|
|
|
|
|
NUMERO 174 |
|
|
|
|
|
|
|
Edition du 21 Décembre 2001
|
|
|
|
|
Edito
A la fin du 21e siècle, le tabac aura tué plus d'un milliard d'êtres humains
Un article sur les méfaits du tabac, publié le 1er octobre dernier dans la revue Nature Reviews Cancer, par l'historien des sciences Robert Proctor, dont la compétence est internationalement reconnue, devrait faire réfléchir tous les décideurs politiques du monde et mériterait un très large écho médiatique en raison de l'implacable constat qu'il présente sur les conséquences catastrophiques de l'augmentation de la consommation de tabac dans le monde. La prédiction du chercheur est le fruit d'une série d'analyses historiques sur les taux de mortalité engendrés par le tabac et sur les niveaux globaux du tabagisme et de ses effets. Dans ses travaux antérieurs, Proctor a notamment montré que le cancer du poumon était une maladie extrêmement rare avant le 20ème siècle, si rare d'ailleurs que les médecins de l'époque étaient surpris d'en voir. Le lien entre l'incidence du cancer du poumon et le nombre de fumeurs a été réalisé pour la première fois en 1912 par Isaac Adler. La première analyse quantitative de ce lien n'a été cependant réalisée qu'en 1929, en Allemagne. La même année, la consommation mondiale de cigarettes était déjà de 600 milliards par an. Aujourd'hui, la consommation mondiale de tabac a presque décuplé, atteignant 5600 milliards de cigarettes par an, soit 5000 cigarettes par fumeur et par an en moyenne (14 cigarettes par jour) pour chacun des 1,1 milliard de fumeurs que compte la planète. Dans son article, Proctor fait une description des différentes études sur l'épidémie de tabagisme, ses liens avec le cancer du poumon, les obstacles pour contrôler l'usage du tabac et la croissance des cas de cancers à travers le monde. Les résultats de Proctor présentent des statistiques montrant qu'il y a un décès dû à un cancer du poumon pour 3 millions de cigarettes fumées. L'historien dit que comme la cigarette est très réglementée par les états, il est facile de prédire, grâce aux quantités produites, les conséquences à long terme de ses effets selon un niveau donné de consommation. S'appuyant sur ces données, Proctor prédit plus d'un milliard de décès provoqués par le tabac d'ici la fin de ce siècle. Rappelons que le tabac a déjà tué au bas mot 100 millions de personnes au cours du XXe siècle, faisant plus de victimes que les deux guerres mondiales réunies. En France, ce sont chaque année 60.000 personnes qui meurent à cause du tabac. Responsable de 20.000 morts par cancer du poumon et d'autant de décès par maladies cardio-vasculaires, le tabac tue aussi 15.000 personnes par an d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive ou BPCO. Neuf fois sur dix, le tabac est à l'origine de cette maladie affectant un fumeur sur cinq après 40 ans, et qui conduit, si elle n'est pas dépistée à temps, à vivre sous oxygène les trois quarts du temps, pour cause d'insuffisance respiratoire. Mais à côté des dommages directs provoqués par le tabac, il y aussi les effets indirects qui ont été trop longtemps sous-estimés et dont on commence enfin à mesurer l'ampleur. Sait-on que chaque année en France, la fumée des autres est responsable de 3 000 décès ! Sans compter les nombreuses affections auxquelles les non-fumeurs, adultes et enfants, sont exposés par la faute des fumeurs. Chez l'adulte exposé à la fumée de son entourage familial ou professionnel, le risque de maladie coronaire est augmenté de 25 % et celui d'avoir un cancer du poumon, de 26 %! Des statistiques insupportables qui figurent dans un rapport remis au ministre de la Santé par le Professeur Bertrand Dautzenberg, président de l'Office Français de Prévention du Tabagisme. Le tabagisme passif s'avère également très dangereux pour la femme enceinte et, naturellement, pour le foetus. En effet, la fumée des autres peut entraîner un retard de croissance intra-utérin. Quant au risque de mort subite du nourrisson, il est tout simplement doublé lorsque les parents sont fumeurs ! Le tabac joue aussi un rôle déterminant dans l'augmentation de la fréquence et de la gravité des maladies asthmatiques. L'asthme touche 200 à 250 millions de personnes dans le monde, dont la moitié dans les pays pauvres. L'actualité de l'asthme est préoccupante : la prévalence augmente considérablement depuis 30 ans. A titre d'exemple, l'Angleterre connaît un taux qui a doublé en dix ans. Un travail finlandais qui porte sur plus de 700 sujets avance des chiffres éloquents. Les sujets exposés à la fumée sur leur lieu de travail ont un risque d'asthme multiplié par 2,16. Lorsqu'il s'agit du tabagisme du conjoint, le risque est multiplié par pratiquement 4,8. Il faut aussi souligner à quel point l'augmentation du tabagisme féminin va avoir des conséquences médicales désastreuses dans les années à venir. Alors que les hommes ont "gagné" 1, 2 an entre 1994 et 1999, le gain a été de seulement 7 mois pour les femmes. Les "pronostics" pour les prochaines années de l'Institut National d'Etudes Démographiques (l'INED), parus dans la revue "Population" (Numéro 3-2000) ne sont guère brillants. La progression de l'espérance de vie des femmes connaît un ralentissement visible depuis quelques années. Cette tendance devrait s'affirmer encore plus, jusqu'à aboutir à une stagnation complète de la durée de vie dans les premières années 2000. A l'origine de cette stagnation, le tabagisme féminin. La consommation de tabac est globalement en régression, mais en faveur des hommes. Parallèlement, la mortalité féminine due au tabac connaît une croissance continue : les pathologies cancéreuses et les maladies respiratoires obstructives en sont responsables. A la lumière de ces données et de ces statistiques effrayantes, mais malheureusement irréfutables, on mesure les conséquences dramatiques sur le plan médical, social et humain du tabagisme pour notre société. Face à ce constat, notre collectivité nationale se doit de réagir avec la plus grande détermination et doit tout mettre en oeuvre pour réduire la consommation de tabac et mettre fin à cette hécatombe insupportable. Il faut notamment faire un effort considérable d'information auprès des jeunes pour "casser" l'image positive du tabac et les inciter à ne pas commencer à fumer. Dans cette perspective, il est inadmissible que les marques de cigarette puissent associer, de manière directe ou déguisée, leur image à des événements sportifs très populaires auprès des jeunes et il faut aller vers une interdiction totale de ce type de partenariat, même si cela doit poser des problèmes de financement pour certains sports. Il faut également se donner les moyens budgétaires de développer une puissante politique publique de prévention et d'information sur le tabac qui puisse s'opposer à la force de frappe publicitaire considérable des grands fabricants de cigarettes. Il convient par ailleurs d'être plus vigilant quant à la représentation des fumeurs dans les médias. Une récente étude américaine réalisée auprès d'adolescents âgés entre 9 et 15 ans, publiée dans la revue médicale British Medical Journal montre que la présence de scènes de tabagie dans les films joue un rôle manifeste et direct sur l'initiation à la cigarette des adolescents et qu'il y a une relation forte et directe entre le visionnage de scènes de tabagisme dans les films et la première tentative de fumer chez les adolescents. Il convient par ailleurs que la France pèse de tout son poids dans la préparation, sous l'égide de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du projet de traité anti-tabac discuté actuellement à Genève. Les représentants de 150 Etats négocient ce traité capital mais les questions les plus sensibles ne sont toutefois pas encore tranchées, notamment celle concernant la publicité. Deux nouvelles sessions de négociations sont prévues l'année prochaine afin de parvenir à un traité en 2003. Mais des désaccords entre états demeurent sur les points essentiels. L'un de ces points est la question du financement et de la reconversion des cultures du tabac dans les Pays en Voie de Développement (PVD). Les PVD ont préconisé un fonds mondial pour financer la transition des cultivateurs et travailleurs du tabac touchés par les programmes antitabac. Il serait en partie alimenté par une taxe à l'exportation des produits manufacturés du tabac. L'autre point crucial est la reconnaissance de la priorité de la santé publique sur les règles du commerce international. Cette priorité, comme cela a été le cas récemment en Afrique du Sud pour les médicaments contre le SIDA, doit absolument être reconnue par les principaux états du monde et avalisée par le texte final du traité. Nous ne pouvons plus, que ce soit d'un point de vue humain, social ou économique, accepter cette véritable hécatombe provoquée par le tabac. La perspective d'un milliard de morts liés au tabac d'ici la fin de ce siècle est intolérable et doit provoquer un véritable sursaut politique et social dans notre pays, comme au niveau européen et mondial. La lutte conte le tabagisme sera au cours de ce siècle l'un des enjeux planétaires majeurs de santé publique. La France pour sa part doit être à la pointe de ce combat et faire preuve d'une volonté et d'un courage politique sans faille afin que les générations futures ne nous reprochent pas notre attentisme et notre manque de courage et puissent avoir une chance de vivre dans un monde débarrassé de ce fléau. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
|
|
|
|
|
|
|
|
TIC |
|
|
Information et Communication
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Monsieur Watson, venez ici, j'ai besoin de vous !” Telles furent les premières paroles qu'Alexander Graham Bell prononça le 10 mars 1876 en utilisant son invention, le téléphone, pour appeler son assistant qui se trouvait dans la pièce adjacente. Un peu moins d'un siècle plus tard, Ray Tomlinson aurait pu donner son nom à une société, comme l'avait fait son prédécesseur. Mais il n'y aura sans doute jamais de Tomlinson Company comme il y eut la Bell Telephone Company, devenue au fil des années l'un des géants des télécoms outre-Atlantique. Pourtant, Tomlinson a eu un rôle historique lorsqu'il a mis en service la première messagerie électronique, à la fin de l'année 1971, alors qu'il travaillait chez BBN, l'une des entreprises pionnières du réseau mondial. Trente ans plus tard, personne ne se souvient du nom de ce paisible informaticien qui a donné le jour à un outil de communication formidable, sans lequel bon nombre de personnes se sentiraient orphelines. Aujourd'hui, dans la plupart des pays occidentaux, les individus disposent d'une ou de plusieurs adresses électroniques, dont le point commun est le symbole @ (arobase), que l'on doit aussi à Tomlinson. L'avènement du courrier électronique a bouleversé notre façon de communiquer tant sur le plan professionnel que personnel. Chaque jour, près de 10 milliards de messages sont échangés à travers le monde, donnant ainsi toute sa dimension à la contribution quasi anonyme de Tomlinson. Le mél est même devenu le héros de Vous @vez un message (You've got mail, Warner, 1998) de Nora Ephron, avec Tom Hanks, film tout à la gloire d'America Online (AOL), qui a bâti sa richesse grâce au mél. Si AOL est l'entreprise qui a incarné le succès du courrier électronique échangé entre ordinateurs, d'autres sociétés pourraient, elles aussi, connaître le nirvana grâce à lui, mais dans des versions enrichies ou allégées selon les machines utilisées. Le succès des messageries SMS, avatar du mél adapté à la téléphonie mobile, ou encore l'arrivée prochaine du mél sonore constituent des filons prometteurs de richesses. Dans quelques mois, peut-être dans quelques années, “un mél pourra être adressé à un numéro de téléphone et pourra ainsi être distribué oralement”, expliquait récemment Vinton Cerf, l'un des pères fondateurs du Net. Ce jour-là, les inventions de Bell et de Tomlinson fusionneront. Vous recevrez alors peut-être un message sonore de votre chef qui vous dira “Monsieur Untel, venez ici, j'ai besoin de vous” ! Courrier international : http://www.courrierinternational.com/actual/multimedia.asp
|
|
|
|
|
|
|
|
Les deux institutions se sont associées pour évaluer des solutions de collecte, d'analyse et d'archivage des contenus des sites français. L'accord est passé inaperçu. Pourtant, il y a un mois, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et l'Ecole normale supérieure (ENS) se sont associés pour un programme d'expérimentations et de recherche sur l'archivage de l'Internet. Son nom : "Toute la mémoire du monde". Son but : expérimenter et évaluer toutes les solutions de collecte, d'analyse et d'archivage des contenus des sites français et au-delà, explorer les conditions du démarrage d'un dépôt légal de l'Internet, prévu par le projet de loi sur la société de l'information (LSI). A la manoeuvre : le laboratoire de physique théorique de l'ENS, l'Ecole normale supérieure étant devenue un carrefour des sciences de l'Internet. L'idée d'archiver le Web n'est pas neuve. Des universitaires américains ont entrepris d'archiver les pages Web des campagnes présidentielles américaines de 1996 et 2000, et les archives liées aux attaques terroristes du 11 septembre à New York et Washington. Par ailleurs, une étude publiée en octobre 2001 par l'Online Computer Library Center souligne la vitalité du Web : le nombre de sites Web est passé de 1,5 million en 1997 à 8,7 millions en 2001. Ce qui n'empêche pas ces contenus d'être instables, volatils : 70 % des pages ont une durée inférieure à quatre mois, et la moitié des sites en ".com" changent tous les onze jours. "Le Net est un média dont il devient important de conserver la mémoire. Des initiatives comme celles de Brewster Kahle en sont l'illustration", souligne Dominique Pignon, du département de physique de l'ENS, qui analyse les structures de Web et va mener l'expérimentation d'archivage patrimonial du Web français. Cette opération résume à elle seule les grandes problématiques de l'archivage. Il ne faut pas se contenter de stocker, il faut aussi pouvoir retrouver l'information lorsqu'elle sera archivée, ce qui pose la question de l'indexation et du choix des outils de recherche. La question de la pérennité des supports de stockage ne doit pas être évacuée. Comment lire les différents formats dans trente ans ? Par ailleurs, le projet ne vise pas l'exhaustivité, notion héritière de la dimension policière du dépôt légal, ce qui posera la question des contenus à conserver. Parallèlement à cet effort d'archivage, l'INA et l'ENS vont s'attacher à analyser les usages de l'Internet : pratiques des utilisateurs, évolution des usages, analyse des relations entre outils d'accès et intelligibilité des contenus seront passées en revue. Le Monde : http://interactif.lemonde.fr/article/0,5611,2871--254445-0,FF.html
|
|
|
|
|
Selon une étude réalisée par le département interactive de TNS Sofres auprès de 1 000 internautes français connectés à domicile sur les perspectives d'Internet d'ici trois ans, 94 % d'entre eux utiliseront Internet de plus en plus souvent d'ici trois ans. 88 % utiliseront Internet pour rester en contact avec leur entourage. 58 % des internautes interrogés rechercheront de plus en plus des informations sur Internet concernant les sorties et les activités de loisirs, 37 % des informations sur l'actualité (contre 42 % aujourd'hui). 81 % des internautes règleront leurs formalités administratives en ligne, 77 % géreront leurs comptes bancaires en ligne. 52 % des répondants souhaitent régler leurs factures par Internet. 60 % des internautes réaliseront leurs achats de produits culturels en ligne. Moins d'un tiers seulement des internautes envisagent d'acheter des produits alimentaires en ligne. Atelier BNP Paribas 19/12/2001 : http://www.atelier.fr/newsletter.php3
|
|
|
|
|
|
|
|
La société américaine Hughes Network Systems (HNS) devance de plusieurs mois sa concurrente européene Eutelsat SA pour donner un coup de fouet aux accès à l'internet à haut débit. Leur arme fatale: des satellites équipés pour transmettre des signaux en mode bidirectionnel, qui fonctionnent dans les deux sens, en émission et en réception. HNS possède déjà des offres de transmission de données (DirecPC, DirecTVDSL), annexées à son flux de programmes télévisés (DirecTV). C'est aussi le cas d'Eutelsat, grâce à sa constellation de 18 relais spatiaux couvrant quatre continents, qui s'est diversifié depuis plusieurs années dans les services "data", pour réseaux IP notamment. Jusqu'à présent, les satellites n'étaient pas conçus pour offrir une liaison bidirectionnelle, indispensable pour un accès internet de qualité, permettant d'effectuer sans interruption des requêtes entre le serveur et le client. Les internautes devaient disposer d'une parabole pour recevoir les données, et d'un relais terrestre (téléphone, câble ou DSL) pour envoyer leurs requêtes - d'où des délais dans la transmission. Présentée l'été dernier, l'offre d'accès internet bidirectionnelle de HNS vient tout juste d'être dévoilée et sera proposée uniquement sur le marché nord américain. Pour 70 dollars par mois, le service DirectWay permet enfin de se passer de relais terrestre pour envoyer ses requêtes. De son côté, Eutelsat ne dispose pas encore d'une infrastructure pour assurer ce type de services en continu. Il faudra attendre le second semestre 2002, avec le lancement du premier satellite de la famille E-bird, conçu spécialement pour assurer un relais des signaux dans les deux sens. Eutelsat prévoit plutôt de louer son réseau aux opérateurs ou aux entreprises, et ne devrait donc pas lancer sous sa marque des formules d'accès pour le grand public. Pour développer cette activité, elle a inauguré le 10 décembre sa filiale italienne Skylogic destinée à «offrir des services bidirectionnels à haut débit, des flux vidéo, un accès Internet rapide, le transfert de fichiers à grande vitesse, des réseaux de livraison de contenu et de services d'utilité publique, comme la télémédecine et la formation à distance». Zdnet : http://www.zdnet.fr/
|
|
|
|
|
|
|
|
Les abonnés à la messagerie gratuite de Tiscali peuvent consulter leurs mails par téléphone à partir d'un numéro facturé 90 centimes la minute. Le service est déjà présent sur le site depuis un mois. Mais Tiscali le lance de façon officielle seulement cette semaine. Le système est censé lire l'intégralité du texte contenu dans un e-mail. Toutefois, nos essais se sont révélés peu concluants puisque seul l'objet du message nous a été restitué. Ce qui s'avère souvent insuffisant pour réellement connaître la teneur d'un courrier électronique.L'opérateur concède d'ailleurs avoir rencontré quelques problèmes au lancement du service sur le site français. « Le service, développé initialement en Italie, a rencontré quelques soucis de phonétique au démarrage. Il a fallu l'adapter à la langue française. Mais, depuis dix jours, les problèmes ont été corrigés », précise Albin Serviant, directeur des nouveaux services chez Tiscali.Nous avons pu constater que la restitution vocale des messages écrits s'effectuait de façon intelligible. Et cela, malgré l'insertion de quelques phrases particulièrement difficiles à prononcer. Toutefois, il vaut mieux être dans un environnement calme pour utiliser ce service puisque la navigation par téléphone se fait intégralement par commandes vocales. Le système permet également d'envoyer des messages vocaux. Ainsi, un texte dicté par téléphone sera expédié en pièce jointe sous forme de fichier son (.wav), à condition d'avoir auparavant intégré l'adresse mail de votre destinataire dans un répertoire spécifique. En effet, le carnet d'adresses habituellement utilisé par les abonnés à la messagerie de Tiscali ne peut être utilisé. « Une contrainte qui devrait être supprimée au mois de janvier. Les deux carnets d'adresses n'en formeront plus qu'un », précise Albin Serviant. En revanche, l'utilisation de sa base de contacts Outlook, en projet, s'avère plus lointaine. Le service permet également de consulter des informations financières, l'horoscope ou la météo. Les informations délivrées proviennent toutes du site de Tiscali mais avec quinze minutes de retard. OINet : http://www.01net.com/
|
|
|
|
|
Les appareils électroniques ou autres périphériques seront bientôt capables de communiquer entre eux sans avoir besoin d'un ordinateur pour faire l'intermédiaire. C'est le but du projet "USB On-The-Go", un supplément apporté à la norme de connectivité USB, dont les spécifications viennent d'être rendues publiques le 18 décembre (Revision 1.0). Ce supplément à la norme USB, mondialement acceptée malgré la rivalité sérieuse d'un standard un peu plus rapide (FireWire), a été concocté par le Universal Serial Bus Implementers Forum, un groupe d'industriels chargé d'adapter l'USB aux besoins du marché. L'idée de ce supplément "On-the-Go" est de pouvoir relier entre eux deux baladeurs MP3, ou un appareil photo numérique et une imprimante par exemple, en profitant du confort de transfert de leurs portsUSB. Znet : http://www.zdnet.fr/ USB On-The-Go : http://www.usb.org/developers/onthego/
|
|
|
|
|
|
|
|
Le nouveau projet Corona de plate-forme audiovisuelle de Microsoft ne laisse pas les industriels indifférents. A commencer par le DVD Forum, le consortium chargé de standardiser les formats de DVD. Visiblement, les propriétés de compression offertes par le futur format de Microsoft n'arrangent pas les affaires de certains membres du DVD Forum. Notamment les constructeurs qui se sont lancés dans la mise au point du laser bleu qui doit, à terme, augmenter la capacité de stockage des futurs DVD grâce à une gravure plus fine. Or, le futur format de Corona pourrait permettre de se passer de ce changement matériel. Conséquence, les constructeurs risquent de faire l'impasse sur la coûteuse technologie du laser bleu (ou DVD Haute Définition). L'alternative de la technologie laser bleu pourrait, au final, augmenter le prix des supports et de leur fabrication. Reste que si Hollywood et l'industrie de l'électronique partagent cette analyse, ils voient aussi dans Corona un moyen pour Microsoft de s'établir en tant qu'acteur incontournable sur le marché de l'électronique audiovisuelle grand public. "Il faut se demander si l'on est prêt à s'enfermer pour toujours dans une solution propriétaire - tant dans la technologie d'encodage que dans la gestion des droits - proposée par Microsoft", remarque l'intervenant anonyme. Cette question ne vient-elle pas trop tard ? On peut le penser depuis que le géant de Redmond a passé des accords avec les principaux fournisseurs de processeurs pour DVD afin que la prochaine génération de lecteurs puisse lire les formats Windows Media Audio et Windows Media Video. Vunet : http://www.vnunet.fr/svm/actu/article.htm?numero=8939
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Avenir |
|
|
Nanotechnologies et Robotique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un groupe de chercheurs polonais a réussi à construire, six ans après une première japonaise, un laser bleu qu'il affirme être particulièrement performant. Le laboratoire d'Unipress qui a mis au point ce laser "est extrêmement performant et peut produire des cristaux d'une pureté exceptionnelle", indispensable pour générer les ondes d'une lumière bleue". La lumière bleue a une onde plus courte que la lumière rouge, ce qui permettrait de multiplier par quatre le nombre d'informations contenues sur un CD. Le laser construit par Unipress et mis en marche pour la première fois mercredi "génère une lumière bleue avec une longueur d'onde de 425 nanomètres", selon les responsables du laboratoire cités vendredi par le quotidien Gazeta Wyborcza. Couplé avec les lasers rouge et vert qui existent déjà, le laser bleu pourrait permettre de générer la lumière de toutes les couleurs, et contribuer ainsi à la construction d'une nouvelle génération de postes de télévision et d'écrans d'ordinateurs, affirment les chercheurs. L'inventeur du laser bleu, le Japonais Shuji Nakamura, travaille actuellement pour la société américaine Cree, après avoir mis au point son invention pour le japonais Nichia en 1995-1996, selon Gazeta Wyborcza. Cette nouvelle génération de lasers devrait notamment permettre de réaliser des lecteurs-enregistreurs de disques optiques de très grande capacité, de l'ordre de 22 gigaoctets, soir l'équivalent de 33 disques CD. AFP : http://fr.news.yahoo.com/011214/202/2cnfm.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Un fantassin capable de se déplacer à 15 km/h durant une journée entière avec un paquetage de 100 kg sur le dos et d'arriver frais sur le théâtre des opérations. Tel est le marine du futur rêvé par la Darpa, l'agence de recherche de la défense américaine, qui a lancé en 2000 un programme "Exosquelettes pour l'augmentation des performances humaines". En biologie, l'exosquelette désigne la carapace des insectes, des tortues et de certains mollusques. Une carapace que les auteurs de science-fiction ont reprise à leur compte pour doper les performances de leurs héros. . Demain, l'exosquelette du marine devra être autonome et le moins encombrant possible. Mais pour que cet ambitieux projet débouche, nombre de difficultés techniques doivent encore être résolues. Sept équipes de recherche, tant civiles que militaires, ont été retenues. Trois d'entre elles ont la charge d'étudier les aspects purement robotiques du problème tandis que les quatre autres se penchent sur l'épineuse question des "efforts" et sur la manière de les produire - l'une d'elles, Millenium Jet, travaillant depuis 1996 sur un exosquelette volant. Le "problème majeur, selon Ephrahim Garcia, est celui de l'énergie". Si l'on additionne le soldat, son équipement et l'automate qui doit mouvoir l'ensemble, la masse devient considérable. Or, aujourd'hui, les performances des bras robotisés ne parviennent pas à déplacer en temps réel une charge supérieure au... dixième de leur poids. Certes, les systèmes hydrauliques peuvent saisir l'équivalent de leur propre poids. "Mais il faut pour cela convertir au préalable l'énergie en pression", ce qui ne va pas sans perte de rendement. Dans ces conditions, quelle sera la source primaire d'énergie nécessaire aux mouvements, mais aussi à leur contrôle par des microprocesseurs ? Le moteur à explosion à deux temps est disqualifié d'entrée en raison de son niveau sonore incompatible avec une progression silencieuse en terrain ennemi. Pourtant, c'est du côté des moteurs thermiques que les équipes mises en concurrence par la Darpa s'orientent. D'autres systèmes moins bruyants, comme les piles à combustible qui produisent de l'électricité à partir d'hydrogène et d'oxygène, sont aussi envisagés. A condition toutefois de résoudre le difficile problème du stockage de l'hydrogène. Le programme de la Darpa sera l'occasion de tester toute une série de moteurs et de microturbines, de pistons, de cylindres et de ressorts au design complexe. Car la façon dont l'énergie est restituée est aussi un point crucial, dans la mesure où le mouvement effectué doit être compatible avec la résistance du corps humain. "C'est une tâche horriblement complexe, explique Ephrahim Garcia, que de commander des mouvements robotiques extrêmement précis tout en restant lié au corps humain, plus mou." Il est donc indispensable d'approfondir les recherches en biomécanique car "le soldat est au centre du dispositif". C'est de lui qu'on part "pour construire le squelette". Les exosquelettes devront comporter des senseurs pour évaluer les gestes effectués par les soldats et les amplifier, mais aussi restituer les efforts en retour, ce qui suppose d'énormes capacités de calcul : à titre de comparaison, le couple de bras robotisés mis au point par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est piloté par deux baies de commande qui prennent la place de deux réfrigérateurs ! Ephrahim Garcia n'a pas ces doutes. Le premier prototype de membres supérieurs, affirme-t-il, sera prêt en 2003 ; le corps complet en 2004 ; les tests opérationnels auront lieu à la fin de 2005. Plusieurs versions sont envisagées, les unes favorisant la défense, les autres, la mobilité et le transport de matériel. Le prototype le plus avancé, oeuvre de l'équipe d'Homayoon Kazerooni, du Laboratoire de robotique et d'ingénierie humaine de Berkeley (Californie), ne répond pas encore totalement à ce cahier des charges. LEE (Lower Extremity Enhancer) est constitué d'une paire de jambes qui s'attachent aux pieds et aux hanches de leur porteur, et qui accompagnent sa marche (www.me.berkeley.edu/ hel/Lower.htm). Pour l'heure, cet exosquelette parvient tout juste à supporter pendant quinze minutes son propre poids et à accompagner son porteur sans le gêner. Ces débuts ne rebutent pas Ephrahim Garcia, qui imagine déjà des champs de bataille où des soldats montés dans des exosquelettes côtoieront des robots totalement autonomes. "Ils pourraient faciliter la progression en zone urbaine. Avec une telle armure, nous pourrions, dit-il, investir des terrains que la doctrine militaire nous interdit actuellement." Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--255254-,00.html
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Matière |
|
|
Matière et Energie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Espace |
|
|
Espace et Cosmologie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un vrai casse-tête : depuis les années 1930, les chercheurs ont pris conscience qu'environ 90% du contenu de l'espace échappe aux yeux perçants de leurs télescopes. Aussi paradoxale et audacieuse que l'idée puisse paraître, l'essentiel de la substance de l'Univers demeure tout à fait inaccessible à l'observation. Tout simplement parce que son rayonnement nous est invisible. D'où le nom de matière sombre ou de masse manquante donnée à cette mystérieuse composante du cosmos. Or, pour la première fois, des chercheurs britanniques, américains et australiens ont réussi à cartographier à grande échelle cette étonnante matière noire en étudiant la distribution des galaxies soumises à son influence. Et, surprise, ils ont découvert que cette énigmatique substance suit comme leurs ombres les grandes galaxies brillantes. En bonus, ces travaux effectués par Alan Heavens d'Édimbourg, Licia Verde de Princeton, Ofer Lahav et Sarah Bridle de Cambridge ont aussi permis d'évaluer la quantité totale de matière sombre qui hante le cosmos. Elle compterait pour 87,5% de la masse de l'Univers, à un cheveu donc des 90% prévu par les astronomes. Un chiffre imposant mais qui semble toutefois beaucoup trop faible pour que cette matière "étrange" puisse ralentir, voire arrêter l'expansion...Pour parvenir à ce double résultat, les chercheurs se sont appuyés sur le programme 2dF (Two-degree Field) qui recense et étudie la répartition de très nombreuses galaxies - 210.000 exactement - avec le télescope basé en Nouvelle-Galle du Sud (Australie). Un imposant catalogue d'astres dont la distance et la position ont été mesurées en trois dimensions s'est donc constitué. L'analyse des données obtenues au final a permis de dessiner la répartition de ces galaxies dans le cosmos. De grandes structures sont apparues : des filaments, de vastes feuilles séparées par d'immenses espaces vides, regroupent la très grande majorité des galaxies. L'Univers est une vaste éponge "sculptée" par l'action de la gravité qu'impose la matière sombre. TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,,858510,00.html
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Terre |
|
|
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En raison du réchauffement planétaire, l'année 2001 a toutes les chances d'être la deuxième année la plus chaude depuis le premier relevé des températures en 1860. "La température moyenne à la surface de la terre devrait dépasser de 0,42 degré celsius la norme calculée pour la période 1961-1990", a indiqué Michel Jarraud, directeur général adjoint de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) basée à Genève. Les données définitives seront connues dans le courant de l'année 2002. Neuf des dix années les plus chaudes depuis les tout premiers relevés de températures se situent à la fin du siècle dernier, dans la décennie 1990, y compris l'année 2000. Ce réchauffement n'a pas été contrarié par le phénomène "La Nina" qui a pour effet de refroidir la planète, notamment dans le Pacifique tropical. "La Nina" est l'inverse d'"el Nino", le nom donné par les scientifiques au déplacement de courants marins d'eau chaude partant des côtes indonésiennes vers les côtes du continent américain à travers l'océan Pacifique. Pendant le XXe siècle, la planète s'est réchauffée de 0,6 degré et plus particulièrement depuis 1976, date à laquelle "la température moyenne à la surface du globe a progressé à un rythme environ trois fois plus rapide que celui qui a été calculé sur un siècle", précise l'OMM dans une note de synthèse. L'OMM et les instituts météorologiques internationaux qui lui sont affiliés ont d'ores et déjà constaté que 2001 sera la 23e année consécutive "où la température moyenne à la surface du globe aura dépassé la normale pour la période de référence 1961-1990", précise le document. D'une manière générale, 2001 a enregistré des températures moyennes supérieures à la normale sur une grande partie de la planète, sauf dans les régions du Pacifique nord et du Pacifique tropical, indique l'OMM. Au Japon, la température sera supérieure à la normale pour la cinquième année consécutive. En Norvège, la température moyenne de l'année sera supérieure de 0,3 à 0,5 degré à la moyenne 1961-1990, mais inférieure à celle de 2000 dont la moyenne a dépassé de 1,5 degré la moyenne 1961-90. Aux Etats-Unis, l'augmentation sera identique à celle constatée en 2000, l'année la plus chaude depuis 1895, tandis qu'au Canada 2001 sera l'année des records de températures, pour la 18e année consécutive. Même constat dans le centre de l'Angleterre où le mois d'octobre 2001 a été le plus chaud en 343 ans de relevés, souligne l'OMM. Ce réchauffement a également été enregistré au Danemark et en Allemagne où la température moyenne a été de 4 degrés supérieur à la moyenne depuis les relevés de la fin du XIXe siècle. L'année 2001 a également été celle de pluies supérieures à la moyenne comme en Angleterre et au Pays de Galles, dans l'ouest et le centre de l'Australie. 2001 aura connu quinze ouragans et tempêtes tropicales, soit cinq de plus que la moyenne. Enfin, l'OMM a noté d'importants déficits pluviométriques dans plusieurs régions du monde provoquant de sérieuses sécheresses, comme dans le centre et le sud de l'Asie, mais aussi au Kenya, dans les pays de la Corne de l'Afrique, au Brésil, ainsi que dans l'ouest des Etats-Unis et au Canada. En France, entre octobre 2000 et mars 2001, de nombreux records de précipitation ont été battus, notamment dans l'ouest du pays, "dépassant de 20 à 40% la moyenne annuelle", selon l'OMM. Selon les services de Météo France, le réchauffement s'est poursuivi sans faille depuis une vingtaine d'années. D'où cette alternance d'inondations et de sécheresse, symptômes de ce dérèglement du climat dû à l'effet de serre. OMM : http://www.wmo.ch/Welcome-fr.html Parisien : http://jdj.leparisien.com/jdj/Wed/VIE/2669825.htm
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Vivant |
|
|
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce sont les conclusions d'une étude finlandaise publiée dans la revue European Journal of Clinical Nutrition sur la consommation de produits laitiers et l'incidence des cancers du colon et du rectum. Le lait et ses dérivés diminueraient de plus de la moitié les risques de cancer colorectal, en revanche les produits laitiers fermentés augmenteraient le risque de cancer colorectal.L'objectif de cette étude était d'étudier les relations entre la consommation de lait ou de ses dérivés, ainsi que celle de calcium, de lactose et de vitamine D, et l'incidence des cancers colorectaux, parmi la population finlandaise.R Järvinen et ses collaborateurs, ont suivi pendant 24 ans, un total de 9959 personnes âgées de 15 ans et plus, sans histoire de cancer à l'origine. Elles ont été régulièrement interrogées sur leurs habitudes alimentaires (vitamine, lait, tabac, produits laitiers). Durant cette période, 72 cancers colorectaux ont été détectés (38 du colon et 34 du rectum). Les participants ont été classés selon 4 groupes (quartiles) en fonction du niveau de leur consommation de produits laitiers. La consommation de lait et de ses dérivés a été trouvée inversement proportionnelle à l'incidence des cancers du colon. La vitamine D et le calcium n'ont pas été associés au cancer tandis que le calcium fournit par les produits laitiers fermentés a été corrélé à un risque de cancer colorectal. En conclusion, les auteurs disent qu'il y a une relation entre la consommation de lait et un risque potentiellement réduit de cancer du colon, tandis que la consommation de produits laitiers fermentés (beurre, fromage), elle, augmente le risque de cancer du rectum. Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=&idb=3039&cal=1
|
|
|
|
|
|
|
|
Reuters : http://dailynews.yahoo.com/h/nm/20011214/hl/exercise_3.html Une récente étude finlandaise avait déjà montré qu'un exercice physique soutenu et régulier ( au moins 30 minutes de marche rapide par jour) renforçait le système immunitaire et protègeait contre les accidents cardiaques ( voir rubrique médecine de @RTFlash 170 du 30-11-01). Cette fois un nouvelle étude publiée par le British Journal of Cancer montre que les hommes d' âge mur pratiquant un exercice physique au moins deux fois par semaine réduisent sensiblement leurs risques de développer de nombreux types de cancer. Cette étude menée par l'Université de Londres sous la direction du professeur Wannamethee a suivi 7.588 hommes âgés 40 à 59 pendant 19 ans. Les chercheurs ont rassemblé toutes les informations concernant les habitudes de vie, alimentation, sport, tabac ect. Au cours de cette période de suivi, 969 de ces hommes ont eu un cancer. Après le prise en compte les différents facteurs de risque, tabac, surpoids, consommation d'alcool et âge, les chercheurs ont constaté que le risque de cancer était sensiblement réduit chez les hommes pratiquant une activité physique assez intense au moins deux fois par semaine. Pour ces actifs la réduction du risque global de cancer est de 24% et elle atteint 62% pour les cancers digestifs. Une raison supplémentaire de faire une bonne marche quotidienne! Brève rédigée par @RT Flash
|
|
|
|
|
|
|
|
La mesure sanguine d'un composant des graisses, appelé apoliprotéines, serait un meilleur indicateur du risque de crise cardiaque que l'évaluation classique du cholestérol, selon des spécialistes suédois. L'excès marqué de cholestérol sanguin ou hypercholestérolémie, en particulier les fortes concentrations de LDL-cholestérol, surnommé mauvais cholestérol, est l'un des plus forts facteurs de risque d'athérosclérose et de maladies cardiovasculaires, rappellent-ils dans la revue médicale britannique The Lancet. De récentes études ont suggéré que l'apolipoprotéine B (apoB) et l'apolipoprotéine A-I (apoA-I) pourraient être de meilleurs indicateurs du risque d'infarctus que la mesure du cholestérol total et du LDL-cholestérol. L'équipe du Dr Goran Walldius d'AstraZeneca et de l'institut Karolinska, à Stockholm (Suède) ont analysé les valeurs pronostiques de l'apoB et de l'apoA-I pour ce risque cardiaque en recrutant 175.553 Suédois et Suédoises, âgés en moyenne respectivement de 47 ans et de 49,7 ans. L'étude a permis de les suivre cinq ans et demi en moyenne après le premier test sanguin. Période pendant laquelle 864 hommes et 359 femmes sont décédés d'une attaque cardiaque. Les concentrations d'apoB, d'apoA-I, du cholestérol total et des triglycérides ont été mesurées ainsi que les ratio apoB/apoA-I et LDL/HDL-cholestérol. Leurs résultats confirment les effets délétères bien connus des niveaux élevés du cholestérol total, des triglycérides, et du LDL-cholestérol sur le risque d'infarctus cardiaque, ainsi que l'effet au contraire protecteur du HDL-cholestérol. Cependant, un niveau élevé d'apoB et un rapport élevé apoB/apoA-I sont fortement et positivement associés à un risque accru d'infarctus mortel, tandis que des concentrations élevées d'ApoA-I ont un effet protecteur, selon l'équipe suédoise. Pour ces chercheurs, l'apoB est un meilleur indicateur du risque dans les deux sexes que le LDL-cholestérol. Ces mesures seraient particulièrement utiles, selon eux, pour les patients présentant les anomalies courantes des graisses du sang, tout en ayant paradoxalement des taux de LDL normaux ou bas. "Avant que l'apoB et l'apo A-I puissent être utilisées dans le pratique en routine, il faudra d'abord standardiser les méthodes de dosage" dans les laboratoires d'analyses commerciales, tempère le Dr Gerald Berenson de l'université de Tulan (New Orleans, Etats-Unis) dans un commentaire dans Lancet. Il faudra pallier ce manque de contrôle et d'assurance de qualité dans les laboratoires d'analyses commerciaux avant de pouvoir émettre une quelconque recommandation clinique à ce sujet, selon lui. Lancet du 15-12-01 : http://www.thelancet.com/journal/vol358/iss9298/abs/llan.358.9298.original_resea...
|
|
|
|
|
|
|
|
Lorsqu'en 1976, il utilisa pour la première fois une sonde à ballonnet, pour rétablir la circulation dans une artère coronaire obstruée par l'athérome, le Suisse Andreas Gruentzig devait bien se douter qu'il allait bouleverser le traitement de l'insuffisance coronarienne. Avec près de 100 000 interventions chaque année, en France, cette technique, baptisée l'angioplastie transluminale percutanée, est aujourd'hui, de loin, la méthode de revascularisation du muscle cardiaque la plus souvent utilisée, lorsque les coronaires sont sténosées. Moins traumatisante que le pontage coronarien, véritable opération chirurgicale où l'on greffe un morceau de vaisseau pour court-cicuiter la partie obstruée, elle a bénéficié, au fil du temps, des progrès de la cardiologie interventionnelle. Les avancées dans cette discipline nouvelle, où le geste d'examen radiologique est prolongé dans le même temps par un geste thérapeutique, ont permis d'étendre les indications de l'angioplastie, tout en garantissant un taux de succès excellent. Un point noir subsiste, toutefois, qui contredit ces bons résultats immédiats : dans 10 % à 30 % des cas, la sténose récidive dans les six mois qui suivent l'angioplastie, annihilant les effets du traitement. Malgré les efforts déployés depuis vingt ans dans les directions les plus variées, les cardiologues n'ont jamais réussi à maîtriser cette complication. Le recours à des petits ressorts cylindriques, les prothèses endovasculaires ou stents, placés à l'intérieur de l'artère coronaire pour maintenir sa perméabilité, a représenté un progrès incontestable, mais qui s'est révélé insuffisant. Car, si ces prothèses ont l'avantage de maintenir l'artère ouverte, elles n'ont aucun effet sur la prolifération cellulaire qui contribue à rétrécir le calibre interne ou lumière de l'artère. Cette longue période de recherche et de tâtonnements pourrait prendre bientôt fin avec l'arrivée d'une nouvelle génération d'endoprothèses, conçues pour délivrer un médicament inhibant la prolifération in situ, à l'emplacement même du segment traité. Selon les derniers résultats de l'étude Ravel, qui ont représenté l'un des points forts du congrès de l'American Heart Association, à Anaheim (Californie), du 11 au 14 novembre 2001, l'un de ces dispositifs serait en mesure d'abolir le phénomène de resténose. L'endoprothèse expérimentée dans cette étude est enrobée de sirolimus, ou rapamycine, un médicament immunosuppresseur qui bloque la multiplication des cellules sans les détruire. L'incorporation du sirolimus dans une matrice en polymère à libération contrôlée permet la délivrance du médicament pendant quatre à cinq semaines, brève période décisive pour le risque de récidive. Les résultats de cette étude sont sans ambiguïté. Six mois après l'intervention, aucune resténose n'a été observée parmi les patients ayant reçu les endoprothèse recouvertes de sirolimus, tandis que le taux de récidive était de 26 % chez ceux qui portaient l'endoprothèse classique. La mesure du diamètre de la lumière artérielle par échographie confirme l'absence complète de resténose. La perte moyenne de lumière artérielle était infime (1,8 %) dans le groupe traité par l'endoprothèse au sirolimus, alors qu'elle était de 27 % dans l'autre groupe. Ces résultats sont très encourageants même si la prudence reste de mise. "Il faut toujours attendre pour généraliser les résultats d'une étude comme celle-là, certes enthousiasmante, mais malgré tout limitée, concède le professeur Gabriel Steg, cardiologue à l'hôpital Bichat (Paris). Cela dit, il y a l'étude pilote, indiquant que l'on n'a pas seulement retardé la resténose mais véritablement aboli le phénomène. Mais ce que je trouve le plus convaincant, c'est que d'autres stents enrobés de médicaments bloquant la prolifération ont donné des résultats allant dans le même sens. Clairement, ces stents représentent la bonne voie." un autre spécialiste de l'angioplastie, Jean Marco est partagé entre l'espoir et la prudence. "L'étude Ravel est une grande révolution. C'est la première fois que l'on n'observe aucune resténose. Mais il faut attendre les résultats à un an avant de conclure qu'il s'agit du traitement du futur." Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--254983-,00.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Nature du ,20-12-01 : http://www.nature.com/nsu/011220/011220-13.html Le vin rouge, contrairement à d'autres boissons alcoolisées, pourrait contribuer à la prévention de l'infarctus par le biais d'un mécanisme cellulaire bien spécifique, selon une étude qui confirme le fameux "paradoxe français". Une équipe de l'Ecole de médecine de Londres a découvert que les composés polyphénoliques contenus dans les vins rouges obtenus à partir de raisins du cépage Cabernet Sauvignon empêchent la production d'Endotheline-1, un peptide qui rétracte les vaisseaux sanguins et qui à ce titre est un facteur reconnu de développement de maladies coronariennes. Le même test, conduit sur des vins blancs et rosés, a montré qu'ils ne possédaient pas cette propriété. Comme le vin rosé testé était de la même origine (Cabernet Sauvignon), les chercheurs en ont conclu que les propriétés du vin rouge susceptible d'empêcher la synthèse d'ET-1 était contenues dans la peau du raisin au moment du processus de vinification. Les polyphénols du vin rouge sont par ailleurs si puissants que même une faible consommation de vin rouge est suffisante pour que l'efficacité du mécanisme soit avérée. La théorie du "paradoxe français" veut que la consommation de vin explique, à consommation équivalente de graisses saturées, la moindre fréquence des accidents coronariens en France, par rapport à nos voisins britanniques. Brève rédigée par @RT Flash
|
|
|
|
|
|
|
|
Des scientifiques viennent de mettre au point ce qui pourrait être le premier traitement vraiment efficace contre le rhume. Baptisé pleconaril, il permet de diminuer de 24 heures la longueur de cette maladie hivernale très fréquente et d'atténuer sa sévérité. Il faudra toutefois attendre plusieurs mois pour pouvoir se le procurer en pharmacie. Cette première médicale a été présentée le 17-12-01 par le Dr Frederick Hayden de l'Université de Virgine lors de la conférence sur les maladies infectieuses de la Société américaine de microbiologie. Les scientifiques ont mené un essai auprès de 2.096 personnes qui ont toutes reçu le traitement moins de 24 heures après le début des symptômes. Selon les résultats, les deux tiers des volontaires avaient contracté un rhinovirus. Sous pleconaril, tous les symptômes, notamment le nez qui coule, avaient disparu au bout de six jours, au lieu de sept chez les personnes ayant reçu un placebo. De nombreux médicaments vendus sans ordonnance atténuent les symptômes du rhume en asséchant le nez bouché et en réduisant les douleurs. Mais le pleconaril est le premier à réduire la durée de la maladie, en agissant directement sur le virus. Le médicament permettrait d'arrêter la propagation du virus, en se glissant dans une fente présente à sa surface. Le virus n'a alors plus la possibilité d'entrer et d'infecter les cellules. Le pleconaril s'attaque à une famille de virus, les picornavirus, dont fait partie le rhinovirus, responsable à lui seul de la moitié des rhumes. ''C'est le premier traitement efficace contre une virose due au rhinovirus'', a assuré le Dr Hayden. La recherche a été financée par le laboratoire pharmaceutique américain ViroPharma qui a développé le médicament. Il reste à présent à obtenir l'autorisation de mise sur le marché de la trés sévère Food and Drug Administration (FDA), ce qui pourrait prendre encore plusieurs mois. AP : http://wire.ap.org/?FRONTID=SCIENCE
|
|
|
|
|
|
|
|
En matière de thérapie cellulaire, les résultats tombent plus vite que n'avance le débat sur le recours aux cellules embryonnaires. Derniers en date, les résultats publiés par deux équipes qui furent déjà pionnières dans l'isolement de cellules souches embryonnaires. Ces deux équipes ont chacune développé un protocole permettant d'obtenir des cellules souches neurales, agrégées sous forme de sphères neurales, à partir de cellules souches embryonnaires. Les deux protocoles diffèrent quelque peu. Le plus simple, a priori, est le protocole israélien, dans lequel la différenciation est induite par culture de cellules souches embryonnaires, sans repiquage et sans renouvellement du milieu nutritif dans la boîte. Dans cette situation de « surculture » (overgrowth), une différenciation spontanée de certaines cellules souches embryonnaires en cellules souches neurales avait déjà été rapportée par l'équipe. Cette fois, les chercheurs ont simplement poussé le travail plus loin, en repérant les cellules différenciées au microscope, pour les prélever et les cultiver en présence de FGF et EGF (Fibroblast et Epidermal Growth Factor), pour aboutir à des structures agrégées très analogues aux sphères neurales, et contenant effectivement principalement des cellules souches neurales. Le protocole américain est un peu plus sophistiqué et comporte notamment une étape de formation de rosettes neurales, structures proliférantes mimant la formation du tube neural, et une sélection enzymatique - et non plus simplement manuelle - des cellules souches neurales. Les suites données par les deux équipes sont également identiques : les cellules obtenues ont été injectées dans le SNC de rats nouveau-nés (équipe israélienne) ou de souris (équipe américaine). Les résultats, enfin, concordent, puisque les cellules greffées ont migré vers différentes régions cérébrales, cortex, thalamus, striatum, hippocampe, hypothalamus, mésencéphale. Le point important est que ces migrations ne paraissent pas aléatoires, ce qui semble indiquer que les cellules souches greffées ont bien répondu aux signaux du SNC des animaux receveurs. L'hypothèse est d'ailleurs renforcée par la corrélation entre la différenciation supplémentaire subie par les cellules greffées et leur localisation cérébrale. Ainsi, une différenciation en neurones a été constatée dans le bulbe olfactif, là où cette différenciation s'opère normalement après la naissance, tandis qu'une différenciation en astrocyte a été constatée dans la matière blanche sous-corticale, là où la différenciation des neurones est en principe achevée. Mais dans une perspective d'utilisation médicale, il faut s'assurer que la greffe est bien dénuée de risque. Ces travaux constituent, pour leurs auteurs, un premier pas vers l'utilisation des cellules souches embryonnaires, « outils utiles pour la recherche en neurosciences et à la médecine régénérative ». Quotidien du Médecin : http://www.quotimed.com/
|
|
|
|
|
|
|
|
Les concepteurs de produits innovants copient très souvent des mécanismes intimes de la nature. Ainsi l'observation des pétales d'une plante de marécage, munis de petites pointes qui capturent les débris circulant à sa périphérie, a conduit des chercheurs à développer un procédé de fabrication d'une peinture autonettoyante. Des fabricants de tapis ou de moquettes sont parvenus à produire des effets de couleur sans utiliser de teinture, mais uniquement en reproduisant certaines propriétés des plumes d'oiseaux. Pour sa part, l'Idaho National Engineering and Environmental Laboratory du Département de l'Energie (DoE) travaille à la mise au point d'une colle extrêmement puissante qui imite les propriétés de certaines protéines présentes chez des moules de mer et avec lesquelles ces mollusques fabrique des fils d'une grande résistance. De leur côté, les chercheurs de l'Université de Californie à Berkeley étudient attentivement les pattes des geckos, ces petits lézards qui grimpent partout, y compris sur les plafonds, pour comprendre comment leurs poils microscopiques adhèrent à des surfaces lisses. Quant aux chercheurs du Sandia National Laboratories, ils tentent d'égaler les performances en matière de résistance de la coquille de certains mollusques, constituées de couches alternées dures et molles, afin de concevoir des surfaces transparentes et incassables pour l'industrie automobile et le secteur du bâtiment. NYT 11/12/01 : http://www.nytimes.com/2001/12/11/science/life/11MIMI.html
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
VOTRE INSCRIPTION |
|
Vous recevez cette lettre car vous êtes inscrits à la newsletter RTFLash. Les articles que vous recevez correspondent aux centres d'intérêts spécifiés dans votre compte.
Désinscription Cliquez sur ce lien pour vous désinscrire.
Mon compte pour créer ou accéder à votre compte et modifier vos centres d'intérêts.
|
|
|
|
|
|