Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Myopathie : le gène de l'espoir...
- Tweeter
-
-
1 avis :
Des chercheurs du Laboratoire de thérapie génique de Nantes ont réussi à redonner de la force musculaire à des chiens atteints de la myopathie de Duchenne, une avancée qui ouvre un espoir de traitement pour les personnes touchées par cette maladie d'origine génétique.
La myopathie de Duchenne est une maladie causée par la déficience d'un gène qui bloque la fabrication de la dystrophine, une protéine indispensable au fonctionnement des muscles. C'est la plus fréquente des maladies neuro-musculaires de l'enfant. Elle concerne environ une naissance sur 3.500 et touche quasi exclusivement les garçons, dont l'espérance de vie ne dépasse pas en moyenne les 30 ans.
Des chercheurs ont injecté un "gène médicament" dans une des pattes avant de 18 chiens atteints de la maladie de Duchenne. "Au bout de trois mois et demi, des tests ont montré que la dégénérescence musculaire était stoppée dans la patte traitée", indique Caroline Le Guiner, la chercheuse qui a coordonné l'essai, publié dans la revue médicale Molecular Therapy.
Elle ajoute que chez les chiens ayant reçu la dose la plus importante, 80 % des fibres musculaires ont été corrigées au point d'exprimer la nouvelle dystrophine, "alors que 40 % suffisent pour améliorer la force musculaire". "C'est un résultat très positif et très encourageant, cela montre que nous sommes sur la bonne voie" a commenté Laurence Tiénnot-Herment, la présidente de l'Association française contre les myopathies (AFM) qui organise chaque année le Téléthon.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer colorectal : un vaccin thérapeutique à l'horizon d'ici 2027
Plus de 47.000 personnes sont touchées par le cancer colorectal chaque année en France, d’après des chiffres de l’Institut National du Cancer. Des travaux scientifiques en cours pourraient ...
Maladie d’Alzheimer : réduire le gène APOE4 au silence...
Cette étude des chercheurs des Gladstone Institutes (San Francisco) centrée sur le plus grand facteur de risque génétique de la maladie d’Alzheimer, la variante du gène ApoE4, révèle une toute ...
Vers un vaccin oral contre les infections urinaires
Le vaccin oral contre les infections urinaires sera bientôt une alternative réelle aux antibiotiques, conclut cette première analyse d’une étude de 9 ans, menée par des cliniciens du Royal Berkshire ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 162
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :