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Les neurones transplantés peuvent vivre plus longtemps que le cerveau
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L'espérance de vie humaine a presque doublé depuis un siècle, grâce aux progrès scientifiques, techniques et médicaux mais, malheureusement, le vieillissement peut être associé à une diminution de la fonction cérébrale car, contrairement aux autres cellules du corps, la plupart de nos 100 milliards de neurones, en dépit d'une neurogénèse permanente dans certaines zones du cerveau, ne se reproduisent pas.
Mais une étude italienne suggère que la durée de vie maximale de certains neurones de mammifères n'est pas limitée par la durée de vie maximale de l'organisme dont ils sont originaires. Pour parvenir à cette conclusion, Lorenzo Magrassi et ses collègues ont transplanté des précurseurs neuronaux du cervelet de souris en développement dans le cervelet d'embryons de rat, en utilisant une souche qui peut vivre en moyenne près de deux fois plus longtemps que la souche de souris donatrices.
Les auteurs ont constaté que les cellules greffées se développaient dans les neurones du cervelet et s'intégraient dans les cerveaux des rats receveurs mais conservaient leur taille et leur forme initiales.
En outre, les cellules greffées ont survécu aussi longtemps que les rats receveurs, c'est-à-dire 36 mois, soit deux fois plus longtemps que la durée de vie moyenne des souris donneuses. Les résultats suggèrent que la durée de vie des neurones transplantés n'est pas génétiquement fixée et pourrait être liée au microenvironnement dans le cerveau des rats.
Les résultats suggèrent également que la longévité accrue ne signifie pas nécessairement que les individus vivant plus longtemps sont condamnés à épuiser leur "capital" neuronal.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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