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Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice

Une équipe de scientifiques dirigée par Ludwik Leibler, du laboratoire « matière molle et chimie » et Didier Letourneur, du Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, vient de démontrer sur des rats que le principe d'adhésion par des solutions aqueuses de nanoparticules peut être utilisé pour réparer des organes « mous » et des tissus, en collant un gel.

Dans une première expérience menée sur des rats, les chercheurs ont fait une analyse comparée d'une fermeture d'une plaie profonde de la peau par la méthode traditionnelle de points de suture, et d'une fermeture par l'application au pinceau de la solution aqueuse de nanoparticules.

Dans une seconde expérience, les chercheurs ont appliqué cette dernière solution à des organes dits « mous », tels que le foie, la rate ou le poumon qui sont particulièrement difficiles à suturer.

Les chercheurs ont ainsi refermé une entaille profonde du foie avec hémorragie, en étalant la solution aqueuse de nanoparticules et en pressant les bords de la blessure et la perte de sang s'est arrêtée après très peu de temps. Les chercheurs ont utilisé la même méthode pour réparer un lobe de foie sectionné. Dans les deux situations, les animaux ont survécu et le fonctionnement de l'organe n'a pas été altéré.

Les chercheurs ont également réussi à fixer une membrane dégradable utilisée dans la thérapie cellulaire sur le coeur. Selon ces travaux, Il serait donc possible de fixer des dispositifs médicaux ou même de réparer et renforcer des organes et des tissus de façon mécanique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Wiley

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  • Lefrançois

    20/08/2014

    nanoparticules, certes mais de quoi?

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