TIC
- Information et Communication
- Informatique
Une montre qui se répare toute seule
- Tweeter
-
-
0 avis :
Daniel Mange, un chercheur suisse de l'Ecole Polytechnique de Lausanne a mis au point la Biowatch, une montre capable de se réparer toute seule. Cette montre est composée de six microprocesseurs en série pour afficher les heures et les minutes plus deux autres, capables également d'exécuter la totalité des tâches. Chacun d'entre eux se voit confier une mission spécifique (afficher les dizaines d'heures, les unités d'heure ou les minutes), et cette mission est déterminée par sa position dans la chaîne. Que l'un quelconque des quatre processeurs s'interrompe, et il est aussitôt remplacé par l'un des deux supplémentaires. L'abscisse étant modifiée, chaque microprocesseur effectue alors la nouvelle tâche affectée à sa position dans la série. Les travaux de Daniel Mange ont de nombreuses applications : dans les systèmes qui nécessitent un niveau de sécurité absolue (avionique, électronique médicale...), et où la moindre panne peut avoir des conséquences dramatiques ; dans les environnements hostiles, où les interventions de réparation sont souvent complexes, et, à terme, dans tous les circuits intégrés, qui deviennent de plus en plus sophistiqués et du coup de plus en plus fragiles, de plus en plus sensibles aux interférences. " Je suis convaincu que l'évolution du microprocesseur va dans le sens de la complexité de la vie ", confie, un rien énigmatique, Daniel Mange. Déjà plongé dans d'autres pensées, où se s'entremêlent encore et toujours les mystères de la vie et de la nature, les mystères de la création.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Des synapses nanofluidiques pour stocker la mémoire informatique
Des ingénieurs de l’EPFL sont parvenus à exécuter une opération logique en connectant deux puces qui utilisent des ions, plutôt que des électrons, pour traiter les données. Il s’agit d’une avancée ...
La première téléportation quantique entre deux processeurs
Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont démontré pour la première fois la faisabilité du calcul quantique distribué en utilisant une interface de réseau photonique. Ils sont parvenus à connecter ...
Un ordinateur quantique de 30 qubits surpasserait les superordinateurs
Les scientifiques de l’Université de Manchester, en collaboration avec l’Université de Melbourne en Australie, ont réalisé une avancée majeure dans le domaine de l’informatique quantique. En ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 83
- Publié dans : Informatique
- Partager :