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Edito
Les fossés se creusent dangereusement
Décidément, les peuples de nos nations riches trop sclérosés dans leurs égoïsmes n'ont plus la capacité de recevoir les signaux portant des informations qui pourraient changer leur destin. Et pourtant, les chiffres publiés il y a quelques jours par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) devraient nous faire froid dans le dos. Ainsi, alors qu'un japonais, un australien ou un français ont une espérance de vie qui dépasse les 73 ans, avons-nous bien conscience, alors que nous allons entrer dans le 3e millénaire, qu'un habitant du Niger, du Malawi ou de la Sierra Leone n'a, lui, qu'une «espérance» de vie inférieure à 30 ans. Ceci veut dire, alors que nos pays industrialisés ont développé de façon stupéfiante leurs connaissances, que nous avons des robots qui se substituent à nos muscles et que des machines de plus en plus expertes sont bientôt prêtes à nous remplacer dans des actes de plus en plus complexes, qu'il y a encore des centaines de millions d'êtres humains sur cette terre qui, de nos jours, ont une espérance de vie inférieure à celle que pouvaient avoir nos aïeux, il y a douze siècles, à l'époque de Charlemagne. En l'instant, nous pourrions penser que cette photo prise par l'OMS est trop pessimiste et qu'avec les nouvelles technologies, les nouveaux médicaments, les nouveaux savoirs, très vite cet écart va se réduire entre les pays nantis et les pays laissés pour compte. Malheureusement, il n'en est rien. Tout au contraire. Les heureux habitants des pays développés voient leur espérance de vie augmenter d'un trimestre chaque année (un an de vie gagné tous les 4 ans) alors que les habitants maudits des pays de l'Afrique sub-saharienne ont vu leur espérance de vie baisser de 5 ans dans ces dix dernières années à cause du Sida. Ainsi, l'infection portée par le VIH a tué quelque 2,2 millions d'africains pour la seule année 1999. A l'époque de Marco Polo, il fallait un voyage de quelque 20ans pour qu'un européen puisse apprendre ce qui se passait en Chine, à la Cour du Grand Khan et il nous a même fallu attendre 1492 pour que nous découvrions que l'Amérique existait. L'horizon de chacun s'arrêtait à une distance qui dépassait alors rarement une journée de marche à pied et la communauté de vie où naissaient nos aïeux, où ils travaillaient, où ils aimaient, où ils mourraient, se limitait souvent à leur «village». Or, avec Internet, les satellites, les téléphones portables, comme l'avait si bien anticipé MacLuhan, notre Terre est devenue un unique village... planétaire. Ne pas prendre conscience de ce fossé abyssal qui, sous nos yeux, se creuse entre les divers «quartiers» de notre village alors qu'il ne faut maintenant que quelques millisecondes pour qu'une information fasse le tour de notre planète, met en évidence la terrible cécité dont souffrent nos démocraties. Comme les monarchies absolues du 18e siècle, elles ne prennent pas conscience que ces fractures entre les nantis et les exclus sont porteuses de révolutions. Il n'a fallu que quelques heures pour que les mal-aimés des faubourgs s'emparent de la Bastille et pourtant, en ce soir du 14 juillet, à quelques kilomètres de là, le Roi de France écrivait «Rien à signaler» dans son journal... Alors qu'en cette semaine de l'an 2000, les deux hommes «militairement» les plus puissants de notre Planète, Mrs Clinton et Poutine, se sont rencontrés et ont longuement parlé d'ogives et de missiles, les responsables de nos Démocraties ont-ils bien pris conscience que ce n'est pas avec des boucliers antimissiles que nous préserverons durablement la Paix sur cette Terre mais que pour regarder l'avenir avec sérénité il faut que les «privilégiés» de cette planète réalisent, sans prendre de retard, un effort sans précédent pour qu'ils permettent à tous les pauvres d'acquérir des savoirs, pour qu'ils «apprennent à pêcher». En effet, ce n'est qu'à cette condition que ces exclus découvriront enfin comment ils peuvent mieux manger, mieux se préserver, mieux se soigner et ainsi mieux armés face à la vie, mieux savoir vivre en communauté avec les autres habitants du «village». Pendant des siècles dans nos villages, les nobles résidant dans les châteaux ont pensé faire le «bien» en donnant de temps au temps des aumônes aux plus pauvres : c'était leur façon à eux de faire de bonnes oeuvres. N'avons-nous pas l'impression, alors que les pauvres de notre village planétaire sont de plus en plus pauvres, que nos Démocraties, sans tirer la leçon du sort qui fut réservé aux membres de la noblesse, font la même erreur en annonçant régulièrement à grands renforts de trompettes et de médias qu'ils exonèrent du remboursement de leurs dettes les pays les plus pauvres. N'oublions pas que la République est devenue forte dans notre Pays (depuis un siècle plus personne n'a parlé d'un retour à la monarchie) quand un grand républicain, Jules Ferry, proposa et mis en place les moyens pour que chaque français sache lire, écrire et compter. Pourquoi diable toutes les Démocraties du Monde ne se saisissent-elles pas de cette idée de génie qui a si bien réussi à notre République pour enfin changer durablement le Destin de notre village planétaire en permettant aux exclus d'acquérir des savoirs qui ajouteraient du temps de bonheur à leur vie ? René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Le deuxième libraire en ligne américain, Barnes and Noble.com, va proposer des cours gratuits sur son site, dernière trouvaille du secteur pour vendre plus de livres. "L'Université Barnes and Noble" ouvrira ses portes virtuelles sur www.bn. com à la mi-juillet, a annoncé le site mardi dans un communiqué. Elle dispensera gratuitement des "milliers de cours en ligne", animés à distance par un instructeur, sur des thèmes allant d'une "Introduction au Jazz" à "Comment préparer un mariage", a-t-il ajouté. La plupart des cours seront organisés autour d'un livre, que ce soit un ouvrage pratique ou une oeuvre littéraire. Les auteurs seront invités également à venir animer la classe virtuelle et à faire ainsi la promotion de leur ouvrage. S'inspirant des clubs de livres ou des lectures d'auteurs dans les librairies, Barnes and Noble.com espère attirer ainsi plus de clients et se démarquer de son principal concurrent, Amazon.com, dans un secteur en pleine explosion. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000530/4/f825.html
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L'Internet chahute les législations nationales, menace la souveraineté des Etats, suscite la mobilisation des polices du monde entier pour combattre les nouvelles formes de cybercriminalité. Dans le même temps, les défenseurs des libertés publiques s'alarment du fichage permis par les réseaux et des menaces qui pèsent sur la liberté d'expression. Le Net est-il une forme d'anarchie high-tech ou l'émergence de Big Brother? Ni l'un ni l'autre. «L'Internet n'est rien par nature, c'est une construction artificielle et nous pouvons choisir la façon dont il est bâti», plaide Lawrence Lessig, 38 ans. Ce professeur de droit américain, enseignant à l'université de Harvard et expert auprès du gouvernement américain dans son procès contre Microsoft, est l'auteur de Code informatique et autres lois du cyberespace, un livre publié l'année dernière aux Etats-Unis Dans le cyberespace, l'architecture c'est le code informatique: les protocoles de communication et les logiciels qui font fonctionner l'ensemble du réseau. Lessig prend l'exemple d'AOL. Les abonnés peuvent accéder à l'Internet, mais passent 90 % de leur temps à l'intérieur du système d'AOL, qui est une sorte de club fermé. L'architecture d'AOL implique un contrôle social fort de ses abonnés, inclus dans le code informatique. Ce n'est pas un accident si l'on n'y trouve pas d'espace public dans lequel les internautes pourraient rencontrer des centaines de personnes, rallier des gens à une révolution ou critiquer AOL. Au lieu de ça, il y a juste des «chat rooms» où un maximum de 23 personnes peuvent discuter ensemble. C'est l'architecture d'AOL. Son patron, Steve Case, peut parler à toute la communauté, mais l'inverse est impossible. Par ailleurs, AOL est en mesure de surveiller tout ce que les gens font à l'intérieur du système. Ils promettent de respecter votre vie privée, mais il n'y a aucun doute qu'ils utilisent l'information recueillie pour affiner la façon dont ils vous proposent des produits. La plupart des gens ne s'en rendent pas compte. Lessig souligne que dans le monde physique, la plupart des contraintes architecturales sont visibles, dans le cyberespace, c'est très simple d'imposer des contraintes invisibles et c'est un danger pour nos sociétés. Si les gens ne savent pas que la régulation existe, on se trouve face à une loi invisible. Où se trouve alors la démocratie se demande Lessig? celuici-ci précise qu'il n'est pas opposé à toute régulation mais qu'elles doivent être publiques, pas masquées. Lessig montre qu'avec l'explosion du nombre de connexions à l'Internet, nous sommes passés d'un modèle principalement dominé par la recherche universitaire à un modèle plus complexe. L'IETF s'occupe toujours de l'architecture de base du réseau, mais d'autres organismes sont apparus, avec d'autres objectifs. Surtout, les entreprises privées, comme Microsoft ou Sun, développent leurs propres normes. Toutes ces forces interagissent pour produire l'architecture de l'Internet. Les choix émanent donc uniquement des entreprises et des gens qui bâtissent le cyberespace. Une plus grande publicité sur le code est nécessaire. La plupart des gens ne comprennent pas ce que font ces organismes et ces entreprises. Cet état de fait n'est pas satisfaisant si nous voulons préserver les valeurs que nous estimons démocratiquement importantes. article résumé par @RTFlash
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Au moment où France Télécom s'apprête à débourser plus de 300 milliards de FF pour acquérir le britannique Orange et où les différents opérateurs européens se mobilisent pour s'assurer une place de choix sous le soleil de l'Internet sans fil, le WAP (Wireless Application Protocol), standard utilisé par la majorité des sociétés pour le transfert des données pour le Net sans fil, risque de connaître quelques problèmes sérieux dans les mois à venir. Et pour une fois, du moins dans ce secteur, le danger ne vient pas des Etats-Unis mais du Japon où Internet sans fil est déjà une réalité bien ancrée. DoCoMo, filiale du géant des télécommunications NTT, a lancé en février 1999 son service d'accès sans fil au Net. Baptisé i-Mode, ce service est devenu en l'espace de quelques mois un véritable phénomène de société, amenant l'entreprise elle-même à en limiter la promotion dans la crainte de ne pas pouvoir assurer un service de qualité (voir notre chronique du 5 mai). Au pays du Soleil levant, le système i-Mode est d'ailleurs beaucoup plus prisé que le WAP puisque 70 % des 10 millions d'usagers du Net sans fil passent par i-Mode. Tout y irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si chacun des protagonistes restait chez lui, les partisans du WAP sur le Vieux Continent et les défenseurs de i-Mode au Japon. Le succès du i-Mode s'explique par le simple fait que les fournisseurs de contenu peuvent utiliser le HTML langage fondamental pour la création de pages sur la Toile alors que le WAP exige un langage particulier. Et alors ?, me direz-vous. Le simple fait de pouvoir réaliser des pages dans un langage universel devrait vous apporter un élément de réponse et si l'on ajoute les 33 milliards de FF que DoCoMo a choisi d'investir en Europe dans les activités de KPN Mobile, le numéro un néerlandais de la téléphonie mobile, vous comprendrez que l'i-Mode a des chances de faire ses premiers pas en Europe dans les mois à venir d'autant que les débuts du WAP sont laborieux comme le relève une étude publiée par Ovum, société spécialisée dans les télécommunications et le commerce électronique. Face à une technologie rôdée et appréciée par des millions d'usagers, le WAP n'a qu'à bien se tenir. Et les opérateurs européens doivent en prendre conscience.
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L'été dernier, les sorties du premier épisode de La Guerre des Étoiles et de Matrix ont donné lieu à une gigantesque partie de piratage planétaire. Quelques heures après leur sortie en salle, il était possible de récupérer sur Internet des versions de médiocre qualité, mais plein écran. Ces films étaient en général encodés au format MPEG1 (vidéo CD) qui permet d'obtenir une résolution d'image semblable au VHS. Depuis décembre dernier, grâce à l'acharnement de quelques développeurs-hackers, les fans de cinéma disposent d'un nouveau format de compression vidéo : le DivX. D'après Cnet , le DivX serait l'oeuvre de deux hackers français, Gej et MaxMorice. Les auteurs se sont inspirés des spécifications d'un format propriétaire de compression vidéo, mis au point par Microsoft pour son Media Player, qu'ils ont associées à la technique de compression audio MP3. Ce type d'encodage s'avère bien meilleur que le MPEG1 : l'utilisateur obtient un son cinéma avec des images de bien meilleure résolution, tout en sollicitant beaucoup moins de ressources dans l'ordinateur. Le DivX permet de transférer le contenu d'un DVD sur un simple CD-Rom et la lecture des films s'effectue grâce à un plug-in non officiel du Media Player de Microsoft. Dès la sortie des premiers encodeurs en février (des freeware par définition puisque le format est officieux), le format a été adopté par la communauté des nerds cinéphiles. La plupart des films sortis en DVD sont en général "rippés" (copiés) et distribués au format DivX sur un des nombreux sites FTP pirates de la Toile. Mieux, la sortie concomitante du logiciel Gnutella, sorte de Napster élargi à tout type de fichiers, a permis le développement d'une véritable bourse d'échange des films. Avec une connexion à haut débit, il est ainsi possible de récupérer une version haute résolution et son cinéma de Mars Attack en moins de quatre heures et de la stocker sur un CD-Rom de 700 Mo.Pour l'instant, les Majors d'Hollywood ne prêtent guère attention au piratage sur Internet. Elles semblent persuadées que le phénomène restera marginal en raison d'une bande passante généralement limitée. Au vu de la popularité croissante du DivX dans la communauté underground, leur réveil pourrait bien être douloureux...
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Consulter son e-mail en traversant un passage-piéton ou surfer sur l'internet dans le train sont désormais des occupations courantes pour les millions de Japonais possesseurs d'un "i-mode", l'appareil qui préfigure la troisième génération de la téléphonie cellulaire. Depuis son lancement en février 1999, le succès de l'"i-mode" a été tel que son promoteur, le géant des télécoms japonais NTT DoCoMo, a été obligé de réduire, en avril, ses livraisons en raison du risque de saturation des réseaux. "i-mode" ("i" comme information) va franchir, dans les prochaines semaines, le cap des sept millions d'abonnés, avec une progression de 20.000 nouveaux abonnements par jour. DoCoMo table sur dix millions à la fin de l'année et les concurrents souffrent. Gris clair, argenté ou couleur pastel, le design de l'appareil est attractif. Léger, pliable ou non, il offre, sur sa partie supérieure, un écran deux fois plus large que les appareils classiques. Car, pour certains utilisateurs, "i-mode" se regarde bien plus qu'il ne se porte à l'oreille. Il permet en effet de se connecter à tout moment à l'internet à partir d'un menu que l'on peut facilement faire défiler à l'écran sans composer un numéro. "C'est très aisé d'utilisation et, avec lui, je peux obtenir dans la minute les horaires de train ou chercher l'adresse d'un restaurant", explique un photographe, qui a récemment revendu son ancien appareil, "avec qui je ne pouvais que parler et écouter". L'une des fonctions préférées est, bien sûr, l'e-mail. Sans compter la possibilité de consulter son compte en banque, de boursicoter, de jouer en ligne, de réserver une place de spectacle ou de se tenir au courant des dernières nouvelles, données par les sites des journaux ou des agences de presse locales. Une fonction permet notamment de déclencher le "blip" de la sonnerie en cas d'information importante. Plusieurs centaines de services, formatés spécialement en japonais pour l'écran, sont ainsi disponibles, gratuits ou payants. Pour le "surfeur" raisonnable, la facture n'est pas trop salée. Car DoCoMo a décidé de baser la facturation non sur le temps d'utilisation mais sur la quantité de services appelés. L'abonnement mensuel est fixé à 300 yens (3,1 euro), soit le prix d'un café ou de deux tickets de métro. Pour DoCoMo, l'"i-mode" n'est qu'une étape. Le groupe s'est récemment félicité qu'il ait réussi "à créer une nouvelle demande de communications de données". Il s'agit ainsi de préparer la clientèle à la troisième génération de téléphonie mobile. Dans un secteur en voie de concentration, comme le prouve l'acquisition du Britannique Orange par France Telecom), NTT espère ainsi prendre de l'avance sur ses concurrents et être le premier opérateur au monde à la lancer, en mai 2001 au Japon (basée sur la norme W-CDMA). Cette technologie sur réseaux à large bande améliorera nettement la qualité et la vitesse de transmission. Elle permettra de décharger des images vidéo ou de la musique depuis l'internet, rendant possible aussi la visio-conférence ou la domotique. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000531/4/f8jj.html
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Après la folie Web, voici la fièvre WAP (Wireless Application Protocol). Entre l'un et l'autre, il y a d'ailleurs plus qu'un simple parallèle onomatopéique : du Web au WAP, on peut parler d'une filiation directe. Le deuxième n'est en effet rien d'autre qu'un protocole qui permet de surfer sur le premier depuis son téléphone portable. Médiation qui implique, comme on le comprendra, quelques adaptations. Pour remodeler, en quelque sorte, les informations du Web aux dimensions fort réduites, pour le moins, du téléphone. Ecran et clavier du portable, débit du réseau GSM, rien à l'évidence n'est taillé à la mesure de la Toile, de ses services multimédias, de ses informations abondantes. Les acteurs du WAP ont pourtant la ferme intention de les faire tenir dans nos mains et nos poches. Le chausse-pied s'appelle le WAP.Itinéris de France Télécom propose déjà une offre au grand public. SFR lui emboîtera le pas à compter du 19 juin. Bouygues Télécom suivra peut-être avant la fin de l'année. D'autres opérateurs, dits alternatifs, à l'image d'Internet Télécom, ont également posé un pied, ou plus, sur la planète WAP. Nokia et Ericsson, entre autres, n'ont pas attendu pour présenter leurs produits spécifiquement destinés à l'Internet nomade. Chaque jour apparaissent de nouveaux sites ou services dédiés à cette navigation d'un nouveau genre. Quant aux jeunes pousses, elles n'ont pas été longues à comprendre que la clé WAP ouvrait plus de portes que la clé Web. Et pour cause : procurer un service sur Internet, ce n'est jamais au bout du compte que le proposer aux quelque neuf millions de Français qui disposent d'un ordinateur ; développer un site WAP, c'est pouvoir s'adresser à plus de 22 millions de clients potentiels possesseurs d'un mobile. En attendant, les utilisateurs, eux, risquent fort d'être désappointés lors de leurs premières pérégrinations WAP. Car autant le dire :une fois passées les émotions de la découverte, force est de se rendre à l'évidence. Le WAP, soit, mais pour quoi faire ? Consulter son horoscope en deux lignes, les cours de la Bourse, des résultats sportifsý Déconnexions intempestives, ergonomie inadaptée finiront de surcroît par décourager jusqu'à ceux qui auront malgré tout trouvé dans les quelques services disséminés une prestation à leur convenance. Les industriels du secteur ne se voilent d'ailleurs pas la face devant les balbutiements du WAP. Pour eux, cette technologie n'est qu'une étape intermédiaire, appelée à être remplacée rapidement. Des téléphones mieux dimensionnés, disposant d'écrans plus grands, en couleurs, de dispositifs de saisie de données plus ingénieux, voire de reconnaissance vocale, d'une autonomie supérieure, pourront tirer pleinement parti des futurs réseaux de téléphonie mobile à haut débit. Afin d'offrir un véritable accès à l'Internet, et non plus un ersatz. Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2066-67493-MIA,00.html
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Le candidat démocrate à la présidentielle américaine, Al Gore, propose de mettre sur internet tous les services publics fédéraux pour créer un "e-gouvernement" en lien direct avec les citoyens. "Ensemble, nous transformerons les bureaucraties délabrées de l'Amérique en un "e-gouvernement" à votre service", a déclaré le Vice-Président, lors d'un discours de campagne dans une université de Caroline du Nord. Al Gore veut que tous les services fédéraux soient en ligne d'ici 2003, afin que tout le monde puisse obtenir immédiatement n'importe quel document - des études sur la qualité de l'eau potable aux formulaires de remboursement de sécurité sociale. Il souhaite également que chacun puisse postuler pour tous les types d'aides fédérales, comme les bourses scolaires ou les prêts aux entreprises, et même participer à des enchères pour des marchés publics. Al Gore estime à 100 millions de dollars l'effort financier nécessaire pour financer la première tranche de son "e government" mais il se dit persuadé que ce gouvernement électronique permettra à terme de réaliser au moins 10 milliards de dollars d'économie de fonctionnement. Al Gore souhaite également relier au plus vite toutes les écoles et bibliothèques américaines à l'internet et mettre des bornes internet à la disposition des américains défavorisés qui ne possèdent pas leur propre ordinateur. "Le Thomas Edison ou la Marie Curie du XXIeme siècle sont peut-être des enfants vivant dans un ghetto ou un village rural reculé du pays et ils doivent pouvoir avoir accès aux nouveaux outils d'éducation et de culture" a conclu Al Gore. Brève rédigée par @RT Flash Washington Post : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/politics/elections/2000/A3667-2000Jun5.html...
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À 26 ans, Vincent Van Quickenborne est le plus jeune membre du Sénat belge. Avocat de formation, cet élu a déposé le 20 avril dernier une proposition sur le vote en ligne. Sur ce plan, la Belgique est bien avancée. La loi du 11 avril 1994 a institué le vote par voie électronique. Désormais, 50 % des électeurs (soit près de quatre millions de citoyens) utilisent ce système pour voter. Les citoyens disposent, dans les bureaux de vote, d'un écran proposant les différentes listes. Ils effectuent leur choix via une carte électronique qui enregistre les votes. C'est cette carte électronique qui est déposée dans l'urne à la place d'un bulletin. Après le succès de ces expériences, il s'agit passer à l'étape supérieure. C'est-à-dire le vote en ligne appelée dans cette proposition de loi "le vote automatisé à distance". Vincent Van Quickenborne a suivi la primaire démocrate en Arizona qui s'est déroulé en partie sur Internet et cela l' a conforté dans sa volonté.Pour le moment, deux solutions sont envisagées. L'une consiste à envoyer un code secret à chaque électeur sur le modèle de ce qui se fait pour les cartes bancaires. Ce code secret, complété par divers renseignements (nom, adresse, numéro de carte d'identité) sera utilisé pour authentifier le vote sur Internet. La primaire démocrate en Arizona s'est déroulé avec ce mode de fonctionnement. L'autre solution existe déjà sur Internet à travers le système des certificats numériques et des autorités de certification qui sécurisent les transactions électroniques. Ce système est le plus fiable sur le plan de la sécurité. Ce sera au ministre de l'Intérieur de définir les modalités d'application si la loi est votée. Les premières discussions autour de ce texte auront lieu en octobre 2000 et le vote final est attendu pour fin 2001-début 2002. Tranfert : http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=951
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Le projet de loi du gouvernement britannique autorisant la surveillance du courrier électronique pourrait faire obstacle aux ambitions de la Grande-Bretagne de devenir un centre influent de commerce électronique selon la Chambre de commerce britannique (BCC). cet organisme influent souligne que les internautes n'hésiteront pas à intenter des procès en responsabilité civile aux fournisseurs d'accés à l' internet s'ils estiment que la confidentialité de leur correspondance électronique a été violée lors d'une enquête de police. De tels risques pourraient dès lors pousser les fournisseurs d'accès à s'installer ailleurs qu'en Grande-Bretagne, souligne l'institution . La Chambre de commerce est tellement préoccupée par les implications de la loi sur la Réglementation des pouvoirs d'investigation (RIP) qu'elle a adressé une lettre à ce sujet au ministre de l'Intérieur Jack Straw la semaine dernière. Selon le directeur stratégique de la BCC, Mark Sharman, les sociétés actuellement basées en Grande-Bretagne pourraient confier leurs échange de courriers électroniques sensibles à des fournisseurs basés dans des pays où les lois sont moins strictes et moins onéreuses. La BCC estime que les coûts entraînés par l'application de cette loi RIP (mise aux normes des ordinateurs et installation de nouveaux logiciels) dépasseraient de loin le chiffre de 30 millions de livres (45 millions de dollars) avancé par le gouvernement. Jack Straw a proposé cette loi au début de l'année, soulevant une polémique. Les désapprobations les plus nombreuses concernent les dispositions qui permettent à la police d'accéder aux informations délivrées personnellement aux internautes. La BCC souligne toutefois, qu'elle n'est pas opposée au principe de la loi mais à ses modalités. "Nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'une réglementation pour combattre les activités criminelles et la pornographie sur internet mais la majorité des pays n'imposent pas de restrictions strictes sur le cryptage du courrier", précise la porte-parole de Chambre de commerce britannique. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_774000/774652.stm
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Pour être vraiment libre, l'information numérique doit aussi être visible. Tel pourrait être le credo de Gnutella. Non contents de militer pour la libre circulation sur le Net ;les concepteurs de ce programme de partage de fichiers viennent de lancer InfraSearch . Le premier moteur de recherche explorant ce que l'on appelle "le web invisible".Selon une étude publiée en juillet 99, près de la moitié des informations disponibles sur le web ne sont accessibles à aucun moteur de recherche classique. Plus récemment, une enquête d'IBM a souligné que 30% des pages Web ne sont pointées par aucune autre page. Les agents de recherche (les "arpenteurs") des moteurs qui remontent de lien en lien ne peuvent donc pas les atteindre et encore moins les indexer. Sans compter les URL à contenu dynamique (celles avec des points d'interrogation dans l'adresse, comme celle que vous lisez en ce moment) illisibles pour les arpenteurs. Il était donc nécessaire de mettre au point un outil de recherche plus intelligent, plus réactif et plus sélectif que ces grosses moissonneuses-batteuses à mots que sont devenus les moteurs de recherche. Comme Gnutella, InfraSearch se fonde sur une architecture complètement distribuée. Ce nouveau type de moteur n'effectue pas lui-même la recherche et la récupération de l'information, il ne fait que transmettre les requêtes formulées par l'utilisateur aux systèmes qui lui sont connectés, qui eux-mêmes les répercutent à leurs voisins sur le réseau. Chaque hôte recevant la requête a la responsabilité totale d'effectuer lui-même la recherche sur son propre système et de renvoyer ensuite à InfraSearch les infos jugées pertinentes. Avantage : en étant traitée par un hôte "spécialiste", une requête obtiendra des données plus pointues qu'avec un moteur de recherche généraliste. Cette technique permet aussi de décharger le serveur central des ressources mobilisées pour entretenir et indexer les bases de données obèses des moteurs de recherche classiques. La distribution des temps de calculs sur l'ensemble du Net s'en trouve optimisée. En outre, la recherche est dynamique : elle ne s'effectue pas sur la base de données interne du moteur de recherche mais sur le web lui-même. Résultat, les réponses sont de toute fraîcheur : une recherche lancée jeudi sur le processeur Crusoe de Transmeta procure des liens vers des articles publiés le jour même. Essayez donc d'en obtenir autant avec Google ou Altavista ! Tranférables : http://www.transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=939
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La Commission européenne prépare pour juillet un document d'orientation destiné à réviser le régime de brevetabilité des systèmes informatiques, a-t-on appris de source communautaire.Or, pour certains, que l'Europe autorise de manière plus large le dépôt de brevets sur les logiciels marquerait un recul. Aujourd'hui, contrairement aux États-Unis et au Japon, les 19 pays membres de l'Office européen des brevets (OEB) en restent à une politique très pragmatique : il est possible de breveter une invention liée à un logiciel, mais seulement si « l'objet revendiqué apporte une contribution de caractère technique ».Un projet de directive concocté à Bruxelles inciterait l'OEB à se rapprocher de la position américaine, jugée pourtant très laxiste depuis quelque temps. Le fait qu'Amazon.com, en 1999, ait pu déposer un brevet sur une invention qui n'en est pas une - “acheter un seul clic” - a ravivé le débat aux États-Unis. Les avocats des systèmes ouverts estiment qu'un brevet a tendance d'étouffer l'innovation, facilitant les plaintes pour contrefaçons entre éditeurs. Interrogé par ZDNet, Sarah Lambert, l'une des porte-paroles de la Commission, confirme qu'une proposition de directive, instruite par la Direction du marché intérieur, est en cours de rédaction. « Elle devrait être prête d'ici le mois de juillet », confirme-t-elle. Elle a pour objet de proposer certaines exceptions aux règles actuelles] mais aussi de tenir compte des impératifs des petits éditeurs. » Cette directive sera ensuite étudiée par le Parlement et le Conseil des ministres. Toujours selon le Monde du Renseignement, le projet de directive entraînerait purement et simplement « la suppression du principe de la non-brevetabilité des programmes informatiques », soit l'article 52.2 de la Convention de Munich (qui a créé l'OEB en 1972). Par défaut donc, la brevetabilité serait donc acquise d'office - exclure un logiciel de la protection ne serait plus qu'une exception. Ce serait le résultat d'un intense lobbying de la part des grands éditeurs. ZDnet : [http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=14531
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Le géant américain du logiciel informatique Microsoft Corp. a été condamné en première instance à être scindé en deux entités. Ce jugement pourrait changer la face de l'industrie informatique mondiale s'il devenait définitif. L'Etat fédéral américain, qui, avec 17 autres Etats fédérés, a intenté le procès contre la firme de Bill Gates, veut aller vite en la matière. Pour éviter une procédure d'appel qui risque de s'enliser, le département de la Justice va demander à la Cour suprême de se saisir directement du dossier. La scission de Microsoft n'est toutefois pas pour demain : dans sa décision, le magistrat auteur du jugement condamnant Microsoft, Thomas Penfield Jackson, a précisé que la société resterait en l'état jusqu'à ce que toutes les voies de recours soient épuisées. Le président de Microsoft, Bill Gates, a d'ailleurs fait savoir quelques minutes après l'annonce de la décision du juge, que le numéro un mondial du logiciel entendait faire appel. Le cofondateur de Microsoft a même estimé que le groupe disposait d'un dossier solide en appel. "Nous estimons que ce jugement est incohérent avec les décisions passées des cours d'appels, avec l'équité de base et avec les réalités du marché," a déclaré Gates dans un communiqué publié sur le site web de Microsoft. Les sanctions annoncées ce mercredi font suite à la décision du juge s'était auparavant prononcé sur la "culpabilité" de Microsoft. Jackson avait jugé le 3 avril que Microsoft avait enfreint la législation antitrust américaine en abusant de son monopole dans les systèmes d'exploitation pour micro- ordinateurs pour nuire aux consommateurs et intimider ses concurrents. La sanction prononcée par le juge Jackson reprend la proposition du gouvernement américain de démanteler la société en deux entités. L'une des sociétés concevra et vendra les systèmes d'exploitation tels que Windows tandis que l'autre reprendra les logiciels d'application et les activités liées à internet. Si le jugement de première instance est confirmé par les juridictions supérieures, il deviendra la sanction antitrust la plus sévère prise contre une société américaine depuis la scission de l'opérateur téléphonique AT&T en plusieurs compagnies régionales de téléphone en 1982. Cela aura également été l'un des plus rudes batailles antitrust de l'histoire, souvent comparée avec l'affaire du démantèlement de la Standard Oil de John D. Rockefeller en 1911. Outre au démantèlement, Microsoft est également condamné à des restrictions dans ses pratiques en affaires. Le groupe devait notamment davantage ouvrir le code source de Windows aux concepteurs de logiciels extérieurs. "Microsoft, de la manière dont le groupe est actuellement organisé et dirigé, est réticent à reconnaître qu'il a enfreint la loi ou à accepter un ordre d'amender sa conduite," a déclaré Jackson dans son jugement de 23 pages. . L'Attorney général adjoint Joel Klein a déclaré lors d'une conférence de presse que le Département de la Justice demanderait un examen de l'affaire directement devant la Cour suprême, en utilisant un amendement peu connu à la loi antitrust Sherman. La Cour Suprême peut soit accéder à la demande du gouvernement - qui doit encore être certifiée par le juge fédéral qui a décidé que Microsoft devait être scindé en deux entités -, soit renvoyer l'affaire en cours d'appel. Un certain nombre de juristes estiment que la haute cour rejettera une telle demande et qu'elle renverra l'affaire en cour d'appel. La procédure pourrait alors durer des années. Depuis sa création en 1975, Microsoft est devenu le numéro un mondial du logiciel avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 20 milliards de dollars. La société a fait de Bill Gates, qui l'a créée avec Paul Allen, un des hommes les plus riches du monde, et a permis de maintenir les Etats-Unis au premier plan de la révolution numérique. La scission d'un groupe dont les logiciels sont utilisés de l'Argentine au Zimbabwe aura d'une manière ou d'un autre un impact sur les utilisateurs d'ordinateurs du monde entier. Dans son argumentation pour expliquer le bien-fondé d'une scission, le gouvernement américain a expliqué que cette mesure permettrait d'empêcher que le système d'exploitation Windows, qui est utilisé dans plus de 80% des ordinateurs personnels dans le monde, d'être utilisé pour forcer les sociétés et les consommateurs à utiliser d'autres produits Microsoft, en l'occurrence les logiciels d'application. La séparation du groupe en deux pourrait aussi encourager le développement de systèmes d'exploitation alternatifs et inciter à ce que des logiciels comme Microsoft Office tournent sur ces systèmes d'exploitation. Microsoft fait valoir de son côté que son démantèlement l'empêchera de développer des produits intégrés et que cela affectera le moral des employés et fera du tord aux investisseurs. "Ceci est à l'évidence la tentative la plus importante jamais entreprise par un gouvernement de réguler l'industrie technologique," a estimé Bill Gates. "Ce projet va saper notre économie high-tech, causer du tord aux consommateurs, rendre les ordinateurs plus difficiles à utiliser et avoir un impact sur des milliers d'autres sociétés et d'employés de l'industrie high-tech." Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000608/2/fvhs.html Washington Post : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A13768-2000Jun7.html New York Times : http://www.nytimes.com/library/tech/yr/mo/biztech/articles/07cnd-msft.html Washington Post : http://washingtonpost.com/wp-srv/business/micro/finalruling.htm La décision du juge Jackson Microsoft : http://www.microsoft.com/presspass/trial/default.asp
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La Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI) et la Motion Picture Association (MPA), qui représente les sept grandes compagnies américaines de cinéma, ont signé un accord pour combattre ensemble le piratage sur disque optique ou l'internet, a annoncé lundi l'IFPI. Dans un communiqué, l'IFPI, qui représente 1.400 maisons de disques et distributeurs dans le monde, précise que c'est la première fois que ces deux organisations prennent un tel engagement en commun. "La fabrication et la distribution internationales de musiques et de films piratés menacent dans le monde entier des marchés et le métier de millions de personnes qui travaillent dans l'industrie du loisir", affirme le communiqué. Du côté de la musique, un enregistrement sur trois vendu dans le monde est une copie pirate et l'industrie du piratage représente au total un chiffre d'affaires de quelque 4,5 milliards de dollars de ventes. Pour les films, les pertes liées au piratage ont représenté plus de 2,5 milliards de dollars (2,65 milliards d'euros) en 1999. L'accord prévoit une coopération pour partager des informations et entreprendre des actions communes contre des pirates ainsi qu'un soutien aux personnes chargées de la lutte contre le piratage dans le monde. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000605/4/foe8.html
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La 20th Century Fox a franchi le 6 juin une nouvelle étape dans l'histoire du cinéma, avec la première projection publique sur grand écran d'un long-métrage téléchargé sur internet. "Titan A.E.", un film de science-fiction, sera projeté en version numérique lors du salon Supercomm à Atlanta, après avoir été envoyé depuis Burbank, Californie, via un réseau sécurisé. Plusieurs films, dont le quatrième épisode de la saga Star Wars, ont déjà été projetés en version numérique sur grand écran, mais c'est la première fois qu'une copie est transmise intégralement via internet. Les données transiteront sur un réseau géré par Quest Communications International, avec des équipements de Cisco Systems Inc . Cette technologie pourrait remplacer à terme le système traditionnel de distribution cinématographique, en place depuis 80 ans, et marquerait la fin des bobines de pellicules. "Titan A.E.", qui sort sur les écrans américains le 16 juin, est un film d'animation mêlant les techniques traditionnelles avec les images fabriquées par ordinateur. Il montre un couple d'adolescents - dont les voix sont interprétées par Matt Damon et Drew Barrymore - chargés de sauver le genre humain après une invasion extra-terrestre. Bien que la transmission soit 800 fois plus rapide que sur un modem standard, il faudra environ quatre heures pour télécharger le film. Mais les problèmes de coût et de protection des droits restent à résoudre, et le système ne devrait pas être en place avant plusieurs années, préviennent les professionnels. Le projecteur numérique coûte à lui seul quelque 100.000 dollars, sans compter le prix des écrans spéciaux, des systèmes de sonorisation et de l'informatique. Enfin, dernier obstacle, mais non le moindre, à la diffusion numérique de fims via l'internet, le danger de piratage sur le réseau que les compagnies d'Hollywood redoutent par dessous tout. C'est pour prévenir ce risque que cette première expérience a utilisé le réseau privé ultra-sécurisé de Cisco qui garantit un trés haut niveau de protection des données. Brève rédigée par @RT Flash New York Times : http://www.nytimes.com/library/tech/00/06/biztech/articles/05tita.html
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La découpe d'une côte sous les assauts de l'océan, la vie d'une batterie, la pousse d'une pelouse... Les cycles de la nature seraient gouvernés par les mêmes règles mathématiques régissant ces objets si particuliers que sont les fractales. C'est la conclusion surprenante des recherches effectuées par quatre scientifiques de l'université de Rochester, aux Etats-Unis, publiées en avril dernier dans Physical Review Letters. Les fractales sont des objets mathématiques qui montrent la même structure quelle que soit l'échelle. Un simple chou-fleur est fractal. En effet, chacun de ses morceaux apparaît comme un chou-fleur miniature. Or, jusqu'à présent, les lois d'échelle qui permettent de décrire leur développement n'étaient appliquées qu'à des formes non cycliques. Les physiciens Yonathan Shapir et Subhadip Raychaudhuri, avec leurs collègues électrochimistes Jacob Jorné et David Foster, ont découvert qu'elles peuvent être généralisées à bon nombre de processus cycliques. Tout a commencé lorsque Jacob Jorné a demandé à Yonathan Shapir si les développements cycliques, c'est-à-dire ceux qui résultent de croissances et de décroissances successives, pouvaient répondre à une sorte d'échelle. "J'ai tout de suite pensé que c'était possible si la variable temps était remplacée par le nombre de cycles, confie aujourd'hui le physicien. J'ai donc commencé à travailler sur les équations qui régissent ces derniers." En fait, un cycle peut être décrit par une combinaison d'équations correspondant aux deux mécanismes primaires qui le constituent, la croissance et la décroissance. Si la résolution analytique de la partie linéaire des équations s'est avérée plutôt aisée, celle de la partie non linéaire a été beaucoup plus laborieuse. Pour en venir à bout, Yonathan Shapir a dû utiliser le "Groupe de renormalisation", un système complexe qui permet de mettre à jour les propriétés fractales d'une équation et qui a valu à son auteur le Prix Nobel en 1982. "C'était le défi le plus difficile à relever", se souvient Yanathan Shapir. Et pourtant, il y est parvenu. Avec son collègue Subhadip Raychaudhuri, le physicien a ensuite effectué une série de simulations sur ordinateur afin de tester ses équations. Des particules cubiques ont été déposées au hasard sur différents types de surface puis enlevées, toujours au hasard, selon un processus imitant l'érosion ou la décharge d'une batterie. "Le cycle était répété plusieurs fois et les irrégularités de la surface mesurées constamment", explique-t-il. Après plusieurs dizaines de milliers d'opérations, une seule conclusion s'est imposée. Quelles que soient les règles de déposition et d'enlèvement aléatoires, la force et la surface mises en jeu, chaque cycle peut être décrit par une solution fractale. Jacob Jorné et David Foster ont alors pris le relais. Ils ont mis au point une expérience afin de mesurer les irrégularités d'une surface d'argent soumise à une suite d'électrodépositions et d'électrodissolutions. "Les résultats ont très bien montré que les irrégularités se développent selon une loi de puissance du nombre de cycles, comme le prédisaient nos lois d'échelle généralisées aux processus cycliques." Depuis, les chercheurs s'appliquent à préciser ces résultats pour des cycles dont les formes primaires ont des durées variables. Non contents d'apporter une petite révolution au monde des fractales, les travaux des scientifiques pourraient rapidement trouver des applications réelles. Par exemple, la surface d'une tumeur cancéreuse peut être considérée comme fractale. Si un patient suit un traitement cyclique de chimiothérapie, elle devrait suivre les mêmes lois mathématiques que les surfaces modèles étudiées ici. "Si c'était vraiment le cas, cela pourrait servir à affiner la longueur et le dosage du traitement", espère Yonathan Shapir. Néanmoins, l'application la plus directe devrait plutôt intéresser les fabricants de batteries. Les métaux constituant une batterie ne se déposant pas de façon uniforme, les industriels sont obligés de tester leurs produits encore et encore jusqu'à ce qu'ils expirent. Avec les équations fractales, seulement quelques cycles accélérés suffiraient pour calculer la durée de vie des batteries. Autant dire que les économies réalisées à l'aide des fractales seraient substantielles. Infosciences : http://www.infoscience.fr/index.php3
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Tempêtes, orages et pluies abondantes n'ont qu'à bien se tenir, les radars Doppler les pistent. D'ici la fin de l'année, cette technologie de pointe devrait faire son entrée dans le cahier des charges des outils de surveillance de l'hexagone de Météo France. Grâce à cette nouvelle fonction, les météorologistes pourront détecter et prévoir ces phénomènes dits violents. "Il n'est pas question, bien sûr, d'anticiper sur vingt-quatre heures. Cela ne concerne que les prévisions immédiates, c'est-à-dire à quelques heures, relativise Emmanuel Bocrie, le responsable des bulletins de Météo France communiqués à la presse. Mais cette dopplérisation devrait nous Infosciences : [http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=456">ndlr. les prévisionnistes] permettre de faire un bond en avant."Les météorologistes plongent au coeur des précipitations à l'aide du radar qui y fait une mesure indirecte de leur intensité. Avec le Doppler, les données fournies sur la vitesse et la direction des particules d'eau sont utilisées pour détecter la structure des orages violents et des rafales qui leur sont associées. Enfin, elles permettent de prévoir à court terme le déplacement de ces derniers. Les prévisionnistes canadiens qui bénéficient déjà de huit radars Doppler, reconnaissent leur grande efficacité dans l'analyse des gros orages et de ce qu'ils appellent les "mésocyclones". Supérieurs aux tornades et plus petits que les cyclones, ces phénomènes ont quelques dizaines de kilomètres de diamètre. Il est possible aujourd'hui d'en spécifier la violence et d'émettre des messages d'alerte de plus en plus précis. Pour les tornades, leur petite taille relative leur permet de passer entre les mailles du radar. En revanche, les données Doppler servent à la recherche des conditions premières propices à leur apparition. Elles offrent donc un espoir de prévisions. Infosciences : [http://www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=456
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Après un accident cérébral, le cerveau humain est capable d'être rééduqué comme une jambe après une fracture. En effet, les réseaux de communications entre les neurones peuvent se reconstituer selon des chercheurs qui publient leur découverte dans la revue Stroke. Déjà vérifiés sur des animaux, de tels résultats ont été obtenus sur l'homme pour la première fois. jusqu'à présent, on considérait que la partie du cerveau touchée par l'accident était irrécupérable parce que les cellules concernées étaient mortes, ce qui signifiait une perte irréversible de motricité pour le patient. Les auteurs de l'étude, dirigés par le Dr Edward Taub, de Birmingham, ont pratiqué une thérapie de 12 jours sur des patients victimes d'une congestion cérébrale afin de rétablir la motricité de leurs mains. L'accident avait réduit la taille de la partie du cortex qui contrôle les muscles de la main. A l'issue du traitement, cette zone du cerveau avait augmenté et les patients avaient retrouvé une partie de la motricité de leur bras et de leur main touchés. Cette étude ouvre de grands espoirs et montre que les séquelles d'un accident cérébral ne sont pas inéluctables. Brève rédigée par @RT Flash New York Times : http://www.nytimes.com/library/national/science/health/060200hth-brain-stroke.ht...
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Pour la première fois en France, un "coeur artificiel définitif" - qui ne nécessitera donc pas de greffe ultérieure - a été implanté lundi sur un homme atteint d'insuffisance cardiaque grave, a annoncé à l'AFP le Pr Iraj Gandjbakhch, chef du service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris. Le coeur, mis au point par la société américaine Arrow, et les batteries destinées à le faire fonctionner, ont été implantés directement dans l'abdomen du patient. Par rapport aux coeurs semi-artificiels déjà existants, le Arrow est totalement autonome et ne nécessite aucun appareillage extérieur, notamment pour recharger les batteries. Cette procédure est en effet réalisée à travers la peau, sans perforation, par micro-ondes. "Cette étape est particulièrement importante car, jusqu'à présent, les deux principaux défauts des coeurs semi-artificiels étaient leur encombrement - qui limitait notablement l'autonomie des malades - et les nombreux tubes et fils qui reliaient l'appareil au patient - et constituaient autant de sources potentielles d'infection", a précisé à l'AFP le Pr Christian Cabrol, pionnier des greffes cardiaques. "Le patient, un homme de 70 ans qui avait donc dépassé l'âge d'une transplantation, devrait, si tout va bien, sortir de l'hôpital dans deux à trois semaines", a précisé le Pr Gandjbakhch. La recherche : http://www.larecherche.fr/depeches/index.html
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L'agence gouvernementale américaine chargée du contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) a approuvé un nouveau traitement anticoagulant pour les victimes de maladies cardiaques qui peut être administré beaucoup plus rapidement que la thérapie la plus répandue sur le marché, selon le fabricant du produit. TNKase peut être administré en une seule dose en cinq secondes pour débloquer les artères obturées en cas d'attaque cardiaque. Activase, l'anticoagulant le plus utilisé au cours de la dernière décennie, demande une heure et demie pour être diffusé, a déclaré le fabricant de TNKase et Activase, Genentech, dans un communiqué. Une intervention rapide augmente les chancesde survie en cas de crise cardiaque. Les attaques cardiaques frappent plus de 1,1 million de personnes et en tuent 500.000 chaque année aux Etats-Unis,selon Genentech. TNKase est actuellement examiné par les autorités sanitaires en Europe. Healthandage com : http:////www.healthandage.com/
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Des chercheurs américains ont découvert un gène qui joue un rôle clé dans le contrôle des métastases cancéreuses. ce gène a été baptisé BRMS1 ou Breast Cancer Metastasis Suppressor N°1. il s'agit d'un gène qui aurait la capacité de bloquer la croissance des métastases du cancer du sein. Cette découverte est annoncée dans la revue Cancer Research du mois de juin. Des chercheurs du Collège de médecine de Pensylvannie ont constaté que l'introduction de copies du chromosome 11, qui porte ce gène, a empêché les cellules cancéreuses de former des métastases. Or ce sont les métastase qui sont véritablement dangereuses pour la personne atteinte d'un cancer. Un gène aux effets similaires a déjà été identifié dans le cas de cancer du poumon, ont peut donc imaginer que de futurs traitements auront recours à de tels gènes. Mais le chemin à parcourir sera encore long avant d'arriver à des débouchés thérapeutiques. Brève rédigée par @RT Flash Wired : http://www.wired.com/news/technology/0,1282,36770,00.html
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Une avancée technologique développée il y a dix ans dans le cadre du projet de bouclier antimissiles américain, surnommé "Star Wars", a été utilisé avec succès pour détruire des tumeurs du sein cancéreuses, a annoncé lundi le Massachussets Institute of Technology (MIT). Le Laboratoire Lincoln du MIT à Boston avait développé, grâce à un financement de l'US Air Force, une technique permettant de concentrer à l'extrême des micro-ondes, en vue d'une éventuelle application militaire dans l'espace. Le projet "Guerre des étoiles" ayant été abandonné, le MIT a cherché d'autres applications pour cette technique innovante. Le Dr Alan Fenn, membre du laboratoire, a ainsi pensé à utiliser des micro-ondes très concentrées pour détruire des cellules cancéreuses dans le sein. Sept premières patientes ont été traitées de la sorte (20 minutes de bombardement de micro-ondes) et une semaine plus tard les tumeurs avaient été réduites d'au moins 50%. Utiliser la chaleur contre le cancer du sein n'est pas une idée nouvelle, a-t-il expliqué, "mais les chercheurs avaient du mal à traiter des tumeurs dans les zones profondes du corps". Les micro-ondes dans cette nouvelle technique "chauffent et détruisent les cellules largement constituées d'eau. Les cellules cancéreuses sont constituées à environ 80% d'eau, alors que les tissus sains du sein en contiennent beaucoup moins". "Notre but est de détruire toutes les cellules cancéreuses visibles et microscopiques et pré-cancéreuses dans le sein, ajoute le médecin. Cela éliminerait tout besoin de chirurgie ou de traitement conventionnel aux rayons". Brève rédigée par @RT Flash MIT : http://www.ll.mit.edu/Links/programs.html
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Le fait d'augmenter légèrement sa consommation de fibres en mangeant des céréales permet de réduire naturellement celle de graisses, indique une étude publiée lundi à Washington lors d'un congrès de l'Association américaine de cardiologie (AHA). Les hommes qui mangent deux rations de céréales par jour, soit 20 à 30 grammes de fibres sans gros apport en calories, baissent leur consommation de graisses de 10%, soit de 91 à 82 grammes, ont précisé les chercheurs, de l'Université du Colorado à Fort Collins. Par ailleurs, la prise de cholestérol a baissé chez les personnes testées de 20 % par jour, passant de 347 milligrammes à 239. "Le fait d'encourager les gens à manger des céréales à haute teneur en fibres peut être une stratégie simple mais efficace pour améliorer les régimes alimentaires", a estimé l'auteur de l'étude, Brenda Davy. En effet, ce type de nourriture est "très nourrissant" et "les hommes qui ont participé à l'expérience ont rapporté avoir mangé moins d'aliments riches en graisses telles que des omelettes, des sandwiches ou des pâtisseries au petit-déjeuner", a-t-elle dit. L'expérience a porté sur 36 hommes âgés de 55 à 75 ans, qui ont mangé des portions de céréales contenant chacune 14 grammes de fibres, l'une au petit-déjeuner, l'autre dans le courant de la journée. AFP : http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000605222735.7k6x1sq9.html
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Un laser expérimental, actuellement en fin d'essais au États-Unis, pourrait permettre aux dentistes de se débarrasser une fois pour toutes de leurs terrifiantes fraises et de leurs inquiétants scalpels. L'appareil, qui constitue une retombée inattendue de la recherche spatiale effectuée à la NASA, permet des opérations sans douleur, sans anesthésie la plupart du temps. Et il est plus efficace que les outils dentaires traditionnels. Le nouveau laser a ceci de particulier qu'il peut changer de longueur d'onde à la simple pression d'un bouton. Lorsque son onde fait 2,9 microns, le rayon absorbe une grande quantité d'eau, ce qui lui permet de chauffer très intensément une très petite parcelle de dent. Ceci permet de détruire la carie sans retirer autant d'émail sain qu'avec une fraise. À 2,1 microns de longueur d'ondes, l'eau n'est pas aussi bien absorbée, ce qui permet au rayon de s'enfoncer en profondeur pour couper la gencive. La coupure est bien nette et presque sans saignement. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/0_0.asp
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