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NUMERO 114 |
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Edition du 29 Septembre 2000
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Edito
Le peuple de France exige d'être pris en considération
Les Démocraties sont-elles bien armées pour aborder l'avenir ? Quand dans un grand pays démocratique comme la France, quelque 70 % d'électeurs s'abstiennent et qu'un nombre très significatif du bataillon clairsemé de votants s'exprime par un bulletin blanc ou nul, nous avons l'obligation de nous poser cette question. Qu'est-ce qui peut expliquer un tel comportement de toute une Nation et quelles sont les adaptations plus ou moins profondes qui devraient être mises en oeuvre ? Voici les questions auxquelles il nous faut savoir répondre sans retard. Ce comportement collectif met en évidence la déconnexion qui, jour après jour, devient plus profonde entre notre Peuple et le monde politique dans son ensemble. Il a été proposé au Peuple de se prononcer sur une question dont il ne percevait pas l'urgence ni même l'importance alors qu'il avait la tête ailleurs, enferré dans ses problèmes quotidiens quand il constate qu'il dépense chaque mois plusieurs centaines de francs de plus qu'il y a un an, pour faire chaque semaine son plein d'essence et, qui plus est, qu'il doit payer, lui, plus d'impôts alors que des annonces intempestives proclament à tout vent que ceux-ci baissent. Cette abstention massive jamais encore constatée dans notre pays exprime donc avant tout un ras-le-bol. Par ailleurs, le déséquilibre annoncé dans les sondages entre les OUI et les NON, les votes positifs devant l'emporter par 75 %, chacun s'est senti démobilisé, quel que soit son bord, puisque son vote ne pouvait pas peser sur le résultat final. Quelles sont les mesures qui doivent être prises sans retard pour éviter que la situation s'aggrave encore et devienne incontrôlable ? Comme je le dis avec insistance depuis des années, mais mon cri est bien faible dans le tumulte médiatique ambiant, il faut que l'Etat et toutes les organisations politiques évoluent en profondeur en sachant réaliser une véritable mue. Les structures pyramidales qui se montraient encore efficaces il y a quelques décennies ne s'intégrant plus dans l'architecture que réclame le peuple, le temps des « bonnes paroles » lancées du haut d'un piédestal est maintenant suranné. L'avenir est au dialogue, à la transparence, à l'humilité. Avant de prendre des décisions, il faut savoir longuement échanger et écouter. Ce n'est qu'à ce prix que les Démocraties retrouveront un sang neuf et qu'à nouveau les citoyens participeront activement à la vie collective. Prenons un exemple encore modeste aujourd'hui mais qui va devenir déterminant dès ces prochains années. Les plus hauts personnages de l'Etat proclament haut et fort dans des séminaires, dans des comités interministériels, devant les médias, que notre Pays doit entrer avec force dans la société de l'information. Ayant fait cette B.A. (Bonne Action) comme disent les scouts, ces hauts responsables reviennent dans leurs bureaux lambrissés et demandent à leurs collaborateurs et collaboratrices de bien vouloir répondre au flot de mails que leur déclaration vient de générer... car vous le comprenez, ils ont d'autres choses bien plus sérieuses à faire et n'ont pas de temps à perdre... Mais que diable, quand comprendront-ils que notre Démocratie changerait de nature si le Président de la République, le Premier Ministre, les Ministres, les Responsables des partis politiques, les Elus, prenaient une heure chaque jour sur leur précieux temps pour aller sur le réseau Internet à la rencontre du Peuple pour échanger avec lui, pour l'écouter, pour constater combien l'intelligence collective progresse à pas de géant sur le réseau. Que de bourdes seraient évitées sans parler du booster extraordinaire qu'aurait ce comportement pour faire entrer notre Pays dans l'avenir. Il faut aussi que le citoyen puisse s'exprimer autrement pour faire connaître son avis. Pour renforcer la légitimité des représentants élus (Députés et Sénateurs), il faut que le Peuple puisse dorénavant être associé plus étroitement à l'élaboration de la Loi. Il faut ainsi, comme je l'ai fait avec mon collègue Pierre Laffitte en septembre 1999 par notre proposition de Loi sur les logiciels libres, que tous les citoyens intéressés puissent, avec égalité, grâce au réseau Internet, apporter leurs observations et même leur contribution avant la discussion d'une Loi devant le Parlement. D'une Démocratie passive, nous passerions ainsi à une Démocratie participative. Il est urgent que nos plus hauts responsables politiques prennent sans retard conscience que les Démocraties changent actuellement de nature à une vitesse stupéfiante et que les peuples éduqués qui maintenant les composent exigent d'être pris en considération. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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TIC |
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Information et Communication
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Quatre ordinateurs connectés au Réseau trônant dans le hall d'accueil de la mairie de Brest. Un dispositif plutôt inhabituel pour un référendum... L'occasion pour une poignée d'électeurs brestois (une majorité de personnes âgées) de tester pour la première fois le vote en ligne. "La ville de Brest est depuis quelques années une ville pilote en matière d'expérimentation de nouveaux systèmes de vote", précise Michelle Tromeur, responsable des services d'élections de la ville. En 1999, une urne électronique avait été déjà expérimentée lors des européennes à Brest. Cette année, c'est bien le Réseau qui a recueilli les suffrages de quelque deux cents électeurs. L'opération était limitée à deux bureaux de vote brestois. Ces suffrages électroniques n'ont bien sûr pas été comptabilisés par le ministère de l'Intérieur. Et les cyberélecteurs devaient préalablement déposer un bulletin de vote traditionnel avant de se frotter à l'ordi. "Nous invitions tous les citoyens qui avaient voté à se rendre au bureau de vote Internet", explique Michelle Tromeur. Résultat : 35 % des 460 votants (sur 2 000 inscrits) ont tenté l'expérience du vote en ligne. "Certaines personnes étaient assez réticentes face à ce système de vote. Par manque de confiance dans l'outil", poursuit Michelle Tromeur. Pour voter en ligne, les volontaires se voyaient attribuer, sur présentation de leur carte d'électeur, un code PIN de 10 chiffres et un mot de passe de 6 signes. "Ces codes sont générés de manière aléatoire par un logiciel", explique Mélanie Blanchard, directrice marketing d'election.com en France. L'adresse URL utilisée ? "Nous la changeons à chaque démonstration et nous préférons la tenir secrète...", prévient Mélanie Blanchard. Une fois les codes d'accès validés, l'électeur devait cliquer sur l'un des trois choix (oui, non, ne se prononce pas). "Pour garantir aux électeurs un temps de réflexion supplémentaire, son premier choix devait être une nouvelle confirmé", précise Michelle Tromeur. Des fois que l'électeur clique sur le mauvais bulletin... Election.com n'en est pas à son coup d'essai : la société américaine s'était notamment chargée du vote sur Internet lors des primaires de l'État d'Arizona au début de l'année. Le but de l'expérimentation brestoise ? Obtenir l'homologation du système de vote en ligne par le ministère de l'Intérieur. Selon Michelle Tromeur, aucune refonte du code électoral n'est nécessaire pour autoriser le vote sur Internet se déroulant dans l'enceinte des bureaux de vote. Seul le vote en ligne à domicile impose un changement juridique... Transfert : http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=1855 Election.com : http://www.election.com
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La moitié des adultes américains, soit 94 millions de personnes, n'ont pas d'accès à l'internet et la plupart d'entre eux ne comptent pas se brancher, jugeant cela trop complexe ou dangereux, selon une récente étude. Cette enquête de Pew Internet et American Life Project montre que l'internet, dont le poids va croissant dans la société et l'économie des Etats-Unis, rencontre de fortes résistances chez les moins jeunes. 57 % des adultes interrogés affirment qu'ils ne chercheront sûrement pas (32 %) ou probablement pas (25 %) à se connecter ou à utiliser le courrier électronique (e-mail). L'âge et le groupe social sont déterminants. 81% de ceux qui disent non ont plus de 50 ans. Selon les auteurs du rapport, les absents de l'internet sont en général moins éduqués et sont majoritaires parmi les minorités ethniques. En revanche, les foyers les plus aisés ont accès à l'internet: c'est le cas de 78 % de ceux qui gagnent plus de 75.000 dollars par an. Si les femmes sont de plus en plus branchées sur le "web", elles sont majoritaires (54 %) parmi ceux qui le refusent. L'internet est jugé "dangereux" pour la vie privée à 54 %, compliqué à utiliser (36 %), trop cher (40%) malgré le faible coût des communications locales aux Etats-Unis. Mais 71% des réticents reconnaissent que cet outil permettrait d'obtenir plus facilement de l'information. Les auteurs de l'étude estiment cependant que vu l'engouement des jeunes, le recours à l'internet sera à terme aussi répandu chez les Américains que la télévision (98 %) ou le téléphone (94 %). AFP : http://fr.news.yahoo.com/000925/1/nndd.html
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Mardi 26 septembre, Walawa, jeune start-up française, a lancé le premier téléviseur Internet, Web TV. Ce poste aux allures classiques permet de consulter des pages Web et d'envoyer ou recevoir des e-mails. Une première européenne. La Web TV de Walawa ressemble à un téléviseur classique sauf que... elle se connecte à une prise téléphonique pour surfer sur Internet ou transmettre du courrier électronique. Simplissime: il suffit d'appuyer sur une des touches du clavier de sa télécommande infrarouge pour se connecter au réseau des réseaux. Cet accessoire, associé à un menu qui s'affiche à l'écran, sert aussi à la navigation. Cependant, on pourra acquérir en option (contre 200francs) un clavier infrarouge plus convivial, surtout pour la messagerie électronique. La vitesse de connexion est de 56K, comme les ordinateurs équipés d'un modem. Pas question de se connecter par l'intermédiaire d'une liaison plus rapide, à l'instar du câble ou de Numéris. La technologie d'accès à Internet provient de NetGem, une star-up française et concepteur de la Netbox, un terminal d'accès sous forme de boîtier externe (375000unités déjà vendues) intégrant un modem 56K. La Web TV bénéficie d'ailleurs des mêmes fonctions que la Netbox, nous a-t-on affirmé chez NetGem. Ainsi, le système d'exploitation demeure propriétaire -développé par NetGem autour d'un noyau Linux-, tout comme le navigateur. On retrouve par ailleurs un port parallèle permettant de relier une imprimante, ce qui pallie un peu l'absence d'une unité de stockage d'informations. C'est la société ProfiloTelra, implantée en Turquie et peu connue du grand public, qui fabrique ce téléviseur Internet. Commercialisée sous la marque Newell, la gamme de téléviseurs Internet se compose de huit modèles: du 51cm à l'écran plasma, en passant par les modèles 16/9. «Le premier prix, un modèle de 51cm coûtera 1290francs», nous confie MichelCros, responsable de la communication de Walawa, en précisant que le surcoût engendré par la fonction d'accès à Internet est de l'ordre de 15 à 20%. La start-up française compte conquérir toute la grande distribution. Ses premiers modèles débarqueront d'abord dans les magasins Casino, puis Cora quelques jours plus tard. «Notre objectif de vente, d'ici à la fin de l'année, est fixé à 270000 WebTV », ajoute Michel Cros. En ce qui concerne son modèle économique, la start-up Walawa compte sur trois sources de revenus, à savoir: le reversement d'une partie du tarif des communications locales liées à l'accès à Internet -l'abonnement étant offert-, la publicité et le commerce en ligne et son portail qui ouvrira le 27 septembre. L'utilisateur devra obligatoirement passer par la page d'accueil du portail, développé par le fournisseur de services et de solutions Internet Galaxy, le deuxième investisseur de Walawa. Cette contrainte supplémentaire et le fait que l'on est aussi tenu de passer par le fournisseur d'accès ISDnet nous rappellent que la WebTV, ou du moins celle qui arrive en France, ne se substitue pas à un micro-ordinateur. Pour l'instant. OInet : http://www.01net.com/
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Lire des mails, des pages web et autres types de documents électroniques, ce sera désormais possible pour les aveugles ou les mal voyants. Et ce grâce aux chercheurs de l'Information storage and interconnect systems project (ISIS) du National Institute of Standards and Technology (NIST), aux États-Unis. La machine qu'ils ont mise au point se dénomme RWB (pour Rotating-wheel based refreshable Braille display) et convertit tout document issu d'un ordinateur, d'un livre électronique ou d'un PDA en une mosaïque de bâtonnets permettant sa lecture en Braille. Contrairement à la plupart des systèmes de transcription de texte électronique en Braille, qui sont statiques, RWB est un système dynamique : la matrice représentant le texte en relief émane d'une roue animée d'un mouvement de rotation. Dans un système classique, l'utilisateur lit le fragment d'une phrase convertie en Braille en le parcourant du bout d'un doigt. Pour accéder à la suite, il lui faut alors enclencher une fonction spéciale - rafraîchissant une partie du système. RWB, quant à lui, produit un texte Braille dont les lignes glissent sans interruption sous deux doigts de l'utilisateur.Pour acquérir une maîtrise du système et être à l'aise avec ce type de procédé en continu, une phase d'apprentissage est nécessaire. Mais si la manipulation de RWB est plus difficile que celle d'une machine classique, ses inventeurs ne désespèrent pas du futur succès rencontré. Dans la mesure où leur technologie fait appel à moins de composants que les systèmes statiques, ils estiment que les coûts de fabrication seraient divisés par dix. Ce qui pourrait réduire d'autant le prix du dispositif. Ceux existant actuellement sont vendus entre 10 000 et 15 000 dollars. Les ingénieurs de l'ISIS cherchent une entreprise intéressée par leur invention. Cette dernière sera présentée la semaine prochaine à la conférence du NIST sur les e-books, à Washington. Transfert : http://www.transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=1821
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Il y a trois ans, personne n'aurait contesté le choix du PC comme plateforme de jeu idéale. À l'époque, les avantages du PC sur les consoles étaient manifestes : possibilité de mettre à jour le matériel et donc d'exploiter rapidement les évolutions techniques, possibilité de jouer en réseau et de télécharger les patchs de correction, accès à un plus grand nombre et une plus grande variété de jeux... La plupart des études montrent que le jeu constitue toujours une des principales motivations pour l'achat et l'utilisation de PC. Mais les consoles de nouvelle génération (Playstation 2 de Sony, GameCube de Nintendo, Xbox de Microsoft), fers de lance de la fameuse convergence numérique, offrent désormais, en plus d'une amélioration spectaculaire des capacité graphique et sonores, l'accès à Internet, la possibilité de lire les DVD vidéos et des fonctions de télévision interactive. Comme le note Upside Today, les spécialistes considèrent surtout que le nouvel intérêt de Microsoft pour le marché des consoles, avec sa Xbox prévue pour Noël 2001, annonce peut-être la fin du PC ludique. En effet, pour les éditeurs de jeu, le marché des consoles est beaucoup plus sûr et beaucoup plus lucratif que celui des PC. S'ils ont la possibilité de porter les jeux développés pour l'univers PC vers un environnement proche et non contrôlé par une politique de licence stricte (contrairement à Sony, Sega et Nintendo, Microsoft ne devrait faire payer les développeurs de jeu pour la Xbox), ils pourraient abandonner peu à peu le PC pour une Xbox plus ergonomique car réellement plug'n play, et plus "grand public" car meilleur marché. Cela dit, le PC et son disque dur ne sont pas encore condamnés. Ces derniers sont encore considérés par les vrais joueurs comme la plateforme de choix pour les jeux de rôle et de stratégie les plus avancés. Transfert : http://www.transfert.net/fr/revue_web/article.cfm?idx_rub=94&idx_art=1871
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L'institut d'études marketing GfK a récemment publié une étude selon laquelle le développement d'Internet en France va inciter les foyers français a s'équiper de matériel informatique, ou a le renouveler. Ainsi, le taux d'équipement en micros-ordinateurs des foyers français devrait atteindre les 30 % a la fin de l'année alors qu'il n'était que de 26% fin decembre 1999. Il faut dire que le marché francais dans le domaine a été trés dynamique au premier semestre 2000 avec 1,68 million d'unités vendues, soit une progression de 7,6 % en volume (7,5 % en valeur pour un chiffre d'affaires de 15,9 milliards de francs). Les prix moyens du marché ont donc été stables, avec une entrée de gamme a 5490 francs... Cependant cette année n'aura pas son lot de "promotions rentrée", la stratégie des distributeurs visant plutôt a offrir "un choix de configurations adaptées aux differents segments de clientèle"...Une autre enquête, réalisée par TMO aupres de 8000 personnes, révèle que les utilisateurs de PC sont majoritairement des jeunes : -* 44 % ont moins de 24 ans -* 27 % ont entre 25 et 39 ans -* 24 % ont entre 40 et 54 ans. Enfin, l'enquête souligne le fait que l'ordinateur est souvent réservé à un usage ludique : -* le jeu représente 55 % des utilisation d'un micro ordinateur -* les applications personnelles, 39 % -* l'éducation des enfants, 29 %. Les Echos : http://www.lesechos.fr
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La frontière entre ordinateurs de poche et téléphones mobiles tend à disparaître: le géant mondial des assistants personnels (PDA), Palm, et son concurrent Handspring, pressés par ce constat, ont annoncé chacun lundi des appareils intégrant les deux fonctions. Palm, qui a imposé les ordinateurs de poche à la fin des années 90 et domine 70 % de ce marché, a choisi de s'allier à l'américain Motorola, numéro deux mondial des fabricants de téléphones mobiles. Les amoureux du Palm --un petit appareil tenant dans le creux de la main et comprenant des fonctions d'agenda et de connexion à l'internet, via un PC ou une liaison sans fil--, pourront bientôt retrouver toutes ces fonctions sur un téléphone Motorola. Ce nouveau téléphone, qui utilisera le standard GSM, doit être mis sur le marché au début 2002. Il possèdera un écran en couleurs plus grand que celui des téléphones mobiles traditionnels et intégrera plusieurs fonctions du Palm, dont le logiciel de synchronisation HotSync, qui permet d'échanger et de synchroniser des informations avec un PC. "Cette collaboration vise à satisfaire une demande croissante pour des téléphones mobiles multifonctionnels", ont commenté les deux groupes américains dans un communiqué commun. Cette alliance va concurrencer Symbian, la société commune créée par le fabricant britannique d'ordinateurs de poche Psion et les fabricants de téléphones portables Nokia, Ericsson, Matsushita (Panasonic)...et Motorola. Handspring, fabricant de l'ordinateur de poche Visor, a également lancé lundi un appareil hybride, le VisorPhone, associant les fonctions d'assistant personnel et de téléphone mobile. Le VisorPhone doit être commercialisé aux Etats-Unis d'ici la fin de l'année, au prix de 299 dollars, puis en Europe dans le courant du premier semestre 2001. Hanspring va "greffer" un module de téléphonie sur son ordinateur de poche Visor. Ce module, de petite taille, est branché au-dessus de l'appareil, qui garde ainsi son look d'assistant personnel, avec écran large et stylet. "Nous voulons réinventer l'expérience du téléphone. La dernière innovation majeure dans le design téléphonique remonte à la fin des années 60, avec le remplacement des cadrans par les claviers à touches", a déclaré Ed Colligan, vice-président de Handspring. Avec l'explosion de l'internet, de multiples appareils, plus petits et plus mobiles que le PC, ont fait leur apparition. Le téléphone mobile fait figure de grand favori. Pour autant, le développement de ce support ou de technologies hybrides "ne va pas sonner la fin des Palm", estime Weston Henderek, analyste du groupe de conseil informatique Giga Information. Selon lui, trois types d'appareils vont dominer le marché pour l'accès mobile à l'internet : les téléphones portables purs, extrêmement petits, les systèmes hybrides, un peu plus lourds, et les PDA traditionnels. Les amoureux de petits téléphones, "si petits qu'on ne les sent même pas dans la poche", continueront à privilégier la première catégorie. Les cadres d'entreprises, qui ont besoin de puissantes fonctions d'agenda et carnet d'adresses, resteront en revanche fidèles au Palm, anticipe Weston Henderek. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000925/1/nnd3.html
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Les géants de l'électronique japonaise viennent de s'associer dans un bel ensemble pour développer de concert la nouvelle génération de technologies de gravure à 0,1µm. Emmenés par NEC, ils sont tous là ou presque : Fujitsu, Hitachi, Matsushita, Mitsubishi, Oki, Rohm, Sanyo, Sharp et Sony. Le message est clair : après avoir longtemps dominé la gravure micro-électronique puis s'être fait dépasser par l'effort colossal des États-Unis au début des années 1990, le Japon compte bien reconquérir la position dominante. L'objectif, à l'horizon 2003, est en particulier de développer des modules mémoire de 4 gigabits avec la nouvelle technologie. Les onze partenaires partageront l'intégralité des recherches mais auront toute latitude pour l'appliquer commercialement comme ils l'entendent. L'accord indique également que le 0,1 micron, taquiné en laboratoire par tous les grands du secteur depuis quelques années, est prêt à démarrer, au moins en pré-développement. On en a du reste la preuve par l'augmentation des effets d'annonce autour de la technologie. Comme le britannique Trikon Technologies qui a profité du salon Semicon Taiwan pour montrer qu'il venait de réussir à appliquer une gravure à 0,1 micron à un process aluminium à basse constance diélectrique. Ou l'annonce par Taiwan Semiconductor Manufacturing qu'il avait déjà aligné sept clients pour ses puces en technologie cuivre à 0,13 micron. Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
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Les piles a combustibles font toujours autant parler d'elles qu'il s'agisse de les miniaturiser dans les appareils portatifs, ou bien alors pour les utiliser comme source d'énergie pour les véhicules de demain. Les recherches sur cette technologie trouvent même désormais des applications dans des domaines traditionnels et pourraient par exemple révolutionner la production d'aluminium. Dans le domaine des équipements portatifs tout d'abord, les recherches se poursuivent pour arriver a la future alternative aux lourdes batteries des téléphones mobiles et autres ordinateurs portables;Par ailleurs, en cette période de rentrée, on apprenait les performances obtenues par une entreprise canadienne, Aluminum-Power Inc, arrivant a fournir de l'énergie a un téléphone portable pendant huit heures en conversation et cinq jours et demi en veille. Une autre entreprise promettait dans le mème temps de passer a 10 heures en conversation et 400 heures en veille; il s'agit de la societé Medis qui se base sur l'autre technologie de pile a méthanol directe et non plus celle de la membrane échangeuse de proton (PEM). Sur le terrain des piles a combustibles pour automobile, nous pouvons noter l'accord de recherche entre le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et la société Altair International Inc. D'ici quelques années le choix du type de piles a combustible équipant les voitures va se poser: des piles convertissant soit de l'essence, soit du méthanol, soit du gazole bio, en hydrogène. Le programme de recherche, qui doit permettre de faciliter le choix du futur carburant, sera focalisé sur la synthèse et la fabrication de matériaux pour cathode et anode. L'actualité des piles a combustible se manifeste aussi a travers le dépôt du brevet par Robert Rapp de l'Ohio State University concernant la mise au point d'une toute nouvelle anode pour la fabrication d'aluminium. Cette nouvelle anode ne serait plus en carbone mais serait composée de tubes de zircone transportant du gaz naturel, majoritairement du méthane. L'ambition de cette nouvelle technologie est de réduire de moitié la pollution issue de la production classique d'aluminium par électrolyse, mais aussi d'en diminuer d'un tiers les coûts de production. Il reste néanmoins a trouver la meilleure composition du bain pour que l'alumine soit toujours dissoute, mais pas les tubes de zircone constituant la nouvelle anode. Les tubes pour test seront fournis par Siemens-Westinghouse, bien connus dans le domaine des piles a combustibles. Lettre des Matériaux : http://www.france-science.org/>http://www.france-science.org Dossier spécial : http://france-science.org/publications/welcome-microelectronique.htm).
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Six industriels pour un objectif commun : BASF Aktiengesellschaft (Ludwigshafen, Allemagne), BP International Ltd. (Londres, Royaume-Uni), DaimlerChrysler AG (Stuttgart, Allemagne), Methanex Inc. (Vancouver, Canada), Statoil (Sandvika, Norvège) et XCELLSIS GmbH (Kirchheim, Allemagne) ont décidé de promouvoir et de faire progresser ensemble l'utilisation de piles à combustible au méthanol dans l'automobile. Ce type de piles utilise de l'hydrogène et de l'oxygène pour produire de l'électricité. L'hydrogène est produit à bord de l'automobile à partir du méthanol dont il est extrait grâce à un reformeur, c'est-à-dire un four équipé d'un catalyseur. Après une étude approfondie portant sur la santé, la sécurité et l'environnement, les six partenaires se prononceront définitivement en faveur du méthanol comme carburant. Les résultats de leurs études seront rendus publics afin que toutes les entreprises industrielles qui travaillent au développement de piles à combustible et de véhicules les utilisant, puissent en bénéficier. Par ailleurs, ils appliqueront eux-mêmes les résultats de leur enquête en mettant au point ensemble un nouveau prototype.Chacun des partenaires apporte sa connaissance et son expertise du méthanol dans le projet commun : - BP, Methanex et Statoil leur expérience de la production et de la distribution de ce combustible, avec en plus pour BP et Statoil leur savoir-faire dans la vente de méthanol au consommateur final, - BASF, entreprise leader dans le domaine des catalyseurs, sa technologie innovante qui constitue un apport important pour l'utilisation du méthanol dans les piles à combustible ainsi que son expertise de la chimie du méthanol - DaimlerChrysler qui est très avancé dans le développement de moteurs à pile à combustible, et sa filiale XCELLIS leur maîtrise de la construction automobile. Les piles à combustible (PaC) sont de plus en plus considérées comme une alternative d'avenir pour la propulsion des véhicules. Elles sont légères, rejettent très peu d'émissions gazeuses, voire pas du tout, et permettent une utilisation optimale de l'énergie. "La pile à combustible va nous propulser dans l'ère de la mobilité durable", explique le professeur Ferdinand Panik, responsable du projet PaC de DaimlerChrysler et président du directoire de XCELLIS. "Dans le débat sur l'utilisation de l'eau ou du méthanol comme carburant pour les véhicules de ce type, nous avons opté pour le méthanol". XCELLIS a développé un reformeur très compact qui prend peu de place. Mais les deux facteurs les plus décisifs dans notre choix ont été la possibilité de distribuer le méthanol par l'intermédiaire des stations-services actuelles à un moindre prix et celle de produire cet alcool à partir de matériaux recyclés. Le méthanol va accélérer l'utilisation de ce mode de propulsion comme alternative écologique au moteur à explosion." a précisé le Ferdinand Panik. BASF : http://www.basf.fr/news/Lesnews.php3?PresseID=89&SelectMois=Toutes
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Espace et Cosmologie
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Une énigme de plus de 70 ans, la source de chaleur qui rend la couronne du Soleil mille fois plus chaude que la surface visible de l'astre, a été en partie résolue grâce à sa localisation, a annoncé mardi la NASA. "La mystérieuse source d'énergie qui rend l'atmosphère du Soleil incroyablement chaude est une énigme depuis plus de 70 ans et avant de découvrir ce qu'elle est, il faut savoir où elle se trouve", note le principal auteur d'une étude à paraître dans l'Astrophysical Journal, le Pr Markus Aschwanden. L'astrophysicien du laboratoire solaire de Lockheed Martin à Palo Alto (Californie) a pu localiser cette source de chaleur assez bas dans la couronne solaire, à environ 16.000 km de la surface du Soleil. La couronne, composée de gaz, est la partie visible sous forme de halo lors d'une éclipse totale. Cette localisation a été possible grâce aux observations de l'observatoire spatial TRACE (Transition Region and Coronal Explorer) montrant que la chaleur de la couronne provient de la base de gigantesques fontaines de gaz expulsés de la surface du Soleil. Ces gaz se refroidissent ensuite en altitude avant de retomber sur l'astre à la vitesse de 100 km/s. "Le fait d'avoir localisé la source de chaleur de la couronne est une pièce capitale du puzzle et nous sommes enthousiasmés par le fait que les observatoires solaires tels que TRACE nous permettent de résoudre les phénomènes cachés qui se produisent dans l'atmosphère des étoiles", souligne le Pr Aschwanden. AFP : http://www.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/000926204024.dl347cx7.html
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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La famille des virus d' herpès vient de s'agrandir et de jeter ainsi une lumière nouvelle sur le principe biologique de barrière des espèces. Une équipe de l'institut Pasteur a découvert chez les chimpanzés et chez le gorille des virus extrêmement proches du virus herpès HHV 8 humain", celui qui est responsable du sarcome de Kaposi " explosif ", lié au virus du sida. L'hypothèse générale consacrée veut que, ces virus aient " évolué " chacun avec leur hôte: Il n'y a donc pas de risque majeur de transmission d'une espèce à l'autre. Mais les comparaisons génétiques entre les virus de l'homme et les trois nouveaux virus de singes vont donner aux chercheurs des outils performants pour trouver les autres membres, encore inconnus, de la famille des virus herpès de l'homme. Les chercheurs ont utilisé la méthode d'amplification du matériel génétique par la polymérase, un enzyme qui permet de dupliquer en de nombreux exemplaires les morceaux dé gènes présents dans un milieu. Ils ont ainsi identifié, chez cinq des animaux en question, un fragment de gène de moins de 500 paires de bases, qui appartient à la partie la plus conservée des virus herpès. Une fois séquencé, ce fragment de gène a été comparé à toutes les séquences équivalentes dans les espèces animales proches. cette comparaison a révélé trois nouveaux virus . Deux d'entre eux, chez le chimpanzé, sont dénomés Pan-RHVIa et Pan-RHvlb, et le troisième, chez le gorille, est nommé GorRHV1 .Cette découverte est importante pour l'étude de l'évolution des espèces, et l'éventuelle mise en évidence de maladies animales provoquées par eux. Mais surtout, la comparaison génétique avec les virus humains ve permettre de developper des outils pour rechercher chez l'homme les virus de la famille herpès encore inconnus. Brève rédigée par @RT Flash Institut Pasteur : http://www.pasteur.fr/actu/presse/com/index.html
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Chaque hiver, un bon nombre d'entre nous vérifient sur eux-mêmes la résistance et la persistance des virus à rhume. Leur ténacité a désormais une explication. Des chercheurs de Stanford, du Scripps Research Institute, de l'université de Pittsburgh et de l'université d'Uppsala (Suède), ont découvert que certains virus se protègent des agressions extérieures en s'entourant d'une véritable armure protéique. La structure de celle-ci pourrait selon eux être réutilisée par les ingénieurs et les scientifiques travaillant sur les nanotechnologies. Ces nouvelles techniques de production et de réparation menées à l'échelle moléculaire pourraient constituer, selon certains, LA révolution industrielle du XXIe siècle. Les nanotechnologies n'en sont encore qu'à leurs balbutiements et les chercheurs tentent d'exploiter au maximum les astuces déjà inventées par la Nature pour concevoir des nanomachines (enzymes, cristaux ou nanorobots) capables de manipuler l'infiniment petit. A l'aide de techniques de micro-imagerie, les biologistes ont réussi à percer la structure de l'enveloppe entourant un type de virus assez courant, ressemblant au module d'alunissage des missions Appolo, le bactériophage HK97. Ils ont ainsi découvert que cette enveloppe était constituée de 72 protéines hexagonales enchevêtrées comme des anneaux olympiques. Cette structure, très stable, est semblable aux cottes de maille médiévales et elle en a les mêmes propriétés mécaniques : elle permet une grande liberté de mouvement tout en protégeant son contenu contre les agressions tranchantes. À l'heure actuelle, une des difficultés majeures pour les ingénieurs des nanotechnologies était de faire parvenir jusqu'à leur "lieu de travail" les nanomachines sans que celles-ci soient détruites ou endommagées par l'impitoyable univers biomicroscopique. L'armure de HK97, par sa souplesse et sa robustesse, ferait, selon les auteurs de cette recherche, un nanocargo idéal... Transfert : http://www.transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=1830
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Les protéines sont les éléments fondamentaux du corps humain, et une meilleure compréhension de leur fonctionnent pourrait mener à une nouvelle révolution médicale. Mais un des défis les plus ardus auquel doit faire face la protéonique est le développement de nouveaux outils capables d' analyser les protéines beaucoup plus rapidement que la technologie actuelle, tout en étant économiquement viables. Mais Steeve Martin, directeur de Celera, la célèbre firme qui s'est illustrée en publiant sa propre carte du génome humain, est persuadé que l'inventaire complet et la connaissance de toutes les protéines vont être la grande affaire de la biologie de la première moitié de XXI eme siècle. "Si le décodage du génome humain a été une entreprise lourde et compliquée, ce n'est rien en comparaison avec ce qui nous attend pour identifier et comprendre le fonctionnement de toutes les protéines" souligne Steeve Martin. celui-ci fonde aussi beaucoup d'espoir dans les performances des nouveaux spectromètres de masse qui seront disponibles à partie de 2001. il est vrai que ces appareils et les ordinateurs qui devront traiter leurs données ne manqueront pas de travail car les chercheurs estiment en effet à au moins un million le nombre de protéines et soulignent qu'il existe un nombre immense de possibilités différentes d'interactions entre ces protéines. Partant de ces données de base, ils considèrent que l'inventaire de toutes ces protéines, et de leurs interactions, représentent un niveau de complexité au moins 1000 fois plus grand que celui du génome humain. L'entreprise ne semble pourtant pas décourager les firmes américaines et Scimagix , Oxford GlycoSciences et MDS Proteomics sont déjà sur les rangs pour cette nouvelle aventure du vivant. Compte tenu de la quantité incroyable d'informations a identifier, classer et comprendre tous les spécialiste s'accordent à reconnaître qu'il y aura de la place pour tout le monde dans cette nouvelle compétition techno-industrielle. Comme le dit Steeve Martin en employant une métaphore très concrète, "Nous avons maintenant à notre disposition les plans du moteur (les gènes) mais nous allons à présent entrer dans le moteur lui même pour voir comment il fonctionne réellement". Brève rédigée par @RT Flash Wired : http://www.wired.com/news/technology/0,1282,38949,00.html
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Les clones ne vieillissent pas tous prématurément. En fait, leurs cellules sont même plus jeunes qu'elles devraient l'être. Ce sont là les conclusions d'une étude menée sur six générations successives de clones par Teruhiko Wakayama, de l'Université Rockefeller, aux États-Unis. Ces résultats, publié dans la revue Nature, contredisent ceux obtenus sur la brebis Dolly, qui semble vieillir prématurément. C'est peut-être un effet imprévu du processus, si souvent raté qu'il favoriserait les cellules les plus vigoureuses. La controverse sur le vieillissement prématuré des clones remonte à mai 1999, quand on a découvert que Dolly avait des télomères anormalement courts. Ces structures, qui protègent l'ADN lors de sa duplication, raccourcissent chaque fois qu'une cellule se divise. Lorsqu'ils sont complètement usés, la division cesse, les cellules vieillissantes ne sont plus remplacées et l'organisme souffre énormément des effets de l'âge. Dolly semblait donc plus vieille que son âge. Mais l'étude d'autres clones ne confirmait pas ce résultat. Pour en avoir le coeur net, le chercheur américain a décidé de faire des clones de clones. À chaque génération, pensait-il, les défauts cellulaires reliés au clonage s'accumuleraient, de sorte qu'il serait facile de les repérer sur les individus clonés plusieurs fois. Dans les faits, les clones successifs n'ont montré aucun raccourcissement des télomères, ceux-ci devenant chaque fois un peu plus longs. Des résultats intrigants, peut-être dû au fait que le clonage réussirait mieux sur des cellules aux télomères longs. L'hypothèse est d'autant plus séduisante que le clonage est un processus difficile, qui débouche le plus souvent sur l'échec. Le taux de succès du clonage par transfert nucléaire, utilisé sur les souris, est de 1 à 2% à peine. Et la difficulté augmente avec chaque génération de clones. Sans compter les imprévus. L'expérience de Teruhiko Wakayama a brusquement prix fin lorsque l'unique souris de sixième génération a été dévorée par sa propre mère porteuse ! Cybersciences : http://www.CyberSciences.com/Cyber/0.0/nouvB.asp?id=2043
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La fréquence des cancers de l'intestin dans les pays occidentaux forts consommateurs de viande est trois fois supérieure à celle des habitants des pays plus pauvres où les céréales, les légumes et l'huile d'olive sont plus fréquemment au menu. Des chercheurs de l'université d'Oxford, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Epidemiology and Community Health, ont comparé les taux de cancer colorectal et le régime alimentaire dominant dans 28 pays. Les quatre pays où le taux de ces cancers est le plus élevé sont l'Australie, le Canada, la république tchèque et l'Autriche. L'incidence de ce cancer dans ces quatre pays oscille entre 40 et 27 cas pour 100.000. Les quatre pays où les habitants sont le moins à risque sont l'Inde (entre 4 et 5 cas pour 100.000), la Colombie, la Grèce et la Chine. L'équipe d'Oxford, dirigée par le Pr Michael Goldacre, de l'Institut des Sciences de la Santé, suggère que la consommation de viande augmente dans l'organisme la quantité d'un acide biliaire, l'acide deoxycholique, qui provoquerait une modification du mucus tapissant la paroi de l'intestin. Cette altération faciliterait l'apparition de polypes susceptibles de devenir cancéreux. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_930000/930475.stm
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Il y a un an, des chercheurs de l'Institut Curie mettaient en évidence in vitro le potentiel de la toxine de Shiga comme vecteur de vaccination anti-tumorale. Aujourd'hui, la même équipe confirme, in vivo cette fois, la pertinence de leurs travaux sur ce produit de la bactérie Shigella dysenteriae. En injectant chez des souris malades un fragment B inoffensif de la toxine allié à un antigène tumoral, il ont pu observer une stimulation des lymphocytes T, qui ont par la suite détruit les cellules cancéreuses. L'utilisation d'un vecteur bactérien constitue une alternative intéressante aux vecteurs viraux qui, même atténués, risquent de provoquer une maladie chez les patients immunodéprimés. Le concept mis au point doit maintenant être testé sur des cellules humaines in vitro. Passée cette étape, les essais cliniques pourront commencer. Infosciences : http://www.infoscience.fr/breves/breves.php3
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Une étude américaine récemment publiée plaide pour une révision des stratégies de dépistage du cancer prostatique. Selon les auteurs, il serait plus judicieux d'avancer l'âge du dépistage systématique tel qu'il est pratiqué outre-atlantique et d'espacer, ensuite, la périodicité des examens. Ils proposent un premier dosage du PSA dès 40 ans, suivi de deux autres à 45 et 50 ans si les résultats des précédents étaient normaux. Les examens seraient ensuite répétés à intervalles de 2 ans. Le changement proposé est d'importance. Aux Etats-Unis en effet, la stratégie actuellement retenue consiste à pratiquer systématiquement ce type de dosage une fois par an, mais à partir de 50 ans seulement. Le PSA est un antigène - le Prostate Specific Antigen dont l'augmentation signale qu'il se passe quelque chose au niveau de la glande prostatique. Ce 'quelque chose' étant réputé pouvoir être de type cancéreux, un contrôle par biopsie est alors conseillé. En France, le dosage du PSA n'est pas considéré comme un outil diagnostique. Il est utilisé pour évaluer le traitement de certaines affections de la prostate - dont le cancer - ou encore pour l'évolution de certains malades. Le dépistage et le diagnostic différentiel du cancer prostatique, mais surtout de l'hypertrophie bénigne de la prostate qui affecte plus d'un homme sur deux après 50 ans, reposent essentiellement sur le toucher rectal. Pratiqué annuellement dès 50 ans, celui-ci permet d'obtenir des résultats d'une bonne précision. La nouvelle approche suggérée par l'équipe américaine serait prometteuse. Elle permettrait ainsi de prévenir un nombre accru de décès par cancer prostatique, avec des examens plus précoces mais moins fréquents. Affaire à suivre... Healthandage.com : http://http://www.healthandage.com/newsletter/npf.htm
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Mais où s'arrêtera-t-on ? C'est la question que l'on se pose quand on voit la formidable augmentation de l'espérance de vie de la population française : le nombre de personnes centenaires connaît une croissance presque exponentielle. Les récentes études parues sur la DHEA, présentée comme une véritable hormone de jouvence ainsi que les nombreux progrès thérapeutiques laissaient entrevoir une poursuite de cette augmentation de l'espérance de vie, avec une nette amélioration de la qualité de vie. En fait, il s'avère que cette progression s'arrêtera net prochainement... Les femmes ont une espérance de vie plus longue que celle des hommes. Cependant, les hommes ont "gagné" 1,2 an entre 1994 et 1999 contre seulement 7 mois pour les femmes. Les "pronostics" pour les prochaines années de l'Institut national d'études démographiques (l'INED), parus dans la revue "Population" (Numéro 3-2000) ne sont guère brillants. La progression de l'espérance de vie des femmes connaît un ralentissement visible depuis quelques années. Cette tendance devrait s'affirmer encore plus, jusqu'à aboutir à une stagnation complète de la durée de vie dans les premières années 2000. A l'origine de cette stagnation, le tabagisme féminin. La consommation du tabac est globalement en régression, mais en faveur des hommes. Parallèlement, la mortalité féminine due au tabac connaît une croissance continue : les pathologies cancéreuses et les maladies respiratoires obstructives en sont responsables. Concernant les hommes, la consommation d'alcool sera à l'origine d'une stagnation de la progression de leur espérance de vie. En effet, cette consommation a connu une chute constante pendant vingt-quatre ans, de 1969 à 1992. Depuis 1993, elle se stabilise : du fait du décalage entre l'évolution de la consommation et l'évolution de la mortalité, on devrait observer dans les années futures une stagnation de l'espérance de vie des hommes. Ce qui est paradoxal, c'est que les nouvelles maladies infectieuses (SIDA, Hépatite B et C) ne pèsent finalement pas dans la stagnation de cette espérance de vie : en terme de santé publique, les conduites addictives (alcool, tabac) restent les principales responsables. Csanté : http://www.csante.com/
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Finies censure et culpabilisation. Faisons dans le pratique. Tel semble être le nouveau credo qui gouverne l'éducation pour la santé. Tout au moins en France car, en dehors des frontières, les approches prohibitionnistes paraissent avoir encore de beaux jours devant elles... Toujours est-il que la nouvelle campagne nationale contre l'alcoolisme se veut résolument positive et tournée vers l'individu. 'Et vous, l'alcool, vous en êtes où ?' La Caisse nationale d'assurance maladie et le Comité français d'éducation pour la Santé fait appel à la réflexion. Objectif : donner à chacune et chacun d'entre nous les moyens de répondre sans hésitation à cette question apparemment toute simple. N'oublions pas en effet que si 'un verre, ça va...', l'alcool figure parmi les principales causes de mortalité - et plus encore de morbidité - en France. Chaque année, 52 000 décès lui sont directement imputables. Des cancers, des cirrhoses, des accidents de la voie publique ou du travail, des maladies neurologiques, des affections psychiatriques... La difficulté réside dans la prise en compte des limites à ne pas franchir. Elles sont pourtant bien connues : entre 2 et 3 boissons alcoolisées par jour pour les femmes, entre 3 et 4 pour les hommes. Au-delà, le risque augmente plus vite que la consommation ! CNAM : http://www.cnamts.fr/
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Si une IRM n'est pas faite dans les jours suivant les premières manifestations des maladies qui compressent la moelle épinière, le patient peut perdre l'usage de ses jambes. Définitivement. » Le professeur Jean-Marc Orgogozo, chef du service de neurologie à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, s'alarme du sous-équipement français en radiologie moderne, donc en imagerie par résonance magnétique (IRM), super-radio sans rayons X, et en scanners. Il n'est pas le seul. « S'il faut cinq semaines pour obtenir une IRM cérébrale lors de suspicion de métastase cérébrale, cela risque de réduire les chances de survie du malade », ajoute le professeur Michel Marty, chef de service à l'institut Gustave-Roussy de Villejuif. Quelques chiffres montrent l'ampleur du problème : fin 1999, il y avait 182 IRM en France, contre 1 148 en Allemagne et 340 en Espagne. Soit, rapporté au nombre d'habitants, à peine plus qu'en Turquie, lanterne rouge de l'Europe. L'Allemagne dispose actuellement de 1 654 scanners, l'Italie de 1 154 et la France de 531. Enfin, 5 pet scan (sorte de scintigraphie particulièrement utile en cancérologie) fonctionnent dans notre pays, contre 75 en Allemagne et 13 en Grande-Bretagne. En France, l'encadrement administratif (carte sanitaire) de l'installation de ces équipements en a empêché le développement. A cela il faut ajouter de grandes disparités régionales. L'Ile-de-France dispose de 37 IRM, contre 7 en Franche-Comté. Tout comme les délais d'accès à ces examens : en moyenne, trente-sept jours pour une IRM (mais plus de deux mois dans le Tarn ou l'Aveyron) et treize jours pour un scanner. . C'est ainsi que l'on multiplie, en France, les examens moins performants, souvent irradiants et parfois invasifs. Le nombre d'actes de radiologie par an et par habitant y est supérieur de 25 % à celui de l'Italie et de 85 % à celui de la Grande-Bretagne. Les pouvoirs publics ont autorisé l'installation de 44 IRM en 1998 et de 94 nouveaux appareils en février 2000 . Mais 20 des 44 IRM autorisées en 1998 n'ont toujours pas été installées, en raison de procédures très longues. Celles annoncées cette année ne seront en fonction qu'en 2002. Pour les scanners, en revanche, il semble urgent d'attendre. Si l'on en croit le rapport de la Société française de radiologie, 40 % des examens de ce type pourraient être évités si l'accès à l'IRM était plus facile. Mais il faudra encore bien des années avant que la France comble son impressionnant retard. Le Point : http://www.lepoint.fr/
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Des chercheurs américains ont découvert un mécanisme qui programme les cellules voyageant dans le sang et leur ordonne de sortir du système circulatoire pour aller dans des tissus spécifiques du corps humain. Ce système de routage cellulaire ressemble à une sorte de "code postal": la présence sur la membrane cellulaire d'une ou plusieurs molécules-clés permet de guider la cellule avec la même précision que le code utilisé pour l'acheminement du courrier, explique ainsi Daniel Hammer, professeur de bio-ingéniérie à l'Université de Pennsylvanie, qui dirige ces recherches. Des cellules sortent du flux sanguin plusieurs millions de fois par seconde, d'abord en se collant aux parois des vaisseaux, puis en passant au travers pour aller dans les tissus voisins. Ainsi, par exemple, des lymphocytes (globules blancs) qui vont combattre les infections. "Le routage des cellules formées dans le sang vers les tissus est crucial pour assurer une réponse efficace du système immunitaire", souligne le Dr Hammer. Ce processus de "routage cellulaire" débute lorsque les cellules en question commencent par "rouler" le long des parois, marquant de temps en temps une pause lorsque des molécules sur leur membrane s'accrochent à des récepteurs situés sur les parois vasculaires. Les cellules ne passent au travers que lorsque le lien s'effectue entre certaines molécules "adhésives" et les récepteurs adéquats. Or une équipe de chercheurs des universités de Pennsylvanie et de Cornell a pu établir que, sur la centaine de molécules "adhésives" connues à ce jour, seulement une demi-douzaine sont dotées de propriétés physico-chimiques capables de diriger une cellule sur une cible précise. "Pour que les cellules puissent quitter le flux sanguin, il faut un degré précis d'adhésion: ni trop ni trop peu", affirme le Dr Hammer. Cette découverte pourrait avoir des retombées pour la recherche médicale, et notamment la lutte contre le cancer. En effet, ce processus de routage cellulaire est responsable de la métastase de cellules cancéreuses qui se déplacent avec une grande précision pour aller s'installer dans d'autres régions du corps. Par exemple, les cancers de la peau évoluent très souvent en cancer des poumons, ce qui suggère que les cellules tumorales des mélanomes semblent programmées pour se diriger vers les poumons. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_941000/941941.stm
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Comment arrivons-nous à nous remémorer le visage d'un être cher ou une mélodie que nous aimons ? Une équipe américaine, dirigée par Randy L. Bruckner, de l'Université Washington à Saint-Louis, aux États-Unis, a découvert que le cerveau réactive alors certaines zones du cerveau correspondant à celles impliquées dans l'expérience sensorielle originale. L'étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, confirme la théorie pour l'essentiel, mais avec quelques surprises. Les chercheurs ont utilisé l'imagerie par résonance magnétique pour observer en temps réel le fonctionnement du cerveau de leurs sujets. Dans un premier temps, on les a soumis à des expériences visuelles (photos d'un chien, d'un avion ou d'un tambour, par exemple), puis à des bruits (aboiements, rugissements de moteurs d'avion ou roulements de tambour). Des étiquettes décrivaient chaque image ou chaque son. Dans un second temps, on présentait ces étiquettes aux sujets en leur demandant de son souvenir de l'image ou du son correspondant. Invariablement, les souvenirs d'images activaient le cortex visuel tandis que les sons stimulaient le cortex auditif. Ces résultats, qui risquent de mettre un terme à un débat qui déchire les spécialistes depuis cents ans, confirment l'hypothèse selon laquelle les souvenirs réactivent les zones du cerveau qui les ont d'abord traités. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/0_0.asp
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Une équipe de la Mayo Clinic, à Rochester, vient de démontrer que le dosage du calcium sanguin permet d'estimer avec une bonne précision le risque d'accident coronaire. Patricia Peyser et ses collaborateurs assurent avoir pu détecter ainsi la présence de calcifications intra-coronariennes avec une précision de l'ordre de 70%. Après avoir suivi près d'un millier de patients, coronariens avérés ou non, ils ont élaboré une échelle de valeurs reliant le taux de calcium sanguin au risque éventuel de calcification. Ils ont ainsi découvert que dès 50 ans, les patients ayant un score supérieur ou égal à 100 présentaient aussi des risques importants que le diamètre de leurs coronaires soit réduit d'au moins 50%. Ainsi les auteurs croient-ils en l'utilité de ce test, au demeurant peu coûteux à réaliser. S'agit-il pour autant d'un indice fiable ? Pas vraiment. Les faux positifs et surtout les faux négatifs paraissent encore trop nombreux pour envisager de l'utiliser seul, particulièrement à des fins diagnostiques. En revanche, il peut donner des indications pronostiques. Et ainsi guider, éventuellement, le médecin dans ses décisions thérapeutiques. Healthandage.com : http://www.healthandage.com/newsletter/npf.htm
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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le constructeur automobile japonais Toyota va présenter au Mondial de Paris, la semaine prochaine, la "Prius", la première voiture hybride avec un moteur mi-électrique, mi-essence. 42 000 exemplaires de cette voiture ont déja été vendus au Japon. Avec la Prius, Toyota est le premier constructeur à commercialiser en grande série un véhicule hybride essence-électricité. Ce modèle offre puissance et fiabilité, des économies d'énergie et une réduction significative des émissions d'échappement (jusqu'à 50% de rejets polluant en moins). Animée par le système hybride Toyota (THS), la Prius peut tourner à la fois sur son moteur à essence extrêmement performant ( 72 CV DIN) son moteur électrique ( 45 CV DIN), ou sur la combinaison des deux. La part de puissance fournie par chaque système est contrôlée électroniquement en permanence en fonction de la vitesse et de la charge afin que la voiture reste dans son mode opératoire le plus efficace. Contrairement aux véhicules "tout électriques" classiques, qui ne disposent que d'une faible autonomie ( 200 KM au plus) et doivent être rechargés pendant plusieurs heures sur une alimentation externe, le moteur électrique de la Prius utilise le freinage et la décélération pour se recharger et n'a dons pas besoin d'une source externe d'alimentation. La Prius sera commercialisée en Europe à partir d'Octobre 2000 et devrait être proposée en France à un prix inférieur à 150000 FF. Sa consommation moyenne ne devrait pas dépasser 5 litres au cent, pour une autonomie de plus de 500 KM. Toyota, très impliqué dans la recherche sur les véhicules hybrides et électriques, pense que les véhicules utilisant ces modes de propulsion hybrides ou tout électrique pourraient représenter 10% du marché automobile dans une dizaine d'années. Mais la propulsion hybride, même si elle représente une alternative technologique et industrielle réelle par rapport au moteur tout électrique, ne constitue sans doute qu'un solution de transition en attendant la commercialisation des premiers véhicules équipés de piles à combustibles, en 2004. Brève rédigée par @RT Flash Toyota : http://www.lrv.toyota.fr/fr/index-f.html
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