La montée du niveau de la mer n’épargnera pas les côtes françaises
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Selon le dernier rapport coordonné par le climatologue Jean Jouzel, la montée du niveau de la mer n’épargnera pas les côtes françaises. Cette étude montre en effet qu’en Méditerranée comme sur la côte Atlantique, la hausse des mers françaises sera très proche de celle prévue en moyenne sur les eaux de la planète.
L'étude précise que la mer gagnera, par rapport à son niveau mesuré entre 1986 et 2005, au moins 17 à 31 cm en cinquante ans (entre 2046 et 2065) et 26 à 55 cm en cent ans (entre 2081 et 2100), selon les calculs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
Mais si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas, cette hausse pourrait être encore plus élevée et atteindre les 45 à 82 cm de plus d’ici à la fin du siècle. Déjà, au cours du siècle dernier, la mer a grimpé globalement de 1,7 millimètre par an entre 1901 et 2011 (+18,7 cm) et depuis 1993, elle a presque doublé de vitesse, gagnant 3,2 mm/an. A Brest, entre 1980 et 2004, elle a pris 3,0 mm/an, tandis qu’à Marseille, entre 1980 et 2012, la hausse est de 2,6 mm/an.
Ce rapport souligne également que cette montée globale du niveau des mers est provoquée par trois facteurs d'importance comparable : en premier lieu, la hausse des températures provoque une expansion thermique des eaux qui recouvrent la planète : la mer, plus chaude, prend plus de volume. Deuxièmement, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires aux pôles explique pour un autre tiers l’élévation du niveau de la mer. Enfin, la troisième cause est liée au pompage de l’eau des nappes phréatiques, qui après utilisation par l’homme, pour l’irrigation par exemple, termine dans les océans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Climat
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