RTFlash

La nature : un outil majeur dans la lutte contre les gaz à effet de serre

Selon cette étude, une meilleure gestion des forêts, des pratiques agricoles plus respectueuses et la restauration des tourbières pourraient permettre d'absorber des quantités importantes de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre (GES) mis en cause dans le réchauffement de la planète. "Nous devons aller vers un cadre politique global pour prendre en compte les écosystèmes", souligne Barney Dickson, co-auteur de l'étude et chef du programme sur le changement climatique et la biodiversité du PNUE.

Des millions de dollars sont consacrés à la recherche sur la capture et le stockage des émissions de carbone des centrales électriques, alors qu'investir dans les écosystèmes permettrait d'obtenir des résultats à moindres frais, selon le rapport. Cette deuxième option aurait en outre l'avantage de préserver la biodiversité, et d'améliorer les approvisionnements en eau et les moyens de subsistance de nombreux habitants de la planète.

Réduire de moitié la déforestation d'ici le milieu du siècle et la maintenir à ce rythme pendant 50 années supplémentaires permettrait également d'économiser cinq années d'émissions de carbone à leur niveau actuel, précise M. Dickson.

La perte de tourbières, souvent asséchées pour l'exploitation de l'huile de palme et du bois en Asie du Sud-Est, contribue à hauteur de 8% aux émissions mondiales de carbone, note le rapport. L'agriculture permettrait de stocker d'importantes quantités de carbone avec l'utilisation de meilleures pratiques, par exemple en évitant de retourner la terre et en utilisant du compost et fumier naturels plutôt que des engrais chimiques.

AP

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

    Recommander cet article :

    back-to-top