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NUMERO 173 |
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Edition du 14 Décembre 2001
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Edito
Avec la Télévision Numérique Terrestre, nous allons vers une nouvelle catastrophe
Le débat qui secoue actuellement le monde de l'audiovisuel au sujet de la TNT (Télévision Numérique Terrestre) ne peut et ne doit pas être dissocié du débat fondamental que doit mener maintenant sans retard la France pour accélérer son entrée dans la Société de l'Information. La convergence entre notre téléphone, notre téléviseur et notre ordinateur qui était annoncée depuis de nombreuses années est en train de se dérouler sous nos yeux, souvent avec de profondes et authentiques convulsions. Dans de courtes années, la mue qui se sera effectuée dans la douleur donnera naissance à un nouveau système hybride qui changera la vie de chacun d'entre nous. Pendant cette phase de mutation, les responsables des trois mondes que nous sommes en train de quitter voudraient que le nouveau monde qui va émerger reprenne le plus grand nombre possible de « gènes » de leur monde actuel. De voir ainsi les responsables de la télévision analogique se battre avec l'énergie du désespoir pour entrer dans le monde du numérique a quelque chose de pathétique... Mais ceux qui ont en charge l'avenir de la France, que ce soit au niveau politique, culturel, économique et social, ont le devoir de tenir un discours clair qui ne devra pas être démenti par le Futur. Malgré la proximité d'échéances électorales et la puissance bien connue du lobbying du monde de l'audiovisuel, il est nécessaire d'éclairer, sans ombre, la voie qu'il nous faudra suivre. En effet, comme cela se vérifie de façon constante depuis plusieurs décennies maintenant, même dans notre Pays fortement imprégné par le colbertisme, il n'y a qu'un sujet déterminant qui décide du sort de toutes les grandes opérations de masse : c'est le client. Or, chaque Français est un client potentiel du téléphone, du téléviseur et même dans quelques années de l'ordinateur. Il va très vite découvrir les potentialités décuplées de son nouvel outil hybride et multiforme qui, très vite maintenant, remplacera le téléphone, le téléviseur et même l'ordinateur qui déjà peuplent son environnement. Depuis quelques années, nous entendons alternativement les responsables du monde du téléphone, puis ceux du monde de l'ordinateur, puis ceux enfin du monde du téléviseur, affirmer avec force et conviction que la meilleure fenêtre pour entrer dans l'avenir passe par l'écran qui ouvre sur leur propre monde. Cela est légitime et compréhensible. Avec le monde du téléviseur, le débat change de dimension et surtout de nature. En effet, le téléviseur, même si demain il utilise les technologies numériques, n'est rien en lui-même si nous ne prenons pas en considération tout le monde des contenus audiovisuels qui se pressent derrière l'écran. Retirer un peu de pouvoir à ce monde audiovisuel qui maîtrise depuis bientôt un demi-siècle la télévision provoque, par manque d'explication sinon de considération, le même émoi que si nous annoncions à tous les « saltimbanques » qu'ils n'ont plus librement accès à la scène. Or, le client - téléspectateur ira toujours avec bon sens là où les spectacles sont les meilleurs, là où sa recherche de distraction mais aussi, espérons-le, d'intelligence, sera la mieux assouvie. Mais ce client téléspectateur sera aussi à d'autres moments client du téléphone et client de l'ordinateur, surtout pour naviguer dans ce nouveau monde Internet qui, actuellement, émerge. Ce client de la Société de l'Information, avec discernement, choisira, après quelques tâtonnements, le système le plus naturel, le plus simple d'usage mais aussi le plus fiable qui lui permettra de voir dans de bonnes conditions sur un grand écran tout ce qu'il voit déjà sur son téléviseur. Notre ordinateur mono-poste et mono-écran auquel nous sommes habitués va s'effacer pour se louer avec des écrans divers et nombreux dans tous nos lieux de vie, à domicile ou au travail et souvent dans des objets usuels qui peuplent déjà notre environnement quotidien. Le téléphone qui, dans ces dernières années, a montré ses ouvertures sur l'avenir en autorisant une grande liberté grâce à la mobilité a bien d'autres ambitions, lui aussi, en s'unissant étroitement à l'écran. En définitive, quels que soient les grands plans internationaux, nationaux ou le lobbying qui pourra être conduit par les grands groupes mondiaux, c'est notre client de base de cette Société de l'Information qui décidera du sort définitif de telle ou telle technologie. Ce client dépense aujourd'hui chaque mois une certaine somme pour accéder au téléphone, à la télévision, à Internet. Ce serait une erreur de croire, parce que ces trois mondes vont se fondre en un seul, que ce client serait prêt à casser sa tirelire et accepter une augmentation délirante pour qu'il entre dans ce monde numérique. Aussi, il est important que les initiateurs des grands projets qui exigent des financements publics massifs, comme l'est la Télévision Numérique Terrestre, réfléchissent bien sur la pertinence de la voie qu'ils préconisent en essayant d'imaginer, avec pragmatisme, si c'est bien celle qui sera en définitive choisie par le client de base. Je pense que nous disposons maintenant de suffisamment d'éléments pour pouvoir affirmer que la TNT (Télévision Numérique Terrestre) n'est pas la meilleure voie pour entrer dans la Société de l'Information et même pour donner son véritable avenir au monde de la télévision. Pourquoi ? Pour diverses raisons que je vais succinctement énumérer : 1°) En obligeant tous les téléspectateurs à acquérir un nouveau téléviseur ou à louer un convertisseur (dénumérisateur ou numérisateur), ce marché de la TNT exige des Français de faire dorénavant un choix entre un ordinateur et un téléviseur. Là où il était vrai il y a quelques années encore qu'ils auraient été quasi unanimes à choisir le téléviseur, une majorité, qui se renforce de jour en jour, choisirait dorénavant l'ordinateur. La TNT arrive trop tard. 2°) Au niveau des coûts pour le téléspectateur de base, malgré les forts investissements publics, le coût d'accès global à la TNT sera de même niveau que l'accès au satellite ou au câble. 3°) Pour la voie de retour, permettant une réelle interactivité large bande, la TNT souffrira du même handicap que le satellite. Là, le câble creusera vite l'écart car chacun va rapidement prendre conscience que ce vecteur est le seul qui peut permettre à chacun d'accéder à une télévision numérique de grande qualité, au téléphone mais aussi à l'Internet haut débit. Il va donc falloir que, dans ces prochains mois, la France fasse enfin des choix. Si nous nous engageons massivement dans la Télévision Numérique Terrestre en y engouffrant les 20 milliards de francs qui sont actuellement demandés pour ne couvrir qu'une partie de la population française, c'est autant d'argent qui manquera et c'est surtout autant de temps qui s'ajoutera au retard que nous avons déjà pris pour la nécessaire numérisation de l'ensemble de la France. Avons-nous bien conscience que la politique aberrante qu'a menée la France depuis 20 ans dans le domaine majeur de l'audiovisuel avec le D2 MAC, les satellites TDF1 et TDF2, les réseaux câblés arborescents dont la construction fut confiée à l'opérateur national des télécoms, l'autorisation « hors des normes » délivrée à un opérateur pour développer la télévision payante, etc... a fait prendre un cruel retard à notre Pays pour entrer dans la Société de l'Information ? Allons-nous continuer ? Tous les grands pays qui sont nos concurrents de l'avenir ont déjà fortement numérisé avec des réseaux câblés une grande partie de leur territoire. Ainsi, 91 % de nos voisins, les Allemands, reçoivent la télévision sur le câble et non par faisceau hertzien. Le pourcentage est encore plus élevé dans les pays du Nord de l'Europe. Quand on sait que ce câble qui irrigue déjà les pays les plus avancés du monde pourra, au-delà de la télévision, également apporter le téléphone et surtout Internet à haut débit, nous prenons conscience de tout le retard pris par notre Pays. Seulement 3 millions de foyers français accèdent aujourd'hui à la télévision grâce au câble alors que les Allemands sont dix fois plus nombreux. Imaginons-nous que dans les rues de Berlin il y ait dix fois plus de voitures que dans les rues de Paris ? A priori, la comparaison pourrait sembler saugrenue. Mais à y réfléchir, elle nous semble pertinente. Demain, le nombre de citoyens pouvant accéder à l'ensemble des services numériques à haut débit de la télévision, du téléphone et d'Internet sera aussi important pour le classement d'un pays dans la compétition mondiale que ne l'est aujourd'hui le nombre de voitures. Parce que nos responsables n'ont pas une vision assez claire du Futur, avons-nous le droit de rater cet avenir ? Pour nos enfants, nous devons répondre massivement : NON. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Il est designer dans l'électronique. Elle est styliste de mode. Ces deux Japonais ont uni leurs talents pour que les ordinateurs et autres baladeurs se fondent progressivement dans nos vêtements quotidiens sans négliger l'esthétique. Ils -- Naoki Harasawa, directeur du développement chez Pioneer et Michie Sone, couturière -- ont baptisé "Media Fashion", ce mariage entre la mode et l'électronique, un phénomène dont le Japon se considère déjà comme un pionnier. "A partir de maintenant, les ordinateurs vont se transformer dans leur apparence car leur taille sera réduite mais aussi dans leur fonction d'où l'idée d'ordinateurs intégrés aux vêtements, de media fashion", affirmait récemment dans une conférence Michitaka Hirose, un professeur de l'Université de Tokyo ("Todai"), féru de réalité virtuelle. M. Hirose qui prédit une "révolution copernicienne" dans la fonction des ordinateurs, qui nous accompagneront un jour partout, collabore à l'ambitieux projet piloté par Mme Sone et soutenu par Pioneer. "Il s'agit d'un programme sur trois ans qui vient d'être lancé. Cent firmes textile locales y participent sous la houlette du gouvernement local qui a alloué un budget de 60 millions de yens (550.000 euros) à ce projet. La première année jusqu'à mars 2002 est consacrée à des études détaillées, la deuxième à tirer des conclusions et organiser des défilés de "media fashion", la troisième à la commercialisation. "Pour le moment, nos efforts portent sur les technologies à utiliser pour combiner l'informatique aux vêtements et sur la recherche d'un bon design avec l'objectif de laisser les mains libres", a souligné Mme Sone. Rien à voir avec la veste "multi-poches" lancée l'an passé par les groupes Levi's et Philips pour se promener avec son lecteur MP3, son téléphone portable et son ordinateur. "On ne peut pas se contenter de mettre ensemble des choses existantes. Il faut inventer de nouveaux produits, une ligne et une marque spécifique", estime Mme Sone. Mme Sone et son équipe s'adossent au géant électronique Pioneer pour la miniaturisation. "En tant que designer, la mode m'intéressait, je voulais y appliquer les nouvelles technologies. Je songeais à quelque chose de léger, facile à porter: montre, lunettes ou collier", explique M. Harasawa. L'idée du vêtement est venue de sa rencontre (fortuite) avec Mme Sone. Pendant ce temps, une autre division de Pioneer étudiait un nouveau type d'écran très petit, dix fois plus fin qu'un écran à cristaux liquides (0,2 mm au lieu de 2 mm), sorte de "papier électronique" pouvant être intégré à une manche de veste ou au cuir d'un sac à main. "Il s'agit d'un écran organique électro-luminescent qui fonctionne à bas voltage et n'est pas difficile à appliquer sur des objets", souligne Tohru Namiki, l'un des responsables de la recherche, à propos de l'écran "Yuki EL" développé en dix ans. Selon lui, Pioneer et TDK sont les plus avancés au monde dans ce domaine. La production sur plaque de verre commencera en 2002 mais il faudra trois à cinq ans pour la version sur film plastifié. Pour le moment, le petit écran prototype intégré à une veste de Mme Sone ne peut stocker qu'une courte vidéo de trois minutes. Mais déjà M. Harasawa rêve: "ce serait sympa de pouvoir enfiler une veste avec sur le coeur un écran projetant un film et partir danser en discothèque". "Avec la mode IT, on n'a plus besoin d'ordinateurs: l'écran, les micros, les tuners, le clavier, le GPS tout peut être inséré dans les vêtements", s'enflamme-t-il. Le concept de "media fashion" suscite donc beaucoup d'enthousiasme. Le gouverneur de Gifu voudrait organiser un défilé à Paris et Mme Sone a été sollicitée par le METI (ministère du Commerce et de l'Industrie) pour préparer des vestes "multimédias" pour une grande exposition à Aichi (ouest) en 2005. Libération : http://afp.liberation.com/
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Les ministres européens se sont entendus sur le principe de l'opt-in appliqué aux communications électroniques dans le cadre de la directive sur les données personnelles. Le Conseil des ministres européens a donné le 6 Décembre son feu vert à la proposition de directive du Parlement européen sur " le traitement des données à caractère personnel et la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques ". Les messages publicitaires non sollicités y sont interdits non seulement par fax et automates d'appel, mais en plus par e-mail. Il faut demander l'accord des internautes avant de leur envoyer des mails commerciaux. Ainsi, les ministres européens n'ont pas suivi leur Parlement , qui souhaitait laisser la liberté aux Etats du régime de l'opt-in (consentement préalable) ou de l'opt-out (démarche volontaire pour se faire rayer d'une liste) pour le marketing par e-mail. cette Directive prévoit cependant une possibilité de " soft opt-in " : en effet, les entreprises qui auront obtenu directement du client ses coordonnées, à l'occasion d'un achat en ligne, pourront s'en servir pour leur propre prospection commerciale , sauf si le consommateur s'y oppose expressément. Heureusement, la revente à des tiers des données personnelles, source de nombreux énervements aujourd'hui, n'est pas autorisée sans consentement préalable. Outre la question du spam, la directive aborde le problème de la durée de conservation des données de connexion, celui des cookies, puis des annuaires téléphoniques. Il semblerait que le Conseil n'ait pas repris l'avis du Parlement européen pour les deux derniers thèmes, en préférant la voie de l'opt-out à celle du consentement préalable. Quant à la conservation des logs Internet, les données de connexion, elle s'étend normalement à trois mois (pour les besoins de facturation du fournisseur d'accès), mais les Etats-membres sont libres de prendre des mesures de conservation différentes afin de faciliter le travail des enquêteurs de police. Transfert : http://www.transfert.net/fr/net_economie/article.cfm?idx_rub=86&idx_art=7875 CE : http://ue.eu.int/newsroom/main.cfm?LANG=2
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Les participants des 5es Rencontres internationales science-industrie, organisées à Lyon, le 27 novembre, par l'Institut français textile-habillement (IFTH), ont sans complexe franchi le pas. Pour eux, le textile de demain sera électronique et "bio-communicant". L'idée consiste à faire du textile ou du vêtement un capteur, un support et un vecteur d'information. Les premiers produits tiennent un peu du gadget mais ont le mérite d'ouvrir le bal. Ainsi, France Télécom a déjà présenté quelques prototypes : un blouson-téléphone, où tous les composants traditionnels d'un combiné sont dispersés dans l'architecture du vêtement, et une écharpe multimédia dotée d'un écran tactile et d'une mini-webcam. Dans le domaine médical, la société américaine Vivometrics a inventé un gilet bourré de capteurs surveillant en permanence une trentaine de signes vitaux comme la fréquence cardiaque ou respiratoire. Les données recueillies sont ensuite transmises par téléphonie à un centre d'analyse. Inconvénient : ce LifeShirt ne peut encore se porter discrètement sous un chemisier ou un costume. Beaucoup reste à faire pour que ces habits "intelligents" ne se démarquent pas des vêtements traditionnels. Pour y parvenir, l'équipe du professeur de Rossi a utilisé les qualités piézo-électriques de certaines fibres. Découverte par Pierre Curie, la piézo-électricité donne lieu à l'apparition de charges électriques à la surface de certains corps lorsque ceux-ci subissent une contrainte. L'étirement d'un fil par exemple. En mesurant ces charges, on peut en déduire la déformation subie par la fibre. Forts de de ces propriétés, les chercheurs de l'université de Pise ont conçu un tee-shirt "médical" sans capteur puisque le tee-shirt lui-même est le capteur. Ce vêtement est tissé avec plusieurs types de fibres conductrices ou semi-conductrices (fil enrobé de carbone, fil métallique et polyfluorure de vinylidène) permettant de détecter les infimes déformations du tissu engendrées par la respiration, les battements du coeur ou le pouls. A partir de ces mesures, il devient ainsi possible de calculer les rythmes respiratoires et cardiaques, de mesurer la tension artérielle et de tracer un électrocardiogramme ou un électromyogramme. Mais le-textile du XXIe siècle ne sera pas seulement une seconde peau intelligente. A une époque toujours plus dominée par l'image, la communication et le désir impérieux de les contrôler, le tissu devra aussi afficher qui nous sommes, nos humeurs, nos créations artistiques, etc. Ainsi, l'équipe de recherche et développement de France Télécom impliquée dans le projet Vêtement communicant a mis au point un blouson doté d'un écran souple tissé... en fibre optique. Pour l'heure, la définition est grossière mais pourrait convenir, dans un avenir proche, dans le domaine du textile de maison (tapisseries murales, tapis, rideaux). Si un vêtement pouvait offrir la définition d'un écran d'ordinateur, "chacun pourrait, s'enthousiasme le responsable du projet, André Weill, développer ses propres motifs ou les télécharger sur Internet et personnaliser ainsi ses vêtements". Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--254471-,00.html
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La lutte contre les maladies se livre désormais autant dans les circuits des super-ordinateurs que sur les tables des laboratoires. La convergence entre biotechnologie et informatique a déjà suscité des dizaines d'alliances industrielles, et pourrait ouvrir la voie à des fusions entre des entreprises qui s'ignoraient jusqu'ici. Pour Dirk Heyman, chef du département des sciences de la vie chez le fabricant de serveurs Sun Microsystems, la société du futur pourrait bien être un hybride alliant un groupe pharmaceutique, un géant informatique et un spécialiste des biens de consommation - ce dernier apportant l'expérience du marketing. L'achèvement l'an dernier de la carte du génome humain a servi de détonateur, en montrant que la biologie n'était plus à l'âge de la manipulation des tissus, mais bien à celui du traitement de l'information. Le séquençage des 3,1 milliards de composantes de l'ADN a placé le monde scientifique devant une masse de données sans précédent, l'obligeant à faire appel à des calculateurs toujours plus puissants. Selon Steve McGarry, analyste spécialiste des biotechnologies chez Goldman Sachs à Londres, une nouvelle vague de rapprochements entre "bio" et "info" s'annonce, avec à la clé de nouveaux modèles économiques. Par exemple, certaines entreprises informatiques, comprenant que les chercheurs ne peuvent plus aller de l'avant sans leurs machines, pourraient exiger à l'avenir des droits sur les médicaments qu'ils auront aidé à créer. "L'union entre la biologie et l'informatique devient le cadre logique pour appréhender cela", estime George Poste, ancien chercheur et consultant. "Je pense que nous allons assister à la création de quelques nouvelles fusions industrielles". "Au fur et à mesure que la biologie et la médecine seront de plus en plus basées sur l'information, nous allons voir de nouveaux acteurs sur le marché, y compris des sociétés d'informatique et de télécommunications", ajoute-t-il. Le mouvement est déjà largement amorcé. Si l'on en croit une étude récente de Goldman Sachs, les géants américains IBM Corp, Sun Microsystems Inc, Compaq Computer Corp et Motorola Inc ont conclu chacun au moins une dizaine d'accords de collaboration avec des société de biotechnologie et des instituts de recherche. Dernier exemple de cette convergence: l'alliance conclue le mois dernier entre l'allemand Lion Bioscience AG et IBM Corp. Au total, plus de 140 alliances de ce type ont été nouées, dans des domaines tels que les puces ADN, les logiciels d'intégration des bases de données et la modélisation de l'effet des médicaments par ordinateur. L'un des domaines les plus actifs est la protéomique, ou l'étude des interactions gènes-protéines-maladies. Cette nouvelle discipline requiert une puissance de traitement mesurée en teraflops, c'est-à-dire en milliers de milliards d'opérations par seconde. Plusieurs alliances ont été conclues en matière de protéomique, notamment entre l'américain Myriad Genetics Inc et Hitachi Ltd, ou le tandem Oracle Corp-IBM avec le canadien MDS Inc ; sans oublier la coentreprise entre les Britanniques Oxford GlycoSciences Plc et Marconi Plc. IBM estime que les sciences de la vie représenteront pour le secteur informatique un marché de 30 milliards de dollars par an d'ici 2004. Ce n'est pas un hasard si le premier fabricant mondial d'ordinateurs a spécialement conçu son nouveau supercalculateur, "Blue Gene", pour ce type de recherche. Blue Gene est le descendant - mille fois plus puissant - de "Deep Blue", l'ordinateur vainqueur du champion d'échecs Gary Kasparov en 1997. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/011208/85/2buii.html
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Microsoft vient de révéler ses projets dans le domaine de la domotique visant à faire de l'ordinateur familial le centre des divertissements à la maison. le vice-président de Microsoft, Mike Toutonghi, a expliqué que la division "eHome", dont il a pris la tête à sa création, en février dernier, estimait dorénavant, au regard de l'étude des tendances du public, qu'il était possible de commencer à donner corps aux rêves des chercheurs de connecter des services comme de la vidéo à la demande, de la musique et de la conversation en temps réel sur internet à partir des ordinateurs personnels. "Nous constatons que la technologie est au point", a expliqué Toutonghi, lors d'une conférence de presse sur le campus du géant de l'informatique, à Moutain View, dans la Silicon Valley, sans toutefois donner de date sur le lancement des premiers produits conçus par son département. Cela fait presque une décennie que la firme créée par Bill Gates dispose sur son centre de recherches principal de Redmond, dans l'Etat de Washington, d'une "Maison Microsoft" qui est en fait une vitrine des nouvelles technologies qui permettent de transformer des équipements aussi traditionnels que la télévision ou le réfrigérateur en superbes appareils connectés en réseau. Le nouveau département "eHome" a été confié à Toutonghi, un ingénieur-maison qui a joué un rôle-clé dans la stratégie internet du groupe. Jusqu'à présent, a expliqué Toutonghi, son département a principalement travaillé à la création de partenariats avec des fabricants d'électroménager et d'ordinateurs personnels ainsi qu'avec des fournisseurs de service internet. Il a aussi oeuvré à la définition de standards industriels, à la protection de la confidentialité et à la gestion des droits numériques. "Nous considérons vraiment qu'il s'agit d'une initiative à long terme", a expliqué Toutonghi. Microsoft et le coréen Samsung ont annoncé le mois dernier s'être entendus pour développer et commercialiser conjointement des ordinateurs personnels et des appareils électroménagers. Leur premier produit est attendu l'année prochaine. L'annonce des projets domotiques de Microsoft intervient juste après le lancement en fanfare de la Xbox, une console de jeux que la firme entend imposer comme l'incontournable centre du divertissement et du jeu dans les salons familiaux. Microsoft : http://www.microsoft.com/PressPass/press/2001/Nov01/11-19NovemberSpeaker01MA
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Takenaka a invente une technologie qui adoucit le vacarme des engins de construction de plus de 90% par rapport aux techniques existantes, en émettant par haut-parleur un son artificiel qui compense les bruits du chantier. Ce son artificiel est crée après que le bruit a été enregistre par un micro fixe aux engins de construction et analyse par ordinateur. Une série d'expériences a montre que la nouvelle technologie réduit le bruit de 10 a 16 décibels ; le niveau d'origine étant d'environ de 70dB, cette réduction correspond a la suppression de 9 engins de construction sur 10, et permettrait a des personnes de dialoguer a voix normale a un mètre de distance. Cette méthode d'atténuation est ce qu'on appelle une approche active, puisque le bruit d'origine est en quelque sorte recouvert par le son artificiel qui le minimise. De plus, ce son artificiel reflète non seulement la source du bruit mais également les phénomènes adjacents dus au sol, l'écho et les autres artefacts dus a l'environnement acoustique avoisinant. Enfin, le système peut aussi concentrer l'effet d'atténuation sur les aires particulièrement bruyantes. Ce qu'on appelle l'approche passive repose quant a elle sur l'usage de murs et matériaux absorbant les sons ; mais bien que de tels murs, hauts de 2 mètres, soient habituellement élevés autour des chantiers, ils ont jusqu'ici échoué a bloquer entièrement le vacarme des machines. Be Japon : http://www.adit.fr
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Qui n'a pas rêvé de voir sur son bureau la maquette virtuelle 3D de l'objet qu'il est entrain de concevoir et de pouvoir tourner autour ? Ce rêve semble devenir réalité. La firme américaine Actuality Systems, fondée en 1997, présente, un système d'affichage 3D volumique très novateur. Ce système est composé d'un micro vidéo-projecteur projetant une image sur un écran plan en verre transparent ayant la forme d'un cercle de 250 mm de diamètre. Tout cet ensemble tourne à la vitesse de 730 tours par minute à l'intérieur d'un globe de verre. De plus, l'image projetée n'est pas une vue extérieure de l'objet à visualiser, mais une section tournant autour d'un axe virtuel le traversant. Le système est capable d'afficher 198 sections différentes par tour, soit une tous les 1,8 degrés d'angle. La persistance des impressions lumineuses sur la rétine fait le reste en permettant de voir simultanément et de fusionner l'ensemble des sections polaires. L'objet est ainsi restitué en 3D par rapport à son axe virtuel. Cet affichage est réellement 3D, puisqu'il suffit de tourner autour pour voir les différentes faces de l'objet ou voir, dans le cas d'assemblage, un second objet masquer le premier. La résolution annoncée est de 768 x 768 pixels pour chacune des sections, qui sont rafraîchies à la fréquence de 24 Hz. Le système est ainsi capable d'afficher des objets décrits par 100 millions de Voxels. L'affichage se fait en 8 couleurs. Les images sont calculées par un processeur spécialisé développé par Texas Instruments, le TMS320C6201 travaillant sur 32 bits et ayant une puissance de 1 600 mips. Celles-ci sont alors écrites dans une mémoire de 6 Gbits en technologie DDR SDRAM, qui pilote les canaux RVB du micro vidéoprojecteur DMD lui aussi développé par TI. Le tout étant synchronisé avec le contrôleur du moteur de rotation de l'ensemble. Ce système utilise les API Open GL pour récupérer les modèles issus des systèmes de CAO. Le premier prix annoncé est de 65 k$ et les premières livraisons devraient avoir lieu début 2002. Ce système d'affichage révolutionnaire intéresse déjà de multiples secteurs dont notamment ceux de la chimie moléculaire et ceux travaillant sur le génome humain. Ainsi la firme californienne Structural Genomix est-elle parmi les premières à le tester. Enfin, Actuality Systems n'entend pas en rester là, puisqu'une version d'un mètre de diamètre de son système est en cours de développement. Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/article/page_article.cfm?idoc=6922&numpage=...
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Les technologies biométriques utilisées pour la vérification d'identité, si elles sont restées limitées jusqu'à présent au commerce et aux applications militaires, devraient rapidement pénétrer le secteur de la sécurité à domicile. Dans un premier temps, c'est l'identification par empreinte digitale qui semble être la technologie la mieux adaptée à ce marché, même s'il faudra l'optimiser pour qu'elle puisse répondre aux défis de la vie quotidienne. Les systèmes optiques rencontrent en effet des difficultés à lire les empreintes digitales lorsque la peau de la main est salie ou désséchée par des activités diverses, ou trop souple comme chez les personnes âgées. Le système TruePrint, conçu par l'entreprise leader de l'identification digitale, AuthenTec de Melbourne (Floride), permet une lecture plus profonde du doigt. Pour ce faire, un microprocesseur de la taille d'une pièce d'un centime, doté de 16 000 antennes pour mesurer la topographie de l'empreinte digitale, émet des ondes radio qui "lisent" la surface sous-cutanée. AuthenTec qui prévoit l'arrivée de cette technologie notamment sur le marché des serrures ou des télécommandes de portes de garage d'ici 2003, travaille également en collaboration avec Acer, le constructeur d'ordinateur portables, et Kensington, le fabricant de souris, afin d'intégrer le système TruePrint sur les ordinateurs. Chicago tribune : http://chicagotribune.com/technology/chi-0112080163dec08.story?coll=chi%2
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Début 2002, le Net pourrait devenir une alternative aux cassettes et aux DVD pour la distribution des films. C'est le pari de la société Moviesystem, qui discute actuellement avec des opérateurs haut débit afin de diffuser sur la Toile des longs métrages «avec une qualité supérieure à la VHS». Des blockbusters seraient disponibles, pour un prix équivalent à la location d'une vidéo, dès leur sortie en cassettes. Jusqu'à présent, la cyberdistribution de films n'a pas convaincu. Pourquoi dépenser 25 francs pour regarder sur son ordinateur, après un long téléchargement, des films un peu flous avec des images qui se figent, quand les cassettes et les DVD font mieux pour le même prix? Les pionniers du «films à la demande», comme Liberafilms ou Primefilm, s'y sont cassé les dents. Le nouveau venu pense avoir les solutions. En s'associant avec les opérateurs haut débit (câble ou ADSL), Moviesystem veut diffuser en streaming - à la volée, par opposition au téléchargement - avec des débits garantis, et donc des visionnages de qualité. Les équipements de diffusion seront installés en tête de réseau chez les opérateurs, «qui détiennent les clés de la bande passante», souligne Maxime Japy, président de Moviesystem. Les techniques utilisées seront celles de NTI, spécialiste de la diffusion vidéo haut débit que vient de racheter Moviesystem. Autre avantage de la proximité avec les opérateurs, la sécurisation des transactions: l'abonné pourra payer ses films via la facture de son opérateur. «L'Internet permettra de distribuer des oeuvres introuvables en VHS, en DVD ou dans les cinémas d'art et d'essai», assure Pauline Grimaldi d'Esdra, chargée de l'édition et de la diffusion de la vidéo pour Fox, Pathé et Europa. «Il faudra aussi des films récents car il faut être dans l'actualité», ajoute de son côté le producteur Jean-Luc Ormières, associé à 22 autres producteurs français qui diffuseront leurs films, d'Esther Kahn à Sous le sable, avec lemeilleurducinemafrancais. com (ouverture en septembre 2002). Si la question du piratage paralyse encore Hollywood , Moviesystem a placé sa confiance dans un système d'encryptage issu du système de gestion de droits numériques de Microsoft. «De toute manière, ce n'est pas tant du Net que proviennent les films piratés, mais du "crackage" des DVD et des caméscopes introduits dans des projections», affirme Maxime Japy. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20011207venzg.html
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L'idée est loin d'être nouvelle, mais elle est sur le point d'aboutir industriellement. La start-up américaine Matrix, associé au fabricant taiwanais de circuits intégrés TSMC, annonce qu'elle est capable de fabriquer des puces mémoires en 3 dimensions. Autrement dit, des circuits intégrés dans lesquels les motifs de base peuvent être empilés verticalement, et non plus seulement créés à la surface du silicium. La technologie 3D permet d'accroître la densité et de diminuer considérablement les coûts de production, affirme Matrix. TSMC et Matrix annoncent leur premier produit : une mémoire non-volatile, enregistrable une fois. Des cartes équipées de puces 3D, interchangeables avec des cartes de mémoires flash, viseront les marchés des équipements portables : appareils photo numérique, lecteurs audio numériques, consoles de jeux, ordinateurs de poche, téléphones portables... Les premières cartes de mémoire 3D arriveront sur le marché en 2002 sous des marques connues, promet Matrix. Parmi ses investisseurs, la start-up accueille entre autres Microsoft, Sony et Kodak. Les premières cartes de mémoire 3D arriveront sur le marché en 2002 sous des marques connues, promet Matrix. Parmi ses investisseurs, la start-up accueille entre autres Microsoft, Sony et Kodak. Matrix indique par ailleurs qu'il travaille à mettre au point d'autres produits semiconducteurs 3D. Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/article/page_article.cfm?idoc=6919&numpage=1
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La firme Toshiba Battery, une filiale de Toshiba, a développé ce qu'elle a décrit comme la première batterie primaire nickel-zinc au monde, d'une durée de vie environ 5 fois plus élevée que celle des batteries alcalines standard. Cette batterie est constituée d'oxyhydroxyde de nickel, matériau utilise dans les batteries rechargeables. Toshiba Battery a teste cette batterie en utilisant une camera numérique de Toshiba, et a de cette façon constate qu'elle durait 5 fois plus longtemps que les batteries alcalines conventionnelles. Elle est également plus résistante aux basses températures que ces dernières. Toshiba Battery prévoit de commercialiser un modèle de taille AA en mars prochain, sous le nom " GigaEnergy ", et pour 240 yens, soit 1,5 fois le prix d'une batterie alcaline conventionnelle. BE Japon : http://www.adit.fr
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une équipe de l'université Johns Hopkins à Baltimore a mis au point un nouveau test qui suscite de réels espoirs pour le diagnostic et le dépistage des cancers prostatiques. Tout est parti de la découverte, en 1994, qu'une mutation génétique provoquée par ces cancers entraîne la formation d'une enzyme spécifique, la glutathion-S-transferase ou GSTP1. Des chercheurs de la Johns Hopkins University, à Baltimore, viennent de démontrer que le gène responsable de ce phénomène est inactivé lorsque se produisent des réactions chimiques de méthylation, elles-mêmes caractéristiques des cancers prostatiques. " Un marqueur génétique tel que le GSTP1, souvent présent dans des cancers de la prostate à un stade précoce, pourrait améliorer le diagnostic de ces cancers dans l'avenir. Il nous aiderait aussi à mettre en place une prise en charge plus rapide ", explique le Dr David Sidransky, coordinateur de cette étude. Les auteurs reconnaissent toutefois que ces résultats sont encore préliminaires. Ils doivent être confirmés sur un plus grand nombre de patients mais l'enjeu est d'importance. Le cancer de la prostate est en effet le plus fréquent des cancers masculins après 50 ans. Avec le cancer broncho-pulmonaire, il représente la deuxième cause de décès par cancer. Chaque année, en France, il tue plus de 9 000 victimes ! Journal of the National Cancer Intitute, 21 novembre 2001 : http://jnci.oupjournals.org/cgi/content/abstract/93/22/1747?
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En France, 350.000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer. Et d'ici 20 ans, du fait de l'allongement de l'espérance de vie, la France devrait en compter 600.000. La maladie d'Alzheimer est une affection dégénérative du système nerveux central qui apparaît en général après 60 ans et elle représente la cause la plus fréquente de syndrome démentiel. Atteignant près de 5% de la population âgée de plus de 65 ans, la maladie débute par des troubles de la mémoire souvent sous-estimés et mis à tort sur le compte du vieillissement normal. Une gêne ou une difficulté dans la réalisation de certaines activités, notamment l'utilisation du téléphone, l'usage des moyens de transport, la prise de médicaments ou encore la gestion du budget au quotidien, doivent alerter l'entourage et le conduire à consulter. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la fabrication par le cerveau de dépôts protéiques suspectés de tuer les cellules cérébrales. Ces dépôts apparaissent lorsqu'une certaine protéine est coupée en deux endroits précis par une enzyme spécifique. Aujourd'hui, 18 millions de personnes dans le monde sont atteintes par la maladie d'Alzheimer. Un chiffre qui devrait doubler en dix ans avec le vieillissement de la population dans les pays industrialisés. Pour autant, de nombreux chercheurs caressent l'espoir de retarder l'apparition ou même de prévenir cette maladie qu'ils qualifient de chronique au même titre que le cancer. Selon eux, ses facteurs de risque nombreux commencent à être connus. Une étude néerlandaise souligne que les maladies cardiovasculaires sont associées à une diminution des fonctions cognitives (mémoire, attention, orientation...) ainsi qu'à une démence, autant de signes qui caractérisent la maladie d'Alzheimer. Du coup, certains spécialistes suggèrent que le traitement des facteurs de risque de ces maladies cardiovasculaires pourrait permettre de prévenir la maladie d'Alzheimer. Ainsi, en serait-il du traitement de l'hypertension artérielle, de celui de l'athérosclérose ainsi que de la suppression du tabagisme. Plusieurs études font par ailleurs état d'une réduction du risque de maladie d'Alzheimer chez les femmes ménopausées recevant un traitement hormonal substitutif (oestrogènes). Enfin, ces dernières années, différentes études ont souligné l'effet protecteur possible de certains médicaments anti-inflammatoires vis-à-vis de la maladie. Ces derniers pourraient permettre une réduction du risque de 50%. AP : http://fr.news.yahoo.com/011211/5/2c31v.html
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Un vaccin antipaludique, testé dans des conditions naturelles en Gambie, a donné des résultats encourageants. Ce vaccin est sûr et confère une protection significative contre les infections par Plasmodium falciparum. Les détails de cet essai vaccinal sont rapportés dans la revue médicale The Lancet du 8 décembre par une équipe internationale de chercheurs et de médecins. Le vaccin a été développé par GlaxoSmithKline et d'autres collaborateurs. Dénommé RTS,S/AS02, il est qualifié de vaccin pré-érythrocytaire pour sa capacité à empêcher l'infection des hématies par P. falciparum. L'essai a été conduit sur 306 hommes âgés de 18 à 45 ans et résidant en Gambie. Parmi eux, 250 ont été suivis jusqu'à la fin de l'étude. Après tirage au sort, les participants ont reçu trois doses de vaccin RTS,S/AS02 ou trois doses de vaccin antirabique (groupe contrôle). Un traitement par sulfadoxine/pyrimethamine a été administré deux semaines avant la troisième injection afin d'éliminer les infections de P. falciparum au stade érythrocytaire.Le suivi était de 15 mois et le vaccin a été bien toléré. Les infections par P. falciparum sont apparues plus tôt dans le groupe contrôle que dans le groupe RTS,S/AS02. Après ajustement des données, l'efficacité du vaccin RTS,S/AS02 était de 34 %, observent Kalifa Bojang et ses confrères dans le Lancet.La protection n'est pas constante puisque l'efficacité estimée au cours de 9 premières semaines était de 71 % et de 0 % les six dernières semaines. Certains participants ont reçu une quatrième injection l'année suivante et l'efficacité du vaccin était de 47 % dans les deux mois suivants. Dans leur conclusion, les auteurs soulignent que RTS,S/AS02 est le premier vaccin pré-érythrocytaire à montrer une protection significative contre les infections par P. falciparum dans des conditions naturelles. Il reste maintenant à envisager son intérêt chez les enfants et à définir le schéma vaccinal optimal. Rappelons que le paludisme est un des grands problèmes de santé dans de nombreux pays pauvres. On estime l'incidence mondiale du paludisme, présent dans 95 pays, à environ 500 000 000 de cas! Avec une létalité de 1 à 2 p. cent, on arrive ainsi à 2 300 000 morts par année. À elle seule, l'Afrique compte cent millions de ces cas et un million de ces morts. Lancet : http://www.thelancet.com/journal/vol358/iss9297/full/llan.358.9297.talking_point...
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C'est ce vers quoi se sont rapprochés des chercheurs de l'Université de Californie en immunisant des souris contre différentes souches de Salmonelles et autres bactéries pathogènes avec l'ADN du gène de l'adénine méthylase (Dam), une protéine essentielle à la virulence de ces souches. Ce travail, mené depuis plusieurs années sous la houlette de Michael Mahan, est l'aboutissement de recherches fondamentales sur le gène dam et sur la technologie de la vaccination par son ADN remanié, élaborée en 1999. Le développement d'un vaccin permettant de protéger de différents pathogènes se révèle difficile de par la multiplicité des souches bactériennes pathogènes, même dans une espèce donnée, et par leur adaptation à leur environnement. C'est pourquoi l'équipe de Mahan a cherché un gène essentiel pour la virulence des bactéries qui serait commun au processus de pathogénicité lors d'une infection. Les chercheurs ont immunisé des souris avec des gènes Dam mutés conférant la non virulence à des souches de Yersinia (pestis et pseudotuberculosis), de Vibrio cholerae et de différentes salmonelles. Les souris ainsi immunisées ont été protégées des infections ultérieures par des souches bactériennes virulentes de Yersinia. «En utilisant la technologie vaccinale Dam, nous avons développé un vaccin inter protecteur entre les multiples souches de salmonelles, si difficiles à combattre», a commenté Mahan. La société Remedyne, fondée par les chercheurs depuis la découverte de cette technologie, s'attache désormais à développer des vaccins et des agents anti-microbiens capables de traiter les infections chez les humains et les animaux de compagnie. Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=&idb=2992&cal=1
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Si l'Amérique n'a pas encore gagné la guerre contre l'anthrax, elle pourrait bien avoir remporté une bataille technologique définitive. L'arme fatale contre les spores de la maladie du charbon existe: l'accélérateur de particules. Longtemps cantonné au seuil des laboratoires de recherche fondamentale, cet équipement est aujourd'hui plus largement répandu depuis que certaines entreprises, comme Ion Beam Applications (IBA), en commercialisent des versions compactes. Cette société basée à Louvain-la-Neuve (Belgique) a baptisé Rhodotron sa machine aux allures de gigantesque Cocotte-Minute (2 mètres de hauteur). Elle servait jusque-là exclusivement à stériliser du matériel médical jetable (seringues, gants, cathéter, etc.) ou alimentaire (surtout des épices). Mais, aux Etats-Unis, après deux mois de lutte contre le bioterrorisme, le Rhodotron connaît une destinée inattendue: son canon bombarde d'électrons les colis ou missives suspects pendant quelques secondes et rompt ainsi la chaîne ADN des cellules vivantes. Adieu bactéries mortelles! La quantité de radiations émise «nettoie» les enveloppes sans abîmer leur contenu - à l'exception du matériel informatique, des pellicules photographiques ou de certains médicaments - et sans laisser la moindre trace de radioactivité. «Très vite après le début des attaques à l'anthrax, le Congrès américain a demandé à l'United States Postal Service la poste américaine] d'évaluer les différentes méthodes pour traiter le courrier, raconte Vivienne Gaskell, vice-présidente d'IBA. L'irradiation par faisceau d'électrons ou par rayons X s'est alors imposée comme la solution la plus rapide et la plus efficace.» Une fois le choix technologique arrêté, les services postaux n'ont pas lésiné sur les moyens en commandant une dizaine de machines du même type à la société américaine Titan, pour un montant de 40 millions de dollars. La technologie d'ionisation a prouvé qu'elle répondait rapidement aux menaces les plus redoutées de la guerre bactériologique. «Elle peut traiter la plupart des formes vivantes (les bactéries, mais aussi les virus) dans un délai très court, impératif pour les services postaux: à plein régime, le Rhodotron ingurgite de 20 à 30 tonnes de sacs postaux en quatre à six heures», explique Yves Jongen, le créateur d'IBA. A l'avenir, ce procédé pourrait s'élargir à de nouveaux horizons, comme le diagnostic médical (scanners) et le traitement du cancer: l'un des défis majeurs de la radiothérapie consiste à envoyer une dose élevée aux tumeurs sans endommager les tissus et les organes sains qui se trouvent autour. A ce titre, la protonthérapie, grâce aux accélérateurs de particules, permet un niveau de précision inégalé (au millimètre près), quelle que soit la profondeur de la tumeur. L'Express : [http://www.lexpress.fr/Express/Info/Monde/Dossier/bioterrorisme/dossier.asp
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Contrairement aux idées reçues, le stress n'est pas à l'origine de l'hypertension artérielle: lutter contre lui n'améliore en rien l'évolution de cette pathologie chronique qui touche environ dix millions de Français. C'était le thème retenu cette année par la Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle (CFLHTA) qui organisait mardi sa troisième journée de lutte contre l'hypertension. ''Ce thème a été plébiscité par les patients'', a déclaré à l'Associated Press, le Pr Xavier Girerd, Président du CFLHTA. ''Les personnes hypertendues associent très volontiers leur hypertension au fait qu'elles sont stressés. Or, ceci ne trouve pas de réalité scientifique; le stress de la vie professionnelle n'est pas une cause de cette maladie. L'hypertension est une maladie du système artériel'', a souligné le Pr Girerd. Selon une enquête récente de la SOFRES réalisée sur un échantillon de 2.000 personnes, 93% des français pensent que le mode de vie a une importance sur l'apparition de l'hypertension, et 84% estiment que la part du stress dans les problèmes d'hypertension est importante. En réalité, le stress peut provoquer des élévations tensionnelles transitoires chez tout un chacun. ''De nombreux hypertendus considèrent par exemple à tort que le traitement peut être arrêté pendant les vacances, dès lors qu'on ne stresse plus'', a indiqué le Pr Girerd. Un livret d'information est disponible chez les médecins généralistes, les pharmaciens, et sur le site internet du CFLHTA (www.comitehta.org) ) et par courrier sur simple demande auprès de Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle à la Fédération française de cardiologie (50 rue du Rocher 75008 Paris). AP : http://fr.news.yahoo.com/011211/5/2c49i.html
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Grâce aux derniers développements techniques de la microscopie, Susan Gasser, et son équipe du Département de biologie moléculaire de l'Université de Genève, ont réussi à filmer des chromosomes en activité. En capturant des images toutes les secondes et demi, les chercheurs suisses ont observé pour la première fois les mouvements des chromosomes de la levure dans le noyau de la cellule, un espace de quelques millièmes de millimètre de diamètre. Ils ont pu constater que certaines régions des chromosomes sont très dynamiques et traversent, à la manière d'une danse, le diamètre du noyau jusqu'à 30 fois en 5 minutes. D'autres régions, notamment les deux extrémités appelées télomères, restent, quant à elles, fixées à la membrane qui entoure le noyau. Cette découverte fascinante, issue du domaine de l'imagerie, montre à quel point l'innovation technique est indispensable à la recherche scientifique. En effet, l'analyse de cette vie mouvementée des chromosomes est nécessaire à une meilleure compréhension de l'activité des milliers de gènes logés sur chaque chromosome. Elle permet notamment d'étudier les relations entre cette dynamique et l'expression des gènes qui contrôlent aussi bien la vie cellulaire que la croissance et le développement des organismes. Par ailleurs, le contrôle des mouvements du chromosome est également très important lors de la division des cellules. Tout désordre se manifestant au moment de la division peut provoquer des erreurs dans la répartition des chromosomes et entraîner des mutations graves. Par exemple, la trisomie 21 est souvent due à une mauvaise répartition des chromosomes lors des divisions cellulaires qui produisent les ovules. La recherche du professeur Susan Gasser est purement fondamentale, mais montre qu'une meilleure connaissance des mécanismes fondamentaux de la cellule est indispensable aux développements de la médecine. Swiss.Science : http://www.swiss-science.org/html_f/frameset/frameset.htm
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Une équipe de chercheurs de l'université de Kyushu et du National Cardiovascular Center ont développé un vaisseau artificiel ressemblant a une artère en termes d'élasticité et de flexibilité. Il s'agit d'une structure tubulaire de petit diamètre a double paroi. Le tube intérieur est constitue de polyuréthanne qui combine bio compatibilité avec élasticité et résistance. Ce tube de 4,5 mm est inséré dans un tube de 5,5 mm de diamètre. Ces deux tubes sont perces de petits trous pour favoriser élasticité, ils sont ensuite recouverts de collagène pour favoriser la bio compatibilité. Grâce a cette structure a double paroi, ce vaisseau sanguin artificiel peut se comporter physiquement comme une véritable artère. Chez des chiens, ces artères artificielles ont fonctionne pendant une année sans se rompre ni s'obstruer. BE Japon : http://www.adit.fr
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Rama, fruit unique d'une hybridation inédite au monde entre le chameau et le lama, est devenu adulte et potentiellement capable de féconder, estime sa "mère scientifique", un médecin vétérinaire britannique. Rama, qui a vu le jour le 14 janvier 1998 grâce à une insémination artificielle, fêtera bientôt son quatrième anniversaire au Centre de reproduction des camélidés, à Dubai. L'expérience a été réalisée par une pleine lune de Ramadan par une équipe de scientifiques étrangers dirigée par l'experte britannique, Dr Lulu Skidmore. Le ruminant, qui réunit deux camélidés après 30 millions d'années de séparation, a été considéré par l'équipe comme "un don du ciel" durant le mois sacré, ce qui lui a valu son nom de baptême composé des premières lettres du mot Ramadan. Selon le Dr Skidmore, une seule espèce de camélidés vivait dans la péninsule arabique il y a 30 millions d'années. Mais, pour des raisons géographiques, géologiques et climatiques, une partie de ces animaux a émigré vers la Cordillère des Andes, évoluant en l'espèce connue aujourd'hui sous le nom de lama. L'autre partie est restée en Arabie et s'est développée pour devenir ce que nous appelons aujourd'hui chameau. "L'appartenance du chameau et du lama à la même famille de camélidés nous a donné l'idée de tenter l'expérience" d'une hybridation entre les deux espèces, a expliqué à l'AFP Dr Skidmore. L'insémination artificielle, impliquant un chameau mâle et un lama femelle, a été réalisée au Centre de reproduction des camélidés, créé à l'initiative du prince héritier de Dubaï et ministre de la Défense des Emirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum. Ce centre est notamment spécialisé dans le développement de techniques de transfert d'embryons et dans l'insémination artificielle. A sa naissance, Rama pesait 5,5 kg, un peu moins que le poids moyen d'un bébé lama (8 kg) et beaucoup moins que celui d'un bébé chameau (30 kg). Rama tenait 60% des caractéristiques physiques de son père, Musehan, le chameau (450 kg). Il est ainsi doté d'une longue queue et de courtes oreilles, mais il n'a pas de bosse. De sa mère lama, Smokey (75 kg), il a hérité notamment une petite taille et des sabots fendus. L'animal est aujourd'hui jalousement gardé dans une étable qui lui est spécialement réservée au Centre de reproduction, situé dans le désert, à une quarantaine de kilomètres de Dubaï. "Maintenant qu'il a atteint la maturité sexuelle, Rama manifeste un grand intérêt pour les femelles lamas et guanacos" (lama à l'état sauvage), déclare le Dr Skidmore en ajoutant que "la principale question qui se pose désormais est de savoir s'il est capable de féconder une femelle". Dr Skidmore est persuadée que Rama sera capable de féconder "contrairement à d'autres hybrides qui sont généralement stériles, comme le mulet (hybride mâle de l'âne et de la jument), le chameau et le lama étant porteurs d'un nombre similaire de chromosomes, soit 74 dans chaque cellule". Selon Dr Skidmore, deux autres lamas femelles ont ensuite été fécondées artificiellement et doivent, en principe, mettre bas en janvier prochain. AFP : http://fr.news.yahoo.com/011211/202/2c2kl.html
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