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Nanoparticules et cellules-souches : un duo de choc au service des malades

Des chercheurs de l'Université de Stanford ont mis au point une nouvelle technique très prometteuse qui consiste à injecter aux patients les cellules-souches encapsulées dans les nanoparticules de silice, ce qui permet de déterminer l'efficacité des traitements grâce à un suivi très précis du trajet de ces cellules dans l'organisme.

Ces cellules-souches, ainsi vectorisées par les nanoparticules, deviennent visibles par imagerie à ultrasons et les médecins disposent ainsi d'un moyen très fiable et très précis de suivre ces cellules dans le corps des malades pour s'assurer qu'elles atteignent bien leur but, ce qui pour l'instant était très difficile à vérifier, faute d'une méthode adéquate.

"Si nous voulons pouvoir utiliser largement les cellules-souches pour réparer et reconstruire des tissus endommagés ou malades, nous allons avoir besoin de savoir exactement où vont ces cellules pour pouvoir optimiser ces thérapies cellulaires" explique Lara Bogart, chercheuse à l'université de Liverpool.

Pour permettre une parfaite traçabilité de ces cellules après leur injection, les chercheurs ont utilisé des nanoparticules de silice, un matériau qui réfléchit les ondes sonores, ce qui lui permet d'être détecté par échographie.

Ces nanoparticules ont été couplées avec des cellules-souches mésenchymateuses, qui peuvent se différencier en de nombreux types de cellules, dont les cellules osseuses, les cellules graisseuses et les cellules cardiaques.

Des essais réalisés chez la souris ont confirmé que ce binôme cellules-souches – nanoparticules permettait de suivre avec une précision inégalée le trajet de ces cellules et leur efficacité thérapeutique.

Ces nanoparticules de silice peuvent également être détectées par IRM car elles contiennent un métal fortement magnétique, le gadolinium. Elles peuvent également être détectées par les méthodes optiques car elles sont colorées à l'aide d'un fluorescent. "Nous disposons donc de trois moyens complémentaires de suivre ces nanoparticules", précise le docteur Bogart qui ajoute : "En fonction de l'organe visé par la transplantation de cellules, nous pourrons ainsi choisir la méthode la plus appropriée pour vérifier les effets de ses thérapies cellulaires".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT Technology Review

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