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Moins d’hospitalisations avec le vaccin anti-grippe à haute dose
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Selon une étude américaine dirigée par Stefan Gravenstein, Professeur à l'Université Brown, l'incidence des pathologies respiratoires associées à la grippe est sensiblement réduite chez les seniors qui ont bénéficié d'un vaccin antigrippal à haute dose, au lieu du vaccin habituel. Disponible depuis 2009, ce vaccin à haute dose contient 4 fois plus d’antigènes que le vaccin standard et pourrait constituer une riposte à la baisse de la réponse immunitaire qui survient au fil du temps après l’âge de 65 ans.
Cette étude en double aveugle contre placebo a été réalisée chez des personnes âgées fragiles vivant dans des structures d’accueil médicalisées. Les patients devaient être âgés de plus de 65 ans. Dans les deux groupes de comparaison, le taux de personnel vacciné était le même.
L'incidence des hospitalisations toutes causes confondues est inférieure, d’environ 8 %, dans les structures dont les résidents avaient bénéficié du vaccin à haute dose. L'étude précise qu'au cours de la saison grippale 2013-14, la souche A(H1N1)pdm09 était dominante et présente dans le vaccin.
Cette souche est généralement associée à une virulence inférieure à celle des souches A/H3N2. Selon ces travaux, la différence significative constatée dans ce contexte de souche moins virulente et moins transmissible souligne à la fois la gravité potentielle de ces souches chez les personnes âgées fragiles et l’intérêt de la vaccination à haute dose, y compris dans ce cadre où la souche virale était moins virulente.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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