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Un nano-vaisseau pour se déplacer à 1/5 de la vitesse de la lumière
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En avril 2016, une équipe de scientifiques impliquant Stephen Hawking annonçait un nouveau projet ahurissant pour explorer l’espace interstellaire en utilisant des lasers pour propulser une nanosonde de la taille d’un timbre-poste vers Alpha Centauri, le système le plus proche de notre étoile. Si l’on pouvait propulser cette nanosonde à 20 % de la vitesse de la lumière, il faudrait alors 20 ans à ce petit engin pour atteindre sa cible. Mais comment survivre autant d’années dans un espace aussi hostile ?
Le problème, disent les chercheurs en charge du Breakthrough Starshot project, serait le rayonnement cosmique. Tout comme les rayonnements de haute énergie infligeraient d’horribles sévices aux astronautes, les rayonnements causeraient également de sérieux dégâts dans la couche de dioxyde de silicium d’une puce de nanovaisseau spatial, ce qui signifie que les composants électroniques cesseraient d’être fonctionnels bien avant d’atteindre Alpha du Centaure.
Alors quelle est la solution ? Comme l’équipe le souligne, vous pourriez contourner le problème du rayonnement en choisissant un itinéraire à travers l’Espace qui minimise l’exposition au rayonnement cosmique. Mais vous allongeriez alors considérablement la longueur du voyage, sachant qu’une quantité minimale de rayonnement suffirait à causer de sérieux dégâts à votre petit vaisseau. Une autre option consisterait à blinder les composants électroniques pour limiter les dommages, mais encore une fois, en ajoutant du poids et du volume à votre engin, vous ralentiriez considérablement la mission.
Mais il y aurait une troisième voie. Comme le suggèrent les chercheurs, vous pourriez concevoir une nanosonde capable de réparer automatiquement tous les dégâts d’irradiation.
L’utilisation de transistors à nanofils pourrait permettre d’utiliser le courant électrique pour chauffer la puce contenue dans le nanovaisseau spatial, guérissant tout dommage subi par l’exposition aux rayonnements. L’idée suggère que la puce électronique serait éteinte durant le voyage, le temps que le transistor puisse remédier à tous les défauts induits par les radiations. Une fois autoréparée, la puce pourrait donc à nouveau être fonctionnelle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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