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Myopathie de Duchenne : sur le chemin d’une thérapie pouvant conduire à la guérison
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Quelques dizaines de mètres de distance de marche gagnés : des spécialistes viennent de présenter à Lille des résultats d'essais de traitement encourageants dans la myopathie de Duchenne, premiers pas vers une nouvelle médecine et réels espoirs pour les parents de malades. La myopathie de Duchenne, qui affecte les garçons (un sur 3.500 naissances) et s'attaque à tous les muscles, au déficit d'une protéine, la dystrophine, du fait d'une mutation du gène DMD. C'est la plus fréquente des maladies neuro-musculaires de l'enfant.
L'état d'avancement de deux projets de pharmaco-génétique concernant le saut d'exon 51 ont été présentés au 4e Congrès de myologie, qui a rassemblé quelque 800 experts internationaux des maladies du muscle. Les exons sont des fragments codants du gène. Schématiquement, l'idée du saut d'exon est de court-circuiter les aberrations du code génétique, pour obtenir un message raccourci mais cohérent, de façon à rétablir partiellement la production de la protéine déficiente. Un peu comme on gommerait les mots avec des scories dans une phrase incompréhensible, pour obtenir un texte incomplet, mais gardant un sens.
Un essai de phase II (12 garçons de 5 à 14 ans), mené par les sociétés Prosensa et GSK, a montré une amélioration moyenne de la distance de marche (parcourue en 6 minutes) de 29 mètres au bout de 48 semaines de traitement par injections sous-cutanées, a indiqué son coordinateur, Giles Campion (Leiden, Pays-Bas). Si l'on tient compte de la perte attendue chez les enfants non traités dans cette tranche d'âge (plus de 50 mètres par an), la différence est en fait de 80 mètres, a précisé Thomas Voit, directeur médical et scientifique de l'Institut de Myologie (Paris), co-président du congrès.
D'autres améliorations fonctionnelles ont été constatées, comme monter les escaliers ou sauter, tandis que le médicament a été plutôt bien toléré, a ajouté Giles Campion. L'essai de phase II a été étendu et un essai de phase III a démarré, auxquels participent plusieurs centres français. Ils incluront 54 malades pour la phase II et environ 180 pour la phase III.
Un autre projet concernant le saut d'exon 51 (Eteplirsen) est porté par AVI BioPharma. Les premières données d'une étude sur 19 garçons sont encourageantes, a indiqué son responsable, Matthew Wood (Londres, Royaume-Uni). Il faut continuer cette étude plus longtemps pour évaluer les effets cliniques, a-t-il ajouté. Lee Sweeney (Philadelphie, Etats-Unis) a de son côté présenté des résultats prometteurs d'un traitement (PTC124 ou Ataluren) permettant de passer outre un codon-stop, qui génère une protéine incomplète. Comme un point mal placé dans une phrase qui est alors tronquée. L'étude de phase II sur 55 garçons a montré une efficacité du traitement pour les dosages les plus faibles.
Quant au Français Philippe Moullier (Nantes, Evry), il a présenté le futur essai de thérapie génique AAV/U7 locorégional, utilisant un vecteur viral pour réaliser un saut de l'exon 51. Il espère traiter le premier patient en 2013. Ses travaux sont financés par l'Association française contre les myopathies (AFM), organisatrice du congrès. Pour le Professeur Voit, toutes ces approches sont complémentaires et il faut tout soutenir. C'est juste le début. Chacun des programmes pourra évoluer pour d'autres exons, a-t-il ajouté.
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maxime morin
29/05/2013bonjours mon garcon de 3 ans souffres de la maladie dmd nous ,nous demandons ci il serait profitable pour nous d'aller consulter dans un autres pays que le canada car les traitement qui nous sont offert be sont pas les memes que je voit sur internet quil applique dans les autres pays plus evoluer , allors merci de recrire pour nous en informer un peut plus pour un meilleur aprecu du traitement futur merci !