. Nous ne comptons plus en France les anciens maires, les anciens conseillers généraux, les anciens députés qui, après un revers électoral, se retrouvent pendant plusieurs mois au chômage et éprouvent les plus grandes difficultés à retrouver leurs anciennes fonctions de cadres d'entreprises, de comptables ou de conseils. Mais, par contre, avez-vous parfois vu un haut fonctionnaire, issu de l'ENA, ancien de la Cour des Comptes, du Conseil d'Etat ou de toute autre haute administration, rompre les liens avec son statut de haut fonctionnaire pour se lancer dans une carrière politique ? Certainement pas. Cela serait trop risqué et ne fait pas partie de la culture de la haute fonction publique française. Si nous voulions montrer au Peuple de France que ses responsables politiques sont enfin prêts à prendre tous les risques pour remplir pleinement leur noble mission, il suffirait que nous ayons le courage, comme la Grande-Bretagne a déjà su le faire, d'obliger tous les candidats à préalablement abandonner la fonction publique et tous ses avantages avant de leur donner le droit de se présenter à une élection. Ce n'est qu'à ce titre que la fonction d'Elu retrouverait dans notre Pays le panache qu'elle n'aurait jamais dû perdre et dont souffre terriblement la France. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Moins d'un foyer sur quatre en France (22,4 %) disposait d'une connexion à internet fin 2001 contre environ un sur six (17 %) en 2000, mais la France reste en retard sur la moyenne des pays européens (29 %), selon une étude publiée mercredi par l'institut Gfk pour le magazine SVM. Un ménage sur trois (32,5%) était équipé d'un micro-ordinateur en 2001, soit une hausse de trois points par rapport aux 30 % de foyers équipés en 2000, la moyenne européenne étant de 39 %, indique Gfk dans son étude annuelle. Parallèlement, le nombre de réfractaires s'accroît puisque 37 % des Français disent qu'ils n'ont pas et n'auront jamais de PC en 2001, contre 33 % en 2000. Le marché des micro-ordinateurs en France a progressé de 2 % en volume à 4,6 millions d'unités pour un chiffre d'affaires en hausse de 8 % à 7,4 mds ? en 2001, précise l'étude. "Cette progression est largement due aux programmes d'équipement des salariés mis en place par de grands groupes", a souligné François Klipfel, directeur du département technologies de l'information de Gfk. Gfk estime qu'environ 35 % des foyers français pourraient être équipés d'un ordinateur en 2002 (+2,5 %), soit une croissance légèrement supérieure (+2 %) à celle des autres pays européens. La France garde cependant un retard important sur les Pays-Bas, où 64 % des foyers étaient équipés d'un PC en 2001 et 51 % d'un accès à internet, ou l'Allemagne (48 % ont un ordinateur, 34 % ont internet), selon l'étude. AFP:[http://fr.news.yahoo.com/020123/1/2gevt.html]
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une équipe germano-russe a publié le 17 janvier la première mesure simultanée de gravitation et d'effets quantiques sur des particules. Cette mesure a été réalisée à l'aide du réacteur franco-allemand Laue-Langevin de Grenoble, sur des neutrons refroidis, c'est-à-dire extrêmement ralentis. La gravitation est l'une des quatre forces ou "interactions" fondamentales de l'univers (les trois autres étant l'interaction electro-magnétique, l'interaction nucléaire forte et nucléaire faible). La gravitation s'exerce essentiellement sur les grandes masses, à l'échelle cosmique. Son cadre théorique est la relativité générale. A l'autre extrémité de l'échelle la mécanique quantique exerce ses effets dans le monde des particules. Le grand défi de la physique actuelle est d'articuler ces deux théories dans un cadre commun cohérent. Dans cette perspective il est capital de réaliser des expériences qui mettent simultanément en jeu la gravitation et la mécanique quantique. Dans cette expérience, l'utilisation des neutrons présentaient un triple avantage: neutres, ils sont insensibles aux charges électromagnétiques; leur durée de vie est suffisante et leur masse n'est pas trop élevée. Un faisceau de neutrons fabriqué par le réacteur Laue-Langevin a donc été dirigé vers un minuscule dispositif. Une «trappe» où les neutrons, attirés vers le sol par la gravitation, vont rebondir sur un «miroir» situé en bas, et s'absorber sur une plaque située au-dessus, à hauteur variable. Toute la difficulté de l'expérience consistait à ralentir suffisamment les neutrons pour qu'ils aient le temps de tomber sous l'effet de la gravitation. D'où l'utilisation de neutrons «ultrafroids» dont la vélocité horizontale se compte en mètres par seconde, mille fois moins qu'à température ordinaire. L'expérience à permis aux physiciens de constater que les neutrons ne se répartissaient pas uniformément sur la verticale entre le miroir et l'absorbeur, mais occupent des points privilégiés, déterminés par l'état quantique des neutrons, ce qui est pleinement conforme avec les principes de la mécanique quantique. Cette première expérimentale ouvre une nouvelle voie à la physique fondamentale. Elle devrait notamment permettre de démontrer définitivement le principe d'équivalence entre masse inertielle et masse gravitationnelle qui stipule que toute particule tombe à la même vitesse dans un champ gravitationnel, quelles que soient sa masse et sa composition. Mais, pour y parvenir, les physiciens devront encore gagner un facteur mille en précision. Nature du 17 janvier 2002. : http://www.nature.com/nsu/020114/020114-8.html
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Hewlett-Packard et l'Université de Californie ont breveté un procédé qui permettra selon eux de fabriquer à terme des ordinateurs microscopiques, tenant aisément sur une tête d'épingle. Les fabricants informatiques, comme HP et IBM, sont engagés dans une course au développement des nanotechnologies, une discipline qui vise à fabriquer des machines à partir d'éléments tels que des molécules. HP s'est dit bien avancé dans la mise au point d'une nanopuce informatique complexe, et envisage de fabriquer dans la décennie à venir des nano-ordinateurs plus petits qu'une bactérie, pouvant par exemple être intégrés à des fibres textiles. Le brevet annoncé le 23 janvier couvre un procédé permettant de regrouper plusieurs fonctions dans une seule nanopuce, en divisant celle-ci en plusieurs zones, dévolues chacune à des calculs indépendants. "Ce n'est pas vraiment une question de vitesse - tout cela va vraiment très vite - mais de savoir combien de (fonctions différentes) on peut regrouper", explique Phil Kuekes, chercheur participant au projet chez Hewlett-Packard. HP avait auparavant mis au point un procédé chimique permettant de fabriquer des nanoréseaux entrelacés, épais seulement de quelques atomes, et de placer des molécules aux intersections. Les molécules peuvent être manipulées pour bloquer le courant électrique circulant sur le réseau, ou pour le laisser passer - exactement comme sur un microprocesseur classique. S'il est relativement aisé de fabriquer de grandes quantités de nanopuces, les réseaux microscopiques qui les constituent ont souvent des imperfections, et celles-ci ne sont décelables qu'après fabrication. A l'avenir, les puces fabriquées seront toute différentes. Chacune sera assignée à une tâche particulière", prédit le chimiste Stanley Williams, autre participant au projet. NYT du 23-01-02 : http://www.nytimes.com/reuters/technology/tech-tech-hewlett-nanochips.html
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Matière et Energie
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La première usine de production en masse de transistors souples vient d'ouvrir ses portes. Ces composants se révèlent peu fragiles, adaptables et économiques. Rollotronics vient d'ouvrir sa première usine de production de transistors souples. Sur le papier, la technique de fabrication est simple. Il s'agit de déposer dans un ordre précis des transistors conçus à partir de silicium amorphe (non cristallin, donc peu cassant) sur une couche de polymère souple (du plastique, dans ce cas précis). Toutefois, près de vingt ans ont été nécessaires pour fabriquer ces composants de façon industrielle. Certes, les transistors ainsi réalisés sont imposants : le plus petit modèle actuellement réalisable mesure environ 10 micromètres, soit 50 fois plus que son homologue fabriqué par photolithographie traditionnelle. Mais les transistors souples présentent de nombreux avantages, à commencer par leur prix. Leur coût de fabrication est très faible, puisqu'ils sont réalisés à la chaîne sur d'immenses rouleaux grâce à un appareil ressemblant beaucoup à une imprimante (la technique baptisée Roll-to-roll est d'ailleurs assez proche, si ce n'est qu'il s'agit de déposer du silicium et non de l'encre). La construction de l'usine de fabrication elle-même revient beaucoup moins cher qu'une usine traditionnelle. De plus, le procédé de fabrication se révèle beaucoup moins polluant. Les application de ces transistors sont également nombreuses, tant dans des appareils déjà existants (assistants personnels, téléphones mobiles, etc.) que pour de futurs produits, comme des écrans TFT souples, des panneaux solaires flexibles adaptables à tous types de produits, des senseurs biométriques, ou des outils de marquage facilement incorporables, par exemple. OINet : http://www.01net.com/
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une alimentation enrichie à la fois en vitamine B12 et en acide folique (B9) contribuerait à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires, selon une étude irlandaise publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. Ce double apport de suppléments est en effet de nature à faire baisser dans le sang le niveau d'une protéine, l'homocystéine, qui représente un facteur de risque de maladie-cardiovasculaire (infarctus...), expliquent le Dr Joe McPartlin du Trinity College à Dublin (Irlande) et ses collègues (université d'Ulster, à Coleraine). Les compléments d'acide folique ou vitamine B9, vitamine qui existe notamment dans les légumes à feuilles comme les épinards, les asperges et par ailleurs dans les abats (foie, rognons), sont administrés aux femmes enceintes pour prévenir la survenue chez le foetus de malformations graves de la colonne vertébrale (spina bifida...) dans certains pays. L'équipe irlandaise a étudié les effets des supplémentations en vitamines B12 et acide folique sur la teneur sanguine en homocystéine de 30 hommes et 23 femmes. Après avoir reçu des doses croissantes d'acide folique, c'est la vitamine B12 qui est le principal déterminant de la concentration de cette protéine chez ces personnes, selon l'étude. "Ces résultats suggèrent qu'une politique d'enrichissement des apports en acide folique et vitamine B12, ne se limitant pas au seul acide folique, devrait être beaucoup plus efficace pour réduire les taux d'homocystéine avec comme bénéfices potentiels, la réduction du risque cardiovasculaire", commente le Dr Joe McPartlin. L'ajout d'acide folique dans les céréales est obligatoire aux Etats-Unis depuis 1998, et il y a des arguments suggérant que cette mesure a contribué à la réduction de 19 % des malformations au niveau de la colonne vertébrale, selon Lancet. Au Royaume-Uni, cette mesure devient possible après les recommandations d'une commission gouvernementale d'experts, le COMA (Government's Committee on Medical Aspects of Food and Nutrition Policy), de supplémenter la farine de blé, ajoutent les auteurs. En France, 10 % des décès d'origine coronarienne (infarctus) seraient liés à un taux élevé d'homocystéine, selon des spécialistes. Lancet : http://www.thelancet.com/journal/vol359/iss9302/full/llan.359.9302.original_rese...
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Tout le monde connaît la vitamine C, appelée aussi acide ascorbique. Les études déjà menées sur ses répercussions sur la santé laissent croire à un effet plutôt favorable, mais les résultats n'étaient pas formels. Une nouvelle étude vient d'être réalisée par une équipe britannique. Un peu moins de 20 000 sujets sont inclus dans cette étude : 8 860 hommes et 10 636 femmes, âgés de 45 à 79 ans. Leur suivi s'est étalé sur 2 à 6 ans. Les auteurs ont analysé leur taux sanguin en acide ascorbique. Ils ont retrouvé une relation inverse avec la mortalité : c'est à dire que plus le taux plasmatique en acide ascorbique est élevé, plus la mortalité est faible, et ce, quelles que soient les causes de mortalité. Il existe cependant des différences entres hommes et femmes. Chez les hommes, la baisse de mortalité est retrouvée pour les maladies cardio-vasculaires ainsi que pour les cancers. Chez les femmes, cette relation est retrouvée en ce qui concerne la mortalité due aux maladies cardio-vasculaires mais pas pour celle due aux cancers. Pour autant, il ne faut pas se précipiter sur les supplémentations vitaminiques. Le bénéfice semble lié à l'apport de vitamine C contenu dans l'alimentation. Il est vrai que l'alimentation assure aussi un apport en d'autres nutriments (folates, calcium, magnésium, etc...) qui pourraient jouer un rôle dans le bénéfice attribué à la vitamine C. Une augmentation de la consommation quotidienne de fruits et de légumes entraîne celle du taux plasmatique d'acide ascorbique : à vous de modifier vos habitudes alimentaires. Lancet : http://www.thelancet.com/newlancet/current
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Fabriquer du cartilage articulaire à partir de la graisse : ceci pourrait devenir une réalité dans un avenir proche, dans environ trois à cinq ans. C'est ce que laissent espérer les résultats des expériences menées par des chercheurs de Caroline du Nord aux Etats-Unis. Les applications cliniques sont plus qu'intéressantes. Dans une articulation, la surface osseuse est recouverte d'un cartilage articulaire : sa capacité de réparation naturelle lorsqu'il est endommagé est quasiment nulle car il n'est ni vascularisé ni innervé. Il n'existe à l'heure actuelle aucune solution thérapeutique satisfaisante. Ce cartilage peut être endommagé dans de nombreuses circonstances : traumatiques (sport ou accident ) ou encore dégénératives ( arthrose ). Une équipe de chercheurs américains dirigés par le docteur Farshid Guilak a réussi à fabriquer des cellules du cartilage ( les chondrocytes ) à partir du tissu graisseux, prélevé par lipoaspiration. Ces expériences ont été menées in vitro et non in vivo, mais elles semblent très prometteuses. La source, à savoir le tissu adipeux, est inépuisable, et il ne se pose pas de problèmes de réponses immunitaires, tel qu'un rejet, puisque le patient dont le cartilage articulaire est abîmé est son propre donneur de tissu graisseux. Les chercheurs estiment que des applications cliniques pourraient être envisageables d'ici trois à cinq ans. Ils prévoient de réaliser les premiers essais cliniques sur des patients dont les cartilages articulaires sont endommagés suite à un traumatisme. Les patients arthrosiques devront encore attendre un peu, les causes de cette pathologie dégénérative n'étant pas encore parfaitement connues. Csanté : http://www.csante.com
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Sous le manteau, un dispositif électrique mis au point en France pour "resynchroniser" le coeur des personnes souffrant d'insuffisance cardiaque et réfractaires aux traitements médicamenteux fait un tabac dans ce pays, avant même d'avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché officielle. "En tout, environ 700 personnes ont bénéficié de cet appareil dans le cadre des études menées en France et aux Etats-Unis, mais environ 1.500 exemplaires supplémentaires ont été implantés l'an dernier dans les hôpitaux publics français", a raconté jeudi à l'AFP le Pr Jean-Claude Daubert, à l'occasion des XIIèmes journées européennes de la société française de cardiologie (SFC) qui se tiennent à Paris jusqu'au 19 janvier. Chef du service de cardiologie à l'Hôpital de Rennes, le Pr Daubert est à l'origine de la conception de ce "resynchronisateur" que le Pr Jean-Paul Fauchier, président de la SFC, a qualifié de "réel espoir pour les patients". Selon le Pr Daubert, dans les hôpitaux publics, ces appareils seraient commandés en gros sous l'appelation de stimulateurs cardiaques. En Italie et en Allemagne, ils connaîtraient aussi un succès certain, selon le cardiologue. Le prix de ces "resynchronisateurs" pourrait varier de 6.000 à 23.000 euros. Mais ils auraient l'avantage de faire aussi office de défibrillateurs, des équipements valant plus de 18.000 euros. Plus de 500.000 personnes souffrent, en France, d'insuffisance cardiaque et environ 120.000 nouveaux cas sont découverts chaque année. Selon les spécialistes, environ 10 % de ces malades, pour lesquels les médicaments sont inopérants, pourraient bénéficier de la pose d'un resynchronisateur. Chez ces malades, la défaillance de la pompe cardiaque est aggravée par une contraction anarchique : du fait d'anomalies de la propagation électrique à l'intérieur du ventricule, ses différentes parois ne se contractent plus simultanément comme elles le devraient, mais en ordre dispersé. Placé sous la peau et relié à trois électrodes - un sur le ventricule gauche, un dans le ventricule droit et un dans l'oreillette - le désynchronisateur détecte les anomalies et les corrige en envoyant des impulsions électriques. Idéalement, la greffe de coeur serait la meilleure solution. Mais l'accès à cette option est des plus restreint : le nombre des transplantations cardiaques a diminué de moitié en dix ans, de 640 en 1990 à tout juste 320 l'an dernier. Quant au coeur artificiel totalement autonome, "il reste encore un mythe, et le recours au coeur artificiel partiellement implantable connaît un frein financier important puisque son prix est d'environ un million de francs" (plus de 150.000 euros), a précisé le Pr Daubert. Déjà, deux études ont mis en évidence l'intérêt du resynchronisateur : l'étude française "Mustic" montre que cette stimulation améliore "très significativement" la tolérance à l'effort et la qualité de vie de patients et divise par sept le nombre de leurs hospitalisations. Des résultats confirmés par une étude américaine, "Miracle", portant sur 580 patients. Deux autres études sont en cours pour voir si les "désynchronisateurs" font baisser la mortalité, comme les cardiologues l'espèrent. "Il reste à souhaiter que le développement de cet appareil ne connaisse pas en France les mêmes embûches que celles qu'à du affronter le défibrillateur automatique implantable dont il ne se pose toujours que 1.200 exemplaires par an", selon le président de la Société française de cardiologie. AFP : http://fr.news.yahoo.com/020117/202/2frua.html
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Dans un avenir proche, une simple prise de sang en début de grossesse sur les futures mères suffira pour dépister avec une certitude quasi-absolue les maladies génétiques les plus fréquentes du foetus. "En théorie, ce procédé non invasif permet de réaliser tous les tests génétiques actuellement effectués après amniocentèse ou par biopsie", a indiqué mercredi à l'AFP le Dr Patrizia Paterlini-Bréchot, dont les travaux sont publiés ce mois dans la revue The American Journal of Pathology. Mais "il faudra cependant encore trois à quatre années d'essais, pour confirmer la sensibilité et la spécificité de cette technique pour chaque anomalie à détecter". Un brevet a déjà été déposé. A ce jour, le diagnostic, avant la naissance, d'une anomalie génétique impose la réalisation d'une amniocentèse, c'est-à-dire une ponction de liquide amniotique à travers l'utérus, ou un prélèvement de tissus placentaires par voie vaginale, des examens pratiqués entre la 11ème et la 18ème semaine de grossesse. Mais ces techniques sont lourdes et le risque de provoquer une fausse couche est évalué à presque 1 %. "Actuellement, environ trois millions d'amniocentèses sont pratiquées chaque année en Europe et aux Etats-Unis sur des femmes de plus de 35 ans", rappelle la chercheuse. "Disposer d'une méthode sûre pour détecter avec certitude et encore plus tôt des cellules foetales dans le sang maternel serait une avancée majeure", estime le Dr Paterlini-Bréchot, cancérologue, hématologue et chercheuse à l'unité INSERM 370 (hôpital Necker-Enfants malades de Paris). "Ce test permettra non seulement d'éviter ces fausses couches mais aussi de détecter in utero la grande majorité des cas de trisomie", souligne-t-elle. La chercheuse est partie de deux constats : d'une part, quand le foetus est normal, qu'il a le nombre voulu de chromosomes, il laisse passer dans le sang maternel une cellule par millilitre de sang. Lorsqu'il est pathologique, il en laisse passer plus. Environ six, par exemple, en cas de trisomie. D'autre part, les cellules sanguines du foetus sont plus grosses que celles de la mère. Un double système, de filtrage des cellules les plus volumineuses, puis de comptage a donc été mis au point . "Pour confirmer sans aucune ambiguïté l'origine foetale des cellules, chaque cellule sélectionnée par sa taille a ensuite été +micro-disséquée+", explique le Dr Paterlini-Bréchot. L'ADN (le patrimoine génétique) de chaque cellule a alors été amplifié pour rechercher la présence d'un allèle paternel et d'un allèle maternel (les séquences d'ADN présentes sur chacun des deux chromosomes d'une paire). "Cette double présence permet d'affirmer avec certitude la nature foetale de chaque cellule et, comme un cinquième de l'ADN suffit à la détermination de l'origine foetale, cela laisse la possibilité de réaliser d'autres analyses génétiques sur la même cellule". Les chercheurs ont vérifié la fiabilité de la méthode sur des échantillons de sang prélevés chez 13 femmes enceintes, à seulement 11 ou 12 semaines de gestation, et pensent arriver à un diagnostic encore plus précoce. The American Journal of Pathology : http://ajp.amjpathol.org/current.shtml
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Une équipe de l'Institut Pasteur de Paris, dirigée par Michèle Mock, de l'unité des Toxines et Pathogénie Bactérienne (CNRS URA 2172), a mis au point un vaccin animal expérimental contre la maladie du charbon démontrant l'efficacité dune préparation vaccinale originale sur des rongeurs, cobayes et souris. Elle espère maintenant développer un vaccin utilisable chez l'homme. La maladie du charbon (anthrax en anglais) touche les mammifères. Elle est due à une bactérie, Bacillus anthracis, qui survit dans l'environnement sous une forme résistante appelée spore. Après leur entrée dans l'organisme, les spores germent pour donner naissance à des bacilles (bactéries en forme de bâtonnets) producteurs de toxines, qui se multiplient rapidement. Toxémie et septicémie, en dehors de tout traitement, conduisent à la mort. A ce jour, aucun vaccin à la fois dépourvu d'effets secondaires et hautement protecteur contre les souches virulentes du bacille du charbon n'est encore disponible pour l'homme. Il existe seulement un vaccin acellulaire, mis au point dans les années soixante aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, qui est constitué d'un composant des deux toxines de la bactérie, la protéine PA (pour "protective antigen"). Toutefois, ce vaccin requiert plusieurs immunisations et s'avère surtout moins efficace que le vaccin atténué, composé de spores vivantes, qui est utilisé avec succès chez l'animal mais ne peut l'être chez l'homme en raison de ses effets secondaires toxiques. La protection conférée par ce vaccin acellulaire permet de bloquer l'effet des toxines, mais est sans effet sur l'infection due à la multiplication des bacilles. Les chercheurs sont donc partis du principe que, pour améliorer ce vaccin, il fallait viser la phase précoce de l'infection, afin de neutraliser les spores dès leur entrée dans l'organisme, et bloquer ainsi l'étape de germination. L'équipe de Michèle Mock a donc testé une préparation vaccinale composée du vaccin acellulaire actuel auquel ont été ajoutées des spores tuées. Cette combinaison a été expérimentée chez des cobayes, animaux couramment utilisés pour tester des vaccins contre la maladie du charbon, et chez des souris, très sensibles à l'infection et donc particulièrement difficiles à protéger. Une protection totale envers des souches virulentes de Bacillus anthracis a été obtenue chez les deux modèles animaux, dans des conditions où l'immunisation par la seule protéine PA échouait. Les chercheurs pensent que cette préparation vaccinale "pourrait servir de base à la première formulation, à usage humain, d'un vaccin sous-unitaire aussi protecteur que l'actuel vaccin vivant vétérinaire". Depuis les attaques au charbon qui ont fait cinq morts aux Etats-Unis, la recherche sur cette maladie et son agent s'est considérablement intensifiée. Plusieurs laboratoires, israélien et britannique notamment, ont annoncé la mise au point de vaccins expérimentaux, le génome du bacille a été décrypté, des tests de détection rapide ont été développés et les mécanismes d'action de la toxine du charbon ont été découverts. Actualités de l'Institut Pasteur du 22-01-02 : http://www.pasteur.fr/externe
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Remplacer des cellules âgées ou abîmées par des cellules jeunes, c'est l'espoir que pourrait offrir aux chercheurs l'utilisation des cellules souches embryonnaires, des cellules indifférenciées qui ont le pouvoir de se transformer en différents types de tissus. Présentes au premier stade du développement embryonnaire (les embryons surnuméraires issus de l'aide à la procréation représentent un réservoir important), ces cellules dites ''totipotentes'' sont à l'origine des quelques 260 lignées cellulaires qui composent l'organisme. Au cours du développement, elles se transforment en cellules cardiaques, musculaires, cutanées, cérébrales, etc... Les chercheurs caressent l'espoir d'orienter leur transformation en laboratoire pour traiter des maladies telles que le diabète, la maladie de Parkinson, les affections cardio-vasculaires... Aux Etats-Unis, où la recherche dans ce domaine est autorisée sous certaines conditions, des chercheurs de l'école de médecine de Harvard et de l'hôpital Mac Lean, dans le Massachusetts, ont réussi à faire disparaître les symptômes de la maladie de Parkinson chez des rats grâce à l'injection de telles cellules souches embryonnaires, provenant d'un foetus de rat. La preuve que ces cellules sont capables de se transformer en neurones sécrétant de la dopamine, substance chimique cérébrale dont l'insuffisance est la caractéristique de cette affection. Des chercheurs américains du Wisconsin ont aussi réussi à obtenir des cellules sanguines à partir de cellules souches embryonnaires humaines. Cette avancée scientifique pourrait, à terme, fournir un réservoir de sang, notamment pour la transfusion sanguine. Les objectifs de cette médecine dite régénératrice pourraient être atteints grâce à l'utilisation de cellules souches issues de tissus différenciés, par exemple le sang de cordon ombilical, la moelle osseuse, le foie, le muscle. En France, l'équipe médicale du Pr Philippe Ménasché de l'ancien hôpital parisien Boucicaut, a réussi en juin 2000 à greffer des cellules musculaires de la cuisse dans le coeur d'un homme après un infarctus. Cette opération représentent un véritable espoir dans le traitement des personnes souffrant d'insuffisance cardiaque. AP : http://fr.news.yahoo.com/020122/5/2gauq.html
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Les maladies dites neurodégénératives (comme Alzheimer, Charcot ou Parkinson) - qui touchent généralement les individus de plus de 50 ans - sont toutes associées au déclin d'un certain type de cellules neuronales. Dans leurs recherches, le prof. Ann Kato et son équipe se sont principalement intéressés au cas de la Sclérose Latérale Amyotropique (SLA) ou maladie de Charcot, une paralysie progressive induite par la destruction des neurones moteurs, situés au niveau de la moelle épinière et du cerveau. Ces derniers étant responsables des mouvements des membres supérieurs et inférieurs, leur anéantissement provoque une atrophie musculaire qui débouche sur une paralysie mortelle. Depuis plus de trois ans, l'objectif des expériences du prof. Kato consiste à essayer de comprendre pourquoi ces neurones meurent et à étudier conjointement les voies intracellulaires et moléculaires qui peuvent empêcher leur dégénérescence. C'est en cherchant à prolonger la survie de ces cellules neuronales que le prof. Kato vient de découvrir, pratiquement par accident, que la présence de protéines de la famille IAP (Inhibitors of Apoptosis Protein) - une nouvelle famille de protéines se trouvant dans les cellules neuronales - permet d'empêcher la mort des neurones moteurs. Les résultats de ces travaux laissent d'ailleurs penser que c'est en augmentant la quantité des protéines IAP dans les neurones moteurs qu'on peut empêcher leur dégénérescence. Cette découverte débouche sur des perspectives prometteuses puisque le prof. Kato et son équipe cherchent maintenant à mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques. En effet, voulant éviter la complexité d'une stratégie de type thérapie génique, les chercheurs travaillent également sur les moyens de développer des drogues ou des substances qui pourraient agir sur ces neurones de la même manière que les protéines IAP. Il est dès lors à souhaiter que cette découverte encouragera et accélérera la recherche clinique et génétique sur cette maladie et l'ensemble ses conjointes neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. Un espoir supplémentaire dans la quête de remèdes efficaces. Futura Sciences : http://www.futura-sciences.com/news.php3?id=361
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Une équipe française (Inserm 9935, hôpital Robert-Debré) publie dans la revue Annals of Neurology ses résultats concernant le rôle neuroprotecteur de la mélatonine dans un modèle murin de leucomalacie périventriculaire. La mélatonine préviendrait chez le souriceau nouveau né près de 80% des lésions secondaires de la substance blanche touchée par cette pathologie. L'équipe de Pierre Gressens s'attache depuis plusieurs années à trouver des moyens de traiter les lésions induites dans la paralysie cérébrale du prématuré, connue sous le nom de leucomalacie périventriculaire (LPV). Dans cette pathologie, les cellules nerveuses, faiblement oxygénées, libèrent entre autres du glutamate et des radicaux libres en quantité excessive, entraînant la destruction progressive de la substance blanche. Les chercheurs travaillent sur des modèles pathologiques de souris très proche de la LPV, induits par un analogue du glutamate, l'iboténate. Ce dernier provoque des lésions caractéristiques de la LPV dans la substance blanche. Les auteurs ont injecté de manière intrapéritonéale chez des souriceaux malades, de la mélatonine à faible concentration, et ont observé une réduction de 82% de la taille des lésions, comparativement aux souris non traitées. L'action de la mélatonine a parue être spécifique aux régions cérébrales touchées. La mélatonine semble non pas prévenir les lésions initiales, mais plutôt empêcher la formation des lésions secondaires, par un mécanisme impliquant l'inhibition de l'AMPc, un second messager cellulaire impliqué dans la transduction de nombreux signaux. Les auteurs sont confiants dans l'action neuroprotectrice de la mélatonine potentiellement transposable à l'homme, et souhaitent maintenant tester cette molécule chez les enfants prématurés atteints par la LPV. Annals of Neurology : http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/abstract/88511463/START
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Des chercheurs canadiens et américains sont parvenus à insérer un gène d'araignée dans des cellules de mammifère. Ce gène code pour la soie avec laquelle l'araignée fait sa toile. Ultra résistante et étirable, cette substance, une fois produite en grande quantité, devrait permettre des avancées considérables en médecine, pour l'armée et pour toutes sortes d'applications industrielles. Le rendement des élevages d'araignées laissant à désirer, les scientifiques ont très rapidement essayé de faire produire la soie par des bactéries, des levures et des plantes. Malheureusement, la protéine insoluble prenait en masse dans les cellules. Le dernier espoir de la compagnie de biotechnologie Nexia était de réussir à faire sécréter la protéine par des mammifères et de la récupérer dans leur lait. Les chercheurs précisent que des cellules de rein de hamster et des cellules mammaires de vaches fabriquent déjà la protéine de soie. Les producteurs finals devraient être des chèvres et les premières récoltes de lait à la toile d'araignée devraient être possible vers la fin de l'année 2002. La matière qui compose la toile d'araignée est aussi résistante que l'acier,mais beaucoup plus légère, et biodégradable. La toile d'araignée pourrait entrer dans la composition de tendons et de ligaments artificiels, dans les fils de suture, les lignes de pêche et les vêtements pare-balles. Science : http://www.sciencemag.org/cgi/content/summary/295/5554/419b
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Des scientifiques japonais viennent d'annoncer que des porcs portant des gènes d'épinard vivent dans leur laboratoire et sont en parfaite santé. Le but qui était d'améliorer la qualité de la viande semble atteint puisque les animaux possèdent 20% en moins de graisses saturées, mauvaises pour la santé. « C'est le premier succès, dans le monde, du croisement d'un mammifère avec des gènes de plante », se félicite Akira Iritani, responsable du projet, de l'université Kinki (Japon). Il explique que son équipe a mis des gènes d'épinard dans des ovules fécondés de truie avant des les implanter chez la mère. Aucun problème vital n'a été décelé dans la descendance, le premier des petits cochons étant né il y a trois ans et demi. "Ils sont en outre normaux sur le plan de leurs capacités de reproduction et maintiennent la modification génétique au moins jusqu'à la troisième génération", selon M. Iritani. Pour l'expérience, les chercheurs ont utilisé un gène appelé FAD2, qui transforme les graisses saturées en acide linoléique non saturé. Sciences&Avenir : http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20020124.OBS2613.html
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