Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Des nanovecteurs pour transporter des outils d’édition génomique
- Tweeter
-
-
1 avis :
Une équipe de l’Université du Wisconsin-Madison a mis au point une nouvelle famille de capsules en silice, à l’échelle nanométrique, conçues pour acheminer des outils d’édition du génome dans de nombreux organes du corps, puis se dissoudre sans danger. En modifiant les surfaces des nanocapsules de silice avec du glucose et un fragment d’acide aminé dérivé du virus de la rage, les chercheurs ont découvert que ces nanocapsules pouvaient traverser efficacement la barrière hémato-encéphalique pour obtenir une édition de gènes à l’échelle du cerveau chez la souris. Dans leur étude, les chercheurs ont démontré la capacité de cette "cargaison CRISPR" vectorisée par les nanocapsules de silice, à modifier avec succès des gènes dans le cerveau de souris, tels que celui lié à la maladie d’Alzheimer, appelé gène de la protéine précurseur amyloïde.
L’avantage de cette approche thérapeutique est qu’elle peut être utilisée de manière répétée en intraveineuse, et peut ainsi atteindre une efficacité thérapeutique plus élevée, tout en limitant les risques inhérents aux méthodes plus localisées et plus invasives. Les chercheurs prévoient d’optimiser davantage les capacités de ciblage cérébral des nanocapsules de silice et d’évaluer leur utilité pour le traitement de divers troubles cérébraux. Cette technologie unique est également à l’étude pour l’administration de produits biologiques dans les yeux, le foie et les poumons…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
University of Wisconsin-Madison
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le marc de café pourrait aider à prévenir la maladie d'Alzheimer
La démence toucherait pas moins de 55 millions de personnes dans le monde, avec près de 10 millions de nouveaux cas chaque année, d'après des données publiées par l'Organisation mondiale de la Santé ...
Un nouvel outil pour désactiver les gènes des maladies à prions
On sait que le mauvais repliement de protéines prions qui forment alors des agrégats provoquent la destruction des neurones. La formation de telles plaques protéiques toxiques est aussi impliquée ...
Une avancée majeure contre le lupus...
Des chercheurs australiens de l'Université Monash ont annoncé une avancée décisive contre le lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique et invalidante qui touche 5 millions de personnes ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :