Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une molécule synthétique pour lutter contre le Covid-19
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de chercheurs de l’Université de San Francisco, en Californie, a collaboré avec un laboratoire français pour développer une molécule synthétique pour lutter contre le Covid-19 en se servant des nanocorps, c’est-à-dire de minuscules anticorps, que l’on trouve généralement chez les lamas, les chameaux ou les alpagas. Cette molécule synthétique a été baptisée AeroNabs. De précédentes recherches ont déjà prouvé l’efficacité des anticorps de lamas contre le Covid-19.
Ces chercheurs ont montré comment cette molécule synthétique agit pour lutter contre le Covid-19. D’après eux, cela serait dû en grande partie aux nanocorps, provenant par exemple des lamas, qui empêchent le SARS-CoV-2, le virus du Covid-19, de s’attacher aux cellules du corps humain. Il faut savoir que le SARS-CoV-2 possède une protéine en épine qui lui permet de s’attacher aux récepteurs ACE2 des cellules humaines. Grâce à cette protéine, le virus du Covid-19 peut entrer de force dans les cellules et s’y reproduire.
Toutefois, il y a quelques mois, des chercheurs ont découvert que les lamas avaient des nanocorps H11-H4 et H11-D4 qui peuvent neutraliser le SARS-CoV-2 en se liant à la protéine Spike. Les scientifiques de l’Université de Californie ont donc eu l’idée d’exploiter cette caractéristique pour créer leur molécule synthétique.
Selon eux, la perturbation de l’interaction entre la protéine en épine et les récepteurs ACE2 permet de « neutraliser de façon efficace le virus et empêcher sa pénétration dans les cellules ». Avant d’en arriver à la création d’AeroNabs, ils ont testé l’efficacité de 2 milliards de nanocorps synthétiques sur le SARS-CoV-2.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une nouvelle approche biologique convertit les cellules cancéreuses en cellules normales
Des chercheurs Sud-Coréens du KAIST (L'Institut supérieur coréen des sciences et technologie), dirigés par le professeur Kwang-Hyun Cho du Département de biotechnologie et d'ingénierie cérébrale, ...
Un apport élevé en calcium pourrait réduire le risque de cancer colorectal
Une vaste étude américaine de l'Institut National du Cancer de Rockville (Maryland), montre qu'un apport plus élevé en calcium, que ce soit par l’alimentation ou par supplémentation, est ...
Vers un traitement préventif pour certains cancers du sein
Des chercheurs de Cambridge ont découvert un traitement préventif potentiel du cancer du sein, chez les femmes présentant des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2. Si ce traitement s’avère efficace ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :