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Edito
L'Accès au Savoir doit devenir le premier Service Universel planétaire
Les 3 et 4 avril derniers, s'est tenu à Paris le sommet de l'OCDE consacré à l'éducation. Les Ministres de l'éducation des pays de l'OCDE se réunissent tous les cinq ans pour partager leurs expériences et tenter de définir de grandes orientations communes en matière d'éducation et de formation. A l'issue de ce sommet, les Ministres de l'Education des pays développés, par la voix d' Edelgard Bulmahn, Ministre allemand de l'Education, ont lancé un appel à l'industrie informatique pour qu'elle commercialise à l'intention des écoles un « ordinateur du peuple ». Edelgard Bulmahn a par ailleurs expliqué que les technologies de l'information et de la communication « permettent de développer une nouvelle façon d'apprendre : la pédagogie de projet. » En partant d'un thème, les élèves abordent plusieurs matières : les mathématiques, le français, la géographie. L'ordinateur représente alors le point central de partage d'informations pour les professeurs et de recherches pour les élèves. Dans une telle perspective, les nouvelles technologies permettraient la mise en réseau de tous les établissements éducatifs et de toutes les compétences autour de projets pédagogiques. Pour y arriver, Edelgard Bulmahn a insisté sur l'importance des partenariats entre les écoles, les universités et les entreprises, ainsi que sur la nécessité d'une réforme des systèmes scolaires dans tous les pays membres. Dans son rapport intitulé « Analyse des politiques d'éducation », disponible sur le site de l'OCDE, (vous trouverez ci-dessous les liens avec ces divers sites), l'organisation internationale donne une vision prospective de l'école selon six scénarios. Le premier considère que le système scolaire bureaucratique reste tel qu'il est. Les problèmes actuels demeurent, les inégalités perdurent. Le second scénario imagine que « l'insatisfaction générale conduit à remanier les systèmes de financement et de scolarisations. ». C'est l'entrée de l'économie de marché à l'école. Les inégalités se creusent. Le troisième place « l'école au coeur de la collectivité » : son financement reste public, l'école devient lieu de formation initiale et professionnelle, parents, entreprises et acteurs sociaux y jouent un rôle important, tous mis en réseau grâce à Internet, tous enclins au travail collaboratif. Le quatrième scénario permet aux écoles de proposer aux élèves un enseignement diversifié et ouvert grâce à un réseau plus large. L'équité sociale est renforcée, mais à la condition que l'institution publique demeure tout en acceptant de se réorganiser profondément. Le cinquième scénario envisage la « dé-scolarisation » : les élèves deviennent des électrons libres qui apprennent de chez eux sur ordinateur au risque de creuser considérablement le fossé numérique puisque l'équipement des élèves ne dépend plus que des familles. Le dernier scénario envisage la désintégration de l'école après exode des enseignants. Ce document prospectif a le mérite de rappeler que l'avenir en matière d'éducation n'est pas encore écrit et de réaffirmer la responsabilité déterminante des Etats et de la puissance publique en matière d'accès à l'éducation et à la formation. Mais si cette réflexion et cette prise de conscience des états et des institutions internationales sont très encourageantes, deux autres initiatives remarquables venant des enseignants et des chercheurs eux-mêmes marquent peut-être un tournant décisif vers un accès véritablement équitable et universel au savoir. La première initiative émane de douze mille universitaires et chercheurs de 124 pays qui estiment que les ressources scientifiques devraient être consultables librement sur le Net. Dans une lettre ouverte, les signataires appellent à la création d'une base de données publique en ligne. Leur argument principal concerne le prix élevé des abonnements aux revues scientifiques, qui les met hors de portée des universités dans les pays pauvres. Les chercheurs signataires s'engagent à n'écrire plus que dans les revues qui céderont leurs droits sur des articles publiés depuis six mois et plus. Au même moment, et ce n'est sans doute pas un hasard, le prestigieux MIT (Massachusetts Institute for Technology) annonçait sa volonté de mettre en ligne gratuitement près de 2000 cours écrits, les sujets de ses examens, des simulations, ainsi que des vidéos des cours d'amphithéâtre de ses professeurs. Baptisé OpenCourseWare, le projet pourrait commencer à l'automne prochain avec la mise en ligne de 500 cours sur deux ans. Une fois les documents disponibles, les internautes pourront prétendre appartenir à la communauté des étudiants du MIT ou passer un diplôme. Professeurs et étudiants pourront se servir des cours pour leurs propres recherches, et les curieux de tous horizons auront accès à des textes à la pointe de la recherche informatique et scientifique. Selon le MIT, la majorité des 940 professeurs de l'université est prête à distribuer gracieusement ses cours. En revanche, les professeurs ne pré-publieront pas le fruit de leurs recherches récentes sur Internet. A l'occasion de la présentation de ce projet, le Président du MIT, Charles M. Vest, a fait une intervention très remarquée pour défendre avec passion cette initiative. Il a rappelé que celle-ci correspondait tout à fait à la mission du MIT et aux idéaux fondateurs de cet établissement mondialement réputé. Il a également souligné qu'il espérait que l'exemple du MIT soit rapidement suivi par les autres universités américaines. Enfin, Charles M. Vest a insisté sur l'importance, outre la gratuité, de la disponibilité dans de nombreuses langues des cours du MIT, afin que les pays en voie de développement puissent exploiter pleinement ces nouvelles ressources cognitives. Enfin, il faut également souligner que l'Union Européenne vient d'adopter définitivement la très importante directive sur les droits d'auteurs. Sans entrer dans le détail de ce texte très technique, on peut remarquer que cette directive, qui devra être transposée d'ici 18 mois dans notre droit national, devrait considérablement faciliter la reproduction ou la copie des documents multimédias à des fins pédagogiques pour les besoins de l'enseignement. Même si beaucoup reste à faire et si nous devons poursuivre inlassablement nos efforts pour amplifier ce mouvement, on voit donc s'amorcer au niveau mondial une évolution très positive vers un accès en ligne plus ouvert et plus équitable à l'ensemble des connaissances scientifiques et artistiques qui constitue le patrimoine commun de l'humanité. Parallèlement, on assiste à l'émergence et à la reconnaissance planétaire d'un nouveau droit fondamental pour chaque être humain : le droit au libre accès en ligne à la culture et la connaissance. OCDE : rapport sur l'éducation http://www.oecd.org/media/communique/nw01-32f.pdf Pour une base de données scientifiques accessible à tous http://www.publiclibraryofscience.org MIT: le projet OpenCourseWare http://web.mit.edu/newsoffice/nr/2001/ocw-facts.html René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Si l'on en croit l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), les internautes pourront dès septembre prochain bénéficier de forfaits illimités pour environ 180 francs par mois et en utilisant un simple modem à 56 kbits/s.France Télécom et l'ART se sont accordés sur une baisse du tarif d'interconnexion forfaitaire. Il passe de 165 000 francs annuels initialement à 145 000 francs par accès de 2 Mbits. La mise en place de ce nouveau système tarifaire fait suite à des mois de tractations et de pression de la part des opérateurs, qui, étranglés par la tarification à la minute imposée par France Télécom, ont dû cesser les uns après les autres leurs forfaits illimités.Saisis par l'ART, France Télécom s'était engagé en janvier à proposer une tarification d'interconnexion au niveau des commutateurs téléphoniques non plus à la minute, mais au forfait. Aujourd'hui celle-ci a fait connaître sa position sur l'offre de France Télécom: « Sur un plan technique, les modalités proposées sont satisfaisantes » estime l'autorité qui juge, par ailleurs, que cette offre va permettre de proposer « des forfaits à la fois propres à stimuler l'usage d'Internet au sein du grand public et économiquement viables pour les offreurs. Ces forfaits pourraient se situer autour de 180 francs par mois ». France Télécom se déclare tout aussi satisfait des résultats de cette discussion. Des fonds seront même débloqués afin de mettre le réseau à niveau et d'assurer une qualité de service. Mais du côté des opérateurs, l'enthousiasme est plus réservé. « Ce système d'interconnexion laisse croire au consommateur qu'il disposera d'une connexion illimitée par voie téléphonique. Or, le réseau n'est pas adapté pour supporter un tel trafic » commente Alexandre Archambault de Free. Les nombreux problèmes de saturation rencontrés par AOL depuis la mise en place de ses forfaits illimités l'attestent. Free évoque donc la création d'un forfait pour les très gros consommateurs plutôt qu'un forfait réellement illimité. FranceTélécom a évoqué la mise sur le marché de ces nouveaux forfaits illimités dès septembre. Un délai court, semble-t-il, au regard des démarches que doivent effectuer les opérateurs. Il faut, par exemple, jusqu'à 9 mois pour obtenir la création d'une interconnexion sur le commutateur et de nombreuses zones sont déjà saturées. OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=144514&rub=2148 ART : http://www.art-telecom.fr/ communiqué sur l'interconnexion forfaitaire
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Avec à peine 4 millions de familles connectées à Internet depuis leur domicile, soit moins d'un foyer sur cinq, la France fait pâle figure dans le paysage Internet européen. Loin derrière le Danemark, premier de la classe avec 54 % des foyers connectés, les Pays-Bas (45 %), l'Allemagne (28 %) et la Grande-Bretagne (26 %). Pire, 68 % des Français avouent n'avoir jamais utilisé Internet. Qu'est-ce qui peut expliquer ce retard hexagonal ? « Internet est arrivé il y a quatre ans en France, beaucoup plus tardivement, environ deux ans, que dans les autres pays européens, explique Yves Parfait, PDG de Wanadoo Interactive, la branche « accès à Internet » du premier fournisseur en France. Il faut croire que nous sommes un peu résistants au démarrage. Par contre, et c'est ce qui se passe aujourd'hui, une fois que l'on s'y met, le développement est ultrarapide. » Stéphane Treppoz, le patron d'AOL, fait une autre analyse. Pour lui se connecter à Internet coûte trop cher et le coupable s'appelle France Télécom. « Les Français ne veulent pas surveiller continuellement leur temps de connexion par peur de voir leur facture de téléphone exploser, explique-t-il en s'appuyant sur une enquête de la Sofres Interactive. Je pense qu'avec une offre d'accès illimitée à un prix raisonnable, on peut arriver à 2 ou 3 millions de plus en six mois. » Le coût de la connexion ne peut expliquer à lui seul la réticence française. En son temps, le minitel a fait un tabac (et continue de séduire des millions d'utilisateurs) alors que les tarifs des 36.15 et autres 36.17 atteignent des coûts prohibitifs. Finalement, le plus gros obstacle s'appelle peut-être bien l'ordinateur. Pour se connecter au réseau aujourd'hui, sauf à se transformer en pionnier de la TV interactive, le PC est nécessaire. L'achat d'un ordinateur reste un investissement lourd pour une famille aux revenus moyens. Tout le monde ne peut pas dépenser 10 000 F (1 524 euro), le budget qu'il faut consacrer à l'achat d'un PC aux performances adaptées pour un usage familial, et s'équiper d'un engin beaucoup moins indispensable qu'une voiture ou un lave-linge. Et puis, il faut savoir dompter la bête. L'informatique reste une affaire de spécialistes. Il existe bel et bien une fracture numérique entre « ceux qui savent » et les autres. Ceux qui installent une imprimante en une minute, et les autres, nombreux, qui se perdent dans la jungle des forfaits Internet et n'ont toujours pas réussi à faire fonctionner ce kit d'installation que la pub vantait pour sa facilité d'installation... Heureusement, après un départ laborieux, les Français s'y mettent. Le nombre de connectés à domicile a plus que doublé en un an et la tendance s'accélère sous la pression des jeunes générations et grâce à un « marché contagieux ». « C'est comme pour le téléphone portable il y a deux ans, continue Yves Parfait. Les Français ont été séduits parce qu'ils se sont rendu compte de son utilité. Ce sera pareil pour Internet, qui devient vite indispensable quand un ami vous dit : Quoi ? Tu n'as pas encore d'e-mail ? ».
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L'adoption de l'internet rapide en Europe sera plus lente que ce qu'indiquent la plupart des prévisions et ne devrait pas concerner plus de 10 millions de foyers avant 2003, selon une étude de Jupiter MMXI. L'internet à large bande passante prend du retard du fait du peu de concurrence entre les opérateurs, de la faible demande des consommateurs et du prix élevé de la technologie, révèle l'étude. L'accès internet à haut débit et permanent repose sur des services tels que la télévision par câble ou les technologies DSL (Digital Subscriber Line) qui coûtent en moyenne aux Européens 200 euros pour l'installation et quelque 50 euros par mois, indique Jupiter. L'institut de sondage impute ce retard à la méconnaissance pour les utilisateurs des avantages du haut débit. Selon cette étude en 2005, seuls 14 % des foyers européens disposeront de l'accès à l'internet à haut-débit, soit un tiers des foyers connectés à cette date, selon une étude de l'institut de mesure et d'audience du web Jupiter MMXI, publiée le 11 avril. Selon MMXI, les Européens seraient, avant tout, dissuadés par le "coût prohibitif" du haut-débit, notamment en raison d'une déréglementation du secteur "encore limitée", précise l'institut dans un communiqué. Par ailleurs, selon les résultats d'une enquête réalisée auprès de 3.500 internautes à travers l'Europe, seuls 33 % des interrogés s'équiperaient en haut-débit pour une plus grande rapidité de connexion, alors que c'est le principal argument de commercialisation des opérateurs. Selon MMXI, les internautes sont davantage interessés par "la possibilité de ne pas bloquer la ligne du téléphone pendant les connexions". L'institut recommande donc aux opérateurs de mettre en avant les autres avantages du haut-débit comme "l'accès à un nombre illimité de films à la demande, un téléchargement de contenu musical de meilleure qualité, la possibilité d'utiliser des jeux vidéos et de louer des logiciels". En Europe, les marchés scandinaves seront les premiers à adopter l'internet à haut-débit, avec 30% de foyers équipés en 2005, selon Jupiter MMXI. Ils devanceront l'Allemagne (17 %), le Royaume-Uni (15 %), la France et l'Italie (10 %) et l'Espagne (8 %). Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010410/2/15mto.html
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L'étude "Discours et réalité - Combler le fossé", réalisée en janvier 2001 par le cabinet Accenture, analyse les services en ligne proposés par 22 gouvernements, et classe les administrations des différents pays selon la maturité des services proposés sur le Net et leur niveau d'aboutissement. La moyenne de ces facteurs a permis de repartir les pays en quatre grandes catégories : les "leaders novateurs", les "suiveurs visionnaires", les "réalisateurs" et les "bâtisseurs de plate-formes". Les premiers de la classe, les "leaders", sont le Canada, Singapour et les Etats-Unis, autant de pays où l'e-gouvernement est une priorité nationale. Viennent ensuite la Norvège, l'Australie, la Finlande, les Pays-Bas et le Royaume Uni. Tous ces pays entrent dans la catégorie "visionnaires", grâce à un large éventail de services en ligne très sophistiqués. La Nouvelle Zélande, Hong Kong, la France, l'Espagne, l'Irlande, le Portugal, l'Allemagne et la Belgique se classent parmi les "réalisateurs", qui offrent une large gamme de prestations doublée d'importantes perspectives d'évolution. La France a beaucoup progressé au cours des 18 derniers mois, mais s'est tout de même fait rattraper par de nombreux pays, ce qui l'a fait glisser de la 5e à la 11e place du classement. Le Japon, le Brésil, la Malaisie, l'Afrique du Sud, l'Italie et le Mexique appartiennent quant à eux à la catégorie des "concepteurs de plate-formes": la rareté des services électroniques leur laisse en effet une grande liberté pour développer en ligne leurs administrations. De façon plus générale, l'étude a révélé que l'utilisation et la compréhension du e-gouvernement sont encore loin d'avoir atteint la maturité, et que les pays où les administrations en ligne ont le plus de succès sont ceux où tous les services sont centralisés sur des portails administratifs. Ainsi, l'accès unique aux différents sites administratifs depuis un site portail (comme c'est le cas aux USA, au Canada et à Singapour) semble être la meilleure option. Newsnet : http://www.lesnews.net/a.asp?ref=01040404
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Certains éditeurs se sont fait une spécialité de proposer à leurs lecteurs des magazines grâce auxquels ils parviendront, à force de persévérance, à bâtir un village médiéval ou encore un trois-mâts en modèles réduits. Chaque semaine, ils peuvent acheter la brique ou la tuile indispensable à la réplique de leur château fort, ou le cordage de 10 cm de long qui donnera à leur maquette un aspect encore plus original. Vu le nombre de ces publications, on peut penser que le marché est porteur. On attend avec impatience que les célèbres éditions Atlas nous offrent la possibilité d'assembler ainsi notre propre ordinateur, avec processeur de 1 GHz, lecteur de DVD et écran de 17 pouces, pour 19 FF la première semaine et 40 FF les deux cents semaines suivantes. Cependant, il est peu probable que cela se produise rapidement. En revanche, il se pourrait bien que les informaticiens en herbe aient à leur disposition dans les prochains mois une collection leur permettant de devenir de véritables programmeurs capables d'écrire leur propre logiciel. Même si cela peut sembler encore un peu prématuré, l'idée n'est pas aussi extravagante qu'il y paraît. En effet, il ne s'agit pas de faire apprendre aux lecteurs tel ou tel langage de programmation, mais de leur fournir un outil suffisamment pratique pour qu'ils évitent d'étudier la syntaxe fastidieuse de la plupart des langages. Cela devrait être bientôt possible, si l'on en croit Bob Brennan, inventeur d'un système qui permet de “traduire” en code informatique du langage naturel. Plus besoin de se casser la tête pour savoir si la virgule est à la bonne place ou si la parenthèse ne sera pas la source d'un bogue - le logiciel de M. Brennan sera en mesure d'éviter les erreurs. Le chercheur de Synapse Solutions, une entreprise britannique, a donc mis au point MI-Tech (Machine Intelligence-Technology) dans le but de permettre d'écrire des programmes en utilisant les mots de tous les jours, laissant le soin à sa trouvaille de les interpréter et les transformer en code. Et, lorsque la machine ne comprend pas ce que vous lui demandez, elle vous interroge dans votre propre langage et vous invite à clarifier votre pensée. Bob Brennan envisage de s'attaquer dans un premier temps à l'écriture d'applications tournant sous Windows. Une perspective qui le place en concurrence directe avec Microsoft. Mais, avant d'affronter le géant américain, il va devoir convaincre de la qualité de son invention. Car les voix dubitatives sont nombreuses. Une fois franchi l'obstacle des brevets, il pourra mieux défendre son projet. Après quoi, rien ne dit qu'un éditeur ne lancera pas une collection donnant aux lecteurs la possibilité de composer leurs propres programmes informatiques. On n'arrête pas le progrès... Courrier international : http://www.courrierinternational.com/actual/multimedia.asp
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L'ère de l'après PC a commencé. Acer, Compaq, Fujitsu, Sony et Toshiba devraient être les premiers fabricants du TabletPC, le nouveau terminal grand public imaginé par Microsoft et dévoilé lors du ComDex. Intel et Transmeta devraient fournir les processeurs pour cet appareil, d'un format A4, à mi chemin entre un assistant de poche et un ordinateur portable. L'écran sera tactile et la souris laissera la place à un stylet comme pour n'importe quel PalmPC. Le TabletPC sera équipé de WindowsXP et devrait être commercialisé à partir de 2002. Ce terminal cherchera à démocratiser encore un peu plus l'informatique et l'internet en proposant une alternative aux complexes et coûteux PC, dont les ventes ont baissé en 2000. Le projet de tablette numérique de Compaq sera basé sur le futur système d'exploitation Windows XP conçu par l'éditeur Microsoft Corp. Le Tablet PC, ordinateur plat de format A4 construit autour d'un écran tactile, permettra d'écrire directement sur l'écran avec un stylet, et non avec un clavier. Le premier constructeur mondial de PC prévoit de commercialiser ce nouveau produit dès la sortie de la version spécifique de Windows XP pour les Tablet PC, soit en 2002. Les constructeurs de PC, confrontés à un ralentissement de la demande des ordinateurs de bureau traditionnels, sont à la recherche de formes plus dynamiques et réduites. Le format du Tablet PC le destine avant tout à une utilisation professionnelle, pour prendre des notes dans des réunions ou entrer des informations dans des formulaires. Mais le tablet PC devra bien entendu faire face à la concurrence des téléviseurs interactifs, des assistants de poche ou encore d'intelliphones, ces téléphones intelligents qui devraient inonder le marché dans les prochains mois. Néteconomie : http://www.neteconomie.com/perl/navig.pl/neteconomie/infos/article/2001033017053...
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Le Microdrive d'IBM impressionne avec son gigaoctet de données sur l'équivalent d'une pièce de monnaie (voir édition du 20 juin 2000). Mais Toshiba va bientôt venir titiller l'américain sur le terrain des solutions de stockage à embarquer sur des appareils portables. Baladeurs MP3, appareils photo numériques, assistants personnels... la liste des nécessiteux en mémoire est longue. Les deux nouveaux modèles de Toshiba étonnent par leur taille. Tous deux mesurent 5,4 cm sur 7,8 cm (moins qu'un paquet de cigarettes). Le plus épais (8 mm) n'embarque pas moins de 10 Go tandis que son petit frère, un peu plus fluet (5 mm), se contente de 5 Go. Le premier pèse 60 g, le second 50. On atteint ici une densité de stockage de 22,38 milliards de bits par pouce carré. Toshiba annonce un taux de transfert de 66,7 Mo/s pour ses disques 1,8 pouce dont les plateaux tournent à 4 200 tours par minute. Toshiba annonce qu'il commencera à livrer ces disques durs en avril ; leur disponibilité dans le commerce et leurs prix ne sont pas encore connus. De son côté, IBM augmente la capacité de stockage de ses disques durs pour portables (2,5 pouces) . Son nouveau Travelstar 48GH atteint, comme son nom l'indique, les... 48 Go avec une densité maximale de stockage de 21,7 milliards de bits par pouce carré. De plus, il est rapide avec ses 5 400 tours par minute, contre les 4 200 auxquels on est habitué sur les ordinateurs portables. La vitesse de transfert annoncée est de 30 Mo/s. IBM prévoit de commercialiser ces nouveaux disques à partir du second trimestre de cette année, par le biais des principaux constructeurs d'ordinateurs portables : Compaq, Dell, Hewlett-Packard et bien entendu IBM. D'après une étude IDC, IBM serait leader sur le marché des disques durs pour ordinateurs portables avec 41 % des ventes en volume sur le quatrième trimestre 2000. Dans le secteur des "gros calibres", Western Digital a présenté lors du CeBIT un disque de 80 Go. Il rejoint ainsi Maxtor qui commercialise déjà un modèle offrant cette capacité : le Maxtor Diamond Max 98196H8 . Le modèle de Western Digital est un EIDE atteignant les 7 200 tours par minute . Avec ses trois plateaux de 20 Go, le CaviarT, dont la commercialisation est prévue pour avril, agrandit la famille de Western Digital qui possède déjà des rejetons de 40 et 60 Go. AWestern Digital compte également commercialiser cet été un modèle à 120 Go, de quoi stocker 50 heures de video ! Vunet : http://www.vnunet.fr/index.htm
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Les Quinze ont adopté le 9 avril la directive européenne sur la protection des droits d'auteurs dans le monde du multimédia, dont l'internet, qu'il s'agisse de livres, films ou oeuvres musicales, a annoncé la Commission européenne. "Les créateurs, les artistes et les entreprises concernées par le droit d'auteur en Europe peuvent maintenant faire face (...) aux défis du commerce électronique", s'est félicité le commissaire européen chargé du Marché intérieur, Frits Bolkestein, dans un communiqué. Selon le commissaire, la directive "fait aussi entrer les règles sur le droit d'auteur dans l'ère du numérique". L'adoption de cette directive constitue l'aboutissement de longues et délicates discussions notamment entre le Conseil des ministres et le Parlement européen. La nouvelle directive harmonise les droits de reproduction, de distribution, de communication au public, ainsi que la protection juridique des dispositifs anti-copie et les systèmes de gestion des droits, selon le communiqué. La directive prévoit toutefois que les titulaires des droits d'auteur accordent des exceptions, "soit volontairement, soit par des accords avec d'autres parties", pour que l'on puisse faire des copies à destination de certains bénéficiaires, comme le monde de l'enseignement (écoles, bibliothèques). "C'est aux Etats membres de veiller à ce que ces moyens existent". Quant à la copie privée, elle peut être exécutée dans un "nombre limité de cas", en contrepartie d'une "compensation équitable". La Commission rappelle que le parlement européen avait introduit cette disposition dans un amendement. Mais la Commission précise que "la forme exacte de cette compensation est laissée au choix des Etats membres en fonction de leurs traditions et pratiques juridiques". Les Quinze disposeront d'un délai de dix-huit mois pour intégrer dans leurs législations nationales la nouvelle directive, à partir du moment où elle sera publiée dans le Journal Officiel des Communautés européennes. Cette publication devrait intervenir dans quelques semaines. Europa : http://europa.eu.int/rapid/start/cgi/guesten.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/01/52...|0|RAPID&lg=FR
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Deux équipes françaises, celles de Michèle LEDUC et Claude COHEN TANNOUDJI à l'Ecole Normale Supérieure de Paris et celle de Christophe WESTBROOK et Alain ASPECT à l'Institut d'Optique d'Orsay, pour une première mondiale en physique atomique : la production d'un condensat de Bose-Einstein constitué d'atomes d'hélium dans un état excité métastable. Ces résultats vont être publiés dans Science Magazine et Physical Review Letters. Le ministre de la Recherche se réjouit particulièrement de ce succès auquel a participé Michèle LEDUC, physicienne, directrice de recherche au CNRS et conseillère auprès du directeur de la Recherche de son ministère. Un condensat de Bose-Einstein est produit à des températures proches du zéro absolu, de l'ordre du millionième de degré Kelvin, grâce aux méthodes de refroidissement par laser qui ont valu le prix Nobel à Claude COHEN TANNOUDJI en 1997. Les propriétés de cohérence de cet ensemble atomique sont très analogues à celles qu'on rencontre dans les lasers, sauf qu'ici on utilise des atomes et non des photons. Cette découverte permet d'envisager une nouvelle génération de lasers à atomes d'hélium métastables où tous les atomes auront exactement la même direction et la même vitesse. Grâce à la grande énergie interne de ces atomes, ces nouveaux lasers sont susceptibles de graver leur impact sur une surface, comme les rayons X et les électrons. De tels lasers permettront notamment, en micro-electronique, de graver par nanolithographie circuits et composants à l'échelle atomique. Ministère de la Recherche : http://www.recherche.gouv.fr/discours/2001/bose.htm Physical Review Letters : http://prl.aps.org/prltext.html
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Des scientifiques ont annoncé avoir effectué des tests sur un nouveau matériau composite qui pourrait être très utile pour la fabrication de lentilles et d'antennes d'un nouveau genre, et intéresser grandement les astronomes et le secteur des télécommunications cellulaires. Les chercheurs ont observé que cet assemblage de cuivre et de fibre optique "tordait" les micro-ondes (longueur d'onde comprise entre le millimètre et le mètre) dans la direction opposée à celle dictée par les lois de la physique, ce qui fait de ce matériau le premier à posséder "un indice négatif de réfraction", ont déclaré un groupe de physiciens de l'université de Californie à San Diego au magazine Science. Les radiations électromagnétiques - telles que la lumière ou les micro-ondes - passent à travers les matériaux ordinaires en subissant une déflexion dans la même direction, ce qui leur confère "un indice de réfraction positif", expliquent-ils, comme lorsqu'un rayon de lumière pénètre dans l'eau. Ce composite pourrait servir à la fabrication d'antennes plus performantes ainsi que dans le secteur des communications cellulaires, a déclaré Sheldon Shultz, inventeur du matériau avec deux de ses collègues, David Smith et Richard Shelby. Pour John Pendry, physicien au London's Imperial College, un tel matériau à "réfraction négative" rendrait possible la fabrication d'un télescope qui permettrait d'observer la lumière au-delà des limites actuelles. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010406/2/151m5.html
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On sait depuis 1929, grâce aux observations du grand astronome Edwin Hubble, que notre univers est en expansion. Hubble avait en effet mis en évidence le décalage spectrographique vers le rouge des galaxies lointaines, ce qui démontrait l'expansion de l'univers. il restait cependant à savoir si cette expansion se faisait à vitesse constante depuis le big bang. En 1998, les observations réalisées par deux équipes d'astronomes sur des étoiles en fin de vie ( les supernovae de type 1a), et portant sur la luminosité et ce fameux décalage vers le rouge,ont montré que l'expansion de l'Univers se faisait à un rythme accéléré depuis environ quatre milliards d'années. La cause de cette expansion accélérée serait la constante cosmologique imaginée par Einstein dans les années 20 et rebaptisée " énergie noire". Contrairement à la gravitation, dont on sait depuis Newton que son intensité est proportionnelle à la masse et inversement proportionnelle au carré de la distance, l'intensité de cette énergie noir demeure constante dans le temps, ce qui explique qu'elle finit inexorablement par l'emporter à l'échelle cosmique . Mais pour mieux comprendre cette qui joue un rôle si fondamental dans notre univers, les astro-physiciens devront encore étudier de nombreuses étoiles très lointaines en fin de vie. Or ces événements sont très rares, seulement trois par millénaire dans notre galaxie. C'est dire toute la difficulté de ces recherches! L'enjeu scientifique de ces recherches est cependant considérable si nous voulons comprendre le destin de notre univers. Sciences News : http://www.sciencenews.org/20010407/bob14.asp
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La vitre ne sert pas qu'à laisser passer la lumière. Avec le système d'affichage Airshow de Hitachi, elle fait aussi office d'écran vidéo. D'un coté, elle demeure transparente. De l'autre, elle offre des images brillantes et lumineuse, visibles même en plein soleil. Le secret de cette transformation réside dans la projection holographique. La surface vitrée, destinée à servir d'écran, est couverte d'un film holographique. Souple et transparent, ce film existe en panneaux de 40 et 60 pouces de diagonale. Il comporte une grille de diffraction qui redirige la lumière de projection en direction horizontale, comme dans la rétroprojection classique, mais d'une façon bien plus efficace. L'absence de rétro-réflexion et le faible angle de vision expliquent le niveau élevé de luminosité des images. La grille de diffraction est gravée par des procédés d'exposition et développement chimique sur un dépôt de polymère sensible. Ce qui étonnant, c'est qu'elle reste invisible en l'absence d'images. En théorie, n'importe quel vidéoprojecteur fait l'affaire. Il suffit de respecter un angle précis de projection. En pratique, quelques adaptations sont nécessaires pour que le système fonctionne convenablement. C'est pourquoi Hitachi recommande son vidéoprojecteur CPX970 ou CP985. En Europe, la société allemande Pronova développe une technologie similaire avec l'université de sciences appliquées de Cologne. Mais le film holographique est proposé avec la vitre, pris en Sandwich entre deux plaques de verre. Il est disponible en 42 et 67 pouces. Cette technologie convient particulièrement à l'animation vidéo en plein jour dans les magasins, les aéroports, les centres d'expositions ou les halls d'accueils des entreprises. Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?
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Elles évoluent dans la nébuleuse d'Orion, à quelque 1.150 années lumière de la Terre, sans étoile ni orbite. La découverte de ces planètes flottantes a défrayé la chronique astronomique l'automne dernier, et ceux qui sont à l'origine de cette annonce persistent et signent. Philip Lucas, de l'université de Hertfordshire, et Patrick Roche, d'Oxford, ont poursuivi leurs investigations et confirment qu'il ne s'agit pas d'étoiles. Ils doivent faire part de ces dernières conclusions lors du Congrès national d'astronomie qui se tient actuellement à Cambridge, en Grande-Bretagne. Les mystérieux objets d'Orion sont 5 à 13 fois plus massifs que Jupiter, qui équivaut déjà à 318 fois la masse de la Terre. Trop petits et pas assez lumineux pour être des étoiles, ces objets célestes incongrus échappent aussi à la définition habituelle des planètes. Formées à partir du matériau d'une étoile, les planètes lui sont liées par la gravitation. En analysant le spectre de lumière infrarouge qu'elles renvoient, Lucas et Roche ont constaté la présence de vapeur d'eau autour de ces ''planètes flottantes'', ce qui confirme qu'elles ne sont pas assez chaudes pour être de très lointaines étoiles. Comparés aux étoiles, ces objets sont jeunes et peu massifs. Alors peut-on appeler ces objets libres des planètes ? Certains proposent un nouveau mot pour cet entre-deux, ''planetar'' en anglais, qui pourrait se traduire par ''planètoile'' en français. Nouvel Obs : http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20010403.OBS3198.html?0022 BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1261000/1261872.stm
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Un tiers des cancers du sein, du côlon et du rein seraient dus à un excès de poids ou un manque d'activité physique. C'est la conclusion inquiétante d'experts du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l'Organisation mondiale de la santé, qui ont analysé les centaines d'études épidémiologiques et fondamentales consacrées dans le monde aux liens entre alimentation, activité physique, poids et cancers. En rapportant ces données à la France, où sont enregistrés chaque année 25 000 nouveaux cas de cancer du sein et 20 000 du côlon, excès de poids et inactivité physique seraient responsables de 8 000 tumeurs du sein et 7 000 du côlon (unlien est établi de manière rarissime pour le rein). Le premier constat des chercheurs du Circ, l'épidémie de surpoids dans les pays industrialisés, n'est pas une surprise. Selon eux, près de la moitié des Européens sont aujourd'hui en surpoids, et un sur dix est obèse, surtout en raison d'un mode de vie associant sédentarité et alimentation déséquilibrée. Leur deuxième conclusion n'est pas plus originale. Que ces facteurs soient associés à un risque accru de diabète, hypertension ou autres maladies cardio-vasculaires n'est pas non plus très nouveau. Ce qui l'est plus, en revanche, est le rôle crucial de l'obésité et de l'inactivité physique dans la survenue de cancers aussi fréquents que ceux du sein et du côlon. «Nous avons été vraiment surpris, reconnaît Harri Vairio (coordonnateur de l'étude, Circ). Il est connu depuis longtemps que surpoids et sédentarité ont un lien avec des cancers, mais nous ne pensions pas qu'il était aussi fort. A un moindre degré, ces facteurs sont aussi impliqués dans certaines tumeurs de l'utérus et de l'oesophage.» Conséquence, positive, de ce constat: manger correctement et surtout se maintenir à un poids normal devraient réduire sensiblement le risque de cancer. Un bénéfice que les experts du Circ se risquent même à évaluer. «21 000 cas de cancer du côlon et 13 000 cas de cancer du sein pourraient être évités chaque année dans l'Union européenne», estiment-ils. La potion magique qu'ils préconisent ? Tout simplement une activité physique régulière d'endurance, type marche rapide ou bicyclette, une demi-heure plusieurs fois par semaine. Trop beau pour être vrai ? Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20010406veny.html
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Selon des chercheurs américains, la moitié de tous les cancers pourrait peut-être être évitée en prenant simplement une pilule une fois par semaine. Cette pilule serait à base d'oltipraz, une molécule qui active une enzyme appelée S-transférase de glutathion, ou GST, et capable de neutraliser des carcinogènes tels que le benzène. Les essais chez l'animal ont en effet montré que cette substance peut empêcher le développement de certains cancers. Le toxicologue Thomas Kensler de l'Université Johns Hopkins (Maryland) teste actuellement l'oltipraz en Chine qui connaît un nombre anormalement élevé de cancers du foie. Ce cancer est provoqué principalement par une toxine contenue dans les grains de riz et de céréales. Kensler a administré de l'oltipraz une fois par semaine pendant deux mois aux volontaires dans la région du Qidong. Ils ont excrété plus de deux fois plus d'aflatoxine dans leur urine que les volontaires ayant reçu un placebo. Kensler analyse maintenant les résultats d'une plus vaste étude. Si les résultats sont concluants, des essais seront organisés à grande échelle pour vérifier si l'oltipraz réduit de manière significative les risques de cancer du foie. Cette enzyme semble en mesure de neutraliser de nombreuses substances carcinogènes, et pourrait donc, en théorie , protéger contre d'autres types de cancer. Le Docteur Raymond Bergan, de l'université de l'Illinois, recherche actuellement des volontaires pour vérifier si l'oltipraz peut protéger les fumeurs contre le cancer du poumon. Les gens fumant plus d'un paquet par jour prendront un placebo ou une pilule d'oltipraz hebdomadaire pendant trois mois, pour voir si l'oltipraz peut modifier le niveau des carcinogènes dans des leurs poumons. Les groupes à haut risque seront les premiers à tirer bénéfice de telles drogues " chimioprotectrices ", mais le but final des chercheurs est de parvenir à diminuer le risque de cancer pour chaque individu. " le problème du cancer ne peut pas être résolu simplement en améliorant les traitements " souligne le pharmacologue Paul Talalay de l'université Johns Hopkins, qui étudie comment les enzymes telles que la GST fonctionnent. Dans un avenir proche, la lutte contre le cancer deviendra aussi alimentaire et diététique. Les molécules qui amplifient la production des enzymes telles que la GST sont présentes dans les légumes tels que le brocoli et les choux de Bruxelles et le Docteur Yongping Bao de l'institut de recherche alimentaire à Norwich prévoit que d'ici trois ans nous pourrons utiliser ces molécules sous forme concentrées, en compléments alimentaires. Celui-ci affirme qu'un régime alimentaire judicieux pourrait à terme réduire de moitié le nombre de cancers. En outre ces substances anti-cancéreuses auraient également un effet bénéfique en préservant notre ADN et en ralentissant le vieillissement des cellules. De quoi faire aimer le brocoli, le thé vert et l'huile d'olive aux plus réfractaires ! Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1260000/1260148.stm New Scientist : http://www.newscientist.com/dailynews/news.jsp?id=ns9999593
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Des chercheurs américains de l'Université de Berkeley, en Californie, ont découvert une protéine qui pourrait ouvrir la voie à un vaccin contre le cancer de prostate. Les chercheurs, menés par le Professeur James P.Allison, ont identifiée une protéine, à la surface des cellules du cancer de la prostate, qui peut informer le système immunitaire de la présence de la tumeur et déclencher une réponse très forte de ce système pour détruire cette tumeur. Si cette protéine, appelée antigène, est vraiment spécifique aux cellules de cancer de la prostate, elle pourrait permettre un diagnostic très fiable et précoce de ce cancer ainsi que la mise au,point d' une thérapie vaccinale contre cette tumeur, qui est la cause de mortalité par cancer la plus importante chez les hommes, après le cancer de poumon. L'équipe d'Allison a trouvé cet antigène du cancer de la prostate en utilisant des souris sujettes à ce cancer et en identifiant chez ces souris le gène qui commandait la réponse immunitaire spécifique contre ce cancer, grâce aux cellules T . Les chercheurs ont ensuite trouvé un gène correspondant dans la prostate humaine, qui n'avait pas encore été identifié,le gène SPAS-1 . Cette approche est aussi utilisée par les chercheurs pour découvrir d'autres antigènes impliqués dans d'autres types de tumeurs et mettre au point des vaccins spécifiques contre ces tumeurs. Le but de tels vaccins est de produire une réponse massive des cellules tueuses, assez forte pour éliminer la tumeur et ses éventuelles métastases. Ce vaccin, associé à un facteur de croissance qui stimule le système immunitaire, a montré une efficacité de 80% chez la souris contre le cancer de la prostate et le mélanome. les premiers essais cliniques sur l'homme vont débutés prochainement dans plusieurs hôpitaux californiens. Brève rédigée par @RT Flash Science Dailly : http://www.sciencedaily.com/releases/2001/04/010405081246.htm
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Une consommation d'un ou deux verres de vin par jour est associée à une diminution du risque de maladies cardio-vasculaires. Démontré par de nombreuses études épidémiologiques, ce « paradoxe français » semble en partie dû à la molécule d'éthanol, ou alcool ordinaire, selon une récente recherche américaine publiée dans le New England Journal of Medicine. Une fois ingéré, l'éthanol est oxydé dans l'organisme par une enzyme, l'alcool déshydrogénase. Mais la vitesse d'oxydation de l'éthanol varie selon les individus. Elle dépend d'un gène codant pour cette enzyme ( le gène ADH3), qui existe sous deux versions : l'une assure une oxydation rapide, l'autre une oxydation lente. Une équipe de la Harvard Medical School (Boston) a comparé, chez 400 hommes qui venaient de faire un infarctus et 770 sujets témoins, les bénéfices de la consommation d'au moins un verre de vin par jour. Résultats : le risque d'infarctus diminue de 86 % chez ceux qui oxydent lentement l'éthanol, mais de 38 % seulement chez ceux qui l'oxydent rapidement. La consommation modérée de vin est donc bénéfique pour la santé mais cet effet protecteur varie du simple au double selon la version du gène ADH3 que possède le sujet étudié. Brève rédigée par @RT Flash New England Journal of Medicine : http://www.nejm.org/content/2001/0344/0008/0549.asp
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128 chercheurs, médecins et économistes de l'Université d' Harvard estiment dans une étude qu'il est possible de fournir aux Africains touchés par le SIDA un traitement antirétroviral pour 1 000 dollars par an (8 000 francs français). L'étude révèle que que "les Etats-Unis et d'autres pays riches pourraient financer sans difficulté les soins aux malades du SIDA en Afrique". Ils estiment que dans 5 ans, 3 millions d'Africains pourraient bénéficier de traitements proposés à prix coûtant par les laboratoires. "Nous estimons que les objections à l'utilisation dans ces pays de traitements antirétroviraux ne sont pas justifiées" indiquent les chercheurs dans un communiqué de presse. "En partie parce que les prix des antirétroviraux baissent rapidement, et en partie parce que les obstacles liés au manque d'infrastructures peuvent être levés grâce à des initiatives internationales concertées et convenablement financées." Les chercheurs souhaitent que les pays riches augmentent de "manière spectaculaire" leur soutien aux programmes mondiaux de lutte contre le SIDA. Ils lancent l'idée d'un fond international pour lutter contre la pandémie, fonds qui serait géré par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et par le programme des Nations unies contre le SIDA (ONUSIDA). Jeffrey Sachs, directeur du centre pour le développement international à Harvard, qui a critiqué récemment l'indifférence vis à vis des ravages du SIDA en Afrique, chiffre à 7 milliards de dollars par an (environ 50 milliards de francs français) le coût du programme suggéré par les chercheurs. "La pandémie de SIDA est une catastrophe globale" indique dans le communiqué le docteur Bruce Walker, professeur de médecine à l'école de médecine de l'Université d' Harvard. "Elle est aggravée par les graves inégalités dans l'accès aux traitements, inégalités qui doivent être résolues maintenant, et pas uniquement pour des raisons morales et éthiques, mais aussi en raison d'impératifs politiques, sociaux et économiques." "Il est temps d'apporter une réponse au problème" poursuit le docteur Bruce Walker. "L'étude des 128 chercheurs de Harvard n'a pas uniquement pour but d'accélérer la discussion sur des solutions réalistes, mais de provoquer une action immédiate.". La publication de cette étude survient alors que Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies, vient de rencontrer six des principales compagnies pharmaceutiques mondiales. Cette rencontre s'est tenue afin de définir les mesures à prendre pour améliorer l'accès aux soins de santé, aux médicaments contre le VIH et, dans les pays en développement, continuer les actions de prévention, d'éducation et de recherche. Brève rédigée par @RT Flash Université d'Harvard : http://www.hsph.harvard.edu/press/releases/press4042001.html
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La société britannique à l'origine de la brebis clonée Dolly a annoncé le 11 avril le clonage des premiers porcelets transgéniques, un nouveau pas vers la création "d'usines animales" produisant des organes destinés à être greffés sur l'homme. Des cochons avaient déjà été clonés l'année dernière, mais cette fois un nouveau pas a été franchi car les cinq porcelets reproduits sont porteurs d'un "marqueur génétique" étranger qui a été introduit dans leur ADN, a expliqué PPL Therapeutics. Il s'agit d'une "première mondiale", a souligné la compagnie, basée à Edimbourg (Ecosse). Cette modification génétique est importante parce qu'elle constitue une étape vers ce qui représentera peut-être un jour une véritable "banque" d'organes d'animaux pouvant être greffés sur l'être humain sans risque de rejet. En effet, certains organes d'animaux - de cochons notamment - très proches de ceux des humains, ont le défaut de contenir un gène provoquant leur rejet du corps humain en cas de greffe. En réussissant à créer le même organe animal, mais débarrassé de ce gène responsable des rejets, les scientifiques franchiraient une étape considérable. Tout en reconnaissant n'en être pas encore là, PPL Therapeutics a estimé que le clonage des cinq porcelets transgéniques, réalisé dans un laboratoire de Blacksburg, en Virginie (USA), "démontrait la faisabilité" d'un tel projet aux potentialités considérables. La xénotransplantation, la greffe d'organes d'une espèce à une autre, constitue "la seule solution à court terme pour résoudre la pénurie mondiale d'organes", a souligné la compagnie. Des valves de coeur de porc sont déjà utilisées chez l'homme depuis près de 30 ans et "près de 24 tissus conjonctifs (peau, os), d'origine porcine ou bovine, sont couramment employés en médecine humaine. La transplantation d'organe d'un animal sur l'humain permettrait "de disposer d'un organe en bon état au moment exact où on le désire: on supprimerait les mois d'attente pendant lesquels la santé (du patient) se détériore et les situations d'intervention en urgence, parce qu'un organe est brusquement disponible. Selon PPL Therapeutics, des essais cliniques pourraient démarrer "dans 4 à 5 ans". PPL était déjà mondialement connu pour avoir participé avec les scientifiques de l'institut écossais Roslin à la création de Dolly, la première brebis clonée à partir d'une cellule adulte d'un mammifère en 1997. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1272000/1272655.stm
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Des scientifiques ont découvert que le tissu adipeux humain, la graisse, pourrait être une source importante de cellules souches, des cellules indifférenciées qui ont le pouvoir de se transformer en différents types de tissus. Cette découverte capitale pourrait ouvrir la voie au traitement de nombreuses maladies comme certains cancers, le diabète ou la maladie d'Alzheimer. Pour isoler ces cellules souches, des chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et de l'Université de Pittsburgh ont prélevé du tissu graisseux par liposuccion. Ces cellules ont pu être transformées en tissu osseux, en cartilage ou en muscle, en fonction des différentes techniques de mise en culture. Les cellules souches représentent la charpente de tous les tissus humains. Jusquà présent, elles ont été isolées de la moelle osseuse, du cerveau et du tissu foetal. ''Nous ne connaissons pas encore les limites de ces cellules issues de la graisse. Mais nous avons déjà des résultats encourageants sur tous les tissus que nous avons examinés'', a déclaré Adam Katz, membre de l'équipe de recherche de la faculté de médecine de l'Université de Pittsburg. L'étude, publiée dans le journal ''Tissue Engineering'', permet d'espérer que le tissu graisseux d'une personne puisse un jour servir, à partir de cellules souches transformées, à soigner chez elles différentes maladies. ''Nous espérons un jour pouvoir dans la même journée, au cours de la même opération, remplacer un tissu ou un organe malades par des tissus sains fabriqués à partir de cellules souches'', a souligné le Dr Marc Hedrick, l'un des principaux chercheurs de l'étude menée à UCLA. ''Il existe un réel potentiel pour régénérer un grand nombre de tissus et peut-être un jour différents organes solides, des glandes, des nerfs ou du tissu cérébral''. Les cellules souches offrent de grands espoirs dans le traitement de la maladie d'Alzheimer, de la maladie de Parkinson, du diabète, de certains cancers, des maladies cardio-vasculaires et des lésions de la moelle épinière. De plus, l'utilisation de telles cellules permet d'éviter le recours aux cellules foetales qui pose de serieux problèmes éthiques . Une équipe de recherche de l'Université Duke a obtenu des résultats similaires, en transformant des cellules souches en cartilage. Des essais sont déjà en cours sur les animaux et les chercheurs précisent que les premiers essais chez l'homme ne seront pas menés avant cinq ans. Brève rédigée par @RT Flash Los Angeles Times : http://www.latimes.com/health/news/20010410/t000030613.html
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Le processus de vieillissement de la plupart des espèces animales serait régulé par un mécanisme hormonal commun, selon trois études publiées dans la revue Science. Les hormones de la famille de l'insuline, dont le rôle de régulateur du vieillissement est connu chez les vers de type ascaris, jouerait le même rôle chez les levures et la mouche drosophile. En manipulant chez la drosophile le gène d'une protéine similaire à l'insuline, des chercheurs, dirigés par Marc Tatar (Université Brown, Providence, Etats-Unis), ont observé un allongement de la vie des mouches de 85%. Malheureusement, la modification n'a pas que des bons côtés, puisque les drosophiles sont atteintes de nanisme. Selon Marc Tatar, la protéine modifiée prolonge la vie en retardant la croissance des drosophiles ou en stimulant la production d'autres hormones. Ces résultats sont intéressants dans la mesure où le système nerveux humain est très proche de celui de la drosophile. La même manipulation faite chez des levures, à l'université de Californie, a permis de multiplier par trois l'espérance de vie de ces animaux. Les chercheurs vont désormais concentrer leurs efforts sur la modulation des hormones de croissance afin de pouvoir rallonger la vie sans condamner le cobaye au nanisme. Des expériences menées sur des souris suggèrent que l'homme pourrait espérer vivre entre 20 et 40 ans de plus. Science Express : http://www.sciencemag.org/feature/express/expresstwise.shl#1059497
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Les enfants qui ont un QI élevé vivent plus longtemps, c'est ce qui ressort d'une étude britannique publiée dans le British Medical Journal. Les raisons de cette inégalité sur le plan de la santé ne sont pas complètement établies. Les Drs L. Whalley et I. Deary se sont attachés à tester l'association entre le QI chez l'enfant et la mortalité sur une durée normale de vie. L'étude 2792 enfants d'Aberdeen nés en 1921 et qui avaient suivi le 1 juin 1932 un test d'aptitude mentale. Le principal critère d'évaluation a été la survie au 1 janvier 1997. Il ressort de cette étude que l'aptitude mentale est positivement associée à la survie à l'âge de 76 ans chez la femme ( P < 0,0001) et chez l'homme (P < 0,0001). Plus le QI à la fin de l'enfance est élevé, plus le risque de décès avant l'âge de 76 ans est faible. Un désavantage de 15 points au niveau de l'aptitude mentale à l'âge de 11 ans confère un risque relatif de 0,79 d'être en vie 65 ans plus tard (IC 945 % = 0,75-0,84). Un désavantage de 30 points réduit le risque à 0,63 (IC 95 % = 0,56-0,71). Il apparaît qu'il existe une faible association entre la surpopulation dans la zone scolaire desservie et la mortalité. Toutefois, la prise en compte de ce facteur n'altère pas l'association entre l'aptitude mentale et la mortalité. En conclusion, l'aptitude mentale est un facteur significatif parmi les variables prédictives de l'âge au moment du décès. Pour les auteurs, les raisons de cette association ne sont pas claires dans la mesure où il est difficile de faire la part des choses entre les effets dus au QI et ceux dus à l'éducation et au niveau socio-professionnel. Brève rédigée par @RT Flash British Medical Journal : http://www.bmj.com/cgi/content/abridged/322/7290/819
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Des chercheurs allemands de l'institut Max Planck de Gottingen viennent de déposer un brevet pour un test de détection de la maladie de la vache folle sur des animaux vivants. La méthode repose sur l'utilisation de deux anticorps qui se fixent sur deux régions différentes de la protéine prion. Ces anticorps sont marqués par des sondes fluorescentes de couleurs différentes. Alors qu'une protéine prion "normale" ne peut accepter que deux anticorps, une chaîne de prions "anormaux" - résultant d'une agglomération caractéristique de la maladie - peut en accrocher plusieurs centaines. Ce test posséderait une sensibilité mille fois supérieure a celle des tests actuels. Cette sensibilité lui permet de diagnostiquer extrêmement tôt la maladie avant même l'apparition des premiers symptômes. Malheureusement ce nouveau test ne sera pas commercialisé avant un an. Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm? Institut Max Planck : http://www.mpibpc.gwdg.de/index_en.html
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La maladie de la vache folle peut s'attaquer aux humains et aux primates et, comme l'a découvert une équipe franco-britannique, ces primates contaminés peuvent à leur tour infecter leurs semblables. Pour arriver à cette conclusion, Corinne Lasmézas et son équipe ont d'abord fabriqué un "macaque fou" en lui injectant des bouts de cerveau broyés qui provenaient d'une vache atteinte d'encéphalite spongiforme bovine, ou ESB. Ce singe, trois ans plus tard, avait développé la même maladie que les humains ayant mangé de la vache folle : une variante de la maladie Creuztfeldt-Jakob (v-MCJ), un syndrome qui ronge le cerveau. Ces spécialistes de la neurologie se sont alors demandé ce qu'il adviendrait désormais du prion derrière la v-MCJ du primate : s'adapterait-il bien ou non à son nouvel hôte ? Pour répondre à cette question, ils ont prélevé des tissus de cerveau du "macaque fou" puis les ont injectés - dans le sang ou directement dans le cerveau - à des singes normaux. Au bout d'environ deux ans, les macaques infectés par leur semblables avaient développé eux aussi la v-MCJ. Le prion ne s'est donc pas seulement adapté à son nouveau milieu mais le temps d'incubation, plus court, montre qu'il avait gagné en virulence. Proceedings of the National Academy of the Sciences : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/98/7/4142
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Deux équipes de scientifiques ont mis à jour l'un des mécanismes de développement du prion responsable de la maladie de Creutzfeld-Jakob, ou maladie de la vache folle. L'une des deux équipes en particulier a pu freiner ce mécanisme chez des souris grâce à du venin de cobra. Le prion tue en se multipliant et en envahissant le cerveau. Pour se multiplier, l'une des formes du prion, la scrapie, se sert d'un mécanisme de défense immunitaire : il se reproduit en effet dans les cellules folliculaires dendritiques (CFD), qui sont chargées de récolter et de détruire des molécules étrangères, marquées par une protéine de sang. Celle-ci permet également à la scrapie d'envahir les CFD. D'où l'idée de bloquer ces protéines...Des chercheurs de l'Unité de Zurich ont bloqué le système de défense de souris avant de leur injecter le prion. Le prion ne s'est pas développé, ou ne l'a fait que très tard. A Edimbourg, le même résultat a été obtenu en injectant aux souris une toxine issue du venin de cobra. Ces résultats sont une grande avancée, même s'il faut rester très mesuré : le prion connaît d'autres moyens de se multiplier, et le mécanisme à l'oeuvre chez la souris pourrait être différent chez l'homme. Il n'empêche, c'est l'une des premières pistes trouvées pour lutter contre la maladie de Creutzfeld-Jakob. New Scientist : http://www.newscientist.com/dailynews/news.jsp?id=ns9999578
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