Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Myopathie : un nouveau gène découvert
- Tweeter
-
-
1 avis :
La myopathie regroupe une centaine de maladies d’origine génétique, caractérisées par une faiblesse musculaire.
Des scientifiques de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire d’Illkirch, en collaboration avec des équipes de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) et de la Faculté de médecine de Marseille, ont pu identifier le gène responsable de la myopathie à agrégats tubulaires.
Ce travail de fourmi a été réalisé grâce au séquençage à haut débit de l’ADN de plusieurs malades, opération qui a pu être réalisée en trois semaines. Cette forme de myopathie se caractérise par une anomalie des fibres musculaires et se traduit par des troubles musculaires de plus en plus fréquents.
Les scientifiques ont découvert que des mutations localisées dans le gène STIM1, étaient responsables de cette forme de myopathie. Les chercheurs ont montré que la protéine codée par ce gène intervient dans la régulation du calcium, un mécanisme fortement impliqué dans les contractions musculaires.
Lorsque ce gène STIM1 s'exprime de manière trop puissante, il provoque une perturbation de l’équilibre calcique qui, elle-même, entraîne l’apparition des agrégats dans les cellules musculaires.
Ces recherches pourraient avoir de nombreuses applications thérapeutiques car beaucoup de formes de myopathies sont liées à une perturbation du processus contrôlant le calcium.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un col de l’utérus sur puce
Des chercheurs américains ont conçu un modèle de col de l’utérus sur une petite puce, reproduisant les caractéristiques microbiologiques de l’environnement humain, ce qui représente une avancée ...
La vitamine D contre l'épilepsie
Le déficit en vitamine D est fréquent parmi la population épileptique. Des données suggèrent que supplémenter ces patients peut favoriser la réduction de la fréquence des crises et améliorer ...
Un test sanguin basé sur l’IA qui détecte le cancer du sein au stade précoce
Une équipe de biologistes de l’Université d'Édimbourg, en Ecosse, a mis au point un test sanguin qui est le premier à pouvoir détecter les tout premiers signes du cancer du sein. La nouvelle méthode ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 108
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :