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NUMERO 111 |
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Edition du 08 Septembre 2000
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Edito
Une nation moderne ne peut plus fonctionner ainsi
Toutes les nations latines de notre vieille Europe dont les structures pyramidales sont directement héritées de la Rome antique et de la Rome catholique doivent très rapidement se régénérer si elles ne veulent pas manquer le rendez-vous de l'avenir. Il est intéressant de constater, alors que dans quelques semaines nous allons entrer dans un nouveau siècle, que la ligne de rupture qui sépare encore les pays du sud de notre vieille Europe avec ceux du Nord quant à la pénétration et l'usage réel d'Internet suit le même cheminement que celle constatée au XVIe siècle dans l'installation des imprimeries, entre les pays où les idées de la Réforme prirent très rapidement de l'ampleur (grâce au livre) et les pays latins, souvent figés par les structures hiérarchisées imposées par l'Eglise Catholique. S'il nous fallait trouver d'autres éléments objectifs pour mettre en évidence cette fracture entre les pays issus de la Réforme et ceux s'appuyant sur l'antique tradition romaine, il suffit de prendre connaissance du palmarès mondial des pays classés selon leur compétitivité réelle que vient de publier le World Economic Forum. Dans l'ordre, les pays (Finlande, Etats-Unis, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Suède, Royaume-Uni) occupant les huit premières places de ce classement mondial ont tous été directement ou indirectement imprégnés par la Réforme alors que les trois principales nations latines, la France, l'Espagne et l'Italie, ne sont respectivement placées qu'en 15e, 23e et 24e place. Malgré les crises et même les révolutions, ces vieilles nations latines n' ont pas encore quitté cette antique défroque héritée des siècles et leurs gouvernements, et plus spécifiquement celui de la France, se retrouvent désemparés quand les réseaux prennent de plus en plus d'importance en fragilisant de plus en plus des pyramides qui, très vite, vont apparaître archaïques. Une nation moderne ne peut plus fonctionner en donnant l'impression que quelques dizaines de personnes placées en haut de ces pyramides détiennent à elles seules la globalité du Pouvoir. Si, dans notre Pays, ces responsables avaient utilisé au mieux les réseaux au lieu de rester enfermés dans leurs tours, ils auraient pris conscience que l'attente prosaïque des citoyens n'était pas en accord avec les propositions très intelligentes (trop intelligentes !) qui leur étaient faites par les technocrates qui, comme la Cour sous l'ancien régime, ont souvent comme fonction de dresser un paravent entre le Pouvoir et la réalité de la base. Certes, cela marque les esprits (et en cela la cible ne fut pas manquée !) si les gouvernants décident de montrer qu'ils détiennent un réel pouvoir en décidant de supprimer, par une simple conférence de presse et sans même consulter la représentation nationale, une taxe (la vignette) qui était abhorrée par les automobilistes depuis bientôt un demi-siècle. La réponse ne se fit point attendre. Les particularismes, les corporatismes, se mirent immédiatement à l'oeuvre et comme les ministres venaient de mettre en évidence qu'ils détenaient à la fois le pouvoir et les moyens financiers, ce qui constitue un mélange particulièrement détonant, ils ne purent que lâcher du lest, ce qui ne fit qu'aiguiser, plus encore, les appétits. Et moi. Et moi. Et moi. dit la chanson. Une Nation ne se gouverne plus ainsi. Un Gouvernement, qu'il soit de gauche ou de droite, a l'obligation maintenant d'agir dans une totale transparence. Avant d'arrêter des décisions, surtout dans le domaine économique, il doit non seulement consulter la représentation nationale mais il doit aussi utiliser tous les outils modernes de communication interactive pour bénéficier de toute l'intelligence collective qui, actuellement, se développe à une vitesse sidérante sur les réseaux. Ce n'est qu'à cette condition que notre vieux Pays entrera dans la modernité et n'aura plus à constater des blocages qui surprennent tant de nations modernes qui ne comprennent pas comment nous pouvons fonctionner ainsi. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Information et Communication
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Le World Economic Forum vient de publier son rapport sur la compétitivité mondiale qui classe les principaux pays développés de la planète en tenant compte de nombreux critères économiques et financiers, taux de croissance, PIB, productivité, épargne, mais aussi, et cela est plus original de, critères sociaux, culturels et éducatifs, ainsi, signe des temps, que du facteur environnemental. L'ensemble de ces facteurs pondérés permet de dresser un classement de la compétitivité réelle et de la compétitivité potentielle que nous avons résumé ci-dessous : -* compétitivité réelle : 15 premiers pays 1er Finlande 2eme USA 3eme Allemagne 4eme Pays Bas 5eme Suisse 6eme Danemark 7eme Suède 8eme Royaume Uni 9eme Singapour 10eme Australie 11eme Canada 12eme Belgique 13eme Auriche 14eme Japon 15eme France -* compétitivité potentielle : 22 premiers pays 1er USA 2eme Singapour 3eme Luxembourg 4eme Pays Bas 5eme Irlande 6eme Finlande 7eme Canada 8eme Hong Kong 9eme Royaume Uni 10eme Suisse 11eme Tawain 12eme Australie 13eme Suède 14eme Danemark 15eme Allemagne 16eme Norvège 17eme Mexique 18eme Autriche 19eme Israel 20eme Nouvelle Zelande 21eme Japon 22eme France On constate dans le premier tableau que la France n'est qu'à la 15eme place et qu'elle n'occupe que la 22eme place dans le second tableau! Une étude que notre pays devrait méditer. World Economic Forum : http://www.weforum.org/pressreleases.nsf/
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Les abonnés de France Télécom appelant un correspondant déjà en ligne n'entendront plus à l'autre bout du fil l'ancestrale sonnerie "occupé", qui sera remplacée à partir du 11 septembre par un système de rappel automatique sur demande, a-t-on appris auprès de l'opérateur. Cette nouveauté s'apparente à une mini-révolution pour France Télécom : la lancinante tonalité occupée était en service depuis 1928, une époque à laquelle les PTT ne comptaient que deux centraux automatiques. Elle avait été généralisée en 1970. A sa place, l'abonné dont le correspondant est déjà en ligne aura droit, à compter du 11 septembre, à un message musical avec une voix féminine lui proposant, en appuyant sur la touche 5 de son combiné, de commander gratuitement un rappel automatique continuel pendant 30 minutes. Pas besoin pour autant de rester dans le même temps pendu au téléphone : une sonnerie d'appel l'informera en effet dès que l'interlocuteur qu'il cherche à joindre aura raccroché. Ce système "Auto-rappel" a déjà été testé à titre expérimental depuis décembre 1999 auprès des abonnés de France Télécom habitant l'agglomération de Bordeaux. D'après les enquêtes-clients, "98 % des gens, toutes catégories confondues, ont jugé le nouveau service satisfaisant et facile d'utilisation", selon Sandrine Gautier, responsable du marketing services de l'opérateur. La sonnerie "occupé" ne mourra toutefois pas complètement. L'"Auto-rappel" ne couvrira dans l'immédiat que 75 % des abonnés de France métropolitaine. Le quart restant devra pour l'instant se contenter du traditionnel "bip-bip-bip". AFP : http://fr.news.yahoo.com/000908/1/mlyh.html
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France Télécom R&D vient de nouer un partenariat avec Xélia visant à rendre communicante la montre conçue par cette start-up, pour les enfants qui ne savent pas encore lire l'heure. Dépourvue d'aiguille, celle-ci leur indique par une série de symboles facilement reconnaissables les différents moments structurant leurs journée : lever, petit déjeuner, moment d'aller à l'école, de partir en récréation, de goûter, de se brosser les dents... Cette collaboration vise à la rendre interactive avec les téléphones mobiles, les ordinateurs individuels, les postes TV ou les montres dont disposent leurs parents. La montre fonctionnera alors comme une interface mobile permanente supportant un ensemble de fonctions : échange de messages, accès contrôlé à des équipements domestiques particuliers (porte d'entrée, ordinateur...), localisation d'un enfant perdu dans la foule... Les usages qui en découlent répondent aussi bien aux aspects affectifs et ludiques chers aux enfants qu'aux aspects sécuritaires et éducatifs mis en avant par leur entourage (famille, écoles, clubs...). Une simple pression sur son cadran entraînera par exemple une sonnerie, une vibration, la transmission d'une image ou d'un message vocal sur la montre ou le mobile des adultes destinataires, satisfaisant ainsi leur désir de mise en relation ponctuelle. Par ailleurs, un enfant rentré chez lui pourra être reconnu par le poste télévision familial en passant à proximité et ainsi regarder, en l'absence de ses parents, une chaîne qu'ils auront préprogrammée dans des plages horaires prédéfinies. De la même manière, il activera l'ordinateur familial dont l'utilisation sera restreinte à un portail Internet thématique ne nécessitant que l'usage de la souris. La finalité est de proposer d'ici novembre 2001 un bouquet de services communicants entre enfants en bas âge, entre eux et leurs parents ou entre enfants et objets domestiques. Ces services seront basés sur des liaisons sans fil (type Bluetooth) entre la montre et différents supports, avec des contraintes de coûts et d'énergie limitées. Un premier prototype illustrant ces services devrait être opérationnel pour avril 2001. Spécialisée dans la conception en électronique et en horlogerie, Xélia commercialise depuis fin 1999 l'unique montre à images destinée aux enfants de 3 à 6 ans. Celle-ci leur permet d'acquérir leurs premiers réflexes spatio-temporels tout en répondant à leurs désirs latents d'autonomie et de socialisation. De part son intérêt éducatif et fonctionnel, elle s'adresse dans un premier temps à un marché européen potentiel de 18 millions d'enfants, auxquels pourraient être reliés quatre fois plus d'adultes (leurs parents et grands-parents), par leur téléphone mobile.
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Lancé en juillet dernier, le Pentium III cadencé à 1,13 Gigahertz, la puce pour PC la plus rapide d'Intel, a été retiré de la vente. Motif avancé par le numéro 1 mondial du microprocesseur : une anomalie sur un circuit entraînant des problèmes de fonctionnement avec certains logiciels. Certains acheteurs comme Dell avaient déjà suspendu leurs commandes en raison de l'incapacité d'Intel de fournir ce modèle en nombre suffisant. De l'aveu même d'Intel, le Pentium III 1,13 Ghz n'a d'ailleurs été livré « qu'en très petite quantité ». Coïncidence ? Cette décision de retrait intervient quelques heures après que son concurrent AMD a commencé la commercialisation de son propre microprocesseur le plus puissant du moment, l'Athlon 1,1 Ghz. Avec apparemment un portefeuille de clients bien garni. Soit «plus de 10 constructeurs» dans le monde, parmi lesquels Compaq, Fujitsu Siemens Computers, Gateway, Hewlett-Packard et IBM. Dans la course à la puissance qui anime la compétition entre les deux premiers fabricants mondiaux de microprocesseurs, AMD semble donc en position d'occuper seul le segment du très haut de gamme, au moins provisoirement. Et ce d'autant plus que le produit d'AMD est aussi moins cher que celui de son concurrent (853 dollars contre 990). Intel a malgré tout annoncé qu'il allait procéder «à une modification dans le design» de son modèle mais que l'intégration de cette modification au niveau de la production était susceptible de prendre «quelques mois». Autant dire trop à l'échelle de la loi de Moore sur la progression des performances des microprocesseurs. Les deux groupes, qui en étaient encore à des fréquences de 700 megahertz à l'automne 1999, travaillent en effet déjà sur des puces de 1,5 gigahertz qui doivent être lancées dans les prochains mois. Expansion : http://www.lexpansion.com/
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Enterrer les lignes à très haute tension (THT) de 400 000 volts, c'est désormais possible. Si EDF le veut, dans dix ans, nos plus beaux paysages ne seront plus défigurés par ces monstrueux pylônes d'acier, les cieux ne seront plus balafrés par une ribambelle de câbles électriques. Depuis plusieurs années, les poids lourds de l'industrie électrique, Siemens, Alstom et ABB, peaufinent chacun la ligne à isolation gazeuse (LIG). Ce câble est capable d'acheminer sous terre, sur plus de 100 kilomètres, cinq fois plus de courant qu'une ligne aérienne ! Jusqu'à présent, les câbles enterrés étaient composés d'un fil conducteur enserré dans une gaine synthétique isolante. Jusqu'à 225 000 volts, cela passe, mais, au-delà, l'isolation se détériore. Il faut donc trouver une nouvelle matière isolante pour transporter des voltages supérieurs. Déjà, en sortie de centrale nucléaire, l'isolation gazeuse est utilisée sur quelques dizaines de mètres. La LIG destinée aux grandes distances se présente comme un tube creux en aluminium de 50 centimètres de diamètre, protégé par un revêtement. A l'intérieur, un câble plein, également en aluminium, épais de 17 centimètres, assure le transport des 400 000 volts. Entre les deux, l'isolation est donc assurée par un gaz composé à 90 % d'azote et à 10 % d'hexafluorure de soufre (SF6) sous 8 atmosphères ! Comme le courant acheminé par EDF est triphasé, il faut trois gaines de ce type. L'an dernier, le laboratoire de recherche des Renardières d'EDF choisissait ABB pour construire une ligne prototype de 300 mètres de longueur. « Nous en sommes à la moitié des 6 000 heures de tests programmés et, pour l'instant, ils sont plutôt positifs », remarque avec satisfaction Jacques Jouaire, chef du service matériel électrique du centre des Renardières. L'enfouissement de la LIG réclame l'ouverture d'une tranchée d'une dizaine de mètres de largeur sur deux de profondeur. Elle est ensuite refermée et rien n'empêche de cultiver du blé ou du maïs par-dessus. Seule la plantation d'arbres sera interdite. En montagne, le passage s'effectuera plutôt par des tunnels de 4 mètres de diamètre, de façon à permettre l'accès aux équipes de réparation. Le constructeur ABB, qui vient de présenter son procédé lors du Salon Cigré Expo, au Palais des congrès de Paris, affirme que le champ électrique est nul et que le champ magnétique est cinq fois inférieur à celui d'une ligne aérienne. Si l'obstacle technique de l'enfouissement est franchi, le barrage financier reste, lui, un vrai rempart ! L'établissement d'une LIG coûte dix fois plus cher que la pose d'une ligne aérienne facturée autour de 1,5 million de francs le kilomètre. En revanche, la ligne gazeuse connaît des pertes de courant bien inférieures à celles d'une ligne aérienne (les électriciens disent qu'elles équivalent, au bout de quarante ans, au prix de construction de la ligne). Même alors, on voit mal EDF enfouir ses 20 800 kilomètres de lignes THT. Le Point : http://www.lepoint.fr/data/PNT1459/5903401P.html
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Espace et Cosmologie
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Tous les corps acquièrent la même accélération dans un champ de gravitation, et ce principe reste vrai indépendamment de leur masse et de leur composition interne. Cette observation découle du Principe d'Equivalence postulé par Albert Einstein. S'il a déjà fait l'objet de différents tests au sol, permettant de conclure qu'il y a effectivement équivalence jusqu'à un niveau de l'ordre de 10-12, au-delà, des violations de ce Principe d'Equivalence sont-elles envisageables ? C'est à cette question fondamentale que tentera de répondre la ssion 'Microscope', un projet dans lequel l'ONERA est maître d'ouvre de la charge utile. Sans doute apocryphe, la célèbre expérience de Galilée, réalisée du haute de la Tour de Pise et consistant à lâcher simultanément un boulet de canon et une légère sphère de bois, a montré que les deux objets touchent le sol au même instant. Quelques siècles plus tard, les astronautes de la mission Apollo 11 allaient à leur tour rééditer cette expérience sur la Lune à l'aide d'une plume et d'un poids qui, une fois encore, arrivèrent au sol en même temps. Entre temps, Newton avait, lui aussi, vérifier expérimentalement cette égalité avec une précision de 10-3, utilisant pour ce faire un pendule à balancier. A l'aide d'un pendule de torsion, Eötvös quant à lui était parvenu en 1889 à atteindre une précision de 10-9. Plus récemment, en 1965, encore une fois à l'aide d'un pendule de torsion, Dicke réalisait une nouvelle vérification de ce principe avec, cette fois-ci, une précision de 10-11. Cette universalité de la chute des corps s'exprime en disant que la masse grave d'un corps est égale à la masse inerte. Les expériences les plus performantes visant à vérifier le Principe d'Equivalence sont aujourd'hui de deux types. Les unes utilisent un pendule de torsion autour duquel deux masses de matériau différent sont soumises au même mouvement que celui de la Terre autour du Soleil et utilisent ce dernier comme source de champ gravitationnel. Grâce à ces pendules, on enregistre des précisions d'environ de 10-12. L'équipe d'Aldelberger de l'Université de Washington est actuellement la plus performante au monde pour réaliser ces mesures à l'aide de pendules de torsion. L'autre type d'expériences réalisées au sol consiste à mesurer le mouvement relatif de la Lune et de la Terre, ces deux astres étant soumis au champ gravitationnel du Soleil. Mais pour dépasser la précision des vérifications réalisées jusqu'à présent et atteindre 10-15, les scientifiques ont donc décidé de tester ce Principe d'Equivalence dans l'espace, se libérant ainsi des contraintes qu'entraînent les expériences menées au sol. Le principe du test sera alors le suivant : deux corps constitués de matériaux différents sont placés en orbite autour de la Terre, cette dernière jouant le rôle de source gravitationnelle. Or si le Principe d'Equivalence se vérifie, ces deux corps auront la même orbite. En revanche, en cas de violation de ce Principe, ils auront des orbites différentes. Une expérience de ce type présente évidemment de nombreux avantages. En effet, au lieu d'être de quelques secondes comme cela se déroule dans une expérience menée au sol, la chute du corps sera alors infiniment longue. En outre, les perturbations humaines sont absentes. Quant aux perturbations dues notamment à des forces aérodynamiques, elles sont moins nombreuses, d'où la possibilité de disposer d'un 'laboratoire spatial' très faiblement perturbé en termes d'accélération. Les résultats de cette mission apporteront peut-être une nouvelle vérification de la Relativité Générale et permettront aux physiciens théoriciens, confrontés depuis déjà plusieurs années à des problèmes extrêmement complexes, de progresser sans doute un peu plus au-delà du modèle standard de façon à pouvoir regrouper l'interaction gravitationnelle aux trois autres interactions (électromagnétique, faible et forte). Alphagalileo : http://www.alphagalileo.org/ReadNotice.cfm?ReleaseID=4394
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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La température de la Terre pourrait augmenter jusqu'à 5 degrés au 21e siècle, selon le responsable de l'IPCC, un groupe de scientifiques créé par l'ONU pour étudier les changements climatiques. "Nous avons révisé en hausse notre estimation de l'élévation des températures moyennes jusqu'en 2100, la fourchette sera vraisemblablement comprise entre «1 C et «5 C" (base 1990), a déclaré Robert Watson à Lyon (centre-est de la France). M. Watson préside le Groupe intergouvernemental sur le climat, qui réunit 3.000 scientifiques sous l'égide du Programme des Nations unies pour l'environnement et de l'Organisation météorologique mondiale. Il était interrogé sur les données du 3e rapport de l'organisation après ceux de 1990 et 1995, actuellement en cours d'élaboration, en marge d'une conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique qui a lieu depuis lundi à Lyon. Le rapport de 1995 tablait sur une hausse des températures de «1 C à +3,5 C jusqu'en 2100. Le nouveau document fera une projection identique sur la hausse du niveau de la mer au 21e siècle: de 15 cm à 95 cm. Concernant le passé, le projet de l'IPCC affirme avec plus de certitude qu'auparavant que la hausse du thermomètre constatée depuis le début de l'ère industrielle est liée aux activités humaines" qui rejettent une montagne croissante de gaz "à effet de serre" comme le CO2 (gaz carbonique). Il chiffre cette hausse (1860-1990) entre +0,4 C et +0,8 C contre +0,3 C et +0,6 C dans le rapport de 1995. Il maintient inchangé le relèvement du niveau de la mer intervenu dans les cent dernières années, entre 10 cm et 25 cm. En l'absence de mesures efficaces pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, la concentration de ceux-ci dans l'atmosphère "doublera probablement" d'ici 2100. Ce scénario dépend toutefois beaucoup de la croissance démographique, note M. Watson. A propos des impacts régionaux des changements climatiques, M. Watson déclare que les projections seront "très similaires" à celles faites précédemment mais "mieux quantifiées". L'IPCC avait souligné notamment les menaces pesant sur les côtes sablonneuses japonaises, les deltas (Bangladesh, Birmanie, Vietnam et Thaïlande par exemple), les basses îles (Maldives) et certains littoraux (Pays-Bas). Interrogé sur les perturbations catastrophiques de la météo dans les derniers mois (tempêtes de l'Europe occidentale, inondations de l'Afrique australe, feux de forêt de l'ouest américain), M. Watson se montre prudent. "Il est impossible, rétorque-t-il, d'attribuer aux émissions de gaz à effet de serre un événement spécifique eu égard à la variabilité du climat terrestre. Mais on peut dire généralement que des phénomènes de cette nature ont toutes chances de se produire plus fréquemment à l'avenir". Le président américain de l'IPCC est tout aussi circonspect sur l'envolée actuelle des prix du pétrole brut qui pourrait à terme encourager l'utilisation d'énergies plus propres. "Après le premier choc pétrolier et la hausse brutale des prix du pétrole, les Américains ont commencé à acheter des voitures plus petites et à prendre des mesures d'efficacité énergétique, note-t-il. Mais lorsque les prix sont retombés, ils ont repris leurs vieilles habitudes. Il faudrait une hausse durable du brut pour voir de nouvelles mesures de conservation et d'efficacité énergétiques". AFP : http://fr.news.yahoo.com/000907/1/mkvk.html
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Des dizaines de milliers d'Européens meurent chaque année à cause de la pollution de l'air. C'est la conclusion d'une étude chiffrée publiée par la revue médicale britannique The Lancet, dans son numéro du 2 septembre. Selon l'étude, 6% des décès annuels enregistrés dans les trois pays considérés - Autriche, France et Suisse - soit un total de 40.000 morts, ont pour cause la pollution atmosphérique. La moitié de ces décès sont imputables à la pollution routière, affirme l'équipe du Dr Nino Kunzli de l'université de Bâle. Toujours selon l'étude, la pollution provoqué par la circulation automobile est responsable de 25.000 nouveaux cas de bronchite chronique chaque année parmi les adultes, de plus d'un demi-million d'attaques asthmatiques, et de plus de 16 millions de cas d'incapacités journalières par habitant. Non moins considérable est le coût économique de cette pollution de l'air, que l'équipe de chercheurs évalue à 1,7 % du PIB de ces pays. Un coût bien plus élevé que les accidents de la route. Des recherches antérieures effectuées au cours des 20 dernières années avaient révélé que la pollution jouait un rôle dans la survenue de certaines maladies, et même dans la mortalité prématurée. L'équipe du Dr Nino Kunzli et ses collègues a voulu quantifier l'impact de la pollution lors de l'inhalation d'une concentration accrue de "PM 10" : des particules en suspension de diamètre médian inférieur à 10 mm retenues comme indicateur de la pollution atmosphérique. AFP : http://www-old.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/000901094550.eiw6fvpk.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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C'est une première dans l'histoire de la médecine : des chercheurs américains de l'Institut Buck, sont parvenus à doubler la durée de vie normale du ver nématode en lui faisant ingérer deux substances anti-oxydantes. Corrélativement des vers modifiés génétiquement pour vivre moins longtemps ont eu une vie d'une durée normale grâce aux médicaments. On est encore loin du traitement applicable à l'homme, mais ces recherches font progresser notre compréhension du vieillissement. Cette découverte conforte la théorie des radicaux libres comme facteur déterminant du vieillissement. On sait depuis longtemps que les mitochondries, ces usines intra-cellulaires qui fabriquent de l'énergie en brûlant de l'oxygène, produisent des composés oxygénés qui réagissent facilement avec d'autres substances : ce sont les radicaux libres. Ceux-ci ne sont pas complètement éliminés par les défenses naturelles de notre organisme. Ils finissent donc par s'accumuler et détruisent progressivement les mitochondries en privant nos cellules d'énergie, ce qui provoque leur vieillissement. Plusieurs substances, comme la vitamines E, sont connues pour leurs propriétés anti-oxydantes limitées. Les médicaments utilisés lors de l'expérience menée par Simon Melov, du Buck Center for Research in Ageing, aux États-Unis, sont beaucoup plus puissants. Ils agissent comme des enzymes naturellement présentes dans le corps, qui convertissent les radicaux libres en eau, puis reprennent leur forme originale pour s'attaquer à des nouveaux radicaux indésirables. Le processus se poursuit tant que l'enzyme demeure dans l'organisme. Dans la mesure où le ver C.elegans a environ 40 % de gènes en commun avec l'homme on peut espérer que ce type de traitement est applicable à l'homme. Brève rédigée par @RT Flash New Scientist : http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns225425
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Correctement nourris, l'oeil vif et au frais dans leur pelage rasé, les rats et les hamsters du département d'ingénierie biomédicale de l'université du Texas, à Austin (Etats-Unis), se portent bien. Pourtant, vingt minutes par jour, on y verrait presque à travers. Au sens propre du terme. Transformant ainsi l'animalerie du laboratoire en une sorte de petite galerie des morts vivants. Le phénomène n'a pourtant pas l'air d'effrayer Ashley Welch et son équipe. «Nous avons réussi à rendre la peau des rats complètement transparente sur une profondeur entre deux et cinq millimètres, explique le chercheur américain. Tous les petits vaisseaux à la surface apparaissent alors très clairement. Cette technique pourrait trouver des applications médicales et permettre de meilleurs diagnostics.» Pour aller voir ce qui se passe sous la peau sans avoir besoin de l'ouvrir. Mais l'effet est temporaire. Quelques dizaines de minutes après l'injection du produit miracle, la peau retrouve son opacité, et tous les animaux leur aspect normal. «Pour que la peau paraisse transparente, il faut que la lumière passe à travers sans se disperser dans toutes les directions, explique Ashley Welch. Elle doit traverser tous les fluides et les tissus à la même vitesse et qu'elle soit réfléchie de la même façon quel que soit le milieu franchi.» Or, le collagène, l'eau et les autres constituants de la peau possèdent tous des propriétés distinctes, chacun renvoyant la lumière dans des directions différentes. Ils rendent ainsi la peau opaque. Les chercheurs ont alors pensé au glycérol, un composé utilisé dans les crèmes cosmétiques et comme additif alimentaire, et l'ont injecté sous la peau des rongeurs. «Ce produit est tel qu'il force l'eau à s'échapper des tissus et la remplace dans les espaces extra-cellulaires. La peau est comme déshydratée.» Et comme ses propriétés optiques sont très proches de celles des principaux éléments de la peau, il apporte la transparence. Pour une période de temps donnée. Car le glycérol finit par être éliminé et l'eau reprend sa place. «Pour prolonger l'effet il suffirait de réinjecter du glycérol», affirme Ashley Welch. Pour l'instant, la technique ne rend la peau transparente que sur un demi-centimètre, «au-delà il y a une couche de gras dans laquelle le glycérol ne peut pas s'insinuer, explique-t-il. Mais nous allons maintenant travailler sur d'autres tissus que la peau. Il faudra étudier l'efficacité et la toxicité du glycérol concentré sur l'homme». Si la méthode s'avère inoffensive, une utilisation thérapeutique pourra être envisagée. Avec une peau transparente, les traitements au laser seraient beaucoup plus précis. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000831jeuv.html
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L'alcoolisme précoce, chez les jeunes de moins de 26 ans, peut être réduit de 40% grâce à l'administration d'un médicament, l'ondansetron, selon une étude à paraître dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Par rapport à ceux qui avaient reçu un placebo, les jeunes traités avec ce médicament ont enregistré une amélioration de 40% dans la proportion de jours d'abstinence et une baisse de 39% de leur consommation. Les tests ont été effectués pendant 11 semaines sur 271 patients qui recevaient soit de l'ondansetron soit un placebo, ainsi qu'une séance hebdomadaire de psychothérapie. Les chercheurs, de l'Université du Texas à San Antonio, notent que l'ondansetron agit sur des récepteurs de sérotonine du cerveau impliqués dans les effets de l'alcool sur cet organe. Or, soulignent-ils, il n'a eu aucun résultat sur les alcooliques de plus de 25 ans. "Une preuve solide existe que l'alcoolisme précoce, par rapport à un alcoolisme plus tardif, est associé à un dysfonctionnement" des systèmes liés à la sérotonine, estime le principal auteur de l'étude, le Pr Bankole Johnson. Dans un éditorial accompagnant l'article, le Pr Henry Kranzler, de l'Université du Connecticut déclare que ces résultats démontrent qu'il est important de déterminer les particularités des alcooliques avant d'entreprendre tout traitement médicamenteux. AFP : http://www-old.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/000830065001.5jxpksai.html
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Les cancers des voies aériennes supérieures - grosso modo du nez jusqu'au larynx - concernent 500 000 personnes par an dans le monde. Le traitement de première intention, la chimiothérapie, n'est efficace que chez 30 à 40 % des malades. Une thérapie génique utilisant un adénovirus, entreprise par une équipe anglo-américaine, vient de réactiver l'espoir de voir cette proportion augmenter sensiblement. Cet essai a concerné 30 patients, déjà traités dans la majorité des cas sans succès par la chirurgie ou la radiothérapie, qui pouvaient donc passer pour « incurables ». Grâce à la thérapie génique, 19 patients ont vu leur tumeur régresser d'au moins 50 %. Chez 8 d'entre eux, le cancer a totalement disparu. En outre, seuls 17 % des tumeurs ont progressé dans un délai de six mois après le traitement. Comment en est-on arrivé là ? Les chercheurs ont utilisé un adénovirus, responsable à l'état naturel de simples rhumes de cerveau. Ce virus, comme beaucoup d'autres, a la particularité de s'introduire dans les cellules, de s'y multiplier et d'entraîner leur éclatement, ce qui a pour effet de relâcher dans l'organisme un nombre encore plus important de « virus-fils ». Ici, c'est un adénovirus génétiquement modifié qui a été introduit directement dans la plus grosse des tumeurs de chaque patient. Schématiquement, en modifiant son patrimoine génétique, les chercheurs l'ont rendu capable de détruire sélectivement les cellules cancéreuses sans agresser les cellules normales. L'adénovirus modifié est en effet incapable de se multiplier dans les cellules saines mais parvient à tuer les cellules cancéreuses, lesquelles, en majorité, présentent des anomalies génétiques qui les rendent sensibles à l'attaque virale. Pour augmenter l'efficacité de ce protocole thérapeutique, la chimiothérapie traditionnelle était conduite parallèlement. Si les commentaires des chercheurs sont particulièrement enthousiastes, il faudra bien sûr attendre qu'un nombre beaucoup plus important de patients soit inclus dans un essai de phase III pour conclure véritablement à l'efficacité de la thérapie génique dans cette indication. Curieusement, c'est bien la lutte contre le cancer, et non comme on pouvait l'imaginer il y a une dizaine d'années, contre les maladies génétiques, qui suscite la majorité des essais de thérapie génique : pas moins de 70 % des essais recensés sont en effet dédiés à cette cause. Médisite : http://www.medisite.fr/actualites/recherche/4481.html
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Initialement mise au point pour détecter les radiations cosmiques de l'espace, la caméra à rayons gamma est à présent utilisée par les scientifiques pour mesurer l'étendue du cancer du sein. Avant utilisation de la caméra, la patiente reçoit l'injection d'un produit radioactif émettant des rayons gamma. La caméra peut alors visualiser la tumeur, la concentration du produit y étant toujours plus forte. La caméra permet aussi aux médecins de détecter, sans avoir recours à l'ablation, si le ganglion lymphatique le plus proche de la tumeur est atteint. Pour l'astronome Matthew Dallimore, de l'université de Southempton, ouvrir le champ d'applications de cette caméra à d'autres domaines d'intervention que l'astronomie permettrait sa sa commercialisation à plus grande échelle et cela d'autant plus qu'elle pourrait être utilisée pour d'autres formes de cancer. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_911000/911549.stm
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Le vaccin universel contre le cancer est possible. C'est du moins la conviction des chercheurs du centre médical de l'université de Duke. Pour cela, ils utilisent la télomérase, une protéine présente dans toutes les cellules cancéreuses. Un vaccin contre le cancer ne suit pas les même principes que celui de la rage, par exemple. Il ne prévient pas l'apparition d'une maladie, il aide l'organisme à la combattre et évite les rechutes. Cette télomérase stimule donc les cellules de notre système immunitaire qui attaquent et tuent les cellules cancéreuses, quel qu'en soit le type . La nouveauté réside dans l'universalité de la molécule. Les précédentes cibles utilisées dans la lutte anti-cancéreuse étaient spécifiques d'un type de maladie. La télomérase est la seule à être présente dans toutes les cellules, même les cellules normales Son rôle est de réparer le bas des chromosomes, ce qui permet au cancer de se propager si rapidement. Ce vaccin parvient à rendre le système immunitaire capable de se battre contre la télomérase. Mais il reste encore un long chemin pour passer de la souris à l'homme. Brève rédigée par @RT Flash Science Dailly : http://www.sciencedaily.com/releases/2000/08/000830073711.htm
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La découverte de très nombreux gènes impliqués dans la croissance des tumeurs cancéreuses ouvre de nouvelles voies de recherche pour les traitements contre le cancer. Une équipe de l'Université John Hopkins de Baltimore, aux Etats-Unis, a mis au jour 79 gènes qui jouent un rôle important dans la construction des vaisseaux nourrissent les tumeurs. Ces gènes ne se comportent pas de la même façon dans la fabrication des vaisseaux ''normaux'' et des vaisseaux situés dans les tumeurs. L' angiogénèse, autrement dit la fabrication des vaisseaux, est l'une des pistes explorée actuellement pour mettre au point de nouveaux traitements anti-cancéreux. Ces thérapies visent à lutter contre les tumeurs en les privant de leur irrigation sanguine. Ces 79 gènes identifiés par l'équipe de Baltimore sont donc autant de cibles potentielles pour de nouvelles thérapies Brève rédigée par @RT Flash New York Times : http://www.nytimes.com/library/national/science/health/081800hth-tumors-genes.ht...
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Tout pourrait être bouleversé : l'ensemble du dispositif sanitaire déployé pour contrer l'épidémie de vache folle et surtout sa variante humaine, une forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ). Une étude britannique, dirigée par John Collinge révèle, pour la première fois, qu'il pourrait exister des porteurs sains de la maladie, capables de la transmettre sans en subir eux-mêmes les effets. Des résultats obtenus, non sur l'homme, mais en injectant un prion responsable de la maladie chez le hamster dans le cerveau de souris. Les chercheurs tiennent des propos alarmistes. Ils sous-entendent que des animaux ou des hommes exposés au prion, la protéine infectieuse susceptible de contaminer d'autres espèces, pourraient transmettre l'agent pathogène sans eux-mêmes tomber malades. Ils expliquent aussi que des instruments chirurgicaux infectés par des patients apparemment sains, mais qui auraient pu être exposés à l'agent de l'encéphalopathie spongiforme bovine, transmettraient la maladie à d'autres personnes. Ils estiment que la barrière entre les espèces serait moins haute qu'on ne le croyait. Les cochons ou les poulets nourris aux farines animales et jusque-là considérés comme naturellement protégés de la contamination pourraient donc en réalité être porteurs et transmetteurs d'agents infectieux. Autant d'affirmations prises au sérieux par Londres. Le groupe d'experts chargé d'informer le gouvernement britannique sur l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) devrait étudier ces résultats lors de sa prochaine réunion, le 29 septembre. Le ministère britannique de la Santé a tenu à rassurer en soulignant dans un communiqué que les mesures de santé publique en vigueur en Grande-Bretagne «ont été introduites en partant du principe que l'infection pouvait être présente chez les animaux et les gens en l'absence de signes cliniques». Ces résultats sèment le doute dans la tête des chercheurs. «Jusqu'à présent, nous avions des modèles de souris qui pouvaient présenter des symptômes cliniques de la maladie. Sans qu'on puisse détecter la présence de protéine anormale dans leur cerveau. Là, les Britanniques montrent l'inverse», remarque Thierry Baron, chef de l'unité de virologie des agents transmissibles non conventionnels de l'Agence française de sécurité sanitaire et alimentaire (Afssa). «Ce travail pose donc aussi des questions sur les barrières d'espèces et sur leur relative résistance aux pathogènes», remarque Thierry Baron. Dans le cas des maladies à prions, la hauteur de cette barrière devra alors peut-être être corrigée à la baisse. Et surtout la façon de la mesurer devra s'adapter à ces nouvelles données. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000830mert.html
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Les chercheurs du laboratoire CNRS de recherche orthopédique lui ont promis une atmosphère quasi tropicale, une température à 37 °C particulièrement constante. Mais le corail blanc marin, du genre Porites habitué aux lagons, risque quand même d'être très dépaysé. Coincé entre deux bouts d'os humains, la barrière de corail de Nouvelle-Calédonie va lui sembler loin. Hervé Petite et son équipe espèrent en faire le prochain matériau de choix pour la reconstruction de pertes osseuses massives. Car si la plupart des fractures se réparent spontanément, «nous sommes parfois confrontés à des traumatisés qui ont perdu une portion d'os, voire un os entier, après un cancer par exemple», explique Laurent Sedel, chirurgien orthopédique à l'hôpital Lariboisière de Paris. «Pour l'instant, il est difficile de trouver des matériaux de remplacement valables». Or, «l'architecture du squelette de corail Porites est très propice à la repousse osseuse», explique Hervé Petite. Si toutes les espèces de coraux ne sont pas utilisables, le Porites a des propriétés uniques: une composition à base de carbonate de calcium, facilement résorbable au cours du temps; une bonne résistance à la compression; un réseau de pores connectés les uns aux autres, où les vaisseaux sanguins peuvent pénétrer facilement. Et «bizarrement, une assez bonne tolérance par le système immunitaire de l'homme», ajoute Laurent Sedel. Mais, greffé seul sur un os gravement endommagé, le corail ne répare rien. Les chercheurs lui ont donc ajouté les cellules souches de la moelle, capables de se transformer en cellules osseuses. Résultat: les scientifiques sont parvenus à reconstruire complètement, sur 2,5 cm, des os perforés de pattes de mouton vivant. En quelques semaines, les cellules osseuses ont recolonisé l'espace vide et le corail a fondu à mesure de leur progression pour leur laisser la place. «C'est la combinaison cellules souches-corail qui fonctionne, précise Laurent Sedel. Les cellules osseuses ont besoin d'un support pour combler un trou. La difficulté était de trouver le support adapté.» Les chercheurs espèrent commencer les premiers essais chez l'homme d'ici deux à trois ans. En attendant, la technique doit encore être améliorée. Pour l'instant, chez les moutons soignés par Hervé Petite, la moitié ont retrouvé un os parfaitement reconstruit. Pour les autres, les résultats ne sont pas cliniquement satisfaisants. Pour obtenir 100 % de réparations, les scientifiques vont devoir parfaire la recette de préparation des cellules souches et tester d'autres matériaux: de nouvelles espèces de coraux, mais aussi des céramiques synthétiques. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000905mart.html
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Une vingtaine de volontaires non porteurs du virus VIH, dont un député britannique, ont été le 31 août les premiers à être vaccinés avec un nouveau produit qui, s'il démontrait son efficacité, serait très vite utilisé en Afrique où le sida fait rage. Le responsable de ces tests, le docteur Andrew McMichael, du Conseil de recherche médicale britannique (MRC), a estimé que ces essais étaient "une étape indispensable au cours d'un effort international pour sauver des vies". Dix-huit personnes participeront à la première phase de ces tests en Grande-Bretagne et, si le vaccin se révèle sûr, il sera testé à Nairobi au Kenya d'ici trois à six mois, a indiqué le MRC dans un communiqué. "Si tout se passe bien au cours de ces premiers tests, nous irons en Afrique et à terme, nous testerons le vaccin sur des gens pour qui le risque d'infection au VIH est élevé", a déclaré McMichael à la BBC. Pour le Dr. Seth Berkley, président de l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida, ces 18 volontaires, non porteurs du virus et ne faisant pas partie des catégories considérées "à risques", sont les héros de cette expérience. Le Pr McMichael a expliqué que la sécurité était le premier objectif de ces essais. "La première chose que nous avons à faire, c'est s'assurer que ce vaccin est réellement et absolument sans danger." "Nous pensons qu'il sera sûr, mais nous devons le vérifier pour en être certains", a-t-il ajouté. Ce vaccin est le premier élaboré spécifiquement pour combattre la souche du virus observée en Afrique, appelée souche "A". Il a obtenu l'autorisation d'être testé sur des humains le mois dernier. Il s'agit d'un "vaccin à l'ADN", créé avec le bagage génétique du virus. Il a été développé après la découverte par des médecins que certaines prostituées au Kenya, où la souche "A" est dominante, ne contractaient pas le VIH. Les scientifiques pensent que ces cas s'expliquent par le fait que les systèmes immunitaires de certaines personnes peuvent détruire le virus avec des cellules appelées "cellules-T". Le Dr. McMichael a expliqué que les chercheurs allaient donc utiliser les tests britanniques pour voir quel type de réponse immunitaire il stimule. Le Dr. Evan Harris, un député britannique libéral-démocrate a expliqué avoir accepté de participer à ces essais cliniques car il pense qu'un vaccin efficace est le seul moyen de combattre la maladie et s'est déclaré heureux d'être impliqué dans des essais aussi importants. "Je suis persuadé que ce vaccin est sûr et qu'il permettra au système immunitaire de protéger contre les infections au VIH", a-t-il déclaré. Selon les spécialistes, un vaccin serait le seul moyen de lutter efficacement contre l'épidémie de sida qui a déjà tué près de 19 millions de personnes dans le monde. Mais il faudra sans doute encore attendre une dizaine d'années avant qu'un vaccin, sûr, soit utilisé à l'échelle planétaire. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000831/2/maag.html
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Alors qu'on parlait jusqu'à présent de la thérapie génique comme un espoir pour soigner diverses maladies, voilà qu'un essai mené par le professeur Jeffrey Isner, de l'école de médecine de la Tuft's University à Boston, porte ses fruits et permet d'y croire. L'essai s'est déroulé sur des patients atteints de graves maladies des coronaires, ces artères qui irriguent et nourrissent le coeur. Les chercheurs ont réussi à injecter, en quatre sites différents, un gène responsable de la production du facteur de croissance vasculaire endothéliale (VEGF) qui améliore le flux sanguin dans le coeur. Chez neuf patients sur treize, l'injection du gène-médicament a aboutit à la formation de nouveaux vaisseaux, aucune complication majeure n'a été rapportée six mois après l'intervention, et le nombre moyen d'angines de poitrine est passé de 48 par semaine à deux. Avant de crier victoire, les spécialistes qui saluent cet exploit préfèrent rester prudents, du fait de plusieurs décès survenus jusqu'alors dans des essais de thérapie génique. Pour eux, cette réussite s'expliquerait alors par le fait que le gène injecté avait pour porteur un plasmide "nu", autrement dit une ADN de petite taille qui pénètre facilement dans la cellule cible. Dans les pays industrialisés, les infarctus du myocarde sont encore responsables de 100.000 décès par an. Les résultats encourageants de cet essai redonnent l'espoir aux grands malades des coronaires. Csanté : http://fr.news.yahoo.com/000901/92/mckh.html
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La société Eurogene Ltd a annoncé avoir réussi pour la première fois un transfert de gène chez un mammifère grâce à un vecteur de type baculovirus. Ce travail a fait l'objet d'une publication dans la dernière parution de Gene Therapy. Selon les chercheurs, ce nouveau vecteur, qui pourrait être utilisé chez l'homme, présenterait un meilleur profil de sécurité.Le professeur Seppo Ylä-Herttuala , souligne que les premiers essais pourraient être conduits chez l'homme avant la fin 2001 si les essais précliniques l'autorisent. Il rappelle que l'utilisation des baculovirus en thérapie génique était jusqu'à présent problématique du fait de l'extrême fragilité de ces vecteurs. Détruits rapidement au contact du sérum, ils ne permettaient pas la libération du gène d'intérêt. Cette fragilité est également un des avantages majeurs de ces systèmes, qui ne subsistent que très peu de temps dans l'organisme hôte. La technologie développée par Eurogene Ltd a permis pour la première fois d'effectuer un transfert de gène, chez un mammifère, grâce à un baculovirus. Dans ces expériences préliminaires, le transfert de gène a été effectué chez un lapin, "sur la surface externe de la paroi des vaisseaux sanguins, évitant ainsi tout contact avec le sérum", précise le Pr Ylä-Herttuala. Il ajoute que l'efficacité du système baculovirus était similaire à celle des vecteurs dérivés d'adénovirus, jusqu'à présent les plus employés en thérapie génique. De plus, les vecteurs de types baculovirus sont plus simples à mettre en ouvre et permettent d'administrer de plus longs fragments d'ADN. Caducée : http://www.caducee.net/
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Des scientifiques de l'Université de Californie, à San Diego ont mis en évidence une origine génétique aux décès brusques par attaque cardiaque. Une affection qui provoque la mort de quelque 400.000 Américains chaque année. La particularité de ces décès est qu'ils se produisent sans signes avant coureurs susceptibles de donner l'alerte. Le rythme cardiaque se perturbe soudain en raison d'un dérèglement des impulsions électriques commandant les battements de coeur, provoquant ainsi la mort. Des chercheurs de l'Université de Californie à San Diego ont découvert que ces morts seraient provoquées par un problème dans les gènes. Et plus précisément les gènes en charge de la formation de cellules du coeur spécialisées dans la transmission des signaux électriques servant à réguler le rythme cardiaque. Un groupe de souris génétiquement modifiées auxquelles manquait le gène produisant la substance HF-1b a enregistré un taux anormalement élevé d'attaques cardiaques étant à l'origine de 60 % des décès brusques, souligne le principal auteur de l'étude, le Pr Van Nguyen-Tran. En observant les résultats accumulés pendant plus de six mois, les chercheurs ont noté que tous les secteurs où il aurait dû y avoir transmission de signaux électriques étaient anormaux chez ces souris. Les enregistrements des battements du coeur chez ces animaux génétiquement modifiés ont enfin montré de manière claire que ces arythmies cardiaques étaient la cause de la mort. Brève rédigée par @RT Flash Science Dailly : http://www.sciencedaily.com/releases/2000/09/000901080116.htm
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Une voiture a un accident sur une autoroute au milieu de la nuit et aussitôt un signal d'alerte retentit aux urgences hospitalières les plus proches. En quelques secondes, les secouristes savent à quelle vitesse le véhicule roulait, où l'accident a eu lieu, qui était à bord et si les ceintures de sécurité étaient bouclées. Cette technologie est désormais à portée de main, assurent les experts de la société américaine Veridian, basée en Virginie, qui sont actuellement en train de plancher sur un prototype de ''boîte noire'' pour automobiles baptisé ACNS (Automatic Crash Notification System ou Système automatique d'alerte d'accident). A l'instar des appareils qui équipent les avions, l'ACNS est doté de détecteurs qui enregistrent la vitesse du véhicule et le point d'impact, et les transment par balise GPS à un centre de télécommunication. Ce dernier relaie alors l'information à l'hôpital ou au service de secours d'urgence le plus proche du lieu de l'accident. L'idée de transmettre une alerte après un accident n'est pas nouvelle. Aux Etats-Unis, General Motors et d'autres constructeurs ont déja installé des systèmes tel que OnStar sur certains modèles mais ses détracteurs le jugent quelque peu rustique. ''Ca dit juste s'il y a eu ou non une collision frontale'', souligne Doug Funke, directeur de projet dans la division transports de Veridian. ''Nous, on saura si c'était latéral, sur la gauche, s'il y a eu un tonneau, la position finale du véhicule -sur le côté ou sur le toit- et l'endroit où il se trouve''. La société a ainsi mené une première expérience en juin dernier avec la collision provoquée de deux voitures tests près des chutes du Niagara dans le nord des Etats-Unis. Le centre de secours choisi a été celui du comté de Harris, qui couvre la région de Houston au Texas. Après la collision, les informations de la boîte noire ont été immédiatement transmise au siège de la société SCC Communications, spécialisée dans les appels d'urgence, à Boulder (Colorado) qui les a relayées à Houston. En moins d'une minute, le personnel a pu lire les données transmises et dire combien de véhicules d'intervention et de médecins envoyer. En moins de cinq minutes, elles ont pu être lues par des médecins eux-mêmes. C'est cette dernière étape -qui inclura l'âge des passagers et les parties endommagées du véhicule- qui n'est pas encore disponible pour le grand public. Mais cela pourrait l'être bientôt. La société Response Services Center vient de faire équipe avec SCC et pense pouvoir offrir aux consommateurs une boîte noire dès 2001. Des experts pensent même que cette technologie deviendra dans quelques années un équipement aussi standard que les ceintures ou les coussins gonflables de sécurité. AP : http://fr.news.yahoo.com/000907/5/ml1y.html
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