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NUMERO 1174 |
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 |
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Edition du 07 Octobre 2022
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Edito
LA QUATRIÈME CAMPAGNE ANNUELLE DE DONS POUR SAUVER RT FLASH EST OUVERTE
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Faites un DON pour sauver RT Flash, vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 66 %
J'ai créé en 1998 RT Flash, Lettre électronique hebdomadaire dédiée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies. Fait unique en France, depuis si longtemps (24 ans), cette Lettre a toujours été gratuite et n'a jamais accepté de publicité. C'est, à notre connaissance, la seule source française d'informations entièrement gratuite que les enseignants peuvent recommander à leurs élèves ou étudiants sans craindre d'être accusés de promouvoir un média commercial. Cette position originale a incité les grands instituts français de Recherche (CNRS, INSERM, CEA, INRIA, CNES, IFREMER) à apporter, chaque année, pendant 20 ans, une petite subvention de 2.500 à 5.000 euros à l'Association ADIST qui depuis l'origine gère RT Flash. Mais en 2018, sur demande de BERCY, ces organismes publics ont cessé d'apporter leur subvention annuelle, le Trésor ayant jugé qu'il n'était pas dans la mission de ces organismes publics de Recherche de subventionner RT Flash.
RT Flash ayant besoin de trouver 15.000 à 20.000 € chaque année pour son fonctionnement général (je vous rappelle que tous les rédacteurs et votre serviteur sont entièrement bénévoles depuis l'origine de la Lettre), j'ai pris la décision de me tourner vers vous, chers lecteurs de RT Flash.
Pour ces campagnes de dons, j'ai confié cette tâche à HELLO ASSO qui a fait un sans faute pendant les 3 premières campagnes. Il est important de choisir un bon partenaire car c'est cet organisme qui fera parvenir à tous les donateurs un certificat qui leur permettra de demander au Trésor Public une réduction d’impôts significative de 66 % du montant de leur don, lors de leur prochaine déclaration de revenus. En effet, en raison de son comportement exemplaire, totale gratuité des services rendus, l'ADIST qui gère RT Flash a reçu la qualification d'association d’intérêt général. Ainsi, les dons qui sont faits à notre association ADIST ouvrent droit à une réduction fiscale de 66 % en respect des articles 200 et 238 du Code Général des Impôts.
Chaque année, depuis 4 ans, je fais appel à vos dons, et sans cet argent apporté par nos lecteurs, notre Association n'ayant aucun actif et aucune réserve, disparaîtrait et donc RT Flash ne pourrait plus être mise en ligne. C'est pourquoi nous osons donner à ces campagnes un titre très abrupt : "CAMPAGNE ANNUELLE DE DONS POUR SAUVER RT FLASH"
L'avenir de RT Flash dépend bien de vous, chers lecteurs.
Merci de votre attention.
René Trégouët Sénateur Honoraire Créateur du Groupe de Prospective du Sénat Rédacteur en Chef de RT Flash
Si vous voulez aider RT Flash, Lettre d'informations scientifiques et technologiques, gratuite et sans publicité depuis 1998, appuyez sur le lien suivant : Faites un DON pour sauver RT Flash, vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 66 %
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Matière |
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Matière et Energie
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Des scientifiques de l’Université de Californie à Santa Cruz (UCSC) ont présenté une méthode qui promet d’être moins coûteuse et plus respectueuse de l’environnement pour extraire l’hydrogène de l’eau. Pour parvenir à ce résultat, ils ont eu recours à un composite riche en aluminium et en gallium. À la base de cette nouvelle percée en matière de carburant vert se trouvent donc le gallium métallique (Ga) et l’aluminium (Al). L’utilisation du gallium permet de créer une réaction continue avec l’eau. Quant à l’aluminium, il est le réactif permettant de séparer l’oxygène des molécules d’eau, libérant ainsi l’hydrogène gazeux. Cependant, l’aluminium développe une couche d’oxyde d’aluminium qui empêche la réaction avec l’eau. Les chercheurs ont dû alors développer une méthode pour améliorer la réaction aluminium-gallium-eau. Pour cela, ils ont eu recours aux techniques de microscopie électronique à balayage et de diffraction des rayons X. Les résultats ont montré que l’augmentation de la concentration de gallium et la réduction de l’aluminium dans le composite augmentaient la production d’hydrogène.
Dans cette réaction, l’alliage riche en gallium tient alors deux rôles : il élimine le revêtement d’oxyde d’aluminium et produit les nanoparticules d’aluminium utiles pour des réactions plus rapides. D’après les chercheurs, le processus génère une importante quantité d’hydrogène. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est le fait qu’il se déroule à température ambiante. Selon Scott Oliver, professeur à l’UCSC, l’équipe n’a eu besoin d’aucune alimentation électrique pendant les expériences. « Nous n’avons besoin d’aucun apport d’énergie, et l’hydrogène bouillonne comme un fou (…) Je n’ai jamais rien vu de tel » précise Scott Oliver, scientifique à l’Université de Californie à Santa Cruz (UCSC).
Selon les auteurs de la recherche, cette technique est assez facile à mettre en œuvre. Le matériau composite peut être conservé pendant longtemps à condition d’être plongé dans du cyclohexane afin de le protéger de l’humidité. De plus, l’aluminium est un matériau plutôt abondant et facile à se procurer. Quant au gallium, bien qu’il soit relativement cher, il est réutilisable. Cette découverte pourrait donc révolutionner la production d’hydrogène vert.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
ACS
SCW
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La consommation d’énergie dans les bâtiments représente plus de 40 % de la consommation totale d’énergie dans le monde, dont l’éclairage et le refroidissement des locaux constituent une part importante. Les fenêtres en verre traditionnelles, utilisées depuis des siècles, ne sont toutefois pas efficaces sur le plan énergétique. En été, la lumière solaire proche de l’infrarouge transmise par les fenêtres produit un réchauffement indésirable, et la forte réflexion de l’infrarouge moyen limite le rejet de la chaleur du bâtiment. Cet “effet de serre” aggrave la consommation d’énergie de refroidissement. Comment manipuler la lumière proche et moyen infrarouge à travers les fenêtres pour réduire la consommation de refroidissement tout en maintenant la transparence visible élevée pour la foudre reste un problème très difficile pour la conception de lunettes.
Des chercheurs de l’Université de Wuhan, en Chine, dirigés par le professeur Kang Liu, proposent un nouveau modèle de verre hydrogel composé d’une couche d’hydrogel et d’une couche de verre normal. Par rapport au verre traditionnel, l’hydrogel-verre possède un niveau plus élevé de transmission de la lumière visible, un meilleur blocage de la lumière dans le proche infrarouge et une plus grande dissipation thermique dans le moyen infrarouge.
Grâce à ces propriétés, les chercheurs démontrent que les fenêtres en verre hydrogel peuvent améliorer l’éclairage intérieur et réduire la température intérieure. Les simulations montrent que ces nouvelles fenêtres pourraient permettre de réduire la consommation d’énergie liée à l’éclairage et à la climatisation des bâtiments jusqu’à 35 kWh par an et par m2, de quoi économiser jusqu’à 35 000 kWh par an pour un immeuble de bureaux comportant 1000 m2 de fenêtres, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle totale de sept foyers français…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Springer Link
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Pour fournir de l’eau potable aux 2 milliards de personnes qui en manquent cruellement, l’entreprise Marine Tech, dans le Var, construit de grands dômes solaires. Leur secret ? Ils exploitent un phénomène naturel, la distillation solaire, pour potabiliser l’eau. Baptisée Helio, le module de production tient dans une bulle transparente de 1,80 m de haut, sous laquelle se trouve un miroir circulaire. L’eau provenant de la mer, d’une rivière ou d’une nappe souterraine est d’abord pompée à l’intérieur de la bulle. Elle est ensuite chauffée jusqu’à 100°C par le rayonnement solaire réfléchi par le miroir.
Débarrassée des bactéries et des résidus (sel, boue…), l’eau pure s’évapore et ruisselle alors par condensation sur les parois de la bulle pour être recueillie dans un réservoir. Seuls des minéraux (calcium, magnésium…) sont ajoutés avant le robinet final. Chaque jour, jusqu’à 10 litres d’eau potable peuvent ainsi être produits, soit la consommation de 5 personnes.
Cette technologie est déjà déployée en Polynésie et en Oman. D’autres projets sont en cours, comme l’installation de 20 modules dans une école à Madagascar d’ici à 2023 et de 200 modules dans une “smart city” à l’île Maurice. Hôtels et particuliers sont aussi intéressés. « Nous sommes surpris de découvrir que le sujet intéresse même des clients et des zones auxquels nous n’avions pas pensé », avoue Thierry Carlin. « Mais si nous arrivons à apporter un petit bout de solution, nous sommes ravis ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Egedec
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La société britannique Naked Energy commercialise sous l’appellation « Virtu PVT» des tubes solaires sous vide ‘2-en-1‘, thermiques et photovoltaïques. Le système se présente sous la forme de tubes solaires sous vide d’apparence identique à ceux actuellement utilisés pour produire de l’eau chaude sanitaire. Seule différence : ils sont équipés de capteurs photovoltaïques, qui permettent de produire de l’électricité en parallèle. Si la température est élevée dans le tube et donc a priori peu favorable aux cellules photovoltaïques, Naked Energy explique que la chaleur est captée et évacuée par le liquide caloporteur.
La société précise que ses produits sont particulièrement adaptés aux professionnels qui ont une demande constante en eau chaude et en chaleur, tels que les hôpitaux, les hôtels ou encore les écoles. Côté thermique, l’installation permet de chauffer jusqu’à 80°C, suffisant pour produire de l’eau chaude sanitaire. Sur son site internet, Naked Energy met en avant des "économies de carbone" jusqu’à 3,5 fois plus élevées par m² par rapport à une installation photovoltaïque ou thermique classique. Le rendement serait également supérieur de 50 % par m² grâce à une réduction des pertes thermiques vers l’atmosphère.
Visuellement, le dispositif se compose d’une série de tubes placés les uns à côté des autres sur une plaque installée en toiture. Le système est modulable et facile à installer. Il s’agit en réalité de deux couches de verre séparées par un vide et inclinables pour capter au mieux les rayons solaires, le tout sur une épaisseur de 25 cm. Naked Energy fait valoir que son système permet d’être couplé avec différents types de chauffage existants : pompe à chaleur aérothermique et géothermique, chauffage au gaz, chauffage électrique, etc.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Electrek
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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La NASA a annoncé que sa sonde spatiale DART (Double Asteroid Redirection Test), au terme d'un fantastique voyage de dix mois, avait frappé avec succès un petit astéroïde à quelque 11 millions de kilomètres de la Terre, dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 septembre. L'objectif était de dévier la trajectoire de ce corps céleste, nommé Dimorphos. Cet événement est une première dans l'histoire de l'humanité : il s'agit du premier test de défense planétaire. C'est la première étape de la mise en place d'un dispositif permettant de protéger la Terre au cas où un objet céleste venait à la menacer.
L'astéroïde Dimorphos, 160 m de diamètre, est la lune d'un astéroïde plus grand : Didymos, qui fait 780 m de diamètre. A l'origine, Dimorphos fait le tour de Didymos en 11 heures et 55 minutes. Avec le choc, les scientifiques espèrent modifier cette orbite d'environ 1 %. Pour l'instant, ils sont certains d'avoir heurté la cible. Si Dimorphos a bien été touché, l'objectif de déviation a-t-il été atteint ? « Nous le saurons dans quelques semaines », souligne Patrick Michel, membre de l'équipe de la mission Dart et directeur de recherche au CNRS à l'Observatoire de la Côte d'Azur. Lui se montre confiant : « Vu les données que nous avons, nous nous disons que nous avons fait fort. Nous attendons les résultats avec impatience ».
L'impact, survenu à 23 700 km/h, a été retransmis en direct par l'agence spatiale américaine. Les images, prises à la cadence d'une par seconde, étaient réalisées par la caméra Draco, embarquée à bord du vaisseau kamikaze. Un module, appelé LICIACube, avait été, lui aussi, emmené. Relâché quelques jours avant le choc, il s'est positionné à proximité pour immortaliser la scène. Trois minutes après l'événement, il est passé à environ 55 km de l'astéroïde pour capturer des images des éjectas. Mais il va falloir être patient pour les analyser, car LICIACube ne transporte pas une grande antenne, et les images seront téléchargées sur Terre une par une dans les prochaines semaines.
Les télescopes spatiaux Hubble et James Webb ont scruté l'événement afin d'évaluer la quantité de matière éjectée. C'est d'ailleurs la première fois que les deux engins observaient le même objet au même moment, relève la Nasa. Trois minutes après l’impact, un satellite de la taille d’une boîte à chaussures, appelé LICIACube et relâché par le vaisseau en amont, devait passer à environ 55 km de l’astéroïde pour capturer des images. Cette mission devrait permettre de mieux comprendre la composition de Dimorphos, représentatif d’une population d’astéroïdes assez communs, et donc de mesurer l’effet exact que cette technique – appelée à impact cinétique – peut avoir sur eux. La sonde européenne Hera, qui doit décoller en 2024, ira en outre observer de près Dimorphos en 2026 pour évaluer les conséquences de l’impact et calculer, pour la première fois, la masse de l’astéroïde.
Aujourd'hui, près de 30 000 astéroïdes de toutes tailles gravitent dans les environs de la Terre. Il y a 66 millions d'années, les dinosaures ont disparu après la collision d'un astéroïde grand d'environ 10 kilomètres avec la Terre. Aujourd'hui, aucun de ces astéroïdes connus ne menace notre planète pour les 100 prochaines années. Mais le problème est qu'ils ne sont pas encore tous recensés. Si la Nasa a décidé de se concentrer sur Dimorphos, c'est justement parce que ce sont les astéroïdes de cette taille "moyenne" (entre 100 et 500 mètres de diamètre), qui préoccupent les chercheurs. En effet, les scientifiques ne connaissent que 40 % d’entre eux, ce qui signifie qu'on ne sait pas où se trouvent exactement les 60 % restants, ni comment évoluent leurs trajectoires et c’est cette incertitude qui constitue une menace potentielle pour notre planète.
La Nasa a classé ces objets célestes en fonction de leur dangerosité à l'occasion d'un programme baptisé "Near-Earth Object Wide-Firld Infrared Survey Explorer" (Neowise). La NASA estime que 4 700 astéroïdes seraient potentiellement dangereux pour l'homme. Il s'agit principalement de ceux qui auraient une envergure d'au moins 140 mètres et leur orbite les mènerait à moins de 0,05 unité astronomique (UA) de notre planète (soit 7,5 millions de kilomètres de la Terre). Quant aux astéroïdes très dangereux, du type de ceux qui ont éradiqué les dinosaures, on en compte environ 1 200 autour de la Terre, mais heureusement, ils sont tous très bien suivis et très bien connus. Si l'analyse des données, d'ici quelques semaines, confirme que la trajectoire de Dimorphos a bien été légèrement déviée, cela voudra dire, qu'à condition de le détecter suffisamment tôt, il sera, en théorie, possible de dévier la trajectoire d'un astéroïde qui menacerait directement la Terre, en l'impactant avec une sonde spatiale conçue "sur mesure" en fonction de la taille et de la masse du géocroiseur à dévier…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NASA
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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C’est une nouvelle ère pleine de promesses qui s’ouvre pour la médecine cardiovasculaire : une équipe de scientifiques du Royaume-Uni, des États-Unis et de Singapour, vient d’être choisie par la British Heart Foundation (BHF) pour lancer le programme de recherche CureHeart. Il s’agit de la première thérapie génique contre les maladies héréditaires du muscle cardiaque. Les chercheurs vont exploiter l’édition du génome pour supprimer les « gènes tueurs » qui traversent les arbres généalogiques et inaugurer ainsi une nouvelle ère de cardiologie de précision. L’édition de gènes offre tout un spectre de possibilités pour traiter toute une gamme de maladies cardiaques courantes dans lesquelles les défauts génétiques jouent un rôle majeur. Cette option offre un grand espoir aux milliers de familles dans le monde touchées par ces cardiopathies congénitales dévastatrices.
On estime qu'une personne sur 250 dans le monde est touchée par une cardiomyopathie génétique. Ces maladies héréditaires peuvent tuer les jeunes et jeunes adultes dans la force de l'âge. Les maladies héréditaires du muscle cardiaque peuvent provoquer un arrêt soudain du cœur ou provoquer une insuffisance cardiaque progressive chez les jeunes. Environ la moitié de toutes les transplantations cardiaques sont motivées par une cardiomyopathie et les traitements actuels n'empêchent pas la maladie de progresser. Enfin, le risque de transmission des gènes défectueux aux enfants est estimé à 50/50. Dans de nombreux cas, plusieurs membres d'une même famille développeront une insuffisance cardiaque, auront besoin d'une transplantation cardiaque ou décèderont de mort cardiaque subite à un jeune âge.
Cette thérapie génique de nouvelle génération, révolutionnaire et ultra-précise, devrait permettre de modifier ou faire taire les gènes défectueux qui causent ces maladies mortelles. Le Professeur Hugh Watkins, de l'Université d'Oxford et chercheur principal de CureHeart, résume l’objectif du programme : « C'est une opportunité unique de pouvoir soulager les familles de l'inquiétude constante de la mort subite, de l'insuffisance cardiaque et de l’attente d’une greffe cardiaque. Après 30 années de recherche, nous avons identifié de nombreux gènes responsables de différentes cardiomyopathies, et leur fonctionnement. Nous pensons que nous aurons une thérapie génique prête à être testée dans des essais cliniques dans les 5 prochaines années ».
Ces chercheurs vont essayer de porter la technologie d'édition de gènes CRISPR au niveau supérieur en déployant pour la première fois des techniques ultra-précises, appelées "base and prime editing" et en les adaptant au cœur. Ces approches révolutionnaires utilisent des molécules ingénieuses qui agissent comme de minuscules crayons pour réécrire les mutations uniques qui sont enfouies dans l'ADN des cellules cardiaques des patients atteints de cardiomyopathies congénitales.
Concrètement, les chercheurs vont expérimenter conjointement deux approches complémentaires. La première consiste, lorsque le gène défectueux produit une protéine anormale dans la machinerie de pompage du cœur, à corriger ou à faire taire le gène défectueux en réécrivant la séquence ou en désactivant la copie complète du gène responsable. La seconde, lorsque le gène défectueux ne produit pas suffisamment de protéines pour que le muscle cardiaque fonctionne correctement, vise à augmenter la production de protéines saines du muscle cardiaque en corrigeant la fonction de la copie défectueuse du gène ou en stimulant la copie normale du gène.
L'équipe a déjà apporté la preuve de concept de ces approches chez l’animal modèle de cardiomyopathies et, in vitro, sur des lignées de cellules humaines. L’équipe envisage une administration par injection, qui arrêterait la progression et guérirait ces cardiomyopathies. La même injection simple pourrait aussi prévenir le développement de la maladie chez d’autres membres de la famille porteurs des gènes de risque. Il pourrait également être utilisé pour prévenir le développement de la maladie chez les membres de la famille porteurs d'un gène défectueux mais qui n'ont pas encore développé la maladie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
EurekAlert
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Des cancérologues américains, dirigés par le Professeur Justin C Brown (Dana-Farber Cancer Institute et Harvard Medical School) ont étudié et comparé, sur des patients atteints d’un cancer du côlon, les effets de l'activité physique légère et modérée, l'activité aérobie vigoureuse, la marche rapide et les exercices de renforcement musculaire. Les scientifiques peuvent désormais fournir aux oncologues et à leurs patients des informations spécifiques.
Leurs travaux ont été menés pendant six ans sur 1.696 patients ayant subi une chirurgie et une chimiothérapie pour traiter un cancer du côlon de stade III. « Nous avons découvert que des volumes plus importants d'activité physique récréative, des durées plus longues d'activité physique aérobique d'intensité légère à modérée ou toute activité physique aérobique d'intensité vigoureuse étaient associés aux meilleures chances de rester en vie et sans cancer » a déclaré le directeur du programme biomédical Pennington sur le métabolisme du cancer, Justin Brown, PhD, qui a dirigé l'étude.
Au cours du suivi, 457 des 1.696 patients ont connu une récidive de la maladie ou sont décédés. Dans le détail, que l'on peut retrouver dans l'étude, pour l'activité de renforcement musculaire, la survie sans maladie (DFS) à 3 ans était de 81,8 % et pour la marche rapide, elle était de 81,7 %. Pour les activités d'intensité vigoureuse, la DFS à 3 ans était de 76,0 % et pour celles légères à modérées, elle était à 3 ans de 65,7 %. Les auteurs insistent sur le fait que les patients doivent prendre en compte les recommandations mais d'abord identifier une activité physique qu'ils apprécient pour pouvoir s’y tenir au fil du temps.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PubMed
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Des chercheurs en dermatologie de l’Université de Barcelone, dirigés par la Docteure Inés Gracia Darder, ont découvert qu'une carence en vitamine D (inférieure à 10ng/mL) impactait la survie des patients atteints de mélanome. Ils étaient en effet deux fois plus susceptibles d'avoir une survie plus faible que ceux dont le taux de vitamine D était égal ou supérieur à 10ng/mL.
L'étude rétrospective a analysé une cohorte de 264 patients atteints de mélanome invasif de l'Hôpital Clinique de Barcelone et les résultats ont été présentés lors du 31e congrès de l'Académie européenne de dermatologie et de vénéréologie (EADV). Le mélanome est un type de cancer de la peau qui se développe lorsque les mélanocytes (les cellules qui donnent la couleur à la peau) se développent de manière incontrôlée.
En 2020, il a été estimé que les mélanomes représentaient 4 % de tous les nouveaux diagnostics de cancer et 1,3 % de tous les décès par cancer dans l'Union Européenne.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
News Medical
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Un vieux proverbe anglais très populaire, qui s’est avéré vérifié par la science dit « qu’une pomme par jour éloigne le médecin ». Il semblerait bien que cette maxime puisse être transposée en remplaçant la pomme par le dentiste. Une récente méta-analyse de l’Université de Finlande orientale, à Kuopio, montre en effet, en reprenant les résultats de 47 études, qu’une mauvaise santé parodontale est associée à une augmentation de 23 % du risque de déclin cognitif et de 21 % du risque de démence. La perte de dents seule était liée à une augmentation de 23 % du risque de déclin cognitif et de 13 % du risque de démence.
Une mauvaise santé bucco-dentaire peut être reflétée par une parodontite, soit une inflammation des tissus de soutien des dents qui, dans les cas graves, entraîne la perte des dents et qui touche environ 10 à 15 % de la population adulte mondiale. Mais elle peut également consister en une perte des poches parodontales profondes, causée par la destruction des tissus de support de la dent, dont l'os, ou encore une perte d'os alvéolaire qui entoure la racine dentaire.
La santé parodontale joue un rôle déterminant dans plusieurs maladies comme le diabète et les maladies cardiovasculaires et son lien avec la santé mentale devrait faire l’objet de davantage de recherches dans le futur, car c’est un sujet en pleine évolution, indiquent les chercheurs. « D'un point de vue clinique, nos résultats soulignent l'importance de la surveillance et de la gestion de la santé parodontale dans le contexte de la prévention de la démence, bien que les preuves disponibles ne soient pas encore suffisantes pour indiquer des moyens clairs d'identification précoce des personnes à risque et les mesures les plus efficaces pour prévenir la détérioration cognitive », indiquent-ils.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
JAGS
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Les Hospices Civils de Lyon pratiquent la cardio-génétique : une simple prise de sang permet de dépister un ou plusieurs gènes défaillants qui prédisposent à un brutal accident cardiaque. La prise de sang permet de repérer les anomalies génétiques et de calculer le risque de déclencher la maladie. Les scientifiques ont identifié 120 gènes mutés qui peuvent potentiellement provoquer une pathologie cardiaque.
Le laboratoire lyonnais de l'Institut NeuroMyogène va même plus loin : grâce au sang du patient, des cellules cardiaques sont récréées, ce qui permet de vérifier si le gène défaillant provoque une malformation. « On va essayer de déterminer si on a des défauts de battement ou d'architecture de ces cellules. Une fois qu'on a identifié les défauts qui sont reliés à une mutation qu'on a trouvée chez le patient, on va pouvoir venir avec de la bonne molécule médicamenteuse pour essayer de rétablir les fonctionnalités du cœur » explique Vincent Gache, chercheur Inserm.
C'est grâce à cette collaboration que le service de cardio-génétique est capable de prescrire le bon médicament aux patients porteurs de gènes défectueux héréditaires. Les membres de la famille Goncalves sont tous porteurs d'un gène cardiaque défaillant, mais ne présentent aucun symptôme. Diagnostiqués il y a une dizaine d'années, père et fils sont suivis et prennent un traitement pour prévenir le risque. Depuis, ils vivent tout à fait normalement. « Je prends un demi-cachet par jour et je n'ai aucun soucis. Je n'ai aucune complication. C'est très rassurant d'avoir le traitement, on parle quand même de mort subite » précise Louis. On est dans une médecine précise. On sait exactement quel gène, quelle protéine, quelle anomalie surveiller et traiter et comment la dépister.
Le soignant insiste sur le rôle important du patient. « Il est acteur, il comprend mieux ce qui se passe, il participe au traitement ». La prise de sang permet le séquençage d'ADN et donc d'identifier le ou les gênes responsables de la maladie. Une fois mis en place, les traitements sont efficaces à 100 %.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
FR3
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Des mutations du gène BCOR sont à l'origine de la rétinite pigmentaire à début précoce, un groupe de maladies oculaires rares qui entraînent une perte progressive de la vision chez les enfants, révèlent des travaux réalisés à Montréal. Cette percée pourrait ouvrir la voie au développement de nouvelles thérapies et au dépistage précoce de la maladie, a précisé le docteur Michel Cayouette, de l'Institut de recherches cliniques de Montréal.
Une fois qu'on l'a identifié et qu'on comprend comment ce problème génétique mène à une dégénérescence cellulaire, on peut s'atteler à essayer de développer des approches pour essayer de corriger ces mutations-là, puis évidemment éventuellement restaurer la vision chez le patient, a-t-il dit.
L'origine de cette découverte remonte jusqu'au service d'ophtalmologie pédiatrique de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Son directeur, le docteur Robert K. Koenekoop, a croisé dans le cadre de sa pratique une famille québécoise dont les trois jeunes garçons souffraient d'une perte de vision, mais pas de cancer, et ce, même s'ils présentaient des mutations du BCOR, un gène du cancer impliqué dans le développement du lymphome à cellules B et d'autres cancers.
Croyant être sur une piste intéressante pour enfin élucider l'origine génétique de la rétinite pigmentaire, le docteur Koenekoop a recruté le docteur Cayouette, qui est reconnu pour ses travaux sur la biologie de la rétine. Cette coopération et la collaboration de la famille québécoise ont permis aux chercheurs de comprendre, après plusieurs années de travaux, exactement comment les mutations identifiées dans le BCOR entraînent la perte de vision.
La perte de vision est causée par une perte des photorécepteurs, les cellules de la rétine qui nous permettent de voir, qui nous permettent de transformer la lumière en influx nerveux qui est interprété par le cerveau, a expliqué le docteur Cayouette.
Les mutations du gène BCOR dérèglent le niveau d'expression de nombreux gènes rétiniens, a-t-il ajouté, ce qui finit par provoquer la mort des cellules rétiniennes et la perte de vision. Il compare le tout à un thermostat qui perdrait le contrôle de la température dans une maison, sauf qu'il est question de l'expression de gènes et non de degrés Celsius. Comprendre l'origine génétique du problème est crucial au développement éventuel de thérapies pour le combattre, a souligné le docteur Cayouette.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
IRCM
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Des scientifiques de la Johns Hopkins Medicine (Baltimore) ont développé un "nanocorps" ou minuscule anticorps capable de cibler et de percer la membrane des cellules cérébrales malades, pour démêler ensuite les protéines alpha-synucléine mal repliées, caractéristiques de la maladie de Parkinson. Ces travaux laissent espérer le premier traitement permettant d’inverser la maladie.
Les anticorps sont des protéines qui aident le système immunitaire à cibler et à attaquer les agents pathogènes étrangers. Les nanocorps sont des mini-versions d'anticorps, des composés naturels présents dans le sang d'animaux tels que les lamas et les requins, déjà à l'étude pour traiter les maladies auto-immunes et le cancer.
Les chercheurs de la Johns Hopkins ont développé un nanocorps bien particulier : capable de traverser la membrane extérieure des cellules cérébrales et de démêler les amas de protéines alpha-synucléine qui causent la maladie de Parkinson mais aussi la démence à corps de Lewy et d'autres troubles neurocognitifs causés par la protéine. On sait aujourd’hui, grâce aux recherches menées sur l’axe intestin-cerveau, que ces amas d'alpha-synucléine peuvent se propager de l'intestin ou du nez au cerveau, favorisant ainsi la progression de la maladie.
Les nanocorps, nommés à ce stade "PFFNB2" font ce que les anticorps ne peuvent pas faire : ils traversent l'enveloppe externe des cellules cérébrales. Les chercheurs les ont également modifiés génétiquement pour les débarrasser des liaisons chimiques qui se dégradent une fois à l'intérieur de la cellule. Les tests montrent que sans ces liaisons, les nanocorps restent stables et sont capables de se lier à l'alpha-synucléine déformée.
Ces nanocorps parviennent à gommer les amas d'alpha-synucléine tout en épargnant les molécules monomères d'alpha-synucléine qui ne sont pas nocives et peuvent avoir des fonctions importantes dans les cellules cérébrales ; des tests chez la souris modèle de Parkinson montrent que PFFNB2 ne peut pas empêcher l'alpha-synucléine de s'accumuler sous forme d’amas, mais peut en revanche perturber et déstabiliser la structure des amas existants ; l’induction de l'expression de PFFNB2 dans le cortex permet d’empêcher les amas d'alpha-synucléine de se propager au cortex du cerveau, la région responsable de la cognition, du mouvement, de la personnalité et d'autres fonctions cognitives complexes de haut niveau.
L’auteur principal, le Docteur Ramhari Kumbhar, chercheur à la Johns Hopkins, conclut : « La capacité de PFFNB2 à se lier et à gommer les agrégats nocifs d'alpha-synucléine dans des environnements de plus en plus complexes indique que le nanocorps pourrait aussi aider les scientifiques à étudier ces maladies et à développer de nouveaux traitements ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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JUNIA, la grande école d’ingénieurs des transitions (Nourrir durablement la planète, Accélérer la Transition Énergétique et Urbaine, Développer la transition Numérique et Industrielle, Renforcer les Technologies de la Santé et du bien-vivre) annonce les résultats prometteurs de sa molécule HEI3090, qui vient d’achever son évaluation pré-clinique avec succès, pour soigner la fibrose pulmonaire et le cancer broncho-pulmonaire, première cause de décès par cancer.
L’équipe Sustainable Chemistry de JUNIA dirigée par Alina Ghinet, enseignante chercheuse au sein de JUNIA, a comme thème principal de recherche la chimie responsable et travaille sur le développement de candidat-médicaments principalement biosourcés. L’équipe dispose d’un laboratoire de recherche de chimie durable et santé propre et d’une chimiothèque d’environ 4 000 molécules JUNIA, synthétisées par les chimistes du laboratoire.
La molécule HEI3090 issue de cette recherche et synthétisée à partir de mélasse de betterave sucrière, une bio-ressource, a passé avec succès la phase pré-clinique sur l’animal et s’apprête à accéder aux essais cliniques de phase 1 chez l’Homme pour le traitement du cancer du poumon. « Parce que tout ce qui compose notre planète est fabriqué à partir de 90 éléments, ces 90 éléments ne sont pas tous disponibles de la même manière : certains sont menacés, d’autres produits dans des zones de conflits ou surutilisés dans les smartphones, il devient donc vital de développer de nouveaux médicaments par la chimie verte, qui vise à réduire l'utilisation de ressources menacées et de solutions polluantes » affirme Alina Ghinet.
Ainsi, la molécule HEI3090 vise à transformer un acide aminé de la mélasse de betterave sucrière en une molécule destinée au traitement contre la fibrose pulmonaire et le cancer du poumon. Mieux tolérée par l’organisme car naturelle, la molécule HEI3090 contient des atomes déjà présents dans notre organisme.
La Fibrose Pulmonaire Idiopathique (FPI) est une maladie très rare avec une prévalence de moins d’une personne sur 2 000 en France. Au niveau mondial, l'incidence de la FPI, estimée à environ 10 pour 100 000 par an, est rare chez les moins de 50 ans et est plus fréquente à partir de 60 ans. La FPI touche généralement plus les hommes que les femmes. Il n’existe pas de traitement pour guérir de la FPI. Un traitement médicamenteux existe pour ralentir la progression de la maladie mais son évolution est fatale. Il a par ailleurs été décrit que certains patients atteints de formes sévères du Covid-19 ont développé une FPI dans les mois qui ont suivi.
Si la fibrose est une caractéristique majeure du cancer du poumon, elle est aussi un facteur de risque de développement du cancer du poumon non à petites cellules.
Le cancer broncho-pulmonaire primitif, quant à lui, est le cancer le plus répandu dans le monde avec un taux de mortalité élevé malgré les progrès récents des thérapies. Avec plus de 45 000 nouveaux cas par an en France, le cancer broncho-pulmonaire primitif est la première cause de décès par cancer car le plus souvent découvert à un stade évolué et inopérable. 80 % de ces cancers sont des carcinomes non à petites cellules dont seuls 16 % présentent une altération moléculaire autorisant une thérapie ciblée, ce qui laisse une immense majorité de patients avec un traitement reposant soit sur la chimiothérapie, soit sur l’immunothérapie, soit sur leur association.
Ainsi, la recherche de nouvelles stratégies thérapeutiques pour traiter le cancer et potentialiser la réponse à l’immunothérapie est une priorité. Cependant, le traitement et les résultats des patients atteints de cancer du poumon avec FPI sont différents de ceux sans FPI malgré leurs propriétés génétiques, moléculaires, cellulaires et immunitaires communes. De nouvelles stratégies thérapeutiques sont nécessaires pour améliorer les résultats des patients porteurs des deux maladies.
Ainsi, il a été démontré lors de la phase pré-clinique que la molécule HEI3090 de JUNIA inhibe la croissance des tumeurs pulmonaires en déclenchant une réponse immunitaire anti-tumorale et induit une régression complète de la tumeur chez 80 % des souris porteuses de tumeurs. Les souris guéries sont également protégées contre une nouvelle attaque de la tumeur grâce à une réponse protectrice. La phase 1 des essais cliniques devrait débuter fin 2022, et pour une durée de 11 à 20 mois, sur 20 à 100 sujets en bonne santé. Ces essais permettront de vérifier que les propriétés observées chez l’animal lors de l’évaluation pré-clinique s’observent également chez l’Homme.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
La Gazette du Laboratoire
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Une étude espagnole a examiné si le petit-déjeuner, les habitudes autour de ce repas et le lieu où il est consommé, étaient associés à des troubles psychosociaux chez les jeunes. Pour les besoins des recherches, l’équipe a analysé les données d’une enquête réalisée en 2017. Cette dernière comprenait des questionnaires sur les habitudes de petit-déjeuner et sur la santé psychosociale des enfants, plus précisément sur des caractéristiques comme l'estime de soi, l’humeur et l'anxiété. Ce sondage portait sur 3.772 jeunes espagnols âgés de 4 à 14 ans, mais ce sont leurs parents et leurs tuteurs légaux qui ont rempli les questionnaires.
D’après les résultats, le fait de prendre un petit-déjeuner en dehors de la maison provoquait des problèmes comportementaux et était presque aussi néfaste que le fait de sauter ce repas. Selon les auteurs, cela pourrait s'expliquer par le fait que les repas consommés à l'extérieur sont souvent moins nutritifs que ceux préparés à la maison.
Les chercheurs ont constaté que le café, le lait, le thé, le chocolat, le cacao, le yaourt, le pain, les toasts, les céréales et les pâtisseries étaient tous associés à un risque moindre de troubles psychosociaux. En revanche, étonnamment, les œufs, le fromage et le jambon étaient liés à des risques plus élevés de problèmes comportementaux. « Nos résultats renforcent la nécessité de promouvoir non seulement le petit-déjeuner comme faisant partie d'une routine de vie saine, mais aussi le fait qu'il devrait être pris à la maison. De même, pour prévenir les problèmes de santé psychosociaux, un petit-déjeuner comprenant des produits laitiers et/ou des céréales, et minimisant certains aliments d'origine animale riches en graisses saturées, pourrait contribuer à réduire les troubles psychosociaux chez les jeunes », a déclaré José Francisco López-Gil, auteur de l’étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Frontiers in Nutrition
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Selon une vaste étude conduite par la Professeure Suzanne C Dixon-Suen (Université Daikin de Melbourne), la pratique d’une activité physique régulière et la réduction du temps assis diminueraient sensiblement le risque de développer un cancer du sein.
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont étudié les données de 130.957 femmes dont 69.838 d'entre elles avaient des cancers invasifs, c’est-à-dire que les tumeurs s'étaient propagées localement, 6.667 étaient à un stade précoce avec des tumeurs confinées à leur zone de départ et un dernier groupe de 54.452 femmes n'avaient pas de cancer du sein. Dans le détail, les résultats des chercheurs ont montré que la pratique d’une activité physique régulière était associée à un risque de cancer du sein invasif inférieur de 41 %. De plus, trois séances de sport modéré à intense par semaine étaient corrélées à un risque de cancer du sein inférieur de 38 %.
Enfin, dernier enseignement : un niveau plus élevé de temps assis était associé à un risque supplémentaire de 104 % de développer un cancer du sein triple négatif. Il s’agit d’un sous-type de cancer du sein, qui est moins fréquent en France selon la Haute autorité de santé. En effet, il représente environ 15 % des cas, soit environ 9 000 personnes chaque année.
« L'augmentation de l'activité physique et la réduction du temps de sédentarité sont déjà recommandées pour prévenir le cancer », concluent les auteurs. « Notre étude apporte des preuves supplémentaires que de tels changements de comportement pourraient réduire l'incidence des futurs taux de cancer du sein ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BMJ
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