Vivant
Un moustique qui vaccine contre la malaria
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les scientifiques japonais ont mis au point un moustique anophèle produisant un vaccin naturel contre la malaria. Les glandes salivaires de ce dernier produisent en fait une protéine efficace contre le développement de la malaria dans l'organisme. Lorsque le moustique pique un individu, sa salive est directement injectée dans le sang. Chaque année, la malaria provoque entre un et deux millions de décès dans le monde, surtout chez les enfants africains. Le moustique "prototype" est également porteur d'un vaccin contre la leishmaniose, une maladie potentiellement mortelle transmise par les mouches de sable.
L'infection de leishmaniose peut provoquer des plaies douloureuses, une fièvre ainsi qu'une perte de poids. Si elle n'est pas soignée à temps, elle peut en outre détruire le foie et la rate. Les souris mordues par le moustique en question ont produit des anticorps contre la leishmaniose, indiquant l'immunisation. "Suite aux piqures, les réponses immunitaires protectrices sont déclenchées, de la même façon qu'avec une vaccination conventionnelle, mais gratuitement et sans la douleur" a déclaré le Professeur Shigeto Yoshida, de l'université médicale Jichi, au Japon. Ajoutant que "l'exposition continue aux piqures maintiendra un haut niveau d'immunité, d'une façon naturelle et pour toute une vie."
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer du sein : un nouveau traitement par le froid montre son efficacité sur certaines tumeurs
Un cancer du sein fait suite à un dérèglement de certaines cellules. Celles-ci se multiplient et forment une masse que l’on appelle "tumeur". « Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la ...
Un meilleur contrôle de la tension artérielle pourrait prévenir les fibromes utérins
A l'heure actuelle, il n'existe malheureusement aucune stratégie pour prévenir l'apparition de fibromes utérins chez la femme. Mais des chercheurs américains dirigés par la docteure Suzanna Mitro, ...
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 49
- Publié dans : Médecine
- Partager :