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Edito
L'évolution démographique de la France va bouleverser notre société
Dans sa dernière étude (http://www.insee.fr/fr/ffc/Liste_theme.asp?theme_id=2&first_doc=1) intitulée ''Projections de population à l'horizon 2050", l'INSEE éclaire d'une lumière saisissante l'évolution démographique de notre pays au cours du prochain demi-siècle. La France devrait compter 64 millions d'habitants en 2050, soit cinq millions de plus qu'en 2000. Et si les tendances démographiques actuelles se maintiennent, cette augmentation se traduira par un vieillissement considérable de la population. Dans un demi-siècle, 35 % de la population totale (plus de une personne sur trois !) sera âgée de plus de soixante ans, contre 20 % aujourd'hui. Ce sont 22,4 millions de Français qui auront dépassé la soixantaine, soit 85% de plus qu'en 2000. Les moins de vingt ans, dans le même temps, passeront de 15 millions en 2000 à 12,8 millions en 2050. Eux qui représentent aujourd'hui un quart de la population ne compteront plus que pour 20 % (seulement une personne sur cinq !). Dès 2011, les moins de 20 ans seront dépassés en nombre par les plus de 60 ans et d'ici 2050 le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans sera multiplié par 3. L'INSEE précise que le nombre d'habitants augmentera jusqu'en 2040, pour atteindre un maximum de 64,5 millions de personnes. Ensuite, la population diminuera, le solde migratoire ne suffisant plus à compenser l'excédent des décès sur les naissances. L'INSEE rappelle qu'au cours des cinquante dernières années, le nombre d'habitants de la France métropolitaine est passé de 41,6 millions à 58,7 millions. Cette croissance a été particulièrement rapide (plus 1 % en moyenne annuelle) entre 1950 et 1975 à cause du baby-boom et d'un apport migratoire important. Elle s'est en revanche ralentie dans les quinze années suivantes (plus 0,5 %). Selon des projections d'Eurostat, l'Union européenne comptera 368 millions d'habitants en 2050. La population française représentera alors 16,9 % de la population européenne contre 15,7 % en 2000. Ces chiffres sont essentiellement liés au bon niveau de fécondité de la France, qui lui assure un accroissement naturel parmi les plus élevés au sein de l'Union européenne. Mais la population continuera de vieillir en France métropolitaine dans les années à venir, souligne l'INSEE. En se basant sur les résultats du recensement de 1999, l'INSEE a réalisé de nouvelles projections concernant la population pour le prochain demi-siècle. Celles-ci prévoient notamment une augmentation importante du nombre de décès entre 2025 et 2040 (de 600.000 à 700.000 par an), conséquence du vieillissement des générations nombreuses du baby-boom. En 2036, le nombre de naissances deviendra inférieur au nombre annuel de décès. En 2040, le solde migratoire, égal à 50.000 personnes par an et constant sur toute la période de projection, ne suffira plus à compenser le solde naturel, devenu négatif quelques années plus tôt, et la population commencera donc à diminuer. L'INSEE remarque enfin que le nombre de personnes en âge de travailler augmentera encore pendant quelques années. Ainsi, l'effectif des personnes âgées de 20 à 59 ans augmentera jusqu'en 2006 et celui des 20 à 64 ans jusqu'en 2011, avant qu'intervienne une diminution du nombre de personnes en âge de travailler. Même dans le cas de figure d'une retraite à 65 ans, le rapport "personnes âgées/population en âge de travailler" doublera en cinquante ans, passant de 274 pour 1000 à 575 pour 1000. Ces projections de l'INSEE se fondent sur une poursuite linéaire des gains d'espérance de vie. Selon l'Institut, en 2035, l'espérance de vie à la naissance s'élèvera à 82 ans pour les hommes, et à 89 ans pour les femmes (contre respectivement 75 ans et 83 ans aujourd'hui). Ainsi en seulement 2 générations, et de manière quasi-inéluctable car les tendances démographiques sont lourdes et ne s'infléchissent pas en quelques années, notre pays va être confronté, du fait du vieillissement de sa population, à la plus importante mutation socio-économique de son histoire. Les services à la personne, qu'il s'agisse des soins mais aussi des loisirs et de la culture, vont devenir le moteur de notre économie. Mais cette évolution démographique va aussi avoir des conséquences considérables sur notre système de protection sociale et de retraite car dès 2011, le nombre des actifs de 20 à 65 ans va sensiblement diminuer et les moins de 20 ans seront dépassés en nombre par les plus de 60 ans. Face à de telles perspectives, il ne serait ni raisonnable, ni honnête intellectuellement, d'affirmer que l'on va pouvoir maintenir l'âge de la retraite pour tous à 60 ans tout en préservant le niveau actuel des pensions de retraites et des cotisations vieillesse. Il ne serait pas non plus sérieux de croire que l'on pourra dans 20 ans assurer à tous des soins de qualité, s'appuyant sur une médecine très technologique et coûteuse, sans réformer radicalement notre système de santé et son financement. Dans ces deux domaines essentiels, le réveil de nos concitoyens serait d'autant plus douloureux que l'on aurait tardé à leur tenir un langage de vérité. Il faut sans tarder ouvrir un grand débat national et présenter l'ensemble cohérent des mesures courageuses et difficiles qui s'imposent. Enfin, il faut rappeler que même si les tendances démographiques sont lourdes et ne peuvent être infléchies rapidement, il n'y a pas de fatalité et que l'avenir n'est jamais écrit d'avance. L'exemple suédois montre qu'il est possible sur une génération, grâce à une politique sociale et familiale intelligente et volontaire, de faire remonter durablement le taux de natalité. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour que ces tendances démographiques annoncées puissent être, à long terme, infléchies et peut-être un jour inversées. Cela aussi suppose des choix politiques et sociaux forts et clairs. Dans ces domaines, nous devons savoir que la société dans laquelle vivront nos enfants en 2050 dépend largement des choix décisifs que nous ferons au cours de ces prochaines années. N'oublions jamais que près de la moitié des enfants qui naissent aujourd'hui verront l'aube du XXIIème siècle et que nous avons le devoir de penser le monde dans lequel ils vivront pour que ce monde soit supportable et reste humain et solidaire. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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La technologie retenue par l'IEFT (Internet Engineering Task Force), le consortium international qui détermine les protocoles internet, est l'UDLR (UniDIrectional Link Routing). Ce système a été développé par deux acteurs nippons, Sony et l'opérateur satellitaire Jsat, en collaboration avec deux acteurs français : l'Institut National de Recherche en Informatique et Automatique (INRIA) et UDcast, une société française spécialisée dans les technologies de diffusion d'internet dites "unidirectionnelles". Car le principal problème d'internet via satellite réside dans l'envoi des données en sens unique (signal unidirectionnel), c'est-à-dire du satellite vers la parabole de l'utilisateur. Comme dans tout système interactif, internet exige un va-et-vient des données. Lorsqu'un internaute clique par exemple sur l'adresse d'un site, il envoie une requête à un serveur, qui lui retourne les données correspondant au site. Dès lors, comment faire avec le satellite ? La seule solution consiste à utiliser une voie de retour classique : ligne téléphonique (56k ou ADSL) ou même câble. L'UDLR repose sur ce principe, qui n'a rien de révolutionnaire en lui-même. Les opérateurs internet par satellites, tels qu'Eutelsat ou Astra, proposent déjà chacun un système similaire d'accès internet via satellite, avec retour par ligne RTC. Pourtant, jusqu'à présent, chaque technologie était propriétaire. « Les différents formats propriétaires représentaient un frein certain au développement de l'accès internet par satellite », explique Emmanuel Duros, directeur des développements réseaux et cofondateur d'UDcast. « Avec cette standardisation, nous attendons une émergence rapide de ce secteur, d'abord en milieu professionnel », conclut le responsable. UDcast compte déjà le conseil général du Tarn, situé sur une zone non couverte par le câble ou l'ADSL, parmi ses clients. ZDnet : http://www.zdnet.fr/
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Plus du tiers des foyers britanniques, soit neuf millions, disposent d'une connexion internet, révèle une étude réalisée par l'institut de recherche NetValue. Le taux de pénétration d'internet dans les foyers britanniques atteint 37,2% contre 20,6 % en France et 30,2 % en Allemagne. Il reste cependant inférieur à celui du Danemark (52,6 %) et celui des Etats-Unis (48,8 %). Avec en moyenne 1,41 utilisateur par foyer, le nombre total d'internautes britanniques qui surfent depuis leur domicile dépasse 12 millions. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010423/2/17l16.html
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"Simple, pas cher et multilingue" (Simple, inexpensive and multilingual), c'est le Simputer, l'ordinateur indien de grande consommation qui doit sortir des usines de Bangalore la semaine prochaine. Cette petite machine a été conçue par un éditeur de logiciel et une organisation à but non lucratif. Leur objectif : réduire la fracture technologique en Inde. Le Simputer coutera 9.000 roupies (200 dollars), le prix d'une télévision couleur de base. Pour limiter le coût de fabrication, le Simputer utilisera le système d'exploitation gratuit Linux concurrent de Windows. Brève @RTflash Simputer Project : http://www.simputer.org/trust/
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Les machines a scanner les codes-barre ont permis d'accélérer le passage des clients aux caisses des supermarchés. Néanmoins, fruits et légumes, et plus généralement tout produit devant être pesé, représentent encore un obstacle important qui freine ce processus. L'Exploratory Computer Vision Group du Centre de Recherche d'IBM a Hawthorne (New York) tente de résoudre ce problème a l'aide de son logiciel Veggie Vision capable de distinguer un poivron rouge d'une pomme rouge, ou les différentes variétés de laitue. Pour ce faire, un simple appareil photographique fixe au-dessus de la balance de la caisse suffit. Pour sa part, un groupe de recherche de l'AUTO-ID Center du Massachusetts Institute of Technology développe un code-barre optimise applicable individuellement aux fruits et aux légumes. Objectif de la prochaine étape : scanner le contenu du chariot entier sans que le client soit oblige de le décharger a la caisse. Brève rédigée par @RT Flash
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La chaîne américaine va regrouper dans une base de données ses reportages convertis au format numérique. Ce projet de 20 millions de dollars, mené avec Sony et IBM, devrait s'étaler sur 5 à 7 ans. CNN, la plus célèbre chaîne télévisée d'information en continu, a lancé un vaste programme de numérisation de ses archives. Au total, ce sont plus de 115 000 heures d'images, accumulées au long des 21 dernières années, qui doivent être converties au format numérique à partir de cassettes vidéos, puis enregistrées dans une base de données. Pour ce projet ambitieux et onéreux (son coût est évalué à 20 millions de dollars), CNN, qui appartient au groupe AOL Time Warner, a fait appel aux services conjugués de Sony et d'IBM. Les travaux de numérisation ont commencé par les images les plus anciennes (et donc les plus fragiles) de la chaîne, mais devraient s'étaler sur 5 à 7 ans. Par ailleurs, d'ici quelques mois, les reportages de la chaîne devraient être numérisés et inclus dans la base de données au fur et à mesure de leur diffusion. Grâce à ce système, les équipes de CNN pourront, à terme, récupérer directement depuis leurs ordinateurs des images en haute définition pour les exploiter dans de nouveaux reportages, ce qui constituerait un précieux gain de temps. Mais l'objectif d'une opération de telle envergure est également d'améliorer l'offre de CNN Newsource (revente d'images aux professionnels) et de développer de nouveaux services de distribution d'images d'actualité à destination du grand public. Brève rédigée par @RT Flash Conférence annuelle de la National Association of Broadcasters : : http://www.nab.org/conventions/nab2001/ NYT : http://www.nytimes.com/2001/04/23/technology/23SEAR.html
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Pouvoir brancher un téléphone portable ou un agenda électronique directement sur sa veste sera peut-être bientôt une réalité grâce à une nouvelle fibre synthétique mise au point par des chercheurs allemands. Cette innovation, détaillée dans un article du 14 avril du " New Scientist ", est l'oeuvre d'une équipe de l'institut de Physique Electronique de l'Université de Stuttgart. Basée sur l'utilisation de l'énergie solaire, elle devrait permettre de rendre rapidement envisageable la commercialisation de vêtements high-tech reliés à des mini-ordinateurs. Si de nombreux prototypes ont été proposés, un problème essentiel demeurait sans solution satisfaisante; celui de l'alimentation. La présence de batteries de taille réduite mais sufisamment acessibles pour les recharger ou les changer impose des contraintes aux créateurs et aux futurs utilisateurs. Comme les écrans solaires des calculatrices de poche, la fibre est composé de trois fines couches de silicones enfermées entre deux électrodes conductrices. Lorsque les photons composant les rayons lumineux rencontrent les électrons présents en grand nombre dans la couche supérieure, ces derniers se déplacent vers les couches inférieures où ils sont moins nombreux, générant un courant électrique. Mais si ce sandwich technologique est connu depuis longtemps, l'utilisation d'un silicone non cristallisé rend dorénavant possible sa synthèse sous la forme d'un cylindre. Autrement dit, des fils solaires conducteurs souples incorporables dans n'importe quelle étoffe, résistants aux UV, à la chaleur et lavables en machine peuvent être obtenus facilement. Cependant, Martin Rojahn et ses collaborateurs ont encore quelques défis à relever. Le plus important est sans doute la mise au point de connexions entre les différentes fibres du textile pour centraliser l'énergie produite de manière diffuse. De telles prises sont indispensables pour permettre un véritable contact électrique avec l'extérieur. Brève rédigée par @RT Flash New Scientist : http://www.newscientist.com/dailynews/news.jsp?id=ns9999618
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Au retour des beaux jours, le rayonnement ultraviolet n'est pas seulement une menace pour les vacanciers mais pour tous les matériaux utilisés en plein air. Et l'on imagine que les dégâts des UV sont particulièrement importants dans des pays baignés de soleil comme l'Australie. On ne sera donc pas surpris que le CSIRO, le grand centre de recherche australien, présente aujourd'hui une nanotechnologie à tout faire pour bloquer les rayonnements intempestifs. Le procédé, présenté à la Foire de Hanovre qui vient de s'ouvrir, repose sur des nanoparticules dont le diamètre peut descendre jusqu'à dix nanomètres. Ces particules peuvent être noyées dans la formulation d'autres produits et améliorent considérablement leur résistance aux UV. La technologie est déjà appliqué en Australie à son marché le plus évident, les lotions solaires. Une entreprise de Melbourne, Micronisers, commercialise des protections solaires qui ont capturé 60% du marché australien et vont bientôt être exportées en Amérique du Nord et en Europe. Mais cette application limitée date en fait de 1999 et rappelle un procédé équivalent basé sur des nanoparticules de l'américain. Le CSIRO espère désormais étendre les applications de ses nanoparticules qu'il voit déjà intégrées à un peu n'importe quels plastiques, peintures et autres matériaux destinés à une utilisation en plein air. D'autant qu'il est concevable d'adapter les nanopoudres à chaque application, afin de leur conférer des avantages supplémentaires, par exemple améliorer les propriétés barrière ou anti-feu des matériaux traités. Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/usn/site/pages/actualit/actua_j/general.cfm? CSIRO : http://www.csiro.au/page.asp?type=mediaRelease&id=particles
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Un pas important vient d'être franchi dans la recherche sur les nanomachines. Une équipe de l'université Cornell aux Etats-Unis, menée par Carlo Montemagno, a couplé un enzyme à un support et des pales en nickel de quelques nanomètres pour fabriquer ces engins microscopiques. Le carburant utilisé pour faire tourner le tout est la molécule d'ATP, qui est utilisé par tout être vivant pour se fournir en énergie. En quelque sorte «l'essence de la vie». Les nanomachines ont pu tourner sans discontinuer pendant huit heures. Les scientifiques espèrent, à terme, pouvoir mettre au point des machines qui pourront être injectées dans le corps du patient pour le soigner. Besok : http://www.besok.com/actu.cfm?id=7100 Université Cornell : http://www.cornell.edu/
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Un avion-espion sans pilote américain vient de réaliser le premier vol direct automatique à travers le Pacifique, de la Californie à vers Australie. Le Hawk Global, tel est le nom de cet avion, est parti de la base aérienne d'Edwards en Californie, et s'est posé, 22 heures et 13840 km plus tard, sur la base aérienne d' Edimbourg, en Australie du sud. Ce vol s'est effectué à une altitude de presque 20km, bien au dessus des nuages et des tempêtes du Pacifique . Le Hawk Global est un concentré de haute technologie et possède notamment des ailes gigantesques, plus longues qu'un Boeing 737. Il peut voler de manière autonome pendant 36 heures et est conçu pour explorer, filmer et photographier jusqu'à 137.000 kilomètres carrés-soit un quart de la surface de la France- en 24 heures. Chaque appareil dispose, en plus du système de prise de vue haute définition, d'une capacité de vision infrarouge er radar qui lui permet d'être opérationnel de nuit et par mauvais temps. Le Le Hawk Global coûtera entre 10 et 20 millions de dollars et le premier de 63 exemplaires prévus sera livré à l'Armée de l'Air américaine en 2003. Brève rédigée par @RT Flash NYT : http://www.nytimes.com/aponline/world/AP-Global-Hawk.html?searchpv=aponline BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/americas/newsid_1294000/1294014.stm
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En première mondiale, BMW et l'équipementier automobile Delphi ont présenté en février dernier une pile a combustible fonctionnant a partir d'essence que nous devrions voir arriver vers 2005 dans certains véhicules automobiles. La pile a combustible, d'une puissance de kW, possède un rendement 2 fois supérieur a celui d'un alternateur actuel de kW. Pour BMW, la pile a combustible devient la source de production d'énergie électrique, avec un bon rendement et indépendante du moteur a combustion interne (ce dernier restant encore pour longtemps le vecteur dynamique de nos véhicules). De nouvelles applications deviennent possibles avec cet apport supplémentaire d'électricité comme le chauffage de l'habitacle avant le démarrage du moteur, le chauffage des sièges et du volant, ou encore le fonctionnement de la climatisation, indépendamment du régime de rotation du moteur (même a l'arrêt). Mais la pile a combustible ne supprime pas la batterie qu'il faudra donc conserver, car sa mise en route n'est pas instantanée: il s'agit d'une "Solid Oxyde Fuel Cell" (SOFC) dont la température de fonctionnement s'élève a 800°C. L'hydrogène, extrait de l'essence par reformage, réagit au sein de la pile avec l'oxygène de l'air pour produire du courant électrique et quelques résidus gazeux inutiles qui seront brûles. La chaleur ainsi dégagée permet de réchauffer l'air utilise ainsi que le reformeur, ce qui augmente encore le rendement de l'ensemble. Ce nouveau système électrique devrait apparaître tout d'abord a bord d'un véhicule de luxe (Rolls Royce) puis équipant en priorité les véhicules de la marque BMW, comme le souligne le porte-parole du projet pilote par les Munichois et leurs partenaires/développeurs américains de chez Delphi. BE Allemagne : http://www.adit.fr
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Des chercheurs du California Institute of Technology À Pasadena, ont mis au point une nouvelle pile à combustible beaucoup plus efficace que les dispositifs existant et qui fonctionne à des températures inférieures à 100°. À la différence du moteur de notre voiture, dans lequel il faut brûler un carburant pour produire des gaz dont l'expansion fournit le travail nécessaire, une pile à combustible convertit l'énergie chimique directement en énergie électrique. Actuellement les piles à combustibles utilisent des cellules de carbonate fondue qui fonctionnent à des températures élevées ( entre 700 et 1.000 ° C) et sont déjà utilisées dans des centrales de petite taille et dans les camions. Mais ce type de piles à combustible présente l'inconvénient de devenir instable à ces températures élevées. Un autre type de pile utilise des membranes polymère-electrolyte (PEM) qui fonctionnent en-dessous à 100 ° C, parce qu'elles doivent rester humides. Ce type de pile, qui équipe certains bus au Canada, ont un mauvais rendement énergétique. En outre elles requièrent de coûteuses électrodes en platine. Or, pour être économiquement viables, les piles à combustibles doivent être bon marché, efficaces, légères et posséder une longue durée de vie. Pour résoudre ce défi, le Professeur Haile a opté pour une solution scientifique originale. Il a eu l'idée d'utiliser des acides comme le sulfate d'hydrogène de potassium dont les propriétés sont intermédiaires entre celles d'un acide normal,comme l'acide sulfurique, et un sel normal, tel que le sulfate de potassium. Ce type d'acide est aussi bon conducteur d'électricité que les polymères, peut fonctionner à températures élevées( jusqu'à 250°) et, surtout, se trouve dans des composés en général peu coûteux et facile à fabriquer. Mais comme le souligne un chercheur du laboratoire pour les énergies propres du Colorado, " Il ne suffit pas de maîtriser les technologies propres, il faut aussi que la société fasse des choix énergétiques clairs en faveur de ces technologies; si nous le voulons vraiment nous pourrions entrer dans l'ère de l'énergie propre dés 2010." Brève rédigée par @RT Flash Nature : http://www.nature.com/nsu/010419/010419-5.html California Institute of Technology : http://pr.caltech.edu/media/Press_Releases/PR12132.html
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Le gouvernement britannique a annoncé sa décision d'interdire par la loi le clonage d'êtres humains, tout en encourageant la recherche génétique dans laquelle la Grande-Bretagne entend jouer un grand rôle. La Grande-Bretagne sera ainsi le premier pays au monde à inscrire formellement dans la loi une telle interdiction. Jusqu'ici aucun clonage d'être humains n'a jamais été effectué dans le monde et la technique qui le permettrait éventuellement est loin d'être au point, selon les experts. En outre, aucun scientifique britannique ne peut entamer de travaux tournant autour du clonage - notamment celui d'embryons à des fins thérapeutiques - sans l'autorisation de la Human Fertilisation and Embryology Authority, une instance chargée de veiller aux questions de bioéthique. Mais le gouvernement souhaite aller plus loin en faisant voter l'interdiction du clonage humain par le Parlement, notamment pour apaiser les craintes du public face à un secteur plein de promesses du point de vue scientifique, mais qui peut aussi donner lieu à des dérives, a expliqué le ministre de la Santé Alan Milburn. "Nous devons faire face à l'inquiétude du public et la reconnaître comme légitime : il y a des limites à ne pas franchir", a déclaré M. Milburn. Mais parallèlement, a souligné le ministre, la génétique est un secteur de recherches qui mérite d'être largement encouragé et bénéficiera notammment de 30 millions de livres (48 millions d'euros) d'investissements supplémentaires. Le nombre de postes de médecins spécialisés dans ce secteur sera également augmenté, a promis M. Milburn. Selon lui, la recherche génétique pourra à terme engendrer "des économies substantielles" pour la santé publique en favorisant la prévention et la détection des maladies. "Nous développons actuellement de nouveaux tests pour certaines formes de cancers et pour la prédisposition à des maux plus répandus comme le diabète et les problèmes cardiaques", a souligné M. Milburn. Gouvernement britannique : http://www.number-10.gov.uk/news.asp?NewsId=1995
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Des chercheurs japonais publient dans le dernier Lancet la séquence et l'analysedu génome de deux souches de Staphylococcus aureus, l'une résistante à la méticilline (SARM) et l'autre à la vancomycine (SARV). Ces résultats permettent de mieux comprendre les mécanismes infectieux de la bactérie et définissent de nouvelles cibles pour le développement de nouveaux antibiotiques. Les auteurs ont séquencé le génome d'un SARM isolé en 1982 (N135) et d'un SARV isolé en 1987 (Mu50). L'analyse des séquences génomiques montre que de nombreux gènes ont été acquis par transfert horizontal. Par ailleurs, l'essentiel des gènes de résistance aux antibiotiques est porté par des plasmides ou des "éléments génétiques mobiles -transposons- dont un îlot de résistance unique", précisent les chercheurs. Les auteurs ont également observé que les gènes codant les "superantigènes" étaient dupliqués plusieurs fois, ce qui, selon les auteurs, expliquerait "pourquoi S. aureus est capable d'infecter des hommes avec des fonds génétiques différents, provoquant des réactions immunitaires graves". Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=2169 BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1286000/1286273.stm
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Un simple test sanguin va permettre de mesurer la gravité de l'hépatite C, évitant aux malades les biopsies qui les dissuadent souvent de se soigner, a indiqué à l'AFP son inventeur, le Pr Thierry Poynard, à l'occasion de sa présentation à Prague, devant le 36ème congrès européen de l'association pour l'étude du foie. "Ce test, a expliqué ce médecin du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, repose sur l'analyse et le dosage de cinq protéines présentes en grande quantité dans le sang qui constituent la 'mémoire' des mécanismes conduisant à la fibrose du foie". La complication majeure de l'hépatite C, la cirrhose, résulte de l'accumulation progressive, dans le foie, de cicatrices, aussi appelées fibrose. Ce phénomène survient chez deux tiers des personnes contaminées par le virus de l'hépatite C. D'abord destiné à l'hépatite C, la plus grave, le test pourrait, par la suite, être utilisé dans d'autres maladies de foie comme l'hépatite B ou l'alcoolisme. Il n'existe pas de symptômes permettant d'estimer la quantité de fibrose dans le foie et, jusqu'à présent, il n'existait pas non plus de moyen de l'évaluer. La seule méthode est la biopsie du foie, qui est actuellement considérée comme obligatoire avant tout traitement de la maladie. Mais cet examen, qui nécessite une journée d'hospitalisation et consiste à prélever un petit échantillon de foie sous anesthésie locale au moyen d'une longue aiguille puis à l'examiner au microscope, est souvent redouté des patients. Selon le Pr Poynard, la biopsie provoque "30% de douleurs importantes, 3% d'accidents sévères et sa mortalité est de trois pour dix mille". Selon une étude récente citée par ce médecin, "50% des personnes porteuses du virus de l'hépatite C refusent purement et simplement la biopsie. Cette peur de la biopsie explique sans doute partiellement pourquoi un si petit nombre de malades sont actuellement soignés. Selon les données officielles, seulement 50.000 malades sont soignés, alors que, statistiquement, 150.000 à 200.000 pourraient l'être. En tout, 500.000 à 600.000 personnes sont porteuses, en France, du virus de l'hépatite et au moins un tiers ignorent tout de leur statut. En attente d'une autorisation de mise sur le marché, mais déjà breveté, le test mis au point par le Pr Poynard, en collaboration avec le laboratoire d'immunologie des tumeurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) français, devrait permettre de réaliser de substantielles économies : son coût, environ 200 francs (30,49 euros) est dix fois moins élevé que celui de la biopsie et de la journée d'hospitalisation qu'elle impose. En levant l'obstacle de la biopsie, il devrait aussi contribuer à augmenter le nombre des malades traités car si un tiers des personnes ayant rencontré le virus s'en débarrassent spontanément, les autres peuvent maintenant bénéficier d'un traitement en constante amélioration. En dix ans, les médecins sont passés de l'emploi d'un seul médicament à la "bithérapie", associant l'interféron alpha à un antiviral, la ribavirine, qui, administrée pendant six mois, permet d'obtenir environ 60% de guérisons, soit un gain d'efficacité multiplié par cinq. AFP : http://fr.news.yahoo.com/010421/1/179zw.html
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La quercétine est une substance naturelle abondante. Elle se retrouve dans des fruits, des légumes et diverses plantes sans oublier, bien sûr, le vin rouge. Or d'après un travail récent, elle pourrait prévenir voire traiter certains cancers de la prostate. L'une de nos principales sources alimentaires de flavonoïdes, la quercétine inhibe en effet la prolifération des cellules cancéreuses. Une équipe de la Mayo Clinic à Rochester, a démontré qu'elle bloquait l'activité androgénique des cellules cancéreuses. Or ce faisant, la croissance des cellules cancéreuses peut-être stoppée, voire prévenue. La quercétine n'est pas une nouvelle venue. Elle est également utilisée dans le traitement des maladies allergiques, comme l'asthme ou l'eczéma. Sans oublier son activité anti-inflammatoire. Elle inhibe le métabolisme des écosanoïdes, des composés impliqués dans les réactions inflammatoires. Cancer Research : http://cancerres.aacrjournals.org/
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On estime que 134 100 nouveaux cas de cancer et 65 300 décès dus à cette maladie seront enregistrés au Canada en 2001. Le cancer le plus fréquemment diagnostiqué demeurera en 2001 le cancer du sein chez la femme et le cancer de la prostate chez l'homme. Le cancer du poumon continuera d'être la principale cause de mortalité par cancer tant chez l'homme que chez la femme. Près du tiers des décès par cancer chez les hommes et près du quart chez les femmes sont attribuables au seul cancer du poumon. Chez les hommes, on observe depuis 1988 une lente diminution des taux de mortalité pour l'ensemble des cancers réunis, qui est attribuable à la baisse des taux de mortalité due aux cancers du poumon, du côlon et du rectum, et à certains autres cancers. Depuis les années 70 jusqu'à maintenant, les taux de mortalité pour tous les cancers combinés (abstraction faite du cancer du poumon) n'ont cessé de diminuer de façon significative dans la population féminine. Chez les hommes, le cancer de la prostate demeurera le cancer le plus répandu en 2001 au Canada. En 1994, après une période de forte augmentation qui a duré plusieurs années, les taux d'incidence du cancer de la prostate ont commencé à baisser. Vu la stabilité des taux de mortalité pendant cette période, ces tendances s'expliquent par l'augmentation rapide de l'usage des techniques de détection précoce (comme le dosage de l'antigène prostatique spécifique). Les taux d'incidence du cancer du poumon et de mortalité par cancer du poumon observés chez les femmes ont commencé à se stabiliser en 1993 après avoir augmenté rapidement pendant plusieurs décennies. Cette stabilisation est liée à une réduction du tabagisme chez les femmes qui a débuté au milieu des années 70. Le taux d'incidence du cancer du sein chez les femmes, qui a progressé légèrement mais régulièrement au cours des trois dernières décennies, s'est stabilisé en 1993. Les taux de mortalité par cancer du sein ont continuellement diminué depuis 1986. L'existence de ces tendances témoigne du succès des programmes de dépistage et de l'efficacité accrue des traitements. Pour ce qui est du cancer colorectal, soit le troisième cancer le plus fréquent chez l'homme et la femme, les taux d'incidence et de mortalité ont progressivement diminué au cours des 15 dernières années, la baisse étant plus prononcée chez les femmes. Les taux de mortalité attribuable à la maladie de Hodgkin et au cancer de l'estomac diminuent continuellement. Le cancer colorectal, qui vient au deuxième rang des causes de décès par cancer chez les Canadiens est également en diminution. Les taux d'incidence et de mortalité associés à ce cancer n'ont cessé de régresser au cours des 15 dernières années. Les tendances de l'incidence et de la mortalité présentent certaines similitudes, ce qui semble indiquer qu'une bonne part de la réduction du taux de mortalité est attribuable à une diminution de l'incidence de la maladie. On ne connaît pas bien les raisons de la baisse des taux de cancer colorectal, mais elle est due probablement à l'effet combiné de changements dans l'exposition aux facteurs de risque et de la détection de ce cancer à un stade moins avancé grâce au dépistage. Cette diminution de la mortalité par cancer est également observable aux USA où le nombre de décès par cancer est stable depuis 1997, après avoir régulièrement augmenté entre 1987 et 1997, passant de 460000 à 5400000 morts. Fait encore plus remarquable, le nombre annuel de nouveaux cas de cancers aux USA, pondéré par l'évolution démographique, a diminué en moyenne de 0.8 % par an entre 1990 et 1997. Cette diminution s'est accélérée depuis 1995, passant à 1,3 % par an. Brève rédigée par @RT Flash Société canadienne du cancer : http://www.cancer.ca/stats/highlf.htm Statistiques américaines sur le cancer : http://cancer.gov/legis/testimony/figure_b.html Statistiques américaines sur le cancer : http://rex.nci.nih.gov/massmedia/pressreleases/cancer_decline.html
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Des scientifiques annoncent avoir découvert sur les papilles gustatives, un des récepteurs de la saveur sucrée des aliments, une découverte qui pourrait permettre d'améliorer le goût du sucre artificiel et d'expliquer pourquoi certaines personnes ont ''le bec sucré''. Les chercheurs ont identifié le gène qui, chez la souris et chez l'homme, est probablement à la base de ce récepteur. Certes il n'est pas prouvé qu'il soit spécifique du sucré mais les chercheurs estiment que cela est très probable. Les travaux, réalisés notamment par les découvreurs du gène, Linda Buck et Jean-Pierre Montmayeur de l'Institut médical Howard Hughes et de l'école de médecine de Harvard, sont publiés dans le numéro de mai de la revue Nature Neuroscience. Le Dr Robert Margolskee, lui aussi de l'Institut Howard Hughes, partage la même conviction. Ses travaux sont publiés dans le numéro de mai de la revue Nature Genetics. Susan Sullivan, chercheur de l'Institut national de la surdité et d'autres troubles de la communication, qui a identifié elle aussi ce récepteur, doit publier ses travaux très prochainement. Les scientifiques pensent toutefois que nous possédons plus d'un recepteur au sucré, pour pouvoir le détecter dans différentes sortes d'aliments. Selon eux, les différentes versions de ce gène pourraient être déterminantes dans les variations de sensibilité au goût sucré. ''Cette découverte explique peut-être pourquoi certaines personnes prennent deux sucres dans leur café, alors que d'autres en prennent moins'', a déclaré Robert Margolskee. Si c'était le cas, ce gène pourrait être indirectement impliqué dans l'obésité. Les scientifiques ont étudié la région du chromosome de la souris et celle correspondante du chromosome humain, à la recherche d'un gène capable de coder pour un récepteur du goût. Ils ont aussi découvert que les souris très sensibles au sucré présentaient des formes du gène différentes des souris moins réceptives. Le groupe de Margolskee a démontré comment une version trouvée chez des souris non sensibles pouvait aboutir à un récepteur défectueux. Selon les scientifiques, chez les rongeurs, tout comme chez les humains, le gène n'est actif que sur les papilles gustatives connues pour contenir ces récepteurs au goût. Mais il faudra encore du travail pour prouver que ce gène code bien pour un recepteur du goût sucré, ont déclaré les Pr Buck et Margolskee. Le sucré est l'un des quatre goûts les mieux connus. Les gènes qui codent pour les récepteurs du goût amer ont été identifiés par Buck et d'autres l'an dernier. Le salé et l'aigre sont détectés par des récepteurs différents, des récepteurs encore incertains pour la sensation d'aigreur. Une cinquième saveur, provisoirement baptisée ''umami'', a été identifiée dans le glutamate de soude et dans de nombreuses nourritures riches en protéines telles que la viande, le poisson et le fromage. L'an dernier des chercheurs ont affirmé en avoir décelé le récepteur. Nature : http://www.nature.com/nsu/010426/010426-5.html
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Un particulier peut de nos jours conserver son patrimoine génétique a l'abri dans une capsule en or d'un centimètre de diamètre selon un procédé de la société Imagene. La capsule scellée est censée protéger le fragile ADN de l'oxygène et de l'humidité pendant des centaines d'années, tout cela a température ambiante. Mais pour protéger la capsule, elle-même fragile, le CEA a conçu un conteneur en forme de soucoupe qui est capable de performances remarquables. Fabrique en titane et rempli de mousse isolante, il est capable de résister a des chocs de près de 150 km/h et a des températures de 1200 degrés. L'intérêt serait grand pour la médecine préventive et la recherche sur les maladies génétiques mais le conteneur intéresse aussi les industriels qui cherchent à protéger de petits objets précieux et fragiles. ST Presse : http://www.adit.fr
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Le même type de mécanismes cellulaires guide les cellules nerveuses et les cellules immunitaires lors de leur migration. Cette découverte résulte d'une collaboration entre des chercheurs de l'école de médecine de l'Université Washington à Saint Louis (Missouri) et du Collège de Médecine Baylor à Houston (Texas). Les cellules nerveuses et immunitaires, une fois formées dans l'organisme, utilisent les signaux moléculaires environnants pour se repérer et se rendre là où elles seront utiles. Jusqu'à présent si des molécules chargées d'attirer, de repousser ou de stopper les neurones avaient été recensées, seuls des mécanismes d'attraction étaient connus pour les leucocytes. Or, certaines formes d'une protéine connue dans le cerveau pour repousser les neurones, peuvent être présentes dans d'autres organes. De plus, un de ces facteurs nommé hSlit2 semble pouvoir affecter la migration des globules blancs in vitro en se fixant sur des récepteurs apparentés à ceux situés à la surface des cellules nerveuses. Il reste cependant à déterminer si cette fixation a un rôle de répulsion identique pour guider les cellules lors d'une réaction immunitaire. Science Dailly : http://www.sciencedaily.com/releases/2001/04/010419072152.htm Nature : http://www.nature.com/nature/
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Des chercheurs américains de l'université de Yale ont mis au point une biopuce révolutionnaire à base d'ARN (acide ribo-nucléique). Cette biopuce, conçue par l'équipe du professeur Ronald Breaker, ne dépasse pas la taille d'une pièce de monnaie. Elle est capable de reconnaître des composés moléculaires avec une précision et une rapidité encore jamais atteintes. L'ARN molécule proche de l'ADN est l'outil fonctionnel qui organise et exécute la synthèse des protéines. L'ADN s'apparente plutôt à une base de données où sont stockées les instructions. Les applications potentielles en biotechnologie et en chimie sont considérables car cette biopuce devrait devenir un outil d'analyse et de diagnostic irremplacable dans le domaine du vivant. Technology Review : http://www.technologyreview.com/web/cameron033001.asp
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Des cellules humaines déshydratées ont été ramenées à la vie huit jours plus tard par une équipe de chercheurs du centre de Virginia Biotech (Etats-Unis).Malcom Potts et son collègue David Helm ont étudié une cyanobactérie nommée Nostoc commune, qui peut survivre à des conditions de sécheresse longue et intense. Les cyanobactéries sont des bactéries capables de faire leur propre photosynthèse. La Nostoc commune se protège du manque d'eau en créant autour d'elle une sorte de cocon à base de glycane. Le glycane protège les membranes cellulaires et lutte contre la déshydratation de la cellule. Normalement, les cellules humaines meurent au bout de quelques secondes dans un milieu sans eau. Potts et Helm ont purifié le glycane de cette cyanobactérie afin de l'utiliser pour protéger des cellules de reins humains. Les cellules ainsi protégées sont restée à température ambiante dans un milieu sans eau. Puis au bout de huit jours, ils ont réhydraté les cellules, dont la moitié a survécu. Elles ont d'ailleurs rapidement recommencé leur cycle de division. Une expérience du même type avait permis en février 2000 à Fred Levine, de l'Université de San Diego en Californie, de maintenir en vie des cellules humaines génétiquement modifiées dans un milieu déshydraté pendant 5 jours. Si elle est vraiment efficace, cette technique pourrait révolutionner le domaine médical. En effet, le sang pour les transfusions pourrait être stocké sur des périodes plus longues que les deux mois actuels. D'autre part, elle pourrait faciliter la distribution de vaccins et d'anticorps dans les pays en voie de développement. Spectrum( lettre de l'Université de Virginie) : http://vtopus.cs.vt.edu/%7Eheath/MURI/MURI_spectrum.html Virginia Tech Center : http://vigen.biochem.vt.edu/
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L'agriculture biologique serait non seulement plus propre et moins gourmande d'énergie que l'agriculture industrielle, elle serait aussi productive qu'elle ! Telle est la conclusion de John Reganold publiée par la revue Nature. Ces chercheurs, des agronomes et des économistes de la Washington State University, ont cultivé trois champs de pommes : un à la manière des industriels, un à la façon des agriculteurs biologiques et un autre selon les principes de l'agriculture raisonnée. L'agriculture raisonnée, à cheval entre les pratiques industrielles et biologiques, utilise les nouvelles technologies pour concilier rentabilité des exploitations agricoles et respect de l'environnement. Les chercheurs ont étudié leurs champs pendant six ans, comptant les pommes qui y poussaient et tout ce qui servait à les faire pousser : pesticides, travail humain, compost, essence des outils agricoles, etc. Conclusion ? Le champ biologique a d'abord été moins fécond mais, au bout de six ans, les trois champs produisaient la même quantité de fruits. En outre, les champs biologique et raisonné avaient un sol de meilleure qualité et leurs pommes avaient accaparé moins d'énergie pour pousser. Enfin, des goûteurs indépendants ont jugé que les pommes biologiques étaient les plus sucrées. Bien que cette étude ne puisse être généralisée à l'ensemble des cultures, elle casse un mythe courant : que l'agriculture biologique est nécessairement moins productive. Un résultat important alors que les pratiques agricoles industrielles engloutissent de plus en plus d'eau et menacent la salubrité des sols. Mais, avant de convaincre les agriculteurs, il faudra encore tester le blé, les oranges, les tomates et tout le reste ! Nature : http://www.nature.com/nsu/010419/010419-4.html
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