Vivant
Monologue de neurone
- Tweeter
-
-
0 avis :
Pour s'y retrouver dans un milieu où des molécules le tirent et le repoussent, chaque neurone du cerveau en développement d'un embryon se parle à lui-même via des salves de calcium. À leur surface, les neurones d'embryons ont des récepteurs qui, en se liant avec des molécules "attirantes" ou "répulsives" aident la cellule à retrouver son chemin. Ce sont toutefois d'autres joueurs qui communiquent cette information du récepteur au reste de la cellule : les filopodes. Les filopodes sont des "extensions cellulaires" qui ressemblent à de longs doigts : placés au premier rang de la cellule, ils entraînent derrière eux le cône de croissance, la "vraie tête" du neurone. Dans un cerveau arrivé à maturité, en effet, le filopode mourra de sa belle mort tandis que le cône de croissance se transformera en bouton synaptique, la structure par laquelle le courant électrique passe d'un neurone à l'autre. En étudiant des neurones de grenouilles, Timothy Gomez et son équipe ont découvert que, dans le cerveau d'un embryon, les filopodes parlent aux cônes de croissance en leur envoyant des salves de calcium qui durent environ 300 millisecondes. En fonction des molécules dans lesquelles baignent les filopodes, ces salves seront plus ou moins rapprochées ce qui, à son tour, influencera les mouvements du cône de croissance.
Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2245.asp
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Des sutures électriques pour accélérer la guérison
La médecine moderne s’efforce constamment d’améliorer les techniques de suture pour optimiser la guérison des plaies. Les méthodes traditionnelles, bien qu’efficaces, présentent des inconvénients en ...
La restriction calorique stimule l'expression des gènes anti-âge...
Une étude, menée aux National Institutes of Health, montre que la restriction calorique, chez l’Homme, développe la force musculaire et stimule les gènes propices à un vieillissement sain. Ainsi, ...
Maladie de Parkinson et MICI : un lien génétique entre ces maladies chroniques
Des chercheurs américains de l'Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York) ont confirmé un lien génétique entre les maladies inflammatoires de l’intestin et la maladie de Parkinson. Cette ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 85
- Publié dans : Médecine
- Partager :