|
|
|
|
|
NUMERO 105 |
|
|
|
|
|
|
|
Edition du 07 Juillet 2000
|
|
|
|
|
Edito
Maintenant les choses sérieuses vont commencer
Le minerai de base de la société nouvelle dans laquelle nous entrons à une vitesse stupéfiante est l'information. Si nous voulons que la Paix s'installe durablement sur cette Terre, il faut que chaque habitant de notre planète ait le droit, mais aussi la capacité, de disposer gratuitement de ce minerai de base. Pour enrichir ce minerai il faut y ajouter du savoir et alors cette information se transforme instantanément en connaissance, qui va être de loin le produit à valeur ajoutée le plus répandu dans notre vaste monde, et ce dès ces prochaines années. Si à ces connaissances nous ajoutons de l'expérience, nous disposons alors de l'expertise qui est le produit le plus noble et le plus élevé en valeur ajoutée, qui pourra être généré par la Société de l'Information. Ce nouveau système de valeurs, s'appuyant sur la trilogie : « information, connaissance, expertise », est en train de se mettre en place sous nos yeux. C'est maintenant que les choses vont devenir sérieuses et que vont s'ordonner tous les éléments qui vont décider du destin de nos enfants et de nos petits-enfants pour tout le siècle qui bientôt va commencer. Dorénavant, le rang d'une nation ne reposera plus sur sa puissance militaire, ni même sur sa capacité de produire ou d'acquérir des biens matériels, mais bien sur son génie de pouvoir former son peuple pour qu'il puisse enrichir de son savoir le minerai abondant qui sera mis à sa disposition. Comme ils le font depuis plusieurs décennies, les Américains ont compris avant les autres que c'est bien « l'industrie de la connaissance » (e-knowledge) qui dominera le 21e siècle. Il suffit d'observer ce qui se passe actuellement en Californie et d'analyser les profils des start-up qui s'apprêtent à entrer sur le Nasdaq, dans ces prochains mois, pour voir l'ampleur du mouvement profond qui, actuellement, se développe aux États-Unis. Comme le dit, avec sa gouaille habituelle, John Chambers, Président de CISCO : « La prochaine killer-application (l'application qui dominera les autres) pour Internet sera l'éducation ». Ce commerce du savoir est en train de devenir l'activité en vogue aux États-Unis. Vous pouvez déjà vous inscrire à une université sur Internet, CyberStateU (http://www.cyberstateuniversity.com/), et son président, David Clarke, n'attend que la généralisation de l'Internet rapide, pour installer, dans le monde entier, des classes virtuelles. Plus de 5 000 Ingénieurs venant de 81 pays différents se sont réunis au sein d'une même structure, Hello Brain (http://www.hellobrain.com/) pour mettre leurs « cerveaux » à la disposition de tout un chacun à raison de 1 dollar par minute. Toutes les personnes qui, dans tous les domaines, détiennent des connaissances peuvent, en échange d'une somme souvent modique, faire bénéficier d'autres internautes de leur savoir-faire, en étant mis en contact par le forum Keen (http://www.keen.com/). Ces échanges de savoir peuvent porter sur des sujets complexes, comme l'informatique ou la biologie, mais aussi sur des savoirs beaucoup plus triviaux, comme la broderie, la cuisine ou le jardinage. Nous ne sommes là qu'au début du plus vaste bouillonnement qui, jusqu'à ce jour, n'avait encore jamais été généré par Internet. Merril Lynch, qui vient de produire une étude de quelque 300 pages sur cette industrie de la connaissance, estime que ce marché, encore balbutiant, pourrait atteindre 53 milliards de dollars (plus de 650 milliards de francs) dès ... 2003. La récréation est maintenant terminée. Nous, Européens, et plus particulièrement, nous, Français, nous avions peut-être le droit de nous poser des questions, de nous tâter, de tremper l'orteil dans l'eau pour voir si celle-ci n'était pas trop froide, pendant que nos Cousins d'Amérique se jetaient, sans retenue et sans peur, dans ce nouveau monde. Ces hésitations, ces questions existentialistes que nous aimons bien nous poser nous ont fait rater les premières marches du podium. Nous sommes absents du « hardware » (matériels informatiques). Nous sommes absents du logiciel d'exploitation. Mais ces premiers faux-pas n'auront pas de conséquences durables, si en temps utile, nous savons nous ressaisir pour faire le bond qui devrait nous permettre, en quelques années, de rattraper les Américains dans cette étape déterminante de « l'industrie de la connaissance ». En effet, chacun reconnaît que l'Europe, et surtout la France, savent mieux former leurs jeunes générations que ne savent le faire les Américains. Il suffit de voir, actuellement, la chasse que font les start-up américaines auprès de nos jeunes ingénieurs, pour prendre conscience du réel manque dont souffrent les États-Unis. Aussi, alors que jusqu'à maintenant notre continent était à la remorque de l'Amérique pour entrer dans la Société de l'Information, tous les pays européens, et plus particulièrement le nôtre, doivent prendre la tête dans cette compétition ouverte par la montée en puissance de l'Industrie de la Connaissance, et qui va décider du destin des prochaines générations. Nous en avons la capacité. Il faut que, tous ensemble, nous en ayons la volonté. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
|
|
|
|
|
|
|
|
TIC |
|
|
Information et Communication
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La pénurie d'ingénieurs, déjà sensible en début d'année, s'est encore aggravée au deuxième trimestre. « Il manque au moins 10.000 informaticiens en France. Et on ne les trouvera pas », assure François Dufaux, président du Syntec Informatique, organisme qui regroupe la quasi-totalité des sociétés de services dans l'Hexagone. Si ce manque de ressources n'est pas propre à la France, la loi sur les 35 heures semble l'avoir aggravé. Le constat revient comme une antienne chez Cap Gemini, Atos, Sema Group ou GFI Informatique. En attendant, le Syntec renouvelle ses recommandations : tenter de délocaliser le plus possible, et confier des tâches à la sous-traitance. « Il existent de très bons ingénieurs en Tunisie ou au Maroc. Utilisons-les », encourage François Dufaux. Se tourner vers l'étranger ? De toute façon, on retrouve les mêmes problèmes en Espagne, en Allemagne, en Italie ou aux Etats-Unis, qui avouent un déficit de 800.000 informaticiens. En Allemagne, l'« urgence économique » a d'ailleurs poussé le chancelier Gerhard Schröder à adopter un décret permettant le déblocage immédiat de 10.000 permis de travail pour encourager l'arrivée d'informaticiens étrangers. En France, les SSII rivalisent d'imagination pour attirer seniors et jeunes diplômés, quitte à aller les chercher, comme Sema Group, dans des centres de recherche napolitains. Plan de guerre pour les uns, plan marketing pour les autres, le recrutement ne se limite plus au soin apporté par la SSII pour soigner son image ou faire miroiter de grands projets. « Tous les moyens sont utilisés pour se faire connaître : presse, Internet, télévision. Tous les secteurs sont concernés : la distribution, les banques, les assurances, l'industrie, les services, le tourisme... Selon le cabinet d'analyse IDC, le chiffre d'affaires généré par le commerce électronique devrait atteindre 6,7 milliards d'euros en France cette année. Or, le commerce électronique requiert de la part de l'entreprise des mutations technologiques, organisationnelles, marketing ou commerciales. Les prévisions de croissance des investissements dédiés aux technologies de l'information et de la communication illustrent bien la frénésie actuelle. Les dépenses en moyens informatiques, télécoms et multimédias vont passer de 576,5 milliards de francs (87,9 milliards d'euros) cette année à 1.106 milliards en 2010, soit un doublement sur la décennie, estime le cabinet d'études Pierre Audoin Conseil (PAC). Corollaire de cette adhésion au phénomène Internet : le besoin crucial de spécialistes. PAC chiffre à 1,1 million le nombre de spécialistes dont le marché aura besoin en 2010, « soit environ 400.000 créations nettes d'emplois et une croissance de 53 % sur la période ». Finalement, et en prenant en considération les départs en retraite, les besoins dans l'Hexagone seront d'environ 20.000 ingénieurs par an, pour une promotion de 7.000 diplômés par an. « La pénurie d'ingénieurs est dès aujourd'hui clairement ressentie comme un frein au développement de nombreuses entreprises, en particulier dans le segment des start-up, moteur de la nouvelle économie », souligne cette étude. Elle ajoute que « la poursuite de la croissance économique est conditionnée par la capacité des pouvoirs publics à accroître le nombre d'ingénieurs diplômés dans les technologies de l'information » Pendant des lustres, les pays développés ont pu soutenir leur rythme de croissance en important massivement de la main-d'oeuvre peu qualifiée. Le changement de décor n'en est que plus spectaculaire. Désormais, c'est d'informaticiens, de programmateurs, de mathématiciens, de spécialistes des hautes technologies en tout genre que les grandes économies mondiales ont besoin pour faire face à l'explosion, décidément sans exemple, des industries de pointe. La France évalue ses besoins non satisfaits, s'agissant des seuls informaticiens, à quelque 10.000 spécialistes. L'Allemagne révise sa politique d'immigration pour les mêmes raisons. Il n'est pas jusqu'aux Etats-Unis qui n'aient décrété un véritable état d'urgence technologique. Le Congrès et la présidence sont en train de se mettre d'accord pour assouplir les règles d'immigration afin de combler le manque de spécialistes hautement qualifiés évalué à quelque 300.000 personnes ! Un projet de loi, faisant passer de 115.000 à 200.000 par an le nombre des visas d'immigration pour les travailleurs étrangers du secteur technologique devrait ainsi être approuvé avant la fin de l'année. Voilà un beau sujet de réflexion pour tous ces Etats dits avancés, dont aucun n'a su prendre la mesure, par un système scolaire et universitaire approprié, d'un phénomène qui pourrait bien limiter sérieusement l'expansion de leurs économies. Et sérieuse raison de préoccupation aussi pour les économies émergentes, qui ont souvent formé leurs élites à grands frais, et qui risquent aujourd'hui de les voir fuir sous d'autres cieux pour s'y construire un avenir plus assuré que chez elles. La Tribune : http://www.latribune.fr/Tribune/Online.nsf/Articles/20000703144014?OpenDocument dossier résumé par @RTFlash
|
|
|
|
|
|
|
|
La part attribuée aux nouvelles technologies dans la croissance de la production française de 1994 à 1998 serait de 20% selon une étude du BIPE, société d'études et de prévisions économiques, pour le secrétariat d'État à l'industrie. Cette étude montre que le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) a atteint depuis 1996 une croissance en volume de 10 % par an, un chiffre très supérieur à ceux affichés par les secteurs d'activité traditionnels. En matière d' emploi l'effet des TIC est également trés positif : fin 1998, les TIC employaient 660 000 personnes, soit 2,9 % de la population active. En quatre ans, 108 000 emplois ont été créés, dont la moitié au cours de la seule année 1998. Selon l'étude, "le secteur des TIC exerce une influence prépondérante sur le reste de l'économie". Si les nouvelles technos ne constituent que 2 % de la consommation finale, elles représentent 11 % des investissements et 8 % des consommations intermédiaires. La diffusion des TIC "permet dans chaque branche de développer de nouvelles fonctionnalités, d'améliorer les services associés aux produits ou encore de personnaliser l'offre, d'où des effets positifs sur la consommation et plus généralement sur l'activité", jugent les analystes. La contribution à la croissance des NTIC varierait de + 0,6 point à 1,6 point par an. Enfin, l'étude estime qu'entre 74 000 et 190 000 emplois seraient créés chaque année par les TIC. Lettre du SESSI : http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/4pages/pdf/4p133.pdf
|
|
|
|
|
|
|
|
L'imprimante à jet d'encre n'en finit pas de trouver de nouveaux débouchés. Cette fois, la technologie se met au service de la fabrication des écrans plats. La firme britannique Cambridge Display Technology (CDT) et le japonais Seiko Epson ont présenté un prototype d'écran fabriqué en imprimant de fines gouttes de plastique sur un substrat, recouvertes ensuite par un mince film conducteur. CDT, a conçu un procédé à base de polymères luminescents (light- emitting polymers, ou LEP), qui pourrait devenir un concurrent redoutable pour la technique actuelle de l'écran à cristaux liquides (LCD). Contrairement aux dispositifs à cristaux liquides, qui colorent la lumière émise par une source de lumière blanche placée en arrière de l'écran avec des filtres, les écrans de CDT utilisent des éléments de polymères semiconducteurs qui émettent de la lumière bleue, rouge ou verte quand on leur applique une tension électrique. Un principe actif qui offre «une excellente luminosité et un champ de vision voisin de 180 degrés», souligne Daniel McCaughan, le patron de CDT. L'entreprise a été créée en 1994 pour industrialiser les polymères émissifs découverts cinq ans plus tôt à l'université de Cambridge. L'utilisation d'une imprimante pour déposer les éléments photoémissifs oppose une grande simplicité aux lourdes contraintes de fabrication des écrans à cristaux liquides. Même si le premier prototype de CDT et Seiko n'affiche qu'une diagonale de 6 centimètres, la projection des gouttes est adaptée, en principe, à n'importe quelle taille d'écran. La finesse des éléments - 30 microns de diamètre - autorise une résolution élevée. De plus, les écrans sont souples et pourront être appliqués sur les pare-brise pour afficher des informations de navigation. «Le prix de revient sera probablement inférieur de 40 % à celui des écrans à cristaux liquides», prédit Daniel McCaughan. La technologie pourrait être commercialisée d'ici douze à quinze mois. Ce sont les téléphones portables qui devraient bénéficier les premiers de la technologie. Les contraintes liées à la durée de vie des polymères photosensibles excluent pour le moment leur usage dans les téléviseurs et les écrans informatiques mais à terme, CDT estime que cette technique permettra de visionner de la vidéo en couleur sur les écrans des téléphones portables et sur des support en plastiques souples.
|
|
|
|
|
|
|
|
Jusqu'ici, on rédigeait ses documents avec un logiciel et on les stockait dans son ordinateur. Désormais, l'industrie du logiciel voudrait qu'on s'y prenne autrement, comme on consulte des pages sur l'Internet. le 23 juin Microsoft annonçait la transformation de ses logiciels en des services disponibles sur le Web . Pour les entreprises comme pour les particuliers, c'est une révolution dans les usages. Le mouvement a été amorcé par les ASP (Application service providers). Ces prestataires gèrent toute ou partie de l'informatique des entreprises : comptabilité, bases de données... La tendance s'étend à la bureautique (traitement de texte, tableur...). «Les logiciels ne seront plus vendus mais fournis sous forme d'abonnement, de la même manière qu'on s'abonne au téléphone», explique Olivier Ezratty, directeur du marketing et de la communication de Microsoft France. «Plutôt que d'acheter 1 000 licences Word pour ses employés, une entreprise louera Word pour 1 000 utilisateurs», prévoit Pierre Bonnard, consultant à l'institut IDC. Sun Microsystems a annoncé qu'il proposerait gratuitement, à l'automne, des services de bureautique sur le Web. Le constructeur informatique compte se rémunérer en facturant l'assistance technique. Ce que les éditeurs de logiciels mettent en avant, c'est le passage à une nouvelle ère informatique «post-PC», centrée sur le réseau. «Les gens bougent, les terminaux utilisés sont de moins en moins des PC, explique Eric Mahé, responsable marketing chez Sun Microsystems France. L'Internet et la mobilité nécessitent d'offrir les services sous un nouveau mode d'accès.» Ainsi, un même document, stocké en ligne, sera disponible quel que soit l'appareil utilisé: un ordinateur, un agenda électronique, un téléphone portable... «Vous pourrez utiliser n'importe quel téléphone, en insérant une carte à puce, récupérer l'interface utilisateur et les données dont vous avez besoin», explique Olivier Ezratty. Tout repose sur une connexion rapide et fiable à l'Internet.
|
|
|
|
|
|
|
|
IBM a mis au point une nouvelle technologie baptisée MXT (Memory eXpansion Technology) qui améliore considérablement la gestion de mémoire d'un ordinateur. Utilisant une puce relais placée entre la Ram et le processeur, IBM annonce que le gain en performance équivaut à un doublement de la mémoire vive. Développée au centre de recherche d'IBM de York Town Heights (État de New York), la MXT a mobilisé 15 ingénieurs pendant 5 ans. IBM a évité de concevoir un clone de Ram Doubler, un logiciel qui multiplie par deux la mémoire vive physique via la mémoire virtuelle - ce type de solution logicielle, qui utilise un répertoire cache sur le disque dur, sollicite à la fois le processeur et le disque, d'où de médiocres performances. IBM a misé sur une solution matérielle. Une puce fait ainsi office d'intermédiaire entre le processeur et la mémoire vive de l'ordinateur. Elle compresse les données pour libérer de la mémoire. Afin de compenser le temps passé à effectuer cette opération, la puce stocke parallèlement les données les plus utilisées par le processeur dans une mémoire cache spécifique afin d'en accélérer l'accès. Au final l'ordinateur semble bénéficier de plus de ressources mémoire. En réalité, la Ram existante est simplement mieux gérée, donc moins sollicitée. IBM a indiqué que cette technologie serait intégrée début 2001 sur ses serveurs Intel de type NetFinity, sollicitant par nature une quantité importante de mémoire vive. Elle pourra ensuite, courant 2001, être adaptée aux PC de bureau, portables, ordinateurs de poche et téléphones mobiles. ZDnet : http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=14828
|
|
|
|
|
|
|
|
Avec un taux de transfert de 100 Mbits/s, les nouveaux supporte de stockage de la société C3D auront une capacité 10 fois supérieure aux DVD. La compagnie indique que vers le milieu de l'année prochaine, elle fabriquera des disques disposant de 20 fois plus d'espace ! C3D affirme que les lecteurs de DVD actuels pourront utiliser son format de disque après une légère modification. Le potentiel industriel de ce disque est en effet considérable : il sera capable de révolutionner l'industrie de la vidéo et de la musique, deux secteurs où les technologies QuickTime développées par Apple font souvent la différence. Et ce d'autant plus que l'institut de recherche IDC estime que les besoins de stockage seront multipliés par 10 dans les cinq années à venir. Constellation 3D utilise une technologie dite "des couches fluorescentes multiples" pour stocker les informations. A la différence des CD ou des DVD, cette technologie peut accepter des couches fluorescentes qui réfléchissent le faisceau du laser, lorsque celui-ci les touche. Il suffit de moduler la longueur d'onde du laser pour descendre dans la couche fluorescente inférieure. Une couche peut stocker l'équivalent d'un DVD actuel (environs 4,7 Go de données). "Les composants fluorescents peuvent être travaillés pour avoir plusieurs propriétés", précise Patrick Maloney, interrogé par nos confrères de BBC News. "Ils peuvent être fabriqués pour être utilisés une fois ou pour durer 150 ans". Dell considère que la capacité maximale de cette technologie serait de 500 Go, en utilisant 100 couches. Toutefois, C3D estime que la capacité de sa technologie peut avoisiner quelques Teraoctets (milliers de milliards d'octets !). La société précise même un calendrier de mise à disposition de ses produits : des disques réinscriptibles seront montrés en été 2001, la production optimale serait atteinte en novembre 2001 et la société pourrait atteindre le Teraoctet en 2003 !
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Avenir |
|
|
Nanotechnologies et Robotique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A Iéna une équipe de l'institut d'anatomie, dirigée par Karsten König, a effectué avec un nano-instrument, un scalpel au laser, des coupes extrêmement fines de 110 nanomètres de largeur, c'est-à-dire de 11 millionnièmes de centimètre, dans un chromosome humain, ce qui constitue un record mondial. Le scalpel infiniment petit pourrait jouer à l'avenir un rôle-clé dans la génétique comme dans la thérapie des tumeurs, la neurochirurgie et l'ophtalmologie. Pour l'instant, l'équipe d'Iéna se livre à des expériences sur des chromosomes préparés et des cellules vivantes élevées en laboratoire. Mais, théoriquement, elle est prête à travailler sur des noyaux de cellules. Le nouveau scalpel fonctionne à l'aide d'un laser aux pulsations extrêmement courtes. ?Nous travaillons presque à l'intérieur du spectre infrarouge", explique M. König, ?cela signifie que nous ne restons pas en surface et que nous pouvons percer plusieurs couches de cellules sans abîmer la superficie". La nanochirurgie est une discipline émergente, encore expérimentale, mais elle pourrait être à l'origine de grands bouleversements dans la médecine du futur. Ambassade d'Allemagne : http://www.amb-allemagne.fr/actualites/nouvelles_quotidiennes/innermain.htm
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Matière |
|
|
Matière et Energie
|
|
|
|
|
|
Nichia Chemical a développé un laser semi-conducteur violet (longueur d'onde centrée autour de 405 nm) d'une puissance maximale d'émission de trente milliwatts, a comparer a la puissance de cinq milliwatts que la compagnie produit actuellement. Ainsi, outre la lecture, l'écriture sur disque DVD de grande capacité est désormais possible. Une telle efficacité d'émission a été obtenue en utilisant un cristal très homogène de nitrure de gallium (GaN). Ce laser permettra la réalisation de systèmes pouvant enregistrer environ deux heures de video haute définition sur un support DVD d'une capacité 18 a 20 Go (les DVD-RAM actuellement disponibles ont une capacité de 4,7 Go). Les premiers échantillons destines a l'enregistrement DVD seront disponibles en septembre. ADIT : http://www.adit.fr
|
|
|
|
|
|
|
|
Les prochains conflits verront peut-être la réhabilitation de la bougie et du boulier. En effet, depuis plusieurs années, la plupart des armées du monde ont lancé des programmes visant à mettre au point un nouveau type de bombes "propres", les bombes radio ou E-bombe. Celles-ci ont la particularité de libérer un ou plusieurs "blasts" d'ondes électromagnétiques à très haute énergie, capables de griller tout équipement électrique, donc électronique, dans un rayon de 500 mètres. Découvert à la fin des années 40 lors de l'explosion d'une bombe atomique à très haute altitude, ce phénomène physique, connu sous le nom d'EMP (Electromagnetic Pulse), repose sur un principe physique simple : un champ magnétique provoque des courants électriques dans les corps conducteurs qu'il traverse. Lorsqu'ils sont trop forts, ces courants "grillent" littéralement les composants électroniques. La nouveauté, c'est que des ingénieurs ont réussi à recréer des petits effets EMP sans avoir à lancer des bombes atomiques dans l'espace. Ils ont mis au point des bombes radios à compresseurs de flux capables de transformer l'explosion thermomécanique de 2 kilogrammes de TNT en une impulsion électromagnétique de plusieurs millions de mégawatts. De quoi pétrifier en quelques secondes et sans aucune destruction de vies humaines ni de bâtiments, la totalité d'une ville moyenne. En effet, les appareils électroniques sont devenus tellement indispensables à la plupart des activités humaines que leur destruction complète serait aussi catastrophique qu'un anéantissement de la ville. Aucune armée ne s'est jusqu'à présent vantée officiellement d'avoir mis au point un modèle fonctionnel de bombe radio. Mais il est probable que certains modèles soient déjà en phase de test. Brève rédigée par @RT Flash New Scientist : http://www.newscientist.com/nl/0701/end
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Vivant |
|
|
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les mobilomaniaques auraient-ils du souci à se faire ? Verra-t-on un jour inscrit sur les téléphones portables comme sur les paquets de cigarettes : “Nuit gravement à la santé” ? La vaste enquête sur les risques de cancers éventuels liés au téléphone portable, qui vient d'être lancée par l'OMS, relance aujourd'hui le débat. Piloté à Lyon par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, l'agence spécialisé de l'OMS), cette étude épidémiologique doit porter sur dix-sept mille patients à travers le monde. Du jamais vu. Près de deux ans de préparation auront été nécessaires avant le lancement effectif des travaux de recherche. Et pour cause : au total pas moins de quatorze pays sont concernés par cette enquête : de l'Europe aux États-Unis, en passant par l'Australie ou le Japon. Il aura aussi fallu réunir des financements sans passer par l'industrie, afin de conserver une totale indépendance. La Commission européenne s'est ainsi engagé à hauteur de 3,850 millions d'euros, soit 50 % des fonds réunis. Pour le reste chacun des pays participants devrait mettre la main à la poche. Conçue sur le modèle d'une étude cas-témoin, l'enquête doit porter sur plusieurs milliers de patients atteints de tumeurs localisées sur des organes exposés aux antennes des téléphones portables. Des individus essentiellement touchés par des cancers du cerveau mais aussi du nerf acoustique et de la parotide. Ces patients seront ensuite comparés à des sujets indemnes de tumeurs. Puis les deux groupes seront interrogés sur leurs habitudes afin de déterminer si un risque de cancer est associé à l'utilisation des téléphones portables. De quoi enfin y voir plus clair alors que le débat déchaîne déjà les passions. Ainsi il y a quelques semaines un rapport britannique déconseillait l'usage généralisé des machiavéliques petits combinés pour les enfants. Les bambins seraient plus vulnérables en raison de leur système nerveux en développement et du risque d'une plus grande durée d'exposition pendant leur vie. Mais qu'auraient donc ces petits appareils qu'un Français sur quatre se colle à l'oreille, de si redoutable ? Les téléphones cellulaires émettent des ondes électromagnétiques (entre 900 et 1 800 MHz), proches de celles employés dans les fours à micro-ondes. Certes, alors que la puissance des fours domestiques avoisine les 1 000 watts, celle des téléphones portables est 500 fois plus faible. Il n'empêche que, lors d'une communication, 50 % des ondes sont absorbées par la tête et créent un léger échauffement des tissus. Or cela ne serait pas sans conséquences. “Des études ont montré qu'une exposition aiguë aux hyperfréquences pouvait induire des effets biologiques. On sait notamment qu'elles peuvent entraîner des symptômes de fatigabilité, de maux de tête, d'insomnies, de nausées ou des modifications de la fréquence cardiaque. Des troubles sensoriels comme la diminution de l'odorat ont également été observés. Ils sont liés à ce qu'on appelle le syndrome des micro-ondes”, explique Roger Santini, chercheur à l'Institut national des sciences appliquées de Lyon (Laboratoire de biochimie-pharmacologie). La grande enquête épidémiologique menée par le CIRC de Lyon nous permettra-t-elle d'en avoir le coeur net ? C'est ce qu'il reste à espérer. Mais les premiers résultats ne seront connus que fin 2003 ou début 2004. Lyon Capitale : http://www.lyoncapitale.fr/une.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Une équipe de chercheurs français et canadiens vient de réussir à faire remarcher normalement des rats paraplégiques, grâce à une technique mettant en oeuvre des greffes de neurones et qui pourrait un jour s'appliquer à l'homme. L'équipe dirigée par Alain Privat (INSERM-Montpellier) est parvenue à restaurer une locomotion normale chez ces rats, dont la moelle épinière était entièrement sectionnée, en greffant des neurones embryonnaires particuliers au-dessous de la lésion. Ces neurones greffés ont réussi à réactiver un réseau de neurones de la moelle épinière capables, indépendamment du cerveau, de commander la locomotion. Les lésions de la moelle épinière provoquent en effet une perte de l'activité motrice volontaire, et de nombreux travaux ont cherché à restaurer la locomotion en reconnectant les deux extrémités de la moelle lésée. Par ailleurs, diverses recherches suggèrent l'existence d'un centre dans la moelle épinière de plusieurs espèces animales capable de générer l'activité locomotrice. Ce centre, appelé "générateur de marche", a été formellement localisé chez le rat nouveau-né au niveau lombaire. L'équipe de l'INSERM a donc transplanté chez des rats adultes, dont la moelle avait été sectionnée et qui étaient donc paraplégiques, des neurones embryonnaires du tronc cérébral spécialisés dans la production de sérotonine, une substance jouant un rôle majeur dans l'activité du système nerveux central. Deux mois plus tard, les rats greffés remarchaient allègrement comme leurs comparses dotés d'une moelle intacte. Selon l'INSERM, ces travaux prouvent l'existence de ce "générateur de marche" et le localisent avec précision. Chez l'homme, plusieurs études laissent penser que ce "générateur de marche" existe aussi, probablement à un niveau lombaire. "Ces travaux offrent une perspective d'étude de la restauration partielle d'une activité locomotrice chez des paraplégiques, en stimulant le générateur de marche par diverses stratégies mettant en oeuvre la sérotonine", précise l'INSERM. Brève rédigée par @RT Flash INSERM-Unité 336 : http://www.univ-montp2.fr/AUTRESWWW/U336/u-336.htm
|
|
|
|
|
|
|
|
Les ministres de la Santé de l'Union européenne ont approuvé le 28 juin la nouvelle réglementation anti-tabac votée par le Parlement de Strasbourg, qui prévoit notamment d'agrandir énormément les avertissements imprimés sur les paquets de cigarettes. Les mesures doivent à présent revenir devant le Parlement européen pour la ratification finale. Le texte appelle à l'entrée en vigueur de ces mesures au 1er janvier 2003. . Pour le commissaire européen à la Santé David Byrne, les Quinze ont fait jeudi ''un important pas en avant'' qui permettra de les risques du tabac ''plus clairs et plus visibles''. Avec la nouvelle réglementation, les discrètes mises en garde sur la nocivité du tabac (''nuit gravement à la santé'', ''fumer provoque le cancer''....) inscrites en tout petit au bas du paquet risque de sauter davantage aux yeux du consommateur. Elles occuperaient en effet 35 % de l'avant du paquet et 45 % du dos, et jusqu'à 50 % lorsqu'elles seront traduites en plusieurs langues, contre seulement 4% actuellement. C'est beaucoup plus que ce qu'avait proposé la commission européenne, qui s'en était tenue à 25 % tandis que l'industrie du tabac faisait pression pour un maximum de 10 %. Par ailleurs, les nouvelles règles européennes obligeraient également les fabricants de tabac à réduire les taux de nicotine et de goudron dans les cigarettes. Le seuil autorisé passerait de 12 à 10mg pour le goudron, celui de nicotine serait réduit à 1mg et celui de monoxyde de carbone à 10mg. Enfin, les mentions ''light'', ''légères'', ''mild'', accusées d'induire le consommateur en erreur, disparaîtraient des paquets. Il y a deux semaines, les députés européens avaient déjà approuvé la proposition de réglementation. L'Union européenne estime que 500.000 ressortissants des Quinze meurent chaque année de maladies liées au tabac. AP : http://fr.news.yahoo.com/000629/2/hc5f.html
|
|
|
|
|
Une nouvelle génération de robots vient de voir le jour : avec 0.6 millimètres de long et 0.3 de large, ils sont capables, avec leur coude, leur bras et leur main, de manipuler des sphères d'un dixième de millimètre. Autre innovation de taille : ils sont insubmersibles (dans l'eau, le sang ou l'urine), contrairement aux autres modèles qui contiennent des composants électroniques. Leur mode de fonctionnement est simple. Les articulations se tendent ou se contractent sous l'impulsion d'un faible courant électrique. L'équipe suédoise, qui a mis au point ces robots, a également réussi a en faire tenir 140 sur une plaque de silicium, créant ainsi une usine miniature. Les scientifiques prévoient de les utiliser pour des opérations de microchirurgie dirigées contre des cellules isolées. Besok : http://www.besok.com/machine/index.htm#
|
|
|
|
|
|
|
|
Des scientifiques américains sont parvenus pour la première fois à implanter des puces en silicone sous la rétine d'un oeil humain, avancée pleine de promesse pour des millions de personnes atteintes de dégénérescence rétinienne. Cette semaine, trois patients qui avaient pratiquement perdu la vue à cause d'une affection héréditaire appelée "retinitis pigmentosa" - qui entraîne une dégénérescence progressive de la rétine - sont devenues les premières personnes à bénéficier d'une implantation d'une "rétine artificielle en silicone". Les médecins à l'origine de l'implantation déclarent que l'on saura d'ici quelques semaines si les puces rétablissent effectivement la vue, parce que les incisions pratiquées pour les implanter doivent d'abord cicatriser. Les patients doivent momentanément porter des masques sur leurs yeux pour les protéger de la lumière et des poussières. L'opération d'implantation, d'une durée de deux heures trente, a été pratiquée au centre médical de Chicago dans l'Illinois et à l'hôpital central DuPage à Winfield, également dans l'Illinois. La puce contient 3.500 cellules solaires microscopiques qui transforment la lumière en impulsions électriques. Elle permet de remplacer les photorécepteurs" endommagés - cellules sensibles à la lumière dans l'oeil. Ce sont ces cellules qui, normalement, transforment la lumière en signaux électriques à l'intérieur de la rétine. Brève rédigée par @RT Flash Chicago Tribune : http://chicagotribune.com/business/businessnews/article/0,2669,SAV-0006300183,FF...
|
|
|
|
|
|
|
|
Jusqu'ici, deux animaux de laboratoire dominaient le paysage de la recherche génétique : la souris et la drosophile (mouche à fruits). Mais un nouveau cobaye fait de plus en plus d'adeptes : un petit poisson zébré mesurant à peine trois centimètres, le Danio rerio. Cette espèce bien connue des aquariophiles du monde entier fait l'objet d'un tel engouement chez les chercheurs que son génome complet pourrait être décrypté d'ici 2001. C'est que cet animal offre bien des avantages, comme en témoigne un chercheur.Michael Lardelli, de l'Université d'Adelaide, en Australie, est un spécialiste de la biologie moléculaire qui a troqué ses rongeurs et ses mouches contre le petit poisson. Une sorte de coup de foudre, confie-t-il. Le chercheur étudie les étapes initiales du développement du cerveau, afin de déterminer quels sont les gènes qui participent à sa formation. À ses yeux, le Danio rerio offre tous les avantages des souris et des drosophiles, plus quelques-uns qui lui sont propres. Ce poisson, en effet, atteint rapidement sa maturité sexuelle. De plus, une seule femelle pond 200 oeufs par semaine : la matière première ne risque donc pas de manquer. Ces oeufs, contrairement aux embryons de souris, se développent à l'extérieur du corps de la mère. De plus, l'embryon de poisson, qui vit dans un milieu liquide, est transparent à toutes les étapes de son développement, ce qui facilite son examen au microscope et l'ajout de teintures solubles pour mesurer la croissance de certaines parties. Enfin, l'embryon sort de l'oeuf au bout de trois jours à peine, ce qui permet d'étudier rapidement toutes les étapes de son développement. En étudiant ses petits poissons zébrés, Michael Lardelli a réussi à identifier de nombreux gènes contrôlant la formation du cerveau. Plus, en fait, qu'il n'est capable d'analyser en détail. Comme la plupart de ces gènes existent aussi, sous une forme ou sous une autre, chez l'être humain, permet de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et les maladies qui l'affectent. Les compagnies pharmaceutiques ne s'y trompent pas : elles misent de plus en plus d'argent sur le Danio rerio et le petit poisson fait l'objet d'une quantité croissante d'articles dans les revues spécialisées. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/N1910.asp
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
VOTRE INSCRIPTION |
|
Vous recevez cette lettre car vous êtes inscrits à la newsletter RTFLash. Les articles que vous recevez correspondent aux centres d'intérêts spécifiés dans votre compte.
Désinscription Cliquez sur ce lien pour vous désinscrire.
Mon compte pour créer ou accéder à votre compte et modifier vos centres d'intérêts.
|
|
|
|
|
|