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NUMERO 107 |
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Edition du 21 Juillet 2000
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Edito
Le cartable électronique préfigure l'ordinateur de demain
Dans quelques années, les lourds cartables pleins de livres qui ont symbolisé l'école depuis des générations ne seront plus qu'un mauvais souvenir et nos écoliers iront en classe muni d' un "cartable électronique", qui remplacera tous les manuels traditionnels. L'éditeur scolaire Havas Education vient d'en présenter le premier prototype. Il se présente sous la forme d'une "ardoise" d'environ un kilo intégrant un écran. Il est prévu que cet appareil soit livré à l'élève avec les programmes d'histoire, géographie, sciences et vie de la terre, de classe de troisième des éditeurs Bordas et Nathan. Le prototype, développé par Siemens, doit être testé en grandeur nature par cinq classes pilotes de troisième dans cinq académies à partir de novembre prochain. Dans sa version actuelle, on peut accéder aux cours avec texte, son, image, bandes vidéo d'événements historiques, cartes animées. Le cartable est pour le moment équipé d'un disque dur d'une capacité de stockage de 8 Go, d'un processeur Pentium cadencé à 166 MHz associé à 64 Mo de mémoire vive. Havas souligne que les contenus seront, dans un premier temps, préchargés sur le disque. La phase d'expérimentation terminée, Havas et Siemens envisagent d'équiper le produit d'une carte mémoire et d'accorder à l'élève un espace dédié sur un serveur depuis lequel il pourra télécharger les cours dont il a besoin. Le cartable électronique est ainsi pourvu d'un port USB et d'un emplacement pour insérer une carte PCMCIA. Privé de clavier, l'élève n'est pas pour autant dispensé de la prise de note traditionnelle. Il peut en effet, à l'aide d'un stylet, appeler des icônes, agrandir des images et faire apparaître des graphiques. Un dictionnaire incorporé lui permet de vérifier le sens d'un terme qu'il ne comprend pas. L'enseignant, qui aura accès à des banques de données supplémentaires ainsi qu'aux corrigés des exercices, pourra télécharger des contenus différents sur chaque cartable électronique. Cet enseignement personnalisé permettra de moduler et d'adapter en permanence le contenu des cours en fonction de l'évolution du niveau de l'élève et c'est sans doute là que réside, au delà de l'aspect technologique, toute la richesse d'un tel outil. Pour l'instant, le prix de ce cartable électronique n'est pas fixé, car il dépend de la taille du marché qui reste à délimiter. Dans un premier temps, l'éditeur vise exclusivement le collège où la gratuité des livres est assurée pour les familles (ils sont financés par les conseils généraux). Selon Havas, le marché potentiel pèse actuellement quelque 1,5 milliard de francs dont environ 350 millions dans le primaire, 400 à 500 millions pour les livres de collège et 750 à 850 millions pour les lycées généraux et professionnels. A terme, sans doute avant une dizaine d'années, on peut imaginer que chaque élève aura à sa disposition gratuitement, dès le primaire, son cartable électronique et il pèsera alors beaucoup moins lourd que le prototype d'un kilo qui vient d'être présenté. Ce cartable électronique pourrait d'ailleurs préfigurer ce que sera l'ordinateur "grand public" des années 2010 : une machine hybride et portable résolument orientée vers le multimédia et surtout connectée en permanence sur le Net via une liaison sans fil à haut débit. L'explosion de la puissance et de la mémoire de ces appareils, qui d'ici 5 ans disposeront de disques durs et de DVD de 100Go, leur permettra d'être utilisé alternativement comme terminal d'accès à l'internet, livre électronique, téléviseur interactif, visiophone ou magnétoscope numériques. La capacité de reconnaissance vocale et scripturale de ces machines polyvalentes sera telle que leur utilisation sera infiniment plus souple et intuitive que celle de nos machines actuelles. L'écran plat, intégré à la machine pourra être complété ou remplacé par des lunettes projetant directement l'image sur la rétine. Mais l'innovation la plus fondamentale résidera peut-être dans la capacité de ces machines à s'autoconnecter de manière intelligente aux réseaux; on peut ainsi imaginer une ardoise électronique scolaire programmée de manière à télécharger automatiquement les mise à jour des différents cours et à enregistrer de la même manière les films et débats en relation avec les programmes à étudier. Si l'on admet qu'ils soient généralisés à tous les élèves d'ici 2010, les potentialités pédagogiques, cognitives et culturelles de ces nouveaux outils sont considérables et il est difficile de bien en mesurer la portée. Mais en même temps il existe un risque tout à fait réel d'apparition d'un fossé numérique insurmontable si la collectivité ne consentait pas l'effort suffisant pour que tous nos enfants, où qu'ils résident et quelles que soient leurs origines sociales, puissent avoir accès dans les mêmes conditions à ces nouveaux outils du savoir. Il nous appartient donc, en tenant compte de l'extraordinaire accélération des technologies de l'information et de l'exigence fondamentale exprimée par nos concitoyens de garantir un accès équitable à cette nouvelle richesse immatérielle et de nous donner les moyens de relever ce grand défi de société. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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TIC |
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A l'issue de débats animés, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers a ouvert la procédure de création de nouveaux suffixes, pour soulager les très prisés .com, .net et .org. Suivant à l'unanimité les proposition du DNSO, sa branche en charge des noms de domaines sur Internet, l'Icann, qui tenait forum à Yokohama, au Japon, ce week end, a donc décidé... sans vraiment décider. Certes, le temps de la prédominance des adresses en .com est révolu, les premiers nouveaux suffixes devant voir le jour début 2001. Les grands principes de stabilité du système de nommage, de concurrence entre sociétés d'enregistrement ou de respect de la propriété intellectuelle ont été réaffirmés par le conseil d'administration de l'Icann. Ce qui fait dire à Olivier Porte, délégué général adjoint du Club informatique des grandes entreprises françaises, qui assure le secrétariat du collège entreprise du DNSO, que rien d'« irrévocable n'a été décidé ». Mais le public devra encore attendre pour savoir quels seront les candidats retenus (.bank, museum...), selon quel calendrier d'introduction et sous quelles contraintes (procédure d'attribution réglementée ou accès libre). Pour l'instant, seul un calendrier a été arrêté au terme duquel seront choisis les opérateurs désirant gérer l'enregistement d'un ou de plusieurs nouveaux suffixes. Précisément, le dépôt des candidatures prendra fin le 1er octobre, ouvrant ainsi une phase de commentaire publique (les dossiers seront mis en ligne sur le site de l'Icann) de deux semaines. La sélection interviendra le 20 novembre pour une décision finale le 31 décembre. Pour écarter les candidats uniquement attirés par un gain facile, l'Icann a fixé à 50 000 dollars le ticket d'entrée pour l'examen des dossiers. OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=114616
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La révolution de l'internet sera pour la première fois au centre d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G8, du 21 au 23 juillet à Okinawa (Japon), signe que la "nouvelle économie" s'est imposée comme un enjeu majeur de la croissance mondiale. Le G8 s'est certes penché à plusieurs reprises sur la sécurité de l'internet. Il s'est notamment engagé, lors d'une conférence en mai à Paris, à un large dialogue avec les industriels dans la lutte contre les cybercriminels. Jamais toutefois, l'internet ne s'était invité à un sommet. Un tel thème aurait été tout simplement inimaginable voici un an, concédait dernièrement le ministre japonais des Finances, Kiichi Miyazawa. L'internet a fait une irruption massive dans le monde économique et dans la vie quotidienne ces cinq dernières années. Il y aura près de 375 millions d'internautes dans le monde à la fin de cette année, soit 100 millions de plus que l'an dernier. Cette communauté "branchée" devrait passer à 600 millions de fidèles en 2003, selon le cabinet de recherche américain International Data Corporation (IDC). L'internet a bousculé comme une traînée de poudre tous les aspects de la vie quotidienne, qu'il s'agisse de communiquer, faire du shopping ou de s'informer. Aux Etats-Unis, où la révolution reste la plus avancée, il a généré un chiffre d'affaires de plus de 500 milliards de dollars et donné du travail à 2,5 millions de personnes en 1999, selon le Centre de Rercherche sur le Commerce électronique de l'Université du Texas. L'Europe et l'Asie comblent leur retard à grands pas. Les Américains ne devraient plus représenter qu'un tiers des internautes en 2003, contre la moitié en 1998, selon l'IDC. Le commerce sur internet s'élèvera alors à 1.640 milliards de dollars, ajoute l'institut. Les huit chefs d'Etat et de gouvernement doivent adopter une "Charte d'Okinawa sur l'Information" destinée à combler le fossé technologique entre pays riches et pauvres tout en accélérant le développement de l'internet, a souligné Alan Larson, sous-secrétaire d'Etat américain chargé des affaires économiques. "Le commerce sur l'internet est devenu planétaire. Il doit faire l'objet de mesures de régulation harmonisées sur les questions de fraude ou de protection des données", estime Andrew Whinston, spécialiste du commerce électronique à l'Université du Texas. Journal du Net : http://www.journaldunet.com/AFP/000718g8.shtml
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L'ACLU (American Civil Liberties Union) vient de déposer, en invoquant la loi sur la liberté de l'information (Freedom Information Act), une requête pour obtenir communication du code source et des documents concernant "Carnivore", le système d' interception des courriers electroniques utilisé par le FBI. Carnivore est un logiciel qui se connecte sur le Net, via les fournisseurs d'accès, et balaye toutes les données numériques circulant sur le réseau. Le FBI utiliserait ce type d'outil depuis plusieurs années afin de pouvoir lire les courriers électroniques "suspects" sur le Net. Carnivore serait capable de lire plusieurs millions d'e-mails par seconde et peut également intercepter les adresses web et les discussions en ligne. Face à cette réaction de l'ACLU et au tollé médiatique provoqué par cette affaire, quelques semaines aprés les révélations sur le système "Echelon" d'espionnage des conversations téléphoniques, le FBI adopte un profil bas et souligne que Carnivore ne sera utilisé que sur ordre judiciaire. en outre, chaque branchement serait limiteé à 45 jours, au maximum. Mais ces précisions ne rassurent pas l'ACLU qui dénonce le mode de fonctionnement de "Carnivore". Contrairement aux écoutes téléphoniques ordinaires qui visent uniquement le poste de la personne suspectée, ces écoutes électroniques surveillent la totalité des e-mails (adresses, titre du message, contenu) pour décider ensuite, pour chaque courrier, s'il est suspect ou non. Face à ces réactions très vives, la Maison blanche a annoncé le 17 juillet son intention de modifier la législation américaine afin que les règles juridiques sur les écoutes téléphoniques s'appliquent désormais aux e-mails. Selon ce projet, les policiers devront désormais obtenir l'approbation du ministère de la Justice avant d'intercepter le contenu de messages électroniques. Des règles qui s'appliquent déjà, aux Etats-Unis, aux écoutes téléphoniques. Actuellement une même communication, si elle est faite par des moyens différents -via un téléphone ou via un modem-, est assujettie à des règles sur la protection de la vie privée différentes. Le nouveau cadre législatif vise à harmoniser les lois existantes pour donner à tous les nouveaux outils technologiques les mêmes protections légales que pour les conversations téléphoniques. Si les propositions de la Maison blanche sont adoptées, les policiers devront avoir l'approbation du ministère de la Justice avant d'utiliser le système ''Carnivore''. Brève rédigée par @RT Flash
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l'American Bar Association (ABA), qui réunit les juristes américains, est arrivée à la conclusion qu'Internet ne pouvait faire l'économie d'une standardisation des normes juridiques. Selon le porte-parole de l'organisation, Al Manning, cité par notre confrère américain ComputerWorld, « le système et la pratique juridique actuels reposent sur la géographie, ce qui n'est absolument pas le cas d'Internet. » En clair, avec l'avènement d'Internet, certains modèles juridiques ont vécu. Pour adapter le droit à la réalité de l'Internet, les ténors du barreau américain proposent de créer une « commission de réflexion globale », chargée de jeter les bases des futures pratiques juridiques sur la toile. Avec un objectif affiché : améliorer la sécurité (juridique) des consommateurs et des acteurs économiques de l'Internet. L'ABA recommande par ailleurs l'instauration d'un « cybertribunal », équivalent du traditionnel juge de paix, qui aurait vocation à prévenir et à résoudre les conflits naissants. En préconisant un changement, voire une unification du droit à l'échelle internationale, les travaux de l'ABA, s'ils n'ont pour l'heure qu'un caractère exploratoire, prennent le contrepied des positions européennes sur le sujet. Sur le Vieux Continent, beaucoup de pays dont la France, affirment en effet qu'il n'est pas besoin de droit spécifique à Internet. C'est dans ce sens qu'a notamment été voté le texte sur la signature électronique qui portait modification du régime du droit de la preuve. En fait, aujourd'hui chaque pays joue peu ou prou sa propre partition législative sur Internet, qu'il s'agisse de la signature électronique ou de la taxation du commerce électronique. Et la situation actuelle déplait fortement aux responsables du barreau américain qui y voient un frein structurel au développement des échanges sur le Net. Et les propositions de l'ABA, aussi puissant soit-il dans ces actions de lobbying, ne sont peut-être pas totalement désintéressées. OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=114644&rub=1642
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Le Japon a pris le train de la révolution technologique plus tard que d'autres mais compte sur son avance dans les télécommunications mobiles notamment pour la troisième génération (3G) et ses projets dans la télévision numérique pour refaire son handicap. Les chiffres sont éloquents: la deuxième puissance économique mondiale compte seulement 27 millions d'utilisateurs de l'internet sur 126,7 millions d'habitants alors que la proportion de "branchés" est bien plus forte aux Etats-Unis avec 106,3 millions de connectés en juillet 1999, selon des statistiques internationales (NUA février 2000). Les Japonais ne sont qu'au 13ème rang mondial avec un taux de pénétration du "net" de 21,4%, se laissant distancer en Asie par les Taïwanais (21,7 %) et se retrouvant au coude à coude avec les Coréens du Sud (21,3 %). Mais les choses changent rapidement dans l'archipel où la diffusion de l'internet a été freinée par la profusion de touches sur les claviers d'ordinateurs et des frais d'accès élevés liés aux prix pratiqués par le géant semi-public NTT pour l'utilisation de ses lignes locales. Un foyer japonais sur trois possède aujourd'hui un ordinateur personnel (37,7% contre 16,6% en 1994) et deux sur trois sont équipés d'un téléphone portable (64,9%), selon une étude publiée la semaine dernière par l'agence de gestion et coordination. Le ministère des Postes et Télécommunications prévoit que le nombre d'utilisateurs d'internet bondira à 76,7 millions d'ici cinq ans. L'accès à l'internet depuis un téléphone portable ("keitai internet") connaît un engouement spectaculaire depuis le lancement en février 1999 par le géant NTT DoCoMo de son service i-mode et de systèmes similaires par ses concurrents KDDI et Japan Telecom. "Les jeunes aiment utiliser les portables pour envoyer des e-mails et les personnes âgées sont habituées aux télécommandes de téléviseurs. Il y aura probablement au Japon une combinaison entre l'industrie de la télévision et les télécommunications", estime Kiyohisa Ota, analyste senior et directeur général adjoint chez Merrill Lynch. Deux grands axes se dégagent, selon lui, pour l'expansion des nouvelles technologies au Japon: le développement d'un côté de terminaux portables se connectant à la toile et de l'autre d'appareils fixes comme les consoles de jeux (PlayStation 2) ou les téléviseurs numériques pouvant être reliés au réseau des réseaux. "Entre 1985 et 1995, le marché des technologies mondiales a été dominé par les PC américains, à partir de 1995, il a été contrôlé par les fabricants de téléphones portables européens et il est possible qu'à partir de 2005, les producteurs japonais d'électronique en prennent la tête à travers la télévision numérique", selon M. Ota. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000717/2/ipta.html
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Il sera bientôt aussi facile de trouver un terminal internet en Grande-Bretagne qu'une cabine téléphonique, révèle une étude du cabinet de consultants Allegra Strategies. Avant la fin 2002, les Britanniques auront à leur disposition plus de 60.000 terminaux publics sur lesquels ils pourront surfer, dans les cybercafés, les kiosques internet, les bibliothèques, les magasins et même les pubs, souligne Allegra Strategies. Le Royaume-Uni compte actuellement 150.000 téléphones publics. D'ici 2002, le cabinet prévoit également que près d'un tiers de la population - soit 18,5 millions de personnes - sera devenu adepte de l'internet mobile, et disposera d'un téléphone portable ou d'un agenda électronique connecté au web. L'accès à internet se généralisera dans les voitures, les avions, les trains, sur les consoles de jeux, les chaînes stéréo et même les montres-bracelet, prévoit Allegra Consultants. "En décembre 2003, le nombre de terminaux permettant l'accès à internet, dans et hors de la maison, devrait dépasser le chiffre de la population britannique", souligne le cabinet dans son étude, pour laquelle il a interrogé 143 dirigeants économiques et 2.172 internautes. Le marché des cybercafés devrait croître de 24,5% par an. En 2002, on en comptera 630 dotés de 15.400 terminaux, précise l'enquête qui révèle également que 60% des possesseurs de téléphones portables ont l'intention de s'équiper en technologie WAP (Wireless application protocol)- qui permet de surfer depuis son mobile - avant la fin de l'année prochaine. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000720/32/j4zo.html
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Lors d'une conférence la semaine dernière à Atlanta, le directeur général (CEO) de Microsoft Steve Ballmer a mis l'accent sur le virage Internet de la société, et donné quelques pistes sur l'évolution de Windows. Selon les propos rapportés par la presse américaine, il a insisté sur le fait de pouvoir gérer ses informations depuis la Toile, par exemple en créant un site éphémère, en quelques clics, pour servir de lieu d'échange de documents. L'idée est de pouvoir échanger l'information non seulement entre les organiseurs de poche, ordinateur et autres téléphones mobiles, mais aussi de façon transparente entre le système d'exploitation, les logiciels et la myriade de services qui deviennent disponibles sur le Net. "Imaginons que je sois en vacances. Alors je vais sur le site Myvacation.com, je luis dis d'enregistrer mon vol, de noter mon heure d'arrivée sur l'agenda de ma sur, et de la prévenir que mon avion sera en retard de plus d'une demi-heure", a imaginé Steve Ballmer. Durant une conférence auprès des développeurs Microsoft à Orlando en Floride, Bill Gates a aussi insisté sur la relation étroite entre Windows et les outils de développement de services en ligne réunis sous le nom ".Net" . "Tout ce qui était une application devient un site Web", a déclaré le fondateur de la société. Un virage majeur, puisque la société a fondé son succès autour du logiciel pour PC de bureau. Au sein de Windows, la plaque tournante de ces services est bien sûr le navigateur Internet Explorer, dont la version 5.5 vient d'être lancée (pas encore en français). Cette place centrale, qui illustre aujourd'hui les enjeux de la lutte passée face au logiciel Communicator de Netscape, sera encore plus importante au sein des futures versions de Windows. La prochaine mouture est désignée sous le nom de code Whistler. Attendue pour la mi-2001, elle doit fusionner les versions professionnel et grand public de Windows dans un coeur 32 bits. Enfin Bill Gates a indiqué qu'une amélioration importante aura lieu pour la fin 2002 avec l'ajout d'une ligne de commande (appelée en anglais type-in box) pour lancer des recherches sur le Web ou sur l'ordinateur en formulant sa question en langage naturel. Vunet : http://www.vnunet.fr
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Un robot qui "mange" quand il a besoin d'énergie, en s'alimentant comme un animal a été mis au point aux Etats-Unis. Baptisé Chew-Chew, ce "gastrobot" sera présenté au cours d'un congrès consacré à la robotique qui doit se tenir en août à Hawaï. L'idée est de développer un jour des robots autonomes capables de se nourrir tout seuls, selon son inventeur américain, Stuart Wilkinson (Université de Floride du Sud à Tampa). Chew-Chew ressemble à un gros train électrique, avec trois wagons d'un mètre de long chacun contenant les "organes" du "gastrobot". Une pile à combustible microbienne fait office d'estomac: une population entière de bactéries Escherichia Coli s'attaque à la nourriture, convertissant l'énergie chimique en énergie électrique. Pour l'instant ce robot ne produit pas assez d'énergie pour se déplacer à mesure qu'il s'alimente et l'électricité doit être stockée dans une batterie. Même si la viande devrait constituer la nourriture idéale en termes de rendement énergétique, le "gastrobot" n'absorbe pour l'instant que des morceaux de sucre, qui peuvent être entièrement absorbés par les microbes, sans production de déchets. A terme, ces recherches visent à construire des robots capables de subvenir en temps réel à leurs besoins énergétiques en s'alimentant avec des animaux ou des plantes de leur environnement. Espérons toutefois ne pas faire un jour partie du menu d'un de ces robots affamés ! Brève rédigée par @RT Flash New Scientist : http://www.newscientist.com/news/news_224823.html
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Aux USA un procès trés médiatique met en cause le DeCSS ( Decode content scrambling system), un utilitaire écrit l'année dernière et inclus dans un projet visant à développer un pilote de DVD pour Linux. Le DeCSS est pour les films en ligne l'équivalent du MP3 pour la musique, avec toutefois une différence notable qui tient à la durée du téléchargement : plus de 10 heures pour un film dans le meilleur des cas. Néanmoins Hollywood prend la menace de piratage numérique en ligne trés au sérieux et a attaqué en justice l'éditeur du site de hack afin d'éviter la diffusion de l'utilitaire en question. Eric Corley, rédacteur en chef de hack doit donc répondre d'infraction à la récente loi américaine relative à la protection des média numériques : le Digital millennium copyright act. Les plaignants dans ce procès, qui comptent parmi eux les huit plus importants studios d'Hollywood, souhaitent que la justice interdise à Eric Corley de placer sur son site des liens hypertexte qui renvoient à l'utilitaire, le DeCSS. Eric Corley a provoqué cette vive réaction de l'industrie cinématographique en plaçant le code source du DeCSS sur son site. Bien qu'il aît entretemps retiré ce code il refuse de supprimer les liens vers d'autres sites proposant l'utilitaire. Eric Corley et ses partisans font valoir que cette affaire concerne le droit fondamental à la liberté d'expression. De son côté la Motion picture association of America (MPAA) souligne que l'utilisation et la diffusion libres du logiciel DeCSS menace trés gravement la protection des droits d'auteurs et l'avenir économique de la production cinématographique. Brève rédigée par @RT Flash Wired : http://www.wired.com/news/politics/0,1283,37647,00.html?tw=wn20000719
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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La nouvelle avait fait grand bruit, début juin,des chercheurs étaient parvenus à surmonter l'ultime barrière, la vitesse de la lumière ! Le milieu scientifique avait pourtant adopté une attitude prudente, réservant ses commentaires jusqu'à la publication de l'étude menée par une équipe de recherche de la société d'informatique japonaise NEC, installée à Princeton (New Jersey). Publication qui a eu lieu, jeudi 20 juillet, dans l'hebdomadaire britannique Nature. La physique n'en sortira pas révolutionnée, comme une interprétation hâtive des résultats avait pu le laisser croire. Risquaient d'être violés rien moins que la théorie de la relativité restreinte d'Einstein et le « principe de causalité », selon lesquels aucun objet, aucune information ne peut aller plus vite que la lumière dans le vide. En dépassant cette limite, on a, en effet, toutes les chances de se trouver en face du paradoxe dit du grand-père, un classique de la science-fiction. Imaginez un astronaute voyageant dans un vaisseau spatial supraluminique (plus rapide que la lumière). La théorie de la relativité prévoit qu'alors, il remontera dans le temps. Il pourrait, par exemple, revenir sur Terre deux générations en arrière et tuer son grand-père avant que celui-ci n'ait eu le temps de concevoir sa mère. Alors, l'astronaute existe-t-il ? C'est ce genre de paradoxe qui a fait « interdire » de tels voyages supraluminiques. L'expérience des chercheurs de NEC y ressemble pourtant beaucoup. Elle consiste à créer une onde lumineuse simple, ayant la forme d'une courbe en cloche, et la faire traverser une cellule enfermant un milieu gazeux à base d'atomes de césium. Vu de l'extérieur, on a alors l'impression que l'onde est déjà sortie dans sa totalité de la cellule, alors que son avant a tout juste commencé d'y entrer. Cette « manip » spectaculaire n'en recèle pas moins un habile tour de passe-passe que ses auteurs expliquent de bon gré dans Nature. Depuis quelques années, on sait fabriquer des milieux dont l'indice de réfraction est inférieur à celui du vide et qui, par conséquent, propagent la lumière plus vite que les fameux 300 000 kilomètres par seconde sans violer la théorie. L'astuce consiste à avoir accéléré - par son passage dans la boîte - le front de l'onde entrante, tout en l'amplifiant pour reconstruire, à la sortie de la cellule, une onde entière de mêmes caractéristiques. En dépit des apparences, l'onde n'est donc pas sortie avant d'être entrée dans la boîte, et le principe de causalité est respecté. Le Monde : http://www.lemonde.fr/sequence/0,2319,2077,00.html Nature : http://www.nature.com/nlink/v406/n6793/abs/406277a0_fs.html
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Matière |
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Matière et Energie
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Les piles a combustible demeurent incontestablement la source d'énergie du futur permettant de générer de électricité localement a partir d'hydrogène ou de combustible fossile avec une moindre pollution. Cependant les promesses des chercheurs semblent être sans cesse reportées et l'impatience monte autour de produits tardant a éclore. Le combustible idéal serait de l'hydrogène pur, or celui-ci présente des difficultés évidentes de stockage, transport, et manipulation. Par ailleurs, l'autre alternative se basant sur des combustibles fossiles déjà présents dans la nature sont susceptibles de perdre de leur intérêt car conduisant a la production de gaz nuisants pour l'environnement. Les chercheurs viennent néanmoins de réaliser des avancées considérables dans le développement de piles a combustible viables commercialement, fournissant de électricité a partir de gaz naturel comme l'éthane. Améliorant le principe de fonctionnement des Solid Oxide Fuel Cells (SOFCs), ils sont parvenus a transformer directement les hydrocarbones en électricité. Auparavant une étape intermediaire était nécessaire, transformant préalablement les hydrocarbones en hydrogène. Cette opération demandait d'ultra hautes températures, nécessitant des matériaux d'autant plus résistant et donc a coût de revient très élevé. Une récente expérience avec un système capable de délivrer de l'électricité a plus de 200 maisons, en a fait le plus efficace générateur d'électricité a grande échelle. Ce système, développe par Siemens Westinghouse, convertirait 60% de l'énergie contenue dans le gaz naturel en électricité, un rendement plus élevé qu'aucune autre centrale énergétique jamais construite. Westinghouse envisage la construction d'une version plus grande, pouvant fournir 1megawatt. Electricité provient a la fois des fuel cells, mais aussi de l'exploitation dans des générateurs a micro turbines des gaz chauds et sous pression qui en sont issus (cogeneration). Aussi promettant que semble être ce principe de cogeneration, il se pourrait qu'un autre type de SOFC se développe plus vite: les planar SOFCs, sur lesquels travaillent d'autres entreprises. Elles sont faites d'empilements de piles a combustible, chacune composée de fines électrodes séparées par une membrane. Ce système serait a même de produire 10 fois plus d'énergie qu'un générateur de même taille issu de la méthode de Westinghouse. Les défenseurs d'une telle technologie défendent que le prix du kilowatt pourrait passer de 1000$, cible vissée par Westinghouse, a 400$. Pour le moment les expérimentations sur les planar SOFCs sont limitées mais cela pourrait changer avec la décision courant juin du Département of Energy de lancer un nouveau programme, le Solid State Energy Conversion Alliance, pouvant aider la commercialisation de telles piles a combustible. Ce programme de 35 millions de dollars par an viserait a aider au rapprochement entre les découvertes récentes sur les matériaux pour SOFC avec les techniques de production peu onéreuses de l'industrie micro électronique. En cas de succès, les piles a combustible se basant sur le gaz naturel pourraient envahir le marche dans les dix ans, en attendant qu'une solution ne soit trouvée pour utiliser directement l'hydrogène. Lettre Matériaux : http://www.france-science.org/
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Décidément, le vide interstellaire n'est pas aussi vide qu'on le croyait. Des astronomes européens viennent une fois de plus de découvrir une molécule complexe dans les nuages de gaz et de poussière qui flottent dans l'espace. Ces nuages, où s'accumulent divers composés chimiques qui constituent en quelque sorte les déchets de la fusion dans les étoiles, apparaissent de plus en plus comme de véritables laboratoires de chimie. En fait, la plupart des éléments de base de la chimie organique qui ont facilité l'apparition de la vie sur Terre se sont constitués dans l'espace. La molécule qui vient tout juste d'être découverte est un radical libre, le méthyle, ou CH3. Il s'agit sur Terre d'une substance difficile à observer, car elle se combine très facilement avec d'autres molécules, habituellement en quelques millionièmes de secondes à peine. L'association du méthyle avec d'autres substances donne habituellement naissance à des hydrocarbures, dont le pétrole. On a récemment trouvé du méthyle sur Saturne et Neptune. On se doutait déjà qu'il pouvait exister un tel radical libre dans l'espace, mais il restait à le démontrer. C'est ce qu'a accompli ISO, un télescope spatial européen à infrarouges resté en orbite de 1995 à 1998. En pointant son spectromètre vers le centre de la galaxie, l'appareil a capté une signature spectrale qui est très nettement celle du CH3. Il se trouvait dans des nuages très froids (- 256 degrés) et à très faible densité : environ mille molécules par centimètre cube. Le CH3 ne représentait qu'une faible proportion des molécules flottant dans ce nuage : on en compte environ 13 là où l'on trouve un milliard de molécules d'hydrogène. Mais même faible, cette proportion reste énorme. Les modèles décrivant ces nuages de poussières prédisent en effet que le nombre de molécules de méthyle devrait être bien inférieur. Comme ils prédisent correctement les proportions d'autres types de molécules, il faut croire que le chimie du CH3 n'a pas encore été complètement élucidée. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/N1932.asp
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Menée à long terme, la prévention paie. Dans le droit fil des actions entreprises pour la prise en charge systématique de l'hypertension artérielle (HTA), les autorités américaines ont constaté l'an passé une réduction appréciable de cette maladie. Et aussi de certaines complications. C'est le cas de l'insuffisance cardiaque dont le recul est jugé 'significatif' par le National Heart, Blood and Lung Institute. C'est une bonne nouvelle...pour les Américains, et elle doit nous encourager à pousser, nous aussi, dans le sens de la prévention. L'insuffisance cardiaque frappe 400.000 personnes chaque année aux Etats-Unis. Mais elle est aussi la première cause d'hospitalisation parmi les français de plus de 65 ans. ! De ce côté-ci de l'Atlantique, entre 5.000 et 6.000 personnes en meurent chaque année. Pourtant parmi celles et ceux qui sont atteints, deux sur trois l'ignorent. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, à l'inverse des Etats-Unis, l'insuffisance cardiaque est chez nous en plein développement ! Son incidence paraît en effet avoir triplé en 15 ans. Les bons résultats américains prouvent que cette évolution n'est pas irréversible. Lorsqu'elle est due à un trouble isolé, l'insuffisance cardiaque doit faire l'objet d'un traitement bien ciblé qui permettra de stabiliser ou de freiner sa progression. Dans les autres cas, ses causes favorisantes doivent être combattues car la lente dégradation du muscle cardiaque se poursuivra jusqu'à la mort. r les deux causes principales de cette insuffisance du ventricule gauche sont bien connues. Elles peuvent aussi être prévenues puisqu'il s'agit de l'intoxication alcoolique d'une part et, plus fréquemment encore, de l'hypertension artérielle. Surtout lorsqu'elle évolue sous la forme de poussées successives. HealthandAge.com : http://www.healthandage.com/newsletter/npf.htm
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Un taux de cholestérol élevé chez les hommes jeunes accroît leurs risques de mourir de maladie cardiaque dans le long terme et de raccourcir leur espérance de vie, indique une étude à paraître mercredi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Les hommes de 18 à 40 ans dont le taux de cholestérol atteignait au moins 240 milligrammes par décilitre de sang ont eu à terme 2,2 à 3,6 fois plus de risques de mourir d'une maladie coronarienne que ceux dont le taux était de moins de 200, note l'auteur de l'étude, le Dr Jeremiah Stamler, de l'université Northwestern de Chicago (Illinois). Par ailleurs, leurs risques de maladies cardiovasculaires étaient de 2,1 à 2,8 fois plus importants que pour les autres et leurs chances de mourir précocement étaient de 1,3 à 1,5 fois supérieures, indique cette enquête. Le Dr Stamler s'est appuyé sur les résultats de trois études réalisées sur plus de 80.000 hommes suivis pendant 16 à 34 ans. En revanche, leurs résultats ont révélé que les hommes qui avaient les taux de cholestérol les plus bas avaient, selon les études, un allongement de l'espérance de vie par rapport aux taux les plus élevés de 6,1, 8,7 et 3,8 ans. "Ces données démontrent un rapport, permanent et proportionné entre les taux de cholestérol et les risques à long terme d'affections coronariennes, de maladies vasculaires et de mortalité de différentes causes", souligne en conclusion le Dr Stamler. AFP : http://www-old.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/000718201147.rfgv86co.html
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